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ISO 14004 2016 (F) - Character PDF Document Training
ISO 14004 2016 (F) - Character PDF Document Training
INTERNATIONALE 14004
Troisième édition
2016-03-01
Systèmes de management
environnemental — Lignes directrices
générales pour la mise en application
ly
on
Environmental management systems — General guidelines on
implementation
s
o se
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Numéro de référence
ISO 14004:2016(F)
© ISO 2016
ISO 14004:2016(F)
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Sommaire Page
Avant-propos.................................................................................................................................................................................................................................v
Introduction................................................................................................................................................................................................................................. vi
1 Domaine d’application.................................................................................................................................................................................... 1
2 Références normatives.................................................................................................................................................................................... 1
3 Termes et définitions........................................................................................................................................................................................ 1
3.1 Termes relatifs à l’organisme et au leadership............................................................................................................ 2
3.2 Termes relatifs à la planification.............................................................................................................................................. 3
3.3 Termes relatifs au support et à la réalisation des activités opérationnelles...................................... 4
3.4 Termes relatifs à l’évaluation et à l’amélioration des performances........................................................ 5
4 Contexte de l’organisme................................................................................................................................................................................. 6
4.1 Compréhension de l’organisme et de son contexte.................................................................................................. 6
4.2 Compréhension des besoins et attentes des parties intéressées.............................................................. 10
4.2.1 Généralités.......................................................................................................................................................................... 10
ly
4.2.2 Détermination des parties intéressées pertinentes........................................................................ 10
on
4.2.3 Détermination des besoins et attentes pertinents des parties
intéressées pertinentes............................................................................................................................................ 10
4.2.4 Détermination des obligations de conformité...................................................................................... 11
s
4.2.5 Utilisation et application des besoins et attentes des parties intéressées................... 11
se
4.3 Détermination du domaine d’application du système de management environnemental.11
4.4 Système de management environnemental................................................................................................................. 12
o
4.4.1 Généralités.......................................................................................................................................................................... 12
rp
5 Leadership................................................................................................................................................................................................................ 14
5.1 Leadership et engagement......................................................................................................................................................... 14
g
6 Planification............................................................................................................................................................................................................19
6.1 Actions à mettre en œuvre face aux risques et opportunités....................................................................... 19
ra
6.1.1 Généralités.......................................................................................................................................................................... 19
rt
ly
Annexe A (informative) Exemples d’activités, produits et services et les aspects et impacts
on
environnementaux, risques et opportunités, et actions qui leur sont associés...............................53
Annexe B (informative) Approche par phases pour la mise en application d’un système de
s
management environnemental (basée sur l’ISO 14005)..........................................................................................61
se
Bibliographie............................................................................................................................................................................................................................ 64
o
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Avant-propos
L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d’organismes
nationaux de normalisation (comités membres de l’ISO). L’élaboration des Normes internationales est
en général confiée aux comités techniques de l’ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude
a le droit de faire partie du comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales,
gouvernementales et non gouvernementales, en liaison avec l’ISO participent également aux travaux.
L’ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique internationale (IEC) en ce qui
concerne la normalisation électrotechnique.
Les procédures utilisées pour élaborer le présent document et celles destinées à sa mise à jour sont
décrites dans les Directives ISO/IEC, Partie 1. Il convient, en particulier de prendre note des différents
critères d’approbation requis pour les différents types de documents ISO. Le présent document a été
rédigé conformément aux règles de rédaction données dans les Directives ISO/IEC, Partie 2 (voir www.
iso.org/directives).
L’attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l’objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L’ISO ne saurait être tenue pour responsable
ly
de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence. Les détails concernant
on
les références aux droits de propriété intellectuelle ou autres droits analogues identifiés lors de
l’élaboration du document sont indiqués dans l’Introduction et/ou dans la liste des déclarations de
brevets reçues par l’ISO (voir www.iso.org/brevets).
s
se
Les appellations commerciales éventuellement mentionnées dans le présent document sont données
pour information, par souci de commodité, à l’intention des utilisateurs et ne sauraient constituer un
o
engagement.
rp
Pour une explication de la signification des termes et expressions spécifiques de l’ISO liés à
pu
l’évaluation de la conformité, ou pour toute information au sujet de l’adhésion de l’ISO aux principes
de l’OMC concernant les obstacles techniques au commerce (OTC), voir le lien suivant: Avant-propos —
Informations supplémentaires.
g
in
Le comité chargé de l’élaboration du présent document est le Comité technique ISO/TC 207, Management
environnemental, sous-comité SC 1, Systèmes de management environnemental.
in
ra
Cette troisième édition annule et remplace la deuxième édition (ISO 14004:2004), qui a fait l’objet d’une
révision technique.
rt
Fo
Introduction
Atteindre un équilibre entre l’environnement, la société et l’économie est considéré comme essentiel
pour répondre aux besoins actuels, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à
leurs propres besoins. L’objectif de développement durable est atteint en équilibrant les trois piliers de
la durabilité: l’environnement, la société et l’économie.
Les organismes, qu’ils soient publics ou privés, de grande ou de petite taille, évoluant dans des économies
développées ou émergentes, ont un impact sur l’environnement et, en retour, peuvent être affectés par
l’environnement. On prend de plus en plus conscience que le développement et le bien-être de l’homme
sont subordonnés à la préservation et à la conservation de nos ressources naturelles, dont dépend
l’ensemble des activités et de la production humaines. Une bonne performance environnementale
implique que tout l’organisme s’engage dans une approche systématique doublée d’une volonté
d’amélioration continue du système de management environnemental.
Les attentes de la société imposent d’améliorer le management des ressources nécessaires au
développement humain en élevant le niveau d’efficacité, de transparence et de responsabilité pour tous
les organismes. Les pressions exercées sur l’environnement ne cessent de croître du fait du changement
ly
climatique, de la surconsommation des ressources et des défis soulevés par la dégradation des
on
écosystèmes et la perte de biodiversité.
L’objectif de la présente Norme internationale est de fournir aux organismes des lignes directrices pour
s
un cadre commun afin d’établir, de mettre en œuvre, de tenir à jour et d’améliorer continuellement
se
un système afin de mieux soutenir le management environnemental. Il convient que ce cadre de
management environnemental contribue au succès à long terme de l’organisme et à l’objectif global du
o
développement durable. Le cadre d’un système de management environnemental robuste, crédible et
rp
— la nécessité pour la direction de jouer un rôle de premier plan dans l’amélioration de la performance
ra
environnementale;
rt
— l’identification des aspects des activités, produits et services de l’organisme pouvant avoir des
Fo
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on
s
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ly
— la conception de produits plus respectueux de l’environnement;
on
— la facilitation des démarches d’obtention des permis et des autorisations, tout en satisfaisant à leurs
exigences;
s
— le développement de la sensibilisation environnementale des prestataires externes et des autres
se
personnes effectuant un travail sous le contrôle de l’organisme;
o
— l’amélioration des relations entre l’industrie et les pouvoirs publics.
rp
Il est possible pour un organisme de mettre en œuvre un système de management intégré permettant
pu
Des exemples et approches sont présentés dans la présente Norme internationale à des fins
in
d’illustration. Ils ne sont pas censés représenter toutes les possibilités et ne s’adaptent pas forcément
à tous les organismes. Lors de la conception, de la mise en œuvre ou de l’amélioration d’un système
ra
de management environnemental, il convient que l’organisme choisisse une approche adaptée à ses
propres circonstances. Les conseils pratiques en encadré sont destinés à fournir des informations
rt
1 Domaine d’application
La présente Norme internationale donne à un organisme des lignes directrices concernant
l’établissement, la mise en œuvre, la mise à jour et l’amélioration d’un système de management
environnemental robuste, crédible et fiable. Les lignes directrices fournies sont destinées à un
organisme cherchant à gérer ses responsabilités environnementales de manière systématique afin de
contribuer au pilier environnemental du développement durable.
La présente Norme internationale aide un organisme à obtenir les résultats escomptés de son système
de management environnemental, qui fournit de la valeur pour l’environnement, l’organisme lui-même
ly
et les parties intéressées. En cohérence avec la politique environnementale de l’organisme, les résultats
escomptés d’un système de management environnemental comprennent:
on
— l’amélioration de la performance environnementale;
s
— le respect des obligations de conformité; se
— l’atteinte des objectifs environnementaux.
o
Les lignes directrices de la présente Norme internationale peuvent aider un organisme à améliorer
rp
relatives à la santé et à la sécurité au travail, ces dernières peuvent être incluses lorsque l’organisme cherche à
in
La présente Norme internationale est applicable à tout organisme, indépendamment de sa taille, de son
type et de sa nature, et s’applique aux aspects environnementaux de ses activités, produits et services
ra
que l’organisme considère pouvoir maîtriser ou influencer, en adoptant une perspective de cycle de vie.
rt
Les lignes directrices de la présente Norme internationale peuvent être utilisées dans leur totalité ou en
partie pour améliorer de façon systématique le management environnemental. Elles servent à fournir
Fo
2 Références normatives
Il n’y a pas de références normatives.
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s’appliquent.
Note 2 à l’article: Les éléments du système comprennent la structure, les rôles et responsabilités, la planification
et le fonctionnement de l’organisme, ainsi que l’évaluation et l’amélioration des performances.
Note 3 à l’article: Le domaine d’application d’un système de management peut comprendre l’ensemble de
l’organisme, des fonctions ou des sections spécifiques et identifiées de l’organisme, ou une ou plusieurs fonctions
dans un groupe d’organismes.
3.1.2
système de management environnemental
ly
composante du système de management (3.1.1) utilisée pour gérer les aspects environnementaux (3.2.2),
satisfaire aux obligations de conformité (3.2.9) et traiter les risques et opportunités (3.2.11)
on
3.1.3
politique environnementale
s
intentions et orientation d’un organisme (3.1.4) en matière de performance environnementale (3.4.11),
se
telles qu’elles sont officiellement formulées par sa direction (3.1.5)
o
3.1.4
rp
organisme
personne ou groupe de personnes ayant un rôle avec les responsabilités, l’autorité et les relations lui
pu
les sociétés, les firmes, les entreprises, les administrations, les partenariats, les organisations caritatives ou les
in
institutions, ou bien une partie ou une combinaison des entités précédentes, à responsabilité limitée ou ayant un
autre statut, de droit public ou privé.
in
ra
3.1.5
direction
rt
personne ou groupe de personnes qui oriente et dirige un organisme (3.1.4) au plus haut niveau
Fo
Note 1 à l’article: La direction a le pouvoir de déléguer son autorité et de fournir des ressources au sein de
l’organisme.
Note 2 à l’article: Si le domaine d’application du système de management (3.1.1) ne couvre qu’une partie de
l’organisme, alors la direction s’adresse à ceux qui orientent et dirigent cette partie de l’organisme.
3.1.6
partie intéressée
personne ou organisme (3.1.4) qui peut soit influer sur une décision ou une activité, soit être influencé
ou s’estimer influencée par une décision ou une activité
EXEMPLE Clients, collectivités, fournisseurs, régulateurs, organismes non gouvernementaux, investisseurs
et employés.
Note 1 à l’article: «S’estimer influencée» signifie que le point de vue a été porté à la connaissance de l’organisme.
Note 2 à l’article: Le milieu peut être décrit en termes de biodiversité, d’écosystèmes, de climat ou d’autres
caractéristiques.
3.2.2
aspect environnemental
élément des activités, produits ou services d’un organisme (3.1.4) interagissant ou susceptible
d’interactions avec l’environnement (3.2.1)
Note 1 à l’article: Un aspect environnemental peut causer un ou plusieurs impacts environnementaux (3.2.4). Un
aspect environnemental significatif est un aspect environnemental qui a ou peut avoir un ou plusieurs impacts
ly
environnementaux significatifs.
on
Note 2 à l’article: Les aspects environnementaux significatifs sont déterminés par l’organisme en utilisant un ou
plusieurs critères.
s
3.2.3 se
condition environnementale
état ou caractéristique de l’environnement (3.2.1), tel que déterminé à un moment donné
o
rp
3.2.4
impact environnemental
pu
3.2.5
in
objectif
résultat à atteindre
in
ra
Note 2 à l’article: Les objectifs peuvent se rapporter à différents domaines (tels que finance, santé, sécurité
et environnement) et peuvent s’appliquer à divers niveaux (au niveau stratégique, à un niveau concernant
Fo
l’organisme dans son ensemble ou afférant à un projet, un produit, un service ou un processus (3.3.5), par
exemple).
Note 3 à l’article: Un objectif peut être exprimé de différentes manières, par exemple par un résultat escompté,
un besoin, un critère opérationnel, en tant qu’objectif environnemental (3.2.6) ou par l’utilisation d’autres termes
ayant la même signification (par exemple finalité, but ou cible).
3.2.6
objectif environnemental
objectif (3.2.5) fixé par l’organisme (3.1.4) en cohérence avec sa politique environnementale (3.1.3)
3.2.7
prévention de la pollution
utilisation de processus (3.3.5), pratiques, techniques, matériaux, produits, services ou énergie pour
éviter, réduire ou maîtriser (séparément ou par combinaison) la création, l’émission ou le rejet de tout
type de polluant ou déchet, afin de réduire les impacts environnementaux (3.2.4) négatifs
Note 1 à l’article: La prévention de la pollution peut inclure la réduction ou l’élimination à la source, les
modifications de processus, produits ou services, l’utilisation efficace des ressources, la substitution de
matériaux et d’énergie, la réutilisation, la récupération, le recyclage, la réhabilitation ou le traitement.
3.2.8
exigence
besoin ou attente formulé, généralement implicite ou obligatoire
Note 1 à l’article: «Généralement implicite» signifie qu’il est habituel ou courant, pour l’organisme (3.1.4) et les
parties intéressées (3.1.6), que le besoin ou l’attente en question soit implicite.
Note 2 à l’article: Une exigence spécifiée est une exigence formulée, par exemple une information documentée
(3.3.2).
Note 3 à l’article: Les exigences autres que les exigences légales deviennent obligatoires dès lors que l’organisme
décide de s’y conformer.
3.2.9
obligations de conformité (terme recommandé)
exigences légales et autres exigences (terme admis)
exigences légales (3.2.8) auxquelles un organisme (3.1.4) doit se conformer et autres exigences
auxquelles un organisme doit ou choisit de se conformer
ly
Note 1 à l’article: Les obligations de conformité sont liées au système de management environnemental (3.1.2).
on
Note 2 à l’article: Les obligations de conformité peuvent provenir d’exigences obligatoires, telles que la législation
et la réglementation applicables, ou d’engagements volontaires tels que des normes organisationnelles
et sectorielles, des relations contractuelles, des codes de conduite ainsi que des accords passés avec des
s
communautés ou des organisations non gouvernementales. se
3.2.10
o
risque
rp
effet de l’incertitude
pu
Note 1 à l’article: Un effet est un écart, positif ou négatif, par rapport à une attente.
Note 2 à l’article: L’incertitude est l’état, même partiel, de manque d’information qui entrave la compréhension ou
g
Note 3 à l’article: Un risque est souvent caractérisé par référence à des événements potentiels (tels que définis
in
dans le Guide ISO 73:2009, 3.5.1.3) et à des conséquences également potentielles (telles que définies dans le
Guide ISO 73:2009, 3.6.1.3), ou par référence à une combinaison des deux.
ra
Note 4 à l’article: Un risque est souvent exprimé en termes de combinaison des conséquences d’un événement (y
rt
compris des changements de circonstances) et de la vraisemblance de son occurrence (telle que définie dans le
Guide ISO 73:2009, 3.6.1.1).
Fo
3.2.11
risques et opportunités
effets négatifs potentiels (menaces) et effets bénéfiques potentiels (opportunités)
3.3.3
cycle de vie
phases consécutives et liées d’un système de produits (ou de services), de l’acquisition des matières
premières ou de la génération des ressources naturelles à l’élimination finale
Note 1 à l’article: Les phases du cycle de vie incluent l’acquisition des matières premières, la conception, la
production, le transport/la livraison, l’utilisation, le traitement en fin de vie et l’élimination finale.
[SOURCE: ISO 14044:2006, 3.1, modifiée ― Ajout des mots « (ou de services) » à la définition et ajout de
la Note 1 à l’article.]
3.3.4
externaliser
passer un accord selon lequel un organisme (3.1.4) externe assure une partie de la fonction ou met en
ly
œuvre une partie du processus (3.3.5) d’un organisme
on
Note 1 à l’article: L’organisme externe n’est pas inclus dans le domaine d’application du système de management
(3.1.1), contrairement à la fonction ou au processus externalisé qui en font partie intégrante.
s
3.3.5
se
processus
o
ensemble d’activités corrélées ou en interaction qui transforme des éléments d’entrée en éléments
rp
de sortie
pu
3.4.1
audit
in
processus (3.3.5) méthodique, indépendant et documenté, permettant d’obtenir des preuves d’audit
ra
et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle mesure les critères d’audit sont
satisfaits
rt
Note 1 à l’article: Un audit interne est réalisé par l’organisme (3.1.4) lui-même ou par une partie externe pour le
Fo
compte de celui-ci.
Note 2 à l’article: Un audit peut être combiné (s’il associe deux disciplines ou plus).
Note 3 à l’article: L’indépendance peut être démontrée par l’absence de responsabilité dans l’activité auditée ou
l’absence de biais et de conflit d’intérêt.
Note 4 à l’article: Les «preuves d’audit» consistent en des enregistrements, des énoncés de faits ou d’autres
informations qui sont pertinents pour les critères d’audit et vérifiables, et les «critères d’audit» sont l’ensemble
des politiques, procédures ou exigences (3.2.8) servant de référence pour comparer les preuves d’audit, comme
défini dans l’ISO 19011:2011, 3.3 et 3.2 respectivement.
3.4.2
conformité
satisfaction d’une exigence (3.2.8)
3.4.3
non-conformité
non-satisfaction d’une exigence (3.2.8)
Note 1 à l’article: La non-conformité se rapporte aux exigences de l’ISO 14001:2015 et aux autres exigences
relatives au système de management environnemental (3.1.2) qu’un organisme (3.1.4) établit pour lui-même.
3.4.4
action corrective
action visant à éliminer la cause d’une non-conformité (3.4.3) et à éviter qu’elle ne réapparaisse
Note 1 à l’article: Il peut y avoir plus d’une cause de non-conformité.
3.4.5
amélioration continue
activité récurrente menée pour améliorer les performances (3.4.10)
Note 1 à l’article: L’amélioration des performances concerne l’utilisation du système de management
environnemental (3.1.2) afin d’obtenir l’amélioration de la performance environnementale (3.4.11) en cohérence
avec la politique environnementale (3.1.3) de l’organisme (3.1.4).
Note 2 à l’article: Il n’est pas nécessaire que l’activité se déroule dans tous les domaines simultanément, ni sans
interruption.
3.4.6
efficacité
ly
niveau de réalisation des activités planifiées et d’obtention des résultats escomptés
on
3.4.7
indicateur
représentation mesurable de l’état ou du statut des opérations, du management ou des conditions
s
[SOURCE: ISO 14031:2013, 3.15]
o se
3.4.8
rp
surveillance
détermination de l’état d’un système, d’un processus (3.3.5) ou d’une activité
pu
Note 1 à l’article: Pour déterminer cet état, il peut être nécessaire de vérifier, de superviser ou d’observer d’un
point de vue critique.
g
in
3.4.9
mesure
in
3.4.10
rt
performance
résultat mesurable
Fo
Note 1 à l’article: Les performances peuvent être liées à des résultats quantitatifs ou qualitatifs.
Note 2 à l’article: Les performances peuvent concerner le management d’activités, de processus (3.3.5), de
produits (y compris de services), de systèmes ou d’organismes (3.1.4).
3.4.11
performance environnementale
performance (3.4.10) liée au management des aspects environnementaux (3.2.2)
Note 1 à l’article: Pour un système de management environnemental (3.1.2), les résultats peuvent être mesurés par
rapport à la politique environnementale (3.1.3) de l’organisme (3.1.4), aux objectifs environnementaux (3.2.6) ou à
d’autres critères, au moyen d’indicateurs (3.4.7).
4 Contexte de l’organisme
inclut les enjeux externes et internes, y compris les conditions environnementales, pertinents compte
tenu de sa finalité, et qui influent sur sa capacité à obtenir les résultats escomptés de son système de
management environnemental. La finalité de l’organisme se reflète dans sa vision et sa mission.
Le terme «résultat escompté» désigne ce que l’organisme entend obtenir en mettant en œuvre son
système de management environnemental. Les résultats escomptés comprennent l’amélioration de la
performance environnementale, le respect des obligations de conformité et la réalisation d’objectifs
environnementaux. Ces éléments sont les résultats minimaux essentiels. Toutefois, l’organisme
peut définir d’autres résultats escomptés, allant au-delà des exigences du système de management
environnemental. Par exemple, l’organisme peut tirer profit de l’adoption de principes sociaux et
environnementaux pour appuyer une initiative plus générale de développement durable.
Il est important de comprendre le contexte car les organismes ne fonctionnent pas de façon isolée, mais
sont influencés par des enjeux externes et internes tels que la disponibilité de ressources et l’implication
de leurs employés. Le contexte de l’organisme peut comprendre la complexité, la structure, les activités
et les localisations géographiques des unités fonctionnelles aussi bien au niveau de l’organisme dans
son ensemble qu’au niveau local.
Le contexte de l’organisme comprend le milieu naturel dans lequel il opère. Le milieu naturel peut
ly
créer des conditions et engendrer des événements qui affectent les activités, les produits et les services
on
de l’organisme. Les conditions peuvent être des conditions existantes ou sujettes à une évolution
progressive alors qu’un événement peut impliquer un changement soudain qui s’explique généralement
par une situation extrême. Se préparer à de tels événements et conditions, et en gérer les conséquences,
s
contribue à la continuité de l’activité.
se
Les enjeux sont des sujets importants pour l’organisme, des problèmes à débattre et discuter ou une
o
évolution de la conjoncture qui affectent la capacité de l’organisme à obtenir les résultats escomptés
rp
Pour déterminer les enjeux importants, l’organisme peut considérer ceux qui:
— sont les principaux moteurs et tendances, par exemple en relation avec les conditions
g
— peuvent être valorisés pour un effet bénéfique, y compris l’innovation conduisant à une amélioration
de la performance environnementale;
rt
— offrent des avantages en matière de compétitivité, y compris la réduction des coûts, l’augmentation
Fo
Une perspective de cycle de vie implique de prendre en compte la maîtrise et l’influence de l’organisme
sur les étapes du cycle de vie de ses produits et services. Cette approche permet à l’organisme d’identifier
les domaines dans lesquels, compte tenu de son domaine d’application, il peut réduire son impact sur
l’environnement tout en générant une valeur ajoutée pour l’organisme.
Les conseils pratiques dans les encadrés 1 à 3 fournissent des exemples d’éléments à considérer pour la
détermination des enjeux externes, des conditions environnementales, y compris les événements et des
enjeux internes.
ly
— financier: système financier reconnu et disponibilité et accès aux ressources financières;
on
— concurrence: autres organismes locaux ayant la même finalité et concepts pouvant être adoptés pour conser-
ver une position concurrentielle si nécessaire, tels que développement durable, écoconception et labellisation
écologique;
s
se
— gestion de la chaîne d’approvisionnement: disponibilité, capacité et aptitude des fournisseurs, niveau de
technologie et exigences des clients;
o
— social: valeurs ethniques, questions liées au genre, subornation et corruption, disponibilité au sein de la
rp
population active, accès aux infrastructures scolaires et médicales, niveau d’éducation de la population active et
niveau de criminalité;
pu
— demande du marché et du public: tendances actuelles et futures du marché pour les produits et services, y
compris ceux qui sont efficients en termes d’énergie et de ressources;
in
NOTE Le cadre législatif comprend les exigences législatives, réglementaires et autres formes d’exigences
légales.
Fo
— naturel: conditions climatiques actuelles et futures et autres conditions, conditions physiques, biodiversité,
espèces rares et menacées, écosystèmes, disponibilité des ressources, y compris quantité, qualité et accès, énergie
renouvelable et non renouvelable et profil spécifique du secteur de l’environnement/industrie.
Les sources externes d’information pouvant contribuer à la connaissance par l’organisme des enjeux externes
peuvent comprendre:
— clients, fournisseurs et partenaires;
— conseils d’entreprises;
— organismes du secteur;
— chambres de commerce;
— organismes gouvernementaux;
— agences internationales;
— consultants;
— recherche universitaire;
— médias locaux;
— groupes locaux issus de la communauté.
ly
f) rapports sur les situations d’urgence et les accidents ayant des conséquences environnementales.
on
Conseils pratiques 3 — Enjeux internes
s
Les éléments à considérer peuvent comprendre: se
— gouvernance et structure de l’organisme: cadres de gouvernance nationaux et contractuels, y compris enre-
gistrement et compte-rendu; type de structure, y compris hiérarchique, matricielle, horizontale, basée sur un
o
projet; co-entreprises et services contractuels; et relations, rôles, responsabilités et autorités de la société mère;
rp
— politiques, objectifs et stratégies: finalité, vision, objectifs commerciaux, autres objectifs et stratégies et
ressources nécessaires pour les atteindre;
g
— systèmes d’information: flux d’information et processus décisionnels (formels et informels) et temps néces-
in
— relations avec les parties intéressées internes, ainsi que leurs perceptions et leurs valeurs;
rt
Il convient que le processus suivi par un organisme pour améliorer la compréhension de son contexte
aboutisse à des connaissances pouvant être utilisées par l’organisme pour orienter ses efforts en
vue de la planification, de la mise en œuvre et du fonctionnement de son système de management
environnemental. Il convient d’aborder le processus de façon pratique afin de générer une valeur ajoutée
pour l’organisme et d’acquérir une connaissance conceptuelle générale des enjeux les plus importants.
Il peut être utile de documenter et de mettre à jour périodiquement le processus et ses résultats, si
nécessaire.
Les résultats peuvent être utilisés pour aider l’organisme à:
— définir le domaine d’application de son système de management environnemental;
4.2.1 Généralités
Les parties intéressées font également partie du contexte dans lequel opère un organisme et il convient
qu’elles soient prises en compte lorsque l’organisme passe en revue son contexte. La détermination
des parties intéressées et le développement d’une relation avec elles permettent une communication
propice à l’instauration d’un climat de compréhension, de confiance et de respect mutuels. Il n’est pas
nécessaire que cette relation soit formelle.
ly
Il convient que l’organisme détermine ses parties intéressées et leurs besoins et attentes en rapport
avec son système de management environnemental. Il convient que l’organisme puisse tirer profit d’un
on
processus identifiant les besoins et attentes pertinents des parties intéressées pertinentes afin de
déterminer ceux auxquels il doit se conformer et ceux auxquels il choisit de se conformer (c’est-à-dire
s
ses obligations de conformité). Les méthodes utilisées et les ressources engagées peuvent varier selon,
se
par exemple, la taille et la nature de l’organisme, les finances disponibles, les risques et opportunités
devant être pris en compte et l’expérience de l’organisme avec le management environnemental.
o
L’organisme est censé acquérir une compréhension générale (c’est-à-dire de niveau élevé, non détaillée)
rp
des besoins et des attentes exprimés des parties intéressées internes et externes jugées pertinentes, de
manière à ce que les connaissances acquises puissent être prises en compte lors de la détermination de
pu
Les parties intéressées peuvent être internes ou externes à l’organisme. Il convient que l’organisme
in
détermine les parties intéressées qui sont pertinentes pour son système de management
ra
environnemental. Les parties intéressées peuvent varier dans le temps et peuvent dépendre du secteur,
de l’industrie ou du lieu géographique dans lequel opère l’organisme. Des changements dans les enjeux
rt
internes ou externes qui font partie du contexte de l’organisme peuvent également se traduire par un
changement des parties intéressées.
Fo
4.2.3 Détermination des besoins et attentes pertinents des parties intéressées pertinentes
Il convient qu’un organisme détermine les besoins et attentes pertinents de ses parties intéressées
pertinentes en tant qu’élément d’entrée en vue de la conception du système de management
environnemental. Des exemples de parties intéressées et de leurs besoins et attentes sont donnés dans
l’encadré de conseils pratiques 4. Il est important d’identifier non seulement ceux qui sont obligatoires
et exprimés, mais aussi ceux qui sont généralement implicites (c’est-à-dire normalement attendus). Les
parties intéressées pertinentes, c’est-à-dire celles qui ont été identifiées comme ayant un rôle dans
le contexte, peuvent avoir des besoins qui ne sont pas pertinents pour le système de management
environnemental de l’organisme; par conséquent, leurs besoins ne sont pas tous nécessairement pris
en compte.
Par influence Organisations non gouvernemen- Ont besoin d’une coopération de l’organisme pour
tales (ONGs) atteindre leurs propres objectifs environnementaux.
Par proximité Voisins, collectivité Attendent une performance socialement accep-
table, de l’honnêteté et de l’intégrité.
Par dépendance Employés Attendent de travailler dans un environnement sûr
et sain.
Par représentation Organisation associative sectorielle A besoin d’une collaboration concernant les ques-
tions environnementales.
Par autorité Organismes réglementaires ou de Attendent une démonstration de la conformité aux
droit public exigences légales.
Il convient qu’un organisme détermine les besoins et attentes des parties intéressées pertinentes
auxquels il doit se conformer, puis les autres besoins et attentes auxquels il choisit de se conformer,
qui deviennent ses obligations de conformité. Ces connaissances étendues peuvent améliorer la
compréhension de ses obligations de conformité, telles que décrites de manière plus détaillée en 6.1.3.
ly
Il n’existe pas d’approche unique pour déterminer les besoins et attentes. Il convient que l’organisme
on
utilise une approche appropriée à son domaine d’application, à sa nature et à son échelle, et adaptée en
termes de niveau de détail, de complexité, de temps, de coût et de disponibilité de données fiables.
s
L’organisme peut déterminer les besoins et attentes de ses parties intéressées pertinentes par d’autres
se
processus ou à d’autres fins.
o
Lorsque des exigences sont fixées par un organisme de régulation, il convient que l’organisme prenne
rp
connaissance des domaines de la législation qui sont applicables, tels que les normes relatives à la
qualité de l’air, les limites en matière de rejet, les réglementations en matière d’élimination des déchets,
pu
besoins et attentes pertinents, tels que les exigences d’un client, les codes adoptés volontairement et les
in
accords passés avec des communautés ou des pouvoirs publics. Cette connaissance permet à l’organisme
in
de comprendre les conséquences qu’ils peuvent avoir sur l’obtention des résultats escomptés de son
système de management environnemental.
ra
rt
Les données de sortie de 4.2.1 à 4.2.4 peuvent aider à déterminer le domaine d’application du système
de management environnemental de l’organisme, à établir sa politique environnementale, à déterminer
ses aspects environnementaux, ses obligations de conformité et les risques et opportunités devant être
pris en compte par l’organisme. Ces éléments sont à prendre en considération lors de l’établissement
de ses objectifs de performance environnementale. L’organisme peut juger utile de consigner ces
informations par écrit afin de faciliter leur utilisation pour satisfaire à d’autres éléments de la présente
Norme internationale.
La direction de l’organisme a toute liberté et toute souplesse pour définir le domaine d’application
du système de management environnemental. Il peut inclure la totalité de l’organisme ou des unités
opérationnelles spécifiques de l’organisme. Il convient que l’organisme comprenne l’étendue de la
maîtrise ou de l’influence qu’il peut exercer sur les activités, les produits et les services. Il est essentiel,
pour le succès du système de management environnemental et la crédibilité de la réputation de
l’organisme, de s’assurer que le domaine d’application n’est pas défini d’une manière qui exclut des
activités, produits, services ou installations ayant ou pouvant avoir des aspects environnementaux
significatifs, ou pour se soustraire à ses obligations de conformité ou induit en erreur les parties
intéressées. Un domaine d’application trop étroit ou exclusif pourrait nuire à la crédibilité du système
de management environnemental auprès de ses parties intéressées et réduire la capacité de l’organisme
à obtenir les résultats escomptés de son système de management environnemental. Le domaine
d’application est une déclaration factuelle et représentative des opérations ou des processus métier de
l’organisme inclus dans les limites de son système de management environnemental.
Lorsque le domaine d’application est limité à un sous-ensemble d’un grand organisme, la direction se
rapporte généralement à la direction de cette partie de l’organisme. Toutefois, la direction au plus haut
niveau de l’organisme peut conserver la responsabilité de l’orientation et du support du système de
management environnemental. Lorsque l’organisme modifie sa sphère de maîtrise ou d’influence, étend
ly
ses opérations, acquiert plus de biens ou abandonne des secteurs d’activité ou des biens, il convient
on
de reconsidérer le domaine d’application ainsi que les autres changements susceptibles d’affecter le
système de management environnemental.
s
Il convient que l’organisme tienne compte des activités, produits et services fournis en externe lors de la
se
détermination du domaine d’application du système de management environnemental. Les organismes
peuvent avoir une maîtrise des activités, produits et services fournis en externe qui ont ou peuvent
o
avoir des impacts environnementaux significatifs, par le leadership de l’organisme, ou les organismes
peuvent influer sur eux par le biais de dispositions contractuelles ou d’un autre accord.
rp
pu
Il convient que l’organisme tienne à jour le domaine d’application sous forme d’une information
documentée et le mette à la disposition des parties intéressées. Pour ce faire, il existe plusieurs méthodes,
par exemple en utilisant une description écrite, en incluant une carte du site, un schéma organisationnel,
g
une page web, ou en affichant une déclaration publique de sa conformité. Lorsqu’il documente son
in
domaine d’application, l’organisme peut envisager d’utiliser une approche identifiant les activités
concernées, les produits et services qui en résultent et leur application et/ou le lieu où ils interviennent.
in
Des exemples d’utilisation de cette approche pour documenter le domaine d’application sont:
ra
— la fabrication de machines et de pièces de rechange pour les moteurs à combustion sur un site A
rt
(périmètre géographique); ou
Fo
4.4.1 Généralités
ly
6) déterminer les aspects environnementaux et les impacts environnementaux associés (voir 6.1.2);
on
7) identifier et avoir accès aux obligations de conformité (voir 6.1.3);
8) déterminer les risques et opportunités liés aux points 1), 6) et 7) ci-dessus qui doivent être traités (voir 6.1.1);
s
9) planifier les actions pour traiter les risques et opportunités déterminées au point 8) ci-dessus, et évaluer
se
l’efficacité de ces actions (voir 6.1.4);
10) établir des objectifs environnementaux (voir 6.2.2) et définir des indicateurs et un processus pour les
o
atteindre (voir 6.2.3 et 6.2.4);
rp
b) Mettre en œuvre:
pu
1) déterminer les ressources requises pour mettre en œuvre et tenir à jour le système de management envi-
ronnemental (voir 7.1);
g
2) déterminer la compétence nécessaire de la (des) personne(s) et s’assurer que ces personnes sont compé-
tentes (voir 7.2) et sensibilisées (voir 7.3) comme déterminé;
in
3) établir, mettre en œuvre et tenir à jour les processus nécessaires pour les communications internes et
in
externes (voir 7.4);
ra
4) assurer une méthode appropriée pour la création et la mise à jour (voir 7.5.2) ainsi que la maîtrise (voir 7.5.3)
des informations documentées;
rt
5) établir, mettre en œuvre et contrôler les processus de maîtrise opérationnelle nécessaires pour satisfaire
Fo
4.4.2 Établissement, mise en œuvre, tenue à jour et amélioration continue d’un système de
management environnemental
Pour obtenir les résultats escomptés, il convient qu’un organisme établisse, mette en œuvre, tienne
à jour et améliore continuellement un système de management environnemental. Les bénéfices
comprennent une amélioration de la performance environnementale découlant des connaissances
acquises en 4.1 et 4.2 lors de l’établissement, de la mise en œuvre et de la tenue à jour du système de
management environnemental.
Le développement d’un système de management environnemental complet en une seule fois peut
s’avérer difficile pour certains organismes. Pour ces organismes, une approche par phases peut offrir
plusieurs avantages. L’Annexe B indique la manière de procéder à une mise en application par phases.
Un organisme conserve l’autorité et la responsabilité pour déterminer la manière dont il satisfait aux
exigences du système de management environnemental.
5 Leadership
ly
5.1 Leadership et engagement
on
La direction fixe la mission, la vision et les valeurs de l’organisme, compte tenu de son contexte, des
besoins et attentes de ses parties intéressées et des objectifs commerciaux. Ces éléments sont restitués
s
dans ses plans stratégiques. L’engagement, la responsabilité et le leadership de la direction sont
se
essentiels à la mise en œuvre réussie d’un système de management environnemental, y compris la
capacité de produire les résultats escomptés. Il convient donc que la direction assume la responsabilité
o
de l’efficacité du système de management environnemental de l’organisme et assure que les résultats
rp
escomptés sont obtenus. L’engagement de la direction consiste à fournir des ressources physiques
pu
et financières ainsi qu’une orientation. Il inclut une implication active pour soutenir le système de
management environnemental et communiquer sur l’importance d’un management environnemental
efficace.
g
in
— bénéficie d’un niveau de ressources approprié (voir 7.1), mises à disposition selon un calendrier
approprié et de manière efficace;
— suscite une implication appropriée à tous les niveaux de l’entreprise;
— fournit une valeur réelle à l’organisme;
— fait l’objet d’une amélioration continue et reste satisfaisant à long terme.
La politique environnementale et les objectifs environnementaux visent à répondre à la composante
environnementale des plans stratégiques de l’organisme et servent de base à son système de management
environnemental. Lorsqu’elle planifie ou passe en revue sa stratégie, la direction a la possibilité de
réaliser une plus grande valeur en tenant compte de la performance environnementale de ses activités,
produits ou services dès le début du cycle de vie. Par exemple, l’opportunité d’améliorer la performance
environnementale d’un bâtiment ou d’un produit est meilleure si les critères environnementaux sont
pris en compte dès la conception plutôt que d’attendre le stade de la construction ou de la fabrication.
Le système de management environnemental sera plus efficace et durable s’il est intégré à l’orientation
stratégique de l’organisme et aux autres processus métier (voir l’encadré de conseils pratiques 6).
Conseils pratiques 6 — Intégration du système de management environnemental dans les processus métier
Le leadership et l’engagement de la direction sont essentiels pour l’intégration du système de management envi-
ronnemental dans les processus métier. Il appartient à l’organisme de décider du niveau de détail et de l’étendue
de l’intégration des exigences du système de management environnemental dans ses différentes fonctions opé-
rationnelles. L’intégration est un processus continu et les bénéfices peuvent augmenter avec le temps selon le
principe de l’amélioration continue.
L’intégration du système de management environnemental dans les processus métier de l’organisme peut amé-
liorer sa capacité:
— de fonctionner de manière plus efficace et plus efficiente, par un partage des processus et des ressources;
— de fournir une valeur ajoutée à l’organisme en étant plus étroitement associé aux processus dont dépend le
fonctionnement de l’organisme.
L’organisme peut étudier les opportunités d’intégration des activités de management environnemental dans ses
processus métier, comprenant l’intégration:
ly
— des résultats escomptés ou des objectifs environnementaux du système de management environnemental
dans la vision ou la stratégie de l’organisme (de façon explicite ou implicite), en relation par exemple avec l’inno-
on
vation et la compétitivité;
— des engagements de la politique environnementale dans la gouvernance de l’organisme;
s
— des responsabilités du système de management environnemental dans les fiches de poste;
se
— des indicateurs de performance environnementale dans les systèmes de performance opérationnelle de
o
l’organisme, pouvant inclure des évaluations de services ou d’employés, par exemple des ICP;
rp
— de la performance environnementale dans les communications externes, par exemple les rapports financiers
ou relatifs au développement durable;
pu
— des processus permettant de déterminer les aspects environnementaux significatifs et les autres risques
et opportunités influant sur le système de management environnemental, dans le(s) processus normalisé(s) de
g
— des critères environnementaux dans la planification des processus métier, la conception des produits ou
services, et les processus d’approvisionnement;
in
directe ou par une délégation de pouvoir, selon le cas. La communication peut être formelle ou
informelle, et peut prendre différentes formes, y compris visuelle et orale.
Il convient que la direction aide les autres rôles managériaux concernés à eux aussi faire preuve de
leadership dans leur propre domaine de responsabilité, en ce qui concerne le système de management
environnemental. Le leadership et l’engagement de la direction peuvent ainsi être diffusés à l’ensemble
de l’organisme. En faisant preuve de leadership et d’engagement, la direction est en mesure d’orienter
et d’aider les employés de l’organisme et les autres personnes effectuant un travail sous le contrôle de
l’organisme à atteindre les résultats escomptés de son système de management environnemental.
L’organisme est en mesure d’atteindre ses objectifs environnementaux et d’identifier les axes
d’amélioration lorsque la direction crée une culture incitant les personnes, à tous les niveaux, à
participer activement au système de management environnemental.
performance environnementale de l’organisme. Ce niveau sert de référence pour évaluer toutes les
actions ultérieures de l’organisme. La politique environnementale établit pour l’organisme ses principes
d’action.
Il convient que la politique environnementale soit spécifique à l’organisme et adaptée à la finalité
de l’organisme et au contexte dans lequel il opère, y compris la nature et l’échelle des impacts
environnementaux de l’organisme résultant de ses activités, produits et services. Il convient que la
politique environnementale comprenne l’engagement de l’organisme à respecter ses obligations de
conformité et son engagement en faveur de la protection de l’environnement, de la prévention des
pollutions et de l’amélioration continue. Les conseils pratiques 7 et 8 fournissent des informations
supplémentaires relatives aux engagements de la politique environnementale.
Lorsqu’il établit sa politique environnementale, il convient que l’organisme tienne compte de:
a) sa vision, sa mission, ses valeurs et ses convictions essentielles;
b) ses principes fondamentaux;
c) les besoins et attentes des parties intéressées et la communication avec celles-ci;
ly
d) les enjeux internes et externes pertinents pour le système de management environnemental, y
on
compris les conditions locales ou régionales spécifiques;
e) la coordination avec les autres politiques de l’organisme (par exemple en matière de qualité, et de
santé et sécurité au travail);
s
se
f) les effets réels et potentiels des conditions environnementales externes, y compris les événements,
o
sur les activités de l’organisme.
rp
l’organisme. Il convient que la politique environnementale soit tenue à jour sous forme d’une information
documentée et soit en cohérence avec, et puisse être intégrée ou associée à, d’autres documents
relatifs à la politique de l’organisme, tels que ceux associés à la qualité, à la santé et la sécurité au
g
Il convient que la politique environnementale soit communiquée à toutes les personnes travaillant sous
le contrôle de l’organisme et soit mise à la disposition des parties intéressées. L’organisme peut décider
ra
de rendre la politique environnementale disponible sans restriction, par exemple en la diffusant sur
rt
Fo
un site internet, ou de la rendre disponible, selon le cas, après que des informations sur l’identité, les
besoins et les attentes de la partie intéressée ont été fournies, ou sur demande.
ly
— une amélioration de l’efficacité dans l’utilisation des ressources naturelles telles que l’eau et les combustibles
on
fossiles, par exemple en réduisant l’utilisation, ou en s’engageant à réutiliser ou recycler, les ressources naturelles
liées à la production;
— la protection de la biodiversité, des habitats et des écosystèmes par le biais d’une préservation directe sur
s
le site ou indirectement par des décisions en matière d’approvisionnement, par exemple acheter des matériaux
se
provenant de sources durables vérifiées;
o
— l’atténuation du changement climatique en évitant ou réduisant les émissions de gaz à effet de serre ou en
adoptant des politiques de neutralité carbone afin de réduire sa contribution nette au changement climatique;
rp
peuvent aider un organisme non seulement à préserver les ressources et réduire les déchets et les émissions,
mais aussi à réduire les coûts et fournir des produits et services plus compétitifs. L’ISO/TR 14062 et l’ISO 14006
in
fournissent des lignes directrices sur l’intégration des aspects environnementaux dans la conception et le déve-
ra
déchets et d’émissions et, simultanément, de préserver les ressources. Malgré cela, la prévention des pollutions
par la réduction à la source n’est pas applicable dans certaines circonstances. L’organisme peut prendre en compte
Fo
l’utilisation d’une hiérarchisation des approches pour la prévention des pollutions, donnant la préférence à la
prévention des pollutions à la source, comme suit:
a) réduction ou élimination à la source (y compris la prise en compte de l’environnement dans la conception
et le développement, le remplacement de matériaux, le changement de procédé, produits et technologies, et la
préservation des matériaux et des ressources énergétiques);
b) réutilisation ou recyclage des matériaux dans le procédé ou l’installation;
c) réutilisation ou recyclage des matériaux en dehors du site;
d) valorisation et traitement (valorisation des flux de déchets sur le site ou en dehors du site, traitement des
émissions et rejets des déchets sur le site ou hors du site afin de réduire leurs impacts environnementaux);
e) mécanismes de maîtrise, tels que l’incinération ou le stockage contrôlé, lorsque cela est permis. Toutefois, il
convient que l’organisme n’utilise de telles méthodes qu’après avoir envisagé les autres options.
ly
Le succès de l’établissement, de la mise en œuvre et de la tenue à jour d’un système de management
on
environnemental et l’amélioration de la performance environnementale dépendent de la façon dont la
direction définit et attribue les responsabilités et les autorités au sein de l’organisme (voir l’encadré de
s
conseils pratiques 9). se
Il convient que la direction désigne un (des) représentant(s) ou une (des) fonction(s) disposant d’une
autorité, d’une sensibilisation, d’une compétence et de ressources suffisantes pour:
o
rp
Il convient que l’organisme s’assure que les responsabilités et autorités des personnes travaillant sous
ra
son contrôle, dont le travail influe sur le système de management environnemental, soient définies et
communiquées au sein de l’organisme, selon le cas, pour assurer une mise en œuvre efficace du système
rt
ly
on
6 Planification
s
6.1 Actions à mettre en œuvre face aux risques et opportunités
se
6.1.1 Généralités
o
rp
La planification est essentielle pour déterminer et entreprendre les actions requises pour s’assurer
que le système de management environnemental peut produire les résultats escomptés. Il s’agit
pu
d’un processus continu utilisé à la fois pour établir et mettre en œuvre des éléments du système de
management environnemental et pour les tenir à jour et les améliorer, en se basant sur l’évolution
des circonstances ainsi que sur les données d’entrée et de sortie du système de management
g
et concentrer ses ressources sur les secteurs qui sont les plus importants pour la protection de
in
l’environnement. Il peut aussi aider l’organisme à respecter ses obligations de conformité et d’autres
engagements de la politique environnementale et à établir et atteindre ses objectifs environnementaux.
ra
Il convient que l’organisme dispose d’un (de) processus permettant de déterminer les risques et
rt
dans lequel opère l’organisme, y compris les enjeux susceptibles d’influer sur les résultats escomptés du
système de management environnemental (voir 4.1) et les besoins et attentes des parties intéressées,
en incluant ceux que l’organisme adopte en tant qu’obligations de conformité (voir 4.2). Avec le domaine
d’application du système de management environnemental, ces éléments constituent les données
d’entrée à considérer lors de la détermination des risques et opportunités à prendre en compte. Les
informations générées lors du processus de planification sont des données d’entrée importantes
pour la détermination des opérations devant être maîtrisées. Ces informations peuvent également
être employées dans l’établissement et l’amélioration d’autres parties du système de management
environnemental, telles que l’identification des besoins en matière de formation, de compétences, de
surveillance et de mesure.
Le système de management environnemental fournit de la valeur pour l’organisme, ses parties
intéressées et l’environnement en traitant les risques et opportunités. Un système de management
environnemental robuste, crédible et fiable peut contribuer à la viabilité à long terme de l’organisme.
Sans management des risques et opportunités, l’organisme peut ne pas obtenir les résultats escomptés
ni être en mesure de répondre aux conditions environnementales, y compris les événements. Des
exemples des risques et opportunités liés à ces sources et devant être pris en compte sont fournis dans
l’encadré de conseils pratique 10. Il convient de prendre en compte les obligations de conformité, les
points de vue des parties intéressées et d’autres sources de risques et opportunités devant être traitées,
telles que les conditions environnementales, y compris les événements.
Conseils pratiques 10 — Exemples de risques et opportunités affectant l’organisme qui doivent être pris
en compte
Des risques et opportunités peuvent affecter l’organisme et sa capacité à obtenir les résultats escomptés du
système de management environnemental. Les effets négatifs sur l’organisme peuvent être dus, par exemple:
a) à des aspects environnementaux, par exemple un très faible déversement qui contamine faiblement le sol ou
les eaux souterraines et qui n’est donc pas considéré comme significatif du point de vue environnemental, qui
peut néanmoins nuire à l’organisme en altérant son image d’entreprise respectueuse de l’environnement;
b) à des aspects environnementaux significatifs, comme par exemple lorsqu’un incident de pollution suscite un
doute quant à la capacité de l’organisme de gérer ses aspects environnementaux significatifs et affaiblit donc sa
crédibilité;
c) au non-respect d’obligations de conformité, qui peut entraîner des amendes, des coûts pour l’action corrective
et la perte potentielle de l’acceptation sociétale des activités de l’organisme;
d) à des conditions environnementales, y compris des événements, ayant un impact sur l’environnement, comme
par exemple lorsque le changement climatique réduit la disponibilité de l’eau, ce qui peut influer que le fonction-
nement de la station d’épuration des eaux usées de l’organisme;
ly
e) à un besoin des clients nécessitant une expansion rapide de la capacité de l’organisme sans une augmentation
on
appropriée du nombre d’employés compétents, ce qui peut entraîner des erreurs éventuelles pouvant se traduire
par un danger pour l’environnement;
s
f) à des points de vue de parties intéressées sur la performance environnementale d’un organisme susceptibles
se
de mobiliser une forte opposition;
g) à une action mise en œuvre pour traiter des risques et opportunités sans prendre en compte les conséquences
o
imprévues qu’elle peut avoir, par exemple l’opportunité d’utiliser les eaux usées pour irriguer les zones de loisirs
rp
de l’organisme peut causer des problèmes de santé à ceux qui utilisent ces zones.
NOTE Des lignes directrices concernant les situations d’urgence potentielles sont données en 8.2.
pu
polluants;
in
c) la collaboration avec les parties intéressées pour désamorcer toute opposition à une méthode proposée d’éli-
ra
Trois sources possibles de risques et d’opportunités doivent être traitées pour s’assurer que le système
de management environnemental permet d’obtenir les résultats escomptés, de prévenir ou de réduire
Fo
les effets indésirables ou d’appliquer avec succès une démarche d’amélioration continue:
a) les aspects environnementaux (voir 6.1.2);
b) les obligations de conformité (voir 6.1.3);
c) d’autres questions et exigences identifiées en 4.1 et 4.2.
L’organisme est libre de choisir son approche lors de la détermination des risques et opportunités
devant être pris en compte. Par exemple, l’organisme peut:
— déterminer les aspects environnementaux, les obligations de conformité et tous les autres enjeux et
exigences, puis déterminer les risques et opportunités associés à prendre en compte pour chacun
d’eux; ou
— intégrer la détermination des risques et opportunités à prendre en compte dans sa détermination
des aspects environnementaux significatifs, et appliquer une approche similaire aux autres sources
de risques et d’opportunités à prendre en compte; ou
— suivre une approche alternative consistant à considérer conjointement deux (ou plus) des sources
de risques et d’opportunités à prendre en compte.
L’organisme peut utiliser des méthodes existantes pour déterminer les risques et opportunités
à prendre en compte. L’approche choisie peut comprendre un processus qualitatif simple ou une
évaluation quantitative complète (par exemple en appliquant des critères dans une matrice de décision),
selon le contexte dans lequel opère l’organisme. Des exemples d’approches sont donnés dans l’encadré
de conseils pratiques 11.
Les risques et opportunités résultants à prendre en compte constituent des données d’entrée pour les
actions de planification (voir 6.1.4), pour l’établissement des objectifs environnementaux (voir 6.2) et
pour la maîtrise des opérations concernées afin de prévenir les impacts environnementaux négatifs
et autres effets indésirables (voir 8.1). L’Annexe A donne des exemples d’activités, de produits et de
services et de leurs aspects et impacts environnementaux associés, ainsi que des actions à mettre en
œuvre pour les traiter.
Les résultats peuvent aussi avoir des implications dans d’autres domaines du système de management
environnemental, par exemple la détermination des besoins en compétences et des communications
relatives au système de management environnemental, la détermination des besoins en surveillance et
mesure, l’établissement du programme d’audits internes et l’élaboration de procédures de préparation
et de réponse aux situations d’urgence.
ly
Les situations d’urgence sont des événements imprévus ou inattendus qui nécessitent une réponse
on
immédiate afin d’en atténuer les conséquences réelles ou potentielles. Les situations d’urgence
peuvent avoir des effets négatifs pour un organisme, par exemple en cas d’incendies, d’explosions, de
déversements accidentels ou de rejets de substances dangereuses, ou d’événements naturels tels que
s
crues éclair, tempêtes, typhons, tsunamis, etc. Elles peuvent également avoir des impacts secondaires
se
sur l’environnement ou des effets pour l’organisme, tels que le rejet en dehors du site d’une eau
d’extinction contaminée pendant le processus de lutte contre l’incendie et la nécessité d’éliminer
o
le matériel endommagé par le feu qui peut être dangereux à la suite de l’incendie. Dans le domaine
rp
situations d’urgence potentielles, y compris celles pouvant avoir des conséquences environnementales.
Conseils pratiques 11 — Exemples d’approches pour déterminer les risques et opportunités à prendre
g
en compte
in
— Résultats de l’analyse du
contexte, y compris des enjeux in-
ternes et externes (voir les encadrés
de conseils pratiques 1 et 3) Risques et opportunités à prendre
en compte en relation avec d’autres
— Résultats des revues de direction
enjeux en 4.1
— Données d’entrée de la direction Évaluation des résultats afin de
et autres données d’entrée de mana- déterminer s’il existe des risques et
gement interfonctionnel opportunités pour l’organisme qui
doivent être pris en compte
Conditions environnementales Risques et opportunités à prendre
affectant l’organisme (voir l’encadré en compte en relation avec les
de conseils pratiques 2) conditions environnementales
Aspects environnementaux déter- Risques et opportunités à prendre
minés (autres que les aspects envi- en compte en relation avec les
ronnementaux significatifs) aspects environnementaux
Autres exigences (voir 4.2) Exigences autres que les exigences légales et celles que l’organisme a choisi
d’adopter.
— Résultats des revues de direction
ly
— Circonstances nouvelles ou
on
Évaluation des résultats afin de
modifiées Risques et opportunités à prendre
déterminer s’il existe des risques et
en compte en relation avec d’autres
— Nouvelles informations opportunités pour l’organisme qui
exigences
s
doivent être pris en compte
— Communication avec les parties
se
intéressées
o
rp
6.1.2.1 Généralités
g
in
les éléments de ses activités, produits et services qui peuvent avoir un impact environnemental
ra
(voir 6.1.2.2). Les éléments des activités, produits et services de l’organisme pouvant interagir avec
l’environnement sont appelés aspects environnementaux. Il peut s’agir, par exemple, d’un rejet, d’une
rt
les aspects environnementaux qu’il a les moyens de maîtriser et ceux qu’il a les moyens d’influencer
(voir 6.1.2.3), en adoptant une perspective de cycle de vie. L’encadré de conseils pratiques 12 fournit
des informations supplémentaires sur ce concept.
Les modifications de l’environnement, qu’elles soient négatives ou bénéfiques, qui résultent totalement
ou partiellement des aspects environnementaux, sont appelées impacts environnementaux. Les impacts
négatifs comprennent, par exemple, la pollution de l’air et l’épuisement des ressources naturelles. Les
impacts bénéfiques peuvent être, par exemple, l’amélioration de la qualité de l’eau ou du sol. La relation
entre aspects environnementaux et impacts environnementaux associés est une relation de cause à
effet. Il convient qu’un organisme ait une bonne compréhension des aspects qui ont ou qui peuvent avoir
des impacts significatifs sur l’environnement, c’est-à-dire les aspects environnementaux significatifs
(voir 6.1.2.4) qu’il peut juger nécessaire de prendre en compte pour protéger l’environnement.
La détermination des aspects environnementaux significatifs et des impacts environnementaux
associés est nécessaire pour déterminer les besoins de maîtrise ou d’amélioration, ainsi que pour établir
les priorités dans les actions de management (voir 6.1.2.5) fondées principalement sur les facteurs
environnementaux. Il convient que la politique environnementale, les objectifs environnementaux, la
formation, les communications, la maîtrise opérationnelle et les processus de surveillance de l’organisme
soient développés en se basant avant tout sur la connaissance de ses aspects environnementaux
significatifs. La détermination des aspects environnementaux significatifs est un processus continu.
ly
Lorsque l’organisme applique une perspective de cycle de vie à ses produits et services, il convient qu’il prenne
on
en compte les éléments suivants:
— l’étape du cycle de vie du produit ou du service;
s
— le niveau de maîtrise qu’il a sur les étapes du cycle de vie, par exemple un concepteur de produit peut être
se
responsable du choix des matières premières, alors qu’un fabricant ne peut être responsable que de la réduction
de l’utilisation des matières premières et de la réduction des déchets de procédé et l’utilisateur ne peut être res-
o
ponsable que de l’utilisation et de l’élimination du produit;
rp
— le niveau d’influence qu’il a sur le cycle de vie, par exemple le concepteur ne peut influer que sur les méthodes
de production des fabricants, alors que le fabricant peut aussi influer sur la conception et la manière dont le pro-
pu
L’organisme peut prendre en compte les étapes du cycle de vie sur lesquelles il a le plus de maîtrise ou d’influence,
car elles peuvent offrir la plus grande opportunité de réduire l’utilisation des ressources et de limiter la pollution
rt
ou les déchets.
Fo
La totalité des activités, produits et services ont des impacts sur l’environnement qui peuvent se produire
à n’importe laquelle ou toutes les étapes du cycle de vies, c’est-à-dire de l’acquisition et la distribution des
matières premières à l’utilisation et l’élimination. Il convient qu’un organisme appréhende ses activités,
produits et services qui se situent dans le domaine d’application de son système de management
environnemental afin de pouvoir identifier les aspects et impacts environnementaux associés. Il peut
être utile de regrouper ses activités, produits et services pour faciliter l’identification et l’évaluation
des aspects et impacts environnementaux associés. Un groupe ou une catégorie peut être basé(e) sur
des caractéristiques communes, telles qu’unités organisationnelles, localisations géographiques et
organigrammes d’opérations.
Lorsqu’il détermine ses aspects environnementaux dans le cadre de son système de management
environnemental, il convient que l’organisme adopte une perspective de cycle de vie et prenne en compte
les aspects associés à ses activités, produits et service, passés, en cours et prévus. Dans tous les cas, il
convient que l’organisme prenne en compte les conditions de fonctionnement normales et anormales,
y compris la mise en marche, l’arrêt et l’entretien, ainsi que les situations d’urgence raisonnablement
prévisibles.
En plus des aspects environnementaux que l’organisme a les moyens de maîtriser directement,
il convient qu’il prenne également en compte les aspects sur lesquels il a les moyens d’avoir une
influence, c’est-à-dire ceux relatifs aux produits et services utilisés par l’organisme et ceux relatifs
aux produits et services que l’organisme fournit. Lorsqu’il évalue sa capacité à influencer les aspects
environnementaux, il convient que l’organisme tienne compte de ses obligations de conformité, de ses
politiques et des problèmes locaux ou régionaux. Il convient que l’organisme tienne également compte
des conséquences pour sa propre performance environnementale, par exemple, de l’achat de produits
contenant des substances dangereuses, d’activités réalisées par des prestataires externes, y compris
des fournisseurs ou des sous-traitants, de la conception des produits et services, des matériaux, biens
ou services fournis et utilisés, et du transport, de l’utilisation, de la réutilisation ou du recyclage des
produits mis sur le marché.
Pour déterminer et avoir une bonne compréhension de ses aspects environnementaux, l’organisme
peut rassembler des données quantitatives et/ou qualitatives sur les caractéristiques de ses activités,
produits et services, telles que les matériaux ou l’énergie entrants et sortants, les processus et la
ly
technologie utilisés, les équipements et leur localisation, et les modes de transport. En outre, il peut
être utile de rassembler des informations sur:
on
a) la relation de cause à effet entre les éléments des activités, produits et services et les altérations
possibles ou réelles de l’environnement;
s
se
b) les préoccupations environnementales des parties intéressées;
o
c) les aspects environnementaux possibles identifiés dans les règlements et les autorisations
rp
administratives, dans d’autres normes ou par des associations professionnelles, des institutions
universitaires, etc.
pu
La participation de personnes ayant une bonne connaissance des activités, produits et services de
l’organisme facilite le processus de détermination des aspects environnementaux. Bien qu’il n’y ait pas
g
qu’une seule approche pour déterminer les aspects environnementaux, l’approche choisie peut prendre
in
en compte:
in
La compréhension des impacts environnementaux d’un organisme liés aux aspects environnementaux
déterminés est nécessaire pour déterminer leur caractère significatif, notamment les aspects qui
peuvent conduire à des situations d’urgence. Beaucoup d’approches sont disponibles. Il convient que
l’organisme en choisisse une qui convienne à ses besoins.
Les informations directement disponibles sur les types d’impacts environnementaux associés aux
aspects environnementaux de l’organisme peuvent être considérées comme suffisantes par certains
organismes. D’autres organismes peuvent choisir d’employer des diagrammes ou des schémas reliant les
ly
causes aux effets, afin d’illustrer les masses entrantes et sortantes et les bilans massiques/énergétiques,
on
ou d’autres approches, telles que les études d’impacts environnementaux ou les analyses de cycle de vie.
NOTE 1 Des lignes directrices sur l’analyse du cycle de vie sont données dans l’ISO 14040 et l’ISO 14044.
s
Il convient que l’approche retenue permette d’identifier:
se
— les impacts environnementaux positifs (bénéfiques) et négatifs (non bénéfiques);
o
rp
NOTE 2 Les aspects environnementaux associés à des impacts environnementaux bénéfiques potentiels
peuvent offrir à l’organisme des opportunités d’améliorer les conditions environnementales. Les aspects
pu
environnementaux associés à des impacts environnementaux négatifs peuvent constituer pour l’organisme une
menace qui peut nuire à sa capacité de remplir les engagements de sa politique environnementale.
g
— le(s) secteur(s) de l’environnement qui peu(ven)t être altéré(s), tel que l’air, l’eau, le sol, la flore, la
in
— les caractéristiques géographiques qui peuvent influer sur l’ampleur de l’impact environnemental,
rt
telles que les conditions climatiques locales, la hauteur de la nappe phréatique, le type de sol, etc.;
Fo
L’encadré de conseils pratiques 13 indique des sources d’information possibles pouvant aider un
organisme à déterminer ses aspects et impacts environnementaux.
Conseils pratiques 13 — Sources d’information possibles pour déterminer les aspects environnementaux
et les impacts environnementaux
Les sources d’information possibles comprennent:
a) des documents d’information générale, tels que brochures, catalogues et rapports annuels;
b) des manuels opérationnels, des diagrammes de procédés ou des plans de production et qualité;
c) des rapports d’audits, d’évaluations et de revues précédents, tels que la revue environnementale initiale ou
l’analyse du cycle de vie;
d) des informations provenant d’autres systèmes de management, tels que qualité ou santé et sécurité au travail;
e) des rapports contenant des données techniques, des études ou analyses publiées, ou des listes de substances
toxiques;
f) des obligations de conformité;
g) des codes de bonne pratique, des politiques, des lignes directrices et des programmes nationaux ou interna-
ly
tionaux;
on
h) des données d’achat;
i) des spécifications de produits, des données de développement de produit, des fiches de données de sécurité
(FDS) ou des données sur le bilan énergétique et sur le bilan matière;
s
j) des inventaires de déchets;
se
k) des données de surveillance;
o
l) les demandes de permis ou d’autorisations d’exploitation;
rp
m) les points de vue, demandes ou accords passés avec les parties intéressées;
pu
Le caractère significatif est un concept se rapportant à un organisme et à son contexte. Ce qui est
in
significatif pour un organisme ne l’est pas nécessairement pour un autre. L’évaluation du caractère
ra
significatif peut impliquer à la fois une analyse technique et un jugement tels que déterminés
par l’organisme. L’utilisation de critères peut aider l’organisme à établir, parmi ses aspects
rt
environnementaux et ses impacts associés, ceux qu’il considère comme significatifs. L’établissement et
la mise en œuvre de tels critères peuvent permettre d’assurer la cohérence de l’évaluation du caractère
Fo
significatif.
Puisqu’un organisme peut avoir beaucoup d’aspects environnementaux et d’impacts environnementaux
associés, il convient qu’il établisse des critères et une méthode pour déterminer ceux qu’il considère
significatifs. Les critères peuvent se rapporter à l’aspect environnemental (par exemple type, taille,
fréquence) ou à l’impact environnemental (par exemple degré, sévérité, durée, exposition). D’autres
données d’entrée peuvent également être prises en compte lors de l’établissement des critères
d’importance, notamment les informations sur les obligations de conformité et les préoccupations
des parties intéressées internes et externes. Toutefois, il convient de ne pas choisir ces critères d’une
manière qui déclasse un aspect environnemental significatif.
L’organisme peut définir des niveaux (ou des valeurs) d’importance associée à chaque critère. Par
exemple, l’évaluation du caractère significatif peut être basée sur une combinaison de probabilité
d’occurrence (probabilité/fréquence) et de ses conséquences (sévérité/intensité). Certains types
d’échelle ou de hiérarchie peuvent être utiles pour la pondération, par exemple quantitativement en
termes de données chiffrées, ou qualitativement en termes de niveaux tels qu’élevé, moyen, faible ou
négligeable.
L’organisme peut juger utile d’évaluer le caractère significatif d’un aspect environnemental et des
impacts environnementaux associés en combinant les résultats de différents critères. Il convient que
l’organisme décide quels sont les aspects environnementaux significatifs, par exemple en utilisant des
valeurs seuil. Toutefois, si une telle approche est adoptée, il convient que l’organisme soit en mesure de
justifier la valeur seuil. Les aspects environnementaux significatifs peuvent se traduire par des risques
et opportunités qui doivent être pris en compte pour s’assurer que l’organisme permet d’obtenir les
résultats escomptés de son système de management environnemental et de prévenir ou de réduire les
effets indésirables.
Pour faciliter la planification, il convient que l’organisme tienne à jour les informations documentées
adéquates sur les aspects environnementaux et impacts environnementaux associés identifiés, sur les
critères utilisés pour déterminer ses aspects environnementaux significatifs et sur ceux considérés
comme significatifs, y compris ceux pouvant apparaître dans des situations potentielles d’urgence.
Il convient que l’organisme utilise ces informations pour comprendre les besoins de maîtrise
opérationnelle et déterminer les moyens correspondants, y compris ceux nécessaires pour atténuer
ou répondre aux situations d’urgence réelles. Il convient d’intégrer les informations sur les impacts
environnementaux identifiés partout où cela est approprié. Il convient que ces informations soient
passées en revue et mises à jour périodiquement et, lorsque les circonstances changent, il convient de
s’assurer que les informations sont à jour. Il peut être utile de tenir à jour ces informations sous forme
de liste, de registre, de base de données ou sous d’autres formes.
ly
NOTE La détermination des aspects environnementaux significatifs n’exige pas une étude d’impacts
on
environnementaux.
s
6.1.3 Obligations de conformité se
6.1.3.1 Généralités
o
rp
Les obligations de conformité peuvent aboutir à des risques et des opportunités qui doivent être
pris en compte. Pour s’assurer du respect des obligations de conformité, la première étape consiste à
pu
identifier et avoir accès aux obligations de conformité et à comprendre la façon dont elles s’appliquent à
l’organisme. Sur la base des connaissances acquises en 4.2.4, il convient que l’organisme établisse, mette
en œuvre et tienne à jour un processus visant à identifier et à avoir accès aux obligations de conformité
g
qui sont liées aux aspects environnementaux de ses activités, produits et services. Il convient que ce
in
nouveaux ou modifiés, des parties intéressées, de manière à pouvoir entreprendre, le cas échéant, une
action préparatoire pour maintenir la conformité. Il convient également que l’organisme prenne en
ra
compte la façon dont les développements (nouveaux ou prévus) et les activités, produits et services
(nouveaux ou modifiés) peuvent influer sur son état de conformité.
rt
Il convient qu’un organisme s’assure que les informations appropriées concernant les obligations de
Fo
conformité soient communiquées aux personnes travaillant sous le contrôle de l’organisme (y compris
les prestataires externes, tels que les sous-traitants ou les fournisseurs), dont les responsabilités sont
liées au respect des obligations de conformité ou dont les actions peuvent affecter le respect de ces
obligations de conformité.
Pour de plus amples informations sur les obligations de conformité relatives aux système de
management environnemental, voir l’encadré de conseils pratiques 14.
ly
gement de conformité et aux objectifs environnementaux liés aux obligations de conformité (voir 8.1);
on
e) s’assurer que toutes les personnes travaillant sous le contrôle de l’organisme connaissent les processus qui
leur sont applicables et les conséquences liées au non-respect des obligations de conformité (voir 7.3);
s
f) s’assurer que toutes les personnes travaillant sous le contrôle de l’organisme ont les compétences nécessaires
se
en ce qui concerne les obligations de conformité applicables, liées aux processus qui leur sont applicables, et
l’importance de satisfaire aux obligations de conformité applicables, sur la base d’une formation initiale ou pro-
o
fessionnelle et/ou d’une expérience appropriées (voir 7.2);
rp
ou autre potentiellement prévisible) et prendre rapidement les mesures pour identifier, mettre en œuvre et assurer
in
j) conserver les informations documentées comme preuve des résultats de son évaluation de la conformité
(voir 9.1.2);
ra
k) traiter les thèmes liés au respect des obligations de conformité lors de la conduite périodique d’audits du
rt
L’engagement des obligations de conformité reflète l’attente qu’un organisme emploie une approche systématique
pour atteindre et maintenir le respect des obligations de conformité.
Un organisme peut accéder à une ou plusieurs sources d’information pour identifier les exigences
légales relatives à ses aspects environnementaux. De telles sources comprennent les institutions
gouvernementales, les agences de régulation, les associations d’industriels ou les associations
professionnelles, les bases de données et les publications commerciales, ainsi que les services et les
consultants professionnels. Il convient que le processus permette à l’organisme d’anticiper et de se
préparer à des modifications ou à de nouvelles exigences, afin qu’il puisse maintenir sa conformité.
Il convient également qu’un organisme détermine dans quelle mesure les autres obligations de
conformité qu’il a adoptées, provenant d’autres parties intéressées (telles qu’identifiées en 4.2), se
rapportent aux aspects environnementaux de l’organisme.
Il convient qu’un organisme tienne à jour des informations documentées concernant ses obligations de
conformité, ces informations pouvant se présenter sous forme d’un registre ou d’une liste. Cela peut
aider à maintenir la sensibilisation et la transparence en ce qui concerne les exigences applicables. Il
convient que ce registre soit revu périodiquement pour s’assurer qu’il reste à jour. Ce registre ou cette
liste peut comprendre:
— l’origine de l’obligation de conformité, y compris la partie intéressée pertinente;
— un aperçu de l’obligation de conformité;
— la façon dont l’obligation de conformité se rapporte aux aspects de l’organisme et/ou aux exigences
pertinentes des parties intéressées.
Il convient qu’un organisme envisage et planifie les actions visant à traiter les aspects environnementaux
significations, les obligations de conformité et les risques et opportunités à prendre en compte, telles
ly
que déterminées en 6.1.1. Il convient que l’organisme planifie les actions de diverses manières en
on
utilisant les processus de son système de management environnemental ou d’autres processus métier.
Il convient également que l’organisme détermine l’efficacité des actions entreprises.
s
La planification d’une action peut inclure une seule action, telle que l’établissement d’un objectif
se
environnemental, la maîtrise opérationnelle, la préparation aux situations d’urgence, ou un autre
processus métier, par exemple une évaluation des fournisseurs. En variante, l’organisme peut utiliser
o
une combinaison d’actions incluant des objectifs environnementaux et une maîtrise opérationnelle
rp
impliquant une combinaison de hiérarchies de maîtrise. Lorsqu’il planifie des actions, il convient
que l’organisme tienne compte des options et de la faisabilité technologiques ainsi que des exigences
pu
financières, opérationnelles et commerciales. Comme pour toute action planifiée, il convient de prendre
en compte la possibilité de conséquences inattendues, par exemple des impacts négatifs à court ou long
terme sur l’environnement au cours du cycle de vie du produit ou service.
g
in
Les organismes peuvent adopter diverses méthodes et techniques pour évaluer l’efficacité des actions
in
l’efficacité des actions en dehors du système de management environnemental. Ceci peut être effectué,
Fo
par exemple, par le biais des systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail ou par
des processus métier. Lorsque ces actions sont entreprises en dehors du système de management
environnemental, elles peuvent être référencées dans le système de management environnemental.
Le Tableau A.1 donne des exemples d’aspects environnementaux, d’impacts environnementaux et
de risques et opportunités à prendre en compte, et l’action prévue pour les traiter pour différentes
activités.
Le Tableau A.3 donne des exemples de risques et opportunités à prendre en compte, et l’action prévue
pour les traiter associée aux obligations de conformité.
Le Tableau A.4 donne des exemples de risques et opportunités à prendre en compte, et l’action prévue
pour les traiter associée aux obligations de conformité.
6.2.1 Généralités
pour mettre en œuvre les processus pour atteindre ces objectifs, fournissent une base systématique
pour permettre à l’organisme d’améliorer sa performance environnementale dans certains domaines,
tout en maintenant son niveau de performance environnementale dans d’autres domaines.
Lors de l’établissement des objectifs environnementaux, il convient qu’un organisme prenne en compte
des données d’entrée, y compris:
— les principes et les engagements de sa politique environnementale;
— ses aspects environnementaux significatifs (et les informations qui ont permis de les déterminer);
— ses obligations de conformité;
— les risques et opportunités liés à d’autres enjeux, tels que déterminés en 6.1.1, qui doivent être
traités, et les exigences affectant le système de management environnemental.
L’organisme peut également prendre en compte:
ly
— les effets de l’atteinte des objectifs environnementaux sur d’autres activités et processus;
on
— les effets possibles sur l’image publique de l’organisme;
s
— les renseignements tirés des analyses environnementales;
se
— les autres buts de l’organisme.
o
rp
Il convient que les objectifs environnementaux soient établis par la direction de l’organisme, ainsi
qu’aux autres niveaux et fonctions où sont conduites les activités importantes, pour satisfaire aux
pu
engagements de la politique environnementale et aux buts généraux de l’organisme. Il convient que les
objectifs environnementaux soient cohérents avec la politique environnementale et les engagements
en faveur de la protection de l’environnement, y compris la prévention de la pollution, du respect des
g
Un objectif environnemental peut être exprimé directement par un niveau spécifique de performance
in
ou peut être exprimé de manière générale et être plus détaillé par une ou plusieurs cibles, c’est-à-
ra
dire une exigence de performance détaillée qu’il convient de satisfaire pour atteindre un objectif
environnemental. Lorsque des cibles sont définies, il convient qu’elles soient mesurables. Un calendrier
rt
Il convient de considérer les objectifs environnementaux que l’organisme a établis comme faisant partie
des objectifs généraux de management. Une telle intégration peut accroître la valeur non seulement du
système de management environnemental, mais aussi des processus métier concernés par l’intégration.
Des objectifs peuvent être applicables à l’organisme dans son ensemble ou peuvent être spécifiques à un
site ou à des activités particulières. Par exemple, une usine peut avoir un objectif général de réduction
de sa consommation énergétique, objectif qui peut être atteint par des économies d’énergie dans un
service particulier. Cependant, dans d’autres situations, il convient de mettre à contribution l’ensemble
de l’organisme pour répondre aux objectifs généraux de l’organisme. Il est aussi possible que différentes
parties de l’organisme, poursuivant un même objectif général, soient amenées à mettre en œuvre des
actions différentes pour atteindre les objectifs de leur service.
Il convient qu’un organisme identifie les contributions de ses différents niveaux et fonctions dans
l’atteinte de ses objectifs environnementaux, et s’assure que ses membres individuels soient conscients
de leurs responsabilités.
La documentation et la communication des objectifs environnementaux améliorent la capacité de
l’organisme à atteindre ses objectifs environnementaux. Il convient que l’organisme conserve des
informations documentées relatives à ses objectifs environnementaux et il convient que les informations
relatives aux objectifs environnementaux soient fournies aux responsables de leur réalisation ainsi
qu’aux autres personnes qui ont besoin de telles informations pour mener leurs missions, telles que la
maîtrise opérationnelle.
Une partie du processus de planification peut comprendre un (des) programme(s) pour atteindre les
objectifs environnementaux de l’organisme.
Il convient que le programme traite des rôles, des responsabilités, des processus, des ressources, du
calendrier, des priorités et des actions permettant d’atteindre les objectifs environnementaux. Ces
actions peuvent avoir trait à des processus spécifiques, à des projets, à des produits, à des services, à des
sites ou à des installations particulières dans un site. Les organismes peuvent intégrer ces programmes
pour l’atteinte des objectifs environnementaux à d’autres programmes dans le cadre du processus
de planification stratégique. Les programmes pour atteindre des objectifs environnementaux aident
l’organisme à améliorer sa performance environnementale. Il convient qu’ils soient dynamiques.
Lorsque des changements interviennent dans les processus, les activités, les services et les produits
relevant du domaine d’application du système de management environnemental, il convient que les
objectifs environnementaux et les programmes associés soient révisés si nécessaire.
ly
on
6.2.4 Indicateurs de performance
Les indicateurs de performance environnementale d’un organisme sont un outil important pour le
s
suivi de ses progrès dans la réalisation des objectifs environnementaux et de l’amélioration continue.
se
Il convient qu’un organisme établisse des indicateurs de performance environnementale permettant
de produire des résultats objectifs, vérifiables et reproductibles. Il convient que les indicateurs
o
soient adaptés aux activités, produits et services de l’organisme, en cohérence avec sa politique
rp
environnementaux. Ils peuvent également être utilisés à d’autres fins, par exemple dans le cadre d’un
processus global pour l’évaluation et l’amélioration de la performance environnementale. L’organisme
peut envisager l’utilisation d’indicateurs de condition environnementale (ICE), d’indicateurs de
g
NOTE Des lignes directrices concernant le choix et l’utilisation des indicateurs de performance
environnementale sont données dans l’ISO 14031 et l’ISO/TS 14033.
rt
Fo
Le Tableau A.2 donne des exemples d’objectifs, de cibles et d’indicateurs environnementaux pour des
activités sélectionnées.
ly
— le nombre de kilomètres des véhicules de service par unité de production;
on
— les quantités de polluants spécifiques émis, par exemple NOx, SOx, CO, COV, Pb et CFC;
— les investissements pour la protection de l’environnement;
s
— le nombre de poursuites en justice; se
— la surface de terre laissée à l’habitat sauvage;
o
— le nombre de personnes formées à l’identification des aspects environnementaux;
rp
7 Support
g
7.1 Ressources
in
in
Il convient qu’un organisme détermine les ressources nécessaires à l’établissement, la mise en œuvre,
la tenue à jour et l’amélioration du système de management environnemental. Lors de la détermination
ra
— l’infrastructure;
Fo
ressources, il convient de tenir compte des modifications prévues et/ou des nouveaux projets ou des
nouvelles activités. L’encadré de conseils pratiques 16 fournit des informations complémentaires sur
les ressources.
ly
Les connaissances sont une ressource importante pour établir ou améliorer le système de management
on
environnemental. Pour répondre aux défis futurs, il convient que l’organisme prenne en compte sa
base de connaissances actuelle et détermine comment il peut acquérir ou accéder aux connaissances
supplémentaires nécessaires.
s
se
7.2 Compétences
o
Les connaissances, la compréhension, les savoir-faire ou les aptitudes permettent à un individu
rp
que toutes les personnes travaillant sous le contrôle d’un organisme, qui influent ou peuvent influer
sur sa performance environnementale, y compris sa capacité à remplir les obligations de conformité,
soient compétentes, sur la base d’une formation initiale ou professionnelle, d’une expérience ou
g
d’une combinaison de celles-ci, telles que déterminées par l’organisme. Ces personnes comprennent
in
les employés de l’organisme ainsi que ceux travaillant sous son contrôle, comme par exemple les
prestataires externes.
in
Pour ces personnes, les exigences en matière de compétences ne se limitent pas aux personnes réalisant
ra
un travail ayant ou pouvant avoir des impacts significatifs sur l’environnement, mais aussi aux
rt
personnes qui gèrent une fonction ou assument un rôle qui est critique pour l’obtention des résultats
escomptés du système de management environnemental. L’encadré de conseils pratiques 17 fournit des
Fo
ly
les activités
professionnelles mance environnementale
Opérations envi- — Formation sur les critères
on
impliquent des — Connaissance des critères opérationnels pour s’assurer que les
ronnementales
aspects environ- opérationnels qui doivent être processus sont maîtrisés
nementaux signi- satisfaits pour limiter l’impact
s
ficatifs négatif sur l’environnement
se
— Capacité d’établir, mettre en — Expérience dans la mise en
œuvre et améliorer un système de œuvre d’un système de management
o
management environnemental. environnemental
rp
actions appropriées
ra
management l’organisme.
environnemental — Capacité de développer et de — Formation au management de
Responsables gérer des programmes d’audit programmes
de programmes pour déterminer l’efficacité du
— Expérience dans la mise en
d’audit système de management environ-
œuvre de programmes
nemental de l’organisme
— Connaissance et compréhen- — Formation sur les systèmes de
sion des conséquences de l’éta- management environnemental et
blissement et de la mise en œuvre l’établissement d’une politique envi-
d’une politique environnementale ronnementale
Direction — Connaissance et compré- — Expérience dans la gestion
hension de la disponibilité des d’entreprise
ressources et son application à un
système de management environ-
nemental, y compris l’attribution
des responsabilités et autorités
Il convient que l’organisme identifie les compétences nécessaires pour obtenir le résultat escompté
du système de management environnemental et traiter les écarts, y compris en entreprenant les
actions nécessaires pour acquérir les compétences requises. Les informations documentées peuvent
être utiles pour s’assurer que les besoins en compétences identifiés sont traités, suivre les progrès
dans le traitement des écarts et permettre la communication d’informations pertinentes aux parties
intéressées. Au minimum, il convient de conserver les informations documentées comme preuves des
compétences.
NOTE Des lignes directrices concernant la compétence des auditeurs sont données en 9.2.
Lorsque les compétences sont acquises par le biais d’une formation, le(s) processus de formation de
l’organisme peu(ven)t comprendre:
— l’identification des besoins en formation;
— la mise au point et le développement d’un plan ou programme de formation destiné à répondre aux
besoins identifiés;
— la prestation de formation;
— l’évaluation du résultat de la formation;
— la documentation et le contrôle de la formation reçue.
ly
Le cas échéant, il convient que l’organisme évalue l’efficacité de la formation et des autres actions
on
entreprises pour acquérir les compétences nécessaires afin de s’assurer que le résultat escompté de la
formation est atteint.
7.3 Sensibilisation
s
se
La direction a une responsabilité fondamentale dans la sensibilisation au système de management
o
environnemental et à la performance environnementale au sein d’un organisme, afin d’accroître
rp
Il convient que la direction s’assure que les personnes travaillant sous son contrôle soient encouragées à:
in
in
— reconnaître l’importance d’atteindre les objectifs environnementaux pour lesquels elles sont
responsables.
Fo
Il convient que la direction s’assure également que toutes les personnes travaillant sous le contrôle de
l’organisme soient conscientes:
— de la politique environnementale de l’organisme et de son engagement en faveur de cette politique;
— de l’importance de se conformer aux exigences du système de management environnemental;
— de leur contribution à l’efficacité du système de management environnemental;
— des effets positifs d’une amélioration de la performance environnementale;
— de leurs responsabilités au sein du système de management environnemental;
— des aspects environnementaux significatifs réels ou potentiels et des impacts environnementaux
associés liés à leurs activités;
— des risques et opportunités identifiés liés à leurs activités, qui doivent être traités le cas échéant;
— des conséquences des écarts par rapport aux exigences applicables du système de management
environnemental, y compris les obligations de conformité de l’organisme.
7.4 Communication
7.4.1 Généralités
Il convient qu’un organisme établisse des processus de communication pertinents pour le système
de management environnemental, en tenant compte des obligations de conformité de l’organisme. Il
convient que ces processus identifient:
— les informations devant être communiquées;
— quand et dans quelles circonstances elles doivent être communiquées;
— à qui elles doivent être communiquées;
— comment elles seront communiquées.
ly
Il convient que l’organisme prenne en compte le coût potentiel et les avantages des différentes approches
on
lors du développement de processus de communication adaptés à chaque circonstance particulière.
Il convient que la communication des informations environnementales soit basée sur, et cohérente avec,
s
les informations générées au sein du système de management environnemental, y compris l’évaluation
se
interne de la performance environnementale de l’organisme (voir 9.1).
o
NOTE Des informations complémentaires sur la communication sont fournies dans l’ISO 14063.
rp
Lorsque l’organisme détermine comment il souhaite communiquer, il convient qu’il tienne compte
pu
les journées portes ouvertes, les groupes dédiés, le dialogue avec la collectivité locale, l’implication
in
dans les événements locaux, les sites Web et les messages électroniques, les communiqués de presse,
la publicité et les lettres d’information périodiques, les rapports annuels ou d’autres périodicités et un
in
numéro vert.
ra
Il convient que l’organisme prenne en compte et réponde aux questions et préoccupations pertinentes
rt
et externes.
Il convient que les organismes conservent des informations documentées comme preuve de leurs
communications, le cas échéant, afin de:
— retracer l’historique des communications avec des parties intéressées spécifiques, des enquêtes ou
des préoccupations;
— comprendre la nature des divers engagements des parties intéressées au fil du temps;
— améliorer l’efficacité de l’organisme dans le développement des communications futures et, si
nécessaire, dans le suivi et le traitement des préoccupations de parties intéressées spécifiques.
Certaines communications n’ont pas à être documentées si cela n’a aucun intérêt pour le système
de management environnemental, par exemple les communications informelles. Il convient que
l’organisme prenne en compte sa nature et sa taille, ses aspects environnementaux significatifs et la
nature et les besoins et attentes des parties intéressées, lors de l’établissement de son (ses) processus
de communication.
ly
Conseils pratiques 18 — Communication du système de management environnemental
on
Principales composantes de communication:
Il convient que la direction communique l’importance d’un management environnemental efficace et du respect
s
des exigences du système de management environnemental (voir 5.1).
se
Il convient que la direction s’assure que les éléments suivants sont communiqués au sein de l’organisme:
o
— la politique environnementale (voir 5.2);
rp
— son (ses) exigence(s) environnementale(s) pertinente(s) aux prestataires externes, y compris les sous-trai-
tants (voir 8.1);
ra
— les informations pertinentes sur la performance environnementale, aussi bien en interne qu’en externe,
rt
telles que déterminées par son (ses) processus de communication et telles que requises par ses obligations de
conformité (voir 9.1.1).
Fo
Il convient que l’organisme s’assure que les résultats des audits internes soient communiqués aux responsables
pertinents (voir 9.2).
Il convient que la revue de direction du système de management environnemental prenne en considération la
(les) communications des parties intéressées (voir 9.3).
La communication entre et au sein des différents niveaux et fonctions de l’organisme est essentielle
pour l’efficacité du système de management environnemental. Par exemple, la communication est
importante pour résoudre les problèmes, coordonner les activités, assurer le suivi des plans d’action et
pour le développement futur du système de management environnemental. La fourniture d’informations
appropriées à ceux qui travaillent sous le contrôle de l’organisme contribue à les motiver et à leur faire
accepter les efforts de l’organisme pour améliorer sa performance environnementale. Cela peut aider
les employés et les prestataires externes travaillant sous le contrôle de l’organisme à assumer leurs
responsabilités et l’organisme à atteindre ses objectifs environnementaux. Il convient que l’organisme
ait un processus permettant la communication à tous les niveaux de l’organisme. Des commentaires et
des suggestions peuvent ainsi être faits en vue d’améliorer le système de management environnemental
et la performance environnementale de l’organisme. Il convient que les résultats de la surveillance du
système de management environnemental, des audits et de la revue de direction soient communiqués
aux personnes appropriées au sein de l’organisme.
La communication avec les parties intéressées externes peut être un vecteur important et efficace
pour le management environnemental. Il convient qu’un organisme prenne en compte les exigences en
matière de communication associées à ses obligations de conformité et ses processus de communication
(voir 7.4.1), et communique en externe les informations pertinentes pour le système de management
environnemental, comme exigé. Il peut également considérer s’il communique ou non en externe avec
les parties intéressées sur ses aspects environnementaux, y compris ceux relatifs à la distribution, à
l’utilisation et à l’élimination des produits.
Pour les cas de situations d’urgence pouvant affecter ou concerner des parties intéressées externes,
il convient que l’organisme dispose d’un processus de communication avec ces parties. Un organisme
peut également trouver utile de documenter ses processus pour la communication externe.
NOTE Voir aussi 8.2 en ce qui concerne la préparation et la réponse aux situations d’urgence.
Il convient que les communications avec des parties intéressées externes concernant la performance
environnementale de l’organisme soient précises, fiables et vérifiables (voir l’ISO/TS 14033). Les
déclarations relatives à la performance environnementale peuvent, par exemple, prendre la forme
ly
de rapports relatifs au développement durable de l’organisme, de documents promotionnels ou de
on
campagnes publicitaires. Les organismes peuvent envisager des approches permettant de vérifier les
déclarations de performance environnementale.
s
Voir l’ISO 14031 pour des lignes directrices concernant la performance d’un organisme. Voir
se
l’ISO/TS 14033 et l’ISO 14020 pour des lignes directrices concernant les déclarations environnementales
relatives aux produits.
o
rp
7.5.1 Généralités
g
Il convient qu’un organisme développe et tienne à jour des informations documentées adaptées pour
in
s’assurer que son système de management environnemental fonctionne efficacement, est compris par
les personnes travaillant sous le contrôle de l’organisme et les autres parties intéressées pertinentes, et
in
que les processus associés au système de management environnemental sont exécutés comme prévu.
ra
II convient que les informations documentées soient rassemblées et tenues à jour de façon à refléter la
culture et les besoins de l’organisme.
rt
Il convient que les informations documentées sous forme de processus, de plans et de programmes,
Fo
par exemple, soient tenues à jour de façon appropriée afin de s’assurer de la cohérence, de l’actualité
et de la répétabilité des résultats. Il convient de conserver des informations documentées sous forme
d’enregistrements comme preuves des résultats obtenus ou des activités réalisées, afin de démontrer la
mise en œuvre effective des exigences du système de management environnemental. Les informations
servant d’enregistrement des résultats obtenus ou de preuve des activités réalisées font partie des
informations documentées de l’organisme, mais peuvent être maîtrisées par différents processus de
management.
Pour le management efficace de ses principales activités (par exemple celles associées à ses risques
et opportunités identifiés qui doivent être traités), l’organisme peut spécifier la façon de réaliser
les activités en établissant un (des) processus pouvant être documentés, et peut décrire de façon
suffisamment détaillée la manière dont les activités sont gérées. Lorsque l’organisme décide de ne
pas documenter un processus, il convient que les personnes concernées travaillant sous le contrôle de
l’organisme soient informées des exigences à satisfaire, le cas échéant, par le biais d’une communication
ou d’une formation.
L’organisme peut choisir de documenter son système de management sous la forme d’un manuel, lequel
constitue une vue d’ensemble ou un résumé du système avec une description des principaux éléments,
et peut fournir des orientations pour les informations documentées associées. Il n’est pas nécessaire
que la structure d’un tel manuel suive la structure de l’ISO 14001 ou d’une autre norme (voir l’encadré
de conseils pratiques 19).
La portée des informations documentées peut varier d’un organisme à l’autre. Créer des informations
documentées inutiles ou compliquées peut diminuer l’efficacité du système de management
environnemental. Lorsqu’il considère la portée des informations documentées qu’il crée, l’organisme
peut donc prendre en compte les bénéfices offerts par les informations documentées en ce qui concerne
l’efficacité, la continuité et l’amélioration continue du système de management environnemental.
Les informations documentées peuvent être maîtrisées sur différents supports (papier, électronique,
photos et affiches) qui sont utiles, lisibles, facilement compréhensibles et accessibles à ceux qui ont
besoin des informations contenues.
Lorsque les processus du système de management environnemental sont alignés avec ceux d’autres
systèmes de management, l’organisme peut combiner les informations environnementales documentées
pertinentes avec les informations documentées de ces autres systèmes de management.
Les principales informations documentées liées à un système de management environnemental sont
récapitulées dans l’encadré de conseils pratiques 19. Il s’agit des informations essentielles minimales
ly
qu’il convient de documenter, et l’organisme peut aller au-delà, si cela est nécessaire à l’efficacité du
on
système de management environnemental.
s
se
Il convient que l’organisme tienne à jour les éléments suivants sous forme d’informations documentées:
— le domaine d’application du système de management environnemental (voir 4.3);
o
— la politique environnementale (voir 5.2);
rp
— les processus requis en 6.1.1 à 6.1.4, dans la mesure nécessaire pour avoir la certitude que ces processus sont
exécutés comme prévu (voir 6.1.1);
g
— ses aspects environnementaux et les impacts environnementaux associés, les critères utilisés pour déterminer
in
— des informations relatives aux processus de maîtrise opérationnelle nécessaires pour satisfaire aux exigences
rt
du système de management environnemental, dans la mesure nécessaire pour avoir la certitude que ces processus
ont été exécutés comme prévu (voir 8.1);
Fo
— les processus nécessaires à la préparation et à la réponse aux situations d’urgence potentielles identifiées
en 6.1.1 à 6.1.1, dans la mesure nécessaire pour avoir la certitude que ces processus sont exécutés comme prévu
(voir 8.2.1).
Il convient que l’organisme conserve des informations documentées comme preuves (enregistrements) de ce qui suit:
— les compétences, le cas échéant (voir 7.2);
— ses communications, le cas échéant (voir 7.4.1);
— les résultats de la surveillance, de la mesure, de l’analyse et de l’évaluation, le cas échéant (voir 9.1.1);
— le(s) résultat(s) de l’évaluation de la conformité (voir 9.1.2);
— la mise en œuvre du programme d’audit, et les résultats d’audit (voir 9.2);
— les conclusions des revues de direction (voir 9.3);
— la nature d’une non-conformité identifiée et de toute action ultérieure entreprise, et les résultats de toute
action corrective (voir 10.2).
Les autres exemples d’informations documentées comprennent des descriptions des programmes et des respon-
sabilités, des procédures, des informations sur les procédés, des organigrammes, des normes internes et externes
et des plans d’urgence du site.
Lorsqu’il crée et met à jour des informations documentées relatives au système de management
environnemental, il convient que l’organisme s’assure que les éléments suivants sont appropriés:
— identification et description (par exemple titre, date, auteur, numéro de référence);
— format (par exemple langue, version logicielle, graphiques) et support (par exemple papier,
électronique);
— examen interne et approbation du caractère approprié et pertinent des informations.
ly
— les informations conservées par l’organisme sont régulièrement passées en revue, révisées si
on
nécessaire et approuvées par le personnel autorisé avant leur publication;
— les versions actuelles des informations documentées pertinentes sont disponibles en tout point où
s
se
des opérations essentielles au fonctionnement efficace du système sont effectuées, y compris celles
nécessaires pour s’assurer que les exigences sont satisfaites;
o
NOTE Lorsque la disponibilité des informations documentées n’est pas réalisable, des actions conformes aux
rp
— les informations obsolètes sont rapidement retirées de tous les points de diffusion et d’utilisation
(dans certaines circonstances, par exemple pour des raisons légales et/ou de conservation des
connaissances, ces informations documentées obsolètes peuvent être conservées comme preuves
g
— le développement d’un format approprié unique qui comprend les titres, les numéros, les dates, les
révisions, l’historique et l’autorité chargée de la révision;
rt
Il convient qu’un organisme s’assure que ses opérations et les processus associés sont exécutés de façon
maîtrisée pour répondre aux engagements de sa politique environnementale, atteindre ses objectifs
environnementaux et gérer ses aspects environnementaux significatifs, ses obligations de conformité et
ses risques et opportunités qui doivent être traités. Pour planifier une maîtrise opérationnelle efficace
et efficiente, il convient que l’organisme détermine où et dans quel but des moyens de maîtrise sont
nécessaires. Il convient qu’il établisse les types et les niveaux de maîtrise qui répondent à ses besoins. Il
convient de tenir à jour et d’évaluer périodiquement les moyens de maîtrise opérationnelle choisis pour
s’assurer qu’ils sont toujours efficaces.
Lors de la détermination des moyens de maîtrise nécessaires ou des modifications devant être apportées
aux moyens de maîtrise existants, il convient de prendre en compte les risques et opportunités qui
doivent être traités, ainsi que toute conséquence imprévue pouvant en découler. Il convient que
l’organisme maîtrise les modifications planifiées et passe en revue les conséquences des modifications
imprévues, en entreprenant si nécessaire les actions pour remédier à tout effet négatif.
Lorsqu’il envisage les moyens de maîtrise relatifs aux impacts environnementaux négatifs, l’organisme
peut se référer à la hiérarchie suivante:
— élimination, par exemple interdiction d’utiliser des PCB, CFC, etc.;
— remplacement, par exemple remplacement d’une peinture à base de solvant par une peinture à
base d’eau;
— contrôles d’ingénierie, par exemple contrôles des émissions, technique de réduction des
émissions, etc.;
— contrôles administratifs, par exemple procédures, contrôles visuels, instructions de travail, fiches
de données de sécurité (FDS), etc.
ly
Pour éviter les écarts par rapport à la politique environnementale, aux objectifs environnementaux et
on
aux obligations de conformité, des informations documentées peuvent être élaborées, selon le cas, pour
expliquer par exemple:
— une séquence spécifique d’activités à réaliser;
s
se
— les qualifications nécessaires du personnel concerné, y compris toute qualité d’exécution requise;
o
rp
— les variables essentielles qu’il convient de maintenir dans des limites données, telles que temporelles,
physiques, biologiques;
pu
Il convient d’adopter dès que possible une perspective de cycle de vie, c’est-à-dire lors du processus
de conception et de développement. On disposera ainsi d’une plus grande opportunité d’améliorer la
performance environnementale globale des activités, des processus, des produits ou des services, et
cela aidera l’organisme à réduire la possibilité de transfert d’impacts environnementaux négatifs à
d’autres phases. Il en résultera une valeur ajoutée pour l’organisme et la protection de l’environnement.
De nombreux organismes peuvent avoir leurs impacts environnementaux significatifs lors de la phase
d’utilisation ou de l’application des informations fournies par l’organisme. Les méthodes permettant
d’influer sur les aspects environnementaux significatifs peuvent alors comprendre, par exemple:
— la fourniture d’une formation sur la manière de gérer les impacts environnementaux pertinents;
— la fourniture d’un accès facile à l’information (par exemple sur des sites Web, sous forme de foires
aux questions (FAQ));
— la formation de groupes d’utilisateurs en vue de partager l’information et de tenir les utilisateurs
informés.
Le cas échéant, il convient que l’organisme considère également la façon dont les fournisseurs externes
ly
et les processus externalisés peuvent affecter sa capacité à gérer ses aspects environnementaux et
on
satisfaire à ses obligations de conformité. Il convient que l’organisme établisse la maîtrise opérationnelle
nécessaire, telle que les procédures documentées, les contrats ou les accords avec les fournisseurs ou
les instructions pour l’utilisateur final, et qu’il les communique à ses sous-traitants, fournisseurs et
s
utilisateurs de façon appropriée. Un processus externalisé peut faire l’objet d’une maîtrise ou d’une
se
influence. Un processus externalisé est un processus remplissant tous les critères suivants:
o
a) la fonction ou le processus fait partie intégrante du fonctionnement de l’organisme;
rp
l’organisme;
in
d) l’organisme et le prestataire externe ont une relation, par exemple lorsque le processus est perçu
in
NOTE 1 La conception peut désigner le développement d’un nouveau produit, alors que des produits existants
peuvent faire l’objet d’une nouvelle conception ou d’une amélioration.
rt
NOTE 2 Des informations complémentaires sur la perspective de cycle de vie pendant le processus de
Fo
NOTE 3 Des informations complémentaires sur les informations relatives aux produits sont fournies dans
l’ISO 14020, l’ISO 14021, l’ISO 14024, l’ISO 14025, l’ISO 14046 et l’ISO/TS 14067.
La maîtrise opérationnelle peut prendre différentes formes, telles que des procédures, des instructions
de travail, des contrôles physiques, l’intervention de personnel compétent ou toute combinaison de ces
différentes formes. Le choix d’une méthode de maîtrise spécifique dépend de nombreux facteurs, tels
que le savoir-faire et l’expérience des personnes en charge de l’opération et la complexité et l’importance
environnementale de l’opération elle-même. Un organisme peut choisir de planifier et d’établir des
processus pour accroître sa capacité à mettre en œuvre la maîtrise de façon cohérente.
Une approche commune pour établir la maîtrise opérationnelle peut comprendre:
a) le choix d’une méthode de maîtrise;
b) le choix de critères opérationnels acceptables, par exemple les caractéristiques de fonctionnement
de machines et des mesures de masse ou de température;
c) l’établissement de processus, en fonction des besoins, définissant la façon dont les opérations
identifiées doivent être planifiées, conduites et contrôlées;
d) la documentation de ces processus, si nécessaire, sous la forme d’instructions, d’affiches, de
formulaires, de vidéos, de photos, etc.;
e) l’application d’options techniques, telles que des systèmes automatisés, des matériaux, des
équipements et des logiciels.
La maîtrise opérationnelle peut également comprendre des dispositions pour assurer la mesure,
la surveillance et l’évaluation des critères opérationnels et pour déterminer si ces derniers ont été
respectés.
Une fois la maîtrise opérationnelle établie, il convient que l’organisme surveille son application continue
et son efficacité et qu’il planifie et entreprenne toute action nécessaire.
ly
l’impact environnemental initial qui peut en résulter ainsi que tout impact environnemental secondaire
on
pouvant résulter de la réponse à l’impact environnemental initial. Par exemple, lors de la réponse à un
incendie, il convient de prendre en compte la possibilité de pollution atmosphérique.
s
Lors de la préparation d’une réponse à des situations d’urgence raisonnablement prévisibles, il convient
se
de porter une attention particulière aux conditions de mise en marche et d’arrêt ainsi qu’aux conditions
de fonctionnement anormales. Voir 6.1.1 pour la détermination des situations d’urgence.
o
rp
Il convient qu’un organisme soit préparé à différents types de situations, par exemple de faibles
déversements de produits chimiques, une défaillance de l’équipement de réduction des émissions ou des
pu
situations environnementales graves mettant en danger les humains et l’environnement dans une large
mesure. Il convient que l’organisme soit préparé à chaque type de situation d’urgence raisonnablement
prévisible.
g
in
Il incombe à chaque organisme d’établir des plans de préparation et de réponse aux situations d’urgence,
répondant à ses besoins spécifiques. Lors de l’établissement de ces plans, il convient que l’organisme
in
prenne en compte:
ra
naturelles;
Fo
— la nature des dangers sur site, par exemple les liquides inflammables, les réservoirs de stockage, les
gaz sous pression et les mesures à prendre en cas de fuites ou de rejets accidentels;
— le scénario le plus probable pour une situation d’urgence;
— l’équipement et les ressources nécessaires;
— l’éventualité d’une (de) situation(s) d’urgence ou d’un (d’)accident(s) dans une installation voisine
(par exemple une usine, une route, une voie ferrée);
— la (les) méthode(s) la (les) plus appropriée(s) pour répondre à une situation d’urgence;
— les actions nécessaires pour minimiser les dommages environnementaux;
— l’organisation des secours et les responsabilités correspondantes;
— les voies d’évacuation et les points de rassemblement;
— la liste du personnel clé et des organismes d’assistance, y compris leurs coordonnées détaillées, par
exemple pompiers et services d’intervention spécialisés;
— les possibilités d’assistance mutuelle par des organismes voisins;
ly
la sécurité au travail.
on
Il convient que l’organisme tienne à jour des informations documentées dans la mesure nécessaire pour
avoir la certitude que les processus requis pour la préparation et la réponse aux situations d’urgence
sont exécutés comme prévu.
s
se
9 Évaluation des performances
o
rp
9.1.1 Généralités
g
II convient que l’organisme ait une approche systématique pour la surveillance, la mesure, l’analyse
in
et l’évaluation de sa performance environnementale, sur une base régulière. Cela peut permettre
in
La surveillance se rapporte généralement à des processus au cours desquels des observations sont
rt
déterminer des propriétés quantitatives ou qualitatives. Par conséquent, la mesure peut nécessiter des
contrôles supplémentaires pour s’assurer du maintien de la fiabilité d’un tel équipement (par exemple
étalonnage), le cas échéant.
Il convient qu’un organisme détermine ce qu’il est nécessaire de surveiller et de mesurer compte tenu
de ses objectifs environnementaux, de ses aspects environnementaux significatifs, de ses obligations de
conformité et de sa maîtrise opérationnelle. Il convient d’y inclure la détermination de la fréquence et
des méthodes utilisées pour collecter les données.
Afin de concentrer ses ressources sur les mesures les plus importantes, il convient que l’organisme
sélectionne des indicateurs pertinents qui soient faciles à comprendre et qui fournissent des
informations utiles pour l’évaluation de sa performance environnementale. Il convient que le choix
des indicateurs reflète la nature et l’échelle des opérations de l’organisme et soit adapté à ses impacts
environnementaux. Les exemples d’indicateurs comprennent des paramètres physiques tels que
des températures, des pressions, le pH, l’utilisation de matériaux, l’efficacité énergétique, le choix
de l’emballage et du transport. Pour des lignes directrices concernant le choix des indicateurs, voir
l’ISO 14031.
ly
données dans l’ISO 14031.
on
NOTE 2 Des lignes directrices sur les informations environnementales quantitatives sont données dans
l’ISO/TS 14033.
s
Il convient que la surveillance et la mesure soient effectuées dans des conditions contrôlées, avec des
se
processus appropriés pour assurer la validité des résultats, tels que:
o
— le choix des techniques d’échantillonnage et de collecte de données;
rp
— l’utilisation des étalons de mesure pouvant être reliés à des étalons de mesure internationaux ou
nationaux;
g
in
Il convient que les organismes envisagent, le cas échéant, de faire appel à des laboratoires dont les
techniques d’essai ont été soit agrées par un organisme national d’accréditation soit approuvées par les
Fo
Il convient que l’organisme établisse un processus pour évaluer dans quelle mesure ses obligations de
conformité sont satisfaites, en surveillant, mesurant, analysant et passant en revue sa performance par
rapport à ses obligations de conformité, telles que déterminées en 4.2 et 6.1.3. Ce processus peut aider
l’organisme à démontrer son engagement à respecter ses obligations de conformité, à comprendre son
état de conformité, à réduire les possibilités de violation de la réglementation et à éviter les actions
défavorables de ses parties intéressées.
Il convient d’évaluer périodiquement la performance par rapport aux obligations de conformité, bien
que la fréquence et le calendrier de chacune d’elles puissent différer selon:
— les exigences légales de l’organisme;
— la pertinence d’autres exigences adoptées en tant qu’obligations de conformité;
— les modifications des obligations de conformité;
— la performance passée de l’organisme en matière d’obligation de conformité, y compris les effets
ly
négatifs potentiels associés à une non-conformité;
on
— les variations attendues de la performance d’un processus ou d’une activité; par exemple, la
performance d’une station d’épuration des eaux usées peut varier en fonction du volume d’eaux
usées reçu.
s
se
Il convient que l’évaluation de la conformité soit un processus itératif qui utilise les données de sortie
des autres domaines du système de management environnemental pour déterminer si l’organisme
o
satisfait à ses obligations de conformité. Les méthodes utilisées pour l’évaluation de la conformité
rp
— d’une revue de l’analyse d’échantillons ou des résultats d’essai, et une comparaison aux seuils
ra
réglementaires;
rt
— d’une revue des informations documentées exigées par la loi (par exemple manifestes relatifs aux
déchets dangereux, documents réglementaires à soumettre).
Les audits internes (voir 9.2) peuvent être utilisés pour déterminer l’efficacité du (des) processus
établi(s) et mis en œuvre afin d’évaluer le respect des obligations de conformité, mais ils ne peuvent
pas être utilisés pour démontrer que les obligations de conformité de l’organisme ont été satisfaites.
Toutefois, des techniques d’audit peuvent être appliquées par l’organisme pour évaluer le respect de ses
obligations de conformité.
Les obligations de conformité peuvent être prises en compte dans divers processus du système de
management environnemental, tels que:
— la détermination des aspects environnementaux significatifs (voir 6.1.2.5) et des risques et
opportunités à prendre en compte (voir 6.1.1);
— la planification des actions (voir 6.1.4);
— l’établissement d’objectifs environnementaux (voir 6.2.2);
— le développement de processus de sensibilisation (voir 7.3), de communication externe (voir 7.4.3),
de planification et maîtrise opérationnelles (voir 8.1) et de surveillance et de mesure (voir 9.1).
L’efficacité de ces processus et les résultats obtenus peuvent également fournir des preuves de respect
des obligations de conformité.
L’organisme peut choisir de passer en revue les rapports et les communications fournis par des
parties intéressées (par exemple rapports d’inspection réglementaire de site ou audits client) ou de
communiquer spécifiquement avec les parties intéressées sur ses obligations de conformité.
Lorsqu’une incapacité réelle ou potentielle à respecter une obligation de conformité est identifiée,
il convient que l’organisme entreprenne une action. Le processus de non-conformité et d’actions
correctives de l’organisme (voir 10.2) peut être utilisé pour traiter les corrections nécessaires. Le cas
échéant et si cela est exigé, il convient que l’organisme communique ou rende compte du non-respect
d’une obligation de conformité à la (aux) partie(s) intéressée(s) concernée(s) (voir 7.4).
Une non-conformité n’est pas nécessairement élevée au rang de non-conformité du système de
management si, par exemple, elle est identifiée et corrigée par les processus du système de management
environnemental.
Pour évaluer la conformité, l’organisme acquiert une connaissance et une compréhension de son état
de conformité. Il convient que la fréquence des évaluations de la conformité soit appropriée pour tenir
ly
à jour cette connaissance et cette compréhension. Il convient que les évaluations soient effectuées de
on
manière à fournir en temps utile des données d’entrée pour la revue de direction (voir 9.3) de telle sorte
que la direction puisse examiner le respect par l’organisme de ses obligations de conformité et se tenir
continuellement informée de l’état de conformité de l’organisme.
s
se
Il convient que l’organisme conserve des informations documentées comme preuves de l’évaluation de
la conformité. Celles-ci peuvent comprendre:
o
rp
II convient de réaliser, à des intervalles planifiés, des audits internes du système de management
ra
mis en œuvre et tenu à jour. Les résultats peuvent être utilisés pour identifier les axes d’amélioration du
système de management environnemental de l’organisme.
Fo
Il convient que l’organisme établisse un programme d’audit interne pour permettre la planification
et la conduite des audits internes et pour identifier les besoins d’audits pour répondre aux objectifs
du programme d’audit. Il convient que le programme et la fréquence des audits internes soient basés
sur la nature des opérations de l’organisme, en termes d’aspects environnementaux et d’impacts
environnementaux potentiels, de risques et opportunités à prendre en compte, de résultats d’audits
internes et externes précédents et d’autres facteurs pertinents (par exemple changements affectant
l’organisme, résultats de la surveillance et des mesures et situations d’urgence passées). Il convient
que les processus externalisés faisant l’objet de dispositions d’audit à titre de contrôles soient pris en
compte dans la planification du programme d’audit.
Il convient que l’organisme détermine l’efficacité des audits internes. Le programme d’audit peut, par
exemple, couvrir une seule ou plusieurs années et peut comporter un seul ou plusieurs audits.
Il n’est pas nécessaire que chaque audit interne couvre l’intégralité du système, dès lors que le
programme d’audit assure que toutes les unités organisationnelles et fonctionnelles, les éléments du
système et l’intégralité du domaine d’application du système de management environnemental sont
audités périodiquement.
Il convient que les audits internes soient planifiés et conduits par un auditeur ou une équipe d’audit
objectif (objective) et impartial(e), aidé(e) par un (des) expert(s) technique(s), lorsque cela est approprié,
choisi(s) parmi les membres du personnel de l’organisme ou parmi des personnes extérieures. Il
convient que les compétences collectives de l’équipe soient suffisantes pour atteindre l’objectif de l’audit
et satisfaire au périmètre d’un audit particulier et crédibilise la fiabilité des résultats.
Les résultats d’un audit interne peuvent être fournis sous forme de rapport pour servir de base de
vérification et peuvent être utilisés pour corriger ou prévenir des non-conformités spécifiques, ou pour
atteindre un ou plusieurs objectifs du programme d’audit, et pour fournir des données d’entrée pour la
revue de direction.
Il convient que l’organisme conserve des informations documentées comme preuves de la mise en
œuvre du programme d’audit et des résultats d’audit.
NOTE Des lignes directrices pour l’audit d’un système de management environnemental sont données dans
l’ISO 19011.
ly
son système. Il convient que cette revue couvre les aspects environnementaux des activités, produits et
on
services inclus dans le domaine d’application du système de management environnemental.
Une revue de direction peut coïncider avec d’autres activités de management (par exemple réunions du
s
conseil d’administration, réunions opérationnelles) ou peut être conduite comme une activité distincte.
se
Une revue de direction peut être coordonnée avec le cycle de planification et de budgétisation de
l’organisme, et la performance environnementale peut être évaluée au cours de la revue par la direction
o
de la performance globale de l’entreprise, afin que les décisions en matière de priorités et de ressources
rp
pour le système de management environnemental soient équilibrées avec d’autres priorités et besoins
en ressources de l’entreprise.
pu
— les résultats des audits et des évaluations du respect des obligations de conformité;
in
— les informations venant des parties intéressées externes, y compris les plaintes;
in
ra
ly
on
Les exemples d’informations documentées conservées comme preuves des conclusions de la revue de
direction comprennent des copies des ordres du jour des réunions, la liste des participants, les supports
de présentation ou communiqués, et les décisions de la direction enregistrées sous forme de rapports,
s
de comptes rendus ou de systèmes de traçabilité. se
La direction peut décider qui participera à la revue de direction. En général, cela comprend les
o
responsables environnement, les responsables des principales unités et la direction. Des représentants
rp
d’autres systèmes de management (par exemple qualité, santé et sécurité au travail, énergie, continuité
de l’activité) peuvent également participer à des fins d’intégration.
pu
10 Amélioration
g
in
10.1 Généralités
in
L’amélioration fait partie intégrante d’un système de management environnemental efficace. Il convient
ra
Une non-conformité est la non-satisfaction d’une exigence qui peut être définie par rapport au système
de management ou en termes de performance environnementale. De telles situations (non-conformité)
peuvent arriver lorsqu’une partie du système de management environnemental ne fonctionne pas
comme elle le devrait ou que les exigences de performance environnementale ne sont pas respectées.
De telles situations comprennent, par exemple:
— une non-conformité de la performance du système de management environnemental, telle que:
— l’importance des aspects environnementaux de produits n’est pas évaluée;
— les responsabilités de la préparation et de la réponse aux situations d’urgence ne sont pas
attribuées;
— une défaillance dans l’évaluation périodique du respect des obligations de conformité;
— une non-conformité de la performance environnementale, telle que:
— les objectifs de réduction de la consommation d’énergie ne sont pas atteints;
ly
— la maintenance exigée n’est pas réalisée comme prévu;
on
— les critères opérationnels (par exemple les limites autorisées) ne sont pas remplis.
s
Le processus d’audit interne décrit en 9.2 est l’une des façons d’identifier régulièrement les non-
se
conformités. Une autre façon consiste à attribuer la responsabilité de l’identification des non-
conformités et de la notification des problèmes potentiels ou réels à toutes les personnes travaillant
o
sous le contrôle de l’organisme.
rp
Une fois qu’une non-conformité est identifiée, il convient d’en rechercher la (les) cause(s) afin que
pu
l’action corrective puisse cibler la partie appropriée du système de management environnemental. Lors
de l’élaboration d’un plan pour traiter une non-conformité, il convient que l’organisme considère les
mesures à prendre pour résoudre le problème, les changements nécessaires pour corriger la situation
g
et restaurer un fonctionnement normal, et ce qu’il convient de faire pour éliminer la (les) causes(s) et
in
éviter que le problème ne se répète ou ne réapparaisse ailleurs. Il convient que le caractère et le délai
de réalisation de telles actions soient adaptés à la nature et au degré de la non-conformité et de l’impact
in
environnemental.
ra
Lorsqu’un problème potentiel est identifié mais que la non-conformité n’est pas avérée, une action
rt
peut être entreprise pour éviter l’apparition d’une non-conformité. Les problèmes potentiels peuvent
être identifiés grâce à des méthodes telles que l’extrapolation d’une action corrective liée à des non-
Fo
conformités réelles à d’autres secteurs dans lesquels des activités similaires sont réalisées, l’analyse
des tendances ou les études de dangers, et il convient qu’ils soient pris en compte lors de la planification
des actions à mettre en œuvre face aux risques et opportunités identifiés en 6.1.1.
Lorsque les actions se traduisent par des modifications du système de management environnemental,
il convient que les informations documentées et les compétences associées soient mises à jour, le cas
échéant, et que les changements soient communiqués à toutes les personnes devant en être informées.
Il convient que la direction s’assure que les actions correctives et les actions menées pour prévenir
les problèmes avant qu’ils ne se produisent, ont été mises en œuvre et qu’il y a un examen et un suivi
systématiques pour s’assurer de l’efficacité des actions menées.
Il convient que l’organisme conserve des informations documentées comme preuves de la nature des non-
conformités et des actions ultérieures entreprises, ainsi que des résultats des actions correctives menées.
L’amélioration continue est une composante essentielle d’un système de management environnemental
efficace pour améliorer la performance environnementale. Elle peut être accomplie à travers l’atteinte
ly
— les associations professionnelles et les groupes de pairs;
on
— une nouvelle législation ou des modifications proposées de la législation existante;
s
— les résultats des audits du système de management environnemental et d’autres audits;
se
— l’évaluation et l’analyse des résultats de la surveillance et des mesures;
o
rp
— le point de vue des parties intéressées, y compris celui des employés, des clients et des fournisseurs.
Lorsque des axes d’amélioration ont été identifiés, il convient de les évaluer pour déterminer les actions
à mettre en œuvre. Il convient que les actions d’amélioration soient planifiées et que les modifications
in
Il n’est pas nécessaire que les améliorations soient mises en place dans tous les domaines en même
rt
l’amélioration continue du système est difficile à obtenir. L’encadré de conseils pratiques 20 donne des
exemples d’actions d’amélioration.
ly
— le développement d’une culture d’amélioration environnementale au sein de l’organisme;
on
— le développement de partenariats avec les parties intéressées;
— la prise en compte du développement durable dans les processus métier de l’organisme.
s
o se
rp
pu
g
in
in
ra
rt
Fo
Annexe A
(informative)
ly
Fonctionnement de la Utilisation de fioul Épuisement des res- Risques (effets négatifs Le service financier
on
chaudière sources naturelles non potentiels) demande de surveiller les
renouvelables prix des combustibles, de
— Fioul non disponible comparer les scénarios
— Augmentation du prix futurs en termes de coûts
s
se du pétrole et de réaliser une analyse
coût/bénéfice.
Opportunités (effets
positifs potentiels) Établir un objectif
o
environnemental pour
— Remplacer la source remplacer la source de
rp
sont respectées.
conformité
Réchauffement global et Établir un objectif
ra
approprié de réduction
Opportunités (effets des émissions.
positifs potentiels)
Fo
ly
d’eaux de surface (situa-
tion d’urgence) Bioaccumulation de — Coûts de dépollution Élaborer des plans
substances toxiques par d’urgence pour traiter
on
la faune — Amendes les rejets incontrôlés et
— Publicité négative dépolluer.
réduisant la valeur de
s
l’entreprise
se
Activité: construction routière
Construction sous une Ruissellement des eaux Érosion des sols Risques (effets négatifs Mettre en œuvre une maî-
o
forte pluie pluviales (condition potentiels) trise opérationnelle pour
anormale) Pollution des eaux de retenir le limon.
rp
termes de dépollution.
perte de futurs projets de
in
construction
Activité: agriculture: riziculture
in
ra
rt
Fo
ly
sécheresse)
on
— Faire pousser d’autres
cultures
Usage de pesticides Pollution du sol Risques (effets négatifs Étudier la possibilité de
potentiels) réduire/remplacer l’usage
s
Bioaccumulation de
se de pesticides.
substances toxiques par — Pollution des eaux
la faune provoquant des souterraines Maîtrise opérationnelle
effets chroniques sur la lors de l’application de
o
santé ou la disparition — Organismes résistant pesticides.
d’espèces aux pesticides
rp
actuels.
— Augmentation des
coûts
g
Opportunités (effets
positifs potentiels)
in
culture biologique
ra
Émissions de CO2 et de Réchauffement global et Risques (effets négatifs Rechercher les possibi-
méthane (c’est-à-dire de changement climatique potentiels) lités de compensation
gaz à effet de serre). carbone.
— Atteinte à l’image
de l’organisme et de
l’industrie
Produit: chaudière
Modèle de chaudière à Réduction de l’usage de Préservation des res- Opportunités (effets Campagne de promotion
haut rendement combustible sources énergétiques non positifs potentiels) axée sur les économies
renouvelables (impact en termes de coût et de
bénéfique) — Augmentation des carbone.
ventes
— Amélioration de la
réputation grâce à des
conceptions innovantes
Remplacement par un Réduction de la produc- Réduction des déchets Opportunités (effets Fournir avec le produit
matériau non dange- tion de déchets dangereux dangereux mis à la dé- positifs potentiels) des informations sur la
reux lors de la phase de en fin de vie charge (impact bénéfique) récupération appropriée.
conception. — Augmentation des
ventes
— Réduire les amendes
dues à législation relative
à la responsabilité du
producteur
Produit: cartouche d’encre pour imprimante
Produit: climatiseur
Utilisation par le consom- Utilisation d’électricité Épuisement des res- Risques (effets négatifs Analyse comparative des
mateur d’un appareil (l’organisme peut être sources naturelles non potentiels) performances par rapport
capable d’avoir une renouvelables à d’autres concurrents.
«influence» sur l’aspect) — Chute des ventes au
profit de fabricants plus Investissement dans la
compétitifs recherche et le dévelop-
pement en rapport avec
l’efficacité énergétique.
Utilisation de fluides Réchauffement planétaire Risques (effets négatifs Établir un partena-
ly
frigorigènes et potentiel de destruc- potentiels) riat avec un institut
tion de la couche d’ozone de recherche sur les
— Publicité négative
on
lorsque le système de alternatives aux fluides
climatisation fuit liée à l’utilisation de frigorigènes.
fluides frigorigènes ayant
un potentiel élevé de
s
réchauffement planétaire
et de destruction de la
se couche d’ozone
Opportunités (effets
o
positifs potentiels)
rp
qualifiés
Production de déchets Augmentation des déchets Risques (effets négatifs Rechercher des options
solides (l’organisme peut mis à la décharge potentiels) de recyclage ou de réuti-
g
redevances de déverse-
ment
in
— Interdictions de mise
en décharge
ra
Manipulation et uti- Rejets incontrôlés en cas Pollution de l’air Risques (effets négatifs Établir un objectif
lisation de produits d’incendie ou d’explosion potentiels) environnemental pour
Fo
ly
Opportunités (effets
positifs potentiels) nelle pour gérer les
déchets.
on
— Recyclage des huiles
usagées Envisager le passage à
des véhicules électriques
— Réduction des coûts dans le cadre d’une reca-
s
se d’exploitation pitalisation.
Exploitation de la flotte Utilisation de carburant Épuisement des res- Risques (effets négatifs Établir un objectif envi-
sources en carburant potentiels) ronnemental pour réduire
o
fossile non renouvelables l’utilisation de carburant.
— Disponibilité du
rp
carburant
— Augmentation des
pu
coûts du carburant
Opportunités (effets
positifs potentiels)
g
— Utiliser un carburant
in
alternatif (GNC/GNL)
in
Émissions d’oxydes Pollution de l’air Risques (effets négatifs Rechercher des méthodes
d’azote potentiels) permettant de réduire les
rt
rigoureuses
Génération de bruit Gênes et désagrément Risques (effets négatifs Assurer la formation des
pour le voisinage potentiels) conducteurs.
— Atteinte à l’image de Imposer des horaires de
l’organisme travail stricts.
Emballage Récupération des embal- Réduction des déchets Opportunités (effets Promouvoir le service
lages mis à la décharge positifs potentiels) dans le cadre de négocia-
tions contractuelles.
— Amélioration des
relations avec le client
ly
température des (c’est-à-dire, cogé- de la faune. qualité de l’eau du
Nombre et diver- bassin versant.
effluents. nération).
on
sité des poissons/ Processus opéra-
espèces animales tionnels pour la
dans le bassin cogénération.
versant.
s
Contrôles d’ingé-
nierie.
se
Produit: climatiseur
o
Utilisation d’élec- Encourager le Réduire la tem- Éduquer le Accroître l’intérêt Conception de Enquête auprès
tricité consommateur pérature de fonc- consommateur du consommateur produit à partir des utilisateurs.
rp
d’efficacité
le produit (c’est- énergétique par
à-dire réalisation
ra
adverses).
Production de Réduire la Atteindre une Revoir la Quantité de maté- Processus de Surveillance
déchets solides. production de réduction de conception de riau d’emballage contrôle de la trimestrielle de
déchets solides 5 % de matériau l’emballage du par unité. conception. la quantité de
d’emballage des d’emballage pour produit (départe- matériau d’embal-
consommateurs la gamme de ment ingénierie, Réduction en % Processus lage utilisé, par
par la réduction produits actuelle 6 mois). de matériau d’em- d’emballage du exemple les achats
de la quantité de d’ici 2018. ballage utilisé produit. moins les rebuts.
matériaux d’em- Mettre en œuvre pour la gamme de
ballage utilisés. les changements produits. Unités de produits
dans la produc- expédiés dans
tion (6 mois). Réduction esti- la gamme de
mée du volume de produits.
Faire un test déchets solides
avant de passer par appareil
à plein régime de unitaire chez le
production. consommateur.
ly
par l’utilisation
d’un programme des émissions de
NOx évitées.
on
informatique.
Production Gérer les huiles Atteindre la Développer et % des employés Processus de ges- Surveillance
d’huiles usagées usagées en conformité mettre en œuvre du centre de ser- tion des déchets. des formations
conformité avec aux exigences un programme de vice formés. dispensées aux
s
les exigences. relatives à l’élimi- formation à la ges-
se Programme de employés des
nation des huiles tion des déchets Nombre de non- formation pour centres d’entre-
usagées dans les dans les centres conformités en les employés des tien.
centres d’entre- d’entretien. termes d’élimina- centres d’entre-
o
tien, en un an. tion des déchets. tien. Suivi des quan-
tités d’huiles
rp
exigences. d’élimination.
g
in
in
ra
rt
Fo
ly
communication.
on
Exigence des clients régionaux concernant la Risques (effets négatifs potentiels) Établir des objectifs afin de développer et
reprise des produits en fin de vie. mettre en œuvre une conception en vue
Accroître les ressources et la logistique re- du retraitement des produits à l’appui du
quises pour la reprise régionale de produits programme de reprise, afin de préserver les
s
peut augmenter de manière significative les ressources et de réduire le coût des matières
coûts par unité de production.
se premières.
Opportunités (effets positifs potentiels)
o
La mise en œuvre d’une reprise des produits
pour tous les clients dans le monde peut
rp
Autres enjeux et exigences Risques et opportunités à prendre en Actions à mettre en œuvre face aux
compte risques et opportunités
ra
Taxes carbone (organismes de gestion Risques (effets négatifs potentiels) Établir des objectifs pour diversifier les
d’actifs/services financiers) portefeuilles en augmentant les investis-
rt
Délaissement d’actifs, tels que des stocks sements dans les énergies renouvelables et
de charbon connus qui peuvent ne pas être en réduisant les investissements dans les
Fo
Annexe B
(informative)
ly
voir comment les améliorations de la performance environnementale peuvent contribuer à réduire les
coûts, à améliorer leurs relations avec la communauté, les aider à répondre aux attentes des clients
on
et à démontrer qu’ils respectent les obligations de conformité. L’organisme peut suivre les bénéfices
de son système de management environnemental pendant qu’il met en œuvre le système étape
par étape, en ajoutant ou en développant des éléments qui apportent de la valeur à l’organisme. Les
s
approches possibles pour le développement par phases d’un système de management environnemental
se
comprennent ce qui suit.
o
a) Entreprendre un seul projet axé sur un seul ou un nombre limité d’aspects environnementaux.
rp
Cela permet de se familiariser avec les éléments fondamentaux d’un système de management
environnemental, permet à l’organisme d’expérimenter certains des bénéfices d’un management
pu
de management environnemental.
in
b) Utiliser des étapes fixes pour suivre une progression d’éléments (voir Figure B.1). Cette approche
in
peut convenir à des organismes qui, après avoir réalisé un projet environnemental initial, décident
d’adopter cette approche structurée pour gérer leurs aspects environnementaux.
ra
c) Utiliser une sélection d’étapes pouvant être mises en œuvre consécutivement ou simultanément.
rt
Cette sélection d’étapes peut être choisie de manière à traiter des questions environnementales
Fo
spécifiques, telles que le respect d’obligations de conformité, y compris la satisfaction des besoins
des parties intéressées, ou l’amélioration de la performance environnementale. Cette approche peut
convenir à des organismes qui souhaitent développer le système de management environnemental
à leur propre rythme, dans les limites des ressources dont ils disposent pour assurer l’efficacité de
leur système de management environnemental.
Un plan de mise en application peut être utile, car il peut identifier:
— l’approche à adopter;
— le calendrier de réalisation;
— les ressources nécessaires;
— les rôles et responsabilités des personnes mettant en œuvre le plan;
— les informations documentées requises;
— les méthodes permettant de surveiller et de mesurer constamment les progrès réalisés.
Les progrès peuvent être mesurés en termes d’obtention des résultats spécifiés à la fin de chaque phase
et de conformité au plan de mise en application. Il est utile de mesurer les progrès dans la mise en
application d’un système de management environnemental pour assurer une utilisation efficace des
ressources et l’atteinte des objectifs environnementaux de l’organisme.
La Figure B.1 illustre la mise en application d’un système de management environnemental en cinq
phases. La phase 1 correspond à la mise en œuvre d’un projet spécifique. Les phases 2, 3, 4 et 5
correspondent à une mise en œuvre séquentielle des principaux éléments d’un système de management
environnemental. Lorsqu’un organisme fait preuve d’un engagement suffisant en faveur de la mise en
application d’un système de management environnemental, il peut débuter par la phase 2.
Le niveau de développement des éléments de support au fur et à mesure que le système de management
environnemental est mis en application est démontré par la forme du triangle. Le niveau des besoins en
éléments de support croît au fur et à mesure que le système de management environnemental est mis
en application.
ly
on
s
o se
rp
pu
g
in
in
ra
rt
Fo
ly
on
s
o se
rp
pu
g
in
in
ra
rt
Fo
Bibliographie
ly
[6] ISO 14024, Marquage et déclarations environnementaux — Étiquetage environnemental de type
on
I — Principes et méthodes
[7] ISO 14025, Marquages et déclarations environnementaux — Déclarations environnementales de
s
Type III — Principes et modes opératoires se
[8] ISO 14031:2013, Management environnemental — Évaluation de la performance
environnementale — Lignes directrices
o
rp
directrices
in
ly
on
s
se
o
rp
pu
g
in
in
ra
rt
Fo
ICS 13.020.10
Prix basé sur 59 pages