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La cours d’histoire comparative des institutions est consacrée à l’Egypte, à Rome, à l’Arabie
préislamique et islamique et au Soudan médiéval.
Les historiens du Droit pensent avec beaucoup de raisons qu’on ne peut saisir l’importance et
l’utilité du droit positif (c.-à-d. le droit en vigueur le droit actuel). Si on ignore son histoire
c’est en fait car le droit n’offre aucune signification pratique s’il est détaché de son cadre
historique, social, ou institutionnel. L’utilité de l’histoire du droit et des institutions est bien
évidente car, en effet elle contribue beaucoup à la formation des juristes dans la mesure où
elle met à leur disposition les acquis des expériences du passé. La règle de Droit a une vie et
un contexte, elle se rattache généralement à un antécédent historique, d’où l’importance de
l’éclairage historique qui permet de mieux apprécier le présent et de préparer le futur. Il est
presque impossible de comprendre les institutions et le droit si on ne les insère pas dans leurs
contextes ou leurs époques.
A) La divinité du Pharaon
Les anciens égyptiens considéraient le pharaon comme un être divin, le culte consacré au
souverain était tel qu’à l’époque tardive ils furent vehifier par les populations. On leurs éleva
des temples et des pyramides afin d’immortaliser leurs mémoires, leur culte du dieu solaire
était si important que les souverains ajortés régulièrement le titre de fils de dieu à leur
protocoles. La croyance en la nature divine du souverain n’était pas une donnée permanente.
Vers la fin de l’ancien empire (2500 2400) cette croyance qui avait fait la force de la
monarchie ancienne s’estompa (diminua). Ainsi dans un document célèbre
intitulé « l’enseignement pour le roi melikaré » le pharaon est considéré essentiellement
comme un être humain dans ce document évoqué le roi fait comprendre à son fils que la
royauté s’apprend comme un métier et le roi devra rendre des comptes après sa mort c’est à
cette époque que les textes des pyramides ont opéré une différenciation qui demeure théorique
entre le KA et le BA du pharaon. Le KA est l’élément divin contenu dans la personne royale,
son pouvoir sur terre et les actes qu’il accomplit en découle, on prétend même que toute
parole qui sort de la bouche du pharaon se réalise aussitôt comme s’il était lui-même le Dieu
créateur. Les textes sacrés de l’époque ajoutent que le roi a une prédestination divine et n’a de
compte à rendre à personne. Il est omniscient parce que Dieu lui a donné le savoir dès le
ventre de sa mère. Le BA est différent du KA, c’est l’âme ou la conscience du roi qui sera
jugée après sa mort. Les mythes fondateurs ont largement contribués au renforcement du
pouvoir royal.
Ils sont des représentations populaires de personnages ou de faits historiques qui prennent
force de légende dans l’imagination populaire. Le mythe évolue avec l’idéologie dominante,
les mythes fondateurs du pouvoir royal Egyptien se sont vraisemblablement fondés
progressivement avec la complicité du clergé. Les 1er documents qui s’y rapportent sont les
textes gravés dans les pyramides selon la mythologie Egyptienne les rois égyptienne sont
censés descendre du dieu Horus, le fils d’Osiris. Horus n’est pas seulement une simple
divinité particulière c’est plutôt le soleil Râ ou Rê, la divinité primordiale qui a engendré
toutes les autres divinités, et les rois d’Egypte considérés comme ces véhifiés exercent un
pouvoir de droit humain et un droit cosmique général. les 1ères palettes Egyptiennes montrent
le roi sous la forme d’un lion ou d’un taureau capable de terrasser ces adversaires, ainsi le roi
Aménophis III qui avait exercé le pouvoir avec éclat et autorité porte le nom d’Horus taureau
à l’image de la déesse Maat (qui signifie chez les Egyptiens la déesse de la justice). Le
pharaon est toujours considéré comme le Maap (la justice, l’équité l’abondance ou l’ordre
public) et s’oppose à l’iniquité (injustice) et au désordre ou au chaos. La politique étrangère
d’Egypte est fondée sur l’hégémonie et la conquête.
A) La suprématie égyptienne
Au 4eme millénaire le delta du Nil formé un embryon de cité royal réunie en confédération. Il
est probable que les cités regroupées aient volontairement décidé de se donner richesse. Le
pouvoir aurait été électif dans un premier temps mais il pourrait aussi que la force du chef ou
celle du groupe qui le porte au pouvoir soit à l’origine de la réunification des cités
égyptiennes. A l’aube du troisième millénaire les 1eres dynasties installés en moyen Egypte
exercèrent leurs dominations sur les princes féodaux du sud et du nord qui manifestent des
velléités d’indépendance. Thoutmosis (v. 1479-1424 av. J.-C.) est considéré comme le plus
grand conquérant d’Egypte, on le qualifie de Napoléon d’Egypte sur à ses nombreuses
conquêtes. L’Egypte fortifie son pouvoir élargie son territoire et invente des méthodes
d’assimilation politique à l’égard des enfants et des princes lesquels sont prise en otage et
amener pour apprendre la civilisation et les négations égyptiennes. Les enfants sont ensuite
renvoyés auprès de leurs familles pour être les meilleurs ambassadeurs de l’Egypte. Dans
sanctuaires dédiés aux divinités sont érigés dans les territoires colonisés par l’Egypte. Les
guerres ont beaucoup apportés à l’Egypte sur le plan économique.
Le pharaon est en principe le seul détenteur du pouvoir, cependant compte tenu de la complexité de
l’appareil d’Etat il est tenu de confier la gestion des affaires à un Vizir. Le roi doit aussi créer les
conditions de la bonne gouvernance : le Vizirat.