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Evolution du système politique

marocain
Présenté par:
Oussama EL-FIGHA Younes EL KOUARI
Fatema Zahra EL AKHDAR Mustapha EL AZHAR
Abdellah EL-ASMAR
Politique au Maroc

La politique du Maroc s'inscrit dans une


monarchie constitutionnelle dotée d'un
parlement élu.

Le pouvoir exécutif est partagé entre le


gouvernement et le palais. Le pouvoir
législatif est partagé entre le
gouvernement, et les deux chambres du
parlement, la Chambre des représentants
et la Chambre des conseillers.
Types de
pouvoirs

Pouvoir Pouvoir Pouvoir


exécutif législatif judiciaire
Le pouvoir législatif, détenu par La Cour de Cassation
le Parlement est bicaméral et est est la plus haute
donc composé de deux chambres; juridiction marocaine.
et depuis la réforme
Son président est
constitutionnelle de 2011 on
trouve : nommé par le Roi.
• La Chambre des
représentants (Majlis al-
Nuwab)
• La Chambre des conseillers
(Majlis al-Mustacharin)
Evolution de la politique marocaine intérieure

Le parti Istiqlal joue un rôle de premier plan au sein du mouvement indépendantiste marocain qui prend de l'ampleur
après la Deuxième Guerre mondiale. Des négociations avec la France et l'Espagne mènent à la proclamation de
l'indépendance, en 1956. Le monarque Mohammed V (1957-1961) et son fils, Hassan II (1961-1999), dominent la vie
politique pendant plus de 40 ans. Le pouvoir est exercé de façon autoritaire, mais la détérioration de l'économie et la
montée de la contestation favorisent des ouvertures démocratiques. Elles permettent à différentes formations de
s'affirmer sur la scène politique, notamment à partir des années 1990. Les autorités restent toutefois méfiantes à
l'endroit des islamistes radicaux dont on regarde la progression avec inquiétude. Depuis son arrivée sur le trône,
Mohammed VI, qui a succédé à son père en 1999, s'efforce de donner une image plus moderne de la royauté. Les
réformes restent tout de même timides, alimentant une insatisfaction qui s'exprime lors du printemps arabe, en 2011.
Elle incite le roi à faire adopter une nouvelle Constitution, par référendum.
Depuis 1945, ce pays a été marqué par l'affrontement avec 3 groupe(s), faction(s) ou territoire(s) ayant fait,
pendant les périodes indiquées, au moins 25 morts par année:

• Faction militaire
• Faction militaire (forces de Mohamed Madbouh)
• Front populaire de la libération de la Saguía el Hamra et du Río de Oro (Polisario)

Au plan de l'organisation des pouvoirs, il s'agit d'un État unitaire. Le régime politique est une monarchie
autoritaire; l'essentiel des pouvoirs est entre les mains du monarque qui a des pouvoirs importants; ce type de
régime s'oppose à une monarchie constitutionnelle.

Le droit de vote pour les femmes a été reconnu en 1963.


Évolution de la Politique marocaine extérieure

Après une période de résistance, marquée par des conflits et l'exil forcé du sultan Mohammed V, la France finit par
négocier les modalités de l'indépendance avec le Maroc. Il en va de même pour l'Espagne, qui administre la partie
septentrionale du pays. La question de Tanger, zone internationale qui revient par entente au Maroc, est également conclue
en 1956. Le roi exprime la volonté de jouer un rôle au sein du monde arabe, mais tout en conservant de bonnes relations
politiques et économiques avec les Occidentaux. Il agit même comme médiateur lors de certains différends. Dès
l'indépendance, le Maroc est tenaillé par des conflits territoriaux, dont celui sur le Sahara-Occidental, qui inspire la «
Marche verte » de 1975. Des règlements avec l'Espagne et la Mauritanie sont conclus au cours des années 1970, mais une
autre discorde territoriale, cette fois avec l'Algérie, continuera d'alimenter les tensions. Le Maroc est membre de plusieurs
organisations internationales.

Ce pays est membre de plusieurs organisations internationales dont:

ONU [12 novembre 1956]


Reconfiguration de régime

La configuration et reconfiguration du régime semble avoir été un travail continu depuis les années soixante. Elle paraît
avoir eu pour objet aussi bien les institutions que les rapports effectifs de pouvoir qui les sous-tendaient. Les
changements ont touché les institutions centrales (l’institution monarchique, l’exécutif, le législatif, le pouvoir judiciaire)
en les redéfinissant et en les restructurant, à travers l’introduction progressive d’institutions indépendantes significatives,
mais aussi de modes opératoires qui changent des anciens modes de gouvernance. Comparé aux premières décennies
d’après l’Indépendance, le tableau actuel marque des différences. L’État marocain en est-il pour autant transfiguré ?Les
temps ne sont pas loin où tout le système tournait autour d’un seul personnage, le monarque, acteur principal sinon
exclusif. L’image ancienne était celle d’un champ politique où le roi exerçait tous les monopoles, décidait seul des
assouplissements et des durcissements, des consultations, voire des négociations, mais aussi des prises de décision
unilatérales, procédait aux réglages qu’il jugeait nécessaires quand il le désirait, exprimait son contentement, sa
réprobation ou son indifférence, montrait son hésitation ou sa résolution, déversait sa colère ou répandait sa sérénité. La
période antérieure aux initiatives « démocratisantes » du début des années 90, sous Hassan II, illustre le mieux cet état de
choses. Cela ne signifie pas pour autant que les autres acteurs n’avaient aucun poids, ni que des séquences de cette
centralité de la monarchie ne revenaient pas en force de temps à autre. Entre la Constitution de 1992 et celle de 2011,
peu d’indices laissaient présager les changements substantiels qui allaient suivre. L’écart entre les situations passées, en
particulier la révision de 1996, étape intermédiaire, et celle résultant de la sculpture de 2011 est cependant plus prononcé
Merci pour
votre
attention

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