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BOUGHERZA ABDERRAHIM
ARIF FETHI
Saoual sif elislam
bassin Offshore ;
bassin de l’Atlas saharien ;
bassin du Chéliff ;
bassin du Hodna ;
bassins Melrhir / Sud – Est Constantinois.
a- Bassin Offshore
Les bassins de l’Offshore, qui s’étalent d’Est en Ouest sur une longueur de 1 200 km et couvrent
une superficie de 95 000 km2 environ. Ce domaine est découpé en quatre vastes blocs
d’exploration (N° 143, 144a, 144b et 145). Il correspond aux bassins d’Alboran à l’Ouest et
Algéro-Provençal dans ses parties centrales et orientale. Les roches mères sont situées dans le
Miocène et du Pliocène inférieur.
b- Bassin du Chelif
L’exploration dans le bassin du Chelif a débuté à la fin du XIXème siècle sur la base d’indices
de surface. Elle a mis en évidence des petits gisements d’huile à Tliouanet (28° API), à Aïn
Zeft (25° API), et la présence d’huile non commerciale à Sedra et El-Biod au Nord-Ouest du
chef-lieu de la Wilaya de Chelif.
c- Bassin du Hodna
Le Hodna est un bassin néogène. Les objectifs pétroliers sont l'Éocène, le Crétacé et le
Jurassique. L’exploration a débuté en 1940 et a mis au jour un petit champ d’huile dans le
Paléogène de l’Oued Gueterini avec 3 000 m3/an d’huile légère.
a- Môle d’Amguid-Messaoud
D’une superficie totale de 157 793 km2, le môle d’Amguid-Messaoud se distingue par
différents éléments tectoniques délimitant un bassin où la colonne stratigraphique est plus ou
moins complète. La région de Hassi Messaoud, est connue pour ses puits productifs d’huile.
b- Bassin de Berkine
Le bassin de Berkine, se situe dans la partie Nord-Est de la Plate-forme Saharienne. Avec une
superficie de 102 395 km2. Il est limité à l’Ouest par les axes structuraux de Rhourde Nouss et
au Sud par le vieux môle d’Ahara-El Ouar, d’orientation Est-Ouest. Ce bassin est subdivisé en
trois zones pétrolières :
2- Dépression de Dahar ;
3- Dépression de Berkine.
d- Bassin d’Illizi
Le bassin d’Illizi, d’une superficie de 108 424 km2, est le siège d’un effort d’exploration assez
important qui a débuté en 1956 avec la découverte d’Edjeleh. Ce bassin possède une séquence
mésozoïque séparée de la séquence paléozoïque par la discordance hercynienne qui comporte
les plus importants systèmes pétroliers de cette région.
le bassin de l’Ahnet ;
le bassin de Timimoune ;
le bassin de Béchar-Oued Namous ;
le bassin de Reggane ;
le bassin de Tindouf ;
le bassin de Taoudéni ;
et le bassin de Sbâa.
Ces bassins se répartissent sur une superficie de plus de 650 000km2. Les premiers indices
d’huile ont été rencontrés dans les bassins de Reggane et de Tindouf dès le début de
l’exploration en 1950 et la première découverte d’huile en quantité commerciale a été réalisée,
au début des années 80, dans le grès du Carbonifère de Sbâa, et le Dévonien supérieur
b- Bassin de Béchar
Le bassin de Béchar se situe au Nord-Ouest de la Plate-forme Saharienne. Il est limité au Nord
par l’accident sud-atlasique, au Sud et au Sud-Ouest par la chaîne de l’Ougarta. Il est séparé du
bassin de Timimoune au Sud-Est et à l’Est par l’ensellement de Beni-Abbès, les voûtes de
Méharez et Oued Namous.
c- Bassin de Reggane
Le bassin de Reggane est limité au Nord par la bordure méridionale de la chaîne de l’Ougarta,
qui le sépare de la cuvette de Sbâa, à l’Ouest par l’ensellement de Krettamia-Bou Bernous, à
l’Est par l’ensellement d’Azzel Matti et au Sud par le massif cristallin des Eglab. Le bassin
couvre une superficie de 140 000 km2.
L’exploration du bassin de Reggane a débuté dans les années 50 par des travaux de géologie de
terrain, suivis de campagnes sismiques réfraction de grande reconnaissance en 1957, et
gravimétriques (aérosurface) en 1969. Les campagnes sismiques réflexion ont commencé dans
les années 1970.
d- Bassin de Tindouf
Le bassin de Tindouf est situé à l’extrême Ouest de la Plate-forme Saharienne. Ce bassin forme
une vaste dépression orientée Est-Ouest, couvrant une superficie de plus 130 000 km2. Il est
limité à l’Est et au Nord-Est par l’ensellement de Krettamia Bou Bernous et les monts de
l’Ougarta, à l’Ouest, par les frontières algéro-marocaines et algéro-RASD, au Nord, par l’Anti-
Atlas marocain et au Sud, par le massif des Reguibat.
e- Bassin de Taoudenni
Avec une superficie d’environ 1 500 000 km2, le bassin de Taoudenni constitue le plus grand
bassin d’Afrique de l’Ouest. Il est situé aux confins sud-ouest de l’Algérie et recouvre aussi les
parties septentrionale du Mali et orientale de la Mauritanie.
f- Bassin de Sbâa
Le bassin ou la cuvette de Sbâa, situé au Sud-Ouest du Sahara algérien, couvre une superficie
de 32 683 km2. Il est limité au Sud-Ouest, par les chaînes de l’Ougarta, au Sud, par la zone
haute de Bled El Mass, au Nord-Est, par le bassin de Timimoune et à l’Est, par le bassin de
l’Ahnet et la voûte d’Azzène. L’activité d’exploration dans le bassin de Sbâa remonte à 1954.
Par la suite, une accumulation d’huile dans le Givétien les recherches a mise en évidence.
PRINCIPAUX GISEMENTS D’HYDROCARBURES DE L’ALGÉRIE :
Les bassins les plus productifs d’hydrocarbures demeurent ceux de l’Oued Mya où se trouvent
les gisements géants de Hassi Messaoud et de Hassi R’mel, et de Berkine où se trouvent les
gisements d’Ourhoud et Hassi Berkine Sud.
Quant aux bassins du Sud-Ouest, ils constituent un pôle d’exploration gazière relativement
important, ainsi que de développement tout aussi important avec la mise en production des
gisements gaziers de la région d’In Salah, et de la région d’Adrar.
Plus de deux cents gisements sont aujourd’hui reconnus. Les réservoirs sont gréseux dans leur
quasi-totalité et se trouvent essentiellement dans les niveaux du Cambro-Ordovicien, du Siluro-
Dévonien, du Carbonifère et du Trias.
Les hydrocarbures produits sont très largement soutenus par des opérations de récupération
assistée, tant par injection d’eau que par injection de gaz.
Le gisement de Hassi Messaoud présente une structure en dôme anticlinal, largement héritée de
la phase orogénique hercynienne dont le paroxysme s’est produit à la fin du Paléozoïque.
Le gisement est d’âge triasique. Il possède une structure anticlinale asymétrique au relief très
peu prononcé.
3/ Champ d’Ourhoud
Le champ d’Ourhoud se situe dans la partie centrale du bassin de Berkine, à 320 km au sud-est
de Hassi Messaoud. Il s’étend sur trois blocs d’exploration, 404a, 405, 406a.
Le gisement a été découvert par le puits BKE-1 (Berkine Est-1) foré en juillet 1994 par
l’association Sonatrach et Anadarko.
La structure d’Ourhoud correspond à un horst complexe limité vers l’est par une faille majeure
régionale dont le rejet vertical varie entre 200 et 300 mètres.
Messaoud. Il fait partie du Bloc 438c et constitue, avec les structures de Benkahla et Guellala,
un pôle principal de la dépression de l’Oued Mya.
Il a été découvert en 1965 par le puits OK101 et produit dans les grès de la série argilo-gréseuse
triasique inférieure.
5/ Champ d’Edjeleh
Le champ d’Edjeleh est situé dans le Bloc 241, dans la partie sud-est du bassin d’Illizi, à environ
50 km au Sud Est d’In-Amenas. Localisé sur le haut-fond de Tihemboka, il s’étend sur une
superficie d’environ 30 km2.
Le gisement a été découvert en 1956, puis mis en exploitation quelques années plus tard. La
présence d’hydrocarbures dans ce gisement a été confirmée dans six niveaux réservoirs
superposés et distincts.
La structure de Hassi R’mel est un anticlinal de forme elliptique dont l’axe principal est orienté
NE-SO.
7/ Rhourde Nouss
La région de Rhourde Nouss (RN) est située à 230 km au sud-est du champ de Hassi Messaoud.
Le premier forage a été réalisé en 1961. Une série de réservoirs contenant du gaz à condensat a
été rencontrée à partir de la cote 2 685 mètres.
Cette région est caractérisée par la présence de treize accumulations comportant jusqu’à une
dizaine de réservoirs.
Ce gisement constitue, avec ceux de Teg et Reg et, plus au sud, ceux de la région d’In Salah
(Hassi Moumen, Garet el Befinat, Gour Mahmoud et la structure d’In Salah), un grand
ensemble gazier exploité dans le cadre de l’association Sonatrach–BP–StatOil. Après
traitement, le gaz produit est transporté jusqu’à Hassi R’mel situé à 450 km au nord de Krechba.
Il y a sans doute du vrai dans cette information du reste corroborée par l’ex ministre de
l’Energie et des Mines, monsieur Chakib Khelil qui avait dans une déclaration datant de
septembre 2009 (toujours disponible sur internet) que « le sol algérien recélerait environ
29.000 tonnes d’uranium, minerai de base de l’énergie nucléaire ».
Quand on sait que la quantité d’énergie qu’on peut tirer d’une boulette d’uranium équivaut
à 5200 mètres cubes de gaz naturel, on mesure l’importance de cette manne pour un pays qui
doit, sans trop tarder, diversifier ses sources d’énergies.
Les gisements d’uranium répertoriés par le ministère de l’Energie ne seraient pas des
découvertes récentes. Ils ont tous sans exception, été mis en évidence dans les années 70 et 80,
mais le coût d’extraction avec les moyens et la technologie de l’époque étaient trop élevé
(autour de 50 dollars la tonne) pour en faire une industrie compétitive à l’exportation.
On se souvient que des appels d’offre internationaux avaient été émis au milieu des années
2010 à l’effet de découvrir de nouveaux filons et d’exploiter les gisements disponibles en
partenariat avec des sociétés étrangères mais on ignore si ces appels à concurrence se sont soldés
par des attributions de concessions. Un véritable black-out règne, comme on peut le
comprendre, sur cette information considérée comme sensible.
Ce mix énergétique vers lequel l’Algérie doit absolument tendre durant les 30 prochaines
années est, rappelle-t-il, une des recommandations centrales du programme national des
énergies renouvelables adopté par le Conseil des Ministres de février 2016.