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Prévalence et corrélats de la consommation de substances chez les étudiants de premier

cycle dans un pays en développement

Chinyere Mirian Aguocha, Emeka Nwefoh

Département de médecine, Université d'État d'Imo, Owerri, État d'Imo.

Coordonnées de l'auteurÿ:

emeka.nwefoh@gmail.com, +2348033448986

Résumé
Contexte : La consommation de substances psychoactives est un problème majeur de santé publique mondiale. La consommation de substances psychoactives a été associée à des

conséquences négatives chez les élèves.

Objectif : L'étude a évalué la prévalence et les corrélats sociodémographiques de la consommation de substances psychoactives chez les étudiants de premier cycle d'une université

nigériane.

Matériels et méthodes : Il s'agissait d'une étude descriptive transversale de 763 étudiants de premier cycle de l'Université d'État d'Imo, à Owerri, au Nigeria, recrutés à l'aide d'une

technique d'échantillonnage à plusieurs degrés. Les données sur les caractéristiques sociodémographiques et le schéma de consommation de substances psychoactives ont été recueillies

à l'aide d'un questionnaire structuré.

Résultatsÿ: Le taux de consommation de substances psychoactives au cours de la vie était de 84,5ÿ%. L'alcool présentait le taux le plus élevé de consommation au cours de la vie (82,5

%) et sur 12 mois (61,1 %). Le taux de consommation de substances psychoactives au cours de la vie était similaire chez les hommes (86,1 %) et les femmes (83,4 %). L'âge (p<0,05) et

le lieu de résidence (p<0,05) étaient significativement associés à la consommation de substances psychoactives au cours de la vie. Les catholiques (OR : 1,43 ; 1,03 – 1,99), dont un ami

(OR : 1,94 ; 1,39 – 2,71), un colocataire (OR : 3,06 ; (1,62 – 5,78) ou un frère (OR : 1,22 ; 0,77 – 1,93) consomment des substances psychoactives significativement plus susceptibles

d'avoir consommé des substances au cours des 12 derniers mois.

Conclusion : Il y a un taux élevé de consommation de substances psychoactives parmi les étudiants. L'âge, la religion, le lieu de résidence, la famille et la consommation de substances

par les pairs sont des déterminants importants de la consommation de substances psychoactives.

Mots-clés : Consommation de substances, étudiants de premier cycle, Nigéria.

DOI : https://dx.doi.org/10.4314/ahs.v21i2.49
Citer comme suit : Aguocha CM, Nwefoh E. Prévalence et corrélats de la consommation de substances chez les étudiants de premier cycle dans un pays
en développement. Afri Health Sci. 2021;21(2). 875-883. https:// dx.doi.org/ 10.4314/ ahs.v21i2.49

Introduction l'accès incontrôlé, associé aux inquiétudes concernant le lien entre

Les substances psychoactives sont une classe de substances, licites
et illicites, qui, lorsqu'elles sont ingérées ou administrées, affectent
les processus mentaux.1 La consommation de substances
psychoactives est un problème majeur de santé publique mondiale,
avec environ 30 millions de consommateurs de substances dans le
l'utilisation de substances psychoactives avec les relations
interpersonnelles et les difficultés cognitives, les comportements à
risque, les crimes et le culte chez les étudiants, ont suscité des
inquiétudes tant chez le personnel de santé que chez les éducateurs.3-6

monde et la plupart de ces jeunes. 1 Le Nigeria, avec son énorme Au Nigéria, la zone géopolitique du sud-est (en particulier l'État d'Imo)
population de jeunes, se classe parmi les plus grands consommateurs aurait l'un des taux de prévalence de consommation de substances
de drogues nocives telles que l'alcool, le tabac, le cannabis, les les plus élevés au Nigéria.7
benzodiazépines, la cocaïne et les opioïdes.2 Usage excessif et Parmi les étudiants de premier cycle au Nigéria, le taux de
consommation de substances psychoactives serait beaucoup plus
élevé que ce qui est signalé dans la population générale.7,8,9,10
Auteur correspondant:
Dans le sud-ouest du Nigéria, 58,4ÿ% à 65ÿ% des étudiants de
Chinyere Mirian Aguocha,
premier cycle ont consommé des substances psychoactives au moins
Département de médecine, Université d'État d'Imo,
une fois dans leur vie, tandis que 15,4ÿ% ont signalé une
Owerri, État d'Imo
+2348037415820 consommation actuelle.8,9 Au Bénin , dans le sud-sud du Nigeria, un
taux de 46,6ÿ% sur la vie entière a été trouvé.10 De nombreuses
Courrielÿ: aguochainvest@yahoo.com
études montrent que l'alcool est la substance psychoactive la plus couramment

africain © 2021 Aguocha CM et al. Licencié Sciences Africaines de la Santé. Il s'agit d'un article en libre accès distribué selon les termes de la licence Creative Commons Attribution (https://creativecommons.org/licenses/
Sciences de la santé BY/4.0), qui permet une utilisation, une distribution et une reproduction sans restriction sur n'importe quel support, à condition que l'œuvre originale soit correctement cité.

875 Sciences de la santé en Afrique, Vol 21 Numéro 2, juin 2021

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diplômés. À Uyo , dans le sud-sud du Nigeria , tous les étudiants
interrogés ont déclaré avoir consommé de l'alcool au cours de leur
vie.11 , (50,2ÿ% -78,4ÿ%) qui ont montré un taux très élevé de
consommation actuelle d'alcool.13, 14 % a été signalé.16
De même, des taux variables ont été signalés pour d'autres
substances psychoactives. Une étude dans le sud-ouest du Nigeria
a montré que le tabac (81 %) était la substance la plus couramment
utilisée.17 Dans le centre-nord du Nigeria15, 16, le sud-ouest du
9, 12
Nigeria8 et le sud-est du
12,1
Nigeria,
%13 respectivement
3,2 %-37,4 %, a2,3
été%-43,8
signalé.
% Pour
et
les sédatifs, 6,1ÿ% à 7,3ÿ% ont été trouvés.8, 16
Une consommation relativement faible a été enregistrée pour le
cannabis, les solvants organiques, les hallucinogènes, la cocaïne
et les narcotiques et algésiques.15 La consommation de marijuana
s'est avérée être de 1,4ÿ% dans le sud-est du Nigeria13 , tandis que
dans le sud-ouest du Nigeria, 20ÿ% ont été signalés.12 Pour les
stimulants, 45,3 % et 29,1 % de consommation à vie et actuelle,
69,2 % et 15,6 % de taux à vie ont été signalés respectivement dans
15, 18
le sud-est, le centre-nord et le sud-ouest du Nigeria.8, Les résultats
sur l'association entre le sexe et la consommation de substances
ont été mitigés. À Enugu, dans le sud-est du Nigeria, une disparité
marquée dans le modèle de consommation a été signalée, qui, une
fois ventilée par sexe, a montré que les étudiants masculins et
féminins consommaient respectivement 92,5ÿ% et 7,5ÿ% d'alcool,
96,1ÿ% et 1,0ÿ%) de tabac (fumée) et 1,0ÿ% de marijuana. 100,0ÿ%
et 00,0ÿ%.13 Une étude plus récente dans la même région a révélé
que les étudiants de premier cycle de sexe masculin étaient cinq
fois plus susceptibles de consommer des substances psychoactives
que leurs homologues féminins.18 Dans le sud-ouest du Nigeria, il a
été constaté que la consommation d'al le cohol était significativement
plus élevé chez les étudiants masculins (45,9 %) que chez les
étudiantes (32,8 %) ; la consommation actuelle d'alcool était
significativement plus élevée chez les étudiantes (16,4 %) que chez
les étudiants (10,2 %).9 Dans le sud-sud du Nigeria, un taux plus
élevé chez les filles a été signalé.11
Une étude au Soudan a révélé que la prévalence globale de l'usage
de substances était de 31 %. La substance la plus consommée était
le tabac, suivi du cannabis et de l'alcool19.
La raison la plus courante pour commencer à consommer des
substances était la curiosité.19 Les pairs se sont révélés être les
sources les plus courantes de substances.19 L'étude n'a trouvé
aucune association entre l'âge et la consommation de substances.19
Une autre étude menée auprès d'étudiants éthiopiens a constaté
une consommation accrue de substances chez les pair sans instruction le
Sciences de la santé en Afrique, Vol 21 Numéro 2, juin 2021
ents.20 La même étude a révélé que les étudiants plus âgés étaient 2,4 fois
plus susceptibles de consommer des substances que les étudiants plus
jeunes.20 Les étudiants de sexe masculin et les étudiants qui ont des amis
et des membres de la famille qui consomment des substances étaient plus
susceptibles de consommer des substances.20
Avec le taux élevé de consommation de substances signalé dans
l'État, il est devenu impératif d'étudier le modèle et les taux de
consommation de substances dans l'un des établissements
d'enseignement supérieur les plus peuplés situés au cœur de l'État.
On espère que ce document attirera l'attention des autorités
compétentes sur la question de la consommation de substances
dans l'établissement.
Le but de l'étude était de déterminer la prévalence et les corrélats
sociodémographiques de la consommation de substances chez les
étudiants de l'Université d'État d'Imo, Owerri.
Sujets et méthodes
L'étude a été menée auprès d'étudiants de premier cycle de
l'Université d'État d'Imo, Owerri, État d'Imo. L'Université compte 11
facultés et 63 départements. L'université a une population de plus
de quinze mille étudiants de premier cycle.
Il s'agissait d'une étude transversale descriptive menée auprès de
sept cent soixante-trois étudiants de premier cycle qui ont donné leur
consentement pour faire partie de l'étude. Les étudiants ont été
inclus dans l'étude s'ils étaient actuellement des étudiants de premier
cycle de l'IMSU qui ont donné leur consentement pour faire partie
de l'étude et étaient âgés de 18 à 30 ans. Les étudiants étaient
exclus s'ils refusaient de participer et s'ils étaient absents des études
lors de la collecte des données.
Collecte de données
La taille de l'échantillon a été calculée en utilisant 5 % de la
population totale estimée de 15 000 étudiants actuels de premier
cycle, et en ajustant pour 10 % d'attrition, une taille d'échantillon
minimale totale de 825 a été atteinte.21
La technique d'échantillonnage à plusieurs degrés a été utilisée
pour la sélection des échantillons. Les 11 facultés de l'Imo State
University Owerri ont servi de cadre d'échantillonnage. Au cours de
la première étape, pour faciliter la collecte des données, en utilisant
un échantillonnage aléatoire simple, 3 facultés ont été sélectionnées.
Il s'agissait des facultés d'administration des affaires, d'éducation et
de sciences sociales.
Au cours de la deuxième étape, par échantillonnage aléatoire
simple, 2 départements ont été sélectionnés dans chaque faculté.
De la Faculté d'administration des affaires, les départements de
gestion et d'assurance ont été sélectionnés, de la Faculté d'éducation,
les départements de biologie de l'éducation et d'histoire de l'éducation
ont été sélectionnés tandis que de la Faculté des sciences sociales,
876
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Les départements de psychologie et de communication de masse ont
été sélectionnés.
Au troisième degré, en utilisant des techniques d'échantillonnage
proportionné, les répondants ont été recrutés dans chaque
département pour constituer la taille de l'échantillon calculé. Chaque
département a été stratifié selon le nombre d'années d'études et le
sexe, en supposant que la durée du séjour sur le campus et le sexe
influeraient sur la consommation de substances. La taille totale de
l'échantillon a été répartie proportionnellement entre les départements Aux fins de cette étude, l'utilisation au cours de la vie, 12 mois, 30
sélectionnés en fonction du nombre total d'étudiants dans chaque département.
jours et 7 jours a été définie comme l'utilisation de substances au
année d'études selon le sexe. Enfin, les étudiants individuels
remplissant les critères d'inclusion ont été sélectionnés au hasard
pour participer à l'étude.
La collecte des données a eu lieu entre février et mai 2019. Un
questionnaire structuré a été utilisé pour la collecte des données. Le
questionnaire structuré était divisé en deux sections. La section A
comprenait les caractéristiques sociodémographiques tandis que la
section B couvrait les informations pertinentes souhaitées pour
l'étude. Caractéristiques sociodémographiques telles que le sexe,
l'âge, l'état matrimonial, la religion, le lieu de résidence, la situation
d'emploi des parents et le niveau d'éducation. Section B axée sur le
fond
utilisation. Cela a été en partie adapté du modèle étudiant de base
de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et axé sur les
substances couramment utilisées au Nigeria.22 Alcool, amphétamine,
cannabis, cigarette, codéine, cocaïne, héroïne, sédatifs, solvants et
tramadol étaient les substances étudiées. Le médicament inexistant
« Relev in » a été inclus comme contrôle de validité.23
Le recrutement a eu lieu dans les amphithéâtres. La base de
sondage était constituée d'étudiants des départements sélectionnés
qui se trouvaient dans l'amphithéâtre, qui se sont portés volontaires
pour participer à l'étude et qui répondaient aux critères d'inclusion.
Les chiffres étaient écrits sur des morceaux de papier, qui étaient
ensuite froissés. Les papiers ont été secoués et prélevés jusqu'à ce
que la taille d'échantillon calculée soit atteinte. Puis le
877
questionnaire a été distribué à tous les répondants.
Un guide expliquant comment répondre à chaque question du
questionnaire a été présenté aux étudiants. Afin d'assurer la
confidentialité, il a été conseillé aux répondants de remplir les
questionnaires seuls et une date a été fixée avec eux pour le retour
des questionnaires au chercheur. L'utilisation de la substance a été
estimée pour une utilisation à vie, 12 mois, 30 jours et 7 jours.
moins une fois au cours de la période désignée.
Traitement des données : Les données recueillies ont été nettoyées
manuellement et analysées à l'aide d'un logiciel informatique (SPSS
pour Windows, version 21.0, Chicago, SPSS Inc.). Les tests
statistiques ont été effectués au seuil de signification de 5 %.
Les caractéristiques sociodémographiques ont été tabulées et les
fréquences et les pourcentages ont été calculés. Des analyses
bivariées et multivariées ont été menées à l'aide du test du chi carré
de Pearson et de la régression logistique pour tester les associations
entre les variables.
Questions éthiques
L'autorisation éthique a été obtenue du comité d'éthique de l'hôpital
universitaire de l'État d'Imo avec lettre d'introduction de l'Université
d'État d'Imo, Ow erri. Tous les répondants ont donné leur
consentement éclairé avant le recrutement dans l'étude. Cette étude
n'impliquait aucune procédure préjudiciable au répondant. Il leur a
été expliqué que les informations fournies resteraient confidentielles.
Résultats
Sur les 825 questionnaires distribués, trente-sept questionnaires n'ont
pas été renvoyés tandis que 25 questionnaires ont été rejetés en
raison de réponses incohérentes et de l'enregistrement de l'utilisation
du médicament inexistant Relexin.
Le tableau 1 montre la répartition sociodémographique des répondants.
Sciences de la santé en Afrique, Vol 21 Numéro 2, juin 2021
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Tableau 1 : Caractéristiques socio-démographiques des répondants

Variable La fréquence Pourcentage (%)

N = 763
Le genre
Homme 323 42.3
Femelle 440 57,7
Années d'âge)
18-22 494 64,7
23-26 226 29.6
27-30 43 5.6
État civil
Seul 736 96,5
Marié 27 3.5
La religion
catholique 305 40,0
pentecôtiste 273 35,8
anglican 156 20.4
Les autres 29 3.8
Année à l'école
100 194 25.4
200 200 26.2
300 166 21.8
400 203 26.6
Lieu de résidence
Hors campus 478 62,6
Vit avec ses parents 140 18.3
Auberge scolaire 98 12.8
Vit avec des relations 47 6.2
Amis qui consomment des substances
Oui 433 56,7
Non 330 43.3
Statut d'emploi du père
Employé 608 79,7
À la retraite 99 13.0
Sans emploi 40 5.2
En retard 16 2.1

Il y avait un total de 763 répondants, 440 femmes (57,7 %) et 323
(42,3 %) hommes. La plupart des répondants (64,7 %, N = 494)
étaient âgés de 18 à 22 ans et étaient célibataires (96,5 %, N =
736). Beaucoup (40%, N=305) appartiennent à l'Église catholique. substance la plus couramment consommée était l'alcool avec
Bon nombre des répondants (26,6 %, N = 203) étaient en
quatrième année. La plupart des répondants (62,6 %, N = 478)
vivaient hors campus. La majorité (56,7 %, N=433) avaient des
amis qui consommaient des substances psychoactives.
Tableau 2 : Taux de consommation de substances psychoactives
Tableau 2 : Taux de consommation de substances psychoactives
Le tableau 2 montre le taux d'utilisation des substances. La vie
consommation de substances sur 12 mois, 30 jours et 7 jours
était respectivement de 84,5 %, 63,0 %, 45,9 % et 28,2 %. La
des taux à vie, 12 mois, 30 jours et 7 jours de 82,5 %, 61,1 %,
44,2 % et 26,2 % respectivement. Pour la consommation au
cours de la vie, les substances licites alcool (82ÿ%), sédatifs
(14,2ÿ%), cigarette (13,6ÿ%) et tramadol (8,8ÿ%) étaient les
substances les plus couramment consommées, tandis que le
cannabis (7,6ÿ%) était la substance illicite la plus consommée.

Variable Utilisation à vie 12 mois 30 jours 7 jours

Variable Utilisation à vie 12 mois 30 jours 7 jours
n (%) n (%) n (%) n (%)
n (%) n (%) n (%) n (%)
Substance 645(84,5) 481(63,0) 350 (45,9) 215 (28,2)
Substance 350 (45,9)645(84.5) 481(63.0)
215 (28,2)
utilisation
utilisation
Alcool 337 (44,2) 200631(82,7)
(26,2) 466 (61,1)
Alcool 631(82,7) 466 (61,1) 337 (44,2) 200 (26,2)
Sédatifs 108 (14,2) 59 (7,7) 40 (5,2) 20 (2,6)
Sédatifs 108 (14,2) 59 (7,7) 40 (5,2) 20 (2,6)
Cigarettes 104 (13,6) 54 (7,1) 42 (5,5) 35 (4,6)
Cigarettes 42 (5,5) 35104 (13,6) 54 (7,1)
(4,6)
Tramadol 30 (3,9) 1867 (8,8) 56 (7,3)
Tramadol 67(2,4)
(8,8) 56 (7,3) 30 (3,9) 18 (2,4)
Cannabis 58 (7,6) 37 (4,8) 37 (4,8) 27 (3,5)
Cannabis 58 (7,6) 37 (4,8) 37 (4,8) 27 (3,5)
Codéine 47 (6,2) 21 (2,8) 14 (1,8) 5 (0,7)
Codéine 47 (6,2) 21 (2,8) 14 (1,8) 5 (0,7)
Cocaïne 11(1,4) 4 (0,5) 11(1,4) 4 (0,5) - -
Solvants - -
de cocaïne 6 (0,8) - -
Solvants 6 (0,8) - -
Amphétamine 6 (0,8) 5 (0,7) 2 (0,3) 2 (0,3)
Amphétamine 6 (0,8) 5 (0,7) 2 (0,3) 2 (0,3)
Héroïne 4 (0,5) 3 (0,4) - -
Héroïne 4 (0,5) 3 (0,4) - -

N = 763
N = 763

Sciences de la santé en Afrique, Vol 21 Numéro 2, juin 2021 878

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Le tableau 3 montre les déterminants de la consommation de substances au es par des amis, des colocataires, un frère, une sœur ou un parent (p<0,05). Les

cours de la vie. Les facteurs significativement associés à la consommation de étudiants qui avaient des amis qui abusaient de substances psychoactives étaient

substances psychoactives au cours de la vie étaient l'âge (p<0,05), le lieu de significativement environ trois fois plus susceptibles d'avoir consommé des

résidence (p<0,05), la consommation de substances psychoactives. substances (ORÿ: 3,27ÿ; 2,06 -5,18) par rapport à leurs homologues.

Tableau 3 : Déterminants de la consommation de substances au cours de la vie

Variable Consommation de substances Statistique

valeur de p ORÿ: IC à 95ÿ%

Oui (%) Non (%)

Le genre
Homme 278 (86,1) 45 (13,9) 0,95 (0,61 – 1,48)
Femelle 367 (83,4) 73 (16,6) ÿ2=1,01 0,18 1,00
Années d'âge)
18-22 405 (82,0) 89 (18,0) 1,41 (0,55–0,65)
23-26 205 (90,7) 21 (9,3) 8 2,33 (0,85 – 6,41)
27-30 35 (81,4) (18,6) ÿ2=9,37 0,01* 1,00
État matrimonial actuel
Seul 621 (84,4) 115 (15,6) 3 0,57 (0,15 – 2,21)
Marié 24 (88,9) (11,1) ÿ2=0,41 0,52 1,00
La religion
catholique 264 (86,6) 41 (13,4) 1,30 (0,84 – 2,01)
Les autres 381 (83,2) 77 (16,8) ÿ2=1,59 0,21 1,00
Année à l'école
100 163 (84,0) 31 (16,0) 1,54 (0,87 – 2,75)
200 168 (84,0) 32 (16,0) 1,41 (0,81 -2,46)
300 148 (89,2) 18 (10,8) 1,88 (0,98 – 3,59)
400 166 (81,8) 37 (18,2) ÿ2=3,98 0,26 1,00
Lieu de résidence
Vit avec ses parents 110 (78,6) 30 (21,4) 1,00
Les autres 535 (85,9) 88 (14,1) ÿ2=4,66 0,03* 1,41 (0,86 – 2,31)
Statut d'emploi du père

Employé 508 (83,6) 100 (16,4) 7 1,08 (0,23 – 5,08)

Sans emploi 33 (82,5) 90 (17,5) 9 (9,1) F=3.84 0,26 0,84 (0,14 – 4,89)
À la retraite (90,9) 2,04 (0,38 –
11.10)
En retard 14 (87,5) 2 (12,5) 1,00
Utilisation par des amis
Oui 399 (92,1) 34 (7,9) 3,27*(2,06 -5,18)
Non 246 (74,5) 84 (25,5) ÿ2=44,4 ÿ0,001* 1,00
Utilisation par colocataire
Oui 113 (95,8) 5 (4,2) 2,56 (0,93 – 7,04)
Non 532 (82,5) 113 (17,5) ÿ2=13,5 ÿ0,001* 1,00
Utilisation par frère
Oui 181 (91,4) 17 (8,6) 1,23 (0,63 - 2,38)
Non 464 (82,1) 101 (17,9) ÿ2=9,7 ÿ0,001* 1,00
Utilisation par soeur
Non 608 (84,0) 116 (16,0) 5 1,00
Oui 68 (93,2) (6,8) 113 1,18 (0,37 – 3,74)
Non 577 (83,6) (16,4) ÿ2=4,6 0,04* 1,00
Utilisation parentale
Oui 138 (90,2) 15 (9,8) 0,98 (0,50 – 1,95)
Non 507 (83,1) 103 (16,9 ) ÿ2=4,7 0,02* 1,00
Les disputes parentales
Oui 37 (94,9) 2 (5.1) 2.27 (0,51 –
10.04)
Non 608 (84.0) 116 (16.0) 1,00

*significatif à pÿ0,05 F=Test exact de Fisher

Le tableau 4 montre les déterminants de la toxicomanie sur 12 mois consommation de substances. La consommation par des amis, un colocataire,

utilisation. Le sexe, l'âge, l'année d'études et le statut d'emploi du père (p<0,05) un frère, une sœur, un parent et les fréquentes disputes parentales (p<0,05)

étaient significativement associés à étaient également significativement associées à la consommation de substances

psychoactives pendant 12 mois.

879 Sciences de la santé en Afrique, Vol 21 Numéro 2, juin 2021

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Tableau 4 : Déterminants de la consommation de substances sur 12 mois

Variable Consommation de substances Statistique valeur de p ORÿ: IC à 95ÿ%

Oui (%) Non (%)

Le genre
Homme 225 (69,7) 98 (30,3) 1,28 (0,91 – 1,79)
Femelle 256 (58,2) 184 (41,8) ÿ2=10,5 ÿ0,001* 1,00
Années d'âge)
18-22 283 (57,3) 211 (42,7) 168 (74,3) 0,84 (0,38 – 1,84)
23-26 58 (25,7) 30 (69,8) 13 (30,2) 1,22 (0,54 – 2,75)
27-30 ÿ2=20,2 ÿ0,001* 1,00
État matrimonial actuel
Seul 463(62,9) 18 273 (37,1) 9 0,80 (0,32 – 2,00)
Marié (66,7) (33,3) ÿ2=0.2 0,69 1,00
La religion
catholique 205 (67,2) 100 (32,8) 1,43* (1,03 – 1,99)
Les autres 276 (60,3) 182 (39,7) ÿ2=3,8 0,05 1,00
Année à l'école
100 106 (54,6) 88 (45,4) 116 (58,0) 0,72 (0,46 – 1,14)
200 84 (42,0) 124 (74,7)135
42 (25,3)
(66,5) 0,79 (0,51 – 1,21)
300 68 (33,5) 1,56 (0,96-1,55)
400 ÿ2=18,8 ÿ0,001* 1,00
Lieu de résidence
Vit avec ses parents 80 (57,1) 60 (42,9) 401 (64,4) 1,00
Les autres 222 (35,6) ÿ2=2,6 0,11 1,09 (0,73 – 1,63)
L'emploi du père
statut
Employé 369 (60,7) 239 (39,3) 100 (71,9) 0,64 (0,40 – 1,02)
Sans emploi 39 (28,1) ÿ2=6.1 0,01* 1,00
Utilisation par des amis
Oui 315 (72,7) 118 (27,3) 1,94* (1,39 – 2,71)
Non 166 (50,3) 164 (49,7) ÿ2=40,9 0,001* 1,00
Utilisation par colocataire
Oui 103 (87,3) 15 (12,7) 378 (58,6) 3,06* (1,62 – 5,78)
Non 267 (41,4) ÿ2=35,2 ÿ0,001 1,00
Utilisation par frère
Oui 148 (74,7) 50 (25,3) 333 (58,9) 1,22 (0,77 – 1,93)
Non 232 (41,1) ÿ2=15,7 ÿ0,001* 1,00
Utilisation par soeur
Oui 55 (75,3) 18 (24,7) 426 (61,7) 0,72 (0,34 – 1,51)
Non 264 (38,3) ÿ2=5.2 0,02* 1,00
Utilisation parentale
Oui 115 (75,2) 38 (24,8) 366 (60,0) 1,38 (0,84 – 2,27)
Non 244 (40,0) ÿ2=12,1 ÿ0,001* 1,00
Les disputes parentales
Oui 33 (84,6) 6 (16,4) 448 (61,9) 2,43 (0,95 – 6,20)
Non 276 (38,1) ÿ2=8.2 ÿ0,001* 1,00
*=significatif à pÿ0.05

Les taux de consommation d'alcool dans cette étude étaient le double

Élèves catholiques (OR : 1,43 ; 1,03 – 1,99), dont les amis (OR : 1,94 ;
des taux rapportés dans une enquête transversale sur la consommation
1,39 – 2,71), les colocataires (OR : 3,06 ; (1,62 – 5,78) ou le frère (OR :
de drogues parmi la population nigériane générale.7 Il était également
1,22 ; 0,77 – 1,93) consommaient des substances psychoactives étaient
plus élevé que ce qui avait été rapporté précédemment13-16 . La
plus susceptibles de consommer des substances psychoactives que
prévalence élevée de la consommation d'alcool peut être liée à son
leurs homologues.
acceptabilité et à sa disponibilité généralisées dans la société.

Le cannabis était la substance illicite la plus couramment consommée.7,

Discussion
15, 22
Cependant, le taux d'utilisation était 2,5 fois inférieur aux 10,8 %
Un taux élevé de consommation de substances a été constaté dans cette étude.
et 10,9 % estimés rapportés respectivement parmi la population générale
L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UN ODC) avait
du Nigéria et de l'État d'Imo.22 Les raisons de cette situation devront
signalé en 2018 que l'État d'Imo avait des problèmes de consommation
peut-être être évaluées plus avant dans de futures études.
de substances dépassant les estimations nationales.22 Le taux élevé
signalé dans cette étude peut en être le reflet. Il indique également
Le taux de consommation de substances psychoactives était plus élevé
l'aggravation de la situation de consommation de substances
chez les étudiants de sexe masculin. Ceci est similaire à ce qui a été
psychoactives chez les étudiants de premier cycle.
rapporté précédemment parmi les étudiants de premier cycle et

Sciences de la santé en Afrique, Vol 21 Numéro 2, juin 2021 880

Machine Translated by Google
dans la population générale au Nigéria.10, 13, 18, 22, 23, 24 Cela peut
être attribué à des facteurs culturels qui rendent la consommation de
substances psychoactives plus acceptable chez les hommes et qui
offrent plus d'opportunités à la consommation de substances
psychoactives chez les hommes.25 Le taux élevé de la consommation
d'alcool constatée dans cette étude chez les femmes et l'absence de
différence significative dans la consommation d'alcool au cours de la
vie entre les sexes montrent que cette tendance pourrait être en train
de changer. Le taux élevé de consommation de substances
psychoactives chez les femmes a été attribué à l'évolution des attitudes
sociétales envers les femmes, à l'incursion des femmes dans des
professions auparavant dominées par les hommes et aux femmes qui
succombent à la pression des pairs en raison de la perte de contrôle
26
Ceci
parental du fait est étayé
de vivre par
loin de la certaines
famille.11,études au Nigeria
qui a trouvé un taux plus
élevé de consommation de substances chez les hommes.9,11 Cela
peut cependant être attribué aux particularités des normes culturelles
et des modèles de socialisation liés au genre dans l'acceptabilité de la
consommation de substances psychoactives par les femmes.27
La plus grande consommation de substances psychoactives a été
observée chez les personnes âgées de 23 à 26 ans. Des rapports
similaires font état d'une plus grande consommation chez les
jeunes plus âgés.10, 11, 17, 18, 28 Une étude de la population
générale menée au Nigeria a révélé que la consommation globale
de la plupart des substances psychoactives au cours de l'année
précédente était plus élevée chez les personnes âgées de 25 à 25
ans. 39 ans22 mais dans notre étude il y avait un taux réduit chez
les 27-30 ans. Une plus grande maturité peut en être la cause.
Cependant, des rapports contradictoires font état d'une plus grande
consommation de substances psychoactives chez les jeunes11 , la
consommation d'alcool, de cigarettes et de cannabis étant plus
fréquente chez les jeunes, mais la consommation de cocaïne et
d'héroïne étant plus fréquente chez les personnes âgées17 . être
due aux différences méthodologiques, aux différences dans les
substances étudiées, à l'abordabilité et aux préférences locales.
Semblable à ce qui a été trouvé dans cette étude, la consommation
de substances a été jugée la plus faible parmi ceux qui vivent avec
des relations (parents et famille élargie) et la plus élevée parmi
ceux qui vivent dans des résidences universitaires et hors cam
pus.18 Une constatation similaire a été rapportée. dans une étude
menée au Soudan qui met en évidence le rôle protecteur de la
famille contre l'influence négative des pairs . beaucoup de liberté
vécue en vivant seul.29 Une plus grande attention doit être
accordée aux conditions spécifiques dans les foyers qui pourraient
expliquer ces différences et à la manière de les minimiser.
La famille a une influence puissante sur la formation de l'au
881
attitudes, valeurs et comportements des enfants.30 La consommation
de substances était plus importante chez ceux dont les membres de la
famille (parents, frères et sœurs) consommaient des substances.11, 30, 31
Cela pourrait être dû au fait que les élèves imitent le comportement de
leurs parents. Les parents qui consomment des substances ne peuvent
pas conseiller efficacement leurs enfants contre la consommation de
substances11, 29 .
La consommation par les pairs prédit la consommation Peer dans
de drogues3, 11, 32. La fluence figure en tête de liste des raisons
de la consommation de substances11. Le besoin d'appartenance
et d'être accepté par les pairs fait partie des raisons à cela. Il a été
rapporté que l'influence des amis de sexe opposé peut être plus
forte que celle des amis de même sexe, en particulier chez les
jeunes adultes, lorsque les relations mixtes deviennent plus
centrales.33
pleuré.
Les taux rapportés dans cette étude sont légèrement différents de
ce qui a été observé dans les pays hors d'Afrique où une
consommation nettement plus élevée de nicotine, de marijuana, de
35
solvants et de cocaïne a été rapportée.34 variables étaient desONU
facteurs importants dans la consommation de substances
psychoactives.34 Mais, comme nous l'avons signalé, le taux de
consommation d'alcool était très élevé.34
Ces différences pourraient être attribuées aux préférences locales
et à la population échantillonnée.
Limites
L'étude était une étude transversale non représentative de la
population. Ses résultats ne peuvent être généralisés à l'ensemble
de la population. La causalité ne peut pas non plus être déterminée.
La consommation de substances a été déterminée par autodéclaration, de
sorte qu'une fiabilité à 100ÿ% ne peut être garantie en raison d'un éventuel
biais de rappel.
Conclusion
Il y a un taux élevé de consommation de substances psychoactives
parmi les étudiants. L'âge, la religion, le lieu de résidence, la famille et la
consommation de substances par les pairs sont des déterminants
importants de la consommation de substances psychoactives.
Conflit d'intérêt
Aucun déclaré.
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