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PRÉFACE
INTRODUCTION
II - LA NÉGOCIATION RAISONNÉE
A. NÉGOCIER SUR LA BASE DE CRITÈRES OBJECTIFS
B. UN BON NÉGOCIATEUR SAIT ÊTRE FERME TOUT EN RESTANT
CONCILIANT
C. GÉRER DES SITUATIONS DE TENSION ET DE FRANCHES OPPOSITIONS
D. LA RECHERCHE D’INTÉRÊTS ET DE SOLUTIONS PROCURANT UN
BÉNÉFICE MUTUEL
III - LA MESORE
A. QU’EST-CE QUE LA MESORE ?
B. COMMENT CHOISIR VOTRE MESORE ?
C. COMMENT PROCÉDER APRÈS AVOIR TROUVÉ VOTRE MESORE ?
D. EXEMPLES CONCRETS : COMMENT J’AI ÉCONOMISÉ DES SOMMES
D’ARGENT SIGNIFICATIVES GRÂCE À LA NÉGOCIATION RAISONNÉE ET À
LA MESORE LORS DE L’ACHAT DE PRODUITS RELATIVEMENT ONÉREUX
E. PEUT-ON TOUT NÉGOCIER AVEC LA MESORE ?
F. TENTEZ DE DEVINER LA MEILLEURE SOLUTION DE RECHANGE DE
VOTRE ADVERSAIRE
G. TERMINEZ VOTRE NÉGOCIATION PAR LA TECHNIQUE DE
L’ACHÈVEMENT
CONCLUSION GÉNÉRALE
REMERCIEMENTS
Charles ZINHEK
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interlocuteurs
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MISES EN GARDE
2. L’intégrité
Elle peut se définir comme la capacité d’un individu à agir en
conformité avec ce qu’il est réellement. La notion d’honnêteté peut
également être associée à ce terme. Soyez intègre en permanence :
la qualité de votre amour propre, de vos relations et de vos
récompenses en sera améliorée.
FOCUS
HONNÊTETÉ
Je vous serai reconnaissant de retenir davantage la phrase
précédente que le développement qui suit. En effet, je ne
souhaite pas présenter une affirmation trop cynique qui irait
à l’encontre de l’intégrité que j’ai prônée dans cette partie.
C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de vous apporter une
simple information que vous pourrez interpréter comme
vous le souhaiterez : de très nombreuses personnes qui ont
atteint un succès hors norme n’ont pas toujours été
excessivement honnêtes.
Par exemple, il est unanimement reconnu que de nombreux
hommes politiques de très grande qualité ont été élus en
mettant en avant des promesses qu’ils n’ont pas tenues.
Souvenez-vous de l’ancien président Jacques CHIRAC
annonçant qu’il se baignerait dans l’eau de la Seine à Paris
ou de Nicolas SARKOZY qui promettait pendant sa
campagne présidentielle que plus aucun sans domicile fixe
ne mourrait de froid dans les rues pendant son quinquennat.
Cette « honnêteté partielle » peut également se matérialiser
dans le monde de l’entreprise. Un de mes supérieurs
hiérarchiques unanimement reconnu pour son énorme talent
de manager commercial m’a dit un jour que, pour atteindre
un objectif, il était possible d’être très légèrement
malhonnête en mentant rarement et sous conditions :
- votre interlocuteur ne doit pas avoir la possibilité de vérifier
la véracité de vos affirmations mensongères ;
- il est nécessaire de se rappeler les mensonges que l’on dit.
Certaines personnes ont une très bonne mémoire et
pourraient vous décrédibiliser si vous apportez plusieurs
versions d’un même événement lors de conversations
espacées dans le temps.
3. La fiabilité
Avez-vous déjà failli à l’un de vos engagements envers une
connaissance, proche ou non ? Par exemple, vous aviez prévu
d’organiser une rencontre avec un ami avant une date précise que
vous aviez convenu ensemble, et par la suite vous vous êtes dit que
vous n’aviez « pas le temps » ? Vous n’avez pas pris la peine
d’appeler cette connaissance pour l’informer de votre indisponibilité
car vous pensiez que cela était inutile… Si tel est le cas, quel était
votre niveau d’embarras à ce sujet ?
À l’inverse, une personne vous a-t-elle déjà annoncé qu’elle devait
vous rappeler sans que cela soit suivi d’effets ? Quelle impression
avez-vous ressenti suite au non-respect de la parole de cet
individu ?
Beaucoup d’entre nous ont vécu ce type d’expérience, et une
majorité avouerait certainement un niveau d’embarras plus élevé
dans le second cas.
Deux enseignements peuvent être mis en exergue suite à ces
exemples :
- il arrive que de nombreuses personnes sous-estiment l’inconfort
généré chez leurs interlocuteurs lorsqu’elles ne tiennent pas leurs
engagements ;
- lorsqu’une personne nous fait une promesse qu’elle ne respecte
pas, nous avons tendance à être déçus, certains pouvant aller
jusqu’à dénigrer l’individu en question ou conserver une rancœur
tenace envers lui.
Si vous-même êtes victime d’une personne n’ayant pas tenu sa
parole, n’y accordez pas une importance démesurée. À ce sujet,
j’affectionne tout particulièrement la citation suivante qui peut se
montrer utile dans bien d’autres situations :
ILLUSTRATION
LA REINE DU BAL
Pour vous faire comprendre de manière plus claire cette
dernière partie, souvenez-vous de la fille célibataire (elle ne
l’est d’ailleurs pas restée très longtemps), la plus belle que
vous ayez connue lorsque vous étiez au lycée. Si vous êtes
une femme, vous l’avez certainement jalousée, si vous êtes
un homme, peut-être la désiriez-vous à l’instar de la quasi-
totalité des garçons de votre école à l’époque ? Sachez
qu’en vous spécialisant à l’extrême en maîtrisant des
connaissances et compétences pointues, vous pourriez
ressentir certaines émotions ressemblant à celles qu’a
connues cette fille. Vous serez notamment étonné par le
nombre de sollicitations (professionnelles bien évidemment)
que vous recevrez, vous n’aurez qu’à choisir parmi celles
qui vous intéresseront le plus.
1. Le Secret
Une ancienne croyance révèle que notre cerveau est un organe
récepteur et transmetteur d’informations par l’intermédiaire d’ondes.
Afin d’atteindre un objectif, il nous suffirait d’émettre assez d’ondes
qui partent de notre cerveau vers l’univers entier, et donc assez de
pensées concernant cet objectif pour faire en sorte qu’il se réalise. Il
serait nécessaire d’envoyer ces ondes de la manière la plus
fréquente et la plus intense possible. Si par exemple, vous souhaitez
gagner dix millions d’euros dans les trois prochaines années, il vous
suffirait de penser de manière permanente à gagner cette somme,
qu’elle devienne un désir ardent, une obsession, pour que l’univers
fasse en sorte d’amener vers vous la richesse attendue.
J’ai tout d’abord trouvé cette croyance très étrange d’autant que
personnellement, j’estime que cette théorie relève plus de la magie
que d’éléments concrets. Mon esprit cartésien m’empêchait d’y
adhérer aveuglément. Après réflexion, je pense qu’elle est digne
d’intérêt bien que la partie « transfert d’ondes » ne m’ait pas
pleinement convaincu. En effet, j’estime que conditionner son propre
cerveau de manière permanente à la réussite d’un objectif, mobiliser
une grande partie de son temps de réflexion et d’analyse dans
l’optique de l’atteindre, sont des éléments qui boosteront sans doute
la propension d’un individu à se rapprocher de son but. Ainsi, il serait
beaucoup plus attentif aux éléments qui favoriseraient
l’accomplissement de ses projets et il pourrait davantage s’ouvrir à
son environnement afin de trouver lui-même des solutions et des
personnes qui l’aideront à cette fin.
Même s’ils font aujourd’hui partie de la population des adolescents
ou des adultes, de nombreux individus se considèrent encore
comme de grands enfants. Afin d’aller à l’encontre du
désenchantement du monde, au fond d’eux-mêmes, certains d’entre
eux espéreront peut-être que la magie de ce secret sera réelle…
Dans l’hypothèse où la véracité de cette croyance serait un jour
prouvée, elle donnerait encore plus de poids à l’évidence suivante…
Ne vous lamentez pas sur les raisons qui ont généré vos échecs,
vous gaspillerez une énergie précieuse.
« Le remords c’est comme un chien qui mord dans un caillou, c’est
une bêtise. »
Friedrich NIETZSCHE
FOCUS
FAITES-VOUS AIDER
Dans le cadre d’un projet, il est très utile de faire appel à
d’autres personnes compétentes dans des spécialités que
vous ne maîtrisez pas complètement (exemples :
psychologie, management, design, vente, marketing,
ressources humaines, ingénierie, conception et
maintenance de sites Internet, comptabilité). Elles
contribueraient ainsi à le faire avancer et le concrétiser. Le
temps de réalisation du projet en question serait bien
évidemment nettement raccourci, sa qualité pourrait
également être améliorée de manière significative. Dans la
mesure du possible, choisissez des personnes
bienveillantes, réfléchies, intelligentes et prêtes à vous aider
en s’harmonisant avec vos pensées. De nombreuses
fortunes se sont formées sur ces bases.
Attention :
- votre projet a pour objectif de vous rendre riche et vous
vous associez avec d’autres personnes pour le réaliser ?
Prenez garde à ne pas trop divulguer de détails concernant
ce projet car il existe un risque que ces personnes profitent
de manière déloyale de vos idées ;
- si vous parlez à certaines de vos connaissances (amis,
famille, collègues de travail) de votre dessein, vous pourriez
éveiller en eux un sentiment de jalousie qui pourrait nuire à
sa bonne réalisation. Soyez donc vigilant sur le choix des
personnes avec qui vous échangerez à ce sujet. Vous
pourriez également choisir de demander des conseils à
certaines de vos connaissances sans leur parler de manière
précise de votre projet.
« C’est dans la modestie et le silence que réside la vraie
sagesse. »
Napoleon HILL
Dans cette partie, nous avons soulevé le fait que la probabilité qu’un
individu atteigne le succès était plus importante dans la mesure où
ce but deviendrait, pour lui, une obsession. Il devra aussi prendre
conscience que ce sont ses propres actions et réflexions qui
constitueront les principaux moteurs de sa réussite, mais aussi de
ses échecs. De nombreux autres déterminants l’aideront dans sa
quête du succès : être ouvert sur le monde, faire preuve
d’anticipation, savoir choisir des objectifs qui lui sont adaptés,
rechercher des associés efficaces et des opportunités de création de
valeur, si possible dans des domaines qu’il maîtrise bien, qu’il
apprécie. Il pourrait déterminer lui-même ces idées pouvant le
rendre riche, ou bien les copier sur un concept existant.
IV - AUTRES PRINCIPES GÉNÉRAUX LIÉS À LA
RÉUSSITE
Pour atteindre vos objectifs et concrétiser les idées que vous aurez
sélectionnées, vous devrez déterminer et ordonner les tâches que
vous projetez de réaliser.
1. Un exemple concret
Julie est commerciale d’une entreprise de 500 salariés comptant 150
vendeurs. Son objectif : devenir la numéro un des ventes, c’est-à-
dire qu’elle ambitionne de réaliser le développement de chiffre
d’affaires le plus important de la société dans laquelle elle évolue.
Elle a regroupé des idées et des tâches qui l’aideront à atteindre ce
but :
Certaines des tâches de Julie seront à éclater en « sous-tâches » :
concernant la tâche 2 de l’idée 1 « S’autoformer en lisant des
ouvrages sur la vente », une des sous-tâches serait d’acheter les
livres en question. Une autre consisterait à prioriser les ouvrages
qu’elle devra étudier, une troisième serait de lire au minimum trente
pages par jour d’un des livres achetés…
Selon vous, quels sont les salariés qui réussissent à obtenir plus
souvent que leurs homologues une augmentation de salaire ?
Qui obtient plus fréquemment des remises sur les choses
achetées ?
Quel type d’individu aura plus de probabilités de recueillir les
numéros de téléphone de ses cibles lors d’un processus de
séduction ?
Ceux qui osent DEMANDER. Ce seul dernier mot constitue l’une des
clés les plus efficaces pour qu’on vous donne, il vous permettra
d’obtenir beaucoup plus que les autres. Dans tous les cas, aussi vrai
que cent pour cent des gagnants du Loto ont tenté leur chance, si
vous ne demandez rien, vous n’obtiendrez rien.
Je dispose de plusieurs dizaines d’exemples que j’ai moi-même
vécus pour illustrer ce conseil, j’ai choisi le plus récent : alors que je
rédigeais cet ouvrage, les taux d’emprunt étaient historiquement
bas. J’ai donc renégocié mes crédits immobiliers avec une nouvelle
banque (imitez-moi si les conditions de taux d’intérêt en vigueur
vous le permettent) et par cet intermédiaire, j’ai réussi à gagner
plusieurs dizaines de milliers d’euros. Dans ce contexte, mon
ancienne banque m’a facturé 60 € pour m’avoir remis deux
documents officiels indispensables dans le cadre de ma
renégociation. Après avoir ressenti de l’étonnement puis de la
déception concernant ce montant qui me semblait trop important par
rapport aux services rendus, j’en parlais à un ami travaillant dans un
établissement financier. Il m’a expliqué que ma nouvelle banque
pourrait me rembourser ces frais. Voici la première réflexion qui
m’est venue à l’esprit : « Je ne peux pas soumettre cette demande à
cette société, elle me permettra déjà de gagner beaucoup d’argent
grâce à ses faibles taux. » Je me suis ensuite posé la question
suivante : « Qui serait lésé par ce remboursement de 60 € ? » La
réponse est : personne. Ni la banquière, ni l’organisme financier
pour qui cette somme est plus que dérisoire par rapport à l’argent
que je lui permettrai de gagner à l’avenir. Ma dernière réflexion à ce
sujet fut : « Je rédige un ouvrage dans lequel je propose à mes
lecteurs de demander, et moi-même je me refuse à le faire ? » J’ai
alors décidé de demander ce remboursement... J’ai obtenu 60 € de
gratuité sur mes frais bancaires.
Souvenez-vous que la conséquence la plus défavorable qui puisse
survenir après que vous avez demandé est un simple… « non ». Un
refus ne devra pas vous arrêter pour autant. Vous aurez en effet la
liberté de soumettre votre requête d’une autre manière (voir la partie
« Négociation raisonnée » page 140) ou bien, si les intérêts en jeu
sont significatifs, de solliciter une autre personne qui aurait la
possibilité de vous aider à obtenir ce que vous désirez.
FOCUS
RÉTRIBUTIONS MÉRITÉES
Vous avez réalisé des services qui n’ont pas été rétribués ?
Par exemple, vous êtes salarié d’une entreprise et vous
avez produit des résultats exceptionnellement bons ?
Dans ce cas, demandez une récompense aux différentes
personnes qui ont le pouvoir de vous l’accorder, par
exemple votre supérieur hiérarchique direct ou le Directeur
des Ressources Humaines. Votre requête aura davantage
de poids si vous pensez être considéré comme un bon
élément, un salarié efficace. N’éprouvez aucun sentiment de
gêne à procéder de cette manière : ce sont les
représentants de l’entreprise qui ont bénéficié de vos
services qui devront être embarrassés par la situation.
Utilisez la méthode de la négociation raisonnée (voir détails
page 140). Si aucune rétribution ne vous est accordée,
n’abandonnez pas. Comme nous venons de l’évoquer
précédemment, tentez de trouver d’autres personnes
influentes qui vous permettraient d’arriver à vos fins, comme
votre N+2, le responsable financier ou même le PDG de
votre société. Utilisez votre discernement pour les solliciter
de manière adaptée et mesurée, et aussi pour estimer en
fonction du contexte s’il est préférable de communiquer
avec eux de manière informelle ou plus officielle. Dans
l’hypothèse d’un échec momentané, vous pourriez profiter
de chacun de vos entretiens annuels avec votre supérieur
hiérarchique pour lui rappeler avec tact et diplomatie
l’injustice dont vous avez été victime. Vous pourriez même
effectuer ce rappel plus souvent qu’une fois par an, créer
des graphiques explicatifs liés à vos chiffres, exposer des
comparatifs avec les résultats des salariés de votre société
évoluant au même poste que vous (ne les nommez pas
précisément afin de réduire la propension de votre
interlocuteur à croire que vous nourrissez des ressentiments
ou de la jalousie envers eux)... Vous constaterez que, même
s’il est possible que vous ne receviez pas de rétribution
directe, votre chef sera plus enclin à vous accorder à vous
plutôt qu’à un autre salarié plus « docile » une prime,
augmentation de salaire ou avantage en nature. À ce
propos, ne devenez jamais ce salarié docile si vous estimez
que vous n’êtes pas assez rémunéré.
Ce thème lié à l’augmentation significative des revenus des
salariés vous intéresse ? Il sera approfondi dans cet
ouvrage, notamment dans la partie « Acquérir une
rémunération élevée en tant que salarié » page 190.
Vous augmenterez encore davantage les probabilités que vos
demandes soient satisfaites si vous…
Mettre « tous ses œufs dans le même panier » exige une vigilance
extrême sur le panier en question, c’est une des raisons pour
lesquelles vous devrez diversifier vos placements.
Il en va de même plus généralement dans votre vie, par exemple :
- il est préférable de ne pas confier l’exclusivité de votre amitié à
une seule personne. En effet, si l’une des deux parties se
détourne de l’autre, vous pourriez vous trouver dans un embarras
certain ;
- si vous êtes à la tête d’une entreprise qui se porte bien,
pourquoi ne décideriez-vous pas d’en laisser les rênes à un
gérant pour réitérer cette aventure entrepreneuriale en prenant
en charge une autre société ? Que vous fassiez partie de ce
groupe d’individus (vous dirigez une entreprise dont vous êtes le
propriétaire) ou que vous soyez salarié, vous pourriez étendre et
varier vos activités en profitant des connaissances et des
compétences que vous avez acquises dans le cadre de vos
expériences professionnelles. En effet, associées à celles que
vous avez assimilées pendant votre cursus universitaire, elles
vous permettraient de postuler à une fonction clé dans une
association, de participer à la vie politique de votre ville ou d’une
zone géographique plus large, nous avons aussi évoqué
précédemment l’intérêt de créer et de faire vivre un site Internet…
Vous avez constaté que, dans l’optique d’atteindre des succès hors
norme, il vous était conseillé de devenir spécialiste dans un domaine
précis, fournir une quantité de travail plus importante que la
moyenne en améliorant la qualité des tâches effectuées chaque jour,
vous adonner à la lecture, gérer un blog, devenir écrivain, vous
investir dans une association, vous engager dans une activité
politique, créer une entreprise voire plusieurs… J’ai conscience de la
réflexion que pourrait faire naître dans votre esprit cette longue liste.
Votre vie sociale et familiale mobilise déjà probablement une grande
partie de votre temps. Vous pourriez donc penser qu’une journée ne
compte que vingt-quatre heures et qu’il est techniquement
impossible de suivre l’ensemble de ces préconisations. Ce constat
serait bien entendu justifié (et à ce titre, PRENEZ GARDE AU BURN
OUT). Toutes ces activités sont évoquées pour que vous puissiez
choisir parmi celles qui seront les mieux adaptées à votre
personnalité, vos envies, vos contraintes, vos défauts et surtout vos
qualités.
Exemples :
- « Quelle est selon vous l’utilité de ce genre de congrès
politique ? »
- « Lorsque cette nouvelle autoroute sera créée, quels seront les
changements concrets qu’elle générera dans votre vie
quotidienne ? »
- « Comment cette nouvelle discothèque a-t-elle réussi à attirer
autant de clients ? »
- « Que vous inspire votre nouvel emploi du temps ? »
Par opposition aux questions fermées pour lesquelles l’interrogé doit
faire un choix parmi des réponses préétablies (« oui ou non », « salé
ou sucré »…), les questions ouvertes lui permettent de s’ouvrir à
l’interrogateur en élargissant la discussion car il choisira lui-même
les sujets et les mots qu’il utilisera pour développer sa réponse.
Ce type de questions sera approfondi dans la partie suivante qui
aborde…
II - L’IMPORTANCE DU CONTENU DE VOS
ÉCHANGES ET DE LA MISE EN ŒUVRE
D’ATTITUDES GAGNANTES
A. ENTRETENEZ LA CONVERSATION
BON À SAVOIR
- Si une personne à qui vous vous adressez est parent depuis
peu, parlez-lui de son nourrisson. En effet, il existe une très forte
probabilité qu’une grande partie de son temps libre lui soit
consacré et qu’il constitue l’une de ses principales
préoccupations. S’il a des enfants plus âgés et que vous avez
remarqué qu’il a l’habitude d’en parler avec fierté, utilisez ce sujet
de conversation lors de vos échanges. Votre interlocuteur devrait
prendre plaisir à dialoguer avec vous à ce sujet et il sera ainsi
favorablement prédisposé à continuer votre discussion.
- Afin d’optimiser la manière dont vous menez vos conversations,
il pourrait vous être utile de déceler parmi vos interlocuteurs
(amis, membres de votre famille, clients, collègues de travail,
supérieurs hiérarchiques…) lesquels sont heureux et lesquels
sont malheureux. Il est très important de tenter de savoir ce qui
les fait rêver et ce qui les empêche de dormir la nuit.
Vous améliorerez encore davantage la qualité de vos échanges
interpersonnels si vous…
C. LA PERSUASION
• La confiance
Comme nous l’avons déjà évoqué, vous devez donner une bonne
première impression à vos interlocuteurs, par exemple en faisant en
sorte que votre apparence soit soignée. Démontrez d’autre part que
vous êtes une personne honnête. De plus, vos gestes, votre voix,
votre attitude générale doivent être en harmonie, on parle également
de congruence. À ce titre, si vous affirmez d’un air très colérique
« CELA ME FAIT TRÈS PLAISIR DE TE VOIR », ou si vous
murmurez avec une voix chevrotante et en tremblant des deux
genoux « je suis très serein », vous ne respirerez pas l’harmonie.
Votre interlocuteur pourra alors difficilement vous faire confiance
dans ce contexte.
• La logique
Vos propos et les enchaînements de vos idées doivent être censés
et cohérents.
• L’émotion
Des recherches en neurosciences démontrent qu’une émotion
génère une réaction chimique dans notre cerveau, qui influence la
manière dont il traite les éléments qui lui sont communiqués. Ainsi,
un individu qui reçoit un message qui crée dans son esprit un fort
cocktail émotionnel le mémorisera plus facilement et sera davantage
réceptif aux informations qu’il contient. Ce livre a déjà présenté le
principe qui suit : si vous souhaitez faire perdurer efficacement une
conversation, il est intéressant de chercher à susciter les émotions
de vos interlocuteurs, notamment par l’intermédiaire de propos
faisant appel à leur imagination. Cette précaution vous servira
également dans le cadre d’un processus de persuasion.
En effet, dans ce contexte, vous augmenterez vos chances de
réussite si vous utilisez là encore des termes qui font référence aux
sens. De façon à ce que vos interlocuteurs « vivent » les éléments
que vous leur énoncez, intégrez dans vos conversations des
images, des saveurs, des odeurs, des notions relatives au toucher.
Par exemple, vous travaillez dans une agence de voyage et votre
objectif est de vendre un maximum de séjours aux Maldives ? Parlez
aux clients indécis d’une semaine dans une île dans laquelle ils
pourraient imaginer le bien-être que leur apporterait une baignade
dans une eau bleu turquoise à 30 °C, entourés de poissons
multicolores et dans laquelle ils pourraient caresser des tortues de
mer. Évoquez le profond sentiment de détente que leur procurerait le
spa de l’hôtel et le calme des plages constituées de sable fin.
Détaillez les repas exquis du restaurant trois étoiles qui leur seront
servis chaque jour dans le cadre de la pension complète…
Visuel crée
Visuel
Auditif crée
Auditif évoqué
Kinesthésique
- Les auditifs
Ils sont sensibles aux sons et aux rythmes de la voix (leur propre
vitesse d’élocution est moyenne), ils aiment la précision des
mots, respirent avec toute la cage thoracique. Leur voix est
mélodieuse, il leur arrive souvent de croiser les bras, d’adopter
des postures décontractées et de se parler à eux-mêmes.
- Les kinesthésiques
FOCUS
RELATION AMOUREUSE
Au début de ce type de liaison, les deux partenaires ont
tendance à communiquer leurs sentiments, à montrer leur
amour à leur conjoint, par l’intermédiaire des trois systèmes
sensoriels prioritaires que nous avons précédemment
détaillés. Généralement, ils se parlent, se touchent
beaucoup et se présentent visuellement de la manière la
plus avantageuse. Plus tard, il est fréquent que chaque
individu se sente plus confortablement installé dans sa
relation et transmette différemment ses preuves d’affection.
Souvent, chacun diminuera ses efforts de communication en
privilégiant son propre canal sensitif principal. Ainsi, par
exemple, un homme kinesthésique utilisera essentiellement
de nombreuses caresses pour montrer son affection, un
auditif aura surtout besoin d’exprimer ce qu’il ressent pour
l’être aimé avec des mots alors qu’un visuel privilégiera les
cadeaux, les fleurs et différentes sorties (cinéma,
musées…).
Ces comportements ne seront efficaces pour la bonne
entente du couple que si les deux personnes qui le
constituent disposent du même système sensoriel
prioritaire. Dans le cas contraire, il est primordial que vous
vous adaptiez à celui de votre partenaire, que vous aurez au
préalable déterminé grâce aux enseignements exposés
précédemment. Ainsi, vous augmenterez les probabilités
que votre conjoint(e) vous comprenne, vous apprécie, et
vous diminuerez les risques de tensions conjugales si vous
vous synchronisez avec lui.
PNL signifie :
« Programmation » : tout au long de notre existence, nous nous
programmons à travers des systèmes de comportements et de
pensées ;
« Neuro » : notre activité neurologique (cerveau et système nerveux)
nous permet de mettre en place cette programmation ;
« Linguistique » : la façon dont nous nous exprimons reflète notre
manière de ressentir notre environnement.
La synthèse suivante vous aidera à décoder rapidement l’état
d’esprit de votre vis-à-vis en fonction de ses postures et attitudes.
Vous pourrez également utiliser ces informations tirées des
enseignements de la PNL pour communiquer des messages non
verbaux à vos interlocuteurs. Je me suis inspiré entre autres de
plusieurs éléments présentés dans l’ouvrage Artful Persuasion
d’Harry MILLS.
• Tête :
- baissée : soumission ;
- dressée : fierté, supériorité, agressivité ;
- inclinée : bienveillance, attention ;
- dans la paume de la main : ennui, indifférence.
• Buste :
- incliné en avant : franchise, implication, intérêt, cela peut aussi
traduire parfois l’agressivité ;
- en position de recul : manque d’intérêt, désengagement ;
- tassé : signe de découragement ;
- déployé : domination, triomphe ;
- le cœur orienté vers son interlocuteur : ouverture.
• Bassin :
- en avant : désinvolture, négligence ;
- en arrière : besoin de se rassurer, formalisme, manque d’aise.
• Jambes :
- debout :
* balancement d’avant en arrière ou de gauche à droite :
caractère hésitant ;
* déhanchement : déconcentration ou dans certains cas
fatigue.
- assis :
* croisement : ennui, indifférence, fermeture, protection ;
* sans croisement : ouverture ;
* proches du siège ou au-dessous : réserve ;
* loin du siège tendues : aisance ;
* entortillées au siège : besoin de se rassurer.
• Bras :
- croisés : protection, renfermement sur soi ;
- autonomes : aisance, franchise.
• Mains :
- jointes : confiance ;
- poings serrés ou mains sur les hanches en se tenant debout :
agressivité, attitude défensive.
• Corps :
- détendu : franchise ;
- rigide : attitude défensive.
1. Ces deux auteurs américains sont cités à plusieurs reprises, par des sources
différentes, comme étant à l’origine de cette citation.
2. Nous avons tiré ces enseignements des études du docteur en psychologie
Geoffrey BEATTIE de l’Université de Manchester.
3. RATAUD, P., Les Questions qui font vendre, Éditions d’Organisation, Paris,
2004.
4. BOOTHMAN, N., Convaincre en moins de deux minutes, Marabout, Paris,
2007, p. 102-103.
5. BOOTHMAN, N., Convaincre en moins de 2 minutes, Marabout, France, 2007,
p. 211.
6. ROBBINS, A., Pouvoirs illimités, Robert Laffont, Paris , 1989, p. 227-228.
7. BOOTHMAN, N., Convaincre en moins de 2 minutes, Marabout, France, 2007,
p. 62.
8. BOOTHMAN, N., op. cit., p.61.
TROISIÈME PARTIE
LA SÉDUCTION AMOUREUSE
Le film Une nuit en Enfer avec Quentin TARANTINO et Georges
CLOONEY passe de manière originale, plusieurs dizaines de
minutes après qu’il a commencé, du style de « road movie d’action »
à un film « d’horreur gore ». À l’instar de cette œuvre
cinématographique que j’ai particulièrement appréciée, j’ai décidé de
mettre en place un changement de style dans cette partie liée à la
séduction amoureuse.
J’ai ainsi calqué cet ouvrage à l’essence même de notre vie
quotidienne qui évolue et nous impose souvent d’agir de différentes
manières en fonction des situations et des interlocuteurs que nous
rencontrons. Par exemple, vous pourriez caractériser votre attitude
comme très sérieuse et professionnelle lorsque vous occupez votre
emploi, puis changer complètement de comportement au moment où
vous dialoguerez avec un vieil ami, ou lors d’une conversation
encore plus intime et complice avec votre compagne. Dans ce
même esprit de contraste, préparez-vous à lire, dans les parties qui
suivent et qui vous apporteront des armes pour séduire
amoureusement, des choses bien différentes des autres chapitres
composant cet ouvrage. Une autre raison peut expliquer cette
variation de style. En effet, moi, Charles ZINHEK, j’avoue n’avoir
jamais été un don Juan. J’ai donc sollicité l’aide d’un ami disposant
de beaucoup plus d’expérience que moi dans le domaine de la
séduction des femmes pour alimenter le contenu et les exemples
intégrés dans les parties liées à ce thème. Par souci de praticité, j’ai
toutefois conservé l’utilisation majoritaire de la première personne du
singulier « je » et du pluriel « nous » lorsque j’ai rédigé dans mon
développement des affirmations, conseils, réflexions et
commentaires émanant de cet autre individu.
Je vous prie de bien vouloir accepter mes plus sincères excuses
mesdemoiselles : mes connaissances concernant la séduction
d’hommes ne sont pas assez importantes pour pouvoir intégrer des
éléments à ce sujet dans cet ouvrage. Néanmoins, je pense
sincèrement que vous trouverez dans cette partie de nombreuses
informations qui vous intéresseront beaucoup…
Nous le savons tous : maîtriser l’art de la séduction constitue un
élément primordial dans la réussite d’un individu. Une majorité
d’entre nous visualise, en effet, souvent son propre bonheur par
l’intermédiaire de la présence d’une compagne à ses côtés et des
nombreux projets partagés que cette situation permet d’envisager.
De plus, trouver un partenaire amoureux caractérise généralement
pour les personnes célibataires l’une de leurs préoccupations
principales. Nous tenterons donc d’aider nos lecteurs masculins
tentés par l’envie de vivre cette aventure.
Beaucoup plus prosaïquement, nous pouvons mettre en exergue la
cohérence de cette partie liée à la séduction amoureuse avec l’autre
thème contenu dans le titre de cet ouvrage : l’argent. En effet, et
même si l’argument suivant ne représentera probablement pas l’un
des éléments principaux qui vous motiveront à trouver un partenaire,
vivre une relation amoureuse sur le moyen ou long terme vous
permettrait de réaliser des économies significatives. Ce serait
notamment le cas si vous partagez avec votre conjoint vos frais de
logement, de voiture, d’accès à Internet, de téléphonie fixe,
d’abonnement à des chaînes de télévision payantes…
I - QUELQUES BASES DE SÉDUCTION POUR
RÉUSSIR VOS RENCONTRES DONT L’OBJECTIF
EST DE FAIRE NAÎTRE UNE RELATION
AMOUREUSE
FOCUS
LIBERTÉ SEXUELLE FÉMININE
Certaines femmes recherchent, à des périodes particulières
de leur vie, à faire l’amour avec des hommes de manière
libérée et sans que cela ne porte préjudice à leur image de
fille sérieuse qui peut être véhiculée par une forme de
retenue sexuelle. C’est la raison pour laquelle, par exemple,
certaines demoiselles sont bien plus ouvertes aux hommes
lorsqu’elles partent en vacances à plusieurs centaines ou
milliers de kilomètres de chez elles que lorsqu’elles sortent
dans une boîte de nuit située proche de leur lieu
d’habitation.
Après avoir scellé une union amoureuse, dans votre intérêt et dans
celui de votre compagne, votre rôle sera de la pousser à ce qu’elle
vous montre son « naturel lubrique ». Même si elles ne l’avoueront
jamais, les femmes sont en général attirées par les « hommes
sexuels qui seront à l’origine d’une opportunité sexuelle et
persisteront dans cette voie jusqu’à dépasser leurs barrières1 ».
Avant de pouvoir agir de cette manière, commencez par une activité
qui, si vous la maîtrisez, conditionnera en grande partie le succès de
votre processus de séduction : soignez…
B. L’ÉTAPE PRIMORDIALE DE LA PRISE DE CONTACT
C. ENTRETENIR LA CONVERSATION :
TROUVER LES GROSSES PELOTES DE LAINE
Cette étape nécessitera que vous preniez soin de lui montrer que
vous n’accordez pas une grande importance à la transmission de ce
numéro. Pour cela :
- après avoir échangé avec cette demoiselle, vous vous êtes
certainement trouvés des points communs. Par exemple, si elle
apprécie les concerts de reggae, dites-lui que vous avez
prochainement prévu d’aller voir le groupe Sinsémilia avec des
amis et qu’elle peut se « joindre à vous ». De cette manière, elle
pourra davantage considérer comme naturel et comme un
« détail de la conversation » le fait de vous communiquer son
numéro ;
- ne partez pas immédiatement après l’avoir obtenu, continuez à
converser avec la femme convoitée si possible plusieurs minutes.
1. Votre photographie
Il s’agit de l’élément fondamental qui conditionnera très fortement la
proportion de femmes qui montrera de l’intérêt pour votre profil3. Il
est difficile d’être très objectif sur le caractère séduisant des photos
représentant notre propre visage. De ce fait, afin d’être sûr de choisir
les meilleurs clichés (il vous faudra choisir une photo principale et au
moins une photo secondaire), il est préférable de :
- les soumettre à des sites Web (par exemple « feliamo.com »)
dans lesquels des internautes anonymes leur donneront des
notes. Vous pourrez ainsi savoir lesquelles sont les plus
appréciées ;
- montrer à vos connaissances (si possible féminines) de
nombreux clichés vous représentant et leur demander lesquelles
vous mettent le mieux en valeur. Si aucune ne leur convient,
sollicitez-les pour vous prendre en photo de la manière la plus
avantageuse.
La preuve en chiffres
Vous restez perplexe concernant l’efficacité de cette phrase
d’accroche décalée ? Tout d’abord, elle a l’avantage de
permettre d’enclencher le processus de persuasion évoqué
précédemment en suscitant de manière immédiate la
curiosité de votre interlocutrice. Il est également possible
que cette dernière esquisse un sourire derrière son écran.
Ensuite, l’étude statistique suivante pourrait vous étonner.
En effet, un soir, j’ai décidé de comptabiliser le nombre de
réponses par tchat que j’ai reçues après avoir utilisé une
phrase d’accroche banale : « Bonsoir ! Comment vas-tu ? »
J’ai choisi un panel de cinquante filles d’une grande ville
française très éloignée du lieu d’habitation notifié dans mon
profil. Je précise que j’ai sélectionné des cibles âgées de 24
à 34 ans de manière complètement aléatoire. Je n’ai donc
réalisé aucune distinction liée à leur physique, leur taille, la
présence ou l’absence de leur photo sur leur profil... J’ai
ensuite mis en place un test identique, le lendemain, à la
même heure, dans une autre très grande ville française,
également très éloignée de ma région, sans changer ma
photo ni d’autres éléments constituant mon profil. Le seul
changement : ma phrase d’accroche était : « Tu veux une
chips ? » Vous trouverez dans le tableau suivant les
résultats de ce test :
Vous sentez que vous avez réussi à charmer votre interlocutrice par
votre répartie et votre humour ? Il est alors possible qu’elle ait déjà
pris l’initiative d’être plus active qu’au début de l’entretien en vous
faisant rire par ses réponses qui peuvent être aussi décalées que
vos questions. Elle peut également avoir montré son intérêt au
dialogue en vous posant à son tour des questions. Vous pouvez
donc maintenant utiliser une botte secrète basée une fois de plus sur
l’humour et la curiosité que vous réussirez à susciter…
Variante n° 1 : « on se rencontre »
Moi : « En fonction de tout cela donc, oserais-tu accepter qu’on se
rencontre TOUT DE SUITE MAINTENANT afin que nous puissions
faire connaissance à vitesse grand V et gagner ainsi un temps
précieux par rapport aux heures que nous aurions dû passer sur le
tchat pour arriver aux mêmes résultats ? »
Variante n° 2 : « on s’appelle »
Moi : « En fonction de tout cela donc, oserais-tu accepter qu’on
s’appelle TOUT DE SUITE MAINTENANT par téléphone afin que
nous puissions faire connaissance à vitesse grand V et gagner ainsi
un temps précieux par rapport aux heures que nous aurions dû
passer sur le tchat pour arriver aux mêmes résultats ? »
FOCUS
FACEBOOK
Les réseaux sociaux de ce type sont à utiliser avec
prudence. Sans même qu’ils le sachent, certains individus
qui y sont inscrits ouvrent à un grand nombre d’internautes,
comme nous venons de l’évoquer, l’accès à des éléments
intimes, allant même jusqu’à leur statut amoureux ou leurs
opinions religieuses et politiques. Si vous souhaitez que ces
informations soient consultables uniquement par les
personnes que vous aurez préalablement choisies, activez
les options Facebook de confidentialité qui sont prévues à
cet effet.
MISES EN GARDE
- Une faible proportion de filles n’accroche pas du tout à ce style
d’approche.
- L’efficacité de cette technique sur les femmes de plus de 34 ans
n’a pas été testée.
- Certaines de vos cibles apprécieront le caractère décalé de
l’échange à son début, mais souhaiteront en savoir plus sur votre
personnalité profonde (elles vous le feront savoir en tentant de
« recadrer » plus sérieusement votre dialogue). Pour les
satisfaire et afin de paraître moins excentrique, vous pourriez
ponctuer votre show de questions plus « normales » de type :
• « Que fais-tu dans la vie ? »
• « Tu es inscrite depuis longtemps sur ce site ? »
• « Que t’inspire ce site de rencontres ? »
• « Combien de garçons as-tu rencontrés par l’intermédiaire
de ce site ? »
• « Comment se sont passés ces rendez-vous ? »
• « Quelles sont les qualités que tu recherches chez un
homme ? »
- Il est important que vous soyez attentif à faire le moins de fautes
d’orthographe possible. En effet, certaines femmes y attachent
beaucoup d’importance, voire énormément.
- Préparez-vous à répondre à une question qui est très souvent et
rapidement posée par une cible qui montre que vous
l’intéressez : « Depuis quand es-tu célibataire ? »
Prenez en compte le fait qu’un individu qui n’est célibataire que
depuis peu de temps rassure énormément la gente féminine. En
résumé, même si un homme s’est farci le plus gros cageot qui
existe sur Terre une semaine plus tôt, le simple fait de savoir que
votre dernière « relation » est très récente pourra être en général
considéré comme positif par l’une de vos cibles.
- Lorsque vous parlez à une femme pendant l’entretien
téléphonique que vous avez provoqué, ne lui demandez pas trop
rapidement si elle souhaite vous rencontrer. Vous pourriez ainsi
susciter en elle un sentiment d’espoir qui serait favorable au
succès de votre démarche. Abordez le sujet le plus tard possible
dans la discussion. Vous serez étonné que certaines demoiselles
soient volontaires pour vous demander un rendez-vous avant
même que vous ne leur en soumettiez l’idée. Si une fille n’ose
pas vous le proposer, annoncez-lui d’un ton espiègle et bien sûr
en souriant (même lors d’un échange par téléphone, nous
parvenons généralement à reconnaître quand une personne est
souriante) : « Tu ne me proposes pas qu’on se rencontre, après
tout le temps qu’on a passé par téléphone et sur le tchat, tu n’as
pas honte ? »
C. POUR CONCLURE
Lorsqu’un entretien est sur le point de prendre fin, et même si un
homme connaît l’ensemble des indicateurs d’intérêt listés page 101,
il ne lui sera pas toujours aisé d’être certain que sa cible envisage de
vivre une aventure amoureuse avec lui. Je vous propose donc des
éléments complémentaires et empiriques qui pourraient aider les
moins expérimentés en séduction à décrypter les comportements
féminins dans un contexte de rendez-vous physique.
Les apprentis don Juan trouveront également dans le
développement qui suit des idées qui pourraient leur permettre
d’augmenter leurs chances d’initier une relation de couple à partir de
cette rencontre…
En règle générale, le premier rendez-vous se déroule dans un bar
ou un restaurant. Après avoir échangé longuement avec votre
interlocutrice, vous pourriez lui proposer de faire perdurer vos
conversations en buvant un autre verre dans l’endroit dans lequel
vous vous trouvez ou dans un autre lieu.
Comme vous l’imaginez, un refus à ce stade précoce vous laissera
une très faible probabilité de revoir cette personne à l’avenir. Un
accord de sa part vous place dans une position plus favorable mais
ne signifie pas forcément qu’elle est totalement séduite. En effet, il
est possible qu’elle ne ressente pas ou peu d’attirance pour vous et
qu’elle accepte tout de même de rester en votre compagnie car :
- elle ne souhaite pas vous montrer son désintérêt pour ne pas
vous faire de peine ;
- elle préfère passer du temps avec vous plutôt que de s’ennuyer
seule chez elle ;
- elle souhaite vous connaître davantage avant de décider si elle
acceptera de se lier sentimentalement avec vous ;
- elle ne souhaite rien de plus que l’établissement d’une relation
d’amitié…
Maintenez donc vos efforts pour être efficace dans votre processus
de séduction lors de cette deuxième partie de rencontre. À son
terme, plusieurs possibilités s’offrent à vous.
• La situation la plus favorable : elle vous invite chez elle. Si vous
ne faites pas de « faux pas » par la suite, vous détenez alors
selon moi 95 % de chance qu’elle accepte de vous embrasser
amoureusement le jour même.
FOCUS
INCITATION À LA DÉSINHIBITION
Si une fille insiste pour vous faire boire de l’alcool5 alors que
vous êtes seul avec elle et dans un endroit isolé
(appartement, toile de tente…), il existe de fortes
probabilités pour qu’elle soit attirée par vous et qu’elle
veuille concrétiser son attirance par un baiser.
FOCUS
FRENCH KISS
Variante pour embrasser une fille étrangère : au moment où
vous sentez que vous intéressez amoureusement votre
cible, dites-lui que vous n’avez jamais embrassé de fille
habitant dans son pays et que vous êtes curieux de savoir si
elles savent comment pratiquer le French Kiss. Vous
pourriez aussi la mettre au défi en lui disant que vous êtes
certain que les filles de sa nationalité ne sont pas capables
de maîtriser ce fameux French Kiss. Votre stratagème vous
permettra de vérifier rapidement si elle vous trouve
séduisant. Après avoir validé ce point, elle ne sera pas
étonnée de vous voir approcher votre bouche de la sienne…
Dans le cadre d’une rencontre par l’intermédiaire d’un site Internet, il
est selon moi intéressant de parvenir à embrasser votre cible dès le
premier soir. En effet, il arrive que ces demoiselles aient fixé
plusieurs rendez-vous galants après le vôtre. Il est également
possible qu’elles portent un intérêt certain à d’autres hommes :
• qu’elles comptent voir rapidement après vous ;
• qu’elles ont déjà rencontrés sans avoir conclu le rendez-vous
par un baiser.
Réussir à embrasser une fille dès la première rencontre vous
permettra de gagner une longueur d’avance sur ces concurrents.
Sachez que certains spécialistes estiment que, de manière générale,
il est préférable d’effectuer ce type de baiser lors du deuxième
rendez-vous galant.
FOCUS
« FUIS-MOI JE TE SUIS ET SUIS-MOI JE TE FUIS »
Cette règle ancestrale est bien sûr encore complètement
d’actualité de nos jours. C’est votre cible qui doit vous
« suivre » dans la mesure du possible. Elle doit avoir des
doutes sur le fait qu’elle ait réussi à vous séduire. En vous
mettant dans la peau de la personne qui la « fuit », en
simulant habilement un faible intérêt ou un désintérêt, vous
deviendriez alors peut-être un challenge pour votre cible.
Elle pourrait engager à son tour son propre processus de
séduction envers vous, je pense que vous devriez apprécier
ce retournement de situation. Prenez tout de même garde à
ne pas vous montrer exagérément désintéressé pour ne pas
faire fuir la femme avec qui vous souhaitez engager une
relation.
NOTA
Vous avez rencontré une femme par l’intermédiaire d’un site Internet
et vous avez terminé votre rendez-vous sans l’avoir embrassée et
avec un doute important sur son envie de vous revoir ? Connectez-
vous sur le site de rencontres en question dès que vous rentrez à
votre domicile. Faites la vérification suivante en un minimum de
temps (faites vite car elle pourrait procéder au même test et vous
passeriez pour un coureur de jupons) : votre cible est-elle
connectée ? Si c’est le cas, il est probable que vous ne l’avez pas
séduite.
Cette citation ne doit surtout pas vous inciter à devenir une personne
détestable. J’ai choisi de vous la présenter pour illustrer la
propension de certaines personnes à déconsidérer la valeur
« gentillesse ». En effet, dans certaines situations, adopter un
comportement trop aimable et agréable peut être perçu comme une
erreur, une faiblesse. Par exemple, une de mes connaissances
proches m’a indiqué que lors de son entretien annuel d’évaluation
avec son supérieur hiérarchique, ce dernier lui avait reproché d’être
« trop conciliant » avec ses collègues de bureau. Il leur accordait
une partie trop importante de son temps de travail afin de les aider
dans certaines de leurs tâches. De même, être trop gentil dans le
cadre d’une relation amoureuse pourrait parfois être considéré
négativement par votre conjointe et mettrait en péril la pérennité de
votre liaison.
La majorité de la population masculine fait partie du groupe des
« mecs sympas ». Même si de nombreuses femmes affirment
qu’elles souhaitent vivre avec un homme aimable, prévenant,
affectueux, tolérant… la réalité est différente. Le mec sympa génère
en général moins de tension sexuelle chez sa partenaire, moins
d’attirance. Elle peut le considérer comme ennuyeux, certaines
femmes peuvent même penser qu’il est manipulateur. Il tient des
propos logiques ou techniques pas toujours intéressants. Il lui arrive
de chercher à impressionner ses interlocuteurs en mettant en avant
l’argent qu’il gagne, ses qualités, son savoir, ses compétences, au
risque de montrer qu’il manque de confiance en lui.
FOCUS
L’EXPERT
Le paragraphe précédent évoque la propension parfois trop
importante de certains gentils garçons à mettre en avant
leurs aptitudes. Devenir un expert dans un domaine précis
peut toutefois s’avérer très utile. Si vous pensez avoir les
capacités d’atteindre ce statut, travaillez-y d’arrache-pied.
Cela vous confèrera automatiquement un statut de mâle
dominant pour les personnes qui attachent de l’importance
aux savoirs que vos maîtriserez. Choisissez donc si
possible un sujet qui touche un large public : préférez
devenir un expert en psychologie ou en relooking plutôt
qu’en bilboquet. Attention, prenez garde à ne pas fatiguer
vos interlocutrices avec des propos trop pointus pour
qu’elles les comprennent ou en évoquant des thèmes et des
anecdotes sans intérêt pour elles.
À ce sujet, une de mes amies m’a indiqué qu’elle a été très gênée
d’avoir subi une visite « surprise » de son nouveau petit ami dans le
restaurant dans lequel elle travaillait alors qu’ils ne se connaissaient
que depuis quelques jours. Une autre m’a confié qu’un conjoint
qu’elle avait rencontré deux jours auparavant lui avait proposé de
partir avec elle une semaine en vacances. Elle l’a quitté peu après,
en partie parce qu’elle considérait que cette proposition était
formulée bien trop tôt par rapport à la date de leur première
rencontre.
Le mec sympa n’échappe malheureusement pas à l’iniquité de la vie
puisque, vous l’avez compris, il n’est en général pas apprécié à sa
juste valeur. Il pourra cependant être consolé par une typologie de
femmes expérimentées qui s’intéressent entre autres à leurs
grandes qualités humaines. Celles qui par exemple sont restées en
couple pendant plusieurs années avec un connard, avec qui elles
ont fait des enfants et qui ont vécu par la suite une séparation
amoureuse…
B. LE CONNARD
FOCUS
ZONES ÉROGÈNES « SOFT »
Les zones érogènes « soft » sont les suivantes et les
sensibilités peuvent varier en fonction des femmes : le
crâne, les cheveux, les oreilles (notamment les lobes), les
joues, les épaules, l’intérieur des coudes, les hanches, la
peau entre les doigts, les orteils. Vous pouvez par exemple
l’inviter à vous suivre en apposant votre main sur sa hanche
lorsque vous commencez à vous déplacer, adopter un ton
espiègle et complice en tapant très légèrement sur son
épaule, insister sur une idée en lui touchant le bras, feindre
d’enlever un cil sur sa joue (ce dernier exemple est très
intéressant car il est en général réalisé dans le cadre d’une
relation de couple dans laquelle la complicité entre les deux
individus est importante)…
De plus, si vous souhaitez créer une intimité avec votre interlocutrice
lors d’un rendez-vous galant, nous vous rappelons qu’il sera
quelquefois nécessaire que vous vous teniez d’elle à une distance
de moins de cinquante centimètres (ce thème a déjà été abordé à la
page 83, avec « les distances vous séparant de vos
interlocuteurs »). Il est également intéressant de préciser que les
émotions entre plusieurs individus sont communicatives. Ce constat
vous permet de comprendre l’intérêt que vous soyez sexuellement
excité en présence de votre partenaire.
FOCUS
JALOUSIE / DÉPENDANCE
Comment réagir si votre compagne veut parler avec
d’autres hommes ? Montrer une grande indifférence et lui
dire « amuse-toi bien ». Pendant ce temps, allez discuter
avec d’autres femmes. Après ce retournement de situation
auquel elle ne s’attendait probablement pas, elle risque de
devenir jalouse et aura peur que vous la quittiez.
Vous êtes conscient de votre sentiment de dépendance trop
important par rapport à une femme ? Relativisez votre vision
de la situation et travaillez sur vous-même : si cette
demoiselle disparaissait, votre vie serait-elle si
négativement impactée ? Quels points positifs en tireriez-
vous : seriez-vous plus libre ? Considéreriez-vous cette
disparition comme salutaire car cette personne n’était pas
assez intelligente pour déceler votre grande valeur ?
Pourriez-vous rencontrer d’autres femmes plus attirantes ?
etc.
À n’importe quel moment de votre existence et quel que soit
le lieu où vous vous situerez, vous pourrez trouver une autre
compagne.
A. DÉTERMINEZ LA ZAP
COMMENTAIRES
• Afin de préserver vos chances d’atteindre vos objectifs dans la
transaction, il n’est bien évidemment pas opportun d’expliquer ce
calcul à l’autre partie négociatrice (elle prendrait alors
connaissance du prix que vous ciblez réellement).
• Cette technique peut également être utile lorsqu’un tarif est
présenté de manière publique, par exemple en magasin. Vous
pourriez alors tenter de « couper la poire en deux » entre votre
prix cible et le prix annoncé dans ce commerce en sollicitant l’un
des vendeurs. Dans ce cas, la variante de la modélisation
mathématique einsteinienne que nous avons précédemment
présentée pourrait être la suivante (nous avons simplement
remplacé le terme « prix annoncé en premier par votre
adversaire » par « prix public annoncé ») :
FOCUS
CADEAU
Souvenez-vous de la partie liée à la loi de la réciprocité
(page 44) qui évoquait l’utilité d’offrir un cadeau pour faire
évoluer votre vie positivement. Ce geste pourrait également
vous aider dans le cadre de vos négociations. Il présente en
effet l’avantage de vous rendre plus sympathique aux yeux
de l’individu à qui vous en avez fait bénéficier, et de le
prédisposer plus favorablement au dialogue et à accepter
vos doléances. Votre présent vous permettrait en outre de
gagner bien plus que sa valeur marchande lors de l’accord
final que vous définirez avec lui. La puissance de ce
principe est telle que votre interlocuteur pourrait même, en
contrepartie, vous rendre des services et vous accorder des
cadeaux d’un montant significatif sans que vous ne lui en
exprimiez le besoin. Par exemple, dans le cadre de la
rénovation d’un de mes biens immobiliers, l’un de mes amis
travaillant dans le bâtiment m’a communiqué les
coordonnées de deux artisans dont il estimait que le rapport
qualité / prix était très bon. J’ai offert une boîte de chocolats
d’une valeur de 8 € à chacun lorsque je les ai rencontrés. Je
leur ai expliqué que ce cadeau était destiné à les remercier
pour la grande réactivité dont ils avaient fait preuve pour
estimer le montant des travaux. Le résultat de cette action
fut appréciable. En effet, l’électricien m’a posé deux prises
supplémentaires gratuitement sans que je lui demande, ce
qui représente 140 € d’économie. De son côté, le peintre
m’a installé, sans surcoût par rapport à son devis initial, de
la toile de verre sur une surface trois fois plus importante
que celle que nous avions prévue dans nos accords initiaux.
Le tarif généralement appliqué pour ce travail aurait
certainement été de plus d’une centaine d’euros.
Lors de vos discussions, et surtout s’il est avéré que vous (ou la
partie que vous représentez) avez commis des erreurs par le passé,
privilégiez des sujets liés à l’instant présent ou à des événements ou
situations futurs. Prenez l’initiative d’évoquer le passé, seulement si
les éléments que vous rapportez vous aident à atteindre vos
objectifs.
Toutes ces précautions vous éviteront de lourdes difficultés et
pourraient vous permettre d’appréhender de manière plus aisée des
points de négociation délicats. Elles créeraient un climat favorable à
votre entretien et diminueraient les risques qu’il soit pollué par des
attitudes hostiles et des ressentiments nuisant à son bon
déroulement. Les questions de fond seraient alors abordées avec
davantage d’efficacité et de sérénité.
Vous pourriez également plus facilement mettre en œuvre un travail
créatif avec l’autre partie afin de proposer des solutions qui vous
satisferont mutuellement. Ce sujet sera traité de manière plus
détaillée dans l’une des prochaines parties de cet ouvrage (page
152 « La recherche de solutions permettant de trouver un accord
« gagnant-gagnant »).
Enfin, il est intéressant de souligner qu’intégrer dans une
négociation un mélange de fermeté et de sympathie peut sembler
paradoxal. C’est toutefois l’incohérence de ce processus qui
constitue la clé de son efficacité. En effet, elle peut vous permettre
de générer chez votre interlocuteur une « dissonance cognitive ».
Cette notion peut être définie comme un inconfort mental dû à la
prise en compte par l’esprit humain, de manière simultanée, de
plusieurs éléments dont le caractère semble inconciliable.
Cet inconfort incitera la partie adverse à prendre du recul sur vos
échanges et à être davantage conciliante avec vos intérêts.
NOTA : certains managers compétents utilisent efficacement la
même dissonance cognitive dans leurs rapports avec leurs
subordonnés.
Malgré tout le soin que vous porterez à la mise en place d’une
ambiance positive, il est probable que certaines négociations
difficiles vous obligent à…
FOCUS
LES ÉMOTIONS DANS LA NÉGOCIATION RAISONNÉE
Illustrons ce focus avec une situation qui nous a déjà servi
d’exemple dans les pages précédentes : la recherche de
compromis entre les représentants des deux États israéliens
et palestiniens. En effet, leur conflit dure depuis plusieurs
dizaines d’années, ce qui a accumulé dans leurs esprits et
celui de leurs populations de lourdes rancœurs. De ce fait, il
est aisément concevable que certains de ces négociateurs
faisant partie de l’une de ces deux nations soient habités de
sentiments positifs comme l’espoir ou la joie lors de leurs
tractations. D’autres émotions moins favorables au bon
déroulement de la discussion pourraient également les
atteindre, comme l’anxiété, la peur, la colère…
Si, dans une négociation, vous ressentez ce type de
sentiments néfastes, il est préférable de les chasser (dans
la mesure du possible). Pour cela, vous pourriez par
exemple simplement stopper pendant un instant vos paroles
ou réflexions, pour prendre conscience de la présence
d’émotions négatives dans votre esprit. À cet instant,
remplacez-les par les états que vous souhaiteriez atteindre
pour que vous puissiez vivre cette situation de manière plus
agréable, comme la sérénité, le calme, la confiance ou la
détente.
D’autre part, il pourrait vous être utile d’adapter vos actions
et réactions en fonction des nombreuses émotions que vous
pourriez :
- anticiper : certaines de vos paroles risquent-elles de
toucher votre adversaire dans son orgueil ? Sera-t-il
sensible à ce que vous lui exprimiez vos préoccupations
liées à son bien-être et à celui de sa famille ?
- déceler chez votre interlocuteur : vous n’échangerez pas
de la même manière avec un individu s’il vous annonce qu’il
vient de quitter son emploi avec des larmes dans les yeux,
ou bien s’il vous le déclare en souriant et en ajoutant qu’il va
pouvoir enfin créer sa société et devenir plus indépendant
professionnellement.
FOCUS
INTÉRÊTS CACHÉS
Il pourrait vous être utile de rechercher les motivations sous-
jacentes de vos interlocuteurs. Pour cela, analysez leurs
comportements et leurs paroles : ceux qui vous semblent
incohérents ou inadaptés doivent retenir votre attention. Ils
vous aideront dans la détermination de l’existence d’intérêts
cachés et dans leur caractérisation et leur compréhension.
Ces derniers peuvent avoir une grande influence dans une
négociation. Par exemple, j’ai essayé pendant plusieurs
années de vendre mes produits à un acheteur responsable
d’un site industriel qui aurait pu me permettre de générer un
chiffre d’affaires important. Je connaissais les prix de mon
concurrent et j’avais fait en sorte que mon offre propose un
ratio qualité / prix très satisfaisant par rapport à ce dernier.
Malgré mes nombreux contacts avec cet individu, j’ai
compris que je n’avais que très peu de chance de devenir
son fournisseur lors du quatrième entretien pendant lequel il
m’a reçu dans son bureau. Sur le ton de l’humour, et de
manière détournée, il m’a demandé par deux fois, à
quelques minutes d’intervalle, si ma société pouvait être
généreuse avec lui, en lui offrant par exemple un voyage. Le
concurrent qui fournissait le site de cet acheteur était connu
pour donner à ses clients importants des places pour des
matches de football et d’autres manifestations culturelles et
touristiques. La politique commerciale de ma société ne
prévoyait malheureusement pas ce type de cadeaux
souvent très appréciés. Dans ce contexte, je savais que
mes démarches commerciales pourraient difficilement le
faire changer d’avis, même si mon offre globale était très
intéressante pour lui. Je décidai donc de consacrer mon
temps à d’autres prospects moins sensibles à ce type
d’offrandes…
Variante n° 1
Soumettez-lui les conditions négociées auprès du vendeur de votre
MEilleure SOlution de REchange.
Variante n° 2
Utilisez toutes les techniques de négociation présentées dans cet
ouvrage avant le chapitre dédié à la MESORE. Notez la baisse
tarifaire obtenue, remerciez chaleureusement votre interlocuteur et
expliquez-lui que vous devez étudier différentes offres de marché
avant que vous vous décidiez définitivement à déclencher votre acte
d’achat.
Plus tard, retournez le voir en lui communiquant les informations
liées à votre MESORE.
Cette deuxième variante est selon moi plus efficace que la
précédente, bien qu’étant plus chronophage. Le prochain focus
(appelé « La négociation raisonnée à cette étape » page 164) vous
aidera à comprendre les raisons pour lesquelles il est intéressant
d’assurer de manière soigneuse et engagée plusieurs phases de
recherche de compromis de qualité, même quand ces précautions
ne semblent pas indispensables à ce que vous obteniez des
conditions tarifaires satisfaisantes.
FOCUS
LA NÉGOCIATION RAISONNÉE À CETTE ÉTAPE
• Vous avez obtenu des conditions commerciales
intéressantes auprès du vendeur de votre MESORE ?
• Vous vous engagez maintenant à rentrer dans une phase
de négociation raisonnée avec le vendeur du produit qui
vous intéresse dans le canal de distribution pour lequel vous
avez une préférence ?
Vous pourriez vous réjouir, surtout si, comme de nombreux
consommateurs, il vous arrive de ressentir des sentiments
d’anxiété ou de gêne dans les phases de négociation.
En effet, le simple fait d’annoncer votre MESORE à ce
vendeur pourrait vous permettre, et nous avons déjà
explicité ce point dans cet ouvrage, d’améliorer efficacement
les conditions commerciales qui vous seront proposées. De
ce fait, vous pourriez être tenté de vous montrer moins zélé,
de fournir moins d’énergie et de passer moins de temps
dans cette nouvelle négociation raisonnée par rapport à
celle que vous avez menée précédemment avec le vendeur
de votre MESORE.
Je pense toutefois qu’il est utile de mener cette dernière
phase de négociation raisonnée avec autant d’implication et
d’application que la précédente. En effet, elle a l’avantage
de vous crédibiliser aux yeux du vendeur, notamment
concernant votre réel intérêt à acheter la chose qu’il
commercialise.
C’est également une bonne occasion de lui paraître
sympathique et de le transporter dans plusieurs états
émotionnels. Ainsi, vous augmenterez encore davantage
votre pouvoir de persuasion et les probabilités qu’il vous
concède des conditions avantageuses.
FOCUS
LA MESORE CÔTÉ VENDEUR
Les vendeurs ne se privent pas d’utiliser cet outil, de
manière consciente ou non. En effet, devant la sollicitation
d’un acheteur qui demande une baisse de prix, ils peuvent
la refuser si leur meilleure solution de rechange consiste à
commercialiser leur bien ou leur service à de nombreux
autres clients qui accepteront de payer un tarif non négocié
ou plus élevé que la baisse de prix sollicitée.
Dans les chapitres précédents, nous avons abordé la
créativité dont pouvaient faire preuve les acheteurs dans le
cadre de leur recherche de MESORE. Nous avons par
exemple déterminé que celle d’un acheteur de voiture
pourrait être un engin motorisé à deux roues. Cette même
inventivité peut également être employée par les vendeurs
pour trouver leur MEilleure SOlution de REchange.
Prenons l’exemple d’un individu qui met en vente sa maison
450 000 €. Il décide de refuser toutes les offres inférieures à
400 000 € car il a calculé :
- MESORE n° 1 : qu’en divisant cette maison en deux
logements distincts, il pourrait très facilement vendre
200 000 € chacun
ou
- MESORE n° 2 : qu’il pourrait louer cette maison et que
le loyer minimum qu’il réussirait à obtenir lui ferait
gagner de manière régulière une somme d’argent qui le
contenterait autant que s’il devait réaliser sa vente à
400 000 €.
Si vous souhaitez améliorer vos performances dans une
négociation, que vous occupiez le rôle d’acheteur ou de vendeur,
essayez de déterminer la MESORE de la partie adverse. Ensuite,
considérez les actions, les réflexions qui pourraient la détériorer.
L’exemple qui suit illustre ce principe. Imaginons que vous rentriez
en négociation avec un commerçant qui vend un tableau unique,
peint à la main, que vous souhaiteriez acquérir. Vous savez qu’une
autre personne est intéressée par ce même objet (cet individu
pourrait constituer la MESORE du vendeur) et qu’il en a déjà fait part
au commerçant. Dans le même temps, un de vos amis vous a
indiqué que cet acheteur potentiel rencontrait actuellement des
difficultés financières suite à la liquidation judiciaire de sa société.
Vous pourriez informer le vendeur de la situation délicate dans
laquelle se trouve cet autre acheteur potentiel. Ainsi, l’impact négatif
que constituerait la MEilleure SOlution de REchange du commerçant
sur le succès de votre négociation serait diminué. Ensuite,
expliquez-lui que vous seriez en mesure de lui verser la totalité du
prix négocié au moment même où vous prendrez possession de la
marchandise. Il se montrerait probablement bien plus réceptif et
souple par rapport aux conditions d’achat que vous lui soumettrez
lors de cette négociation.
Vous avez utilisé vos talents et l’ensemble des pratiques de ce livre
liées à la recherche de compromis dans le but de faire diminuer le
prix auquel vous pourriez acquérir quelque chose ? Il est probable
que le vendeur qui vous fait face puisse vous proposer des
conditions encore plus intéressantes. Vous le vérifierez si vous…
FOCUS
CE PRINCIPE PEUT ÉGALEMENT S’APPLIQUER SUR
VOTRE MANIÈRE D’UTILISER VOTRE TEMPS
Au même titre qu’il serait bénéfique pour vos finances de
vous « payer en premier », vous pourriez appliquer une
variante de ce principe pour profiter de manière intéressante
du temps dont vous disposez quotidiennement. Ce dernier
est un élément très précieux et il ne peut pas s’économiser.
Imaginez que tous les jours votre banque crédite votre
compte de 86 400 €, et que chaque soir, quoi que vous
fassiez, ce crédit retombe systématiquement à zéro. Nul
doute que chacun de nous disposant de cette opportunité
prendrait soin de dépenser l’ensemble de cet argent avant
la tombée de chaque nuit. Pensez maintenant à la vie qui
vous offre 86 400 secondes par jour et qu’il vous est
impossible de les recréditer le lendemain. Cette idée vous
permettra peut-être de profiter davantage de cette mise à
disposition quotidienne de temps non reportable. Investissez
votre temps de la manière la plus profitable qui soit, pour
vous et pour les autres, rentabilisez-le, optimisez-le. À ce
titre, et pour en revenir au principe évoqué précédemment,
vous pourriez « réserver en premier une partie de votre
temps pour vous-même ». Ainsi, vous seriez libre de choisir
chaque jour arbitrairement de consacrer un nombre précis
de minutes, voire d’heures, à des projets auxquels vous
attachez beaucoup d’importance et qui seraient différents de
vos occupations habituelles que sont peut-être votre travail,
vos enfants, votre ménage… Vous pourriez par exemple
décider pendant six mois de vous réveiller une heure plus
tôt qu’à votre habitude afin de profiter de ces soixante
minutes pour tenter d’apprendre la guitare ou le chinois.
Vous pourriez également choisir de consacrer une soirée
par mois à aller au cinéma ou au théâtre, ou encore une
semaine par an pendant vos congés à vous informer ou à
vous « autoformer » dans un domaine qui vous intéresse
tout particulièrement… Il ne tient qu’à vous d’utiliser ce
temps pour engager la réalisation de grandes choses.
L’objectif n’est pas de vous transformer en individu avare. Vous
serez simplement incité à mieux consommer, de manière plus
sélective et réfléchie, en évitant les dépenses d’impulsion et
superflues qui grèvent votre pouvoir d’achat.
- Vous estimez que votre voiture vous coûte trop cher ? Pourquoi
ne pas acquérir un véhicule moins gourmand en carburant ?
Vous pourriez aussi privilégier les transports en commun ou,
lorsque cela est possible, le covoiturage. Certains sites Internet
comme Blablacar mettent en relation des conducteurs et des
passagers souhaitant partager un trajet et les frais qui lui sont
associés. Vous pourriez en profiter pour gagner des sommes
d’argent significatives lors de vos déplacements, et pour faire la
connaissance de nouvelles personnes.
- Les frais liés à la téléphonie et à Internet sont en forte baisse
ces dernières années, ne serait-il pas temps de changer de
formule d’abonnement ou d’opérateur pour bénéficier de tarifs
plus avantageux ?
- Vous avez accès à des chaînes payantes : regardez-vous assez
souvent ces programmes pour justifier de conserver vos
abonnements ?
- Ce matelas gonflable et cette toile de tente que vous avez
achetés en solde le mois dernier et que vous n’utiliserez qu’une
fois tous les trois à quatre ans, auriez-vous pu vous en passer
(dans ce cas, connectez-vous sur des sites comme e-loue.com et
proposez-les à la location aux internautes qui en exprimeront le
besoin) ? N’avez-vous pas des amis ou de la famille qui auraient
pu vous prêter les leurs ?
- Ne serait-il pas le moment opportun d’arrêter de fumer ?
Après avoir identifié plusieurs sources d’économies, vous pourriez
vous servir de l’exercice suivant pour vous aider à déterminer la
proportion de vos revenus que vous pourriez épargner chaque mois.
HYPERMARCHÉS « TRADITIONNELS »
(voir la liste de ces enseignes dans la partie précédente) :
J’ai rencontré des difficultés suite à d’autres actes d’achats que j’ai
réalisés :
- un meuble que j’ai choisi sur Internet m’a été livré endommagé ;
- un groupement de magasins, nous l’appellerons « le
Péricliteur », n’a pas souhaité appliquer la garantie de cinq ans
qu’il promettait sur un matelas dont j’avais fait l’acquisition dans
l’une de leurs enseignes.
Une aide précieuse m’a été apportée par une assistance juridique
téléphonique. Certaines sociétés offrent à leurs propres salariés de
profiter de ce service dans le cadre d’avantages en nature. Des
organismes bancaires le proposent également dans leur gamme de
produits. Si comme moi vous en bénéficiez, utilisez cette assistance
sans retenue, surtout si son accès est illimité et ne génère pas de
surcoût. Elle vous conseillera sur les moyens légaux les mieux
adaptés à votre situation afin de résoudre vos problèmes.
Par exemple, elle m’a fait connaître un élément important lors de ce
genre de litige. En effet, les mails et appels téléphoniques que vous
dirigerez vers les sociétés avec lesquelles vous serez en difficulté ne
sont en général pas suffisants pour régler dans un délai acceptable
vos différends. Ces sociétés montrent souvent une propension plus
prononcée à mobiliser leurs salariés à vendre leurs produits qu’à
gérer les réclamations en cours. De ce fait, il leur arrive de se figer
dans un mutisme inquiétant même si vous multipliez vos
sollicitations liées à une réclamation. Dans ce cas, j’ai pu observer la
redoutable efficacité de la lettre recommandée avec accusé de
réception les mettant en demeure de résoudre votre problème. Elle
annonce également que, sans réponse de leur part, un procès serait
engagé. Vous recevrez généralement un appel téléphonique ou un
courrier de retour rapidement après leur avoir transmis ce document.
Une autre solution intéressante peut être proposée par une
assistance juridique pour gérer ce genre de démêlé : faire appel à
des conciliateurs de justice. Ces sont des bénévoles justifiant d’une
expérience significative dans des fonctions juridiques. Leurs conseils
avisés et les actions mises en place pour vous aider face à la partie
qui vous a lésé sont gratuits. Ils vous permettront souvent de régler
rapidement vos litiges dont les montants relativement faibles vous
décourageraient d’intenter un procès officiel. Afin de convenir d’un
rendez-vous avec le conciliateur de justice le plus proche de chez
vous, il vous suffit d’appeler votre mairie.
Exemples de calculs
Postulat de départ n° 1 :
Yvan gagne au début de sa vie professionnelle 1 500 € nets par
mois. Considérons une hausse moyenne liée à l’inflation et au mérite
à 2 % par an sur une période de 43 ans.
–> Yvan gagnera en fin de carrière 3 445 € nets mensuels soit 1
945 € d’augmentation par rapport au montant de sa toute première
paye. Le cumul de ses salaires sur 43 ans sera de 1 208 870 €.
Postulat de départ n° 2 :
Sam gagne au début de sa vie professionnelle 2 000 € nets par
mois. Considérons une hausse moyenne liée à l’inflation et au mérite
identique à celle d’Yvan soit de 2 % par an sur une période de 43
ans.
–> Sam gagnera en fin de carrière 4 594 € nets mensuels soit 2
594 € d’augmentation. Le cumul de ses salaires sur 43 ans sera de
1 611 827 €5.
Sam gagnera donc 402 957 € de plus pendant ses 43 ans d’activité
professionnelle qu’Yvan qui travaillera la même durée !
Pour ceux qui estimeront que cet écart n’est pas très percutant,
qu’ils songent à ce qu’ils pourraient acheter avec plus de 400 000 €
…
Vous pourriez d’autre part opposer à mon raisonnement le fait qu’il
soit très simple pour moi de présenter ce genre d’exemple, mais qu’il
est bien plus difficile d’arriver à obtenir 2 000 € nets par mois en
début de carrière. Et vous auriez entièrement raison…
Par ailleurs – et nous avons déjà abordé ce point dans une partie
précédente liée aux croyances –, en plus de percevoir un salaire
important par l’intermédiaire du poste que vous occuperez, il serait
judicieux de choisir ce dernier de manière à ce que vous ressentiez
du plaisir en réalisant les différentes tâches qui vous incomberont. À
cette fin, il est intéressant que vous connaissiez…
Ces deux tableaux peuvent être utiles aux salariés qui souhaitent
réorienter leur carrière vers un nouveau poste. Ils serviront bien
entendu également aux étudiants lorsqu’ils devront décider de la
formation qu’ils suivront. Il serait d’autre part intéressant pour ces
derniers de prendre connaissance de…
Attention :
- la période d’essai légale de plusieurs mois pourrait permettre à
votre nouvel employeur de se séparer de vous sans explication ni
indemnité de licenciement ;
- dans le cadre des différentes fonctions que vous assurerez
dans votre carrière, si vous changez de sociétés trop souvent,
par exemple tous les deux ans sur une longue période, vous
pourriez être considéré par des recruteurs comme un
« mercenaire » ayant comme critère prioritaire de recherche
d’emploi la rémunération ou, pire, comme un salarié instable.
FOCUS
HONNÊTETÉ DANS L’ANNONCE DE VOTRE SALAIRE
Dans l’hypothèse où vous souhaiteriez changer d’emploi
pour gagner davantage d’argent, il est fréquent que les
sociétés en recherche de candidats ou que les
professionnels du recrutement qu’elles emploient vous
demandent oralement votre salaire au moment de votre acte
de candidature. La tentation de le surestimer pour négocier
une nouvelle rémunération plus élevée peut être grande. Ne
mentez pas car il existe une forte probabilité pour que vous
deviez par la suite montrer plusieurs photocopies de vos
fiches de paie les plus récentes. Si une partie de vos
salaires n’a pas été déclarée à l’administration fiscale par
l’organisation dans laquelle vous travaillez, évoquez-le de
façon verbale.
D’autre part, et nous l’avons montré dans le focus « Humeur » de la
page 68, dans le cadre d’une négociation de salaire dans l’entreprise
qui vous emploie déjà, et de laquelle vous ne souhaitez pas partir,
vous pourriez, là encore, vous servir de la MESORE. Le principe est
le même que celui évoqué dans la partie précédente liée à la
recherche d’une rémunération élevée lors d’un premier job. Pour
augmenter vos revenus, vous devrez postuler à d’autres emplois et
ainsi recueillir des promesses de salaires plus élevées. Choisissez la
plus rémunératrice. Cette meilleure solution de rechange vous
permettra de justifier votre demande d’augmentation significative
avec des éléments concrets. Ces derniers prouveront que d’autres
organisations accordent des conditions de salaire plus avantageuses
aux personnes disposant de votre niveau d’expérience, de
connaissances et de compétences. Cette pratique est toutefois
risquée : comment réagiriez-vous si, suite à l’annonce de votre
MESORE, votre supérieur hiérarchique ou le directeur des
ressources humaines de la société qui vous emploie vous demandait
(puisque vous leur avez annoncé avoir trouvé un poste mieux payé)
de quitter la société dont vous faites partie ?
Vous devrez donc faire preuve d’énormément de diplomatie : il ne
s’agit pas d’annoncer un ultimatum à votre employeur. La MESORE
doit également être utilisée avec parcimonie : présenter une
meilleure solution de rechange par an dans le but d’augmenter à
chaque fois votre salaire irritera probablement votre direction.
Vous êtes certain de votre grande valeur professionnelle ? De n’être
largement pas assez rémunéré par rapport aux services que vous
rendez dans le cadre des missions qui composent votre travail ?
Vous êtes convaincu du fait que votre société serait embarrassée de
vous voir la quitter ? Vous pourriez utiliser le subterfuge suivant en
plus de la MESORE : avant de négocier votre salaire à la hausse,
indiquez à vos collègues de travail que vous envisagez de quitter
l’entreprise. Ne leur dites pas que l’information doit rester
confidentielle. Ainsi, il existe de fortes probabilités que votre
supérieur hiérarchique en soit averti, l’incitant de la sorte à préparer
des conditions salariales plus avantageuses qu’il pourrait vous
proposer. Cette précaution l’incitera également, lorsque vous lui
présenterez votre meilleure solution de rechange, à considérer que
le risque de vous voir quitter l’effectif de votre société est sérieux.
Réussir à obtenir un salaire élevé dès son entrée dans la vie active
est difficile mais permet au cours d’une vie professionnelle complète
une accumulation bien plus importante de revenus. Pour tendre vers
cet objectif, les jeunes diplômés pourraient se former à des métiers
dont ils pensent qu’ils leur plairont et dont les rémunérations sont en
moyenne les plus élevées. De plus, il leur est conseillé, dès leur
entrée dans la vie active, de démontrer leurs grandes capacités de
travail, leur intelligence et une personnalité affirmée. Il leur sera
également intéressant à ce moment-là d’utiliser des techniques de
négociation de salaire – entre autre la MESORE. Ils pourront les
utiliser tout au long de leur carrière afin de tenter d’obtenir une
rémunération plus élevée dans le cadre d’une évolution dans une
même société, ou bien s’ils souhaitent changer de poste et intégrer
une nouvelle entreprise.
Le chapitre suivant présente un moyen de s’enrichir qui mobilise
généralement moins de temps pour un individu que celui qui lui
serait imposé de manière récurrente par un travail à trente cinq
heures par semaine.
III - INVESTIR DANS L’IMMOBILIER LOCATIF
FOCUS
SÉCURISEZ VOTRE ARGENT
Vous disposez d’une épargne confortable ? Renseignez-
vous concernant les garanties financières des banques de
votre pays. Par exemple, en France et dans tous les pays
d’Europe, la garantie bancaire par établissement financier
est de 100 000 €. Cela signifie qu’en cas de faillite de votre
banque, vous récupérerez en théorie la totalité de votre
épargne si cette dernière ne dépasse pas ce montant. Il est
donc intéressant d’ouvrir un compte dans une nouvelle
banque à chaque fois que vous détiendrez plus de
100 000 € dans le même établissement financier.
FOCUS
PROFITEZ DES CRISES POUR VOUS ENRICHIR
Les périodes de baisses significatives d’activité économique
génèrent souvent des diminutions tarifaires importantes,
notamment dans l’immobilier. C’est la raison pour laquelle
certaines personnes et entreprises qui investissent dans le
locatif sont satisfaites lorsqu’une crise est annoncée. En
effet, lorsqu’elles achètent un ou plusieurs biens dans ce
contexte, elles savent que, en plus des rentrées d’argent
liées aux loyers perçus, il existe une forte probabilité pour
qu’elles s’enrichissent également dans le futur par
l’intermédiaire d’une hausse générale des prix de
l’immobilier. L’augmentation de la valeur de certains
logements après une période de crise peut représenter
plusieurs dizaines de milliers d’euros en moins d’une année.
Certains individus réussissent donc à gagner plus d’argent
plus rapidement en une seule opération immobilière que
s’ils percevaient un salaire en une année entière.
FOCUS
FRAIS DE NOTAIRE
Comme vous avez pu le constater dans la formule
précédente, les frais de notaire doivent être pris en compte
pour déterminer la somme d’argent complète que vous
verserez lors de l’acquisition d’un bien immobilier. Ces frais
s’élèvent en effet à 2 à 3 % de la valeur d’un bien neuf, et à
6 à 8 % du prix d’un logement ancien. Dans ce dernier cas,
vous pourriez les réduire significativement.
• Valorisez auprès de votre notaire les meubles présents
dans le bien que vous avez acheté. En effet, les droits de
mutation11 – qui constituent une grande partie des frais
d’acquisition –, ne sont pas appliqués sur ces éléments.
Exemple : vous achetez un appartement 200 000 € et il est
seulement équipé de mobiliers de cuisine. Leur valeur
résiduelle est de 5 000 €. Si vous déclarez cette somme à
votre notaire, ce dernier appliquera des frais sur la somme
de 195 000 € (calcul : 200 000 € - 5 000€ = 195 000 €).
• Si vous avez acheté ce bien par l’intermédiaire d’une
agence immobilière qui a prélevé une commission lors de la
vente, vous avez également la possibilité de retirer cette
commission de la somme sur laquelle seront prélevés les
frais de notaire. Pour cela :
o faites apparaître séparément sur le compromis de vente
le montant de la commission et celui du bien convoité ;
o demandez à ce que soit préparé un mandat de vente du
bien « à la charge expresse de l’acquéreur ».
Restons sur notre précédent exemple : imaginons que vous
avez acheté le même appartement de 200 000 € (dans
lequel une cuisine de 5 000 € serait présente) par
l’intermédiaire d’une agence immobilière dont la commission
était de 10 000 € sur l’appartement. Les frais pourraient être
calculés sur la somme de 185 000 €. Si nous prenions une
base schématique de 6 % pour évaluer vos coûts
d’acquisition, votre économie sur la transaction attendrait
900 €.
2. L’endettement
2.1. Ce conseil étonnera de nombreux individus
FOCUS
ASTUCE RELATIVE AUX TAUX D’EMPRUNT
Il vous est possible d’associer un crédit à taux fixe avec un
autre crédit à taux variable. Les banquiers ne proposent pas
souvent ce type de montage complexe qui peut pourtant
permettre d’économiser des sommes significatives sur un
emprunt. Cette complexité et ma flemmardise ne me
permettent pas de traiter en détails ce mécanisme dans cet
ouvrage. Parlez-en à votre banquier ou à votre courtier en
crédits immobiliers, ils sauront vous conseiller en fonction,
par exemple, des taux fixes et variables pratiqués lorsque
vous les solliciterez ou de la durée pendant laquelle vous
pensez conserver votre bien.
FOCUS
UNE NICHE FISCALE TRES INTÉRESSANTE
L’État français applique un taux d’imposition relativement
élevé sur les éventuels bénéfices que vous percevez
lorsque vous revendez un bien immobilier que vous avez
acheté dans le but de le louer ou bien une résidence
secondaire. Cependant, le fisc n’opère aucun prélèvement
sur ces mêmes bénéfices lors de la vente de votre
résidence principale. De ce fait, certains contribuables
français achètent un logement puis le rénovent dans le but
de le revendre en réalisant une plus-value défiscalisée. Ils
peuvent ainsi multiplier les opérations de ce type, s’enrichir
par ce biais et par exemple acheter les unes après les
autres des résidences principales dont les valeurs seront
toujours plus importantes que les précédentes. De cette
manière, certains individus peuvent s’enrichir de dizaines de
milliers d’euros en quelques mois.
FOCUS
PARKING
Acheter des garages et des places de parkings pour les
louer peut là encore s’avérer avantageux : ils demandent
des investissements moins élevés et un niveau d’entretien
et de charges bien plus faibles. De surcroît, en cas de non-
paiement de votre loyer, vous éprouverez bien moins de
difficultés à faire déplacer une voiture qu’à expulser des
locataires. Préférez investir dans ce type de bien dans les
grandes villes où la demande est la plus importante et où
les places de stationnement gratuites tendent à se raréfier.
FOCUS
TRAVAUX
Dans le cadre de logements à moderniser, les personnes
qui ont la chance de disposer de compétences en
rénovation, en bricolage, profiteront bien évidemment d’un
plus grand taux de rentabilité par rapport aux autres qui
seront obligés, pour réaliser des travaux dans leurs biens,
de payer des artisans. Concernant ces derniers, il est utile,
lorsque vous négocierez avec eux les modalités et les
détails des missions que vous leur confierez, qu’ils
s’engagent très fermement sur une date limite de fin de
chantier. D’autre part, si vous souhaitez gagner du temps,
précisez-leur avant qu’ils vous envoient leur devis que, une
fois qu’ils auront terminé leurs tâches, il sera nécessaire
qu’ils réinstallent le mobilier (armoires, lits, étagères
murales…) dans le même état que celui dans lequel ils les
trouveront au début de leur mission et aux endroits précis
que vous leur montrerez. Vous pourriez également leur
demander s’ils sont capables de réaliser des prestations de
réparation de certains de vos meubles dont l’état esthétique
ou fonctionnel ne vous convient pas. Précisez-leur aussi
que vous souhaitez que le ménage soit réalisé après leurs
travaux.
FOCUS
MON EXEMPLE PERSONNEL
J’ai visité un appartement dans un village en périphérie
d’une grande ville française. Son tarif était attractif par
rapport à ceux pratiqués dans la région. Il était en bon état
et très bien situé. Après avoir négocié le prix d’achat avec le
propriétaire, je me suis résolu par précaution à réaliser une
enquête pour me conforter dans mon choix d’acquisition. Je
souhaitais louer cet appartement afin de me constituer des
revenus complémentaires, notamment lors de ma retraite.
J’avais donc dans l’idée de le conserver pendant plusieurs
dizaines d’années. Il s’agissait de mon premier
investissement locatif et j’ambitionnais vivement qu’il
devienne une opération financière réussie. Je n’étais pas
très méfiant car il se situait à trois cents mètres de mon
ancien lycée et les trois années pendant lesquelles je m’y
suis rendu m’ont laissé penser que la zone était
relativement sûre. Je commençais par contacter un autre
propriétaire (appelons-le Paul, il possédait de nombreux
studios dans la région) qui m’avait fait visiter quelques
semaines auparavant un logement similaire dans le même
immeuble. Je lui avais fait une offre pour tenter d’acheter
son appartement, mais il l’avait refusée car un autre
acheteur avait été plus rapide que moi. Lors de mon
entretien téléphonique quelques semaines plus tard, je lui ai
posé plusieurs questions sur sa transaction. Je lui ai
également rappelé mon statut d’acheteur potentiel et lui ai
indiqué que l’immeuble m’intéressait compte tenu des prix
relativement attractifs pratiqués. Lui qui m’avait vanté les
mérites de son studio lors de notre premier rendez-vous m’a
alors étrangement annoncé qu’il ne me conseillait pas d’y
acquérir plusieurs appartements. Selon lui, si je souhaitais
investir dans du locatif, la zone géographique d’achat à
privilégier serait située dans le centre de la plus grande ville
de la région. Ces propos m’ont intrigué et je décidai de
poursuive mon investigation auprès des habitants de la
copropriété et des commerces alentours. Je fus surpris
d’entendre chacun d’entre eux me convaincre de ne pas
acheter l’appartement que je convoitais. Les trois locataires
que j’ai questionnés à l’entrée de l’immeuble qui abritait ce
logement ont tous émis le souhait de quitter leur propre
studio. Les raisons invoquées étaient les dégradations des
zones communes, les nuisances sonores d’origines
diverses, les intrusions de jeunes délinquants dans certains
appartements inoccupés, le fonctionnement aléatoire de
l’ascenseur. Les commerçants m’ont fait part d’incendies du
local à ordures et de squats des cages d’escaliers par des
lycéens. Ils m’ont également assuré que le calme apparent
des lieux en plein jour tranchait avec la grande agitation
nocturne qui était constatée dans l’immeuble et ses
alentours. Toutes ces informations ne m’avaient
malheureusement pas été données par le propriétaire du
studio sur lequel j’avais porté mon intérêt.