Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
La Logistique Globale Realise Par Mohame
La Logistique Globale Realise Par Mohame
Dans son usage courant, le terme logistique évoque des activités d'acheminement de matériels
ou de biens.
Selon la norme AFNOR : "La logistique est une fonction "dont la finalité est la satisfaction
des besoins exprimés ou latents, aux meilleures conditions économiques pour l’entreprise et
pour un niveau de service déterminé. Les besoins sont de nature interne (approvisionnement
de biens et de services pour assurer le fonctionnement de l’entreprise) ou externe (satisfaction
des clients). La logistique fait appel à plusieurs métiers et savoir-faire qui concourent à la
gestion et à la maîtrise des flux physiques et d’informations ainsi que des moyens".
L’ASLOG, ‘’La logistique est l’ensemble des activités ayant pour but la mise en place, au
meilleur coût, d’une quantité de produits, à l’endroit et au moment où une demande existe’’.
Larousse définit la logistique comme : ‘’Ensemble de méthodes et de moyens relatifs à
l'organisation d'un service, d'une entreprise, etc., et comprenant les manutentions, les
transports, les conditionnements et parfois les approvisionnements.’’
Les définitions de la logistique sont multiples, et jusqu’aujourd’hui la raison principale de
cette multiplicité de définitions revient au développement de la logistique, à chaque stade de
développement une définition apparaît. Une deuxième raison explique cette multiplicité parle
fait que la logistique est un domaine vaste qui comprend plusieurs métiers.
3.1. L’Approvisionnement
Permet d’amener dans les usines les produits dont l’entreprise a besoin. Cependant, il y a une
différence à faire entre l’achat et l’approvisionnement. La fonction achat est une fonction
commerciale, l’acheteur dans une entreprise définit le besoin, cherche les fournisseurs,
négocie conclut les contrats.
L’approvisionneur passe les commandes, gère les stocks fait le suivi des livraisons et contrôle
éventuellement la qualité et la quantité des produits réceptionnés.
La gestion de stock qui est parmi les tâches exercées par l’approvisionneur, ça consiste à
garder en stock le juste besoin. Trop de stock est un engagement de la liquidité. En revanche,
un stock inférieur au besoin peut mener à la rupture.
En ce qui concerne les coûts, si on réduit le stock, le coût de passation de commande
s’accroît. Et si on l’augmente, le coût de possession s’accroît. L’optimum est obtenu par la
formule de Wilson.
D’autres méthodes déterminent à quelle fréquence il faut passer les commandes comme la
méthode de point de commande (date variable, quantité fixe) et la méthode de
recomplétement périodique (date fixe, quantité variable). La méthode MRP est une autre qui
est venu pour résoudre le problème de complexité de passation de commande quand la
nomenclature du produit est si complexe.
Stock minimum ou d'alerte : (ou point de commande ou de couverture) c'est le niveau de stock
servant à déclencher un réapprovisionnement.
Stock mort ou dormant : Correspond à des produits stockés sans sortie depuis un certain
temps.
Stock disponible : Niveau de stocks qui correspond au stock existant additionné des entrées
prévisionnelles et diminué des sorties prévisionnelles.
Une entreprise de transport peut assurer le même service avec un coût inférieur.
Le transport de petites quantités de marchandises ne peut être rentable.
Les entreprises ont tendance aujourd’hui de se concentrer sur leur métier de base.
Routier
Ferroviaire
Maritime
Fluvial
Aérien
- les délais.
Le principal problème auquel les gestionnaires de production font face est que la demande du
marché n’est jamais stable, alors qu’un système de production a tendance de produire de
manière stable et monotone.
La gestion de production consiste principalement à élaborer le Plan Industriel et commercial,
le plan directeur de production et ordonnancer les tâches de production.
Une étude réalisée en 2000 sous l’égide d’ECR France dans 115 hypermarchés et 3 415
supermarchés sur 100 familles de produits pendant un an, montre des taux de 9 à 16 % selon
les familles, avec une moyenne de plus de 10 %
- Soit à l’allotement des marchandises (éclatement des palettes vers les magasins
clients),
- Soit au simple transfert entre véhicules en provenance des fournisseurs et véhicules de
livraison aux surfaces commerciales de marchandises déjà alloties par le fournisseur
(cross-docking au sens strict).
À côté de ces plates-formes régionales ont commencé à apparaître des entrepôts nationaux
répondant à des besoins particuliers :
– il peut la livrer directement s’il n’est pas trop éloigné ou si la quantité commandée est
suffisante. C’est ce qu’on a représenté par une flèche grise tout en bas ;
– il peut recevoir la commande regroupée pour les besoins de la plate-forme qui procédera
elle-même à la préparation des expéditions (allotissement). C’est ce que représente la flèche
noire entre l’usine et la plate-forme distributeur.
On peut considérer deux types de GPA selon les informations échangées entre producteur et
distributeur :
– la GPA à partir des données de sorties d’entrepôt comme dans l’exemple précédent (le
producteur connaît bien entendu les entrées qu’il a livrées) ;
– la GPA via les données de sortie des caisses enregistreuses qui permet une appréhension
plus rapide de la demande mais exige chez le distributeur une organisation informatique plus
complexe. C’est la technique préconisée par Wal-Mart aux États-Unis.
IV. La supply Chain : la chaîne logistique
Que l’on traduit aussi en français par la chaîne logistique, peut être considérée comme un
ensemble d’entreprises qui concourent à la réalisation d’un produit fini, ou plusieurs activités
dans une seule entreprise. En effet, une chaîne logistique peut être développée autant qu’on le
désire.
2.4. Supply Chain multi-acteurs (Logique qui s’étend au-delà des frontières de
l’entreprise) Exemple de GPA 2 séances
Le fait que les différents acteurs des chaînes logistiques poursuivent des stratégies non
coordonnées peut déboucher sur des dysfonctionnements importants qui vont nuire aux
objectifs de maîtrise des coûts et de qualité de service. Par exemple, si un industriel met en
place son propre réseau de distribution physique pour desservir les points de vente, et que
simultanément les détaillants organisent leurs réseaux d'approvisionnement dans le même but,
il va en résulter une duplication systématique de moyens, entre autres au niveau des centres de
distribution, et une multiplication des ruptures de charge. Tout cela augmentera les coûts et
affaiblira le niveau global de performance de cette partie de la chaîne logistique. Le
raisonnement peut aisément être étendu à d'autres relations inter-organisationnelles, au niveau
des interfaces existant entre les industriels et leurs fournisseurs de matières et composants.
1. Les causes
Fluctuations de la demande au sein de la chaîne.
Commandes par lots.
Promotions des prix.
Prévision de la demande.
2. Les solutions
Suppression de stock de sécurité.
La collaboration entre les acteurs de la supply chain (GPA).
II. Les flux logistiques 4séances
1. Poussés
C’est la technique traditionnelle qui consiste pour chaque entreprise, voire pour chaque
service de l’entreprise, à effectuer ses propres prévisions et à fabriquer ou acquérir les
produits correspondants.
2. Tirés
Les flux tirés correspondent aux :
- Les systèmes basés sur une conception à la commande : la conception même du produit est
déclenchée par la commande, ce qui implique un délai de livraison important. Ce mode de
production s’applique pour des produits unitaires. Bien entendu, une entreprise peut combiner
plusieurs modes de production : sur stock pour certains produits, à la commande pour
d’autres.
- La suppression des stocks induit des livraisons journalières ou beaucoup plus fréquentes
avec une politique de petits emballages.
Exemple :
Leoni livre les faisceaux à Somaca de Ainsebâa à une fréquence journalière. On peut dire que
Leoni effectue des livraisons en juste à temps.
4. Flux synchrones
- La livraison en flux synchrone est la forme la plus tendue de livraison en juste-à-temps.
- C’est « la production et la livraison dans l’ordre où les voitures sont montées chez le
constructeur, dans un temps imparti par le constructeur ». L’équipementier livre, dans le
temps imparti par l’usine de montage, les quantités demandées de chaque équipement dans
l’ordre qui lui a été fixé.
- Cette suite de produits fournis dans l’ordre du montage des différents véhicules dont la
fabrication est programmée, vient se positionner sur la chaîne au moment nécessaire.
Exemple :
Le fournisseur qui fabrique des batteries a construit son usine à côté de Somaca et la livre
dans l’ordre où les voitures sont montées.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Qté 3000 2800 2900 3000 350 3200 2900 3100 2800 2700 260 2700
0 0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Qté 30 800 1000 400 450 480 490 500 280 270 260 270
0
M. 15 300 500 200 400 400 100 300 150 150 100 90
joueur 0
M.Buteu 50 200 300 100 20 20 200 150 100 50 100 110
r
Tenu 10 300 200 100 30 30 190 50 30 70 60 70
divers 0
- Les spécialistes de ce transport utilisent donc des plates-formes dispersées sur tout leur
territoire d’intervention et à partir desquelles ils organisent des tournées de « ramasse », pour
ramasser les marchandises à transporter vers différentes destinations.
- Les spécialistes de ce transport utilisent donc des plates-formes dispersées sur tout leur
territoire d’intervention et à partir desquelles ils organisent des tournées de « ramasse », pour
ramasser les marchandises à transporter vers différentes destinations.
- les stocks ont eux aussi un coût qui dépend de la quantité stockée, et donc croissent avec la
quantité commandée puisque plus on commande et plus on a de stock.
Une usine livre, par exemple, les plates-formes des distributeurs à raison de 20 tonnes sur 350
km en moyenne, soit en moyenne 7 000 t/km ; chacune des plates-formes livre en moyenne 3
tonnes à chaque supermarché sur une distance de 75 km, soit 225 t/km ; chaque client
transporte l’équivalent d’un caddie soit 25 kg sur 5 km, soit en moyenne 0,125 t/km. Si l’on
considère le principe précédent de massification des transports, il résulte de cette suite : 7 000
– 225 – 0,125 une croissance exponentielle des coûts au fur et à mesure que l’on se rapproche
des extrémités du graphe arborescent.
On peut résumer ce principe par le fait que plus l’on descend la chaîne logistique vers le
consommateur final plus les coûts logistiques augmentent, exponentiellement.
Exercice
Le coût de possession de stock est de 60 Dhs l’unité par mois. Chaque commande coûte
700 Dhs comprenant le coût de transport, de chargement et déchargement. Le coût de la
livraison est supporté par le fournisseur équipementier.
5- Pour réduire les coûts de transport dans les nouvelles conditions, l’équipementier
‘’Tekta’’ décide de confier la mission de transport au transporteur (Maroc transport).
La marchandise transite par la plateforme du transporteur sans défaire son emballage
ni modifier la quantité. Comment s’appelle cette opération ?
– lorsque n entrepôts identiques ont chacun un stock de sécurité s, le fait de les rassembler
demande un stock de sécurité de s et non de s × n.
Il en résulte que si l’on considère qu’un stock est composé d’un « stock outil » qui sert à
remplir sa fonction normale et d’un stock de sécurité destiné à se protéger contre la variabilité
de la demande, le stock outil peut être proportionnel à l’activité d’un magasin, mais le stock
de sécurité ne l’est pas et on réduit fortement les stocks.
Ce qui est vrai pour le stock de sécurité l’est d’ailleurs aussi pour les coûts de gestion et de
manutention. Les grands entrepôts sont plus rentables que les petits. En sens inverse, ce
principe a aussi des conséquences avec la multiplication du nombre des produits fabriqués.
Exercice :
Lorsqu’un produit dont on vendait par exemple 300 par période est remplacé par trois autres,
sans augmentation du montant global des ventes, on peut craindre une augmentation
importante du stock.
Le principe de base de l’économie de marché n’est pas la collaboration entre des entreprises
indépendantes mais la négociation et la concurrence. Or, les différents aspects du concept de
supply chain vont à l’encontre de ces principes de base :
A/ La politique de l’entreprise:
Toute entreprise doit fixer un objectif majeur à atteindre et de mobiliser l’ensemble des
ressources vers sa réalisation.
B/ La stratégie de groupe
Consiste à déterminer les domaines d’activité stratégique, c’est à dire l’ensemble des couples
produit-client.
Il convient ensuite de situer les activités dans la matrice BCG pour prendre les mesures
nécessaires :
La société A’ a vendu 250 téléviseurs pendant l’exercice 2014. Le prix de chaque téléviseur
est de 5000 dhs. Le chiffre d’affaires réalisé par tout le marché est de 6 000 000 de dirhams.
Le chiffre d’affaires réalisé par la société leader du marché est de 1 500 000 de dirhams.
Le taux de croissance du marché est 3.5 %. Quelle place occupe cette activité (la vente des
téléviseurs) dans la matrice BCG ?
La société A’ produit et commercialise aussi des récepteurs numériques, elle réalise un chiffre
d’affaires de 3 000 000 dhs alors que le deuxième sur le marché réalise un chiffre d’affaires
de 2 500 000 dhs. Le marché connaît une croissance lente de 0.8 % Situer cette activité dans
la matrice.
C/ La stratégie concurrentielle
Une fois la politique de l’entreprise est définit, une stratégie concurrentielle doit se fixer en
cohérence avec celle-ci. La stratégie concurrentielle définit les manœuvres que l'entreprise
doit accomplir afin de se positionner favorablement face à ses concurrents dans un secteur
donné.
Les « stratégies concurrentielles » sont :
-la domination par les coûts: a pour but de diminuer au maximum le « coût de revient » du
Produit;
-la différenciation qui vise à créer quelque chose qui soit ressenti comme unique au niveau de
l'ensemble du secteur ;
-la diversification: qui consiste à aborder un domaine d’activité différent de ses activités
habituelles.
-la spécialisation : consiste à approfondir ses activités autour des produits existants grâce à la
maîtrise d’un savoir faire particulier.
-la focalisation qui consiste à cibler un seul segment du marché et de limiter ses efforts sur ce
segment (type de clients ou zone géographique).
D/ Stratégie logistique
La stratégie logistique est une stratégie fonctionnelle qui a pour but de renforcer la stratégie
choisie par l’entreprise en déterminant et en agissant sur les différentes entités de la chaîne
logistique et les moyens de communication entre ces entités.
1/ L e partenariat
Mode de coopération durable entre un client et son fournisseur, dépassant le cadre des
rapports commerciaux habituels, ayant pour objectif l’amélioration de la prestation au client
final conjointement à l’évolution de la compétitivité des deux entreprises partenaires.
2/ La stratégie d’intégration :
Stratégie lourde avec potentiel de succès qui consiste à intégrer l’activité de son fournisseur
ou de son client à son activité principale. Soit par un développement interne à l’entreprise
soit par un développement externe sous forme du rachat d’une entreprise.
3/ La stratégie de sous-traitance :
La sous-traitance est une opération par laquelle un client confie au sous-traitant le soin
d’exécuter pour lui et selon un cahier des charges préétabli une partie des actes de production
ou des services dont le client conserve la responsabilité économique finale ».
4/ L’externalisation :
« Confier tout ou partie d’une chaîne logistique, assurée préalablement à l’interne, avec un
transfert éventuel de ressources, sur une durée donnée, à un prestataire extérieur, dans un
objectif de performance ». 2 séances
Les stratégies fonctionnelles dont fait partie la stratégie logistique ont pour but de supporter la
stratégie concurrentielle.
Exemples :
- Becton-Dickinson une entreprise internationale du secteur médical a centralisé son stock sur
un seul site européen pour diminuer le niveau de stock global et par conséquent les coûts de
stockage.
- Digital Equipment Corporation a modifié l’affectation des produits aux sites de production,
les niveaux de stock, la localisation des sites de production. Ces modifications lui ont permis
de diminuer ses coûts logistiques de 100 millions de dollars.
Exercice :
- Une stratégie concurrentielle de domination par les coûts, quelle stratégie logistique
implique-t-elle ?
- Une entreprise d’appareils électroménagers décide d’augmenter la qualité du service
après-vente. Quelles sont les stratégies logistiques qu’elle peut envisager ?
Solution :
- Elle peut construire un réseau de service après vente très étendu. Elle installe donc un
centre de SAV chez chaque groupe géographique de client.
o Cette stratégie nécessite un investissement important.
o Le taux d’activité de chaque centre peut être faible.
- Elle peut envoyer ses techniciens chez les clients à chaque demande de réparation. Cette
stratégie permet d’offrir un service rapide. En contrepartie, il faut avoir un très grand
nombre de techniciens, car une partie importante de leur temps sera consacrée au
déplacement.
- Elle peut aussi ramener l’appareil endommagé du client dans un centre de réparation et en
attendant prêter un appareil à son client.
On peut bien imaginer que les coûts de déploiement de chaque stratégie ne sont pas
identiques.