Vous êtes sur la page 1sur 5

La 

digitalisation est l'intégration des technologies numériques dans les processus


commerciaux/sociaux, dans le but de les améliorer. La digitalisation est transformatrice.
Elle change la façon dont les sociétés interagissent avec leurs clients et souvent leurs
sources de revenus.
vous êtes convaincu que la digitalisation du service commercial est une arme redoutable
pour démultiplier les ventes. 
Savez-vous que 9 achats sur 10 sont préparés sur Internet, en B2B comme en B2C ?

Digitalisation, automatisation, de très


bonnes nouvelles pour l’emploi !

Mercredi 24 juillet 2019


A l’ère de la digitalisation de notre société, il n’échappe à
personne que de nombreux secteurs économiques sont en
pleine transition. L’objectif est de profiter de la puissance
des nouvelles technologies dans le but d’améliorer
l’efficacité et la productivité des entités. Les entreprises ont
de plus en plus recours à l’intelligence artificielle, se
robotisent, ou se dotent de logiciels divers et variés. Ce
bouleversement de la façon de travailler fait s’élever des
voix plutôt inquiètes... Mais est-ce toujours fondé ?
La diigitalisation est une lame de fond dans toutes les couches de notre tissu
économique. Dans le secteur de la maintenance, les dernières générations de
GMAO ou encore de logiciels de gestion d'intervention en sont des exemples
représentatifs. Dans la pensée commune, la digitalisation est souvent
synonyme de destruction d’emploi, et le bruit court que des robots
remplaceront bientôt partout le travail réalisé par l’humain. Mais faut-il
totalement craindre cette révolution digitale de notre économie ? Il s’avère
que malgré ces a priori, elle est davantage utilisée pour aider l’humain à être
plus efficace, que pour le remplacer purement et simplement. Il nous suffit
simplement de choisir le bon monde de fonctionnement, pour que la
technologie nous aide à être plus smart.

Cette inquiétude face à la technologie est-elle récente ? Pas vraiment. Ainsi


dès 1788 en Normandie, ce sont 2000 ouvriers qui brûlent une machine à filer
le coton et, quelques années plus tard, en 1811, c’est au cœur de la révolution
industrielle Anglaise qu’éclate le mouvement du luddisme. Les luddites sont
des ouvriers en lutte contre les usines qui commencent à utiliser des
machines, celles-ci menaçant de les mettre au chômage. Ces artisans
organiseront manifestations, révoltes et destructions d’équipement. Cette peur
du « chômage technologique », tel que décrite par Keynes, est ainsi latente
depuis 250 ans alors qu’au cours de cette période l’économie capitaliste a
démontré sa capacité à générer un nombre considérable de nouveaux emplois
dans un contexte de mécanisation et de progrès scientifiques et
technologiques massifs.

L’AUTOMATISATION,
INCONTOURNABLE À L’ÈRE DU
NUMÉRIQUE

Il est tout à fait juste d’affirmer que les métiers de services seront impactés
par la digitalisation. Selon un rapport de McKinsey à propos de la
digitalisation et son effet sur les emplois à travers le monde, il est observé que
parmi les emplois les plus affectés par la numérisation dans les pays
développés, on retrouve les opérateurs de machines et d’équipements du
bâtiment, ainsi que les employés de bureau, comme les gestionnaires de paie
et les employés administratifs. S’il y a donc bien disparition de certains
emplois dans des postes qui demandent peu de qualifications, ces propos sont
à nuancer comme nous le verrons par la suite.

Et si cette première approche plutôt négative de la « 4e industrialisation »,


avec l’introduction dans tous les secteurs de la robotisation, de la
numérisation, de l’automatisation et d’algorithmes qui à terme pourraient
remplacer le travail réalisé par un humain en fait une menace, une
appréciation plus poussée démontre que grâce à des algorithmes plus rapides,
plus efficaces, les délais seront réduits, les erreurs dues à une quelconque
déconcentration, éliminées, et qu’ainsi la productivité augmente
drastiquement créant de la valeur ajoutée et de la richesse et que cela ne se
fait qu’en maintenant de la présence humaine dans les entreprises afin
d’associer la machine à l’homme.
A cet égard la maintenance aéronautique a connu une transformation
majeure en se robotisant progressivement. Le but y étant d'améliorer les
inspections des avions et leur traçabilité, en palliant une des principales
limites de l’être humain : la fatigue, et la déconcentration. Les tâches
répétitives, lassantes, incitent naturellement à l’éparpillement, l’envie de se
détourner du travail et au manque de motivation. Les algorithmes ont cet
atout de pouvoir enchaîner des actions automatisées répétitives sans aucune
altération de l’activité. On bénéficie alors d’une fiabilité accrue et d’une
réitération parfaite des inspections. De là, les opérations de
maintenance étant plus rapides, cela permet tout à la fois d'optimiser
la disponibilité des appareils, de réduire les coûts d'exploitation de
maintenance et d’assurer une meilleure sécurité des passagers des avions. Les
machines ont également une capacité infinie de traiter des volumes massifs
d’informations et de données très rapidement là où l’être humain ne dispose
que d’un potentiel limité.

CONSIDÉRER UNE SYNERGIE


AVEC LA TECHNOLOGIE PLUTÔT
QUE LE REMPLACEMENT DU
TRAVAIL HUMAIN

Ainsi, il ne serait pas juste de se limiter à dire que la digitalisation est


seulement un remplacement de l’être humain au sein des entités productives
comme dans notre exemple précédent. En effet, elle peut souvent être
coordonnée à son travail, l’optimiser et faire progresser celui-ci plutôt que de
s’y substituer.

Il est avéré que sur le point de l'enchaînement de tâches identiques et la


centralisation des informations, la machine l’emporte. Cependant, un
algorithme ne dispose pas de volonté, ni de capacité de discernement et de
prise de décision, ce qui rend indispensable la présence d’un être humain au
début de la chaîne lors d’une action productive. De plus, la machine ne peut
pas non plus effectuer de mouvements manuels précis tels que le font les
prestataires de maintenance lors de la réparation d’une machine ou d’un
système. Il apparaît que la combinaison des capacités réflexives de l’être
humain et de l’activité de la machine constitue donc l’apogée de la
performance productive.

Par exemple, un logiciel au service d’un prestataire rend son travail plus


efficace, plus rapide, plus smart.  C’est le cas des GMAO (Gestion
de Maintenance Assistée par Ordinateur) qui, au
lieu de remplacer des prestataires de maintenance, leur facilitent
considérablement la tâche et leur permettent d’enchaîner plus rapidement les
interventions. Elles donnent lieu à une meilleure communication des
techniciens avec le back-office ainsi qu’avec le client. Des applications qui
rendent donc le travail plus humain et moins chronophage, qui suivent la
vague de la numérisation et accompagnent l’homme dans cette nouvelle ère
sans l’en écarter. Par rapport à notre exemple de la maintenance aéronautique,
créer un logiciel d’assistance aux agents concernés leur aurait
rendu le travail plus efficace, moins fatiguant et aurait réduit le risque qu’ils
fassent des erreurs, risque qui n’est d’ailleurs jamais nul même avec un robot.
Les emplois détruits lors de cette digitalisation sont synonymes d’une «
destruction créatrice », selon l’expression schumpétérienne, qui marque la
transition d’un ancien mode de production à une nouvelle façon de travailler.
En effet, la vague de la numérisation provoque des changements qui vont
inévitablement faire évoluer notre système de travail et de production. Cet
élan est une source de renouveau auquel il faut donc s’adapter, et se servir
d’un logiciel est un bon positionnement pour conserver à la fois
l’intelligence d’un humain et l’efficacité de la technologie.

DES DESTRUCTIONS D’EMPLOI À


RELATIVISER

En outre, n’oublions pas que l’être humain reste au cœur de cette


digitalisation. Davantage de digital signifie le besoin accru d’êtres humains
qui le maîtrisent, donc besoin de nouvelles compétences. Selon un rapport du
Forum économique mondial (WEF), on estime que d'ici 2022, les nouvelles
technologies vont créer plus d'emplois qu'en détruire. 58 millions de plus,
selon les projections de la Fondation, qui se réunit tous les ans à Davos.
Le digital, en plein essor, a permis de valoriser de nouvelles activités à
l’instar de tous les métiers liés aux nouvelles technologies de l’information,
tel que celui de développeur de logiciels, avec à l’heure actuelle une
demande largement supérieure à l’offre, des pénuries de main d’oeuvre et des
salaires en forte croissance. Dans l'écosystème de la maintenance, de
nombreuses plateformes digitales voient le jour dans de tous les secteurs
économiques et pour tous les supports : tablette, smartphone, ordinateur…
Les langages web ont évolué jusqu’à permettre le développement
d’applications riches, complexes, dotées d’intelligence artificielle et qui ont
désormais relégué au rang d’antiquités les sites web statiques, non-adaptatifs
et les solutions métier clients-serveur refermées sur elles-mêmes. Les
développeurs de logiciels maîtrisant ces technologies de dernière
génération ont donc le vent en poupe à notre époque digitale.

CONCLUSION

L’ère digitale fait disparaître des métiers, non le travail. La coordination,


l’association, la synergie des forces humaines avec celles des logiciels et des
systèmes robotisés constituent une source de nouvelles aptitudes et de
nouvelles richesses qui doivent bénéficier à l’ensemble de la société. Comme
l’observait déjà Steve Jobs il y a 35 ans en comparant l’ordinateur à un outil
bien connu qui nous transporte et nous permet de gagner en vitesse, la
bicyclette : « The computer is the most remarkable tool that we've ever come
up with. It's the equivalent of a bicycle for our minds. » Essayez de faire
rouler un vélo sans personne dessus !

Sociétés de maintenance, saisissez votre chance de plonger dans le smart


digital en bénéficiant d’un essai gratuit de notre GMAO pour
profiter du meilleur du logiciel de gestion d’interventions
et de maintenance.

Vous aimerez peut-être aussi