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TRONC COMMUN
Cours : Techniques d’expression française
Enseignant Dr. Timothée NDONGUE EPANGUE
Langue Français
d’enseignement
Lieu du cours Campus de d’AKWA
Thèmes abordés L’importance de la prononciation, le non verbal et l’expression, la
production des contenus, les méandres de l’écrit, la production des
textes fonctionnels, la culture du digital à travers la synthèse et la
dissertation
Acquis Le cours devra permettre aux participants d’être capables produire
d’apprentissage des textes en vue d’une diffusion sur internet et vers les parties
prenantes de l’entreprise.
Contenu Les fondamentaux de l’oral, les spécificités de l’écrit, les écrits
fonctionnels, les exercices écrits et les types de discours
Autres infos L’évaluation consistera à mettre les participants en situation
professionnelle. Ils devront produire des contenus et rédiger une
dissertation ou un résumé de texte pour éprouver leur culture du
digital.
Cycle et année Bachelor 2 2020 / 2021
d’étude
Introduction générale
Le présent enseignement s’intéresse aux techniques d’expression française. Dans la vie
sociale comme dans la vie professionnelle, les individus sont confrontés aux difficultés liées à
la mise en forme des messages qu’ils cherchent à véhiculer. La production des contenus sur
internet, la rédaction des notes de services ou des rapports, l’animation des réunions
demandent une bonne connaissance des stratagèmes nécessaires pour se faire comprendre.
Ceci en ce sens que, la diffusion du message est toujours sujette à un certain nombre de
maladresses propres à la communication anthropologique. Ainsi, ce qui est dit par l’émetteur
est rarement ce que son récepteur appréhende. Ces écarts occasionnent alors des lenteurs
administratives ou encore des incompréhensions qui se répercutent sur le chiffre d’affaire des
entreprises.
Face à ces difficultés, ce cours est un outil didactique de compréhension de ces écarts, et
surtout une entrée pour leur éradication. L’importance est accordée à la fois à la
communication digitale (communication verbale) et à la communication analogique
(communication non verbale). Au niveau digital, nous sommes intéressés par l’oral et l’écrit.
Cela nous oblige à remettre au goût du jour les notions de sons, l’importance de la
prononciation, la rédaction des écrits fonctionnels, la dissertation, la note de synthèse, etc.
Dans la communication analogique, l’accent est mis sur le dialecte corporel, la kinésique, la
haptique et la proxémique.
Au regard de tous ces éléments, il sera important que ces connaissances soient capitalisées
dans la production des contenus web. Des travaux pratiques prévus à cet effet y participeront
fortement.
Chapitre 1. Les fondamentaux de l’oral
La communication digitale, au sens de l’école de Palo Alto, est encore ce qu’on appelle
communication verbale. Ici on s’intéresse à la fois à l’oral et à l’écrit. Mais le présent chapitre
va se limiter aux aspects qui fondent l’oral : les sons, la kinésique, la haptique, la proxémique,
l’expression devant un public...
I. Les sons
L’expression orale repose sur la connaissance des sons, ce qui permet une bonne
prononciation des mots.
L’oral ne se limite pas à ce qui est dit. La communication en elle-même du point de vue de la
pratique est partagée entre le verbal et le non verbal. Si ce qui est dit à travers les sons est le
plus souvent mis en avant, il faut retenir que cela ne vaut que 7% dans une situation de
communication. Le non verbal contient à lui tout seul 93%. Nous verrons comment il se
matérialise dans l’expression orale.
Lorsqu’un cadre d’entreprise prend la parole devant ses collaborateurs, plusieurs phénomènes
qui relèvent du non verbal entre en jeu dans la construction du sens de son énoncé. On peut
entre autres prendre en compte : la kinésique, la haptique, la proxémique.
1) La kinésique
2) La haptique
Elle concerne la sensibilité tactile par exploration en l’absence de vision pour percevoir un
objet.
3) La proxémique
C’est l’aspect du non-verbal qui renvoie à la gestion par l’individu de son espace et des
distances avec les autres personnes dans les processus de communication. Ici, on peut
également intégrer la tenue vestimentaire et les éléments semi-vestimentaires (les lunettes, les
smartphones, l’IPhone…), les tatouages, le maquillage, le make-up, etc.
Chez Edwards T. Hall, la distance a une importante emprise sur la signification d’un message.
Il distingue donc quatre types de distances : la distance intime (15 à 45 cm). Elle engage les
corps en co-présence l’un de l’autre ; la distance personnelle (45 à 120 cm) c’est la distance
fixe qui sépare les membres, une bulle qui les sépare les uns des autres ; la distance sociale
(1,20 et 2,10 mètres) il s’agit des négociations interpersonnelles entre les personnes qui
travaillent ensemble par exemple. On travaille sans impolitesse en présence d’autrui ; la
distance publique (3,60 et 7,50). Elle est située hors du cercle où l’individu est directement
concerné.
La synthèse à l’oral
Pour réaliser une bonne synthèse à l’oral, il faut structurer sa pensée comme à l’écrit en
faisant passer les messages de manière fluide. On pourrait extraire les informations
importantes en nous limitant aux informations précises pour se faire une idée générale des
informations à partager. Tout pourra bien se passer si les principes fondamentaux de
l’argumentation sont mis en relief.
En introduction, il faut tout simplement partir du sujet abordé puis justifier les raisons pour
lesquelles il a été choisi. Il s’agit de captiver l’attention des publics ciblés en précisant à
quelle question on répond dans son exposé. Le plan est annoncé, puis respecté. A l’aide d’un
support papier (un conducteur), les grandes idées sont développées avec le plus grand calme.
La conclusion va d’abord clore le sujet pour ensuite le rouvrir.
Exercices
L’écrit est différent de l’oral, car il exige plus de précisions, car les acteurs de l’échange ne
sont pas en co-présence l’un de l’autre. Il faut donc produire un énoncé susceptible de passer
correctement le message souhaité. Nous allons nous arrêter à trois éléments clés : la phrase, la
ponctuation, le paragraphe. Puis nous verrons comment cela pourrait s’appliquer à l’écriture
web.
I. De la phrase au paragraphe
La production d’un énoncé à l’écrit repose d’abord sur des phrases correctement écrites.
1. La phrase
En grammaire, la phrase peut être considérée comme un ensemble autonome, réunissant des
unités syntaxiques organisées selon différents réseaux de relations (subordination,
coordination, juxtaposition).
Les phrases peuvent être simples, composées ou complexes. Les phrases simples ont un seul
verbe conjugué, elles sont généralement courtes. Les phrases composées ont des propositions
coordonnées et juxtaposées. Les phrases complexes ont des propositions principales et
subordonnées.
2. La ponctuation
La ponctuation aide à comprendre le sens d’un texte et facilite la lecture. Il existe 10 signes de
ponctuation repartis en trois catégories : la ponctuation forte, la ponctuation faible, la
ponctuation du dialogue.
La ponctuation forte se met à la fin d’une phrase et marque une pause importante à l’oral.
Nous citons : le point, le point d’interrogation, le point d’exclamation, les parenthèses, les
points de suspension.
3. Le paragraphe
Le paragraphe est une suite de phrases qui permettent de développer une idée. La rédaction
d’un paragraphe s’appuie sur un certain nombre de choses : la progression thématique, la
cohésion et la cohérence.
La progression thématique est la façon dont les phrases d’un texte sont organisées afin de
produire du sens. Tout texte a un thème. Il parle d’un personnage, développe une histoire ou
une idée. Ce dont on parle est le thème et ce qu’on en dit est le rhème. Par exemple, Yaoundé
est la capitale du Cameroun a pour thème Yaoundé et la capitale du Cameroun c’est le rhème.
On distingue trois types de progressions thématiques :
La montée en puissance du web 2.0 permet désormais d’assurer une relation entre une
personne et ses différentes communautés en lignes. Les bases de l’écrit acquises
précédemment doivent être exploitées dans la production des écrits sur le web.
L’écriture web n’est pas une simple pratique rédactionnelle, car elle a un rapport direct avec
le chiffre d’affaire de l’organisation. Il faut de ce fait écrire de manière à susciter la curiosité
des internautes et mobinautes afin de leur donner envie de lire. En réalité, il s’agit moins
d’une stratégie des messages et plus à la production du contenu. La rédaction sur le web
demande plus d’exigence en termes d’organisation du texte de manière à faire coexister le
texte et l’hypertexte sur la même page. Un travail d’optimisation de référencement doit être
fait pour optimiser le référencement et la bonne visibilité, car le choix des mots clés pertinents
assure et balise les unités d’information. Sans prétention d’exhaustivité, la rédaction des
contenus web répond à un certain nombre d’exigences : respecter la loi de la proximité (clin
d’œil à la proxémique), raconter une histoire, illustrer ses propos, hiérarchiser l’information,
gagner en précision et en concision…
On n’écrit sur le web comme en off line. Il faut faire des efforts de captiver les internautes,
car ils ont d’autres choses à faire. En rédigeant sur le web, il faut compter ses mots. Le
wording d’une page Facebook ou d’un blog professionnel doit vous amener à produire des
phrases qui ont entre 12 et 20 mots, même si des phrases plus courtes ne seront pas refusées.
Les mots clés doivent être vraiment présents dans le texte, même s’il ne faut pas en abuser. Il
faut que le texte soit beau à voir (avec des paragraphes), car l’internaute regarde avant de lire.
Il faut donc couper l’article en plusieurs paragraphes. Ceux-ci vont respecter toutes les
notions apprises précédemment (cohérence, cohésion, progression thématique…)
La vie en organisation est soumise à une communication écrite, gage de la trace. Nous
pouvons remarquer que pour faire avancer le travail, ceux qui ont le pouvoir en organisation
et ceux qui sont censés rendre compte sur ce qu’ils ont produit utilisent un certain nombre de
documents. Ceux-ci constituent ce qu’on appelle les écrits fonctionnels. On peut faire allusion
aux documents ci-après : les notes de service, les comptes rendus, les procès-verbaux, les
rapports, etc.
Il s’agit d’un support de communication en interne qui établit un lien descendant ou ascendant
à l’intérieur d’une organisation. Il existe deux types de notes de services : la note d’instruction
et la note d’information.
1. La note d’information
2. La note d’instruction
Il s’agit du type de note de service utilisé pour les consignes et les procédures. En général,
l’émetteur de la note d’instruction est un supérieur hiérarchique et le récepteur est une partie
ou l’ensemble du personnel. Dans une note d’instruction, le message est souvent accompagné
d’une mise en exécution qui permet de traduire le caractère obligatoire d’application. Une
note de service a un ton injonctif, personnel et l’émetteur parle souvent en son nom (le
pronom « je » est souvent utilisé.)
- Les coordonnées du ou des destinataires (nom, service, etc.) suivies de la mention « pour
information » ou « pour exécution » selon les cas ;
- La désignation de l’objet ;
4. La présentation de la note
Raison sociale
Note de service N°
Objet :
Corps de la note
La note peut être diffusée sur support papier, courrier électronique ou encore par affichage
sur des panneaux prévus à cet effet.
Il s’agit d’un outil de la communication interne qui consiste à présenter le déroulement d’une
activité à laquelle le rédacteur a pris part. On peut dire qu’il existe en général 02 catégories de
notes de services. Le compte rendu de réunion et le compte d’activité (de mission)
1. Le compte rendu de réunion
Il s’agit d’un document produit à la suite d’une réunion pour rendre compte de son
déroulement, et des prises de paroles des différents membres. Le rédacteur veille à la
transmission de ce qui est dit en réunion. La présentation d’un compte rendu de réunion tient
compte d’un ensemble d’éléments : le lieu et la date, le titre du document, l’introduction, le
développement, la finale.
Le compte rendu d’activité permet de dire comment s’est déroulé est évènement qui a été
confié au rédacteur. Ce document doit être un réflexe chez le cadre en mission même si le
supérieur hiérarchique ne le demande pas explicitement. On doit dire qu’il est impératif que
tout travail ou toute mission confiée doive donner naissance à un compte rendu précis.
1. Le rapport de mission
Un rapport d’activité professionnelle doit être synthétique. La rédaction se veut claire, concise
et faire ressortir les points forts à travers le choix du vocabulaire et les paragraphes. Il faut
éviter de rester descriptif en établissant de simples tâches. Il faut aller droit au but et éviter
d’entraîner le lecteur vers des détails inutiles. Le rédacteur du rapport veillera également à
mentionner les dates de début et de fin de l’activité.
Du point de vue de la structure, un rapport respecte les règles classiques de la rédaction : une
introduction, un développement, une conclusion. L’introduction fixe le lectorat sur ce qu’il y
a à développer : un contexte, un problème, un plan. Le développement a trois grands
moments : les faits, l’analyse des faits et les suggestions. La conclusion fait le bilan de ce qui
a été développé. En plus, la conclusion évoque les perspectives.
2. Le rapport de recherche
La structure d’un rapport de recherche obéit à un canevas scientifique. C’est un document qui
respecte une méthodologie rigoureuse tout en assurant le présentation de l’information qui
permet de prendre des décisions utiles pour une activité donnée. Un rapport de recherche va
alors mettre l’accent sur des éléments tels que : l’introduction, la méthodologie, les résultats,
le débat et la conclusion.
L’introduction est la phase très importante dans la présentation d’un rapport scientifique. Elle
fixe le lectorat dans le contexte pratique de la recherche (étude de marché, audit de
communication, etc.), le problème soulevé par la recherche, les questions soulevées, les
hypothèses, la méthodologie, les principaux résultats, le plan adopté. La méthodologie revient
en profondeur sur les mesures prises pour collecter les données et les traiter. Les résultats
mettent en relief la réalité du terrain. On les présente sous trois formes : les textes, les
tableaux les graphiques. Enfin, un rapport de recherche se ferme par un débat suivi d’une
conclusion.
CHAPITRE IV. LES TYPES DE DISCOURS ET LES EXERCICES ECRITS
L’expression, qu’elle soit écrite ou orale, est toujours le fait d’une intention. On communique
parce qu’on a quelque chose à dire, une idée à partager avec une autre personne différente de
nous-mêmes. Cela met en scène plusieurs types d’intentions et demande également que l’on
comprenne l’art d’argumenter sur des sujets précis. Le présent chapitre nous donne donc la
latitude de parler des types de discours et des exercices écrits que sont le résumé et la
dissertation.
1. Le texte descriptif
Le texte descriptif est une façon de filmer un objet, un lieu ou un être à l’aide des mots. En
communication numérique, il peut arriver qu’on fasse le portrait d’une célébrité pour attirer
l’attention des mobinautes et des internautes. Sa construction tourne autour d’un hyper thème
que l’on subdivise en sous thèmes. Au niveau grammatical, la description se construit autour
des éléments ci-après : les verbes d’état, l’imparfait et le présent de l’indicatif, les verbes de
perception, les adjectifs qualificatifs, les compléments de nom, les subordonnées relatifs. Au
niveau lexical on distingue : les indicateurs de lieu, les indicateurs de l’espace, etc.
2. Le texte argumentatif
Le texte argumentatif est un type d’énoncé qui se donne pour mission de convaincre. En
communication numérique, l’argumentation peut être utile dans la valorisation d’une marque
auprès des internautes et des mobinautes. La construction d’un texte argumentatif repose sur
un ensemble d’éléments : les arguments (analogie, cadrage, communauté, autorité), les
exemples (illustratifs, argumentatifs, statistiques), les connecteurs logiques, les modes de
raisonnement (concession, opposition, les stratégies argumentatives (convaincre, persuader,
délibération).
3. Le texte injonctif
Le texte injonctif est un type d’énoncé qui tourne autour des injonctions (ordres), des conseils,
des interdictions, des consignes... Il peut servir sur internet quand on veut partager des
astuces. Cela passe par des consignes que l’on donne aux internautes. Plusieurs
caractéristiques permettent de produire un texte injonctif : « il faut que, on doit… » Sur le
plan lexical, on distingue : les champs lexicaux en rapport avec le domaine envisagé, les
adjectifs, les adverbes incitatifs.
4. Le texte explicatif
Il s’agit d’un texte technique, qui délivre à ses destinataires des connaissances dans un
domaine donné, à enrichir leur savoir sans influencer leur jugement. C’est un texte qui rend
compte d’une situation de phénomènes : il expose les faits de façon à les faire comprendre. Il
implique la neutralité du locuteur. Ce texte est écrit à la 3è personne et celui qui parle
s’abstient de tout jugement.
5. Le discours narratif
Le texte narratif permet de raconter une histoire réelle ou fictive par le biais d’un personnage
réel appelé narrateur. La narration sur les réseaux est très prisée de nos jours. Elle entre dans
ce qu’on appelle la storytelling. Il y a une belle histoire que l’on met en place dans le simple
objectif de toucher les consommateurs sur internet. Le texte narratif est construit grâce au
schéma narratif et au schéma des actants. Il présente les faits ci-après : l’imparfait, le passé
simple, les indicateurs de l’espace et du temps, les personnages, les verbes d’action, les verbes
d’état. Il existe un lien entre la narration et la description car les séquences descriptives du
texte narratif permettent de décrire l’espace géographique dans lequel se déroule l’action.
On entend par exercice écrit, dans cet intertitre, un ensemble de textes produits pour défendre
une cause. Dans le contexte, deux capacités sont développés : la réflexion face à un thème lié
au digital ou la capacité de synthèse dans le même ordre d’idées.
1. La dissertation
Il s’agit d’un travail de réflexion personnelle face à un sujet lié au digital. Il est attendu de
l’étudiant qu’il montre sa culture de l’économie numérique et ses capacités rédactionnelles.
La méthodologie repose toujours sur les principes de la dissertation classique. Une
introduction, un développement et une conclusion.
La méthodologie du travail puise dans le modèle ARER. C’est-à-dire, Analyse, Recherche des
idées, Elaboration du plan détaillé, Rédaction finale du travail. Un sujet nous permettra de
mettre cette méthodologie en pratique afin de mieux comprendre.
Sujet corpus
Selon cette affirmation, la gestion des communautés en ligne exige un savoir éclectique.
Commentez cette affirmation.
2. Le résumé
Le résumé est un exercice qui consiste à réduire un texte long au quart sans en trahir la
pensée. Il développe chez l’apprenant une capacité d’analyse et une puissance de
compréhension des domaines dans lesquels il sera appelé à travailler. La vie professionnelle
est exigeante. Elle soumet les cadres à une importante quantité de documents qu’il faut
régulièrement analyser (recherche documentaire). Ces divers documents constituent souvent
des informations indispensables à la prise de décision.
La production d’un résumé est donc d’une utilité certaine, car elle prépare l’étudiant aux
échéances de cette nature dans l’exercice de leurs fonctions en entreprise. La meilleure
compréhension de cet exercice passe par la pratique. Nous utiliserons un texte pour mieux
appliquer les préceptes qui conduisent à la réalisation d’un bon résumé. Mais avant cela, nous
rappelons ce qui caractérise un résumé de texte :
Exercice d’application
TEXTE
Cependant, la pratique professionnelle repose sur cette appellation erronée et c’est à partir
d’elle que ce domaine d’activité est reconnu. Le marketing digital repose sur quelques
tendances et c’est à partir d’elles qu’on le reconnaît.
Dans la conception d’une stratégie de marketing digital, le storytelling occupe une place de
choix. Même s’il n’est pas un nouveau concept, il a pris une importance capitale avec la
montée en puissance de la communication digitale. Son objectif principal est de créer une
relation de confiance entre la marque et ses publics. Il suffit alors à ce niveau d’imaginer des
histoires engageantes, qui captivent l’attention des publics dans le but de susciter leur
empathie. Pour que celles-ci soient pertinentes, il ne faut pas s’éloigner d’une approche du
brand marketing qui consiste à construire des histoires en adéquation avec les valeurs
encensées par la marque. Il existe ici quelques pistes pour « créer » des histoires : la vie
interne de l’entreprise, les évènements externes de l’entreprise, la valorisation de l’expertise
de l’entreprise dans son domaine d’activité, la possibilité des clients de s’exprimer sur leur
ressenti vis-à-vis de la marque. Cette approche est d’autant plus pertinente, car les millénials
(personnes nées entre 1980 et 2000), aiment vivre des émotions, des expériences plutôt que de
consommer un simple service.
La viralité et le partage
Le marketing digital est motivé par la volonté de se rapprocher le plus possible des
consommateurs. De nombreuses entreprises choisissent d’installer des modules click to chat
1
(messagerie instantanée positionnée sur un site web) dans le but de répondre en direct aux
questions des utilisateurs, de les accompagner dans leur navigation et bien sûr de favoriser les
échanges. On considère le click to chat comme l’un des outils de mesure de la politique
marketing en la mettant à l’épreuve.
De nos jours les entreprises ont une chance inestimable d’avoir des data entre leurs mains.
Grâce à leur analyse, il est possible d’imaginer des scénarii et de prévoir les comportements
des consommateurs sur le marché. C’est cette capacité à prophétiser ce que feront les
consommateurs qu’on appelle marketing prédictif. De manière simple, il s’agit d’un
marketing qui cible le consommateur en fonction de son comportement de consommation. En
plus, le trigger marketing (marketing de déclenchement) en est une parfaite illustration. Il
s’agit par exemple d’envoyer un mail ou d’adresser une publicité à celui qui vient de visiter le
magasin. Cela permet d’envoyer un message en réaction au comportement de la cible. Les
leviers du marketing digital peuvent être divisés en trois groupes : paid, owned, Earned
media.
Le owned media est constitué de l’ensemble des leviers contrôlés par l’entreprise. Ils sont mis
en œuvre à l’aide des ressources qui sont propres à l’entreprise. Exemple : site web, news
letter, contenu de la page Facebook, etc.
1
A noter que bien avant ce sont des chatbots (robots conversationnels) qui avaient le vent en poupe
Le paid media permet de regrouper les leviers payants qui permettent à l’entreprise de gagner
en visibilité. Ici on fait allusion aux fenêtres pop-up, les cover, l’habillage publicitaire d’un
site etc.
Le Earned media permet de désigner la notoriété acquise par l’entreprise grâce à l’exposition
dont elle bénéficie grâce à l’exposition qu’elle bénéficie de manière gratuite sur des sites web,
des blogs, les réseaux sociaux, etc.
Le Prix : il s’agit d’un tarif auquel le produit est vendu sur le marché. Il est fixe et varie en
fonction de certaines circonstances comme la solde. Il est également un levier de
segmentation du marché. Le digital propose une approche plus flexible et notamment un
ajustement technique. Il est possible de créer des promotions spécifiques uniquement sur un
des deux canaux de vente (digital/ physique) pour dynamiser la fréquentation de l’un ou de
l’autre. On peut également mener des actions d’animation commerciale sur des périodes très
courtes.
La Place : c’est l’ensemble des canaux que la marque a choisi pour vendre ses produits. Le
digital ouvre une nouvelle voie pour vendre un produit ou un service. Tout dépend de la
maturité du marché, du type de produits ou offre de services. Pour la vente en ligne on deux
choix : être acteur click and motar ou un pure player. La première option nous permet de
proposer les produits à la fois en ligne et en boutique physique. La deuxième option consiste à
proposer les articles uniquement en ligne. Beaucoup d’entreprises démarrent en click and
motar pour migrer vers le statut de pure player. En l’absence d’une boutique physique, on
peut participer à de nombreux évènements dans le but de se faire connaître.
Texte inédit
Ce texte comporte environ 1098 mots. Résumez-le au quart, en sachant qu’une marge de 10%
est tolérée.
Conclusion
Le présent cours portait sur les techniques d’expression française. Sa préoccupation majeure
était de donner aux étudiants les outils qui leur permettent de renforcer leurs capacités
d’expression à l’écrit comme à l’oral. Puisqu’il s’agit des études ancrées dans le digital, le
cours a fait le choix d’orienter les compétences vers les métiers de ce mistigri de type
nouveau. Aussi, il a d’abord été question de donner aux apprenants la possibilité de mobiliser
les ressources de nature comprendre les fondamentaux de l’écrit et ceux de l’oral.
Par la suite, il a été bénéfique de voir comment ces connaissances peuvent être implémentées
dans le monde fantastique du digital. Plus exigeant à cause du type de public ciblé, le digital
oblige le rédacteur et l’orateur à être plus pointus dans leur expression. Les travaux dirigés
mobilisés après chaque aspect théorique ont favorisé les mises en situations qui visent la
professionnalisation des apprenants.
Enfin, le cours s’est intéressé aux exercices écrits : la dissertation et le résumé. Le premier
exercice développe les aptitudes des apprenants à produire une réflexion personnelle face à
une question liée au digital tandis que le résumé favorise l’acquisition d’un esprit de synthèse
face aux questions du numérique. Sans avoir la prétention d’exhaustivité, ce support de cours
se veut un document qui va au-delà d’un outil qui permet de valider une unité
d’enseignement.