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Rares sont les énoncés objectifs, neutres (sauf le discours explicatif). De nombreux textes dévoilent ce
que pense ou ressent le narrateur, au moyen de mots ou d’expressions qu’on appelle des
MODALISATEURS (ils modalisent le discours, c’est-à-dire qu’ils apportent une nuance).
La modalisation est le fait d’introduire dans un énoncé une part de subjectivité, c'est-à-dire de marquer
la présence du locuteur par un commentaire (certitude, doute, obligation, jugement de valeur) qu’on
appelle modalité
Ex : Je suis sûr qu’il a oublié la réunion. (certitude)
Cette réunion était formidable. (appréciation méliorative, jugement de valeur)
2/ Comment exprimer la modalisation ?
La ponctuation à l’écrit et l’intonation à l’oral : Vous ici ? Mais c’est une honte !
La typographie à l’écrit, c'est-à-dire la manière dont est écrit un texte : Il est en retard…TRES en
retard ! L’adverbe en majuscule marque l’exaspération du locuteur qui insiste sur le retard.
B. Les temps
C. Le vocabulaire
Le vocabulaire péjoratif (qui exprime un jugement négatif) : Ce film est très mauvais.
Les adverbes modalisateurs (sans doute, peut-être, certainement, trop, …) : Sans doute a-t-il été
retardé.
Les verbes de jugement (penser, estimer, juger, croire…) : Je pense qu’il n’arrivera pas à l’heure.
Certains verbes d’état (sembler, paraître, devenir…) : Tout parait en ordre pour son arrivée.
Tu ne veux pas que j’aille au cinéma avec mes amis ? (phrase interrogative qui marque ici
l’indignation.)
Certains groupes prépositionnels (à mon avis, selon, à l’en croire…) : A mon avis, il sera en retard.