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Belguenani Hanna

Monserrat
Emmanuel Roblès

"Monserrat" est une pièce de théâtre écrite par Emmanuel Roblès en 1948. C'est
une tragèdie car il y a des morts et les personnages n'ont pas leurs destin en mains.
Aidant Bolivar, le lieutenant du chef du mouvement nationaliste vénézuélien à
s'échapper, Monserrat, un militaire espagnol de 28 ans est considéré comme un traître
par les espagnoles . Il devra répondre de ses actes envers Izquierdo, le capitaine
général espagnol, qui lui donne un dilemme, la vie de 6 otages contre le lieu où se
trouve Bolivar. La pièce se situe au Venezuela. Le contexte historique est
l'indépendance du Venezuela proclamé en 1812 par le lieutenant Miranda. C'est une
pièce en 3 actes qui commence en juillet 1812.

Comment l'auteur nous fait comprendre qu'il y a un affrontement inégal entre


Izquierdo et les otages ?

Nous montrerons d'abord que la cruauté d'Izquierdo est révèlé lors de ses échanges
avec les otages, puis que les prises de paroles entre Izquierdo et les otages sont
inégales et enfin qu'Izquierdo a deux attitudes différentes lors de l'affrontement.

Voyons d'abord comment la cruauté d'Izquierdo nous montre que l'affrontement


qu'il a avec les otages est inégale. Première l'auteur utilise différents procédés, comme
des didascalies, "avec un grand sourire glacé" (l.38) ou "Il rit" (l.57), cela interpréte sa
méchanceté et il y a un contraste entre son attitude et ses propos menaçants. Ensuite,
il y a aussi une utilisation du futur, "Tu ne seras" (l.41), "ce sera" (l.43), "marquera"
(l.44), "dira" (l.47). Ce procédé, qui est extrait du moment où Izquierdo demande au
comédien de jouer sa propre mort, nous explique qu'Izquierdo est un metteur en scène
tout puissant et qu'il a une attitude démoniaque. Enfin, l'auteur utilise un vocabulaire
tragique et une double énonciation à plusieurs passage, "mourrait" (l.20), "bourreaux"
(l.23), "un drame" (l.53). Ce vocabulaire est menaçant, il s'agit d'une sorte d'ironie du
sort, car le comédien est forcé à jouer un personnage dont la mort se rapproche à celle
qui lui est à venir. Izquierdo est donc présenté comme une personne odieuse capable
d'autant de cruauté. Sa cruauté nous fait donc comprendre, avec différents procédés,
que l'affrontement entre eux est inégale.

Nous avons donc vu que le narrateur utilise la cruauté pour montrer cette
inégalité. Dans cette deuxième partie, nous allons voir quels procédés ont été utilisé
pour accentué l'inégalité de cet affrontement.

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