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1ère années

Tronc Commun L1
OPTIQUE 2021-2022

PRESENTÉ
PAR

Inza GNANOU
Enseignant en Sciences Appliquées, École Normale
Supérieure _ Koudougou (ENS).

: (+226)76696639 : gnanouinza@gmail.com
OBJECTIFS _ VOLUME HORAIRE ANNUEL
¡ OBJECTIFS :
• Maîtriser les notions utiles des sources (ondes) lumineuses;
• Connaitre les risques que court nos organes (œil, peau,…)
exposés aux rayonnements électromagnétiques;
• Maîtriser la sécurité face aux risques liés à l’utilisation des
sources, systèmes, appareils et machines à lasers;
• Maitriser le concept d’applications de l’optique.

¡ VOLUME HORAIRE ANNUEL : 20 heures (15 h CT + 05 h TD).


¡ EVALUATIONS : Composition x 60% + Participation x 40%.
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ISIG Ouaga
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE

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ISIG Ouaga
INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡HISTORIQUES
q L’optique vient du grec « opto », qui veut dire œil.
q Au sens propre, l’optique est l’ensemble des sciences et des
techniques qui concernent la vision.
q Objectif de l’optique : Etude des phénomènes lumineux, c'est-à-
dire l’étude de l’émission et de la propagation de la lumière, de
son interaction avec les milieux matériels, de sa superposition avec
d’autres lumières et enfin de sa détection.

Optique Optique
Ondulatoire quantique

q Différence entre optique & photonique ?


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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡HISTORIQUES
q La photonique quant à elle, est la technologie qui permet toutes
les applications industrielles de la lumière.
q La photonique se trouve derrière les nombreuses technologies de
la vie quotidienne, tels que les smartphones, les PCs portables,
l’internet, les équipements médicaux, ou encore la technologie
de la lumière.
q Les lasers d’amplitude sont au cœur de la révolution de la
photonique.

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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡HISTORIQUES
q L’optique utilise essentiellement des dispositifs électro-optiques tels
que (lentilles, prismes, miroirs, réseaux, diffuseurs, pièces
mécaniques de précision) pour les assembler et permettre les
réglages.

q La photonique utilise en plus de cela des dispositifs électro-optiques,


des composants optoélectroniques (émetteurs, récepteurs,..), des
matériaux photo-élastiques et des dispositifs acousto-optiques.

q La photonique correspond à une diffusion de l'optique moderne


dans la sphère industrielle et dans les autres domaines scientifiques.
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ISIG Ouaga
INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ DEBOUCHÉS

Optique
&
Photonique

qLa photonique et l’optique traitent toutes deux, la lumière.


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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ QU’EST CE QUE LA LUMIÈRE ?


q On peut distinguer dans l'univers deux types de substance :
Ø La matière, qui possède une masse, et
Ø La lumière, de masse nulle.

q La lumière est une variation du


champ électromagnétique qui
se propage dans le vide selon
les lois de Maxwell...
q Mais de quoi est-elle faite ?

… des photons.
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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ QU’EST CE QUE LA LUMIÈRE ?


q Un photon est une particule (grains de lumière : Einstein, 1905)
constitutive de la lumière, et l'atome qui y constitue, possède une
énergie quantifiée (grâce à la mécanique quantique).
q L’énergie des photons qu'un atome peut émettre ou absorber doit
être égale à la différence d’énergie entre deux états stationnaires.

q Dans un atome d'hydrogène isolé,


l'énergie ne dépend que du nombre
quantique principal 𝒏 :

𝟏𝟑. 𝟔
𝑬𝒏 = − 𝟐 [eV]
𝒏
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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ QU’EST CE QUE LA LUMIÈRE ?

Spectres de l’hydrogène,
du néon et du fer
Une lumière est une onde le
plus souvent encore
appelée onde ou spectre
électromagnétique.

q L'existence de ces sauts d'énergie des électrons dans la matière nous


prouve que la lumière n'est pas seulement une onde, mais se manifeste
aussi comme des particules appelés photons.
q L’énergie d’un photon (E) est proportionnelle à la fréquence (𝑓) de son
onde électromagnétique : C ℎ : constante de Planck (6,63.10!"# J.s)
𝑬 = 𝒉. où C : célérité de la lumière (~3. 10$ m/s).
𝝀
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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ QU’EST CE QUE LA LUMIÈRE ?


• Le spectre électromagné1que :
C
𝜆 = = C.T
ν
[ν] = Hertz (Hz)
[T] = seconde (s)

[C] = m/s

C : célérité de la
lumière dans le
vide (3.108 m/s)

• Les ondes lumineuses :


§ Spectres électromagnétiques détectés par l’œil humain, c’est-à-dire
ceux qui constituent le spectre visible (400 à 800 nm).
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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ INTERACTION ATOME-RAYONNEMENT
L’énergie de l’atome est quantifiée : il
possède des niveaux d’énergie
discrets. Niels Bohr (1913)

● L’atome ne peut absorber ou émettre la lumière qu’à des fréquences 𝝂 bien


particulières telles que : ∆E = E1 − E2 = 𝒉. 𝝂
● Il n’absorbe donc que certaines couleurs.
Bohr explique le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène
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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ QUANTIFICATION DES NIVEAUX D’ENERGIE


q Pour savoir comment les atomes émettent ou absorbent ces grains de
lumière, il faut connaître les propriétés des états des électrons dans l’atome.

q L'atome le plus simple, l'hydrogène,


contient seulement un proton et un
électron.
q L’électron est 2000 fois plus léger
que le proton, mais il occupe un
espace 100 000 fois plus grand.

… des semi-conducteurs. Les nuages électroniques de l'hydrogène, indexés par (𝑛, 𝑙, 𝑚)

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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ PROPAGATION D’UNE ONDE ÉLECTROMAGNÉTIQUE


q Dans tout autre milieu, le signal subit un affaiblissement dû à :
Ø La réflexion : changement de direction, s'effectuant au contact d'un
milieu différent, du rayonnement d’une onde et une partie de l'énergie
qu'elle propage.
Ø La réfraction : déviation que subit une onde lumineuse en passant d'un
milieu dans un autre.
Ø La diffraction : modification du trajet d'une onde passant à proximité
d'un obstacle opaque.
Ø L'absorption : processus physique par
lequel l'énergie électromagnétique est
transformée en une autre forme d'énergie.

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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ PROPAGATION D’UNE ONDE ÉLECTROMAGNÉTIQUE

q L’optique géométrique est une approximation…1: 𝝀 → 0

Ø 1 petit par rapport aux instruments de mesure → propagation


dans un milieu homogène,

Ø Il existe des rayons lumineux indépendants les uns des autres,

Ø Dans un milieu homogène, transparent et isotrope, les rayons


lumineux sont des lignes droites,

Ø A la surface de séparation de deux milieux, les rayons obéissent


aux lois de Snell-Descartes.
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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ LOIS DE SNELL-DESCARTES
q 1ère loi :
René Descartes Willebrord Snell
Les rayons incident, réfléchi, réfracté et la (1596 - 1650 ) (1580 - 1626)

normale sont dans le même plan.

q 2ème loi : q1 = − q3
Les angles d’incidence et de réflexion sont
égaux et de sens contraire : q1 = − q3

q 3ème loi :
Pour un rayon lumineux monochromatique,
on a : n1 sin q1 = n2 sin q2
Cette 3ème loi est valable pour des ondes acoustiques à mesure de remplacer l’indice 𝑛 par le quotient de la célérité
C de la lumière dans le vide et de la vitesse V de propagation de l’onde.

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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ LOIS DE SNELL-DESCARTES: PRINCIPES FONDAMENTAUX

vitesse de la lumière dans le vide C l


è Indice de réfraction: n = = = 0
vitesse de la lumière dans le milieu V l

Plus la valeur de l’indice est élevée et plus la vitesse de l’onde est faible.

(vide)

è Temps de parcours Chemin optique 1


Nombre d’ondes : s =
l
Lphysique n.Lphysique ! 2p !
t= = Vecteur onde : k = n
v c l
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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ LOIS DE SNELL-DESCARTES: PRINCIPES FONDAMENTAUX


q Les lois de Snell-Descartes fixent la direction des faisceaux réfléchi et réfracté
en fonction de celle du faisceau incident.
q Deux lois (les plus utilisées) :
1- Lois de réflexion : Le rayon réfléchi est dans le plan d'incidence et 𝒊 = −𝒓 .
2- Lois de réfraction : Le rayon réfracté est dans le plan d'incidence et 𝑛! . sin(𝑖) = 𝑛" . sin(𝑖 # )

Si 𝑖 et 𝑖′ pe%ts (<15°), alors 𝑛! . 𝑖 = 𝑛" . 𝑖′

q Angle de réfraction limite :

sin⩘ =
n faible

n grand

⩘ se trouve toujours dans le milieu le plus réfringent.


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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ DIFFRACTION-INTERFERENCES
è Diffraction
Lorsqu’une onde mécanique progressive
plane rencontre une ouverture de
dimension voisine de celle de sa longueur
d’onde, elle devient une onde mécanique
progressive circulaire qui se propage dans
une large par%e du milieu, au-delà de
l’obstacle.

La diffraction est une propriété des ondes qui se manifeste par un


étalement des directions de propagation de l'onde, lorsque celle-ci
rencontre une ouverture ou un obstacle.

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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ DIFFRACTION-INTERFERENCES
è Diffraction
q Le phénomène de diffraction se produit aussi avec les ondes électromagnétiques.

q A RETENIR :
Ø On observe un phénomène de diffraction lorsqu’une onde traverse une ouverture ou rencontre un
obstacle dont la dimension est voisine de la longueur d’onde de l’onde qui diffracte ;
Ø L’onde diffractée présente des maxima et des minima d’amplitude ;
Ø Plus la dimension de l’ouverture de la fente (ou la taille de l’obstacle) diminue et plus le
phénomène de diffraction est important (la largeur de la tache centrale de la figure de diffraction
augmente).
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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ DIFFRACTION-INTERFERENCES
è Diffraction
q Dans le cas d’une fente (ou d’un fil) rectiligne, l’écart angulaire θ (en rad) entre le milieu
de la tache centrale et la première extinction du faisceau diffracté est donné par :

𝜆 𝜆 : longueur d'onde de l'onde incidente (en m)

𝜃= 𝑎 : largeur de la fente ou du fil (en m)


𝜃 : écart angulaire (en rad)
𝑎
𝜆
𝜃=
𝑎
q HPD :
d L
tanq » q = =
D 2D

2𝜆𝐷
𝐿=
𝑎
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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ DIFFRACTION-INTERFERENCES
è Interférence
q Deux sources sont cohérentes si elles émettent des ondes sinusoïdales
de même fréquence et si le retard de l'une par rapport à l'autre ne
varie pas au cours du temps : elles gardent alors un déphasage
constant.

Courbes en phase Courbes en opposition de phase

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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ DIFFRACTION-INTERFERENCES
è Interférence
q On appelle interfrange 𝑖 en mètre, la distance qui sépare les milieux
de deux franges d’interférences consécutives de même nature
(brillantes ou sombres).
q Il y a interférence en tout point d'un milieu où deux ondes de même
fréquence se superposent.

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INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉ SUR L’OPTIQUE OPTIQUE GEOMETRIQUE

¡ DIFFRACTION-INTERFERENCES
è Interférence
𝝀𝑫
q Dans un milieu d’indice 𝑛 =1, l’expression de 𝑖 est : 𝒊 =
𝒂
𝜆𝐷
q Dans un milieu d’indice 𝑛 ≠1, l’expression de 𝑖 devient : 𝑖 = 𝑛.
𝑎
q Différence de marche (en mètre) : δ = d! − d"

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II. SYSTÈMES OPTIQUES

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ INTRODUCTION
q Tous les systèmes optiques ne forment pas des images, mais
c’est ce sur quoi nous allons nous focaliser ici.
q On distingue deux types d’instruments optiques « imageurs » :

o Les systèmes objectifs : qui peuvent former directement l’image


sur un écran. Par exemple : vidéo-projecteur, appareil photo.

o Les systèmes subjectifs : qui renvoient l’image à l’infini. Dans ce


cas, c’est l’œil qui forment l’image en son plan focal, sans besoin
d’accommoder justement car l’image est à l’infini. Exemples :
télescope, jumelles, microscope,…
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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ INTRODUCTION
è Exemple de système objectif : l’appareil photo
ü Modélisation simple d’un appareil photo : une lentille
(l’objectif) + un écran (le détecteur/capteur ou la pellicule photo).

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ INTRODUCTION
è Exemple de système objectif : l’appareil photo
ü En réalité il y a une grande quantité de composants optiques, servant
notamment à corriger des aberrations - on est loin des conditions de
Gauss en photographie standard (nécessité de champ, de luminosité)...

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ INTRODUCTION
è Exemple de système subjectif : l’œil
ü Il est nécessaire d’étudier l’œil (que l’on va coller à un oculaire par
exemple) en tant qu’instrument optique avant d’aborder les systèmes
optiques dits subjectifs...

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
MIROIRS SPHERIQUES

¡ INTRODUCTION
è Exemple de système subjectif : l’œil (modélisation)

ü On peut modéliser l’œil comme un dioptre sphérique (la cornée), suivi


d’une lentille biconvexe (le cristallin), puis d’un écran (la rétine).

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ LENTILLES MINCES : DEFINITIONS


q On appelle lentille, un milieu transparent limité par deux surfaces dont
l’une au moins n’est pas plane.
q Une lentille mince est une lentille dont l'épaisseur reste faible devant
les rayons de courbure de ses faces ainsi que devant la différence de
ces rayons, contrairement aux lentilles épaisses.

Lentilles à bords minces Lentilles à bords épais


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ISIG Ouaga
II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ LENTILLES MINCES: TYPES


q Deux (02)Types de lentilles (on suppose que nlentille > nenvironnement) :
Ø Len$lles à bords minces ou len$lles convergentes :

Ø Len$lles à bords épais ou len$lles divergentes :

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ LENTILLES MINCES Relation de Newton (origine aux foyers) :

è Lentilles convergentes FA.F'A' = f . f ' = - f ' ²


B ( car : f = - f ')

O F’ A’
A
F ìïOF = f
í
V > 0 ; 𝒇 < 0 & 𝒇’ > 0 B’ ïîOF' = f '

Foyers réels.
1 d = 1 m-1
Taille de l'image A ' B ' OA '
q Grandissement : g= = =
Taille de l'objet AB OA
• La vergence V en dioptrie (d) : V =
𝟏
ì 1 1 1
𝒇′
ï - = (Quelque soit la lentille)
ï OA ' OA f'
q Relations de Descartes : í • L 1 est plus convergente que L2 :
ïg = f ' = F'A'
ï
î FA f V1 > V2 ou 𝑓’1 < 𝑓’2

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ LENTILLES MINCES
è Lentilles divergentes
V < 0 , 𝒇 > 0 & 𝒇’ < 0
Foyers virtuels.

Taille de l'image A ' B ' OA ' 𝛾 > 0 : image droite


q Grandissement : g = = =
𝛾 < 0 : image renversée
Taille de l'objet AB OA
ì 1 1 1
ï - =
ï OA ' OA f'
q Relations de Descartes : í
ïg = f ' = F'A'
ï
î FA f
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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ LENTILLES MINCES
è Association de lentilles minces
Théorème des vergences :
Un système de lentilles minces accolées est équivalent à une lentille mince
unique de même centre optique O et de vergence égale à la somme algébrique des
vergences des lentilles accolées. f1' . f 2'
Cas où les 2 lentilles sont accolées : V=V1 + V2
f '= '
f1 + f 2'

Théorème des Gullstrand : Vergence d’un doublet


La vergence de deux lentilles espacées de e, et de vergence respectivement
V1 et V2 (doublet) s’écrit comme suit :
1
V=V1 + V2 - e.V1.V2 f '=
V

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ MIROIRS SPHERIQUES NB : Une associa*on de len*lles sphériques minces accolées


de centre op*que commun O est donc équivalente à une
len*lle sphérique mince de centre op*que O et dont la vergence
q Applications : est la somme des vergences accolées.

• Rétroviseurs de voitures
• Miroirs de surveillance Exemples d’u,lisa,on de miroirs sphériques.
• Télescopes

q Miroir plan : miroir sphérique de rayon infini (centre et foyers sont rejetés à l’∞).
q Les miroirs sphériques peuvent être concaves (surface creuse) ou convexes
(surface bombée).
q Soient C : centre du miroir et S : son sommet ⟷ le rayon R algébrique par : R = SC

C
S

Miroir sphérique : miroir


dont la surface est une
por4on de sphère.
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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ MIROIRS SPHERIQUES
q Utilisation au moins de deux (02)sur trois (03) rayons particuliers :
• Tout rayon passant par le centre du dioptre n’est pas dévié.
• Tout rayon passant par F ressort // à l’axe optique ∆.
• Tout rayon // à l’axe optique ∆ passe par F’.
q …Deux points particuliers, le centre C et le sommet S :

Tout rayon passant par C arrive sous incidence Tout rayon arrivant en S sur le miroir est
normale sur le miroir et revient sur lui-même après réfléchi symétriquement en provenant de S.
réflexion sur le miroir en repassant par C. Le point Le point S est son propre conjugué.
C est son propre conjugué.

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ MIROIRS SPHERIQUES : TYPES & MARCHES LUMINEUSES


Miroir concave Miroir convexe

q Relation de conjugaison (pour concave & convexe) avec pour origine :


• Au sommet S : • Au centre C :
1 1 2 1 1
+ = = = 1 1 2 1
SA SA ' SC SF ' f' + = =
CA CA ' CS CF '
q Grandissement (transversal ou linéaire) avec origine au centre & sommet:
A' B ' CA ' SA ' FS FA '
gT = = =- = = = -g a avec g a : grandissement axial ou longitudinal.
AB CA SA FA FS
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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ MIROIRS SPHERIQUES : FOYERS OBJET & IMAGE_DISTANCES FOCALES


• Foyer image F’ & distance focale image 𝒇’ : foyer image est l’image (le conjugué)
d’un objet situé à l’infini sur l’axe optique.

ì R (Foyer image)
ï SF ' =
1 ï 2
=0Þí
SA ï f ' = SF ' = R (distance focale image)
ïî 2

• Foyer objet F & distance focale objet 𝒇 : tout rayon qui passe par le foyer objet F
ressort parallèle à l’axe optique (l’image de F est rejeté à l’infini).
ì R Remarques :
ïï SF = (Foyer objet)
1 2
SA '
=0Þí
ï f = SF = R (distance focale objet)
ïî
• CF ' = CF = -
SC
2

2
FC = - CF
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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ MIROIRS SPHERIQUES : VERGENCE


q La vergence notée V d’un miroir sphérique de sommet S et de centre C est
définie comme l’inverse de sa distance focale. Elle s’exprime en dioptrie (𝛿).
q Le miroir concave est convergent avec une vergence négative, ses foyers
sont réels.
q Le miroir convexe est divergent avec une vergence positive, ses foyers sont
virtuels.

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ MIROIRS SPHERIQUES : RELATION DE NEWTON


Formule de Newton

Origine aux foyers : En prenant pour origine le foyer F, les


quatre points F, S, A et A’ sont liés par les relations suivantes :

(Grandissement transversal)

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ MIROIRS SPHERIQUES : STIGMATISME


Stigmatisme rigoureux : Centre & sommet
• Tout rayon lumineux incident passant par le centre C d’un miroir sphérique,
repart par le même chemin : C’est donc sa propre image pour le miroir.

miroir concave. miroir convexe.

• Tout rayon lumineux frappant le miroir en un point S repart symétriquement à


la normale.

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ MIROIRS SPHERIQUES : STIGMATISME


Stigmatisme rigoureux : Centre & sommet
q Stigmatisme approché
• Hormis pour le centre et tous les points du miroir, le stigmatisme n’est
jamais stigmatisme rigoureux.
q Conditions de Gauss
• Rayons paraxiaux : proches de l’axe et peu inclinés par rapport à l’axe.
• Donc angles d’incidence petits : sin𝑖 ≈ tan𝑖 ≈ 𝑖.

Zone à utiliser pour être


dans les conditions de
Gauss

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ DIOPTRES :
q Un dioptre est une surface séparant deux milieux transparents
homogènes et isotropes, d'indices de réfraction différents.
q Un dioptre sphérique est un ensemble de deux milieux homogènes
d’indices de réfraction différents n1 et n2, séparés par une surface
sphérique.

q Un dioptre sphérique est plan lorsqu’il a un rayon infini, c’est-à-dire


SC→ ∞.
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ISIG Ouaga
II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ DIOPTRES SPHERIQUES :
q Formule de conjugaison : (Sens lumière) (n" > n! )

Ø Origine au sommet S : n" n!


n2 n1 n 2 - n1 C S
- =
SA ' SA SC
Ø Origine au centre C :
Il peut être commode de
n1 n n - n2 prendre le centre C comme
- 2 = 1
CA ' CA CS origine de l’axe (∆).

q Formule du grandissement : Remarques :


n1 SA '
A' B ' SF ' f' n2
gT = = = =-
AB n 2 SA SF f n1

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ DIOPTRES SPHERIQUES :
q Origine aux foyers (Newton) :
Il peut être commode de prendre les foyers
F'A'.FA = SF'.SF = f . f ' comme origine de l’axe.

n1
f = SF = SC {Si A ® F, alors A' ® ¥}
n1 - n 2
q Distances focales :
n2
f ' = SF ' = SC {Si A ® ¥, alors A' ® F'}
n 2 - n1

q Cas convergent : SF’ > 0 ; n! > n" et SC > 0.


Un dioptre est convergent si C est dans le milieu d’indice le plus grand.
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ISIG Ouaga
II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ DIOPTRES SPHERIQUES : ŒIL (ModélisaDon)


ü On peut simplifier encore => modèle dit de « l’œil réduit ».

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II. SYSTÈMES OPTIQUES LENTILLES & MIROIRS
DIOPTRES SPHERIQUES

¡ DIOPTRES SPHERIQUES : ŒIL (ModélisaDon)

q Vergence de l’œil au repos (objet à l’infini) ≈ 60 𝛿.


q L’image se forme toujours sur la rétine quand l’objet se rapproche =>
A’ reste en R => l’œil adapte V, c’est l’accommodation (jusqu’à Vmax).
q Punctum remotum Pr : objet situé à une distance maximale de l’œil. Pour
l’œil emmétrope (normal), Pr est à l’infini => V ≈ 60 𝛿.
q Punctum Proximum Pp : objet situé à une distance minimale de vision
nette. L’œil accommode au maximum. Pour l’œil emmétrope, Pp est à
environ 25 cm => mesure algébrique de OPp = − 25cm => Vmax ≈ 64 𝛿.
q Entre Pr et Pp, l’œil emmétrope (œil sans défauts) fait varier V de ≈ 4 𝛿.

FIN !
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