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Memoire YANOGO Eliezer Docx
Memoire YANOGO Eliezer Docx
PUBLICS DE OUAGADOUGOU
Thème :
Composition du jury :
Je dédie ce travail
Ce mémoire de fin de cycle n’aurait pas vu le jour sans le concours combien précieux
et varié de tous ceux qui ont œuvré de près ou de loin à l’édification du jeune
ingénieur que je suis. Que tous ceux qui, par l’intérêt qu’ils ont bien voulu accorder à
ce mémoire trouvent ici l’expression de ma gratitude.
Enfin je remercie :
Mes parents, mes sœurs et frère et toute la famille YANOGO ;
Tous mes amis et camarades de la promotion 2015-2016 de l’Ecole
supérieure des travaux publics de Ouagadougou.
=
SIGLES ET ABREVIATIONS
AVANT PROPOS
L’Ecole Supérieure des Travaux publics de Ouagadougou (ESTPO) fut créée par
douze hauts cadres burkinabè chrétiens évangéliques, et ouverte le 1er Novembre
pour la formation des ingénieurs et techniciens supérieurs du génie civil par Arrêté N°
2006-190/MESSRS/CNESSP/SP du 03/10/2006. Aujourd’hui, c’est une société
anonyme au capital de cent millions de francs avec vingt associés dont un Nigérien.
L’ESTPO est conventionnée par l’Etat burkinabè qui y affecte ses boursiers pour le
cycle des ingénieurs de conception ou master d’ingénieur. En outre les diplômes
d’ingénieur, ou master d’ingénieur, d’ingénieur des travaux ou licence professionnelle
d’ingénieur, de technicien supérieur, délivrés par l’ESTPO sont reconnus par le
Conseil africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES depuis
Novembre 2012.
L’ESTPO compte à ce jour près de cinq cents élèves burkinabé, togolais, ivoiriens,
nigériens, béninois, maliens mais aussi Gabonais, camerounais, centrafricains,
congolais et tchadiens qui vivent en parfaite harmonie. Les cadres formés à l’ESTPO
sont donc en train de se répandre dans toute l’Afrique, à la grande satisfaction des
administrations publiques, des entreprises et des bureaux d’études du secteur du
bâtiment et des travaux publics, faisant de l’Ecole de Ouagadougou une référence en
Afrique de l’Ouest et du Centre.
RESUME
C’est dans le but de faire face à cela que des études ont été lancées pour trouver
une alternative alliant à la fois une meilleure résistance de nos chaussées et une
grande disponibilité des matériaux. Ces études ont menés à l’élaboration de la
technique de la lithostabilisation en couche d’assise qui associe des concassés au
graveleux latéritique.
Objectif général :
Avoir une meilleure résistance du matériau latéritique lorsque celui-ci est amélioré
avec du concassé et répondant aux exigences du cahier des clauses techniques
particulières.
Objectifs spécifiques :
Résultats attendus :
L’amélioration de la portance CBR du graveleux latéritique amélioré au concassé
Méthodologie
Leur approche est résolument ancrée dans les meilleures pratiques de construction
avec un respect scrupuleux des normes.
Leurs filiales : COGEB Logistics, Afric Immobilier, Afric Forage, Afric Carrières et
Afric Béton de par leur synergie d’actions, sont toutes fidèles à leur mission :
Concevoir
Développer
Construire
Accompagner.
Le Groupe dispose d’un parc machines important et adapté pour leurs métiers qui
sont:
Leur Vision
« Une Afrique Emergente avec et par Ses Fils »
Leurs Valeurs
Mettre l’Homme au centre de tout développement par une quête permanente de
l’excellence, un respect strict des engagements et une responsabilité sociale affirmée
Leurs atouts
Une entreprise éco citoyenne, créatrice de plus de 1000 emplois directs et indirects ;
L’expertise de nos ressources humaines ;
La capacité d’adaptation d’un grand groupe ;
L’esprit d’intégrité dans l’exécution de nos travaux ;
L’écoute et la satisfaction de nos clients.
Le terme "latérite" fait son apparition dans la littérature scientifique au début du dix-
neuvième siècle pour désigner un matériau servant dans la construction dans la
région de Malabar (INDE). Ce terme vient du latin "later" qui signifie brique.
Autret (1983) écrivait que selon Dreyfus (1952), ce terme aurait été employé pour la
première fois par un géologue anglais Buchanan (1807), qui le décrivait comme suit:
"C'est un des meilleurs matériaux de construction, rempli de cavités et de pores,
possédant de grandes quantités de fer, de coloration rouge et jaune. L'intérieur du
matériau, s'il est à l'abri de l'air, est si tendre que tout instrument métallique la coupe.
Aussitôt taillée la forme voulue, la masse devient aussi dure qu'une brique et résiste
à l'eau et à l'air, bien mieux que toute brique que j'ai vu aux Indes".
Cette définition beaucoup trop restrictive ne présente plus qu'un intérêt historique car
elle est loin de décrire le matériau latérite actuellement utilisé pour la construction.
L'étude de ces formations se développa au dix-neuvième siècle et les géologues et
les pédologues tentent de préciser la définition des latérites sur des bases
chimiques, minéralogiques et stratigraphiques.
II. Composition du graveleux latéritique
1. Echantillonage
L’échantillonage est une opération qui consiste à prélever une fraction d’un matériau
telle que la partie prélevée soit représentative de l’ensemble de l’échantillon. Il peut
s’effectuer de deux manières différentes :
a. Principe
Cet essai consiste à tamiser à l’aide de plusieurs tamis normalisés classés les uns
sur les autres, un échantillon représentatif d’un matériau donné. Les masses des
différents refus sont rapportés ensuite à la masse initiale du matériau et les
pourcentages obtenus sont utilisés sous leur forme numérique ou sous leur forme
graphique.
b. Mode opératoire
Notre échantillon est d’abord séché à l’étuve pendant une durée de quatre
(04) heures à 105°C.
Ensuite il est lavé au tamis de 80 μm, (le plus petit diamètre des tamis) et le
lavage est repris plusieurs fois jusqu’à ce que l’eau de lavage devienne claire.
Ensuite le matériau est remis à l’étuve pendant vingt-quatre (24) heures à
105°C
Le matériau sec est pesé à l’aide d’une balance dans le but d’obtenir la masse
de l’échantillon Ms.
Le matériau est versé dans une colonne de tamis constitué par l’emboitement
de tamis à mailles carrées classés de façon décroissante.
L’ensemble (colonne de tamis) est ensuite agitée manuellement puis les tamis
sont déclassés un en un en commençant par celui ayant le plus gros diamètre.
Pendant que l’ensemble est déclassé on pèsera en même temps de façon
cumulé le refus des tamis en commençant par celui ayant le plus gros
diamètre.
Etuve
Etabli par l’agronome suédois Albert ATTERBERG, ce sont des indicateurs montrant
les différents passages d’un sol à savoir :
b. Préparation de l’échantillon
c. Exécution de l’essai
4. Essai Proctor
L'essai Proctor mis au point par l'ingénieur Ralph R. Proctor est un essai
géotechnique qui permet de déterminer la teneur en eau nécessaire pour obtenir la
densité sèche maximale d'un sol par compactage à une énergie fixée. Les valeurs
obtenues par l’essai sont notées WOPM pour la teneur en eau optimale et ρOPM pour la
densité sèche optimale. Nous distinguons deux types d’essai Proctor :
L’essai Proctor Normal qui se fait avec une énergie de compactage modérée
pour remblais en terre
L’essai Proctor Modifié qui se fait avec une énergie de compactage intense
pour couche de chaussée.
Dans le cadre de notre étude nous nous pencherons sur l’essai Proctor
Modifié
a. Principe
b. Préparation de l’échantillon
Afin d’exécuter l’essai le matériau est mis dans cinq récipients et dans
chaque récipient les matériaux sont mouillés à des teneurs en eau différent
croissant de 2 %.
c. Exécution de l’essai
a. Principe
b. Préparation de l’échantillon
Poinçon cylindrique
d. Expression des résultats
𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑝é𝑛é𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 à 5 𝑚𝑚
20
Les plus grandes valeurs issues de ces calculs par courbe sont utilisées pour tracer
la courbe densité sèche-valeur calculée. Sur cette courbe est lu l’indice CBR après
immersion à 90%, 95% et 98% de la densité sèche maximale.
Le granite est une roche plutonique magmatique à texture grenue, caractérisée par
sa constitution en minéraux: quartz, feldspaths potassiques (orthoses) et
plagioclases, micas (biotite ou muscovite). Le granite et ses roches associées
forment l'essentiel de la croûte continentale de la planète. C'est un matériau résistant
très utilisé en construction, dallage, décoration, sculpture, sous l'appellation granit.
Le granite est le résultat du refroidissement lent, en profondeur, de grandes masses
de magma intrusif qui formeront le plus souvent des plutons. Ces magmas acides
(c'est-à-dire relativement riches en silice) sont essentiellement le résultat de la fusion
partielle de la croûte terrestre continentale.
II. Identification
Les granulats sont désignés par d/D dans lequel d et D représentent respectivement
la plus petite et la plus grande des dimensions des granulats. On distingue six (06)
grandes familles de granulats :
L’analyse granulométrique est exécutée sur le granite suivant le même principe que
sur le graveleux latéritique. Cette analyse est faite suivant la norme française NF P
18-560.
a. But de l’essai
Plus les gravillons sont plats, moins leur mise en place dans la route ou dans
les bétons est facile et plus ils sont fragiles.
b. Procédure de l’essai
m𝑖
CAi =100 × M𝑖
Avec
Mi = masse de la classe granulaire di/Di
mi = masse de la classe granulaire passant à travers le tamis de à fente
Ʃ𝑚𝑖
CA = 100 × Ʃ𝑀𝑖
a. Densité apparente
b. Densité réelle
a. Principe
b. Exécution de l’essai
Une masse d’échantillon d’environ 5 à 7 kg est prélevée. Cette masse est pesée au
gramme près. On prépare deux échantillons à partir de l’échantillon pour laboratoire.
Les deux échantillons sont pesés au gramme près, et on obtient respectivement M1h
pour le premier échantillon et Mh pour le deuxième.
Le premier échantillon est séché à l’étuve à 105 ± 5°C jusqu’à masse constante au
gramme près. On le pèse et on obtient une masse sèche M1s. Il est ensuite lavé au
tamis de
0,5mm, puis on sèche le refus à l’étuve à 105 ± 5°C jusqu’à masse constante au
gramme près.
On tamise le refus séché au tamis de 0,5mm pendant une minute environ, et on le
pèse pour obtenir une masse sèche m’ du refus.
a. Principe
b. Exécution de l’essai
7. Essai Micro-Deval
a. Principe
b. Exécution de l’essai
I. Généralités
Le graveleux latéritique beaucoup utilisé dans nos pays dans la construction routière
donne un indice CBR assez contraignant (faible) pour les réalisations. Pour pallier à
cette contrainte, des techniques d’amélioration avec d’autres matériaux ont été mis
en place. Nous avons ainsi :
1. Principe
a. Les sondages
Les sondages ont été faits chaque 250 m en quinconce sur la chaussée existante
(chaussée dégradée qui devait être remplacé) afin de connaitre les épaisseurs
actuelles de la couche de base et du revêtement. Après cette phase des
prélèvements ont été effectués pour des essais complémentaires au laboratoire.
Ces essais se font sur le graveleux latéritique à l’état naturel afin de déterminer
l’indice portant CBR du graveleux latéritique qui entrera en compte dans la réalisation
de la nouvelle chaussée.
Après les essais sur le graveleux latéritique à l’état naturel on procède à son
mélange avec une certaine quantité de concassé à des pourcentages différents.
Cela nous permettra d’obtenir le pourcentage auquel il faut ajouter le concassé afin
d’obtenir le meilleur indice portant CBR.
3. Mise en œuvre sur le terrain
Afin que le travail soit fait suivant les bonnes normes, un contrôle de la qualité doit se
faire.
Au niveau du matériau des essais sont fait sur le graveleux latéritique : à savoir
l’analyse granulométrique, l’essai Proctor, l’essai CBR. Ces essais sont réalisés afin
déterminer le bon matériau propice à l’exécution des travaux.
Le contrôle sur le concassé de granite est fait à travers l’analyse granulométrique,
l’essai de Los Angeles, l’essai de micro Deval.
Au niveau de la mise en œuvre après que l’ensemble graveleux + concassé ait été
répandu, nivelé et compacté des prélèvements sont effectués en différents points
afin de vérifier l’homogénéité de l’ensemble et aussi constater le dosage en
concassé.
Le contrôle du compactage est effectué à l’aide d’un densitomètre à membrane qui
mesure la densité de la couche testée.
Sous le poids des charges la structure de la chaussée se déforme mais de façon
imperceptible à l’œil nu. Pour mesurer cette déformabilité des mesures de déflexion
sont effectuées à l’aide de la poutre Benkelman.