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LICENCE 3 DROIT PUBLIC

Thème : la protection des droits de l’homme


en Afrique : mythe ou réalité ?

Matière : Droit de l’homme


GROUPE 9 ENSEIGNANT
SERY BOMEN ANGE OBED DR TOKPA
TIA INZA ARISTIDE
DJIAKA LELU
SOMMAIRE

I- LA PROTECTION DES DROITS DE L’HOMME EN


AFRIQUE : UN MYTHE

A- L’EPOQUE ANTIQUE
B- L’EPOQUE POST-MODERNE

II-LA PROTECTION DES DROITS DE L’HOMME EN


AFRIQUE : UNE REALITE

A-L’EPOQUE ANTIQUE
B-L’EPOQUE POST-MODERNE
Introduction

Les droits de l’homme peuvent être définir comme des normes qui reconnaissent et qui protège
la dignité de tous les êtres humains qui régissent la vie en société, la relation qui lie l’individu au
gouvernement et les obligations du gouvernement envers eux .Particulièrement en Afrique les
problèmes auxquels il est actuellement confronte il intéressant voir indispensable de
s’interroger sur La place occuper par le concept des droits de l’homme dans un environnement
aussi tourmente

Dès lors la protection des droits de l’homme en Afrique est-elle un mythe ou une réalité ?

Ce sujet revêt un caractère pratique dans la mesure où il permet de vérifier l’effectivité des
protections des droits de l’homme en Afrique. Dans notre analyse nous montrerons d’abord LA
PROTECTIONS DES DROITS DE L’HOMME EN AFRQUE COMME UN MYTHE (I) et ensuite LA
PROTECTIONS DES DROITS DE L’HOMME COMME UNE REALITE (II)
I-LA PROTECTION DES DROITS DE L’HOMME EN AFRIQUE : UN
MYTHE

Dans cette partie nous verrons que la protection des droits de l’homme est un mythe à L’EPOQUE
ANTIQUE (A) et à L’EPOQUE POST-MODERNE

A- L’EPOQUE ANTIQUE

La protection des droits de l’homme en Afrique est un mythe à l’époque antique d’abord au niveau des
traditions africaines anciennes.

En effet il existait dans les traditions africaines des pratiques qui portent atteinte aux droits de l’homme. Tel
que le mariage forcé des mineurs particulièrement les jeunes filles, qui étaient sans leur consentement obliger
de contracter un mariage. Ces unions entraînent des réactions en chaîne extrêmement dommageables. Les
premières concernées sont bien sûr les jeunes filles, qui voient leur avenir leur échapper. Les mariages
précoces les obligent à quitter les bancs de l’école et font d’elles des mères avant l’heure. Ce qui met en danger
leur santé et celle de leurs enfants, puisque les risques de mortalité maternelle et infantile, aussi bien que de
retard de croissance, sont plus élevés quand la mère est très jeune. Parmi les pays les plus touchés par le
phénomène, le Niger, le Mali et le Burkina Faso se distinguent particulièrement.

De plus au niveau des sacrifices humains perpétués en Afrique à l’époque antique on jouè un rôle majeur dans
les violations des droits de l’homme. Dans l'Égypte antique, durant Ire dynastie les pharaons et parfois d'autres
membres de la haute noblesse faisaient tuer des serviteurs après leur mort pour continuer à les servir dans
l'au-delà. Cette pratique n'a existé que pendant l’Ire dynastie.

Toutes ses différentes pratiques montrent l’inexistence de la protection des droits de l’homme en Afrique dans
l’époque antique.

B- L’EPOQUE POST MODERNE

La protection des droits de l’homme est un mythe en Afrique à l’époque post moderne du fait des manques
financiers et logistiques de l’union africaine.

Le sujet de la dépendance financière de l’Union africaine (UA) à l’égard des partenaires extérieurs. Comme l'a
dit Oyoo Sungu : « L’UA aboie très fort mais ne mord que faiblement. C’est parce qu’il lui reste à devenir
indépendante financièrement et, à terme, politiquement ». Qui contrôle vraiment l’ordre du jour au sein de
l’UA et surtout, ses organes de protection des droits humains, comme la Commission Africaine des droits de
l'homme et des peuples (CADHP), la Cour Africaine des droits de l'homme et des peuples (CAfDHP), et le
Comité africain d'experts sur les droits et le bien-être de l'enfant (CAEDBE) ?

Si les organes de protection des droits humains reçoivent de l’argent de l’UA pour leur fonctionnement, leurs
programmes ne sont que faiblement financés. Par exemple, le budget 2016 de fonctionnement de la CAfDHP
était financé par les États membres alors que les programmes étaient financés à 100 % par des partenaires
donateurs.
L’union africaine a donc du mal à mettre en œuvre les moyens nécessaire pour protéger les droits de l’homme
ce qui prouve que cela est un mythe.

II – LA PROTECTION DES DROITS DE L’HOMME EN


AFRIQUE : UNE REALITE

Dans cette partie nous verrons la réalité de cette protection à L’EPOQUE ANTIQUE (A) et à L’EPOQUE
POST MODERNE (B)

A- L’EPOQUE ANTIQUE

Ce n’est toutefois que rendre justice au continent africain que de souligner le degré de civilisation de
certaines sociétés qu’il a abritées. Il suffira ici de mentionner les différents royaumes et empires qui
fleurirent dès le ive siècle après J.C. : Empires du Ghana, du Songhay, du Mali, du Walata, Zoulou et
Bunyoro, Royaumes du Congo et du Monomotapa.5 Un observateur de l’époque, le géographe arabe
Ibn Battuta, rapportait par exemple qu’au XIVe siècle l’Empire du Mali était infiniment plus policé que
ne l’était l’Europe occidentale et son économie plus prospère.

On peut réellement affirmer que les sociétés africaines avaient atteint un degré élevé d’organisation
sociale, politique et économique. Les organisations politiques de ces sociétés étaient calquées sur un
modèle plus ou moins démocratique dans la mesure où le destin de ces dernières était rarement
dans les mains d’un seul homme. L’absolutisme du pouvoir politique en Afrique était loin d’être un
phénomène général ; tout au contraire, il était très souvent limité dans les faits par le caractère
collégial des conseils et des différentes instances intermédiaires.
On trouvait généralement des institutions juridiques et judiciaires parfois assez élaborées. Toutefois,
exception faite des pays islamisés d’Afrique du Nord dotés d’un système juridique basé sur le Coran,
la connaissance des droits africains précoloniaux présente de grandes difficultés du fait de leur
caractère non écrit. Ceci n’empêche cependant pas de conclure à l’existence de véritables systèmes
juridiques qui ont favorise l’effectivité de la protection des droit de l’homme.

B- L’EPOQUE POST MODERNE

La charte africaine des droits de l'homme et des peuples a été adoptée le 27 juin 1981 à Nairobi (Kenya) lors de
la 18e Conférence de l'Organisation de l'Unité Africaine.

Elle est entrée en vigueur le 21 octobre 1986, après sa ratification par 25 états.
Elle s’appuie sur la Charte de l'Organisation de l'Unité Africaine et la Charte des Nations unies ainsi que sur la
Déclaration universelle des droits de l'homme tout en « tenant compte des vertus de leurs traditions
historiques et des valeurs de civilisation africaine qui doivent inspirer et caractériser leurs réflexions sur la
conception des droits de l'homme et des peuples » (préambule de la Charte).

Cette charte n'est pas une simple adaptation des principes fondamentaux de la Déclaration Universelle aux
spécificités de la culture africaine; d'ailleurs la notion de "civilisation africaine" à laquelle elle se réfère est assez
large puisque ce texte a été ratifié par des pays de traditions très diverses (de l'Algérie à l'Afrique du Sud et du
Cap-Vert à Madagascar). Elle place au même niveau que les droits de l'homme d'une part le droit des peuples
africains à disposer d'eux-mêmes face au monde extérieur et d'autre part les devoirs de l'individu envers la
famille et l'État. Elle définit donc un dispositif dans lequel indépendance nationale, tradition, cohésion sociale
et autorité (dès lors que cette autorité n'est pas imposée par une puissance coloniale) sont des valeurs aussi
importantes que les droits de l'homme au sens individuel, qui ne sont donc plus des droits au-dessus des
autres.

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