PREPARATIFS DE CC ET DE LA SESSION NORMALE

UE PSY 342 : MALADIE ET SA PRISE EN CHARGE

Sujet 1 : QCM

1. C’est un objet d’étude essentiel en psychologie. Elle y est appréhendée non seulement
comme état pathologique lié au dysfonctionnement, ainsi qu’à la modification des
organes et des cellules du corps, mais aussi comme événement déterminé par des
facteurs psychologiques et sociaux qui interviennent dans le fait d’être malade.
a) La psychose
b) La schizophrénie
c) La maladie
d) Borderline
2. C’est un événement stressant qui atteint une personne à la fois au niveau biologique et
au niveau psychologique est souvent vécue comme ébranlement.
a) La psychose
b) La schizophrénie
c) La maladie
d) Le malade
3. L’une des missions du psychologue clinicien est par exemple :
a) D’administrer des psychotropes aux patients et les accompagnés
b) D’accompagner le patient et sa famille tout au long des différentes étapes de la
maladie
c) De diagnostiquer les troubles psychiques et leurs étiologies
d) De diagnostiquer et prendre en charge toutes les maladies avec les psychotropes
4. Et la première de ces étapes est………………………. Qui à elle seule peut
représenter un véritable choc pour le malade et sa famille.
a) La thérapie
b) L’annonce de diagnostic
c) La prise en charge du malade
d) La prise en soin du malade et sa famille
5. Il définit la maladie comme un état affectant le corps d’un individu avec la contrainte
d’aller voir un soignant pour guérir.
a) Le médecin
b) Le clinicien

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 c) Le psychologue
d) Le commun
6. Le concept de maladie n’a pas le même sens pour le malade que pour le soignant, il
n’est pas non plus identique d’un malade à l’autre, d’un soignant à l’autre.
a) Vrai
b) Faux
c) Un peu vrai
d) Très faux
7. L’évolution du savoir montre que les maladies se définissent de deux manières :
a) Biologique et psychologique
b) Psychologique et sociale
c) Biologique et sociale
d) Biologique et psychologique
8. Selon cette conception, la maladie est définie comme système d’interaction complexe
entre le biologique ; la réaction individuelle et les influences socio-culturelles.
a) Biologique
b) Sociale
c) Holiste
d) Psychologique
9. Cette conception appréhende la maladie comme un état ou processus biologique qui
affecte le corps.
a) Biologique
b) Anthropologique
c) Sociale
d) Psychologique
10. Dans la théorie anthropologique de la maladie, deux conceptions de la maladie
opposées s’affrontent depuis l’antiquité :
a) Le modèle théorique et le modèle pratique
b) Le modèle biologique et le modèle holiste
c) Le modèle bio-médical et le modèle holiste
d) Le modèle ontologie et le modèle maléfique
11. Ce modèle isole le corps malade et a su apparaître comme principale responsable des
progrès accomplis en matière de la santé publique au XXe siècle.
a) Le modèle théorique

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 b) Le modèle biologique
c) Le modèle bio-médical
d) Le modèle holiste
12. Ce modèle considère la maladie sur trois aspects différents. Chassez l’intrus :
a) L’aspect exogène
b) L’aspect endogène
c) L’aspect ontologique
d) L’aspect maléfique
13. Cet aspect renvoie à l’anatomie, au microscope et à l’anatomopathologie et considère
la maladie stipule que la maladie a un « être », une existence solide qui est une lésion
anatomique.
a) L’aspect exogène
b) L’aspect endogène
c) L’aspect ontologique
d) L’aspect maléfique
14. Il définit la maladie comme une résultante de la pénétration d’un élément étranger et
hostile à l’intérieur de corps ou de l’esprit du malade.
a) L’aspect exogène
b) L’aspect endogène
c) L’aspect ontologique
d) L’aspect maléfique
15. Ce modèle est appelé le « modèle pasteur »
a) L’aspect exogène
b) L’aspect endogène
c) L’aspect ontologique
d) L’aspect maléfique
16. Cet aspect prône que la maladie constitue une agression extérieure, un ennemi qu’il
faut éliminer.
a) L’aspect bénéfique
b) L’aspect endogène
c) L’aspect ontologique
d) L’aspect maléfique

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 17. Dans ce modèle, les maladies sont donc des entités spécifiques, indépendantes. Peu
importe la personne : tout le monde souffre de la même maladie et le rôle du médecin
est de s’intéresser qu’à la maladie.
a) Le modèle holiste
b) Le modèle biomédical
c) Le modèle biologique
d) Le modèle social
18. Le meilleur des médecins dans ce modèle est le………………… car il ôte la maladie
et le corps redevient comme avant.
a) Psychologue
b) Le thérapeute
c) Le médecin
d) Le psychologue clinicien
19. Ce modèle s’oppose point par point au modèle biomédical
a) Le modèle biologique
b) Le modèle psychologique
c) Le modèle anthropologique
d) Le modèle holiste
20. Le modèle holiste conçoit la maladie selon trois points de vue qui sont : chassez
l’intrus
a) Bénéfique
b) Ontologique
c) Fonctionnel
d) Endogène
21. Selon ce point de vue, la maladie ne correspond pas à une lésion spécifique, il est
impossible de la trouver concrètement dans le corps : la maladie résulte d’une rupture
d’équilibre entre l’homme et lui-même.
a) Bénéfique
b) Ontologique
c) Fonctionnel
d) Endogène
22. Il considère que la maladie est déplacée du côté de l’individu, elle n’est plus
considérée comme une entité étrangère mais elle est liée à l’histoire de la personne.
a) Bénéfique

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 b) Ontologique
c) Fonctionnel
d) Endogène
23. Selon ce point de vue, la maladie correspond à une sorte de « crise » et permet à
l’individu voir des choses qu’il refusait de voir. La maladie lui permet de se
comprendre et gérer ses conflits.
a) Maléfique
b) Bénéfique
c) Fonctionnel
d) Endogène
24. Dans la perspective…………, la maladie n’est pas centrale, ce qui est central est la
capacité de l’individu à s’adapter tant d’un point de vue psychologique que physique
et donc la réalité biologique est toujours la même mais elle s’exprime différemment
selon chaque individu.
a) Biologique
b) Psychologique
c) Holiste
d) Sociale
25. Ce modèle ne conçoit pas la maladie comme une réalité biologique mais le résultat de
l’interaction entre une essence biologique et la manière dont réagit l’individu.
a) Biologique
b) Psychologique
c) Holiste
d) Sociale
26. Le meilleur des médecins est………….qui écoute l’individu et l’aide à se
comprendre.
a) Le médecin
b) Le psychologue
c) Le psychiatre
d) b et c sont juste
27. Le point de vue historique de la maladie met en exergue deux évolutions majeures :
chassez l’intrus
a) Du modèle collectif et contagieux des maladies à un modèle individuel

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 b) Du modèle où dominent les maladies aiguës à un modèle ou dominent les maladies
chroniques,
c) Du modèle où la maladie est avant tout synonyme d’épidémie à un modèle où la
maladie est une histoire personnelle,
d) Du modèle où la maladie ne prend sens que dans un contexte donné, à une époque
donnée.
28. C’est une personne souffrant d’une maladie :
a) Le patient
b) Le malade
c) Le client
d) L’usager
29. C’est un terme descriptif qui met en avant la transformation biologique, physique que
subit l’individu.
a) Le patient
b) Le malade
c) Le client
d) L’usager
30. Ce terme renvoie à une image de « passivité » où le médecin est expert, le sujet
souffrant profane et désigne une personne recevant une attention médicale ou à qui
sont prodigués des soins.
a) Le malade
b) Le client
c) Le patient
d) L’aide-soignant
31. L’état de maladie peut être défini de 3 manières : chassez l’intrus
a) L’état morbide
b) L’état du corps
c) L’état interprétatif du médecin
d) L’état de conscience du malade
32. Être malade signifie : chassez l’intrus
a) Être en situation de faiblesse
b) Être en situation de dépendance
c) Être en situation narcissique
d) a et b sont justes

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 33. Sur le plan psychique, la maladie se caractérise par les conséquences psychiques
suivantes : chassez l’intrus
a) La régression
b) La dépression
c) a et b sont justes
d) Je m’embrouille
34. Le malade ne vit que dans le présent et l’avenir proche, ne supportant pas l’attente.
a) L’égocentrisme
b) La réduction d’intérêt
c) La dépendance de l’entourage
d) Le mode de pensée magique
35. Le malade n’envisageant plus le monde que par rapport à lui, n’imaginant pas que les
autres puissent aussi être malade ou fatigués, ne supportant pas la frustration.
a) L’égocentrisme
b) La réduction d’intérêt
c) La dépendance de l’entourage
d) Le mode de pensée magique
36. Pour la nourriture, la boisson, les soins corporels, accompagnée d’une hypersensibilité
aux réactions de cet entourage.
a) L’égocentrisme
b) La réduction d’intérêt
c) La dépendance de l’entourage
d) Le mode de pensée magique
37. Illogique avec croyances en la puissance du médecin, des médicaments ou de la
maladie.
a) L’égocentrisme
b) La réduction d’intérêt
c) La dépendance de l’entourage
d) Le mode de pensée magique
38. C’est un vécu psychique de dévalorisation, incomplétude, accompagné par un
sentiment de fatalité avec abandon de tout projet et de souhait ainsi qu’une absence de
révolte avec résignation.
a) La régression
b) La sublimation

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 c) La dépendance
d) La dépression
39. Elle survient chaque fois que la régression n’est pas bien acceptée par le malade et son
entourage, parfois quand la maladie altère idéale de soi, c’est-à-dire du narcissisme du
sujet ou quand elle représente aussi une confrontation avec la mort.
a) Le déni de la réalité
b) La pulsion de mort
c) La dépression
d) Le refoulement
40. L’appréciation de la qualité de l’adaptation doit se fonder sur de nombreux facteurs
qui tiennent : chassez l’intrus
a) Au sujet lui-même
b) A la maladie elle-même
c) Aux mécanismes de défenses
d) Aux conditions dans lesquelles la maladie intervient
41. Les différents types de réactions peuvent être retrouvés : chassez l’intrus
a) Les réactions bipolaires
b) Les réactions anxieuses
c) Les réactions d’ordre narcissique
d) Le déni de la maladie ou dénégation
e) Les attitudes agressives et persécutives
42. Elle se traduit par l’absence apparente d’affects, d’émotions accompagnant la prise de
conscience de la maladie. Le malade parle volontiers de sa maladie en termes
scientifiques, se documente à son sujet et paraît très bien prendre le fait.
a) L’isolation
b) Les réactions anxieuses
c) Les réactions d’ordre narcissique
d) Le déni de la maladie ou dénégation

43. Les bénéfices liés à la maladie sont :

a) Les bénéfices primaires
b) La guérison
c) La prise en charge
d) a et c sont justes

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 44. ils jouent un rôle dans le déclenchement de la maladie ou l’accident, soit comme cause
à part entière soit comme facteur déclenchant.
a) Les bénéfices primaires
b) La guérison
c) La prise en charge
d) a et c sont justes
45. Ils résultent des conséquences de la maladie sans intervenir directement dans son
apparition mais peuvent favoriser sa pérennisation.
a) Les bénéfices primaires
b) Les bénéfices secondaires
c) La prise en charge
d) La régression
46. Elle est étroitement liée à celle de la santé, facile à concevoir en cas de la maladie
aigue où elle se confond avec un retour pur et simple à l’état antérieur, elle est plus
complexe à définir dans les cas des troubles chroniques invalidants ou susceptibles de
se répéter comme pour les maladies psychosomatiques.
a) La régression
b) La guérison
c) La prise en charge
d) Le clivage
47. On distingue dans le statut et rôle du médecin :
a) Trois traits caractéristiques
b) Cinq traits caractéristiques
c) Quatre traits caractéristiques
d) Deux traits caractéristiques
48. Ces traits caractéristiques sont : chassez l’intrus
a) La compétence technique
b) L’attitude universaliste
c) La spécificité dysfonctionnelle
d) La neutralité affective
e) L’attitude altruiste et le désintéressément
49. Ce trait qui incarne « l’orientation vers la collectivité » se base sur le fait que l’opinion
publique oppose les professions libérales et les professions commerciales. Les

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 premières ont pour but la collectivité, les secondes le Moi les unes sont caractérisées
par le désinternement, les autres par la recherche de gain.
a) La compétence technique
b) L’attitude universaliste
c) La spécificité dysfonctionnelle
d) La neutralité affective
e) L’attitude altruiste et le désintéressément
50. L’approche psychanalytique de la relation médecin malade se caractérise par :
a) Le plaisir et le déplaisir
b) Le transfert et le contre-transfert
c) La pulsion de vie et la pulsion de mort
d) Les névroses et les psychoses

Sujet 2 : Montrez les liens qui existent entre les unités d’enseignement de la
spécialité psychopathologie et clinique, et dites en quoi l’enseignement de la linguistique
générale appliquée est-il important pour un étudiant en troisième année de psychologie.

Questions du cours

1) Qu’est-ce qu’une maladie ?

2) Quelle différence faites-vous entre la conception biologique et sociale de la maladie ?
3) Présentez dans la théorie anthropologique les conceptions de la maladie.
4) Décrivez les deux modèles de l’évolutions majeurs de la maladie et dites à quelle
conception citée ci-haut correspond mieux chacun de ces modèles.
5) A quoi renvoie maladie pour les médecins et pour les patients ?
6) Quel est le rôle du médecin dans la relation médecin malade ?
7) Quelles sont les caractéristiques de la relation médecin malade ?
8) Pourquoi dit-on que la maladie est pour le patient une expérience subjectif et objectif
pour le médecin ?
9) Qu’elle est la différence entre le malade et le patient ?
10) Quelle est la nature de la relation entre le malade et le soignant ?
11) Faites la différence qui existe entre un client et un usager.
12) Présentez de trois manières différentes l’état de la maladie ?

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 13) Décrivez brièvement les implications psychologiques de la maladie.
14) Quelles sont les conséquences psychiques de la maladie pour le sujet ?
15) Qu’elles différences vous entre la régression et la dépression ?
16) Quelles sont les caractéristiques de la régression rencontrer chez le sujet ?
17) Quelles sont les réactions psychologiques du malade face à sa maladie ?
18) Quelles sont les facteurs dont se fondent l’appréciation de la qualité de l’adaptation du
malade ?
19) Citez et expliquez les types de réactions qu’on peut retrouver chez le malade.
20) Présentez brièvement les bénéfices liés à la maladie.
21) Qu’est-ce que la santé ?

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