Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
2019-2020
FSB GINOR
Sommaire
Introduction...............................................................................................................................................................4
10
3. 2 Le brix :.........................................................................................................................................................17
3.3 La polarisation :...........................................................................................................................................18
3.4 La pureté :.....................................................................................................................................................18
1
FSB GINOR
3.5 Déprit.............................................................................................................................................................19
3.6 pH...................................................................................................................................................................19
3.12- Jus pré chaulé- jus chaulé -jus carbonaté : (Alcalinité et pH).................................................................21
3.13.-...............Masse cuite- Égout – Refonte - Mélasse- Liqueurs standards : (Brix- Polarisation- Pureté) :
22
3.16- Humidité........................................................................................................................................................23
3.17- Polarisation :.................................................................................................................................................23
3.20.-............................................................................................................................... Granulométrie24
3.23- Dosage des ions Chlorure dans l’eau par la méthode de Mohr :.............................................................25
conclusion...............................................................................................................................................................27
2
FSB GINOR
3
FSB GINOR
Remerciement
Nous tenons à remercier tous qui ont aidé avec leur grande expérience à faire ce
rapport.
Je tiens à remercier chaleureusement : Mon encadreur : Monsieur Slim Manai
qui a répondu à toutes les questions que j’ai souvent posées et qui par son
encadrement et sa préoccupation m’a permis d’éclaircir beaucoup de problèmes
tant pratiques que théoriques.
Je n’oublie pas de remercier tous les techniciens et les opérateurs pour leur
encadrement et leurs précieux conseil.
4
FSB GINOR
Introduction
Définition de betterave :
Betterave sucrière du genre « Béta vulgarise » est constituée d'environ 23,5% de matière
sèche et de 76,5% d'eau. Le saccharose représente environ 17% de la matière sèche. Le reste
est constitué de composés solubles et insolubles. La partie insoluble, appelée marc, est
formée essentiellement de cellulose, d’hémicelluloses et de substances pectiques.
La cellulose et les hémicelluloses constituent le squelette de la cellule, et les substances
pectiques jouent le rôle de ciment. La partie soluble est constituée principalement de
composés organiques
azotés ou non, de sels et
de cendres
5
FSB GINOR
1.2Fiche d’identification
• Raison sociale : général industrielle du nord
• Forme juridique : société anonyme(SA)
6
FSB GINOR
• Historique :
- 1983, création (Entreprise publique)
-En arrêt de 1999 jusqu’à 2008
-2008(entreprise privé)
• Siege social : 19 Rue d’Allemagne 1000 Tunis
• Usine :Ben Béchir, Jendouba
Le principe de la réception est de mesurer le poids à l’entrée et à la sortie des camions afin de
savoir le poids net. En effet, à l’arrivée des camions on détermine le poids brut de la betterave
qui est le poids total de la betterave et des impuretés qui l’accompagnent ; il y a deux ponts
bascules à l’entrée del’usine.
7
FSB GINOR
Chaque camion doit passer sur le pont bascule avant et après le déchargement pour déterminer
le poids brut.Aprèsa l’aide d’une sonde, appelée « Rupro » vont prélevésun échantillon de
betterave au hasard dans chaque camion d’évaluer sur une masse représentative de 40 à60 kg.
Ce dernier est transposté par des bandes transporteuses vers la trappe où il sera pesé. Ensuite,
passe dans le lavoir pour le laver des impuretés (terres, feuilles…). Puis, le lavoir alimente
une transporteuse à écailles accompagnée par des décolleteuses manuelles pour décolleter les
échantillons. Enfin, on fait une deuxième pesée pour déterminer le poids net. La différence
entre le poids brut et le poids net présente la tare, et par conséquence on détermine le poids
total de la betterave.
Figure4 : les deux sondes verticales <<Rupro >> figure5 : décolleteuse manuelle
Après, l’échantillon sera broyé dans une râpe puis on prélève 26g de râpure et on lui ajoute
177 ml de sous acétate de Plomb. La solution préparée sera ensuite montée dans la chaine de
digestion puis elle passe par la chaine de filtration pour séparer la phase liquide contenant le
sucre de la phase solide.
8
FSB GINOR
Cette étape permet de déterminer le taux de sucre dans la betterave, c’est la richesse.
L’appareil qui mesure la richesse s’appelle le saccharimètre.
Donc on peut dire que la tâche principale du laboratoire de réception est de déterminer
la tare et la richesse de la betterave en sucre.
9
FSB GINOR
Une séparation utilisant la différence de densité permet d’éliminer les pierres et par
flottation, les herbes.
Pour finir, on récupère les radicelles (petitsfragments de betterave).
Au niveau de lavage il y a des valorisations des résidus de lavoir qui ce présent à :
o Leseaux contenant la terre et quelques débris sont soit, envoyées à l’épandage sur terre
de cultures, soit décantées dans des bassins puis recyclées.
o Les pierres sont lavées et réutilisées.
o Les herbes et feuilles sont soit rendus à la culture, soit, séchées pour alimentation du
bétail.
Figure7 : des cossettes sous forme des faitière Figure8 : les cossettes
Lors du découpage on utilise deux coupe racines ou plus selon le débit estime
10
FSB GINOR
L’extraction du sucre à partir des cellules de betterave se fait par l’opération transfert des
composes solubles de la matière première vers un solvant,l’eau,il s’agit de la diffusion. Les
cossettes circulent à contre-courant avec de l’eauchaude à70-80c afin de la dénaturer la
membrane ectoplasmique des cellules.
Il s’agit d’une diffusion continue qui se produit dans un tambour horizontal tournant à une
vitesse régulière. Les cossettes, après découpage, sont immédiatement chargées dans
l’échaudoir où elles seront mélangées avec une grande quantité d’eau chaude (T≈83°C). Le
diffuseur est alimenté en queue par le mélange jus-cossettes avec une température de 75°C à
80°C. Les cossettes épuisées se transforment en pulpes humides qui seront envoyées vers
l’unité 600 de pressage. L’eau de presse et les eaux industrielles acidifiées seront réchauffées
dans un réchauffeur jusqu’à une température de 95°C environ puis le mélange sera pompé
vers la tête du diffuseur. Pour augmenter le temps de séjour et de contact entre le solvant et les
cossettes lors de son passage d’un compartiment à un autre, l’eau chaude circule en sens
inverse des cossettes et s’enrichit peu à peu de leur sucre. Le jus obtenu de l’extraction est une
solution acide (pH ≈ 6) de sucre et des composants non sucres.
11
FSB GINOR
2.6Pressage de la pulpe(unite600) :
Les cossettes épuisées, contenant environ 92 % d’humidité, sont déchargées par le fond du
diffuseur et envoyées à la presse pour être valorisées. La pulpe obtenue par pressage,
contenant 76 % d’humidité, est ensuite séchée à l’air ambiant ou dans un séchoir à tambour
tournant jusqu’à 10 % d’humidité. Ce sous-produit est utilisé pour préparer la nourriture
animale. Le jus obtenu lors du pressage peut être réinjecté dans le diffuseur.
2.7Four à chaux(unite700)
Four à chaux a pour rôle de produire la chaux vive et du CO 2 qui vont être utilisés dans
12
FSB GINOR
- Un alimenter vibrant qui diverse le coke, puis la pierre sur un transporteur peseur sous
Coke + pierre
decalcaire CO2
Zonede
Chauffage
Zonede
Combustion
Zonede
Refroidissem
ent
Chaux Air
chaque compartiment.
- Le cycle de chargement prévoit l’alimentation en coke et en calcaire jusqu’au poids désiré.
- Le chargement du four est complètement automatique et il peut être manuel.
- L’allumage s’est réalisé 5 jours avec le démarrage de l’exploitation sucre. Le four à chaux
est devisé en trois zones : zone de chauffage, zone de combustion, zone de refroidissement.
13
FSB GINOR
Le jus de diffusion trouble contient des impuretés qui rendent sa composition plus complexe,
il en résulte une épuration délicate. Il s’agit d’éliminer la majorité d’impuretés solubles et
insolubles pour donner un jus avant évaporation (JAE) claire et pur.
L’épuration consiste d’une part, un traitement à la chaux qui précipite un certain nombre
d’impureté et d’autre part à deux carbonatations successives qui précipitent la chaux en excès
à l’aide du dioxyde de carbone.
La phase d’épuration est composée de 6 étapes telles que :
• Pré chaulage :
Le pré chaulage correspond à une étape d’alcalinisation progressive du jus sucré afin de
réaliser les étapes de précipitation sélectives des impuretés (acides citriques, oxalique inverti,
matières azotées…). Le pré chaulage s’effectue sous une température d’environ 80°C.
• Le chaulage :
Le chaulage est réalisé dans le malaxeur 800 M2, il est massif et brutale et assure les
réactions de dégradations des substances azotées.
Première carbonatation :
La première carbonatation commence après le chaulage. La précipitation de l’excès du lait de
chaux débute. Ce précipité sera un support par absorption pour les composés non sucrés.
Décantation :
Après la première carbonatation, les jus troubles doivent être filtrés pour séparer le précipité
du jus clair, c’est la Décantation. Le décanteur est sous la forme d’une cuve compartimentée
(4 compartiments) dans laquelle on fait arriver de façon régulière et continue le jus à
décanter. On soutire à la partie supérieure de manière continue par débordement des tuyaux
d’’évacuation le jus clair. Une pompe à membrane 800 P3 assure l’évacuation des boues
décantées.
Deuxième carbonatation :
Après réchauffement, le jus se trouvera dans la deuxième carbonatation. Cette opération est
analogue à celle qui s’était produite dans la première carbonatation, on précipitera d’avantage
la chaux encore existante
14
FSB GINOR
Filtration :
Le jus à sa sortie de la deuxième carbonatation passe par gravité le bac qui alimente les filtres.
2.9Évaporation (unité 900)
L’atelier d’évaporation permet de concentrer le jus épuré (JAE) d’un Brix de 13-14%
jusqu’à obtenir un sirop à l’entour de 60% Brix. Cette étape est réalisée par le multiple effet
(5 corps d’évaporation). Ils sont sous pression sauf le dernier sous vide (85°C) pour éviter la
caramélisation du sucre. Chaque corps est constitué par un faisceau tubulaire dans sa partie
inférieure dans laquelle circule le jus en échangeant de la chaleur avec la vapeur qui engloutit
les tubes.
La cristallisation est une étape délicate, elle peut durer de 2 heures à 5 heures selon la taille
des cristaux formés et le degré de pureté de la masse cuite, elle est composée par les étapes
suivantes :
• La cuisson :
15
FSB GINOR
Le sirop est concentré et agité dans des cuites fonctionnant sous vide partiel. La concentration
de cuite est réalisée par évaporation jusqu’à atteindre la zone métastable. Cette zone est
variable selon le jet considéré.
• Grainage :
Ceci peut être réalisé soit par choc ou par ensemencement. Ce dernier est le plus utilisé, dans
ce procédé on amène à la masse cuite à une sursaturation ou on introduit une qualité de sucre
broyé bien calibré dispersé dabs l’alcool et en fonction du volume d la masse cuite.
• Monté de la cuite :
On mesure que les cristaux grossissent dans la masse cuite, la sursaturation de l’eau mère
diminue.
Pour maintenir une sursaturation constante, on alimente en sirop tout en évaporant sous vide.
• Le serrage :
Lorsque la vitesse de cristallisation chute et que la masse cuite est pleine, on procède à la
phase de la masse cuite. L’alimentation en sirop est stoppée et l’évaporation d’eau est
poursuivie. Cette phase finale de cuisson permet d’évaporer l’eau excédentaire et améliore le
rendement en cristaux.
• Le malaxage :
La masse cuite d’aspect brunâtre est déversée dans un bac de malaxage (grande cuve semi
cylindrique) ou par agitation régulière on baisse sa température à environ 75°C. L’agitation
permet de renouveler les couches de sirop et aide au déplacement des molécules de sucre vers
la surface de cristal.
• La centrifugation :
À l’issu de chaque jet, on sépare les cristaux de la phase liquide par centrifugation suivie d’un
jet d’eau et de vapeur qui est le clairçage.
Les turbines du deuxième jet sont de type continu.
16
FSB GINOR
Afin d’améliorer le rendement calorifique global de l’usine, la vapeur est prélevée dans
chaque effet et redistribuée. Pour condenser les vapeurs provenant de la cristallisation et
celles provenant de l’évaporation, on dispose de trois condenseurs barométriques. Le
refroidissement des eaux condensées se réalise grâce à un tour de refroidissement. Après
condensation, l’eau est recyclée en chaudière vapeur.
Séchage :
17
FSB GINOR
Stockage :
Le sucre est alors pesé dans des sacs de 50kg et dirigé vers des magasins de stockage.
L’emballage du sucre blanc doit être propre, neuf et dépourvu de toute matière étrange. Il doit
être aussi stocké à l’abri de l’humidité avec une température ambiante.
Figure11 : les processus de fabrication de sucre
1.1 Le brix :
Détermination des matières sèches des produits sucrés est réalisée par mesure de l’indice de
réfraction au moyen d’un réfractomètre. La teneur en matièressèches s’exprime en gramme
(g) de matières sèches pour 100 gramme de solution ou en degrés Brix (°Brix).
18
FSB GINOR
1.2 La polarisation :
Une solution de sucre est composée de matières sèches (sucre + non-sucre) et d'eau.Ces
matières sèches contiennent des sucres et des non-sucres. D'où :
La teneur en sucre d'une solution (polarisation) est le rapport entre la quantité de sucre
contenue dans la solution et la quantité de solution. Elle est généralement exprimée en
pourcentage.
La polarisation est mesurée par un polarimètre.
1.3 La pureté :
Pureté définit la quantité de sucre contenue dans la matière sèche. Elle est généralement
exprimée en pourcentage.
19
FSB GINOR
Du fait que la pureté est le rapport entre la quantité de sucre et la quantité de matières sèches,
la dilution ou la concentration d'une solution est sans effet sur sa pureté ; ainsi, un jus avant
évaporation et le sirop correspondant ont la même pureté.
1.4 Indice de Siline :
C’est la longueur des cosettes qui sont supérieur à 1cm contenue dans grammes (m/100gr).
1.5 Déprit :
Le reste de 100gr et qui sont inférieur à 1cm sont les débris.
1.6 pH:
L’activitéchimiqueions hydrogènes H+ potentiel hydrogène (ou pH) mesure l'desen solution.
1.7Analyse de betterave :
1.8 Cossettes fraîches :(polarisation, indice de Siline, déprit)
Mode opératoire :
Polarisation :
-Peser 26 g de cossettes sur un papier approprié et faire introduire dans l’homogénéisateur
(mixeur).
-Ajouter 177 ml de sous acétate de plomb diluée (burette le docte).
-Filtrer la solution obtenue.
-Clarifier au besoin le filtrat avec quelques gouttes d’acide acétique glacial.
-Polariser dans un tube de 200 mm de longueur.
Résultat :
La lecture multipliée par 2 donne la teneur en g de sucre pour 100g des cossettes. (Bouton 26)
Indice de cellule et les déprit :
• P= poids de l’échantillon (gr)
• L= la longueur des cosettes supérieur à 1 cm. (m)
• D= poids des cosettes inférieur à 1 cm. (gr)
𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝑑 𝑆𝑆𝑆 𝑆𝑆𝑆 𝑆 (m/100gr)=𝐿𝐿∗100𝑃𝑃−𝐷𝐷𝐷𝐷é𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏 𝑏𝑏𝑏𝑏 %=12∗100𝑃𝑃
1.9Jus de diffusion : (polarisation, Brix, pureté)
Mode opératoire :
Brix :
Il est déterminé par la mesure du Brix au refractomètre
-La lecture multipliée par 2 donne la teneur en matières sèches % g de l’échantillon original.
Polarisation :
-Filtrer l’échantillon à l’aide d’un entonnoir Büchner
20
FSB GINOR
21
FSB GINOR
Résultat :
Polarisation = lecture directe (Bouton 26)
Pureté :
Pureté = (Pol/Brix) *100.
1.12Sirop : (Brix- Polarisation- Pureté)
Mode opératoire :
Préparation de l’échantillon :
-Peser environ 50 g d’échantillon dans un godet le docte, ajouter une quantité égale d’eau
distillée, fermer le godet avec l’obturateur et l’introduire au bain marie régler à 85-90°C
pendant 10 mn.
-Retirer le godet, agiter et refroidir jusqu’à 20°C.
Brix :
Il est déterminé par la mesure du Brix au refractomètre
-La lecture multipliée par 2 donne la teneur en matières sèches % g de l’échantillon original.
Polarisation :
-Peser 26 g de l’échantillon déjà préparé, l’introduire dans un ballon de 100ml en rinçant le
récipient avec l’eau distillée.
-Déféquer avec la solution de sous acétate de plomb concentrée.
-Compléter à 100ml avec de l’eau distillée.
-Mélanger, filtrer, rejeter les premiers ml du filtrat.
-Clarifier au besoin le filtrat avec quelques gouttes d’acide acétique.
-Polariser le filtrat dans un tube de 200 mm
Résultat :
Polarisation = lecture multipliée par 2.
Brix=lecture multipliée par 2.
Pureté = (Pol/Brix) *100.
1.13 Jus pré chaulé- jus chaulé -jus carbonaté : (Alcalinité et pH)
Mode opératoire :
- Refroidir et homogénéiser le jus, puis mesurer 28 ml.
-Transverse la prise dans la capsule.
-Rincer la meurette une fois avec de l’eau distillée et ajouter l’eau de rinçage à la prise
d’essai.
-Ajouter quelques gouttes de phénolphtaléine.
22
FSB GINOR
1.14 Masse cuite- Égout – Refonte - Mélasse- Liqueurs standards : (Brix- Polarisation-
Pureté) :
Mode opératoire :
Préparation de l’échantillon :
-Peser 20 g d’échantillon dans un godet le docte, ajouter l’eau distillée jusqu’à 100g, fermer le
godet avec l’obturateur, l’introduire au bain marie régler à 85-90°C pendant 10 mn.
-Retirer le godet, agiter et refroidir jusqu’à 20°C.
-Ouvrir le godet et s’assurer que tous les cristaux sont dissous.
Brix :
-Il est déterminé par la mesure du Brix au réfractomètre.
-La lecture multipliée par 5 donne la teneur en matières sèches % g de l’échantillon original.
Polarisation :
-Peser 26 g de l’échantillon déjà préparé.
- Introduire l’échantillon dans un ballon de 100 ml en rinçant le récipient avec de l’eau
distillée.
-Déféquer avec le minimum de solution de sous acétate de plomb concentrée.
-Compléter à 100 ml avec de l’eau distillée.
-Mélanger, filtrer, rejeter les premiers ml du filtrat.
-Clarifier au besoin avec quelques gouttes d’acide acétique.
-Polariser le filtrat dans un tube de 200 mm
Résultat :
Polarisation = lecture multipliée par 5. (Bouton 26)
Brix=lecture multipliée par 5.
Pureté : pureté= (Pol /Brix) *100.
23
FSB GINOR
24
FSB GINOR
Insoluble = PF–P1
Les résultats s’expriment en mg d’insoluble / kg de sucre.
1.20 Granulométrie :
Mode opératoire :
On pèse 100g de sucre blanc et on laisse passer à travers plusieurs tamis.
On détermine par pesée, la fraction du total qui traverse chaque tamis.
Les résultats de cette détermination sont exprimés par deux nombres :
Ouverture moyenne (OM) : C’est l’ouverture en millimètre du tamis qui laisserait
passer 50% et retiendrait également 50% du sucre.
Coefficient de variation(CV) : C’est l’indice de dispersion autour de l’ouverture
moyenne. C’est l’écart type exprimé en % de l’ouverture moyenne.
1.21 Mesure de la coloration :
Mode opératoire :
Peser 50g sucre blanc et compléter a 100g avec l’eau distillée froide.
Agiter jusqu’à dissolution complète. Pour mesure de la coloration on utilise une cuvette de 5
cm de longueur produits.
Ajuster le pH à 7.5 avec le soude et l’acide.
Les solutions de sucre blanc sont filtrées sous vide à traverse une membrane de 0.45 micro m.
25
FSB GINOR
L’eau analysée est celle de la chaudière qui appartient au central thermoélectrique. Ce dernier
représente le cœur de l’usine, il assure la vapeur nécessaire pour la fabrication du sucre et
aussi produit de l’électricité qui alimente la totalité de l’usine.
Les analyses effectuées au niveau du laboratoire sont :
• pH
• Chlorure
• Titre alcalimétrique TA
• Titre alcalimétrique complet TAC
1.23 Dosage des ions Chlorure dans l’eau par la méthode de Mohr :
On dose une solution d’ions chlorure Cl- de concentration molaire C à l’aide d’une solution
Doser par une solution de nitrate d’argent (AgNO3) Précipité rouge brique.
26
FSB GINOR
(COion32-)et en bases fortes, autrement dit son alcalinité. Ce titre se mesure en degrés
français (°f) : 1°f équivaut à 3,4 mg/L d'hydroxyde (HO -3-) ou à 6 mg/L d'ion carbonate, ou
Pour prendre également en compte les ions bicarbonates TAC(HCO3-), on utilise le titre
teneur des hydroxydes alcalin et les carbonates (OH-2-, CO3) présent dans l'eau.
la chute de la burette.
TA=V * 10 ° F
Mode opératoire (TAC) :
27
FSB GINOR
Conclusion
28