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Subventions d’investissement octroyées à l’entreprise

I- Partie comptable :
 Selon le CGNC :
- Les subventions d’investissement reçues par l’entreprise sont destinées à acquérir (ou
créer) des immobilisations ou à financier des activités à long terme.
La reprise est égale, soit :
 Au montant de la dotation aux comptes d’amortissements proportionnelle à la quote-
part des immobilisations amortissables acquises ou crées au moyen de la subvention ;
 Soit à un montant déterminé en fonction du nombre d’années pendant lesquelles les
immobilisations non amortissables acquises ou créées au moyen de la subvention sont
inaliénables aux termes du contrat ou, à défaut de clause d’inaliénabilité dans le
contrat, d’une somme égale au 10% du montant de la subvention ;
 A la notification de la subvention d’investissement, celle-ci est portée au passif du
bilan ;
 Selon Mémento « Francis Lefebvre » :
 La date d’enregistrement de la subvention est différente selon les clauses du contrat ;
1- Absence de condition à l’attribution de la subvention  Lorsqu’elle est accordée sans
condition, la subvention est comptabilisée à la date de son octroi (date de
notification) ;
2- Condition résolutoire  si la subvention accordée doit être restituée en cas de non-
respect par l’entreprise de conditions fixées dans la convention, il y a condition
résolutoire. Dans ce cas, la subvention est acquise (et constatée en produits) dès la
signature de l’accord (et non seulement lors de son encaissement). Ainsi, en cas de
restitution, la subvention rendue constitue une charge de l’exercice au cours duquel le
reversement intervient (compensée par la reprise de l’éventuelle provision  si
l’entreprise sait qu’elle ne pourra pas respecter ses engagements, elle doit constituer
une provision pour risques, égale au maximum au montant rapporté aux résultats de
l’exercice et des exercices antérieurs.
3- Condition suspensive  Si la subvention n’est accordée que lorsque l’entreprise aura
satisfait à certaines conditions techniques (par exemple : justification de dépenses de
recherche), il y a condition suspensive. Dans ce cas, la subvention ne pourra être
enregistre (en produits) tant que ces conditions n’auront pas été réalisées.
 Modalités d’échelonnement pour les subventions d’immobilisations
amortissables :
 Dans un souci de simplicité, le rythme retenu sur le plan fiscal devrait pouvoir, être
retenu sur le plan comptable. En conséquence, les reprises portent sur la totalité de la
dotation (dotation d’exploitation, et complément fiscal d’amortissement dérogatoire)
 Lorsque le bien déjà partiellement amorti lors de l’octroi de la subvention  la reprise
en résultat de l’exercice de cet octroi porte, sur la totalité des dotations pratiquées
depuis que le bien est à l’actif et non sur la dotation de l’exercice.
 Dans le cas où le bien subventionné a été rétrocédé dans une opération de lease-back
 la reprise du reliquat de la subvention non encore rapporté au résultat doit être
effectuée au moment de la signature du contrat de lease-back. En effet, lorsque
l’immobilisation sort du patrimoine de l’entreprise dans le cadre d’un contrat lease-
back avant que la subvention ait été complétement amortie, la subvention subsistant
dans les comptes doit être reprise au niveau du compte de résultat.
II- Partie fiscale :
- Le CGI rejoint le CGNC au niveau des modalités d’échelonnement :
 Les subventions & dons reçus de l’Etat et des collectivités locales ou des tiers sont
rapportés à l’exercice au cours duquel ils ont été perçus ;
 Sur la durée d’amortissement des biens financés ;
 Sur une durée de (10) exercices lorsque les subventions sont affectées à l’acquisition
de terrains pour la réalisation des projets d’investissements ;

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