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MACHINES SYNCHRONES
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SORE Saidou
Machines synchrones – alternateur ISIG
A l’instar de toutes les machines électriques tournantes, une machine synchrone est un
convertisseur réversible. Lorsqu’elle fonctionne en génératrice et produit un courant alternatif,
elle prend le nom d’alternateur. Dans le fonctionnement en moteur, la fréquence de rotation
de la machine est rigoureusement imposée par la fréquence du courant alimentant l’induit.
Cette propriété remarquable justifie le nom de cette machine : moteur synchrone.
I.ORGANISATION SMPLIFIEE
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Les pièces polaires, analogues à celles de la machine à courant continu, portent les bobines
inductrices. Convenablement associées en série, ces dernières permettent d’obtenir des pôles
Nord ou Sud alternativement.
Tournant moins vite, et de ce fait fournissant moins de puissance, il est utilisé dans les
centrales hydrauliques et les groupes électrogènes. En revanche il permet d’installer un grand
nombre de pôles sur le rotor.
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Monophasé
Seule une partie de la place disponible au stator est utilisée.
3. Conséquences
• L’induit parcouru par des courants triphasés, crée dans
l’entrefer un champ tournant Bi présentant 2p pôles.
• Par construction on lui associe un inducteur, comportant
également 2p pôles qui engendre le même type de champ
Be.
• Ces deux champs tournants sont synchrones, mais leurs
axes sont décalés
• Le stator et le rotor interagissent : chacun d’eux exerce
un couple électromagnétique sur l’autre. Les axes ne et ni
ont tendance à devenir colinéaires.
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Considérons un alternateur dont le stator est constitué d’une seule spire disposée de manière à
embrasser le flux maximal sous un pôle et dont le rotor comporte 2 pôles
Ω = 2πn
ϕ = φ cospΩt
cette expression traduit le fait que le flux
embrassé passe p fois par sa valeur maximale à
chaque tour de la roue polaire
e1 = - dϕ / dt = p φ Ω sinpΩt
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2ππ L’étude précédente montre que dans tous les cas la fréquence
E1 = -------- p n φ f=pn
√2 • p nombre de paires de pôles du rotor
• n la fréquence de rotation
ω=pΩ=2πpn
f = ω/2π
π:f=pn
Les N conducteurs sont disposés dans deux encoches distantes d’un pas polaire. Tout se passe
comme si les conducteurs se trouvaient dans deux encoches diamétralement opposées et que
le rotor est bipolaire
N N 2ππ
φ)
E = ------ e1 = ---( ------- pnφ
2 2 √2
φ = 2,22 f N φ
E = 2,22 pNnφ
Cette disposition est adoptée dans un alternateur réel. Pour obtenir une f.é.m de valeur
efficace suffisamment grande, l’enroulement doit comporter un nombre N assez important de
conducteurs. Ce qui est impossible avec deux encoches
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E< 3E1
Conclusion E < 3 E1
φ = KfNφ
E = KpNnφ φ
φ = KfNφ
E = KPNnφ φ
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V. FONCTIONNEMENT EN CHARGE
1. Alternateur isolé
Un alternateur est isolé s’il alimente seul une installation indépendante. Cette situation est très
fréquente en pratique avec l’emploi des groupes électrogènes de petite ou moyenne puissance.
L’entraînement du groupe est assuré par un moteur de puissance adaptée et un dispositif de
régulation est nécessaire pour maintenir la vitesse constante.
Les courants circulant dans les enroulements statoriques créent un champ supplémentaire,
tournant à la même vitesse que celui généré par le rotor et se superposant à ce dernier. Ceci a
pour effet de modifier le flux utile, donc la valeur de la f.é.m. induite, et constitue la réaction
magnétique d'induit. Le phénomène est analogue à celui qui se produit dans les machines à
courant continu. Il y a cependant une différence fondamentale par rapport à celles-ci. Dans le
cas de la machine à courant continu, le champ statorique présente un décalage constant par
rapport au champ rotorique et la réaction magnétique ne dépend donc que de l'intensité du
courant d'induit, ce qui permet de la compenser grâce à des enroulements auxiliaires. Dans le
cas des machines synchrones, par contre, la position du champ statorique dépend également
du déphasage existant entre les courants et les tensions.
La compensation par "construction" n'est donc pas possible, et il faut s'attendre a priori à des
variations importantes de la tension aux bornes de la charge lorsque celle-ci évolue.
L'étude quantitative des chutes de tension correspondantes sera effectuée dans les paragraphes
suivants. Pour le moment, nous nous contenterons d'une approche qualitative, en supposant
que les champs créés par les courants sont totalement indépendants. Ceci permet de définir le
champ Hstat créé par les courants statoriques (par analogie avec ce qui précède, on lui associe
le vecteur stat , parallèle au vecteur et de même sens ).
Considérons alors les deux cas particuliers suivants:
Le diagramme de Fresnel se présente alors comme indiqué ci-dessous. Les champs étant
parallèles, on dit de la réaction magnétique qu'elle est "longitudinale".
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Par ailleurs, les vecteurs étant opposés, le champ résultant dans l'entrefer, noté Hr, est
inférieur au champ à vide: on précise que la réaction est "démagnétisante".
N.B.: La tension mesurée aux bornes de la machine est celle induite par le champ résultant
(ici, elle est donc inférieure à celle mesurée à vide).
De même, la réaction est longitudinale, par contre, ici, elle est magnétisante, puisque le champ
résultant est supérieur au champ à vide. Ceci entraîne en particulier que la tension induite est
supérieure à celle mesurée à vide.
Dans le cas général, les champs occupent des positions quelconques l'un par rapport à l'autre,
la réaction pouvant être magnétisante ou démagnétisante suivant le cas (en toute rigueur, c'est
la position relative de Hr par rapport à Hstat qui est prise en compte). Sans insister davantage,
signalons simplement les points suivants:
− Hrot est toujours en avance sur Hstat
− si Hr et Hstat sont perpendiculaires, la réaction est qualifiée de "transversale".
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3. Chute de tension
3.1 Causes des chutes de tension
La résistance de l’induit qui produit une chute de tension RI ;
La réaction magnétique de l’induit qui modifie le flux utile et par conséquent la f.é.m.
Elle dépend du courant débité I et de son déphasage φ ;
Les fuites magnétiques qui engendrent une chute de tension inductive supplémentaire
proportionnelle à I.
Ces méthodes diffèrent les unes des autres par la façon dont elles tiennent compte de la
réaction d’induit et des fuites magnétiques.
• Hypothèse fondamentale :
le circuit magnétique n’est pas saturé autrement dit la f.é.m. est proportionnelle au courant
d’excitation. Elle donne une chute de tension trop grande mais plus facile à déterminer.
Essai à vide :
On relève la caractéristique à vide Ev (iex)
Essai en court-circuit :
On relève Icc (iex) pour la vitesse sensiblement égale à la vitesse nominale. La
caractéristique en court-circuit est sensiblement une droite passant par l’origine ; elle est
indépendante de la vitesse ;
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Pour déterminer Lω il suffit de tracer sur le même graphe les deux caractéristiques Ev (iex) et
Icc (iex).
La mesure indirecte : Elle est valable quelle que soit la puissance de l’alternateur.
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Remarque : Lω est constant dans la zone non saturée et décroît dans la zone saturée
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Conclusion : La chute de tension est d’autant plus importante que le circuit est inductif ;
lorsque le circuit est capacitif il peut y avoir une surtension.
4) Caractéristiques en charge
Lorsque l’alternateur fonctionne, il y’a une chute de tension interne due à la résistance et à la
réactance synchrone; cette chute de tension est d’autant plus importante que le circuit est
inductif ;il peut y avoir une surtension au bornes des récepteurs lorsque le circuit est trop
capacitif ( en cas de surcompensation par exemple). Les courbes ci-dessous ont été tracées
pour la même vitesse de rotation et pour un courant d’excitation constant afin de mettre en
évidence la variation de la chute de tension en fonction de la nature du circuit alimenté.
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a) Modèle de Potier
• Etude théorique
On prend en compte ici la saturation de la machine. Le système n'étant plus linéaire, les flux
ne sont pas séparables. On raisonne donc directement à partir des forces magnétomotrices, en
utilisant, comme précédemment, la notation complexe pour tenir compte des décalages.
Etant donné que la caractéristique magnétique de la machine a été tracée à partir du courant
inducteur, on ramène toutes les f.m.m. à ce dernier en remplaçant
− r par un courant fictif r; la caractéristique à vide étant aussi la caractéristique magnétique
▁Φr = f(εr), le module de r se détermine sur cette dernière en cherchant le courant inducteur
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Il ne reste plus qu'à utiliser le fait que Jr est en quadrature avance sur Er pour tracer le
diagramme ci-dessous, dit diagramme de Potier, qui matérialise dans un même repère
l'équation aux forces magnétomotrices et l'équation aux tensions.
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est rectiligne, faire apparaître un triangle OHC dont la base a pour longueur le courant
inducteur JCD correspondant à ID dans l'essai en court-circuit. Réciproquement, si à partir d'un
point MD de la caractéristique V = f(J) on trace un segment horizontal tel que AMD = JCD, puis
que de A on mène une parallèle à la partie rectiligne de la caractéristique à vide, le point
d'intersection B avec la courbe E0(J) forme avec A et MD un triangle égal au triangle OHC. En
particulier, nous aurons BN = λωID et NMD = αID. Ces résultats seront utilisés au paragraphe
suivant pour déterminer expérimentalement α et λω.
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• Remarque:
b) Diagramme de BLONDEL.
Dans cette méthode la relation d’induit est décomposée en une réaction directe ou
longitudinale et une réaction transversale, et l’on admet que le courant induit agit de façon
différente par ses deux composantes active et réactive I cosφ et I sin φ , φ étant le déphasage
de I sur E. Le courant de l’induit donne une force magnétomotrice, proportionnelle à sinφ, de
sens contraire à celle de l’induit ou de même sens, selon la valeur qui constitue la réaction
directe. Le courant traversant les conducteurs de l’induit, au moment où ces conducteurs sont
placés symétriquement par apport à l’axe d’un pôle inducteur, crée un flux transversal qui
provoque une distorsion du flux résultant : ce phénomène constitue la réaction transversale
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Ces réactions se traduisent dans le diagramme par deux réactances, l’une directe Xd, l’autre
transversale Xt.
Tout courant passant dans un fil conducteur provoque l’échauffement du conducteur. Les
courants passant dans l'enroulement du stator et dans l'enroulement du rotor produiront
donc un échauffement des conducteurs.
La quantité de chaleur dégagée est proportionnelle au carré de l'intensité (I) du courant qui
circule dans le conducteur, à la résistance électrique (R) du conducteur au temps (t) de passage
du courant dans le conducteur. La résistance d'un conducteur est proportionnelle à :
• un coefficient ρ qui est une caractéristique du conducteur, ce coefficient croit quand
la température du conducteur augmente.
• la longueur L du conducteur.
• l’inverse de la section S du conducteur.
L’inducteur est alimenté en courant continu ;la puissance perdue par effet joule dans le circuit
d’excitation est : Pe = ReIe² = UeIe = Ue²/ Re
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On pourrait faire un calcul analogue pour calculer les pertes par effet Joule dans chaque
phase du stator en connaissant la résistance d'une phase et l'intensité du courant circulant
dans chaque phase.
Il faut remarquer que les pertes par effet Joule sont proportionnelles au carré du courant.
Si, par exemple, le courant double dans les phases du stator les pertes par effet Joule dans
le stator seront multipliées par 4. De même, si le courant d'excitation de l'alternateur
double, les pertes par effet Joule dans le rotor seront multipliées par 4.
Les tôles du circuit magnétique stator sont balayées par le champ tournant. Des forces
électromotrices sont engendrées à l'intérieur même des tôle ; ces forces électromotrices
font circuler des courants dans les tôles, ces courants sont appelés "courants de Foucault".
Les courants de Foucault produisent un échauffement des tôles par effet Joule.
1.3 Pertes par Hysteresis
Les tôles du circuit magnétique sont parcourues par un champ variable qui fait varier
l'aimantation des tôles. Cette variation de l'aimantation provoque un échauffement
supplémentaire des tôles.
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Formules du rendement
Pour un alternateur, le rendement η a pour expression (excitation séparée) :
Avec les notations suivantes :
• U : tension entre phases,
• I : courant de ligne,
• Pfer : pertes fer,
• Pm : pertes mécaniques
• Pja : pertes joule induit
• Pje : pertes joule circuit d’excitation
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E = BLV
Etant donné que la vitesse de rotation de l’alternateur doit demeurer constante et que la
longueur du conducteur est fixe, le facteur déterminant est l’intensité du champ magnétique.
L’intensité du champ magnétique ou densité des lignes de force dépend du courant
d’excitation, qui lui-même dépend de la tension d’excitation (loi d’Ohm). C’est donc dire
qu’en faisant varier le courant d’excitation (ou la tension), on peut faire varier la tension aux
bornes de l’alternateur. Le système d’excitation de l’alternateur est la source du courant
continu créant le champ dans l’alternateur. Il y a deux types d’excitation :
• L’excitation dynamique ;
• L’excitation statique.
1. L’excitation dynamique
Dans la plupart des systèmes à excitation dynamique la source de courant continu est une
génératrice à courant continu fixée en bout d’arbre de l’alternateur. L’usure des balais
constitue un inconvénient de ce système.
Les anciens alternateurs à bagues ont une extrémité du bobinage réunie à une bague A et
l’autre à une bague B. Les bagues sont calées sur l’arbre du rotor avec interposition d’un
isolant. Des balais frottent sur les bagues et permettent l’amenée du courant dans le bobinage.
Les connexions des balais de la bague A seront réunies par exemple au pôle positif de la
source de courant continu, les connexions des balais de la bague B étant réunies au pôle
négatif.
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Rotor d’alternateur :
Remarquer la forme des pôles, des deux bagues amenant le courant continu d’excitation et le
ventilateur de refroidissement calé sur l’arbre
2. L’excitation statique.
Les alternateurs sans bagues ni balais ont leurs extrémités de bobinages reliées aux pôles
positive et négative du pont de diodes tournantes (voir excitation). L’excitatrice est un
alternateur triphasé à inducteur fixe (stator) et à induit tournant (rotor).La tension triphasée
induite dans le rotor est redressée par des diodes, permettant de fournir le courant d’excitation
Ir au rotor de l’alternateur principal. La partie tournante est en rouge.
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a-3) Influence du courant débité par le stator sur la tension aux bornes de
l’alternateur
A l’exception du cas où l’alternateur débite sur un réseau capacitif, pour une même valeur du
facteur de puissance, la réaction d’induit augmentera quand l’intensité I du courant dans le
stator augmentera et la tension aux bornes de l’alternateur diminuera.
Si le facteur de puissance devient trop faible, on ne pourra plus maintenir la tension Un pour
le courant In sans dépasser l’intensité maximale admissible dans les enroulements du rotor. Si
on franchit cette limite, il peut en résulter des échauffements exagérés préjudiciables à la
bonne tenue des isolants du rotor. La plaque de l’alternateur donne le cos φ minimal qui peut
être maintenu pour la tension normale Un et le courant normal In.
b) Réglage de la fréquence
b-1) Facteurs dont dépend la fréquence
La fréquence est liée à la vitesse du turbo-alternateur par la relation :
n =60f/p
• f : fréquence en hertz (Hz)
• P : nombre de paires de pôles du rotor
• n : vitesse en tours minute
Au Burkina, la fréquence des réseaux est unifiée à 50 périodes par seconde ou 50 Hz ; ainsi,
un alternateur tournant à 500 tr/mn aura 6 paires de pôles (12 pôles). La fréquence étant
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Le non-respect des fréquences peut provoquer des retours de puissances ou des couplages en
opposition de phases qui peuvent détériorer l’alternateur et les artifices d’excitation et créer
des incidents sur les autres groupes.
NB : Il est conseillé, au moment du couplage, de garder la fréquence de l’alternateur
légèrement supérieure à celle du réseau pour éviter les retours de puissance.
Cela implique que la différence des tensions n’est pas nulle entre l’alternateur et le réseau.
Ce qui va provoquer des courants de circulation dans les enroulements de l’alternateur.
Ces courants sont d’autant plus élevés que la différence est plus grande. Ce phénomène est
susceptible d’endommager l’alternateur et les artifices d’excitation tels que : les diodes, le
régulateur de tension etc.
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c) Appareils de synchronisation :
c-1) Synchronoscope
Il est muni d’un moteur dont la vitesse de rotation dépend de la différence entre les fréquences
réseau - alternateur. Le couplage se fait au passage par zéro de l’aiguille et les lampes
éteintes.
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c-3) Le fréquencemètre
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3. Fonctionnement en parallèle
Lorsque deux alternateurs sont en parallèle :
Leurs vitesses sont les mêmes ou multiples du nombre de leurs paires de pôles ;
La tension à leurs bornes est égale ;
La puissance active absorbée par le réseau est égale à la somme des puissances
actives fournies par les machines.
La puissance réactive absorbée par le réseau est égale à la somme des puissances
réactives fournies par l'ensemble des machines synchrones.
Nous retiendrons de tout ceci que lorsqu'une machine est couplée à un réseau très important
on peut faire varier la puissance réactive en agissant sur l'excitation.
Par contre l'excitation n'a aucune influence sur la charge active qui ne peut être modifiée que
par la régulation du moteur d’entraînement (moteur diesel, turbine, etc.) sollicitée par le
régulateur ou le variateur de vitesse.
Comme on peut régler l'intensité et le déphasage d'un alternateur en agissant sur l'excitation,
l'un des alternateurs peut fonctionner avec un cosφ avant et l'autre avec un cos φ arrière.
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BIBLIOGRAPHIE
Titres Auteurs
Electrotechnique THEODORE WILDI
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