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République Algérienne Démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et la


Recherche scientifique
Université Ferhat Abbes SETIF
FACULTE DE TECHNOLOGIE
Département D’électrotechnique

MEE91 : Applications et dimensionnement des systèmes à


énergies renouvelables.
Thème :
Gisement des énergies en Algérie

Preper par:
 BOUGHERZA ABDERRAHIM
 ARIF FETHI
 Saoual sif elislam

Année universitaire : 2021/2022


1.Introduction :
Pour faire simple, l’énergie, c’est ce qui fait fonctionner le monde. Comme un moteur. En
grec ancien, énergie désignait la force en action. Sans énergie, pas de vie possible. Presque
tout ce qui nous entoure en a besoin. Dans cette classe, par exemple : le chauffage, c’est de
l’énergie.
On s’en sert pour se déplacer, pour faire fonctionner des objets ou pour chauffer. L’énergie se
manifeste à travers différentes formes : lesquelles selon vous ?
Réponses attendues : l’électricité, le carburant et l’énergie musculaire.
L’électricité ou le carburant, ce sont des énergies finales, directement et facilement utilisable
: ils résultent de la transformation d’une énergie primaire comme le soleil, le vent, le bois, le
charbon ou le pétrole ».
Encourager les élèves à citer et à classer les différentes sources d’énergie pour produire de
l’électricité.

1.1 Les énergies renouvelables :


Ce sont des ressources naturelles avec lesquelles on peut produire de l’énergie en quantité
illimitée. Nous sommes capables d’utiliser l’énergie du soleil, du vent, de la chaleur de la
Terre, de la matière organique ou de l’eau pour fabriquer de la chaleur, des carburants et de
l’électricité ».

1.2 Les énergies non renouvelables :


Les énergies fossiles et le nucléaire sont des ressources d’énergie non renouvelables,
présentes en quantité limitée dans les profondeurs de la Terre. Le pétrole, le charbon et le gaz
naturel se sont formés grâce à la décomposition de matières organiques il y a des millions
d’années. Ils sont extrêmement polluants. Quand on les brûle, ils libèrent une grande quantité
de CO2 dans l’atmosphère. Le nucléaire dégage beaucoup moins de CO2, mais les déchets
que les centrales produisent sont extrêmement radioactifs (= dangereux). Le stockage de ces
déchets est problématique ».

2.Gisement solaire en Algérie :


Le gisement solaire est un ensemble de données décrivant l’évolution du rayonnement solaire
disponible au cours d’une période donnée. Il est utilisé pour simuler le fonctionnement d’un
système énergétique solaire et faire un dimensionnement le plus exact possible compte tenu de la
demande à satisfaire. Il est utilisé dans des domaines aussi variés que l’agriculture, la
météorologie, les applications énergétiques et la sécurité publique. De par sa situation
géographique, l'Algérie dispose d'un des gisements solaire les plus élevés au monde comme le
montre la figure II.7. La durée d'insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les
2000 heures annuellement et peut atteindre les 3900 heures (hauts plateaux et Sahara). L'énergie
reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1 m2 est de l'ordre de 5 KWh sur la majeure
partie du territoire national, soit près de 1700 KWh/m2/an au Nord et 2263 kWh /m2/an au Sud du
pays, Ce gisement solaire dépasse les 5 milliards de GWh .
Figure 1 : Carte du monde de l`ensoleillent moyen annuel Suite à une évaluation par satellites,
l’Agence Spatiale Allemande (ASA) a conclu, que l’Algérie représente le potentiel solaire le plus
important de tout le bassin méditerranéen, soit 169.000 TWh/an pour le solaire thermique, 13,9
TWh/an pour le solaire photovoltaïque. Le potentiel solaire Algérien est l’équivalent de 10 grands
gisements de gaz naturel qui auraient été découverts à Hassi RMel.
Figure 1: Moyenne annuelle de l’irradiation globale reçue sur une surface horizontale Cas d‟un
ciel totalement clair

3.Gisement d’énergies hydraulique :


1. Introduction :
L’Algérie, comme tous les autres pays de la méditerranée possède des usines
hydroélectriques dont la majorité date de la période coloniale.
Dans cet article nous avons essayé de recenser ce type d’usines en Algérie, en donnant les
caractéristiques techniques de quelques-unes et l’état actuel de fonctionnement de ces
aménagements hydroélectriques.
2.les centrales hydrauliques on Algérie :
Vingt-trois stations hydroélectriques ont été recensées, (Sonalgaz,2 002), en plus de celle de
Beni Haroun qui a été récemment projetée. Le tableau n°1 ci après donne la région et l’année
de mise en service de chacune d’elle.

Tableau n°1:centrales recensés en Algérie

Nom de la centrale La région Année


de mise
enservi
ce
Ighzer N'chebec Tizi Ouzou 1934
Tizi Medden Tizi Ouzou 1948
Illiten Tizi Ouzou 1927

Souk el Djemaa Tizi Ouzou 1949

Hamiz BOUMERDESS 1946


Ggouriet Tizi Ouzou 1949

Ponteba Oran 1940

Ghrib Ain Defla 1942

Tessala Ain Temanchat 1952

Bakhadda Relizane 1948

La mina Relizane 1933


Perregaux(Mohamadia) Mascara 1947

Ain Fekan Mascara 1933

Benibehdel Telemcen 1948

Négrier Tebessa 1920

Irilemda Bejaia 1953

Foum El Gherza Biskra 1953

Rhumel Constantine 1910

Agrioun Bejaia 1951

Ighzerouftis Bejaia 1950

Oued Fodda Chlef

Bouhanifia Mascara 1949

4.Gisement d’énergie éolienne :


1. introduction :
– les potentialités énergétiques éoliennes de sites algériens situés au sud
Sont déterminées.
2. Les situés de vont :
Ain oussera
El kheiter
Tindouf
Tiaret
Timimoun
Adrar
Figure 2 : Atlas de la vitesse du vent à 10 m

Figure 3 : Atlas de la Puissance énergétique récupérable à 50 m


5. Gisement d’hydrocarbure en Algérie :
Introduction
Les premiers travaux d’exploration ont commencé dans le bassin du Chéliff. La première
découverte commerciale d’huile réalisée à Oued Gueterini a été mise en évidence en 1948.

Cette province comprend les bassins suivants :

 bassin Offshore ;
 bassin de l’Atlas saharien ;
 bassin du Chéliff ;
 bassin du Hodna ;
 bassins Melrhir / Sud – Est Constantinois.

a- Bassin Offshore
Les bassins de l’Offshore, qui s’étalent d’Est en Ouest sur une longueur de 1 200 km et couvrent
une superficie de 95 000 km2 environ. Ce domaine est découpé en quatre vastes blocs
d’exploration (N° 143, 144a, 144b et 145). Il correspond aux bassins d’Alboran à l’Ouest et
Algéro-Provençal dans ses parties centrales et orientale. Les roches mères sont situées dans le
Miocène et du Pliocène inférieur.

b- Bassin du Chelif
L’exploration dans le bassin du Chelif a débuté à la fin du XIXème siècle sur la base d’indices
de surface. Elle a mis en évidence des petits gisements d’huile à Tliouanet (28° API), à Aïn
Zeft (25° API), et la présence d’huile non commerciale à Sedra et El-Biod au Nord-Ouest du
chef-lieu de la Wilaya de Chelif.

c- Bassin du Hodna
Le Hodna est un bassin néogène. Les objectifs pétroliers sont l'Éocène, le Crétacé et le
Jurassique. L’exploration a débuté en 1940 et a mis au jour un petit champ d’huile dans le
Paléogène de l’Oued Gueterini avec 3 000 m3/an d’huile légère.

d- Bassins Sud-Est Constantinois /Chott El Melrhir


La superficie totale des bassins du Sud-Est Constantinois /Chott El Melrhir est de 145 138 km2.
Les principales découvertes d’huile ont été effectuées dans le Crétacé supérieur de Dj. Onk,
Ras Toumb, Guerguitt El-Kihal Nord, Guerguitt El-Kihal Sud, Hassi El Kerma et de gaz à Dj.
Foua.

Bassins de la province Est de la plate-forme


Cette province englobe les bassins suivants :

 le bassin du môle Amguid-Messaoud ;


 le bassin de Berkine ;
 le bassin d’Oued Mya ;
 les bassins d’Illizi ;
 et le bassin de Mouydir.

a- Môle d’Amguid-Messaoud
D’une superficie totale de 157 793 km2, le môle d’Amguid-Messaoud se distingue par
différents éléments tectoniques délimitant un bassin où la colonne stratigraphique est plus ou
moins complète. La région de Hassi Messaoud, est connue pour ses puits productifs d’huile.

b- Bassin de Berkine
Le bassin de Berkine, se situe dans la partie Nord-Est de la Plate-forme Saharienne. Avec une
superficie de 102 395 km2. Il est limité à l’Ouest par les axes structuraux de Rhourde Nouss et
au Sud par le vieux môle d’Ahara-El Ouar, d’orientation Est-Ouest. Ce bassin est subdivisé en
trois zones pétrolières :

1- Dépression Sud-Est triasique ;

2- Dépression de Dahar ;

3- Dépression de Berkine.

c- Bassin de l‘Oued Mya


Ce bassin est situé au Nord de la plate-forme Saharienne. Dans ce bassin se développent les
séries types de la province triasique. Les argiles du Silurien radioactif constituent la roche mère
principale.

d- Bassin d’Illizi
Le bassin d’Illizi, d’une superficie de 108 424 km2, est le siège d’un effort d’exploration assez
important qui a débuté en 1956 avec la découverte d’Edjeleh. Ce bassin possède une séquence
mésozoïque séparée de la séquence paléozoïque par la discordance hercynienne qui comporte
les plus importants systèmes pétroliers de cette région.

Bassins de la province Ouest de la Plate-forme Saharienne


La province est essentiellement à gaz sec, elle englobe les bassins suivants :

 le bassin de l’Ahnet ;
 le bassin de Timimoune ;
 le bassin de Béchar-Oued Namous ;
 le bassin de Reggane ;
 le bassin de Tindouf ;
 le bassin de Taoudéni ;
 et le bassin de Sbâa.
Ces bassins se répartissent sur une superficie de plus de 650 000km2. Les premiers indices
d’huile ont été rencontrés dans les bassins de Reggane et de Tindouf dès le début de
l’exploration en 1950 et la première découverte d’huile en quantité commerciale a été réalisée,
au début des années 80, dans le grès du Carbonifère de Sbâa, et le Dévonien supérieur

a- Bassin de l’Ahnet Gourara


Le bassin de l’Ahnet Gourara, situé dans la partie centre-occidentale du Sud algérien, couvre
une superficie de 121 164 km2. Dans cette partie de la Plate-forme Saharienne, le premier
forage d’exploration Berga-1 a été réalisé en 1953. Ce bassin préserve une épaisse série
sédimentaire allant du Cambro-Ordovicien au Carbonifère.

b- Bassin de Béchar
Le bassin de Béchar se situe au Nord-Ouest de la Plate-forme Saharienne. Il est limité au Nord
par l’accident sud-atlasique, au Sud et au Sud-Ouest par la chaîne de l’Ougarta. Il est séparé du
bassin de Timimoune au Sud-Est et à l’Est par l’ensellement de Beni-Abbès, les voûtes de
Méharez et Oued Namous.

c- Bassin de Reggane
Le bassin de Reggane est limité au Nord par la bordure méridionale de la chaîne de l’Ougarta,
qui le sépare de la cuvette de Sbâa, à l’Ouest par l’ensellement de Krettamia-Bou Bernous, à
l’Est par l’ensellement d’Azzel Matti et au Sud par le massif cristallin des Eglab. Le bassin
couvre une superficie de 140 000 km2.

L’exploration du bassin de Reggane a débuté dans les années 50 par des travaux de géologie de
terrain, suivis de campagnes sismiques réfraction de grande reconnaissance en 1957, et
gravimétriques (aérosurface) en 1969. Les campagnes sismiques réflexion ont commencé dans
les années 1970.

d- Bassin de Tindouf
Le bassin de Tindouf est situé à l’extrême Ouest de la Plate-forme Saharienne. Ce bassin forme
une vaste dépression orientée Est-Ouest, couvrant une superficie de plus 130 000 km2. Il est
limité à l’Est et au Nord-Est par l’ensellement de Krettamia Bou Bernous et les monts de
l’Ougarta, à l’Ouest, par les frontières algéro-marocaines et algéro-RASD, au Nord, par l’Anti-
Atlas marocain et au Sud, par le massif des Reguibat.

e- Bassin de Taoudenni
Avec une superficie d’environ 1 500 000 km2, le bassin de Taoudenni constitue le plus grand
bassin d’Afrique de l’Ouest. Il est situé aux confins sud-ouest de l’Algérie et recouvre aussi les
parties septentrionale du Mali et orientale de la Mauritanie.

f- Bassin de Sbâa
Le bassin ou la cuvette de Sbâa, situé au Sud-Ouest du Sahara algérien, couvre une superficie
de 32 683 km2. Il est limité au Sud-Ouest, par les chaînes de l’Ougarta, au Sud, par la zone
haute de Bled El Mass, au Nord-Est, par le bassin de Timimoune et à l’Est, par le bassin de
l’Ahnet et la voûte d’Azzène. L’activité d’exploration dans le bassin de Sbâa remonte à 1954.
Par la suite, une accumulation d’huile dans le Givétien les recherches a mise en évidence.
PRINCIPAUX GISEMENTS D’HYDROCARBURES DE L’ALGÉRIE :

Les bassins les plus productifs d’hydrocarbures demeurent ceux de l’Oued Mya où se trouvent
les gisements géants de Hassi Messaoud et de Hassi R’mel, et de Berkine où se trouvent les
gisements d’Ourhoud et Hassi Berkine Sud.

Quant aux bassins du Sud-Ouest, ils constituent un pôle d’exploration gazière relativement
important, ainsi que de développement tout aussi important avec la mise en production des
gisements gaziers de la région d’In Salah, et de la région d’Adrar.

Plus de deux cents gisements sont aujourd’hui reconnus. Les réservoirs sont gréseux dans leur
quasi-totalité et se trouvent essentiellement dans les niveaux du Cambro-Ordovicien, du Siluro-
Dévonien, du Carbonifère et du Trias.
Les hydrocarbures produits sont très largement soutenus par des opérations de récupération
assistée, tant par injection d’eau que par injection de gaz.

Figure 4 : Carte des bassins sédimentaires de l’Algérie


1/ Champ de Hassi Messaoud
Le gisement d’huile légère de Hassi Messaoud a été découvert en 1956 par le forage MD1 qui
a traversé les réservoirs de grès du Cambro-Ordovicien à 3 337 mètres de profondeur. Le
gisement, de dimensions 40 x 40 km, est situé dans le Sahara algérien, à 800 km au sud d'Alger.

Le gisement de Hassi Messaoud présente une structure en dôme anticlinal, largement héritée de
la phase orogénique hercynienne dont le paroxysme s’est produit à la fin du Paléozoïque.

2/ Champ de Hassi Berkine Sud


Le champ de Hassi Berkine Sud (HBNS) a été découvert en janvier 1995 par l’association
Sonatrach/Anadarko par le forage du puits HBNS-1b. Il a été mis en exploitation en 1998.

Le gisement est d’âge triasique. Il possède une structure anticlinale asymétrique au relief très
peu prononcé.

3/ Champ d’Ourhoud
Le champ d’Ourhoud se situe dans la partie centrale du bassin de Berkine, à 320 km au sud-est
de Hassi Messaoud. Il s’étend sur trois blocs d’exploration, 404a, 405, 406a.

Le gisement a été découvert par le puits BKE-1 (Berkine Est-1) foré en juillet 1994 par
l’association Sonatrach et Anadarko.

La structure d’Ourhoud correspond à un horst complexe limité vers l’est par une faille majeure
régionale dont le rejet vertical varie entre 200 et 300 mètres.

4/ Champ de Haoud Berkaoui


Le gisement de Haoud Berkaoui est situé à environ 100 km à l’ouest de Hassi

Messaoud. Il fait partie du Bloc 438c et constitue, avec les structures de Benkahla et Guellala,
un pôle principal de la dépression de l’Oued Mya.

Il a été découvert en 1965 par le puits OK101 et produit dans les grès de la série argilo-gréseuse
triasique inférieure.

5/ Champ d’Edjeleh
Le champ d’Edjeleh est situé dans le Bloc 241, dans la partie sud-est du bassin d’Illizi, à environ
50 km au Sud Est d’In-Amenas. Localisé sur le haut-fond de Tihemboka, il s’étend sur une
superficie d’environ 30 km2.

Le gisement a été découvert en 1956, puis mis en exploitation quelques années plus tard. La
présence d’hydrocarbures dans ce gisement a été confirmée dans six niveaux réservoirs
superposés et distincts.

6/ Champ de Hassi R’mel


Le gisement de Hassi R’mel a été découvert en 1956 et mis en production en 1961. Il est situé
dans le Sahara algérien, à 550 km au sud d'Alger. Il s'étend sur environ 3500 km2.
Le champ est un gisement de gaz à condensat avec un anneau d’huile sur le flanc Est.

La structure de Hassi R’mel est un anticlinal de forme elliptique dont l’axe principal est orienté
NE-SO.

7/ Rhourde Nouss
La région de Rhourde Nouss (RN) est située à 230 km au sud-est du champ de Hassi Messaoud.
Le premier forage a été réalisé en 1961. Une série de réservoirs contenant du gaz à condensat a
été rencontrée à partir de la cote 2 685 mètres.

Cette région est caractérisée par la présence de treize accumulations comportant jusqu’à une
dizaine de réservoirs.

8/ Gisement de Krechba (In Salah)


Le gisement de Krechba est situé dans la partie nord de la région d’In Salah. Le gisement a été
découvert en 1957 par le forage de KB1 qui a rencontré les réservoirs tournaisien du
Carbonifère et siegenien–gédinnien du Dévonien inférieur à une profondeur de 1 700 à 3 350
mètres. Les différents puits forés ont donné des débits de gaz dans les trois réservoirs.

Ce gisement constitue, avec ceux de Teg et Reg et, plus au sud, ceux de la région d’In Salah
(Hassi Moumen, Garet el Befinat, Gour Mahmoud et la structure d’In Salah), un grand
ensemble gazier exploité dans le cadre de l’association Sonatrach–BP–StatOil. Après
traitement, le gaz produit est transporté jusqu’à Hassi R’mel situé à 450 km au nord de Krechba.

6. Gisement d’énergie nucléaire :


La presse économique internationale fait épisodiquement part de l’existence d’importants
gisements d’uranium en Algérie. Les sites de Timgaouine, Abankor et Tinef localisés dans
l’extrême sud-est du pays sont les plus souvent cités.

Il y a sans doute du vrai dans cette information du reste corroborée par l’ex ministre de
l’Energie et des Mines, monsieur Chakib Khelil qui avait dans une déclaration datant de
septembre 2009 (toujours disponible sur internet) que « le sol algérien recélerait environ
29.000 tonnes d’uranium, minerai de base de l’énergie nucléaire ».
Quand on sait que la quantité d’énergie qu’on peut tirer d’une boulette d’uranium équivaut
à 5200 mètres cubes de gaz naturel, on mesure l’importance de cette manne pour un pays qui
doit, sans trop tarder, diversifier ses sources d’énergies.

Les gisements d’uranium répertoriés par le ministère de l’Energie ne seraient pas des
découvertes récentes. Ils ont tous sans exception, été mis en évidence dans les années 70 et 80,
mais le coût d’extraction avec les moyens et la technologie de l’époque étaient trop élevé
(autour de 50 dollars la tonne) pour en faire une industrie compétitive à l’exportation.
On se souvient que des appels d’offre internationaux avaient été émis au milieu des années
2010 à l’effet de découvrir de nouveaux filons et d’exploiter les gisements disponibles en
partenariat avec des sociétés étrangères mais on ignore si ces appels à concurrence se sont soldés
par des attributions de concessions. Un véritable black-out règne, comme on peut le
comprendre, sur cette information considérée comme sensible.

Ce mix énergétique vers lequel l’Algérie doit absolument tendre durant les 30 prochaines
années est, rappelle-t-il, une des recommandations centrales du programme national des
énergies renouvelables adopté par le Conseil des Ministres de février 2016.

7.Gisement d’énergie La géothermie :


La géothermie est une partie de la géophysique qui s’intéresse à l’étude des phénomènes
thermiques de la terre qui sont liés à la formation et à la composition du globe.
Les ressources géothermiques dites de haute énergie se caractérisent par une température
supérieure à 150 °C et sont principalement destinées à la production d’électricité. La
géothermie
de moyenne et de basse énergie se caractérise par une température comprise entre 30°C et
150°C et elle est destinée au chauffage des logements (60°C à 80°C), au chauffage de serres,
la pisciculture, etc.
Une nouvelle technique en géothermie est mise au point depuis 1987 par Soultz sous Forêts,
c’est la géothermie roche chaude sèche ou Hot Dry Rock (HDR). La technique consiste à
injecter de l’eau froide en profondeur dans des puits et à la pomper vers la surface par d’autres
puits après 408 que son transfert à travers le réseau des fractures du sous-sol l’ait portée à
haute température, Aujourd’hui, la géothermie est la troisième énergie renouvelable
effectivement exploitée dans le monde après la biomasse et l’hydraulique. L’utilisation de
l’énergie géothermique est en pleine
Expansion, elle est développée dans une soixantaine de pays, comme par exemple les Etats-
Unis, le Japon, l’Islande, la Nouvelle-Zélande, les Antilles françaises et la Suisse.
Sur les 14 400 TWh d’électricité produite dans le monde en 1998, 45 TWh étaient d’origine
Géothermique. Les pays les plus grands producteurs sont les USA avec 15,5 TWh, les
Philippines avec 9 TWh, le Mexique avec 5,5 TWh et l’Italie avec 4,2 TWh. (D. Madet, 2001:
En Algérie, les études en géothermie ont été menées principalement sur le Nord algérien,
Carte géothermique préliminaire du Nord de l’Algérie au 1/100 000 (Kedaid et al., 1988),
(Rezig,1991), (Rezig, 1992). Ces études montrent que le Nord de l’Algérie compte un nombre
important de sources thermales. Près de 200 sources ont été inventoriées, elles sont reparties à
travers tout le territoire Nord algérien, majoritaires au Nord-Est (Tableau 1). Parmi les plus
importantes, nous pouvons citer Hammam Meskoutine (98 °C) à Guelma, Hammam Boutaleb
(52 °C) à Sétif et Hammam Bouhanifia (66 °C) à Mascara.
Trois zones à fort gradient géothermique sont mises en évidence, au Nord-Ouest, Nord-Est et
au Centre Nord de l’Algérie, plus particulièrement dans les régions de l’Oranie, de la Kabylie
et du Constantinois algérien.
Tableau 1: Caractéristiques de quelques sources thermales du Nord de l’Algérie
Sources thermales Région Faciès chimique Résidus
Secs (mg/l)
Température (°C)
Débit (l/s)
H.Chellala Guelma Sulfaté magnésien 1600 98 100
H.Bou Hadjar Ain Timouchent Chloruré sodique 3210 66.5 -
H.Bouhanifia Mascara Bicarbonaté sodique 1400 66 -
H.Boutaleb Setif Chloruré sodique 3416 52 -
H.Essalihine Khenchela Chloruré sodique 2082 70 -
H.Salhine Skikda Sulfaté magnésien 2046 55 -
H.Sidi Bou abdellah Relizane Chloruré sodique 1194 51 -
H.Delaa M’sila Sulfaté sodique 1980 42 -
H.Rabi Saida Chloruré sodique 1524 47 -
H.Sillal Bejaia Chloruré sodique 2221 46 -
H.Ben Haroun Constantine Chloruré sodique 3762 42 10
Bien que le potentiel géothermique soit très important dans notre pays, le domaine de
l’exploitation reste limité et se restreint principalement à la balnéothérapie et aux utilisations
domestiques.
En plus des nombreuses sources thermales dans le Nord du pays, il existe dans le Sud
algérien et plus exactement dans le Sahara septentrional une importante réserve en eau
thermale qui est la nappe du continental intercalaire.
L’exploitation de l’énergie géothermique dans le Sud de l’Algérie peut être facilité
considérablement grâce aux nombreux forages pétroliers qui traversent le territoire saharien.
L’objectif principal de cette étude est la cartographie du gradient de température du Sud de
l’Algérie afin d’y identifier les régions d’intérêt.
8. Conciliation :
L’Algérie est lun des pays les plus diversifiés en ressources naturelles pour produire di verses
énergies renouvelables et non renouvelables ce qui lui permet d’investir dans les énergies
renouvelables et dac compagner le développement mondial des énergies renouvelables de
laisser les énergies classiques à la génération futures. L’Algérie est la taille du continent et la
différence de climat et terrain, les déserts et les montagnes. Les vallées, qui les ont fait
renferme d’importants gisements, notamment dans le de l’énergie solaire et des carburants.

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