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FICHE DE LECTURE
"LA MORT LENTE DU MOUVEMENT NATIONAL DU MAROC"

Travail réalisé par :


AMIR DOAA HANANE ROUCHDI
AMINA GHLILA EL MOKHTAR Yahya

Encadré par professeur:


ABDLLAH TOURABI

institutions politique SOCIOLOGIE S2 " 2023/2024


Contextualisation

Présentation de l'auteur:
Claude Pallazoli est un historien français spécialisé
dans l'histoire de l'Afrique du Nord et du Maghreb. Il
est l'auteur de nombreux livres et articles sur cette
région.

Situation temporelle:
Le livre "La mort lente du mouvement national du
Maroc" a été publié en 1986. L'analyse de l'auteur
couvre la période de la fin de la colonisation française
en 1956 jusqu'au début des années 1980.

Contexte politique:
:Avant l'indépendance du Maroc, les mouvements
nationalistes étaient divisés et la France a utilisé la
violence pour réprimer ces mouvements. Après
l'indépendance, le pouvoir a été centralisé autour du
roi et de son entourage, ce qui a limité l'indépendance
politique des élites marocaines.

Contexte social:
Le mouvement nationaliste marocain était dominé par
une élite bourgeoise urbaine qui avait peu de liens
avec les masses rurales et populaires. Cette élite a été
incapable de mobiliser les masses et de mener des
luttes sociales et économiques pour changer les
conditions de vie des Marocains ordinaires.

Contexte culturel:
Le Maroc était confronté à des défis géopolitiques
complexes, notamment la guerre froide et la rivalité
entre les grandes puissances, ainsi que la crise du
Sahara occidental. Ces défis ont limité la capacité du
mouvement nationaliste marocain à façonner le cours
de l'histoire politique du pays.
Les apports

La lecture aborde l'instabilité politique au Maroc et la


vulnérabilité du régime en place, qui a été affaibli par deux
événements difficiles en 1971 et 1972. Malgré la richesse du
roi, le régime continue de faire face à des défis et pourrait
s'effondrer si certains officiers prennent le pouvoir, ce qui
pourrait causer un désordre dans le pays.
Les choix pour l'avenir sont très limités et les options
actuelles ne sont pas satisfaisantes. Les groupes politiques ne
sont pas en mesure de trouver une solution alternative.
Le mouvement de l'opposition est confronté à des difficultés,
notamment des conflits internes et des problèmes
politiques, qui ont parfois conduit à des répressions. Mais
malgré tout cela, le mouvement continue à se battre pour
ses idéaux.
Les élites bourgeoises marocaines ont joué un rôle important
dans la lutte contre l'occupation coloniale. Plusieurs
événements ont contribué à l'émergence rapide d'un
mouvement national au Maroc, notamment les actions des
nationalistes, le soutien de Mohammed V et le retour du
sultan, qui ont joué un rôle important dans l'obtention de
l'indépendance du Maroc.
Après l'indépendance en 1956, la situation politique au
Maroc était complexe, avec deux forces concurrentes, le
trône et l'Istiqlal, se disputant le pouvoir, dans un autre coté
des groupes conservateurs et progressistes cherchant à
influencer les décisions politiques.
Le "mouvement national" devait rester uni malgré les
différences internes, tout en faisant face au roi et à ses
partisans qui voulaient garder le pouvoir et empêcher les
changements proposés. Les dirigeants de l'opposition au
Maroc aspirent à former un gouvernement de salut public
pour contrer la menace de l'armée. Cependant, cette
aspiration n'est pas nouvelle et remonte à 1956 chez « le parti
Istiqlal ».
Dans l'ensemble, la situation au Maroc est complexe et
délicate, et il est important d'éviter les conflits pour parvenir
à une solution viable pour l'avenir.

Le parti de l'Istiqlal, qui était au pouvoir à l'époque de


l'indépendance, a également rencontré plusieurs difficultés.
La société marocaine était complexe et fragmentée, avec des
particularismes berbères et une bourgeoisie nombreuse et
diversifiée. De plus, le Maroc dépendait largement de
l'agriculture et n'avait pas de développement économique
durable. Le parti de l'Istiqlal a également été confronté à des
problèmes politiques internes tels que la corruption et
l'instabilité gouvernementale, ainsi qu'à des conflits
régionaux et des relations complexes avec les puissances
coloniales européennes.
En 1959, le Maroc a connu des troubles politiques importants
qui ont eu des répercussions majeures sur son histoire
contemporaine, notamment le renvoi du cabinet Ibrahim le
Premier ministre du Maroc à l'époque par le roi Mohamed 5
en 1960. Les problèmes politiques ont également affaibli
l'UNFP, le principal parti d'opposition.
Pour parvenir à une solution politique stable, le Maroc doit
faire face à plusieurs défis, notamment les divergences entre
le pouvoir en place et l'opposition politique, les alliances
politiques fragiles entre différents partis, et le déclin du
mouvement national qui crée un sentiment de pessimisme
quant à l'avenir du pays.
En bref, depuis son indépendance en 1956, le Maroc a fait
face à de nombreux défis politiques, économiques et sociaux
qui ont contribué à l'instabilité du régime en place.

Critiques

Les chapitres et les sections sont organisés de manière


cohérente et L’organisation de l’ouvrage facilite la
compréhension des arguments exposés par l’auteur, à noter
qu’il y a un manque d’arguments avec des preuves soutenues,
aussi l’ouvrage contribue à la compréhension du sujet qu’il a
abordé
Pour le texte, il est organisé en trois parties principales,
chacune traitant d'une période spécifique de l'histoire
politique du Maroc. La première partie décrit la situation
politique au Maroc dans les années 1956-1960, qui a été
caractérisée par une tentative infructueuse de modernisation
et de démocratisation.

La deuxième partie traite de la période 1960-1965, qui a été


marquée par une crise politique et une polarisation accrue
entre les différents acteurs politiques. La troisième partie
examine la situation politique actuelle au moment où le
document a été écrit, en proposant des solutions potentielles
pour sortir de l'impasse politique.
Charles-P. Palazzoli était un journaliste et écrivain français
spécialisé dans les affaires du Maghreb et du Moyen-Orient. Il
a été correspondant de presse au Maroc pendant de
nombreuses années, ce qui lui a permis d’acquérir une
connaissance approfondie de la politique marocaine et de
son histoire. Son livre « Le Maroc politique » est considéré
comme une référence en la matière et constitue une analyse
détaillée des événements politiques au Maroc de
l’indépendance en 1956 à l’année 1973. Il traite notamment de
la monarchie, des partis politiques, des mouvements sociaux,
des relations internationales et des principaux enjeux
politiques de l’époque.
Il constitue une contribution importante à la compréhension
de l’histoire politique du Maroc l’indépendance à 1973. Les
critiques ont noté la connaissance approfondie de l’auteur de
la politique marocaine et ont souligné la clarté et la
cohérence de l’argumentation. Les critiques ont également
salué la richesse des informations fournies par l’auteur et sa
capacité à présenter une analyse nuancée des événements
politiques.
Cependant, certaines critiques ont également identifié des
faiblesses dans l’ouvrage, notamment en ce qui concerne
l’absence d’une analyse plus approfondie des dimensions
économiques et sociales de la politique marocaine de
l’époque qui étaient négligés. D’autres critiques ont remis en
question certaines des interprétations de l’auteur,
notamment en ce qui concerne le rôle de la monarchie dans
la politique marocaine.
Certaines avancées ont quand même été enregistrées
pendant cette période, notamment la modernisation du
pays, l'éducation, la santé

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