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2 Electrostatique
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http://www.ac-nice.fr/massena/V1/FRANCAIS/PEDAGO/CPGE-MPSI/MPSI%20831/Cours/Electrostatique
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Liens utiles :
Electrostatique (Wikipédia)
2.2.1 Invariances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.3.2 Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme et constant . . . . 12
1
3.1.3 Cercle uniformément chargé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
4 Théorème de Gauss 23
4.3.1 Théorème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.3.2 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.4.1 Théorème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.4.2 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.5 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
5 Le dipôle électrostatique 29
5.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2
1 Force, champ et potentiel électrostatiques
En 1785, Charles Augustin de Coulomb a déterminé quantitativement l’expression de la force d’interaction entre
deux corps chargés.
– M1 de charge q1
– M2 de charge q2
La force d’interaction électrostatique vérifie le principe des actions mutuelles : l’action et la réaction sont op-
posées et portées par la droite joignant les deux points.
F~2/1
M1 M1
F~2/1 F~1/2
q1 q2 > 0 F~1/2
q1 q2 < 0 M2
M2
Fig. 1 – Force de Coulomb
Des charges de signes opposés s’attirent, des charges de même signe se repoussent.
La force est de plus proportionnelle à chaque charge et varie comme l’inverse de la distance entre les charges au
carré.
q1 q2 ~uM1 M2
F~1/2 = −F~2/1 =
4πǫ0 M1 M2 2
~uM1 M2 est un vecteur unitaire orienté de la cause vers l’effet (de la charge créant la force vers celle la subissant).
1
La permitivité électrique du vide est notée ǫ0 = 8.854 × 10−2 F.m−1 = µ0 c2 (valeur exacte).
1
On peut aussi prendre comme valeur approchée : (4πǫ0 ) ≈ 9.109 SI.
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3
1.2 Champ électrique
La force de Coulomb F~test que subit cette charge test est proportionelle à qtest .
~ F~test
E(M )=
qtest
M M
~
E(M )
~
Ftest ~
Ftest
~
E(M )
Nous postulerons que le champ électrique conserve son existence même en l’absence de la charge test.
qqtest ~uOM
F~test =
4πǫ0 OM 2
~uOM est un vecteur unitaire orienté de la cause vers l’effet (de la charge créant la force vers celle la subissant).
~ F~test q ~uOM
E(M )= =
qtest 4πǫ0 OM 2
~ q
E(M )= ~ur
4πǫ0 r2
M M
~
E(M )
~
E(M )
O O
q<0 q>0
Fig. 3 – Champ créé par une charge
Comme la force de Coulomb, le champ varie comme l’inverse de la distance à la charge au carré, il a toujours
une direction radiale.
4
1.2.2 Champ créé par N charges ponctuelles
XN
qi qtest ~uPi M
F~test =
i=1
4πǫ0 Pi M 2
~uPi M est un vecteur unitaire orienté de la cause vers l’effet (de la charge créant la force vers celle la subissant).
~ 1 PN ~uP M
E(M )= qi i
4πǫ0 i=1 Pi M 2
P2 P2
q2 < 0 q2 < 0
~
E(M )
~
E(M )
M M
P1 P1
q1 > 0 q1 < 0
Fig. 4 – Champ créé par deux charges
Théorème de superposition : le champ créé par N charges est la somme (superposition) des champs créés par
chaque charge prise indépendamment des autres.
Une distribution continue de charge est en fait : soit un volume chargé V , soit une surface chargée S, soit une
courbe chargée C.
Chaque élément infinitésimal de la distribution (noté dV ou dS ou dl) centré au point P (cause) porte une
charge infinitésimale dq et crée un champ infinitésimal en M (effet) :
~ dq ~uP M
dE(M )=
4πǫ0 P M 2
Selon le type de distribution, on peut définir une densité volumique (C.m−3 ), surfacique (C.m−2 ) ou linéı̈que
(C.m−1 ) de charges électriques en divisant la charge infinitésimale de l’élément infinitésimal par sa mesure
(volume, surface ou longueur) :
5
dq = ρ(P )dV dq = λ(P )dl
dq = σ(P )dS
P P
~
dE(M ) P ~
dE(M )
~
dE(M )
M M M
Fig. 5 – Distributions continues
Le champ total crée par la distribution est obtenu en intégrant le champ infinitésimal : soit dans le volume V ,
soit sur la surface S, soit le long de la courbe C.
~ ρ t ~uP M ~ 1 t ~uP M
Volumique E(M )= dV E(M )= ρ(P ) dV
4πǫ0 V P M 2 4πǫ0 V
PM2
~ σ s ~uP M ~ 1 s ~uP M
Surfacique E(M )= dS E(M )= σ(P ) dS
4πǫ0 S P M 2 4πǫ0 S P M2
~ λ R ~uP M ~ 1 R ~uP M
Linéı̈que E(M )= dl E(M )= λ(P ) dl
4πǫ0 C P M 2 4πǫ0 C
PM2
Quelques propriétés :
– Le champ est continu dans le vide ou dans une distribution volumique de charges.
– Le champ est discontinu à la traversée d’une surface chargée (en fait, seule la composante normale est dis-
continue).
– Le champ diverge à l’approche d’une distribution linéı̈que de charges ou d’une charge ponctuelle.
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6
1.3 Potentiel électrique
En utilisant les coordonnées sphériques, le champ crée par la charge placée en O est alors donné par :
~ q
E(M )= ~ur
4πǫ0 r2
En coordonnées sphériques, le gradient d’un champ scalaire ne dépendant que de r est donné par :
−−→ ∂f
grad(f ) = ~ur + 0~uθ + 0~uφ
∂r
−−→ 1 1
grad( + cst.) = − 2 ~ur
r r
~ q q −−→ 1 −−→ q
E(M )= ~ur = − grad( + cst.) = −grad( + cst.)
4πǫ0 r2 4πǫ0 r 4πǫ0 r
~ −−→
E(M ) = −grad(V (M ))
q
V (M ) = + cst.
4πǫ0 r
~i (M ) = −−
E
−→ −−→
grad(Vi (M )) = −grad(
qi
+ cst.)
4πǫ0 Pi M
Le champ total est obtenu en sommant les champs créés par chaque charge :
N
X N
X N
~ ~i (M ) = − −−→ −−→ X
E(M )= E grad(Vi (M )) = −grad( Vi (M ))
i=1 i=1 i=1
Le potentiel électrostatique crée par l’ensemble des N charges est alors donné par :
7
1 PN qi
V (M ) = i=1 + cst.
4πǫ0 Pi M
Théorème de superposition : le potentiel créé par N charges est la somme (superposition) des potentiels créés
par chaque charge prise indépendamment des autres.
Chaque élément infinitésimal de la distribution (noté dV ou dS ou dl) centré au point P porte une charge
infinitésimale dq et crée un potentiel infinitésimal :
dq
dV (M ) = + cst.
4πǫ0 P M
Le potentiel total crée par la distribution est obtenu en intégrant le potentiel infinitésimal : soit dans le volume
V , soit sur la surface S, soit le long de la courbe C.
Quelques propriétés :
– Le potentiel est continu et dérivable dans le vide ou dans une distribution volumique de charges.
– Le potentiel est continu et non dérivable à la traversée d’une surface chargée.
– Le potentiel diverge à l’approche d’une distribution linéı̈que de charges ou d’une charge ponctuelle.
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8
2 Propriétés du champ et du potentiel électriques
~ −−→
E(M ) = −gradV (M )
Le potentiel électrique n’est pas unique, il est défini à une constante additive près (on peut fixer arbitrairement
l’origine de ce potentiel).
Cette expression permet d’obtenir les différentes expressions du gradient dans les différents systèmes de coor-
données.
Système de coordonnées Gradient Déplacement élémentaire
~ ∂V ∂V −−→
Cartésien (2D) E(x, y) = − ~ux − ~uy dM = dx~ux + dy~uy
∂x ∂y
~ φ) = − ∂V ~uρ − 1 ∂V ~uφ −−→
Polaire E(ρ, dM = dρ~uρ + ρdφ~uφ
∂ρ ρ ∂φ
~ ∂V ∂V ∂V −−→
Cartésien (3D) E(x, y, z) = − ~ux − ~uy − ~uz dM = dx~ux + dy~uy + dz~uz
∂x ∂y ∂z
~ φ, z) = − ∂V ~uρ − 1 ∂V ~uφ − ∂V ~uz −−→
Cylindrique E(ρ, dM = dρ~uρ + ρdφ~uφ + dz~uz
∂ρ ρ ∂φ ∂z
~ θ, φ) = − ∂V 1 ∂V 1 ∂V −−→
Sphérique E(r, ~ur − ~uθ − ~uφ dM = dr~ur + rdθ~uθ + r sin θdφ~uφ
∂r r ∂θ r sin θ ∂φ
Z Z Z B
~ −
E.
−→
dM = −
−−→ −−→
gradV (M ).dM = − dV = V (A) − V (B)
C C A
Pour un champ de gradient, cette circulation est indépendante du chemin suivi, elle ne dépend que de la
différence de potentiels entre les points de départ et d’arrivée.
Dans le cas du champ électrique, cette différence de potentiels est appelée tension électrique :
RB
UAB = V (A) − V (B) = ~ −
E.
−→
dM
A
Comme le potentiel électrique est défini à une constante additive près, seules les différences de potentiels
(indépendantes de cette constante) ont un sens physique.
9
Corollaire : La circulation du champ électrique sur tout contour fermé est nulle : c’est un champ conservatif.
H
~ −
E.
−→
dM = 0 ∀C
C
Les équipotentielles sont des surfaces (en dimension 3) ou des courbes (en dimension 2) d’équation : V (M ) = cst.
Les lignes de champ électriques sont des courbes orientées (dans le sens du champ) en tout point tangentes à
celui ci. Pour obtenir leurs équations, il faut intégrer la relation différentielle :
~ = λ−
E
−→
dM λ ∈ R
Si l’une des composantes du champ est nulle, la coordonnée correspondante est constante sur la ligne de champ.
Exemples :
Si Ez = 0 alors dz = 0 =⇒ z = cst., la ligne de champ est contenue dans un plan orthogonal à l’axe (Oz).
Quelques propriétés :
(−−→
−−→ ~
dM ⊥ E(M ) ⇐⇒ dV = 0 ⇐⇒ V = cst.
~
dV = −E(M ).dM −−→ ~
dM = k E(M ) (k > 0) ⇐⇒ dV < 0
10
4 4
2 2
0 0
-4 -2 0 2 4 -4 -2 0 2 4
-2 -2
-4 -4
q>0 q<0
2 2
1 1
0 0
-1 -1
-2 -2
-2 -1 0 1 2 -2 -1 0 1 2
11
2.2 Invariances et symétries
Le principe du Curie affirme que « Lorsque les causes d’un phénomène possèdent des éléments de symétrie, ces
éléments de symétrie se retrouvent dans les effets. »
En électrostatique, les symétries des distributions de charges (causes) se retrouvent dans le champ et le potentiel
électriques (effets). Les symétries envisagées sont des transformations géométriques qui laissent les distributions
de charges invariantes.
Remarque : comme les invariances et les symétries s’appliquent aux champs et aux potentiels électriques, elles
s’appliquent aussi aux lignes de champ et aux équipotentielles.
2.2.1 Invariances
1. Si une distribution de charges est invariante pour toute translation parallèle à un axe noté (Oz), champ
et potentiel seront indépendants de la coordonnée cartésienne z.
2. Si une distribution de charges est invariante pour toute translation parallèle à un plan noté (Oxy), champ
et potentiel ne dépendront que de la coordonnée cartésienne z.
3. Si une distribution de charges est invariante pour toute rotation autour d’un axe noté (Oz), champ
et potentiel seront indépendants de la coordonnée cylindrique φ. Le problème est dit à symétrie de
révolution.
4. Si une distribution de charges possède les invariances (1) et (3), champ et potentiel ne dépendront que de
la coordonnée cylindrique ρ. Le problème est dit à symétrie cylindrique.
5. Si une distribution de charges est invariante pour toute rotation d’axe passant par un point noté O, champ
et potentiel ne dépendront que de la coordonnée sphérique r. Le problème est dit à symétrie sphérique.
Tab. 6 – Invariances
Définitions :
– Une symétrie plane est une symétrique plane (au sens géométrique) qui laisse invariante les charges électriques.
– Une antisymétrie plane est une symétrique plane (au sens géométrique) qui change les signes de toutes les
charges électriques.
Théorèmes :
– En tout point d’un plan de symétrie, le champ électrique est contenu dans ce plan : M ∈ Πs =⇒ E(M ~ ) ∈ Πs
~
– En tout point d’un plan d’antisymétrie, le champ électrique est orthogonal à ce plan : M ∈ Πa =⇒ E(M ) ⊥ Πa
12
2.3 Lien avec la mécanique
La force de Coulomb (conservative) dérive d’une énergie potentielle de la même façon que le champ électrique
(conservatif) dérive d’un potentiel électrique.
Par analogie, on peut construire le tableau ci-dessous qui relie leurs propriétés.
~ −−→ −−→
Ep (M ) = qV (M ) dV = −E(M ).dM dEp = −F~ (M ).dM
Circulation Tension Travail
R R
WAB (F~ ) = qUAB ~ −−→ ~ −−→ ~
C E.dM = V (A) − V (B) = UAB C F .dM = Ep (A) − Ep (B) = WAB (F )
H H
Contour fermé ~ −
E.
−→
dM = 0 ∀C
−−→
F~ .dM = 0 ∀C
C C
2.3.2 Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme et constant
Dans un référentiel supposé galiléen, une particule M de masse m de charge q est soumise à la force de Coulomb :
~ =−
F~ = q E
→
cst.
q ~ −→
~a(t) = m E = cst.
q ~
~v (t) = m Et 2+ ~
v0
q ~t
~r(t) = mE 2 + ~ v0 t + ~r0
Propriétés :
– Le mouvement est rectiligne si et seulement si la vitesse initiale est nulle ou colinéaire au champ électrique.
– Le mouvement est parabolique si et seulement si la vitesse initiale est non colinéaire au champ électrique.
~ −
WAB (F~ ) = q E.
−
→
AB = qUAB
Applications :
Accélérateurs de particules.
13
3 Exemples de calculs de champs et de potentiels électriques
Tout plan contenant la droite ∆ est plan de symétrie. Tout plan orthogonal à la droite ∆ est plan de symétrie.
~ dV
E(M ) = Eρ (ρ)~uρ = − (ρ)~uρ
dρ
Calcul du champ électrique :
∆ = (Oz)
dl = |dz|
P
p
ρ2 + z 2
z
α
M
O ~uρ
ρ
~uP M
~ λ R ~uP M
E(M ) = Eρ (ρ)~uρ = dl
4πǫ0 ∆ P M 2
Par projection :
~ λ R ~uP M .~uρ
E(M ).~uρ = Eρ (ρ) = dl
4πǫ0 ∆ P M 2
Le point P est repéré par sa coordonnée cartésienne z :
λ R∞ ρ
Eρ (ρ) = −∞
dz
4πǫ0 (ρ + z 2 )3/2
2
ρ
On pose le changement de variable : z = ρ tan α ⇒ dz = cos2 α dα
λ R π/2 λ
Eρ (ρ) = −π/2 cos αdα =
4πǫ0 ρ 2πǫ0 ρ
Calcul du potentiel électrique :
dV R λ λ ρ
Eρ (ρ) = − (ρ) ⇒ V (ρ) = − dρ = − ln
dρ 2πǫ0 ρ 2πǫ0 ρ 0
14
En posant V (ρ0 ) = 0, comme il y a des charges à l’infini, l’origine des potentiels ne peut être prise à l’infini.
Résultats :
~ λ λ ρ
E(ρ) = ~uρ V (ρ) = − ln
2πǫ0 ρ 2πǫ0 ρ 0
Eρ (ρ)
0
V (ρ)
ρ
1.0 5.0 10.0 ρ0
Fig. 8 – Droite uniformément chargée (λ > 0)
Tout plan contenant le segment AB est plan de symétrie. Le plan médiateur du segment AB est plan de symétrie.
~
E(M ) = Eρ (ρ, z)~uρ + Ez (ρ, z)~uz
~ dV
E(M ) = Eρ (ρ)~uρ = − (ρ)~uρ
dρ
Calcul du champ électrique dans le plan médiateur :
~ λ R ~uP M
E(M ) = Eρ (ρ)~uρ = dl
4πǫ0 AB
PM2
Par projection :
~ λ R ~uP M .~uρ
E(M ).~uρ = Eρ (ρ) = dl
4πǫ0 AB
PM2
Le point P est repéré par sa coordonnée cartésienne z :
λ R l/2 ρ
Eρ (ρ) = dz
4πǫ0 −l/2 (ρ2 + z 2 )3/2
15
A
p
P ρ2 + z 2
z
M ~uρ
O
ρ
~uP M
B
Fig. 9 – Segment chargé
ρ
On pose le changement de variable : z = ρ tan α ⇒ dz = cos2 α dα
λ R α0 λ l
Eρ (ρ) = −α
cos αdα = p
4πǫ0 ρ 0 4πǫ0 ρ (l/2)2 + ρ2
Résultat :
~ λ l
E(ρ) = p ~uρ
4πǫ0 ρ (l/2)2 + ρ2
Le comportement asymptotique ρ → 0 (ρ ≪ l) permet de retrouver le champ créé par une droite uniformément
chargée :
~ λ l λ
E(ρ) = p ~uρ −→ ~uρ
4πǫ0 ρ (l/2) + ρ
2 2 ρ→0 2πǫ0 ρ
Le comportement asymptotique ρ → ∞ (ρ ≫ l) permet de retrouver le champ créé par une charge ponctuelle
q = λl :
~ λ l λl
E(ρ) = p ~uρ −→ ~uρ
4πǫ0 ρ (l/2) + ρ
2 2 ρ→∞ 4πǫ0 ρ2
Application :
Calcul du champ électrostatique sur l’axe d’une polygone régulier à N cotés. Passage à la limite : le cercle.
Tout plan contenant l’axe ∆ du cercle C est plan de symétrie. Le plan du cercle C est plan de symétrie.
~
E(M ) = Eρ (ρ, z)~uρ + Ez (ρ, z)~uz
~ dV
E(M ) = Ez (z)~uz = − (z)~uz
dz
16
Calcul du champ électrique sur l’axe :
P √
R2 + z 2
R M ~uz
O z
~uP M
~ λ R ~uP M
E(M ) = Ez (z)~uz = dl
4πǫ0 C P M 2
Par projection :
~ λ R ~uP M .~uz
E(M ).~uz = Ez (z) = dl
4πǫ0 C P M 2
Si le cercle est dans le plan (Oxy), le point P est repéré par ses coordonnées polaires (ρ = R, φ) :
λ Rπ z λ zR
Ez (z) = −π 2 2 3/2
Rdφ =
4πǫ0 (R + z ) 2ǫ0 (R + z 2 )3/2
2
dV R λ zR λ R
Ez (z) = − (z) ⇒ V (z) = − 2 2 3/2
dz = √
dz 2ǫ0 (R + z ) 2ǫ0 R + z 2
2
Résultats :
~ λ zR λ R
E(z) = ~uz V (z) = √
2ǫ0 (R2 + z 2 )3/2 2ǫ0 R2 + z 2
V (z)
0 Ez (z)
z
−5.0 0 5.0 R
Le comportement asymptotique |z| → ∞ (|z| ≫ R) permet de retrouver le champ et le potentiel créés par une
charge ponctuelle q = 2πRλ :
17
~ λ zR ~ λ R 2πRλ
E(z) = ~uz −→ E(z) = ~uz = ~uz
2ǫ0 (R2 + z 2 )3/2 |z|→∞ 2ǫ0 z 2 4πǫ0 z 2
λ R λ R 2πRλ
V (z) = √ −→ V (z) = = ss
2ǫ0 R2 + z 2 |z|→∞ 2ǫ0 z 4πǫ0 z
Tout plan orthogonal au plan Π est plan de symétrie. Le plan Π est plan de symétrie.
~ dV
E(M ) = Ez (z)~uz = − (z)~uz
dz
Calcul du champ électrique :
~ σ s ~uP M
E(M ) = Ez (z)~uz = dS
4πǫ0 Π P M 2
Par projection :
~ σ s ~uP M .~uz
E(M ).~uz = Ez (z) = dS
4πǫ0 Π P M 2
Le point P est repéré par ses coordonnées polaires (ρ, φ) :
~ σ R∞ Rπ z σz R ∞ ρdρ Rπ
E(M ).~uz = Ez (z) = ρdρdφ = dφ
4πǫ0 ρ=0 φ=−π (ρ2 + z 2 )3/2 4πǫ0 ρ=0 (ρ2 + z 2 )3/2 φ=−π
" #∞
σz R ∞ ρdρ σz 1 σ z σ
Ez (z) = = −p = = sgn(z)
2ǫ0 ρ=0 (ρ2 + z 2 )3/2 2ǫ0 ρ2 + z 2 2ǫ0 |z| 2ǫ0
0
dV R σ σ
Ez (z) = − (z) ⇒ V (z) = − sgn(z)dz = − |z|
dz 2ǫ0 2ǫ0
En posant V (0) = 0, comme il y a des charges à l’infini, l’origine des potentiels ne peut être prise à l’infini.
Résultats :
~ σ σ
E(z) = sgn(z)~uz V (z) = − |z|
2ǫ0 2ǫ0
Comme prévu, le champ électrique (sa composante normalle en fait) est discontinu à la traversée du plan chargé.
Application :
Calcul du champ et du potentiel dans un condensateur plan constitué de 2 plans parallèles de densités de charges
18
Ez (z)
V (z)
z
−2.5 0 2.5
Fig. 12 – Plan uniformément chargé (σ > 0)
opposées.
Tout plan contenant l’axe ∆ du disque D est plan de symétrie. Le plan du disque D est plan de symétrie.
~
E(M ) = Eρ (ρ, z)~uρ + Ez (ρ, z)~uz
~ dV
E(M ) = Ez (z)~uz = − (z)~uz
dz
Calcul du champ électrique :
dS p
ρ2 + z 2
P
ρ
M ~uz
R
O z
~uP M
~ σ s ~uP M
E(M ) = Ez (z)~uz = dS
4πǫ0 D P M 2
Par projection :
19
~ σ s ~uP M .~uz
E(M ).~uz = Ez (z) = dS
4πǫ0 D P M 2
Si le disque est dans le plan (Oxy), le point P est repéré par ses coordonnées polaires (ρ, φ) :
" #R
σ RR Rπ z σz R R ρdρ σz −1
Ez (z) = ρdρdφ = = p
4πǫ0 ρ=0 φ=−π (ρ2 + z 2 )3/2 2ǫ0 ρ=0 (ρ2 + z 2 )3/2 2ǫ0 ρ2 + z 2 0
σz 1 1 σ z
Ez (z) = ( −√ )= (sgn(z) − √ )
2ǫ0 |z| 2
R +z 2 2ǫ0 R + z2
2
dV R σ z σ √
Ez (z) = − (z) ⇒ V (z) = − (sgn(z) − √ )dz = − (|z| + R − R2 + z 2 )
dz 2ǫ0 2
R +z 2 2ǫ0
Résultats :
σ z σ √
~
E(z) = (sgn(z) − √ )~uz V (z) = − (|z| + R − R2 + z 2 )
2ǫ0 R2 + z 2 2ǫ0
Ez (z)
0
V (z)
z
−5.0 0 5.0 R
Comme prévu, le champ électrique (sa composante normalle en fait) est discontinu à la traversée du disque
chargé.
Le comportement asymptotique |z| → 0 (|z| ≪ R) permet de retrouver le champ et le potentiel créés par un
plan uniformément chargé :
~ σ z σ
E(z) = (sgn(z) − √ )~uz −→ sgn(z)~uz
2ǫ0 2
R +z 2 |z|→0 2ǫ 0
Le comportement asymptotique |z| → ∞ (|z| ≫ R) permet de retrouver le champ et le potentiel créés par une
charge ponctuelle q = πR2 σ :
σ z σ ! R 2 −1/2 πR2 σ
~
E(z) = (sgn(z) − √ )~uz = sgn(z) 1 − 1 + z ~uz −→ ~uz
2ǫ0 R2 + z 2 2ǫ0 |z|→∞ 4πǫ0 |z|
20
3.2.3 Sphère uniformément chargée
~ dV
E(M ) = Er (r)~ur = − (r)~ur
dr
Calcul du potentiel électrique :
P M 2 = R2 + r2 − 2rR cos θ
P
R
θ M
O r
σ s dS
V (M ) = V (r) =
4πǫ0 S P M
Si la sphère est de centre O, le point P est repéré par ses coordonnées sphériques (r = R, θ, φ) :
~ dV
E(M ) = Er (r)~ur = − (r)~ur
dr
Il faut encore considérer deux cas :
~ ≤ R) = ~0
– E(r
2
~ ≥ R) = σR ~ur =
– E(r
q
~ur
ǫ0 r 2 4πǫ0 r2
Résultats :
Comme prévu, le champ électrique (sa composante normalle en fait) est discontinu à la traversée de la sphère
chargée.
21
q ~ ≤ R) = ~0
V (r ≤ R) = = cst. E(r
4πǫ0 R
q ~ ≥ R) = q
V (r ≥ R) = E(r ~ur
4πǫ0 r 4πǫ0 r2
V (r)
Er (r)
r
0
1.0 5.0 R
Fig. 16 – Sphère uniformément chargée (σ > 0)
A l’extérieur de la distribution à symétrie sphérique, champ et potentiel sont ceux d’une charge ponctuelle qui
serait centrée sur la distribution et qui porterait sa charge totale q = 4πR2 σ.
~ dV
E(M ) = Er (r)~ur = − (r)~ur
dr
Calcul du potentiel électrique :
P M 2 = r2 + rM
2
− 2rM r cos θ
P
r θ M
R O rM
22
ρ t dV
V (M ) = V (r) =
4πǫ0 B P M
Si la boule est de centre O, le point P est repéré par ses coordonnées sphériques (r, θ, φ) :
~ dV
E(M ) = Er (r)~ur = − (r)~ur
dr
Il faut encore considérer deux cas :
~ ≤ R) = ρ r~ur = ρ −
– E(r
−→
OM
3ǫ0 3ǫ0
3
~ ≥ R) = ρR ~ur =
– E(r
q
~ur
3ǫ0 r2 4πǫ0 r2
Résultats :
q 3 r2 ~ ≤ R) = q
V (r ≤ R) = 2 − E(r r~ur
4πǫ0 R 2R2 4πǫ0 R3
q ~ ≥ R) = q
V (r ≥ R) = E(r ~ur
4πǫ0 r 4πǫ0 r2
Er (r) V (r)
r
0
1.0 2.0 4.0 R
Fig. 18 – Boule uniformément chargée (ρ > 0)
A l’extérieur de la distribution à symétrie sphérique, champ et potentiel sont ceux d’une charge ponctuelle qui
serait centrée sur la distribution et qui porterait sa charge totale q = 34 πR3 ρ.
23
4 Théorème de Gauss
~
Le flux d’un champ vectoriel X(M ) à travers une surface orientée est donné par :
s
~ =
ΦS (X) ~ ndS
X.~
S
Le vecteur ~n est normal en tout point à la surface orientée (par le sens du vecteur normal).
~n
~
X(M )
dS M
~ ~ −
→
dΦ = X(M ).~ndS = X(M ).dS
Pour une surface fermée, le vecteur normal est orienté vers l’extérieur :
v
~ =
ΦSfermée (X) ~ next dS
X.~
Sfermée
Énoncé :
v
~ =
ΦSfermée (E) ~ next dS = Qintérieur
E.~
Sfermée ǫ0
v
~ =
ΦSfermée (E) ~ next dS = 0 dans le vide
E.~
Sfermée
(voir le cours de magnétostatique pour les propriétés d’un champ à flux conservatif)
Liens utiles :
24
4.3 Distribution à symétrie cylindrique
4.3.1 Théorème
~ > R) = λ λ ρ
E(ρ ~uρ V (ρ ≥ R) = − ln
2πǫ0 ρ 2πǫ0 ρ 0
(R = taille de la distribution)
Démonstration :
Calculons le flux d’un tel champ à travers un cylindre de rayon ρ, de hauteur h, de même axe de symétrie que
la distribution :
v s s v
~ =
ΦS (E) ~ ndS =
S E.~ uρ .~uρ dS = Slat Eρ (ρ)dS = Eρ (ρ) S dS = Eρ (ρ)2πρh
Slat Eρ (ρ)~
Le flux à travers les deux disques qui ferment le cylindre est nul car le champ électrique est tangent à ces disques.
~uz
~ = Eρ (ρ)~uρ
E
~uρ ~uρ
−~uz
Si on se place à l’extérieur de la distribution de taille R (ρ > R), le théorème de Gauss nous donne :
4.3.2 Applications
Dans ce problème à symétrie cylindrique, le flux du champ électrique à travers un cylindre de rayon ρ, de
hauteur h, de même axe de symétrie que la distribution est donnée par :
25
Considérons alors deux cas :
– Pour un cylindre de Gauss plus grand que le cylindre chargé (ρ > R) : Qintérieur = q = 2πRhσ = λh
λ
Eρ (ρ > R) =
2πǫ0 ρ
– Pour un cylindre de Gauss plus petit que le cylindre chargé (ρ < R) : Qintérieur = 0
Eρ (ρ < R) = 0
Dans ce problème à symétrie cylindrique, le flux du champ électrique à travers un cylindre de rayon ρ, de
hauteur h, de même axe de symétrie que la distribution est donnée par :
– Pour un cylindre de Gauss plus grand que le cylindre chargé (ρ ≥ R) : Qintérieur = q = πR2 hρv = λh
λ
Eρ (ρ ≥ R) =
2πǫ0 ρ
ρ 2
– Pour un cylindre de Gauss plus petit que le cylindre chargé (ρ ≤ R) : Qintérieur = πρ2 hρv = λh
R
λρ
Eρ (ρ ≤ R) =
2πǫ0 R2
Le champ est continu car il n’y a pas de surface chargée.
4.4.1 Théorème
~ > R) = q q
E(r ~ur V (r ≥ R) =
4πǫ0 r2 4πǫ0 r
(R = taille de la distribution)
Démonstration :
Calculons le flux d’un tel champ à travers une sphère de rayon r centrée sur la distribution :
v v v v
~ =
ΦS (E) ~ ndS =
E.~ E (r)~ur .~ur dS = S Er (r)dS = Er (r) S dS = Er (r)4πr2
S S r
Si on se place à l’extérieur de la distribution de taille R (r > R), le théorème de Gauss nous donne :
26
~ur ~ = Er (r)~ur
E
~ur ~ur
O
~ur
4.4.2 Applications
Dans ce problème à symétrie sphérique, le flux du champ électrique à travers une sphère de rayon r centrée sur
la distribution est donnée par :
– Pour une sphère de Gauss plus grande que la sphère chargée (r > R) : Qintérieur = q = 4πR2 σ
q
Er (r > R) =
4πǫ0 r2
– Pour une sphère de Gauss plus petite que la sphère chargée (r < R) : Qintérieur = 0
Er (r < R) = 0
Dans ce problème à symétrie sphérique, le flux du champ électrique à travers une sphère de rayon r centrée sur
la distribution est donnée par :
– Pour une sphère de Gauss plus grande que la boule chargée (r ≥ R) : Qintérieur = q = 34 πR3 ρ
q
Er (r ≥ R) =
4πǫ0 r2 r 3
– Pour une sphère de Gauss plus petite que la boule chargée (r ≤ R) : Qintérieur = 43 πr3 ρ = q
R
qr
Er (r ≤ R) =
4πǫ0 R3
Le champ est continu car il n’y a pas de surface chargée.
27
4.5 Applications
Énonce :
Le potentiel électrique n’admet pas d’extremum en dehors des points où sont placées les charges.
Démonstration :
Au voisinage d’un maximum local M du potentiel électrique, les lignes de champs sont ”partantes” de ce point
car orientées dans le sens des potentiels décroissants. Le flux à travers la bordure de ce voisinage est forcément
positif : il y a des charges (positives) dans le voisinage.
V3
V2
V1
Vmax
Au voisinage d’un minimum local M du potentiel électrique, les lignes de champs sont ”incidentes” en ce point
car orientées dans le sens des potentiels décroissants. Le flux à travers la bordure de ce voisinage est forcément
négatif : il y a des charges (négatives) dans le voisinage.
Considérons un élément de volume infinitésimal (dV = dxdydz) du système de coordonnées cartésiennes centré
sur un point P (x, y, z). Cet élément porte une charge infinitésimale dq = ρ(P )dV .
~ = E(x
~ − dx/2, y, z).(−~ex)dydz = Ex (x − dx/2, y, z)
dΦdS1 (E) dxdydz
dx
~ = E(x
~ + dx/2, y, z).(+~ex)dydz = Ex (x + dx/2, y, z)
dΦdS2 (E) dxdydz
dx
~ = E(x,
~ Ey (x, y − dy/2, z)
dΦdS3 (E) y − dy/2, z).(−~ey )dzdx = dxdydz
dy
~ = E(x,
~ Ey (x, y + dy/2, z)
dΦdS4 (E) y + dy/2, z).(+~ey )dzdx = dxdydz
dy
~ = E(x,
~ Ez (x, y, z + dz/2)
dΦdS5 (E) y, z − dz/2).(−~ez )dxdy = dxdydz
dz
~ = E(x,
~ Ez (x, y, z + dz/2)
dΦdS6 (E) y, z + dz/2).(+~ez )dxdy = dxdydz
dz
28
~ = ∂Ex ∂Ey ∂Ez dq ρ(P )dV
dΦdS (E) + + dV = =
∂x ∂y ∂z ǫ0 ǫ0
La divergence div est un opérateur différentiel qui transforme un champ vectoriel en champ scalaire.
Le laplacien ∆ est un opérateur différentiel qui transforme un champ scalaire en champ scalaire.
Définition :
Un tube de champ est un volume engendré par déplacement d’une surface le long des lignes de champ.
~nsortante
~nentrante
s s
Φentrant = ~ nentrante dS
E.~ Φsortant = ~ nsortante dS
E.~
Samont Saval
Le champ est en tout point tangent à la surface latérale du tube. Seuls les flux entrant et sortants sont non
nuls :
Qintérieur
Φsortant − Φentrant =
ǫ0
29
5 Le dipôle électrostatique
5.1 Définition
Un dipôle électrostatique est constitué de deux charges opposées (+q placée en P+ et −q placée en P− ) placée
à une distance a l’une de l’autre.
−−−→
p = q P− P+ (de norme qa en C.m)
~
Liens utiles :
Plaçons l’axe (Oz) sur l’axe de symétrie du dipôle et l’origine O au milieu des 2 charges :
P− (0, 0, − 2a ) P+ (0, 0, + a2 )
P− M P+ M
r
θ
z
O
P− P+
a
30
( !
a 2
P+ M 2 = r2 + ( a2 )2 − ar cos θ = r2 1 + ( 2r ) − a
r cos θ
!
P− M 2 = r2 + ( a2 )2 + ar cos θ = r2 1 + ( 2r
a 2
) + a
r cos θ
a
On se limite au terme d’ordre 1 en r :
( ! − 21 !
a 2 a a
P+ M −1 = r−1 1 + ( 2r ) − r cos θ ≈ r−1 1 + 2r cos θ
−1 −1
! a 2 a
− 21 ! a
P− M = r 1 + ( 2r ) + r cos θ ≈ r−1 1 − 2r cos θ
Finalement :
q ! a a
qa cos θ
V (r, θ) = 1+ 2r cos θ − 1 + 2r cos θ =
4πǫ0 r 4πǫ0 r2
L’origine des potentiels a été prise à l’infini.
Le champ obtenu décroı̂t en 1/r3 (1/r2 pour une charge ponctuelle) et n’est pas radial.
2qa cos θ
qa cos θ ~p.~ur Er (r, θ) =
V (r, θ) = = 4πǫ0 r3
4πǫ0 r2 4πǫ0 r2 qa sin θ
Eθ (r, θ) =
4πǫ0 r3
Lignes de champs :
(
dr rdθ r sin θdφ dr rdθ dr cos θdθ
r = k sin2 θ k ∈ R+
= =2
= = =⇒ 2 cos θ sin θ =⇒ r sin θ =⇒
Er Eθ Eφ dφ = 0 dφ = 0 φ = cst.
Équipotentielles :
√
V (M ) = cst. =⇒ r = k cos θ k∈R
Considérons une distribution de charges (continue ou discrète) et essayons de déterminer champ et potentiels à
grande distance de cette distribution. Un calcul plus poussé que celui du paragraphe précédent donne :
1 X 1 X 1 X qi ri
V (M ) = qi + qi ri cos θ i + (3 cos2 θi − 1) +O( r14 )
4πǫ0 r 4πǫ0 r2 4πǫ0 r3 2
| {z } | {z } | {z }
monopole dipôle quadrupôle
31
10
4
5
-4 -2 0 2 4 -6 -4 -2 0 2 4 6
0 0
-2
-5
-4
-10
100
4
50
2
-40 -20 0 20 40
0 0
-4 -2 0 2 4
-2
-50
-4
-100
P q
Charge totale q= qi
4πǫ0 r
P ~p.~ur
Moment dipolaire p~ = qi~ri
4πǫ0 r2
Moment quadripolaire, hexapolaire, octupolaire... tenseurs d’ordres 2, 3, 4... ...
p~ = qa~uz
Résultante :
32
~ −→
~ + ) − E(P
F~ (P+ ) + F~ (P− ) = q E(P ~ − ) ≈ qa ∂ E (O) = ~p.− ~ = ~0
grad E
∂z
Moment résultant :
−→
M ~ O (F~ (P− )) = q −
~ O (F~ (P+ )) + M ~ +) − −
OP+ ∧ E(P
−→ ~
OP− ∧ E(P
−−−→ ~
− ) = q P− P+ ∧ E(O) = p
~
~∧E
Énergie potentielle :
∂V ~
Ep = q (V (P+ ) − V (P− )) ≈ qa (O) = −qaEz (O) = −~
p.E
∂z
Résultats :
−−→
Force résultante ~
F~ = p~.grad E
Moment résultant ~ O = p~ ∧ E
M ~
Énergie potentielle Ep = −~ ~
p.E
33