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Routes en Milieu Désertique
Routes en Milieu Désertique
L’EXPERIENCE MAROCAINE
EDITION
LISTE DES AUTEURS
AYANT PRETE LEUR CONCOURS A LA REALISATION
DE L’OUVRAGE
-3-
ROUTES EN MILIEU DESERTIQUE
L’EXPERIENCE MAROCAINE
SOMMAIRE
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CHAPITRE 2- LA REALISATION DES TERRASSEMENTS . . . . . .152
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AVANT PROPOS
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TITRE I
LE MILIEU ENVIRONNANT
CHAPITRE 1
RETROSPECTIVE SUR LE RESEAU
ROUTIER SAHARIEN
1- HISTORIQUE
2 – STRUCTURE DU RESEAU
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On entendait par routes modernes celles construites en appliquant
des caractéristiques géométriques confortables et pour lesquelles la
largeur de chaussée était au moins de 7 mètres. Ce réseau de routes
était extrêmement réduit et s’inscrivait autour des pôles les plus
importants : Laâyoune ville – plage, port de Dakhla, port de Lagouira.
Sa longueur était d’environ 70 kilomètres. Par analogie avec le
réseau routier de Nord du Royaume les caractéristique de ces 70 Km
sont comparables à celles du réseau des routes principales.
- 12 -
- 13 -
3 – FONCTIONS DU RESEAU
- 14 -
La nécessité de bien définir les itinéraires le plus circulés avait
amené les autorités compétentes à baliser puis à revêtir certains
axes mais la construction du réseau de pistes à été en fait d’abord
ressentie comme un moyen de lutte contre le chômage. Il n’y a eu
aucune planification de la construction du réseau, les tronçons à
construire ont été choisis au fur et à mesure des nécessités socio-
politiques et compte tenu des disponibilités de crédit et de main-d’œuvre.
Afin d’illustrer l’optique lutte contre le chômage contenue dans la
construction de routes, notons que les services des travaux publics
imposaient que les salaires payés au personnel ouvrier forment 70 %
du coût total d’un projet. Le mode de calcul des offres faisait d’ailleurs
apparaître très explicitement cette notion de nombre de journées de
travail : ainsi la construction de 600 m de piste de 4,5 m de plate-forme
et 3,5 m de chaussée revêtue devait occuper 100 ouvriers durant un
mois.
- 15 -
- Le revêtement doit être le plus "lisse" possible.
- Les dunes vives sont stabilisées au bitume sur une profondeur de
40 à 50 mm.
C’est ainsi que sur quelques sections de pistes revêtues des travaux
de rénovation ont été entrepris. Ils ont consisté en un reprofilage de
la chaussée en grave bitume ou en grave non traitée sans toucher
au tracé ni au profil en long. Si la macro rugosité de la chaussée est
supprimée, les irrégularités du profil en long subsistent. Le niveau de
service offert à l’usage bien qu’amélioré demeure cependant insuffisant.
L’option a alors été prise, dans la majorité des cas, d’abandonner les
anciennes pistes revêtues et de leur substituer des routes modernes.
Les premières d’entre elles ont été conçues suivant les normes en
vigueur dans la partie Nord du Royaume. Ces routes ont été, en
général, réalisées avec des tracés satisfaisant aux normes de la 1ère
catégorie (vitesse de base de 100 Km/h). Les écoulements transversaux
de faible importance ont été rétablis par des ouvrages sous chaussée
du type buses de 0,80 et 1,00 m de diamètre ou dalots cadres simples
ou multiples en béton armé. Les écoulements les plus importants ont été
traités avec des radiers bétonnés simples ou évidés. Les chaussées ont
- 16 -
été constituées d’une couche de base en grave non traitée (GNA ou
GNB) obtenue par concassage de matériaux locaux et d’une couche de
roulement en enduit superficiel bicouche.
- 17 -
mauritanienne par Smara, Galtat Zemmour et Mijek. Il est actuellement
construit sur 220 Km entre Tan-Tan et Smara. Le troisième axe, à
l’Est, relie Guelmim à Al Mahbas par Assa et Zaag. Il est construit en
totalité sur une longueur de 265 Km.
- 18 -
- 19 -
Photo n°1
Section de route en
tranchée partiellement
comblée par le sable
Photo n°2
Radier submersible
évidé en béton armé
Photo n°3
Dalot en béton armé
dont la tête est bouchée
par le sable
- 20 -
CHAPITRE 2
I – LE CADRE BIOCLIMATIQUE
- 22 -
Ces variations diurnes peuvent entraîner des brisures de roches
(désagrégation, desquamation). On est donc au début du grand
désert, non brumeux, caractéristique du Sahara central.
- 23 -
et de certaines baies, sols siliceux près des accumulation sableuses
et des massifs anciens, sols pierreux au pied de ces derniers (Adrar
Souttouf, gleibats).
- 24 -
Aujourd’hui, en dehors de la Saqia-Hamra, le réseau hydrographique
est presque uniquement endoréique. N’atteignant pas la mer, ses eaux
se perdent, soit dans les dépressions fermées intérieures, soit dans les
accumulations de sables.
- 25 -
Précambrien sont trop limitées (on ne les trouve que dans quelques
fissures). Enfin, l’embouchure de la Saquia-Hamra (nappe dans le
Quaternaire) fournit la meilleure eau sur le plan chimique.
- 26 -
450 Km, il est constitué de roches primaires datant de haut en bas (du
Carbonifère à l’Acadien) de 345 à 540 millions d’années. L’ensemble
est encore localement couvert de formations marines crétacées (plus
de 100 millions d’années) qui forment les hamadas du Nord-Est
(Farsia).
- 27 -
l’effet de l’érosion hydro-éolienne). Enfin, des plates-formes d’abrasion
marines quaternaires, très monotones comme les hamadas, jalonnent
le littoral en dominant la mer par de hautes falaises vives ou en
laissant place à des plages.
d) Des plus anciennes aux plus récentes, toutes ces formations ont
été affectées à des degrés divers, par la tectonique : anticlinal des
Rguibat, synclinal de Tindouf, mouvements hercyniens plus ou moins
lâches, basculement des couvertures hamadiennes, fracturation des
massifs anciens, soulèvement de l’ensemble…
- 28 -
- inselberg et dépression (altération des micaschistes) dans les
zones cristallines des Rguibat.
- crêts (pendage moyen) et crêtes appalachiennes dans les
formations paléozoïques.
- cuestas (faible pendage) sur les bordures des hamadas.
- 29 -
CHAPITRE 2.2
ENVIRONNEMENT GEOLOGIQUE
- 30 -
Ceci est essentiellement lié aux proportions relatives des éléments
quartzeux et calcaires. Ainsi la roche peut être compacte et résistante
comme elle peut être tendre et poreuse en passant bien entendu par
les différents états intermédiaires.
- 31 -
ils montrent presque toujours une dalle calcaréo-gréseuse
décimétrique à métrique plus ou moins résistante, d’aspect
conglomératique et dont le niveau superficiel, à l’instar de la dalle
Moghrebienne, est souvent silicifié et encroûté. Sous la dalle,
apparaissent des sables blanchâtres peu ou pas gresifiés qui
sous l’action de l’érosion et le transport éoliens donnent naissance
à des dunes vives.
- Les formations pliocènes développées essentiellement entre la
transversale de BOUJDOUR et l’arrière pays du GOLF de CINTRA
où elles offrent une morphologie grossièrement ondulée.
Lithologiquement, elles sont représentées soit un calcaire cristallin
beige à rosé et à débit en plaquettes soit par un calcaire gréseux,
grisâtre se débitant en grosses miches. L’un et l’autre de ces
faciès offrent souvent une dureté très notable.
- Les formations Eocènes occupent un vaste territoire qui
s’entend du Nord au Sud puis DECHIRA située 40 Km au
SE d’ELAYOUNE jusqu’aux hauteurs de BIR ANZARANE,
soit 370 Km environ.
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par des terrains anciens d’âge primaire. Au Nord, ce bassin est limité
par la bordure Sud du massif de l’Anti-Atlas alors qu’au Sud sa limite
coïncide avec les premiers affleurements de l’unité géologique de
Reguibat. A l’Ouest, il est limité par le bassin côtier saharien tandis
que vers l’Est, sa limite se perd dans les immenses Hamadas algéro-
marocaines.
Dorsale de Reguibet
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- 34 -
CHAPITRE 2.3
ENVIRONNEMENT GEOTECHNIQUE
TABLEAU N° 1
LOCALISATION DES PRINCIPAUX SOLS DU SUD MAROCAIN
Classification
géotechnique Localisation Pétrographie
des sols
Graves argileuses Sud de l’Anti-Atlas à Assa Calcaires
Graves limoneuses Localement dans les régions de grès
Guelmine-Laayoune-Zaag quartzite
Boujdour-Dakhla schistes durs
Sables limoneux Zaag – Mahbès quartzite
Sables argileux Laayaoune – Dakhla calcaire
Tata – Tan-Tan – Smara schiste
Argiles peu plastiques Sud de l’Anti-Atlas – granite
Région de Tata schiste
On peut représenter schématiquement le profil géologique du sud
marocain (zone saharienne) de la manière qui suit.
- 35 -
Photo n° 1 :
- 36 -
TABLEAU N° 2
TABLEAU N° 3
Moyenne 22 18 20
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Au Sud-Est des chaînes de l’Ouarkziz et sur la Hamada, les
formations de développent sur des plates-formes sableuses tuffacées,
gréseuses, calcaires ou dolomitiques pour l’essentiel.
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TABLEAU N° 4
TABLEAU N° 5
Moyenne 19 24 32 20
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Dans les zones littorales, la géologie se caractérise d’une part, par
des terrains déprimés à fond silto-sableux et caillouteux et d’autre
part, par des terrains à surface plus ou moins plane, marqués par la
présence de dalles gréso-siliceuses très encroûtées en surface ou
gréso-calcaires riches en coquillages et conglomératiques.
Le plus souvent, ces dalles sont masquées par une pellicule plus
ou moins épaisse de sable grossier ou de débris et de matériaux
caillouteux provenant de la désagrégation de ces dalles.
Couverture silo-limoneuse
à grains sableux grossiers
(5 à 10)
- 40 -
TABLEAU N°6
CARACTERISTIQUES GEOTECHNIQUES
DES SOLS EN ZONES COTIERES
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TABLEAU N°7
Grès Calcaires
Intervalle de variation 19 à 32 20 à 36
Moyenne 25 28
1– Remblais sableux
- 42 -
TABLEAU N° 8
INFERIEURS C.B.R.
CLASSE à Direct Après immersion
0,8mm 10 25 55 10 25 55 (*)
Sable tuffacé 0/ 1,2 35 % 5 11 14 13 23
Sable
0,2/ 0,7 12 % 6 7 11 11 14
monogranulaire
(*) nombre de coups
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2– Sols compressibles
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CHAPITRE 2.4
APERCU CLIMATOLOGIQUE SUR LES ZONES AU SUD
DU DRAA
AVANT PROPOS
I – LES PRECIPITATIONS
- 45 -
Les moyennes, tant annuelles que mensuelles, n’ont guère de
signification concrète dans la zone, en raison de la grande variabilité
qui caractérise les précipitations des régions sahariennes ;
- à Tarfaya une année sur deux, les pluies dépassent 4,5 mm ; Une
année sur deux, septembre apparaît comme un mois aux pluies
rares mais aux averses fortes.
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II – LES TEMPERATURES
Les valeurs les plus basses enregistrée son comprises entre : 5,5
à Tarfaya , 2,0 à Laâyoune, 2,4 à Tan-Tan, 9 à Dakhla 1,0 à Alguelta,
3,1 à Bir anzarane, 00 à Al mahbas, 1,5 à Al hagounia, 5,4 à Lagouira,
3,0 à Tichla, 6,5 à Boujdour, 3,7 à Haouza, 2,3 à Addaoura.
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III – LA DUREE D’INSOLATION
IV – LA NEBULOSITE
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V – L’HUMIDITE
VI – LE BROUILLARD
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VII – LE VENT
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CHAPITRE 2.5
L’ENVIRONNEMENT HYDROLOGIQUE
I – CONTEXTE GEOLOGIQUE
- 51 -
a – Socle et couverture infracambrienne et paléozoique
b - Bassin sédimentaire
- 52 -
excessive et dépasse 10 g /1. Au niveau de Haggounia, la salinité a été
mesurée sur le seul forage profond existant et n’ayant pas atteint le toit
du Crétacé. Par contre au niveau de Sidi Khattari où les formations
aquifères prédominantes sont sableuses, l’Eau est relativement moins
chargée en sels (2,4 g/1).
b2 – Paléocène inférieur
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- 54 -
● Nappe de Laâyoune (Miocène).
- 55 -
CHAPITRE 3
L’ENSABLEMENT
- 56 -
La manifestation la plus contraignante due à l’ensablement consiste
en des dunes en forme de croissant (barkhanes) (1) atteignant parfois
plus de quinze mètres de hauteur (par exemple au Sud-Est du Golf
de Cintra). De ce fait, même dans les zones très contraignantes au
niveau de l’ensablement, le terrain naturel apparaît (par exemple
entre les dunes) et constitue un élément de référence vis-à-vis du
phénomène de transport de sable.
(1) Barkhanes ‘’Edifice éolien sableux en forme de croissant convexe au vent, à crête vive,
profil transversal asymétrique pente douce au vent et talus raide sous le vent’’ (FAO – 1979).
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● Zones sableuses
● Zone dunaire
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La mobilité de ces dunes est toujours très grande, de l’ordre de 25
mètres/an pour des dunes de 6 à 8 m de hauteur totale.
Un exemple d’un tel couloir sableux est illustré par celui déjà
mentionné plus haut qui prend naissance près de Tarfaya (au Cap
Juby) et se dirige vers le Sud de Laâyoune (jusqu’à la Sabkhat
Lagragar).
- 59 -
2.1 – Les actions préventives
Elles consistent :
- soit à fixer le sable avant la route,
- soit à accélérer le sable au niveau de la plate-forme,
- soit à adapter la géométrie de la route.
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Il est à noter enfin que ce procédé est relativement onéreux.
Les dunes incidentes qui, pour que le dispositif soit efficace, doivent
être de faible hauteur par rapport à la dune fixe, franchissent alors
cette dernière suivant le processus décrit par le schéma ci-dessous.
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2.1,2- Accélération du sable
a) Routes en remblai
b) Mur venturi
- 62 -
Ce dispositif a été expérimenté sur la RP41 ; un bâti en béton armé
recouvert sur les 3/4 supérieurs de plaques de contre-plaqué a été mis
en place. Deux accélérateurs de ce type ont été mis en place, l’un de
40 m de long, l’autre de 120 m. Leur efficacité n’a été que partielle ;
des actions curatives complémentaires ont été nécessaires.
mètres, il est à noter que le mur doit être d’une hauteur supérieure
de 1 à 2 mètres à celle des dunes incidentes (sous peine d’être
enseveli par le sable).
- 63 -
D’autre part, la deuxième règle générale consiste à faire en sorte
que le tracé apporte le moins de perturbations possibles aux vents et
aux déplacements du sable.
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CONCLUSION.
Dans la pratique, il est apparu que, dans la plupart des cas, les
mesures préventives seules ne sont pas suffisantes pour lutter
contre l’ensablement et doivent donc être comptées par des mesures
curatives ; celles-ci sont alors moins lourdes et moins fréquentes.
Il n’a pas été évoqué dans ce qui précède les solutions du type tunnel
ou pont et leurs dérivés (tunnel ouvert sou le vent…), celles-ci ayant
fait l’objet d’études, mais n’ayant pas été suivies de réalisation.
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TITRE II
INTRODUCTION
ETAPE N°1
- 68 -
A ce jour, les documents ci-après sont disponibles à la Direction de
la Conservation Foncière et des Travaux Topographique (D.C.F.T.T.) :
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feront l’objet de la future reconnaissance. L’ingénieur responsable du
tracé recherchera les axes les plus courts en tenant compte du relief
et des obstacles apparents sur les photos. En ce qui concerne la
nature des sols, il faudra prendre l’avis du géologue au moment de la
reconnaissance. Les tracés seront reportés ensuite sur la meilleure
carte pour en donner une vue d’ensemble.
2) Organisation matérielle
A- COMPOSITION DE LA MISSION
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B- VEHICULES
C- MATERIEL TOPOGRAPHIQUE
D- MATERIEL DE CAMPEMENT
3) La reconnaissance
A- BUT
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favorables et les points de passage obligés et d’identifier de nouvelles
contraintes non apparentes sur la photographie.
Ces contraintes sont d’ordre :
B- PROGRAMME
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- Une carte à grande échelle faisant apparaître la piste existante,
les nouveaux axes, leur kilométrage et tous les point remarquables
mentionnés dans le rapport.
- Un tableau comparatif résumant leurs caractéristiques.
- Une estimation sommaire du coût des travaux.
Ce rapport devra permettre d’opter pour le meilleur tracé.
CONCLUSION
ETAPE N° 2
Chapitre I – INTRODUCTION
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Chapitre II – METHODOLOGIE
- 74 -
haute, avec une équerre optique double, on arrive facilement à
trouver le passage de l’alignement et l’opération de matérialisation
se poursuit comme ci-dessus
1- Report
Une fois le tracé arrêté ˝ne varietur˝ sur le terrain, il est procédé à
l’établissement d’un fond de plan, extrait de l’assemblage de
photographies au 1/20.000. Les sommets y sont numérotés en
conformité avec leur position sur le terrain et les caractéristiques du
tracé y sont reportées ainsi que tout détail de poids justifiant les
dispositions adoptées (explication des changements de direction, des
allongements du tracé, des zones de transition etc…).
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2- Réception
d – Travaux topographiques
1-1 : Implantation
1-2 : Nivellement-profil en long-profils en travers pour cubature des
terrassements
1-3 : Levé des profils et plans côtés pour ouvrages
1-4 : Travaux de bureau
1-5 : Matérialisation
1.1 - Implantation
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Les raccordements des alignements sont calculés en fonction des
angles aux sommets et du rayon adopté lié aux contraintes
géométriques et à celles du terrain. Les points sur la courbe sont
implantés par abscisse et ordonnée à partir des points de tangence.
Les vérifications sont faites sur place en implantant la bissectrice et
en mesurant sa distance au dernier piquet. La régularité de la
signalisation des piquets permet de déceler une faute éventuellement
commise (l’oeil perçoit facilement un piquet mal implanté qui n’est pas
sur la courbe). Les détails dans l’emprise de la route, quand ils existent,
sont levés au fur et à mesure de l’avancement de l’implantation.
- 77 -
perpendiculairement à l’axe, à l’aide d’une équerre optique et ses
points levés par distance à droite et à gauche à partir des points de
passage du profil en long. Les altitudes des points sont déterminées
par rayonnement.
Les talwegs, quand ils ne sont pas importants, font l’objet d’un profil
en travers détaillé et suffisamment long pour donner une pente correcte
du terrain dans le sens de l’écoulement des eaux. La direction générale
du talweg est mesurée par rapport à l’axe de la route ; si des protections
contre l’érosion ou des aménagements spéciaux sont nécessaires au
droit de la traversée, il est procédé au levé d’un plan côté au 1/500
ou au 1/200 couvrant la zone du futur ouvrage et suivant l’importance
de ce dernier. Compte tenu du manque de carte précise, les bassins
versants sont estimés, sur place, à vue lorsque manquent des cartes
précises.
1.5 - Matérialisation
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a - Matérialisation légère
b – Matérialisation lourde
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ANNEXE
CONDITIONS GENERALES D’EXECUTION DES TRAVAUX
TOPOGRAPHIQUES
1- PREPARATION
1.1 -Véhicules
1.2 - Le personnel
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1.3 - Le matériel topographique
Les nuits sont froides, même en été, dans les provinces sahariennes :
il est donc primordial, que le personnel puisse récupérer convenablement,
la nuit, les efforts fournis pendant le jour, aussi le matériel de campement
doit être solide pour résister aux vents et traité contre l’attaque de l’eau et
de la poussière. Les lits de camp peuvent être remplacés par de simples
matelas en mousse, plus légers et maniables, le sol étant très sec et la
remontée d’humidité inexistante.
- 81 -
2- ACHEMINEMENT DU PERSONNEL ET DU MATÉRIEL SUR LES LIEUX
- 82 -
CHAPITRE 1.2
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES
1.1- Généralités
- 83 -
Ces particularités ont conduit à privilégier deux objectifs :
D’une part offrir à l’usager la possibilité de pratiquer des vitesses élevées
afin de réduire les temps de parcours, d’autre part éliminer les
configurations susceptibles d’engendrer des dépôts de sable sur la
chaussée. Les normes fondamentales élaborées pour ces routes
sont basées sur les principes suivants :
- 84 -
- Vitesse de base : Trois vitesses de base ont été retenues : 60,80
et 120 Kms par heure. Il n’est pas prévu de vitesse de base
intermédiaire entre 80 et 120 Kms par heure, car il est estimé
qu’en raison du risque d’inattention des conducteurs dans le
contexte désertique, les catégories de routes doivent être dans
un objectif de sécurité nettement contrastées. La vitesse de
base de 80 Km/h est un maximum en zone dunaire où des
dépôts de sable sur les chaussées sont à craindre et où il ne
faut donc pas encourager la vitesse.
En terrain plat et vallonné, non soumis au risque d’ensablement,
et compte tenu des grandes distances à parcourir (dans un relief
monotone), il est estimé qu’un effort financier doit être consenti pour
donner à la route les caractéristiques géométriques correspondant
à la vitesse de base de 120 Km/h. Dans les zones ou le relief est
particulièrement difficile, la vitesse de base est réduite à 60 Km/h.
- Profil en long :
Les déblais sont proscrits dans les zones à risque d’ensablement.
- 85 -
Le profil en long doit suivre le terrain naturel en ménageant un
léger remblai d’au moins 0,20m et inférieur à 0,50 m autant que
possible. Pour les raccordements en angle saillant, puisqu’il est
jugé contre-indiqué de rechercher des économies au détriment
de la visibilité, les rayons minimum normal et absolu sont identiques
à ceux de l’instruction susvisée.
Pour les raccordements en angle rentrant, les normes réduites
sont adoptées pour les passages du type radier submersible.
- Profil en travers :
Les largeurs de plate-forme et de chaussée sont modulées en
fonction de la vitesse de base et du trafic. Elles varient de 6,70m
à 11m pour la plate-forme et de 3,30m à 7m pour la chaussée.
Dans les sections en déblai des zones comportant un risque
d’ensablement, la pente des talus est réduite à 10/1 sur une banquette
d’une largeur de 8m pour faciliter l’écoulement du sable et maintenir
la route ouverte à la circulation. En règle générale, il n’est pas
creusé de fossés en limite de plate-forme ceux-ci étant rapidement
comblés par le sable.
- 86 -
dunes supérieure à deux ou trois fois leurs hauteurs de préférence
près du côté au vent et loin du côté sous le vent.
6- Neutraliser autant que possible les dunes de part et d’autre du
tracé, en les déblayant ou en les utilisant en emprunt.
7- Prévoir de vaste surlargeurs de plate-forme pour maintenir la circulation
en cas d’ensablement partiel, particulièrement en zone dunaire et
adopter une vitesse de base réduite à 80 Km/h.
8- Sur les remblais élevés proscrire les dévers uniques et prévoir des
rayons en plan suffisamment grands ;
9- Consentir des terrassements importants mais acceptables pour les
grandes itinéraires, quand ces terrassements n’intéressent qu’une
courte longueur ;
10- Eviter les déblais et, en cas de nécessité impérieuse, par exemple,
pour franchir des falaises ou des crêtes, limiter la hauteur du
déblai et prévoir des surlargeurs des accotements de 5 à 8m et
des talus très doux, de l’ordre de 10/1 ;
11- Pour franchir les falaises choisir des endroits libres de sable et
exposés au vent ;
12-Si cela s’avère nécessaire pour réduire l’importance des déblais,
adopter de fortes pentes qui n’ont pas d’incidence grave en raison
de leur courte distance. Ces pentes restent toutefois, limitées par
des maximas suivant l’importance de l’itinéraire.
D’une manière générale, il faut s’efforcer de modifier le moins possible
l’écoulement du vent.
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II – TRACE EN PLAN ET PROFIL EN LONG
- 88 -
2.1,1 TABLEAU DES CARACTERISTIQUES MINIMALES
Catégorie
Paramètres Exceptionnelle 2 ème catégorie 3 ème catégorie
2/ Tracé en plan
● Rayon de courbes
* Minimum normal… 1 000 m 250 m 125 m
* Minimum absolu… 500 m 150 m 75 m
● Dévers maximal normal 7% 7% 7%
● Dévers maximal zone
Dunaire ou absolue 5% 5% 5%
● Rayon non déverse 2 000 m 350 m 175 m
● Longueur maximale
d’alignement admis 5 Km 4 Km 3 Km
3/ Profil en long
● Rayon des raccordements
saillants.
* Minimum unique 9 000 2 500 1 000
● Rayon des raccordements
rentrants.
* Minimum en section
courante…. 4 000 1 500 1 000
* Minimum sur radier 1 500 900 500
● Déclivité maximale
normale. 4% 6% 6%
● Déclivité pour éviter des
terrassements générateurs
de risque d’ensablement
limitée en longueur. 6 % sur 2000 ml 6 % sur 2000 ml 6 % sur 2000 ml
7,5 % sur 900 ml 7,5 % sur 900 ml 7,5 % sur 900 ml
9 % sur 400 ml 9 % sur 400 ml 9 % sur 400 ml
12 % sur 250 ml 12 % sur 250 ml 12 % sur 250 ml
15 % sur 150 ml 15 % sur 150 ml 15 % sur 150 ml
- 89 -
2.2 Tracé en plan
Autres dispositions :
Une courbe circulaire doit être tracée avec un rayon unique et y’a lieu
de proscrire les courbes formées d’arcs de cercles contigus différents.
- 90 -
Par leur monotone le jour et par la gêne d’éblouissement causé par
les phares la nuit il est préférable de remplacer les grands alignements
droits, par des courbes de grand rayon pour réduire la proportion de
ces alignements dans le tracé.
- 91 -
Ce raccordement s’effectuera toujours en dehors de la courbe
circulaire, dont le dévers est constant, soit sur les alignements
droits continus, soit sur des courbes de raccordements à courbure
progressive disposées de part et d’autre des courbes circulaires.
R % R % R %
500 7 150 7 75 7
550 6,5 175 6 80 6,5
600 6 200 5 90 5
650 5 225 4,5 100 5
700 5 250 4 110 4,5
750 4,5 275 3,5 120 4
800 4,5 300 3 130 3,5
850 4 325 3
900 3,5 350 2,5 150 3
950 3,5 350 Profil 160 2,5
1000 3,5 normal 175 2,5
1050 3 175 Profil
normal
1100 3
1150 3
1200 2,5
2000 Profil
normal
- 92 -
2.2.b) Règles applicables aux routes de vitesse de base 120 et 80Km/h
- 93 -
d’une courbe en C, que le plus grand des ripages des deux courbes
circulaires, soit au moins égal à 0,50 m.
VB = 80 Km/h 220 m
Il n’est admis aucun cas d’alignement droit de plus de 3Km (VB = 60),
4Km (VB = 80) à 5Km (VB =120). On remarquera qu’en zone dunaire,
l’obligation d’introduire des virages au rayon minimum absolu à
- 94 -
l’intervalle de 3 Km au plus aggrave cette préscription puisque ces
virages sont normalement encadrés par des virages au rayon
minimum normal.
Des pentes plus fortes peuvent être admises (voir tableau 2-2-1)
- Si un calcul économique en justifie le bien fondé,
- Si l’adoption d’une pente forte sur une courte longueur permet
d’éviter des terrassements générateurs de risques d’ensablement.
b – Rayon de raccordement
c – Changement de déclivité
- 95 -
un angle saillant du profil en long, les projeteurs s’efforceront de placer
un rayon de raccordement dit ˝rayon de visibilité˝ assurant la visibilité
de 500 mètres entre points à 1,10 mètres au dessus du sol ; la présente
prescription ne sera toutefois appliquée que si elle ne rend pas
inévitable des terrassements en déblai ou des terrassements en
remblai de 1 m de hauteur (q = Ip1 – p2I, p1 et p2 étant les pentes
exprimées en pourcentage et en valeur algébrique de part et d’autre
du raccordement.
q RV
1,5% 28 000 m
1,4% 27 000 m
1,3% 25 000 m
1,2% 22 000 m
1,1% 18 000 m
1,0% 12 000 m
0,9% 2 500 m
0,88% 0 m
Enfin, il n’y a pas lieu de raccorder par une courbe deux déclivités
dont la différence q est inférieure aux valeurs données ci-après pour
les diverses catégories :
VB = 120 VB = 80 VB = 60
- 96 -
2.4 – Coordination du tracé en plan et du profil en long
On y parviendra :
Un virage de 180 mètres de rayon doit être encadré par deux virages
d’au plus 300 mètres de rayons séparés par des alignements droits de
667 mètres au maximum.
- 97 -
2.5,2- Continuité entre sections de catégories différentes
- 98 -
2.6 – Prescriptions particulières aux zones dunaires
Le tracé en plan sera étudié de telle sorte que les bords de plate-
forme soient, dans toute la mesure du possible du côté des dunes
sous le vent dominant.
S’il est inévitable de franchir des dunes, il y a lieu choisir les cols
les mieux dégagés et de les franchir sans écrêtement ni remblai,
de préférence en alignement droit perpendiculairement au sif, les
projeteurs mettront à profit les normes peu sévères énoncées au
Tableau 3-1-1 ci-dessus en matière de déclivités et raccordements
en profil en long pour limiter les terrassements, exclusivement en
remblai sur le flanc des dunes. Si cette exigence vient en conflit
avec les règles de coordination du tracé en plan et du profil en
long, elle est prépondérante.
3.1 – Plate-forme
- 99 -
Vitesse de LARGEUR
T base Chaussée Accotement Plate-forme (1)
120 3,7 2 x 1,50 6,70
Inférieur à
80 3,70 2 x 1,50 6,70
300 v/j
60 3,70 2 x 1,70 6,70
120 6 2 x 0,50 7
300
80 6 2 x 0,50 7
à 1 000 v/j
60 6 2 x 0,50 7
120 6 2x2 10
1 000 à
80 6 2x2 10
2 000
60 6 2x2 10
120 7 2x2 11
Supérieur à
80 7 2x2 11
2 000 v/j
60 6 2x2 10
(1) Sur les itinéraires militaires la largeur minimum de la plate-forme
sera de 8 m pour permettre le croisement de 2 portechars chargés
hors-gabarit.
3.2 – Terrassements
- 100 -
Sauf en zone certainement non sableuse les déblais sont interdits
excepté en cas de nécessité absolue, comme par exemple pour les
sections à flanc de falaise ou au franchissement de crêtes. En pareil
cas, la pente des talus est de 10/1, sur une largueur de 8 m et au delà
de 1/1 à 1/5 selon la tenue du sol.
- 101 -
- 102 -
- 103 -
S = 50/R
Sur les ouvrages d’art de faible portée tels que ponceaux, dalot
etc… La largeur de la chaussée et des accotements est conservée.
IV- CARREFOURS
- 104 -
Ils sont soumis aux prescriptions ci-après :
Ils sont formés de voies qui se rencontrent, sans modification de
profil en travers, sinon un simple raccordement circulaire entre rives
adjacentes.
On distingue :
- 105 -
* Raccordements : Ils seront conçus de manière à ne rendre
nécessaire pour les usagers, poids lourds notamment, aucune
manœuvre interdite par le code de la route, comme celles consistant
à se porter à droite pour virer à gauche et vice versa. Ceci implique
notamment de donner aux accordements circulaires entre rives
adjacentes un rayon minimal de 15 mètres.
- 106 -
CHAPITRE 2.1
DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSES
A – LES SOLS
Ils sont caractérisés par le sable des dunes, la dalle rocheuse calcaire
du maghrebien et plus rarement des marnes et des tufs limoneux
sous la dalle. Les sols sont en général sous forme de cailloutis
sableux et ont un C.B.R immédiat supérieur à 20, sauf pour les sables
et les marnes et d’une façon générale les sols fins pour lesquels on
peut s’attendre à un C.B.R inférieur à 20, mais sans descendre en
dessous de 10.
B – LES TRAFICS
Il est difficile de donner des chiffres dans l’état actuel des choses, en
effet les provinces sahariennes sont en pleine expansion économique
et il va de soi que le volume du trafic est constamment croissant
d’autre part le réseau routier est actuellement en cours de développement
et chaque année plusieurs centaines de kilomètres de routes neuves
viennent s’ajouter au réseau, les trafics induits par ces créations de
liaisons nouvelles viennent modifier constamment les valeurs des
comptages ou des estimations du volume du trafic.
- 107 -
Quoi qu’il en soit, dans une première approximation, il est possible
d’estimer le trafic à moins de 750 v/j dans les deux sens de circulation,
ce qui correspond à la classe T3 du catalogue marocain des structures
types. Cependant, les caractéristiques générales du trafic national ne
peuvent pas être appliquées directement au cas du réseau du Sud,
des corrections sont à faire avant d’affecter au trafic une classe. En
effet, la composition du trafic contient plus de poids lourds qu’ailleurs,
ceci s’explique par le fait que sur les grandes distances il est plus
économique de faire du transport de marchandises par des camions
de grande charge utile, plutôt que par les petits poids lourds et d’autre
part en milieu désertique les transports des personnes par véhicule de
tourisme est moins fréquent qu’ailleurs, ce qui augmente relativement
le taux des poids lourds dans le volume global du trafic, il est courant
d’admettre un taux de 50% et un coefficient d’équivalence entre un
PL au sens de la définition nationale (PTC > 1,5 T) et un essieu de 13
T de 0,5 (selon ˝routes en milieu désertique˝ édité par la D.R.C.R en
Janvier 1986). Compte tenu d’une équivalence entre essieux de 13 et
celui de 8,2 T (13/8,2) 3,8 pour chaussée souple, c’est à dire : 5,7. Ce
qui signifie qu’un PL au sens de la définition marocaine est globalement
équivalent à 0,5 x 5,7 = 2,85 essieux de 8,2 T au lieu de 0,92 dans le
Nord du pays. L’ensemble de ces considérations se récapitule par le
tableau ci-dessous :
RAPPORT DE
MILIEU DESERTIQUE LE RESTE DU PAYS
CORRECTION
% de P.L 50 35 1,4
D’autre part, la grande majorité des routes du Sud ont une largeur
de 4m, ce qui signifie que la chaussée est sollicitée aux mêmes
endroits aussi bien par le trafic aller que par le trafic retour, il n’y aura
- 108 -
pas lieu donc de diviser par deux le trafic dans les 2 sens pour avoir
le trafic de ˝la voie la plus chargée˝ en cas d’utilisation des méthodes
de dimensionnement basées sur le C.B.R.
C – EXEMPLES DE DIMENSIONNEMENT
- 109 -
- 110 -
Application numérique
- 111 -
Le trafic cumulé sur 10 ans équivalent à 8,2 avec un taux de
croissance de 6% serait :
- 112 -
* Méthode anglaise RN 31 du T.R.R.L
- 113 -
marocain et en tout cas moins performant que nos GNF.
Comme précédemment, nous prendrons le cas du trafic équivalent
à 8,2 et cumulé sur 10 ans, soit 1,37.106 et un sol ayant un C.B.R
supérieur à 25.
D – CONCLUSION ET COMMENTAIRE
D’autre part et compte tenu de la bonne qualité des sols (sauf cas
exceptionnel : Sebkhas, sols fins conjugués à la possibilité de stagnation
d’eau dans les dépressions après un éventuel orage) et compte
tenu des conditions pluviométriques favorables, les chaussées du
Sahara ne périront pas par rupture des sols ou fluage de ceux-ci,
mais plutôt par fatigue des matériaux de la couche de base et par
assure de la couche de roulement. Le calcul à l’aide du modèle
mathématique ALIZE III du L.C.P.C de France montre que pour une
chaussée de 20 cm de GNB ayant un module élastique de 3500
kg/cm 2 et un sol de module de 1000Kg/cm 2,montre qu’un essieu
standard de 13 tonnes engendre sur le sol une contrainte verticale de
1,95 Kg/cm 2, les sols graveleux peu plastiques et secs du Sahara
peuvent supporter cette contrainte plusieurs fois, plusieurs centaines
- 114 -
de milliers de passage en principe. Par contre il n’est pas évident que
les matériaux granulaires du corps de chaussée puissent résister à
autant de passage d’essieux de 13 tonnes, les quelques déformations
élastiques produites par chaque passage, au sein du matériau de
chaussée, aussi minimes qu’elles soient, provoquent par auto-attrition et
par production de fines, des tassements et des affaissements
irréversibles qui peuvent conduire à la ruine de la chaussée.
- 115 -
CHAPITRE 2.2
LES MATERIAUX
A – PREAMBULE
B – RAPPELS
- 116 -
l’objet d’un autre chapitre.
C – LES MATÉRIAUX CLASSIQUES : GNF – GNA – GNB
C.1 – Définitions
- 117 -
GNF GNA GNB
Los
Dureté Angeles < 40 < 30 < 30
Forme CA < 20 - -
tableau récapitulatif :
C.2 – Commentaires
- 118 -
côtière au Nord de Dakhla, la dalle rocheuse se présente sous forme
du plusieurs blocs de couleur et de dureté hétérogène avec des
degrés de cimentation variables, ce qui se traduit par des valeurs de
Los Angeles entre 30 et 40 et parfois plus si le gisement présente
des calcaires tendres (coquillages fossiles à 80 Km au Nord de
Dakhla). Dans de tels cas l’obtention de matériaux conformes aux
normes classiques du CPC exige des recyclages et des éliminations
au concassage ce qui réduit énormément les rendements et grève
lourdement le prix de revient. Dans certains cas même ces lourdes
contraintes de concassage ne permettent pas l’obtenir les caractéristiques
de dureté demandées. Il est alors nécessaire de revoir les spécifications
dans le sens de l’allégement (par exemple L.A inférieur à 35) et de
compenser cette qualité par un compactage plus serré (par exemple :
taux de compactage supérieur à 98% au lieu de 95%).
- 119 -
que ce paramètre devrait être négligé aussi bien pour les zones
sahariennes que pour le reste du Royaume, car cet essai est réservé
aux granulats et traduit leur aptitude à l’enchevêtrement maximal
(bonne mosaïque pour les revêtements et bonne compacité pour les
enrobés).
C.3 – Elaboration
- 120 -
selon le cas).
Installation de concassage des blocs avec
scalpage et recyclage pour production de
grave non traitée et granulats pour enduits
- 121 -
fraction sableuse 0/5 car plus le matériau est dur et moins il produit
de sable ; il y a donc un compromis à trouver entre la granulométrie
continue telle que exigé par le CPC et la dureté Los Angles. De plus
ces procédés d’élimination partielle après primaire et recyclages
multiples aux secondaires ont l’inconvénient de grever lourdement le
prix de revient et les rendements à des seuils qui peuvent être
incompatibles avec les délais de réalisation des travaux.
- 122 -
Aspect de la dalle rocheuse après
déroctage au brise-roche ou au
buldozer.
- 123 -
de déroger aux spécifications.
D – LES MATERIAUX SUBNORMAUX
- 124 -
granularité d’après le ˝fuseau discriminant˝ ci-après.
- en classe II, les matériaux dont la courbe granulométrie est toute
entière à l’intérieur du fuseau (zone II du graphique).
- en classe I, ceux dont la courbe granulométrique se trouve au
dessous du fuseau (zone I du graphique) ou en partie dans les
zones I et II.
- en classe III, tous les autres matériaux.
- Los Angeles
- Teneur en carbonates
- Teneur en sulfates solubles
- Limites d’Atterberg.
- 125 -
6% de sable grossier.
Types de matériaux de classe II
- 126 -
Remarque
Remarque générale
Les spécifications ci-dessus s’entendent pour un matériau prêt à
l’emploi : il est évidemment possible d’y satisfaire par divers traitements
(addition de sable éolien, presque partout disponible – recomposition –
vannage etc…).
- 127 -
couches de chaussée est seulement soumise à la condition d’être
comprise entre le minimum et le maximum, sans toutefois pouvoir
Dimension maximale
Base 20 31,5 50
Fondation 20 - 100
Forme 20 - 200
Accotement 20 - 80
* Couche de base
Les matériaux des types ci-dessus admis en couche de base, avec
ou sans réserve, apparaissent au tableau ci-après, où (X) signifie
- 128 -
Matériaux Cas général Trafic lourd
* Couche de fondation
Tous les types de matériaux définis ci-dessus sont admis en couche
de fondation pourvu qu’ils soient compactables.
- 129 -
ce sont les types :
- I.1, I.2, I.3, II.1B, II.1P, II.2B, à condition que leur indice de
plasticité soit inférieur à 6.
- I.3P, à condition que son indice de plasticité soit inférieur à 6 et
qu’il soit compactable.
- II.2B’ à condition que son indice de plasticité soit inférieur à 6 et
sa teneur en carbonates (CaCO3) supérieure à 20%.
- III.1. sans instruction.
* Couche de forme
On entend par couche de forme, dans le cas des routes en milieu
désertique, la couche de matériaux insensibles à l’Eau sur laquelle
repose la chaussée proprement dite, si nécessaire, lorsqu’elle est au
niveau du sol dans les conditions évoquées ci-dessus.
Les matériaux admis en couche de forme sont de mêmes types
que ceux en couche de fondation.
- 130 -
Nature du Lieu de la section
matériau Conclusions provisoires
expérimentale
testé
Boukrâa / Guelta - Apparition de faibles déformations l’uni du
PK 95 à 100 type tôle ondulée
- L’énergie de comptage nécessaire à la mise
en oeuvre du matériau est pratiquement
le double de celle qui correspondrait à une
GNB-0/31,5 classique.
II.1B Zag – Mahbes – Farçya - Difficulté de comptage due à un pallier de
discontinuité granulométrique
- Homogénéisation délicate due à la
présence des gros blocs : difficulté de
réglage des surfaces.
PK 220 + 750 à - Bonne portance selon déflexions et les
PK 221 + 200 mesures à l’essai de plaque.
Zag – Mehbes - Matériau caractérisé par une discontinuité
granulaire mais bonne plasticité et dureté
II.2B
PK 221 + 200 à
PK 221 + 700 - Très bonne portance
- Matériau tendre.
- Déflexion élevée
Sortie de Mehbes
II.2B’ - Faible portance mesurée par de faibles
vers Farçya sur 500 ml
modules de l’essai de plaque.
- Comptage insuffisant de la couche de base.
Zag – Mehbes – Farçya - Matériau en grave creuse à faible teneur
en fines.
PK 194 + 200 à - Ségrégation fréquente et difficulté de mise
I.2 PK 194 + 625 en oeuvre aussi bien en réglage qu’en
comptage.
- Bonne portance et faibles déflexions.
- 131 -
N° 86.212.1.180 du 15/12/86.
D.5 – Commentaires
Une partie des matériaux de classe III.4 dite ˝matériaux non utilisables˝
correspond aux matériaux sélectionnés classiques utilisables en corps de
chaussée de routes économiques ou pour routes non revêtues, pourvu
que leur indice de plasticité soit compatible avec leur taux de fines. Cette
catégorie serait à la limite de la courbe haute du fuseau discriminant mais
dans la zone III, c’est le cas par exemple d’un matériau où l’IP est inférieur
à 14 avec des fines autour de 25% et surtout la présence d’un squelette
graveleux. Il faudrait donc séparer cette classe en deux sous classes
III-4/s (à squelette) et III-4-f (matériaux trop fins et trop plastiques pour
être utilisables).
- 132 -
- Le produit f x IP doit être inférieur à 240.
E.2 – Cas des accotements non revêtus et circulés
- 133 -
œuvre).
CHAPITRE 2.3
ENDUIT SUPERFICIEL
I – GENERALITES
Actuellement la technique d’enduisage des chaussées pratiquée
dans les zones sahariennes ne diffère pas de celle utilisée dans les
autres régions du Royaume.
- 134 -
- La minéralogie des roches.
Les roches les plus fréquemment utilisées sont les calcaires et les
grès. Leurs caractéristiques mécaniques sont globalement valables,
cependant quelques problèmes d’adhésivité surgissent, ce qui
amène à recourir à l’utilisation de produits de dopage.
- 135 -
Sur le plan qualitatif, aucune distinction dans l’immédiat n’a été
constatée, le comportement du revêtement reste semblable quelque
soit le liant employé.
II – SECTIONS EXPERIMENTALES
- 136 -
Liants (valeurs moyennes) Gravette-v.m
Boujdour
10/14 Tanafed 1,2 1,18 - - 7,7 9,5
Boucrâa
Monocouche double Gueltat - - 1,73 - 8,3 9,9
gravillonnage Boujdour-
1,52 - - - 6,9 9,2
Tanafed
Tableau n°1 :
Photo n°2 :
- 137 -
des caractéristiques conformes aux normes demandées.
(*) 1ère ou 2ème couche.
III – OBSERVATIONS
Il est rappeler que les données réelles sur le trafic ne sont pas
encore à jour. Les estimations formulées par les responsables font
état d’un trafic dépassant de loin 50 véhicules /jour avec un pourcen-
tage de poids lourds.
- 138 -
la 2ème couche.
* Absence d’imprégnation :
CONCLUSION
- 139 -
9L/m2, les autres paramètres (dosage en gravette de la
deuxième couche et en liant) restant inchangés.
TITRE III
INTRODUCTION
- 142 -
Phases Intervenants
Identification Administration, bureau d’études
Spécifications techniques Administration
Etudes géométriques et géotechniques Administration, bureau d’études. LPEE
Dévolution des travaux Administration
Réalisation Administration, entreprise LPEE
- 143 -
populations.
- 144 -
spécifications techniques de conception et de construction.
Pour les routes construites dans le sud, la phase d’avant projet a été
supprimée, pour la double raison que les conditions topographiques
sont en général bonnes et que l’étude de définition a permis le choix de
la variante à retenir.
- 145 -
Lorsque l’étude de définition est bien faite, l’étude du projet
d’exécution n’est plus à la limite qu’un exercice.
Les études économiques ne sont pas faites.
- 146 -
La reconnaissance est simplifiée par le fait que l’étude du tracé aura
déjà permis de renseigner globalement sur les aspects géologiques et
géotechniques des terrains empruntés.
Le dimensionnement de la chaussée est simplifié à l’extrême. Pour
le trafic, relativement peu élevé, le climat et le sol favorables des
zones désertiques, on a adopté des chaussées d’épaisseurs 20cm
pour des largeurs de 4m et 15cm pour des largeurs de 6m.
- Plusieurs routes ont été construites sur une dalle rocheuse, dalle
Moghrebienne ou autre, de puissance, métrique en général. Sur
une telle configuration, un léger déblai impose de dérocher la
totalité de l’assiette de la chaussée. Il faut soit passer en déblai
franc soit en remblai de manière que la chaussée et ses
accotements viennent par dessus la dalle. Il n’est pas possible
de raboter de faibles épaisseurs de dalle sauf à l’enlever
entièrement puis à venir remblayer partiellement, mais alors il
faudrait en tenir compte lors de la prise des attachements.
- 147 -
- Pour faciliter le contrôle du projet, il est indiqué de porter sur
les profils en long l’indication de la nature des zones traversées
(dalle rocheuse, zone à risque d’ensablement, dunes, traces,
d’écoulement d’eau…). Ces indications existent dans les rapports
de reconnaissance et dans l’étude de définition mais leur repérage,
avec la précision du projet d’exécution, n’est pas toujours aisé.
L’examen des offres des entreprises doit se porter à la fois sur les
moyens mis en œuvre et sur les coûts de ces moyens.
- 148 -
l’éloignement du chantier par les longueurs de transports qu’il impose,
de la nature du terrain et de la disponibilité de matériaux et d’eau à
proximité immédiate du tracé.
Les études de définition ressortent à environ 1.500 DH/Km et
l’étude d’exécution entre 10.000 et 12.000 DH/Km.
- 149 -
On s’attachera en outre à vérifier l’encadrement et la compétence
du personnel de l’entreprise.
Ceci est également valable pour l’entreprise qui doit disposer d’une
bonne logistique en particulier pour le transport et la réparation du
matériel soumis à rude épreuve et pour l’approvisionnement en
consommable divers.
- 150 -
- 151 -
suite à la population et aux usagers, par exemple l’équipement de
forages d’eau servant dans un premier temps aux besoins du chantier
ou l’aménagement d’accès à la mer pour les tracés côtiers.
CHAPITRE 2.1
COMPACTAGE A TENEUR EN EAU NATURELLE
I – INTRODUCTION
- les graves ;
- les sables limoneux à argileux.
- 152 -
Ces matériaux ont été soumis outre aux essais classiques
d’identification (granulométrie, limites d’Atterberg) à des essais plus
spécifiques permettant de juger de la possibilité de les compacter
à leur teneur en eau naturelle et d’apprécier après compactage
leur qualité de portance.
- Matériaux graveleux ;
- Matériaux sableux.
- 153 -
Granulomètrie Proctor modifié
C.B.R.
Fig n°2 :
Résultats des essais des
laboratoire - Matériaux
Graveleux utilisés en remblai
( tronçon Goulimine - Assa )
- 154 -
sèche maximale de l’Optimum ˝Proctor modifié˝. La portance CBR
pour une forte énergie de compactage est comparable à celle des
matériaux compactés en présence d’eau.
II-2 Matériaux sableux
C.B.R.
Fig n°3 :
Résultats des essais de
laboratoire - Matériaux
Sableux ( tronçon Goulimine - Assa )
- 155 -
Le compactage à teneur en eau naturelle des matériaux sableux est
peu efficace, les densités sèches atteintes étant faibles par rapport à la
densité sèche de l’O.P.M., la portance obtenue n’était pas suffisante.
Au vu de ces résultats, il a décidé de tenter l’expérience en vraie
grandeur du compactage à teneur en eau naturelle à l’aide de planches
d’essais expérimentales dans les régions de Goulimine et de Tata et ce,
en limitant cette technique aux matériaux graveleux G.b à G.L.
Les règles suivantes ont été précisées par le CPS, et ont constitué
des règles provisoires pour la mise en œuvre des remblais par
compactage des matériaux à leur teneur en eau naturelle.
1°) Les seuls matériaux susceptibles d’être compactés à " sec " sont
ceux appartenant aux classes G.b et G.L et dont l’I.P. est inférieur
à 10 %.
3°) La densité sèche de référence sur chantier doit être une densité
variable en fonction de la teneur en eau in-situ.
- 156 -
région de Tata ont été compactés à leur teneur en eau naturelle (très
voisine de zéro).
Photo n°1 :
- 157 -
Les compacités moyennes atteintes sur ces remblais se situent
autour de 93 % de l’O.P.M.
II-5 Matériaux de couche de base
- 158 -
Granulomètrie Proctor modifié
Fig n°4 :
Tronçon AKKA - TATA
Matériaux de couche de base en
grave semi-concasée compactés à sec
- 159 -
- 160 -
Tableau N°1 : Résumé des résultats obtenus sur le tronçon AKKA-TATA
Par contre, et contrairement aux résultats concluants obtenus sur
une couche de base humide, il semble que les données recueillies
sur une couche de base compactée à sec soient peu probantes.
II-6 Nouvelles expérimentations
- 161 -
Photo n°2 :
- 162 -
Une campagne d’auscultation a été effectuée en vue d’établir une
description de l’état des chaussées expérimentées sur la liaison
Akka-Tata 7 ans environ après la mise en service.
Au cours de cette campagne, un ensemble de renseignements sur
l’évolution et le comportement de ces sections a été tiré, et ce grâce
aux essais effectués in-situ et en laboratoire.
L’étude s’est basée sur les renseignements fournis par une série
d’indicateurs reposant sur l’examen de trois points fondamentaux qui
interviennent à des degrés divers dans le cadre de cette analyse :
matériaux.
- 163 -
Résultats :
2°) Pour les remblais dont le fond de forme a été compacté à sec,
on note une légère chute de compactage particulièrement, lorsque
la couche de base a été humidifiée.
CONCLUSION GENERALE
- 164 -
Cette technique a le double avantage d’assurer :
Les désordres relevés ne sont pas dus non plus à une fatigue
prématurée des structures en place, mais restent simplement des
désordres de nature superficielle.
- 165 -
Enfin, l’expérience menée jusqu’à ce jour dans les provinces du sud
est une étape dont les résultats encourageants incitent à poursuivre la
recherche tant au niveau d’autres sections expérimentales qu’au
niveau d’axes routiers de désenclavement ou de desserte locale.
CHAPITRE 2.2
MATERIEL ET RENDEMENT D’EXECUTION
DES TERRASSEMENTS
I – INTRODUCTION
- 166 -
- L’importance des travaux.
a- Transfert du matériel
b- Transport de personnes
- 167 -
Le transport de personnes est assuré par des véhicules légers,
tout terrain ou par des camions suivant qu’il s’agisse de cadres ou
d’ouvriers, suivant la distance du parcours et suivant le nombre de
personnes à transporter.
En général, le campement de chaque équipe est choisi de façon
à réduire au maximum la distance entre le campement et les lieux
d’intervention.
c- Approvisionnement du chantier
- 168 -
pour lequel quelques indications sur la composition et le rendement
des ateliers types sont données ci-après.
Dans tout ce qui suit, les valeurs des rendements du matériel et des
ateliers types sont les valeurs moyennes des rendements réalisés sur
certains chantiers routiers dans les zones sahariennes.
- l’état du matériel,
- l’efficacité de l’entretien,
- le nombre d’heures de travail par jour,
- la qualification du personnel
- la motivation du personnel,
- la nature du terrain,
- la disponibilité des matériaux,
- la distance de transport et l’état des déviations pour le transport
des matériaux.
a- Matériel
- 169 -
Type de matériel Utilisation Rendement moyen
Extraction, chargement
transport,répandage et
Scraper 1.000 m3/j.
éventuellement compactage
partiel des matériaux.
- Déblais
Bulls : D9 – D8 - Extraction des matériaux 1.000 m3/j.
pour remblais.
- Etalage et préréglage
Bulls : D6 ou D4 600 ml/j.
des matériaux.
Extraction et chargement
Pelle retro 2.000 à 3.000 m3/j.
des matériaux.
Chargeurs Chargement des matériaux. 1.500 à 2.000 m3/j.
Répandage, malaxage et
Niveleuse 400 ml/j.
réglage des matériaux.
30 à 40 voyages pour
Camions benne Transport des matériaux une distance maximale
de 50 ml.
Compacteurs à pneus 2.000 à 5.000 m2/j
Compactage
Cylindre vibrant (les 2 engins à la fois)
Camions citernes Arrosage 4 voyages/j.
Perforation en cas En fonction de la dureté
Compresseurs. d’utilisation des explosifs de la roche et de la
profondeur à perforer
- 170 -
composées de plusieurs types de matériel ou lorsque l’intervention
d’un engin doit être obligatoirement précédée par d’autres opérations
de préparations, dans ce cas, le seul rendement qui compte est celui
d’un ensemble d’engins formant un seul atelier.
b- Composition et rendement des ateliers types
b-1 Déblais
- 171 -
A noter que les déblais sont en général réutilisés en remblais,
l’excédent des matériaux est dégagé à l’extérieur de la plate-forme
parallèlement à leur extraction et par la suite à l’extérieur de l’emprise
au cours d’une opération de nettoyage du chantier.
b-2 Remblais
appropriés.
- 172 -
types et leurs rendements :
(1) Les mêmes engins (scrapers) utilisés pour les quatres opérations.
(2) La même pelle retro utilisée pour l’extraction et le chargement.
c- Recommandation
- 173 -
Transfert du
matériel au
porte chars
Exécution des
déblai aux Bulls
(sol ripable)
Déblai rocheux
nom ripable
Préparation
pour utilisation
des explosifs
- 174 -
Exécution des
déblais aux Bulls
(atelier renforcé)
Extraction et
chargement à
la pelle retro
Scraper
- 175 -
Opérations
d’extraxtion et
chargement des
matériaux au
scraper (aidé par
un D9 pousseur)
Opération de
transport des
matériaux au
scraper
Opération de
nettoyage de
l’emprise au
Bull D4
- 176 -
Approvisionnement
des matériaux (M.S)
pour accotements.
Préparation de
l’encaissement.
Finition des
accottements et
de l’encaissement
- 177 -
camions et avec un meilleur rendement.
- L’utilisation d’un Bull D4 ou D6 pour le répandage et préréglage des
matériaux de remblai améliore le rendement d’un atelier normal
de terrassements (Bulls, chargeur, camions, niveleuses, etc…).
CHAPITRE 3.1
MATERIEL ET RENDEMENT DE CONSTRUCTION DES
CHAUSSEES
I – MATERIEL
- 178 -
Le matériel utilisé pour l’exécution des chaussées en zones
désertiques est le même que celui utilisé dans tous les chantiers
routiers, le tableau ci-dessous donne une indication sur les types de
matériel, l’utilisation et le rendement moyen par engin du matériel
particulièrement utilisé dans les chantiers routiers en zones désertiques.
Il est à noter que deux expériences ont été testées sur les chantiers
exécutés dans les zones sahariennes et qui ont donné de très bons
résultats, l’une intéresse le dopage par pulvérisation et l’autre intéresse
la correction avant stockage de la GNA.
Matériel et équipements :
Fonctionnement :
2 - Correction de la GNA
- 179 -
La GNA fabriquée est souvent creuse et accuse un manque de la
fabrication 0/10, ce qui nécessite une correction avant la mise en
œuvre.
Les méthodes utilisées pour la correction de la GNB ne donnent
pas souvent un mélange homogène (correction à la mise en œuvre,
en stock ou en cours du chargement).
- 180 -
Composition Rendement Observations
- Atelier de fabrication
- 181 -
- Atelier de mise en œuvre de la couche de base.
- Atelier de transport et de stockage des liants.
- Atelier d’imprégnation
- Atelier de revêtement (bicouche)
III – RECOMMANDATION
- 182 -
- 183 -
Station de concassage
Partie du
concassage
avec équipe-
ment annexe
de correction
(Trémis et
sauterelle)
- 184 -
Approvisionnement de la
trémie de correction de
la GNA au chargeur
Arrosage et malaxage de
la GNA au stock
Chargement de la GNA à
la pelle retro
- 185 -
GNA
approvisionnée
T.V GNA
approvisionné
et non repandu
pollué par les
sables (zones
ensablées)
Nettoyage
manuel de la
GNA polluée
après approvi-
sionnement
- 186 -
Essai de mise en
œuvre de la GNA au
finisseur < essai
non concluant >
Nettoyage de
l’encaissement avant
approvisionnement
de la GNA
Approvisionnement
de la GNA
- 187 -
Arrosage et malaxage
de la GNA
Arrosage et malaxage
de la GNA
Compactage de la
couche de base
- 188 -
Compactage de la
couche de base
Couche de base en
cours de finition
Nettoyage de la couche
de base à l’air
comprimé juste avant
l’imprégnation
- 189 -
Imprégnation au
moment des fortes
tempêtes, CB 0/1
emporté par le vent,
˝<à éviter>˝
Section du tracé à la
traversée d’un couloir
de dunes (risques
de pollution des
matériaux)
Opération de nettoyage
de la couche
d’imprégnation juste
avant l’exécution du
revêtement (nettoyage
à l’air comprimé)
- 190 -
Atelier de revêtement
Matériel de dopage
par pulvérisation :
Essai de réglage
Répandage du
liant et dopage par
pulvérisation
- 191 -
Répandage de la
gravette
Compactage du
revêtement
(compacteur à
pneus)
Section de route
après une semaine
de mise à la
circulation
- 192 -
haut.
- La dureté des matériaux fabriqués peut être améliorée par l’utilisation
d’un scalpeur avec des grilles de mailles de 40 ou 50 mm installé
après le primaire, si cela ne provoque pas de trop grandes diminutions
des rendements de fabrication.
CHAPITRE 3.2
CAS DE LA LIAISON DAKHLA – IMLILY
INTRODUCTION
A – TERRASSEMENTS
1- Remblais :
a) Matériel utilisé :
- 3 motors scrapers;
- 193 -
- 1 bull D9 (pousseur);
- 1 bull D9 (pour la préparation des carrières);
- 2 niveleuses,
- 1 cylindre vibrant type CA51;
- 1 compacteur à pneus type 971.
b) Rendement :
- 194 -
Les accotements sont considérés ici comme des remblais. En effet,
les emprunts des matériaux sélectionnés servant à leur exécution se
confondaient généralement avec ceux destinés aux remblais. Les
M.S. étaient donc amenés et étalés en même temps que les matériaux
de remblai.
a) Matériel utilisé :
- 2 niveleuses;
- 4 cuves à eau de 13 m3;
- 1 cylindre vibrant type CA51;
- 1 compacteur à pneus type C971.
b) Rendement :
70 x 4 = 280 m3/heure
ou 280 x 0,20 = 56 m3/heure
+ fond de forme 70 x 4 = 280 m3/heure
B – CHAUSSEE
1- Couche de base :
- 195 -
indiqué plus haut.
a) Fabrication de la GNB
b) Transport de la GNB
Matériel utilisé :
Rendement :
Matériel utilisé :
- 196 -
L’atelier de mise en œuvre de la GNB était composé :
- 2 niveleuses,
- 4 cuves à eau de 13 m3;
- 1 cuve à eau de 30 m3;
- 1 cylindre vibrant type CA25;
- 1 compacteur à pneus type PF3.
Rendement :
2- Couche de roulement :
a) Imprégnation :
- 197 -
La fabrication de la gravete se faisait en même temps que celle de
la GNB. Les quantités nécessaires s’élevaient respectivement à :
c) Transport de la gravette :
CONCLUSION
Les rendements mentionnés ont été constatés sur le terrain. Ils ont
- 198 -
Atelier de terrassement : scrapers
- 199 -
été atteints non seulement grâce aux engins utilisés, mais aussi et
avant tout, à une bonne organisation du chantier, à la compétence et
à la motivation des hommes qui maniaient ces engins et ceux qui les
- 200 -
entretenaient (ceci est d’autant plu vrai que les conditions de travail
étaient très rudes). C’est pourquoi ces rendements sont à manier
avec la plus grande prudence.
TITRE IV
LE CONTROLE QUALITATIF
CHAPITRE 1.1
L’ORGANISATION DU LABORATOIRE
I – INTRODUCTION
2- Essais de recette
- 201 -
Les résultats obtenus aboutissent généralement à l’une des deux
conclusions suivantes :
II – PERSONNEL
- 202 -
Supérieur, de deux assistants et deux préparateurs.
- Equipe 1 :
Contrôle de compactage.
- Equipe 2 :
Prélèvement d’échantillons dans les stations de concassage et sur
les couches préparées.
- Equipe 3 :
Essais du Laboratoire de chantier.
Cadences :
La définition du rendement journalier moyen de ces équipes est
très difficile à établir, et dépend de plusieurs paramètres dont on peut
citer :
- 203 -
- 30 mesures de densités (densitomètre à membrane) ;
- 6 à 8 prélèvements par jour ;
- 8 essais granulométriques ;
- 4 essais de mesure des limites d’atterberg ;
- 4 essais de dureté ;
- 30 mesures de teneur en eau ;
- 2 essais proctor.
III - LOCAL
- 204 -
le temps de communication des essais et de remise des résultats.
- Analyse granulométrique.
- Limite d’atterberg.
- Equivalent de sable.
- Propreté.
- Forme.
- Dureté Los Angeles.
- Fragmentation dynamique.
- Résistance de béton.
- Proctor.
- Densité ˝in-situ˝.
- Teneur en eau.
- Dosage du revêtement.
- Slump test.
- 205 -
Pour résister aux conditions difficiles du chantier, ces derniers
doivent subir quelques modifications telles que :
- Tableau 1 :
Le suivi de la qualité des matériaux dans les différentes carrières,
composé de 3 graphiques dont 1 pour la G.N.B. et 2 pour les gravettes
6/10 et 10/14 mm (par exemple).
- 206 -
concernant chaque classe granulaire ainsi que les limites imposées
par le C.P.C.
- Tableau 2 :
- 207 -
- 208 -
A la fin du chantier un rapport de synthèse des contrôles de
Laboratoire doit être remis à l’administration.
A – DEFINITION
B – PROCEDURE
- 209 -
recyclage) et de vérifier que l’installation est effectivement apte à
produire les matériaux suivant la qualité requise, et que par conséquent,
la fabrication peut être lancée en quantité industrielle.
La phase ˝ recette ˝ a lieu une fois que les essais d’agrément ont été
concluants, et elle a pour objectif de vérifier au fur et à mesure de la
fabrication, qu’il n’y a aucune dérive des caractéristiques des matériaux.
Les résultats des essais d’agrément donnent lieu à un rapport
succinct qui mentionne toute information utile au déroulement ultérieur
du chantier telle que : lieu et nature de l’emprunt, nature de la roche
mère pour l’élaboration des G.N.A – G.N.B – R.S – circuit de
concassage et schéma de l’installation, éventuellement des illustrations
photographiques.
- 210 -
Type de procès verbaux délivrés sur chantier
- 211 -
Type de procès verbaux délivrés sur chantier
- 212 -
Type de procés verbeaux délivrés sur chantier
- 213 -
Les résultats des essais de recette font l’objet de procès-verbaux
sous forme d’imprimés standardisés. En plus des valeurs des
caractéristiques des matériaux, les PV mentionnent toute observation
technique susceptible d’expliquer une défaillance éventuelle du
matériau et proposent si possible les modalités de sa correction.
Ces PV sont établis par le Laboratoire de chantier au jour le jour et
remis au maître d’œuvre.
C – NATURE DES ESSAIS ET FREQUENCE
- 214 -
- Analyse granulométrique.
- Equivalent de sable ou / et IP (indice de plasticité si l’ES est
inférieur à 30).
- Los Angeles (essai de dureté).
- Indice de concassage (seulement dans le cas des matériaux
alluvionnaires).
- Coefficient d’aplatissement (seulement pour les GNF).
Au niveau des essais de recette, la nature des essais et leurs
cadences sont les suivantes :
REMARQUE
- 215 -
Au niveau de la phase agrément le CPC impose une série d’essais
par classe granulaire et par provenance, mais dans la pratique trois à
quatre séries et parfois plus sont réalisées pour des raisons de repré-
sentativité, et pour des raisons de vérification de régularité de la fabri-
cation, régularité au sens de la constance des caractéristiques des
matériaux. Les essais prévus dans une série sont :
- Granulométrie (vérification de l’homogénéité de fabrication du
point de vue de dimension).
- Propreté.
- Dureté à Los Angeles (et corrélation FD si le matériaux est
homogène en dureté).
- Essai de forme : coefficient d’aplatissement.
- Adhésivité (selon le liant pour le chantier).
* Les liants
- 216 -
par la D.R.C.R en usine de fabrication même, cependant, il sera utile de
procéder de temps en temps ou en cas de doute, à des prélèvements
de liant sur chantier et à leur envoi au L.P.E.E central ou au Centre
Régional du L.P.E.E pour analyse. L’emballage du prélèvement devra
être fait soigneusement pour qu’il n’y ait pas de modification du liant
telle que rupture de l’émulsion ou évaporation du solvant des bitumes
fluidifiés.
CHAPITRE 1.3
LE CONTROLE DE MISE EN ŒUVRE
A – DEFINITION
B – PROCEDURE
- 217 -
mentionne les conditions dans lesquelles elle a été réalisée, la nature
et le type du matériel utilisé ainsi qu’un rappel des caractéristiques
des matériaux et bien entendu les résultats de qualité de mise en
œuvre tels que : compacités, épaisseurs foisonnées et finales, teneur
en eau des graves et des sols (cas des terrassements), dosage des
granulats et des liants, (cas des revêtements) etc…
- 218 -
faire en cas de dérive de la qualité de mise en œuvre.
- 219 -
compactage ainsi que des mesures d’épaisseur à titre indicatif, (les
contrôles des quantités étant du ressort de l’Administration, au même
titre que les contrôles géométriques : nivellement, pentes, profils, etc…).
Parfois, il sera utile lors des contrôles de compactage, de vérifier la
granulométrie du matériau après compactage, afin de détecter une
éventuelle évolution granulaire des graves, si leur dureté est à la limite
des spécifications.
Le C.P.C exige une compacité d’au moins 95 % O.P.M sur les
G.N.F en couche de fondation s’il y a lieu et 98 % O.P.M à 95 %
O.P.M selon le trafic sur les G.N.A ou G.N.B de couche de base. Les
cadences minimales exigées par le C.P.C sont de un contrôle tous
les 100 m3, soit environ un essai de densité et de teneur en eau
tous les 125 ml pour une chaussée de 4 mètres de large et de 20
cm d’épaisseur. (Cette cadence devient évidemment : un essai tous
les 80 ml pour 6 mètres de large et 20 cm d’épaisseur). Les points
d’implantation des mesures de densité in-situ sont une fois sur deux
dans l’axe de la chaussée, et une fois sur quatre sur la rive droite et
une fois sur quatre sur la rive gauche (à 50 cm ou 100 cm du bord
de chaussée).
* Les revêtements
- 220 -
une mesure de dosage des liants.
* L’analyse granulométrique
* L’équivalent de sable
- 221 -
les grains sableux sont séparés des particules argileuses, la hauteur de
la décantation du sable par rapport à la hauteur totale, exprimée en
% donne la valeur de l’E.S.
* L’indice de plasticité
* Le coefficient d’aplatissement
- 222 -
ou moins cubique se mettront en œuvre en laissant le moins de vide
possible dans le coeur du matériaux, les granulats plus ou moins
plats auront tendance à être fragiles et cassants, et ils empêcheront
une bonne mosaïque pour les revêtements superficiels. L’essai
consiste en un tamisage à travers une colonne de tamis à mailles carrées,
puis la fraction passante au tamis n° (n) et retenue au tamis n° (n + 1)
et soumise à un second tamisage à travers une grille dont l’écartement
des barreaux est 1,56 fois la dimension moyenne des mailles des
tamis (n) et (n +1). Le passant à la grille est considéré comme éléments
plats (épaisseur inférieure à 1,56 grosseur) leur pourcentage est le
coefficient d’aplatissement de la fraction partielle n/n + 1. Ensuite le
coefficient du matériau analysé est déterminé comme la moyenne
pondérée de toutes les fractions partielles du matériau.
- 223 -
boules d’acier sont mélangées à 5 kg de matériaux, ces boules ont
un poids d’une livre (450 g environ) et leur nombre varie de 9 à 11
selon la classe du granulat. Le tambour tourne à la vitesse de 33 + 1/3
tr/mm et exécute 500 tours.
- 224 -
teneur en eau est augmentée d’un ou de deux points, puis il est
récompacté de la manière décrite précédemment. Au bout de 4 à 5
cycles, on trace la courbe de variation de la densité sèche en fonction
de la teneur en eau, cette courbe présente un maximum appelé densité
sèche maximum est la teneur en eau à laquelle elle est obtenue est
la teneur optimale.
L’essai qui vient d’être décrit est l’essai Proctor Modifié, il existe
également un essai Proctor standard faisant appel à une dame de
compactage plus légère ; une hauteur de chute plus faible et un
moule plus petit. Cet essai est rarement utilisé et concerne les sols
fins dans le coeur des remblais.
- 225 -
purger de toute bulle d’air.
- 226 -
un plateau collecteur est placé sur la chaussée, la répandeuse de
liant dépose une quantité de liant dans le plateau lors de son passage.
Le pesage du plateau permet, après déduction de la tare, de déterminer
le poids du liant répandu. Son rapport à la surface du plateau,
donne directement le dosage en kg/m2 du liant.
- 227 -
par mois.
* Dureté à la fragmentation dynamique (F.D) (G.N.B et granulats
pour revêtement) : 40 par mois.
* Essais de propreté des granulats : 20 à 30 par mois.
* Coefficient d’aplatissement : 10 à 12 par mois.
* Essai Proctor : 5 à 7 par mois.
* Mesure de densité in-situ : 400 par mois.
C – COMMENTAIRES
Le C.P.C dans son fascicule relatif aux assises non traitées (G.N.F
- G.N.A - G.N.B) précise que la compacité visée doit être atteinte pour
95 % des mesures effectuées, sans que les 5 % des mesures restantes
aient une compacité inférieure de 2 points à la compacité exigée. En
fait, cette façon d’interpréter les résultats des mesures de compacités
ne s’applique que s’il y a un assez grand nombre de mesures, or
compte tenu des cadences mentionnées précédemment : sur 1 Km
de G.N.A par exemple qui vient d’être mise en œuvre, on réalisera 10
densités à raison d’une densité tous les 100 ml environ. 95 % des
mesures signifie 9,5 mesures.
- 228 -
réceptionner la mise en œuvre par petits lots de 1 à 2 Km environ,
l’entrepreneur aussi préfère cette méthode pour ne pas avoir à revenir
éventuellement sur de grandes quantités à reprendre. Le plus simple
consiste à réceptionner 1 à 2 Km de compactage, la moyenne des
compacités doit être supérieure à la valeur requise sans qu’aucune
valeur ne soit en dessous de 1 point et demi de la compacité exigée.
Sinon, il y a reprise du compactage et de l’arrosage sauf scarification
des tout-venants pour ne pas les désorganiser et ceci sur la totalité
de la section soumise aux essais de réception.
Signalons enfin, que dans certains cas, les moyens classiques du
Laboratoire de chantier, peuvent s’avérer inefficaces. Tel a été le cas
sur la RP 41 pour le contrôle de compactage à sec d’un remblai en
sable éolien. Le matériau sans cohésion ne permettait pas la fixation
du densitomètre. Il a été imaginé alors un autre moyen de mesure des
volumes et qui consistait en l’insertion d’un carrotier (trousse coupante)
de volume connu et la détermination par pesage du poids du matériau
à l’intérieur du carrotier.
- 229 -
nécessaire à l’enfoncement complet du carrotier. Cette méthode a été
abandonnée parce que le sable était difficilement compactable à sec.
L’Entreprise préfère l’arrosage du matériau, ce qui a eu pour effet de
donner un début de cohésion au sable éolien. Sans cette cohésion,
le matériau était intraficable et les compacteurs s’enlisaient. La cohésion
a permis également de fixer correctement le densitomètre. Il aurait
été également possible de mesurer les densités par des méthodes
directes, telles que les gamma-densimètres, mais ces appareils sont
actuellement soumis à une réglementation sanitaire de sécurité très
stricte, ce qui en limite l’usage sur les chantiers.
CHAPITRE 2
LE SUIVI DES SECTIONS EXPERIMENTALES
I – INTRODUCTION
- 230 -
sur le coût des chaussées réalisées avec des matériaux normalisés,
sur des couches de forme de bonne portance, en réduisant l’épaisseur
technique de la couche de base.
II – SECTIONS EXPERIMENTALES
- 231 -
Le tableau n° 1 présente les différentes planches expérimentales,
et le type de matériaux correspondants.
- Imprégnation au CB 0/1.
- Revêtement bicouche (6/10 et 10/14 au CB 400/600).
2-2 Les constatations sur la mise en œuvre des matériaux
- 232 -
à cause de la ségrégation. Pour la grave creuse en couche de base
de la deuxième section sur Zaag - Mehbes, ce problème a nécessité
l’apport d’une couche de sable pour corriger l’uni.
- 233 -
Les différentes sections expérimentales réalisées font l’objet d’un
suivi de leur comportement sous trafic :
- 234 -
TABLEAU N° 2 CONTROLE DE MISE EN ŒUVRE
RESUME DES RESULTATS
- 235 -
TABLEAU N° 3 L’UNI BUMP INTEGRATOR ET RELEVE VISUEL
vantes :
- 236 -
Les mesures de déflexion à la poutre BENKELMAN attestent d’un
bon comportement structurel et confirment bien les résultats obtenus
à la mise en œuvre.
N.B
A : UNI BON
B : UNI MOYEN
C : UNI MAUVAIS.
- La grave continue (type 11,1B), expérimentée sur la 3ème section
de la liaison Zaag-Mehbes et sur la section de 5 Km sur la liaison
Boucraâ - Gueltat Zemmour, a présenté des résultats de
comportement similaires ; des dégradations appréciables à la
surface (arrachement, plumage), un uni moyen à mauvais avec
un comportement structurel assez bon.
- La grave creuse sur la section n° 2 de la liaison Zaag - Mehbes
présente un bon état de surface, un uni bon à moyen et un bon
comportement structurel. Il est à rappeler que la mise en œuvre
de cette grave a été caractérisée par une forte ségrégation qui a
nécessité l’apport d’une couche de sable pour corriger l’uni.
- les deux graves discontinues (II,2B et II,2B’) respectivement de
dureté suffisante et de dureté insuffisante, présentent un état de
dégradation de surface similaire (dégradation appréciable) mais
se distinguent nettement au niveau de l’uni et des déflexions :
- 237 -
● L’uni est moyen à très mauvais et les déflexions mesurées mettent
- 238 -
Parmi les six sections expérimentales, deux se distinguent nettement
des autres :
- 239 -