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Iran

HISTOIRE DE L’IRAN
L’histoire plusieurs fois millénaire de l’Iran est extrêmement mouvementée,
marquée par de nombreuses ruptures et de profondes mutations. Invasions
étrangères aux conséquences désastreuses, changements fréquents de dynastie
régnante, conflits armés avec les voisins, insurrections tribales et troubles
régionaux ont ponctué l’évolution historique de ce pays qui, malgré toutes les
difficultés rencontrées, a cependant gardé une forte identité et une personnalité
propre
Ce pays a été marqué par de nombreuses civilisations. Le territoire a en effet
longtemps été placé sous l’autorité de plusieurs Empires (empire Sassanide,
Empire des Qadjars etc.). Ce n’est qu’avec la conquête arabo-musulmane de la
Perse que la région est entrée dans une nouvelle ère, l’ère islamique. Celle-ci a
perduré durant des siècles, sous une autorité monarchique.
Au fil du 20e siècle, devenu sous la dynastie pahlavi puis sous la République
islamique un État-nation centralisé le pays va connaître un bouleversement
politique. Ainsi, dans les années 1970, alors que le régime du Shah menait une
politique pro-occidentale et pro-israélienne.
La révolution islamique de 1979 portée par l’ayatollah Khomeiny renverse le
Shah et son système monarchique. La nouvelle Constitution est, selon le vœu de
Khomeiny, à « cent pour cent » Islamique. Les références à la volonté populaire
et aux pratiques démocratiques y sont certes nombreuses, mais elles sont
encadrées et subordonnées à l’Islam. Cela craignant une contagion
révolutionnaire, les pays voisins contre-attaquent : l’Irak entre alors en guerre
contre l’Iran de 1980 à 1988 pour lutter contre la menace perse et chiite.
La révolution islamique a également eu des conséquences sur les puissances
occidentales, avec lesquels l’Iran a entretenu des relations difficiles dans les
années qui ont suivi.

LA POLITIQUE EN IRAN
Par Wael Ouzar
La politique en Iran se déroule dans le cadre d’une théocratie islamique qui a été
formée après le renversement de la monarchie de l’Iran par la révolution
iranienne de 1979.
La constitution de décembre 1979 de la république islamique d’Iran déclare que
l’islam chiite est la religion d’état et combine également les éléments de la
théocratie avec un système présidentiel
Contrairement à d’autres gouvernements occidentaux ou islamiques, le
gouvernement de la république islamique d’Iran est supervisé par un chef
suprême et un conseil de gardiens nommé et non élu composé de religieux
islamiques.
L’Iran élit au niveau national un chef d’état et le chef de gouvernement, une
législature et une Assemblée des experts. Cette dernière élit le guide suprême.
Tous les candidats à ces différents postes doivent être approuvés par le conseil
de gardiens dont les membres sont nommés directement ou indirectement par le
guide suprême, ce qui crée, selon les réformistes, un cercle fermé de pouvoir.
Les principaux camps politiques à l’Iran sont les principalistes et les réformistes.
Les principalistes constituent les plus fermes soutiens du guide de la révolution
et soutiennent la protection des principes originels de la révolution islamique.
Les réformistes à l’autre côté, sont souvent critiques quant aux libertés, à
l’égalité et aux droits humains.
La plupart des partis d’opposition iraniens ont du mal à s’imposer en Iran
puisque le régime n’hésite pas à les censurer par divers moyens, ce qui les
conduit à se réorganiser à l’étranger. En effet, il existe plus de 35 partis à
l’extérieur de l’Iran, ils peuvent être divisés en 4 branches idéologiques :
 Les monarchistes
 Les républicains
 Les islamiques
 Les marxistes
Les groupes politiques légaux doivent soutenir l’ayatollah Khomeiny, sa
révolution islamique et le système politique islamique créé par la révolution.

Manque les systèmes de groupes de pressions

Italie
Introduction:

Dans l’histoire politique de l’unité italienne, soit depuis 1860, le système politique du pays s’est
toujours distingué du système constitutionnel. Les constitutionnalistes italiens ont forgé l’expression
« Constitution matérielle », qui décrit la commixtion hybride entre pouvoir politique et
constitutionnalisme démocratique. Sous le régime libéral préfasciste, de façon plus explicite encore
pendant la période fasciste et de nouveau sous la République, le système italien est resté privé
d’alternatives de gouvernements et dominé par une nomenclature politique et sociale ayant connu
des moments de rupture. 1994 a marqué le début d’une phase d’alternance qui continue néanmoins
de poser des problèmes au niveau à la fois constitutionnel et politique.

A refaire
L’EGYPTE
L’HISTOIRE DU PAYS :
Les premiers habitants d'Égypte se sont installés sur les rives du Nil pour fuir la chaleur du désert.
C’étaient des Indiens, isolés et sans ennemis proches, gouvernés par des êtres "divins". Ils ont
ensuite engendré des dynasties semi-héroïques : "les descendants d'Horus".
Ils se sont alors organisés en provinces (appelées Nomos). Lors de leur unification, deux royaumes
ont émergé : la Haute et la Basse Égypte.

Les deux royaumes, Haute et Basse Egypte

La Basse-Égypte (au nord) comprenaient 20 provinces. Ses villes les plus importantes étaient Buto
et Sais. Elles avaient leur propre pharaon, leur roi portait une haute couronne rouge et leur divinité
était le cobra.
La Haute-Égypte, avec ses 22 provinces, avait comme villes principales Hieracómpolis et Nejeb. Elle
avait également un pharaon propre, la couronne de ses rois était blanche et sa divinité était un
vautour.
Aux alentours de 3100 av. J.C., le roi Ménès de Haute-Égypte a envahi la Haute-Égypte, unifiant
les deux royaumes. Menes devint le souverain de la première dynastie et fut surnommé "l'unificateur
des deux pays". Il a donné naissance à plus de trente dynasties, qui ont gouverné l'Égypte jusqu’à sa
conquête par le roi perse Artaxerxés.

L'histoire des dynasties égyptiennes a été divisée en trois périodes bien connues : l'Ancien
Empire, le Moyen Empire et le Nouvel Empire.

Les étapes de l'histoire égyptienne :


Dynasties d'Égypte
30 dynasties se sont succédées en Égypte, de 3100 jusqu'à 332 av. J.C. Elles peuvent être
répertoriées selon différentes périodes.
La période gréco-romaine
La fin de l'empire égyptien est due à l'invasion perse en l'an 525 av. JC. Plus tard, Alexandre le
Grand a conquis le pays par la Méditerranée
L'histoire moderne de l'Égypte
Après la chute de l’empire romain, l’Égypte s'indépendantise de l’empire byzantin jusqu’à l’arrivée
de l’islam en 641..
LE SYSTÈME POLITIQUE DU PAYS :

La naissance de la démocratie égyptienne :


Le 11 février 2011 marquait la chute du président égyptien Hosni Moubarak. Sous son
règne, qui a débuté en 1981, on ne peut affirmer que les Égyptiens votaient totalement
librement. Après 30 ans de dictature maquillée en démocratie, la population égyptienne a
décidé que c'en était assez. Après des jours de révolte marqués par la violence et la volonté
de changement, Moubarak n'a eu d'autre choix que d'abdiquer et d'abandonner ses
fonctions de président. Il a donc remis ses pouvoirs entre les mains du conseil suprême des
forces armées et de son dirigeant, le maréchal Mohammed Hussein Tantawi. Sept mois plus
tard, l'armée occupe toujours la tête du pays, mais l'Égypte cogne enfin à la porte de la
démocratie

Vers une démocratie


Les élections qui devaient initialement se dérouler en septembre 2011 pour l'Assemblée
du peuple (Chambre basse) et à la Choura (Chambre haute) ont été reportées, notamment à
cause de l'instabilité présente dans le pays selon les dires des responsables militaires. Si tout
se passe comme prévu, le premier tour des élections législatives devrait se dérouler le 21
novembre et, si nécessaire, les 2e et 3e tours se dérouleront entre cette date et le 3 janvier
2012. Les élections sénatoriales débuteront quant à elles le 22 janvier 2012 et se
termineront le 4 mars 2012. Ces dates tardives inquiètent. Certaines organisations, comme
les Frères musulmans, «réclament des législatives au plus vite, soupçonnant les militaires de
jouer avec la montre pour rester le plus longtemps possible aux commandes».

Les Frères musulmans entrent en scène


Même si elle a fait son entrée en politique active en 2011 seulement, l'organisation des
Frères musulmans n'est pas née d'hier. En effet, c'est en 1928 que l'égyptien Hassan el-
Banna fonda ce qui deviendra le plus important mouvement islamiste du monde arabe. Les
Frères musulmans ont pour devise «Dieu est notre objectif. Le prophète Mahomet est notre
chef. Le Coran est notre loi». Après avoir été interdits par l'ancien président Moubarak, ils
ont décidé de créer leur propre parti politique. On assiste donc à la naissance du Parti de la
liberté et de la justice (PLJ). La création de ce parti a été confirmée à la presse par le
secrétaire général de la confrérie, M. Mohammed Hussein. Il sera dirigé par Mohammed al-
Morsi, figure importante du bureau politique des Frères musulmans.
Morsi certifie que le parti sera civil et aucunement théocratique, la Constitution d'Égypte
bannissant les partis fondés sur la religion. C'est à l'issu de la première rencontre non
clandestine de son histoire que Mohammed Morsy affirma que le PLJ sera «un parti civil aux
fondements musulmans, puisque les partis religieux appartiennent au Moyen Âge». Au
même moment, «il a également été annoncé que le vice-président du parti serait Rafiq
Habib, un intellectuel chrétien».
Le jeune parti est en pleine croissance. Créé depuis moins de 4 mois, le Parti de la liberté
et de la justice comprenait déjà près de 9000 membres dont plus de 10% était des femmes.
Certains ont cependant peur que la distinction entre le politique et la religion ne soit pas
faite au sein du parti, puisque 80% des 8000 membres fondateurs du PLJ sont des membres
de la confrérie des Frères musulmans.

Sur le chemin de la victoire


Si pendant la période où Hosni Moubarak était au pouvoir il n'y avait qu'environ 10% de la
population égyptienne qui se rendait aux urnes, on s'attend à ce qu'environ 40% de la
population exerce son droit de vote lors des prochaines élections. Selon son chef, le PLJ peut
espérer rafler près de la moitié des sièges lors des prochaines élections législatives. Par
contre, le PLJ ne sera pas en mesure d'obtenir la majorité des sièges à l'Assemblée du
peuple, lui qui ne présente des candidats que dans la moitié des circonscriptions. Ses
dirigeants ont d'ailleurs décidé de ne pas présenter de candidat à la présidence.
Alors qu'il est en tête des sondages et semble former le parti le mieux organisé, le PLJ a
décidé de présenter si peu de candidats dans un seul objectif : celui «de ne pas chercher à
remporter la majorité pour laisser la place à une coopération avec les autres formations
politiques». Une stratégie qui semble porter fruits, car «selon un sondage réalisé par le Pew
Research Center entre le 24 mars et le 7 avril, 75% des Égyptiens ont une opinion favorable
ou très favorable des Frères».
Est-ce que 2011 sera la bonne année en ce qui concerne l'émergence de la démocratie en
Égypte? Rappelons que les Frères musulmans «ont décidé de boycotter le deuxième tour des
élections de décembre 2010, dénonçant des fraudes massives et des violences au profit du
puissant parti au pouvoir». Il sera intéressant de voir si la révolution qui a mené à la
dissolution du parti de Moubarak sera le tournant dans l'histoire politique de l'Égypte. Et si
les Frères musulmans ne briguent pas encore la présidence, plusieurs voient un des leurs
occuper cette position dans 5 ans.

Les principaux partis politiques égyptiens :


PND : Le Parti National Démocratique a été fondé en 1978. Il est au
pouvoir depuis cette date et il est présidé par le Président de la
République. s’agit d'un Parti/État, héritier de l'Union Socialiste
Arabe puis de la Tribune du Centre puis du Hizb Masr al-' arabî al-
ishtirâkî.
RPU : Le Rassemblement Progressiste Unioniste a été fondé en
1976. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un rassemblement de
toutes les tendances de la gauche nationaliste: marxiste,
nationaliste arabe, nassérien etc.
PL : Le Parti des Libéraux a été Fondé en 1976. Il défend le
libéralisme sur le plan économique et il appelle également à
l'application de la loi islamique.
PST: Le Parti Socialiste du Travail a été fondé en 1978. En 1987,
il a opéré une alliance avec les Frères Musulmans qui, privés
d'organisation légale, ont largement investi ses structures. Son
orientation socialiste a ainsi été teintée d'une forte coloration
islamiste.
Wafd ou Néowafd : Il a été fondé en 1978. Il défend le libéralisme
politique et économique et se présente comme l'héritier du Wafd
qui de 1924 à 1952 qui fut le grand parti politique nationaliste.
PU : Le Parti de l'Umma, fondé n 1983, appelle à l'instauration
d'un État islamique.
PJE : Le Parti de la Jeune Égypte a été fondé en 1990 il a une
idéologie mal définie.
PEY. : Le Parti Égyptien des Verts a été fondé en 1990. Il défend
l'écologie et la protection de l'environnement.
PADN : Parti Arabe Démocratique Nassérien existe depuis 1992.
C'est un parti politique qui défend le nassérisme.
PC: Le Parti de la Concorde, fondé en 2000.
PS : Le Parti de la Solidarité, fondé en 1995.
PJS : Le Parti de la Justice Sociale, fondé en 1993.
PPD : Le Parti du Peuple Démocratique, fondé en 1992.

VENEZUELA

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