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PLAN DU MÉMOIRE

THÈME : LES FONDEMENTS KLEPTOCRATIQUES DE L’ÉTAT DANS


L’AFRIQUE CONTEMPORAINE : UNE LECTURE DE L’ÉTAT EN AFRIQUE.
LA POLITIQUE DU VENTRE DE Jean-François BAYART.

INTRODUCTION GÉNÉRALE

PREMIÈRE PARTIE : LE FONDEMENT DE L’ÉTAT EN AFRIQUE

Introduction partielle

CHAPITRE I : HISTORIQUE DES SOCIÉTÉS AFRICAINES

1- De la période historique de l’Afrique.


2- La société tribale et ethnique.
3- La société africaine inégale et grande

CHAPITRE II : POSITION DU POUVOIR

1- La maitrise des ressources d’extraversion


2- Le système politique prédateur
3- Le système d’inégalité et de domination

CHAPITRE III : UNE FAUSSE OU PSEUDO-BOURGEOISIE

1-La classe compradores

2-La continuité de système de domination

3-L’opportunité étatique

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DEUXIÈME PARTIE : DOMINATION ET HÉGÉMONIE

CHAPITRE I : HÉGÉMONIE

1-La Conservation des anciens systèmes politiques

2 L’assimilation réciproque des élites par intermédiaire

3-Le chemin de l’assimilation réciproque : cas de la société politique

CHAPITRE II : DOMINATION

1- « révolution passive » chez Gramsci

2- « bloc historique « chez Gramsci

3-Entrepreneur politique.

CHAPITRE III : » POLITIQUE DU VENTRE »

1- Corruption

2-Le chemin de l’émergence de l’espace politique

2 L’escapade de la domination

TROISIÈME PARTIE : CRITIQUES ET ÉVALUATIONS

CHAPITRE I :LA DECULTURATION DE L’HOMME AFRICAIN .

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1-L’acculturation de l’africain.

2-Mettre fin au phénomène de tribalisme.

CHAPITRE II : LE PROLONGEMENT DE LA PENSEE DE BAYART DANS LA


THEORIE POSTCOLONIALE ET DANS LES SCIENCES SOCIALES.

1-La réhabilitation de la pensée de Bayart par Achille Mbembe.

2-Le prolongement de la pensée bayartienne par Jean-Godefroy Bidima .

CHAPITRE III : UNE FICHE DE PREPARATION D’UNE LEÇON .

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.

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INTRODUCTION

La préoccupation portant sur la conduite des hommes politiques africains est au


cœur de la réflexion des plusieurs penseurs. Jean-François Bayart est un politologue
français né le 20 mars 1950 Boulogne -Billancourt, France lors qu’il faisait écrit son
ouvrage intitulé L’État en Afrique. La politique du ventre, publié à Paris aux nouvelles
éditions Fayart, l’espace politique en 2006.Il est un politologue dont l’originalité de son
érudite est si grande dans ce sens qu’il a incontestablement marqué toute la période du -
XXe siècle africaniste. C’est un auteur qui consacré toute sa vie entière sur les états
africains. L’auteur traite du thème des fondements kleptocratiques de l’État dans
l’Afrique contemporaine. Bayart est un africaniste qui se soucis de la situation de l’État
africain. À partir de son thème, il soulève le problème de fondement de l’État en Afrique.
Pour lui, ce qui fonde le pouvoir politique en Afrique, c’est le vol qui est cœur de de la
pensée de l’auteur. Pour lui, l’État en Afrique est essentiellement corrompu. Pour lui, le
pouvoir politique en Afrique est un prétexte à prébende vol et autres. Choisir Bayart
comme auteur dans le cadre de notre recherche nous permettra de comprendre la grande
partie de son œuvre tout en actualisant la question de fondement kleptocratique de l’État
en Afrique. Dès lors, la problématique sous-jacente à ce problème s’énonce comme suit :
pourquoi, aux de Bayart, l’État en Afrique est essentiellement corrompu ? Une telle
conception Bayartienne de fondement de l’État en Afrique, n’est-il pas resté loin de la
relativité ? Quel intérêt philosophique peut-on accorder la pensée de Bayart ?

Pour donner de tentatives de réponses à ces interrogations, nous allons suivre la méthode
dialectique. Au sens hégélien du terme, la démarche dialectique renvoie à un procédé
spirituel qui part d’une thèse à l’antithèse afin d’aboutir à la synthèse. À partir de cette
méthode, il sera donc question pour nous dans ce mémoire d’examiner minutieusement le
projet de Bayart que l’État en Afrique est essentiellement corrompu. Pour mener à bien
notre recherche, il sera Judicieux pour articuler notre travail en trois parties, comportant
chacune trois chapitres et chaque chapitre a trois sous-sections.

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La première partie nous permettra de montrer le fondement de l’Etat en Afrique. Elle est
structurée comme suit : le chapitre I portera sur l’histoire de la société africaine qui trouve
sa source dans la période historique de la colonisation et de l’impérialisme. C’est à partir
de ce contexte qu’on peut situer l’histoire des sociétés africaines. Le paradigme du joug
est l’une des théories majeures ou système politique qui permet de dominer les pays
subsahariens. Cette domination est visible sur tous les plans notamment économiques,
politiques, sociales et culturelles. Cette société africaine est un État primitif c’est-à-dire
barbare et élémentaire, un état passif et victime de la domination de l’Afrique Sur le plan
social, scientifique et philosophique. Ensuite l’ histoire des’États en Afrique est
essentiellement tribal et ethnique. Surtout le tribalisme est un élément indispensable dans
le fondement de l’État en Afrique et en fin la société africaine inégale et grande. Durant
cette période de l’histoire de l’Afrique, le chapitre II nous démontre la position du pouvoir
en Afrique se caractérise par la maitrise des ressources d’extraversion (diplomatique,
culturelle et économique) qui permet de mobiliser le système politique qui vient de
l’extérieur afin de bien positionner ledit pouvoir. L’accumulation des biens, les prétextes
à prébendes et la prédation sont les éléments phares qui constituent le fondement de l’État
en Afrique. C’est ce qui a permis d’intitule le chapitre III, une fausse bourgeoisie en
Afrique c’est-à-dire une classe compradore qui perpétue le système de domination
inégalitaire. Le rapport entre les dirigeants et le peuple est inégalé dans la mesure où le
système politique, c’est une affaire d’intérêt. La continuité du système de domination est
une de la colonisation. C’est à cet effet que P. Anderson parle de « la concaténation de
l’Antiquité et de féodalisme » .

Dans la deuxième partie, la préoccupation fondamentale de l’auteur porte sur la


domination et hégémonie des états africains. En ce qui concerne le chapitre I qui porte
sur l’hégémonie. Alors, l’hégémonie est définie comme une domination d’une puissance,
d’un pays, d’un groupe social sur les autres pays. L’hégémonie se caractérise par la
modernisation conservation des anciens politiques en Afrique. Elle conserve la position
du pouvoir, c’est pour cela que Cheik Hamidou Kane déclare « l’école étrangère est la
forme nouvelle de la guerre que nous font ceux qui ont venu ». En outre, elle désigne la

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domination exclusive qu’exerce une nation, un peuple ou une ville sur les autres, en lui
assurant de ce fait le contrôle plus moins direct sur un grand territoire. On peut définir la
domination comme une action d’exercer son autorité ou son influence sur plan politique,
morale bref sur tous les plans. Le chapitre IV : Le scenario de la recherchent
hégémonique. Il se caractérise par la modernisation conservatrice qui est un système
politique de conserver des anciens régimes de réajuster. Et ce système politique continue
à dominer sur l’Afrique. Elle se base sur le royaume et la chefferie, la trajectoire
lignagère. Ainsi le chapitre V : l’assimilation réciproque des élites c’est le cas de
l’hypothèse d’un scenario intermédiaire est un système politique qui est dominé par les
groupes intermédiaires. Ce système peut être à la fois avantageux et en même les
amalgames, en fait c’est une domination des occidentaux avec leur corollaire les
bureaucraties sur les peuples. En plus, le chapitre VI, le site et la procédure de
l’assimilation réciproque sur le cas de la société politique. L’auteur met en exergue cinq
pratique des élites notamment la chefferie, la bureaucratie, l’idéologie, le parti qui sont au
fondement de l’assimilation réciproque de la société politique. La formation du bloc
historique postcolonial qui de caractérise par les « révolutions passives » subsaharienne
de Gramsci, selon luis le changement de la domination de la bourgeoisie comme telle
exerce sa suprématie sur les forces de l’ancien régime ou par lequel une fraction de la
bourgeoisie rassemble autour d’elle le reste de sa classe. Le bloc historique permet lier
l’unité organique de la superstructure (c’est la production de connaissance, de la
conscience, la morale, la métaphysique, la politique …) et les infrastructures (c’est un
mode de production, des organisation). Mais aussi, la société civile (dont le but de la
gestion et la transmission d’un patrimoine, c’est se présente sous formes bien immobilier
ou des valeurs mobiles). Ces deux systèmes de la formation de la domination des africains
par les occidentaux. Le paradigme du joug est au cœur de la formation de bloc historique
dans le temps et dans l’espace, leur but c’est l’accumulation des richesses et le positon du
pouvoir en Afrique. Dans le chapitre III intitulé la « politique du ventre ». Pour Bayart la
politique du ventre est la manifestation de la corruption. Il pense que la période
postcoloniale est caractérisée par les réseaux de structure d’inégalité et la production

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d’inégalité. L’élite africaine considère la corruption comme un facteur indispensable dans
la gestion de l’Etat. Voilà pourquoi l’auteur fait appel a un nigérien qui professait que « i
chop, You chop » c’est à dire (je mange, tu manges) ; il veut nous montrer que le système
politique c’est le vol.

Dans cette troisième partie, notre préoccupation est de montrer les limites de la pensée de
l’auteur et le prolongement de sa pensée dans la théorie postcoloniale africaine. Dans le
chapitre VII, notre auteur de référence a une limite dans sa conception, car il est trop resté
dans la relativité. La corruption est un phénomène qu’on retrouve partout dans le monde
entier et non seulement en Afrique. Le contact avec le monde extérieur rend l’homme
africain sans culture. En effet, les effets pervers de la colonisation, de l’impérialisme et
delà colonisation ont contribué à modifier le système politique e Afrique. C’est ce qui
explique qu’en grande partie, la désorganisation politique, économique, sociale et
culturelle sur le continent noir. C’est dans ce que Amir Samin déclare que « il faut la
déconnexion avec l’occident afin d’avoir un développement en Afrique ». Ainsi, on doit
chercher à mettre fin au phénomène tribal et ethnique en Afrique. Le système de
prédation, prétexte à prébende qui ont animé la pensée de Bayart et complètement opposé
par certains auteurs comme Lucien Ayissi, on doit mettre fin au problème de la
corruption. Le chapitre VIII, le prolongement de la pensée de Bayart dans la théorie
postcoloniale qui garde toujours son originalité dans la vie actuelle. Bayart pense que le
pouvoir se fonde sur le désir de le richesse et la corruption, c’est dans le même chemin
que Achille Mbembe fait un dépassement de la pensé de ce dernier en disant que le
pouvoir de l’Etat se fonde sur le désir, la pulsion ;le vol, l’excès de la violence ;la libido
pour avoir le bien matériel. En clair, le pouvoir c’est la mangeoire. Ainsi que Jean
Godefroy Bidima résume la pensé de Bayart, le fondement di pouvoir en Afrique ; c’est le
désir de richesse, la jouissance des biens matériels et la sexualité sont au cœur de
fondement de l’Etat en Afrique. En fin chapitre IX : fiche de préparation d’une leçon
qui porte la définition et l’origine de l’Etat. On peut définir ce dernier comme l’ensemble
constitué d’un territoire bien délimité, d’un peut, d’un gouvernement et des systèmes qui

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marquent sa particularité par rapport aux Etats. L’Etat peut avoir plusieurs fondements,
nous le fondement sur la loi, divin, la violence.

PREMIÈRE PARTIE : LE FONDEMENT DE L’ÉTAT EN AFRIQUE

Selon la conception du politologue français Jean-François Bayart, le fondement de


l’État en Afrique trouve sa source dans la période historique de la période de la
colonisation et de l’impérialisme. C’est à partir de ce contexte qu’on peut situer l’histoire
des sociétés africaines. Le paradigme du joug est l’une des théories majeures ou système
politique qui permet de dominer les pays subsahariens. Cette domination est visible sur
tous les plans notamment économiques, politiques, sociales et culturelles. Cette société
africaine est un État primitif c’est-à-dire barbare et élémentaire, un état passif et victime
de la domination de l’Afrique sur le plan social, scientifique et philosophique. L’État en
Afrique est essentiellement tribal et ethnique. Surtout le tribalisme est un élément
indispensable dans le fonde l’État en Afrique. Durant cette période de l’histoire de
l’Afrique, la position du pouvoir en Afrique se caractérise par la maitrise des ressources
d’extraversion (diplomatique, culturelle et économique) qui permet de mobiliser le
système politique qui vient de l’extérieur afin de bien positionner ledit pouvoir.
L’accumulation des biens, les prétextes à prébendes et la prédation sont les éléments
phares qui constituent le fondement de l’État en Afrique. C’est ce qui a permis
l’installation d’une fausse bourgeoisie en Afrique c’est-à-dire une classe compradore qui
perpétue le système de domination inégalitaire.

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CHAPITRE I : L’HISTORICITÉ DES SOCIÉTÉS AFRICAINES.

Dans cette partie, Bayart pense que les sociétés africaines n’ont pas d’histoire
propre à elles, car elles sont en situation de dépendance. On doit faire appel à la période
de la domination pour mieux comprendre l’historicité de ces sociétés africaines. Cette
société subsaharienne est en situation de famine, de guerre civile, de sècheresse, de
l’apartheid qui caractérisent les pays du sous-développement. De plus, cette société
africaine est essentiellement tribale et ethnique c’est-à-dire qu’elle est fermée à elle-même
c’est pourquoi elle est dite société primitive. Ainsi, cette domination coloniale est au
fondement des modifications des valeurs africaines.

1-De la période historique de l’Afrique.

Pour comprendre l’historicité des sociétés africaines, Bayart se réfère à la dépendance des
Africains vis-à-vis des occidentaux. Selon lui, seuls les occidentaux peuvent nous
expliquer la genèse des pays subsahariens. Pour lui les africains n’ont pas une historicité
antérieure avant la colonisation ,c’est ce qui explique la positon de certains penseurs qui
vont jusqu’ considérer l’Afrique comme terre philosophique ou anhistorique .Viol
pourquoi Bayart explicitait dans son texte que « Et quand l’africain reprenait les rênes de
son destin ,c’était pour retrouver son annonce anhistorique « sa transparence perdue »Le
thème du « sauvage » est de la sorte revenu en force dans l’imagination philosophique
occidentale au lendemain des décolonisations »(Bayart ,2006 :102) . Les philosophes
occidentaux pensent que les africains ont un degré d’imbécilité et de la déraison. C’est
pourquoi jean François Bayart fait appel Hegel à la page, qui pense que l’Afrique n’est
pas intéressante du point de vue de sa propre histoire. Ainsi, selon Hegel, l’homme en
Afrique se trouve dans un état de barbarie et de la sauvagerie qui l’empêche de faire
partie intégrante de la civilisation , parce qu’il est dans le pays de l’enfance enveloppé
dans la couleur noire de la nuit .Bayart pense que la réflexion contemporaine notamment

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celles du totalitarisme , de la démocratie et autoritarisme sont des réflexions consacrées
aux occidentaux et non aux africaines ,car l’Afrique n’a jamais été centre de la science de
la politique parce que les africains n’ont rien inventé dans leur histoire ou
civilisation .Autrement dit ,les États du tiers monde sont totalement indifférents des
système politique ,la science car ce sont des domaines réserver uniquement aux
occidentaux puisque les universités occidentaux accueillent les étudiants africains pour
continuer les études ou pour se former

.Le système mondial permet de déformer la responsabilité de champs politique africains


voire les rendre faible ,qui veut dire que le pouvoir dépend de l’extérieur , les chefs
d’États africains sont que les représentants des occidentaux, c’est à ce sujet que Bayart
déclare « La société ivoirienne n’a pas d’autonomie propre, elle ne se comprend pas sans
la société européenne qui la domine :si le prolétariat est africain ,la bourgeoisie est
véritable absente ,domiciliée dans l’Europe qui fournit les capitaux et les cadres
«(Bayart ,2006 : 111) .Autrement dit ,la société africaine notamment celle de la côte
d’ivoire son autonomie est dirigée par les occidentaux ,c’est un système politique de
domination des africaines, pour cela que l’Afrique ne se développe pas ,elle n’arrive pas
à avoir leur autonomie .Bayart met l’accent sur le mode de production chez les africaines
sont enfermés mais chez les dépendantistes ,il y a une division entre la tradition et
modernité au sein de la société .Les États en Afrique du sud de Sahara sont caractérisés
par une impuissance du groupe sociaux subordonné , société primitive .L’auteur pense
que l’Afrique est un continent dominé par le système d’organisation politique occidental
, . C’est dans ce sens que nous pouvons dire que nous sommes le produit de la
colonisation .Ainsi le capitaliste a divisé le monde en deux classes à savoir la bourgeoisie
et le prolétariat ;le monde occidental a implanté les industries pour mieux exploiter les
africains et il a implanté ses représentants partout en Afrique afin de dominer
l’Afrique .Le système produit par la société industrielle explique la colonisation et la
domination du monde a colonisé le reste du monde puisqu’il a implanté ses représentants
de la colonisation qui n’est rien d’autre que la bourgeoisie compradore.

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Par ailleurs, la société subsaharienne est une société en dépendance des occidentaux,
le système politique est primitif qui est difficile de reconnaitre son histoire sans les
facteurs exogènes, il faut faire appel toujours à la période coloniale et aussi sous la
pression de l’impérialisme ouest européen, la Roussie le Japon. Sur le plan politique, la
politique africaine est dictée par les systèmes européen, notamment l’invention de fusil à
répétition et du vapeur sous l’autorisation des étrangers. Ainsi ,selon l’auteur le contact
entre la culture occidentale et la culture des pays sous développé n’est pas impartiale car
la culture occidentale entraine de dominer celle du tiers monde notamment le
christianisme qui aujourd’hui comme hier au temps de la traite négrière , la colonisation
l’impérialisme jusqu’à notre époque , la culture étrangère triomphe la victoire sur la
culture africaine .D’autres africains sont déjà devenu des blancs à travers un système
d’habillement, le style de langue, ses manières de faire les choses ,voilà un africain
affirme « moi il connaît parler français ,faire commerce, chasser ;moi né Monge : Monge
connait tout comme un blanc ; Monge il pas nègre (Bayart ,2006 : 113)».En
clair ,l’africain copie la culture étrangère et met son là sienne .

Par ailleurs, l’auteur estime que le vrai problème auxquels est confronté l’africain par
l’analyse du moins terminologique que méthodologique. L’invention de système politique
provient de la pensée de Hegel puis de Marx. Ils pensent que la vie est considérée comme
une mode de production chacun bénéficie en fonction de ses moyens. À partir de là les
sociétés africaines connaissent la complexité de leur fondement historique. Depuis
l’insertion de continent subsaharien dans le système international et l’interaction entre les
facteurs externes et internes se trouve marginaliser. C’est dans ce sens que G. Balandier
explique tout au long des années soixante et soixante-dix : » l’hétérogénéité radicale des
sociétés africaines « (Bayart ,2006 :112) qu’il ne s’agit pas de nier d’où la sociologie
dynamique. À cet effet les sociétés du tiers –monde dans le domaine politique
contemporain, ils sont marginalisés dans la mesure où on réduit tout à l’esprit et l’école
qui sont les domaines appropriés aux occidentaux. Ce domaine est très métaphysique pour
les africains. Mais certains penseurs ne sont pas d’accord avec le système de la
domination notamment comme Kwale Nkrumah, pour lui, il faut que les africains doivent

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écrire leurs propres histoires, notre contact avec les occidents doivent servir de
l’expérience. Voilà pourquoi il affirme « nous devons écrire notre histoire comme
l’histoire notre société, jouissante de sa propre intégrité, son histoire le reflet d’elle-même
et le contact avec les européens ne doit y figurer sur l’angle e l’expérience des africains »
(Bayart ,2006 : 116).

Par ailleurs, pour comprendre la genèse de l’État africain en situation de chevauchement


entre le particulier et l’universel, selon Hegel est réputé pour son extrémisme impérialiste,
en effet celui-ci dans son projet impérialiste exclut totalement l’Afrique de l’histoire. Car
pour lui l’Afrique n’a rien écrire dans l’histoire que l’état et leurs institutions, l’Afrique
n’a ni écriture, ni religion sans culture sont forcément un peuple sans histoire.

2-La société tribale et ethnique.

Au-delà de la période historique, nous avons aussi, l’État en Afrique est essentiellement
tribale et ethnique. La société africaine est fondée sur le tribalisme, le tribalisme constitue
un système politique de l’organisation de la société du tiers monde entre les cousins, les
frères, oncles et biens d’autres. Le tribalisme est un indispensable dans le système
politique notamment au Cameroun dans les années 1975 qui porte sur la succession du
pouvoir politique, c’est dans ce sens que le tribalisme prend une ampleur régionale et
nationale dans le système politique, à l’époque de M. Ahidjo, il privilégie la majorité
ceux du grand nord au poste gouvernemental que ceux du sud, après la démission de ce
dernier. Biya a son tour, il est entouré majoritairement par la partie du grand sud
notamment les Béti et Bulu, la population affirme « Monsieur le président, nous autres du
centre sud, nous sommes des hommes de parole. Nous n’avons qu’une parole. Nous vous
donnons notre parole. Vous avez notre » (Bayart ,2006 :171) Autrement dit, le tribalisme
est le stade suprême dans le système africain en privilégiant les membres de sa famille
puisque dès on nomme quelqu’un on organise la fête.

Dans le contexte tribal au Cameroun, le Béti et Bulu n’aiment pas l’intérêt des Bamiléké
au couloir du ministère de la fonction publique des banques, les universités au point où ils

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sont critiqués. Au nord du Cameroun, la société est divisée en deux partie, la majorité
minorité dominante sont les musulmans qui dominent les païens, l’auteur pense que les
acteurs contemporains ont ouvert le chemin aux postcoloniaux, d’autres tribu et ethnie
sont considérés les meilleurs tribu et ethnie au Cameroun, c’est le cas de Béti qui signifie
en substance les « messieurs « « les seigneurs « et les « civilisés » Autrement dit, la tribu
et ethnie est valorisé plus que les autres. Pourtant il existe plusieurs ethnies notamment
celle de peul qui bouleverse le système politique de postcolonial. En plus, l’auteur nous
montre que la société africaine a plusieurs origines qui se caractérise par la structure du
champ politique contemporain réfère à l’ethnicité. Selon Bayart, l’idée ethnique trouve
sa source par un chef africain qui voit avant tout l’arrivé des européen afin de bien fonder
leur pouvoir politique, le fondement ladite société c’est la langue et la culture qui sont
basées dans la société, elle est trop rattachée au tribalisme notamment au Nigeria et au
Kenya. Selon l’auteur, le tribalisme est un lieu de la compétition en vue de l’acquisitions
de la richesse, du statut et du pouvoir.

En outre, l’ethnicité est au cœur du fondement de l’état en Afrique à travers l’intégration


ou de la conservation de système politique par connaissance notamment au Cameroun les
nominations dans les grands postes c’est en fonction de tribu ou ethnie, c’est
conformément au proverbe qui déclare « la chèvre broute l’herbe dont se nourrit sa mère »
ainsi il ajoute « la charité bien ordonnée commence par soi-même «(Bayart ,2006 :
193) C’est dire que le chef d’état tribaliste dans la gestion de système politique privilégie
les membres de ses proches. Dans cette partie, l’État en Afrique ancien, selon l’idée de
l’anthropologue qui n’est pas immobile dans le processus de transformation qui prend
l’ampleur de la révolutionne, Bayart pense que pour que l’Afrique se développe on doit
détruire les biens des occidents comme disait le négro-mauritanien « Boycottez,
bannissez, tuez s’il le faut tous ceux qui encouragent la vente de terre. Détruisez, brulez
les biens de ses étrangers qui viennent aménager sur nos terres. La terre appartient au
village. La seule réforme foncière acceptable pour nous est celle qui permet la
redistribution de la terreau besoin entre les membres du village » (Bayart ,2006 :194)

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Autrement dit, la seule stratégie les plus marquées ethniquement contre les occidentaux
afin de développer notre continent.

.En plus ,Bayart pense que le sociologue historique de l’action doit résister à l’examen
des faits en niant les phénomène de la dépendance et de la domination afin l’Afrique
fonde son historicité , voilà pourquoi averti le philosophe camerounais Eboussi
Boulaga : »ce qui est premier le Muntu n’est ni étonnement ni émerveillement ,mais
seulement stupeur causé par une défaite totale « .Pour cet penseur ,les africains doivent
réfuter le paradigme du joug qui nous aliène de se développer ,il faut rejeter
définitivement les idées par les développementalistes qui gangrène l’historicité de la
société subsaharienne. Selon Bayart, pour connaitre l’historicité des sociétés
subsaharienne il prend mesure de rejeter complètement l’administration coloniale et
postcoloniale puisqu’ils contiennent des injustices pour les états du tiers monde, on peut
bien se marquer des naïvetés des développementalistes notamment l’idée W.W. Rostow
qui pense que le développement des états africain doit suivre une forme ou une logique de
différenciation de structure et de la sécularisation des occidentaux .L’état en Afrique est
essentiellement dans la mesure où le système politique est basé sur le système
endogamique ,c’est à une règle pour les africains consistant à se marier entre eux afin de
fonder un état d’où le concept de tribalisme .

En outre ,l’État africain se fonde sur à partir de ses réalités culturelles, après l’invasion
européenne ,l’Afrique est un continent fortement soudé par des liens sociaux ,c’est à dire
le tribalisme ,le clanisme et l’ethnicité qui sont les marques de la solidarité
interafricaine ,connaissent une nouvelle modification avec l’arrivée des européens .En
effet ,l’Europe voudrait mouler le monde dans un modèle politique qui le leur et fini par
imposer sa vision politique au monde .La politique coloniale et néocoloniale s’impose du
haut ,c’est dire de l’Europe coloniale aux autres peuples .C’est dans cette perspective
que la politique africaine à cette époque et surtout la constitution État-nation, de ce
continent ne tient plus compte des réalités culturelles .Or ces africains qui reçoivent cette
politique occidentale comme onction d’huile rependu sur l’Afrique ,ignore que la

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politique européenne est adoptée à sa culture suivent les cours de son histoire .C’est
pourquoi une urgence de rompre avec le mimétisme politique occidentale pour repenser
la politique qui doit tenir compte de ses réalités culturelles ,c’est-à-dire de réintégré l’idée
de vivre ensemble à partir du tribalisme ,le clanisme et l’ethnicité qui sont les formes des
solidarité africaines .

3-la société africaine petite et grande.

Dans les pays de tiers monde, la manière de gérer le pouvoir se fonde sur l’inégalité
sociale , car dans le domaine agricole, certains chef d’État impose leurs principes au bas
peuple de travailler dans leur champ de plantation par exemple dans la région de
l’Adamaoua, précisément dans le département de façon obligatoire notamment dans le
département de Rey Bouba ,les agriculteurs ou les paysans sont obligés à travailler dans
le champ du chef ,voilà pourquoi Bayart déclare « au Sénégal ,les cultivateurs qui ne
rembourse pas les emprunts contractés étaient à une époque bastonnés et aspergé de
fertilisation ou d’insecticide »(Bayart ,2006 :196) . Selon Max les pays du tiers monde
vont subir naturellement de la production capitaliste, pour les pays les plus industrialisés
ont le droit à montrer aux pays moins développer, les blancs traitent les noirs dans leur
plantation, ils se nourrirent d’raki, les fouets aux détriments des cultivateurs. Même après
l’indépendance du Tanganyika Handeni « toute personne ne participent aux projets de
développement serait punie de six coups de fouet » (Bayart ,2006 :197). La question de
l’État pour les uns et les autres n’est rien d’autre un échec à travers l’instabilité et la
coercition politique du commentaire, selon Jean François Bayart ,le pari unique du régime
militaire ,l’autorité présumé charismatique « africain » devient un pouvoir très faible
devant l’œuvre de la civilisatrice du colonialisme, c’est à ce sujet que l’auteur a fait appel
à Bokassa et Amin Dado arment »le possible politique qui guette le continent et le
menace à chaque instant » Autrement dit ,le système politique des occidentaux , ‘est de
dominer les pays de tiers monde.

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Bayart pense que l’État inégale est considéré comme un » petits » et « grands » dans la
mesure où la compétition politique de développement est toujours inégale en Afrique.
Pour qu’il y ait développementaux expert international pose quelques questionnaires à un
élevé d’une école agricole, il répond comme suit :

Question : Dans quel domaine le village va-t-il fait le progrès ?

Ces villages ont les plus progressés dans le domaine de travail de champs de « baba ». Cela veut dire : le
travail dans le champ de chef de Rey Bouba seulement. Même pour travailler dans leur champ personnel,
ils n’ont pas le droit de faire.
Question : Est-ce que ces progrès posent des problèmes ? Lesquels ?
Ces progrès leur posent beaucoup de problèmes dans le cas où le village de telles tribus qui ne se
présentent pas dans le champ du chef d’a
Bord, le chef de ce village est enfermé à deux ou trois mois chez le chef de Rey Bouba, il sort avec une
amende au dos pour lui le chef du village, et tous les habitants de village reçoivent aussi une amende et
quelques certains de coups de chicotte. Au temps de leur emprisonnement, il faut que leur portion qui leur
a été coupé d’abord fini

Dans le secteur agricole, dans le pays tels que le Cameroun, le Ghana, le Nigeria, le zaïre
que l’appauvrissement des cultivateurs au profit des catégories des citadins, et même la
répartition des dépenses est impartiale. À cet effet, le système politique de l’état en
Afrique est inégal parce que le partage se base sur le droit de la force. Bayart illustre au
Congo –Brazzaville en 1984 le paysan exploite 68% de terre cultivées qui assurait 68% de
production agricole, mais ne recevait que 10% des investissements agricoles, soit 1% des
investissements nationaux. Selon l’auteur, le spectre idéologique du continent dupe le
secteur agricole, la structure agraire sont très inégale la majorité revient à l’état, à
l’exemple de la cote d’ivoire, on a accaparé une croissance de la richesse nationale au
détriment du secteur rural, donc le revenu agricole national s’accroit lorsque le secteur
rural se décroit.

La » bourgeoisie planteur « est une classe qui est en compétition avec la bourgeoisie
entrepreneur. Selon l’auteur, la première ne forme pas la bourgeoisie dominante du pays,
mais plutôt les élites politiques et administrative qui sont absente et dominante et écrasent
les intérêts des grands planteurs villageois qui assurent leur dominance, ils contrôlent les

[Date] 16
ressources de l’état. Dans cette perspective que Fanon a montré la paysannerie de la classe
dominée de l’architecture coloniale est subordonnée au celle de haut cadre ou
administrative. C’est pour cette raison que Bayart estimait « les groupes sociaux
subordonnés des agglomérations, ouvriers travailleurs du secteur « informel », »
pauvre »ne peuvent être tenus pour quantité négligeable « (Bayart ,2006 :208).Au cote
d’ivoire on constate que les inégalités au sein de la population ivoirienne notamment
des »en bas d’en haut « et des « en haut d’en haut »,ou des « en haut d’en bas »,c’est-à-
dire les Yoruba distingue les mekunnu(les sans argents),les talaka(les très
pauvres),otosi(l’indigent),alagbe(le mendiant),d’une part et d’autre part olowo(le
riche),omowé(l’éduqué),oloola(les notables),oloye pateki l’homme d’honneur et
prestige),alagbare(le puissant) ,en clair ,il existe des inégalités des personnes ou au sein de
la société africaine, les catégories des personnes , c’est dans ce sens que on parle l’État en
Afrique inégale petit et grand.

CHAPITRE II : POSITION DU POUVOIR.

Dans cette partie, la question fondamentale est de montrer que la position du pouvoir est
l’élément essentielle dans le fondement de l’État en Afrique selon la structure de classe
donnée ou l’idéaltype du patrimoine à travers les ressources d’extraversions qui
permettent de mobiliser les alliés pour fonder le pouvoir qui n’est rien d’autre que les
ressources diplomatiques et militaire. Ainsi, les ressources culturelles qui détermine la
maitrise du pouvoir occidentale notamment l’école ; la position du pouvoir apporte à ses
membres un salaire qui garantit le fondement de l’état en Afrique. Ensuite, la position de
prédation qui fonde l’état en Afrique qui se caractérise par le vol des produits numéraires
et de prestation. En fin, le système d’inégalité et de domination qui est base du positon du
pouvoir dans les pays subsahariens qui n’est rien d’autre que le « prétexte à prébende ».
Bayart pense que les représentants des colonisateurs ressemblent aux chiens et son maitre,
le matin très tôt le chien et son maitre vont en forêt pour chercher le gibier, une fois rentré
quelque temps, le maitre est en train de manger il chasse le chien.

[Date] 17
1-La maitrise des ressources d’extraversions

Jean François Bayart pense que le fondement du pouvoir c’est l’accumulation des
richesses, pour lui, il existe plusieurs des ressources d’extraversions c’est dire les
ressources qui viennent de l’extérieurs, autrement dit c’est les blancs qui ont apporté ces
ressources afin de positionner leur pouvoir politique en Afrique et pour dominer les pays
du subsahariens. D’abord, la maitrise des ressources diplomatiques et militaires dans le
but de mobiliser les forces extérieures. Cette technique permet d’avoir les alliés pour
dominer les pays de tiers monde exemple au Nigéria lors de la guerre du Biafra, ils ont
fait appel à plusieurs pays pour les soutenir pendant guerre. Voilà pourquoi l’auteur
affirme « les positions de pouvoir sont les prioritaires, voire monopolistes qui mènent aux
ressources d’extraversions « (Bayart ,2006 : 219) .Sur le plan culturel , nous avons la
détermination de la maitrise du savoir occidental notamment l’école est l’une des
méthodes capitale dans la position du pouvoir ,c’est-à-dire le fort doit envoyer ses
enfants à l’école afin devenir performance dans le temps avenir et l’école est l’un de
modelage le plus puissant dans la stratification sociale pour garantir la position du pouvoir
, c’est pour cela que il affirme « En raison de pénurie d’équipement ,de maitre ,des
livres ,les places sont rare , et même chère :au Cameroun ,en 1985 ,des chefs
d’établissements les cèdent pour 5000 ou 15000 f FCFA dans le primaire 50000 ou 20000
F FCFA dans le secondaire » Autrement dit ,l’école est indispensable dans la position du
pouvoir en Afrique puisque qu’elle se caractérise par l’éducation de qualité dans la
réussite scolaire qui fait l’objet politique de la gestion inégale. En clair l’école est
l’élément le plus indispensable pour garantir le pouvoir à travers la maitrise la science,
l’expertise, la méthode philosophique et approfondir la réflexion. Cette politique permet à
faire s’assoir leur pouvoir en Afrique et ils ne cherchent pas à développer les pays mais
leur but c’est la position du pouvoir.

Ainsi, l’implantation des collèges et des facultés ,la distribution des bourses , les
inscriptions dans les précieuses universitaires occidentale ,tous ces éléments permettent
de garantir le pouvoir sur le plan social élevé ,et la réussite scolaire pour devenir

[Date] 18
performant dans la position du pouvoir .Ces ressources ne permettent pas à développer le
pays parce qu’ils cherchent à accumuler les richesses pour leur propre compte .En clair,
la réussite scolaire est un instrument éducatif qui fait l’objet d’une gestion de toute
politique des dirigeant dans la réussite du savoir. En plus, la position du pouvoir, c’est
d’avoir un salaire, c’est-à-dire leur but d’avoir un salaire régulier ou irrégulier qui
permet de garantir leur avenir. Jean François Byart pense que » la fonction que la
fonction publique apporte à ses membre un salaire modeste » (Bayart, 2006 :220). Par
ailleurs, le pouvoir en Afrique est essentiellement corrompu et les nominations au poste
devient un intérêt personnel.

En outre, la trajectoire de l’extravertie des sociétés subsahariennes a un rapport inégale à


l’environnement internationale puisqu’elle a un gros problème par un facteur externe
avec la domination des pays du tiers monde par les occidentaux ,c’est pour cela que
l’auteur a fait un à Braudel qui pense l’insertion dépentanisâtes des société africaine
dans le système mondiale ne brille pas non plus par son originalité puisque la chose la
mieux partagées dans le temps est l’inégalité ,voilà pourquoi Bayart nous renchérit que la
fédération africaine à la veille de l’indépendance garde toujours l’identité
occidentale .L’hybridation constitue l’invention culturelle en situation coloniale ou poste
coloniale est toujours un déchirement ,c’est à ce sujet que Cheik Hamidou Kane ,l’acteur
y est « en détresse de n’être pas deux » .En plus, les mouvements antinationaux Bayart
pense ,il abrite au sein des opérations d’enrichissement individuel qui figurait le pillage
ultérieur des administration. Voilà pourquoi le secrétaire politique de l’UPS au Sénégal
n’hésite pas à déclarer, peu après l’indépendance que « les manœuvres souterraines, la
vénalité, la recherche du profit personnel, le népotisme, tout cela avait cours à l’époque
coloniale » : « Faire de la politique pour nombre de citoyens signifiait ruser, mentir, faire
fortune » (Bayart ,2006 :217) c’est dire que la politique est celle qui s’intéresse rien au
vol ,mensonge ,rien n’est en Afrique .Dans les pays du tiers-monde la position du
pouvoir est orienté vers l’extérieur , car celui qui a le pouvoir doit préparer son avenir afin
de faire s’assoir son pouvoir exemple à en envoyer les enfants à l’école afin d’être
performant .

[Date] 19
En plus, la position du pouvoir c’est d’avoir un salaire, par exemple les dirigeants et les
hauts cadres des États mettent leurs enfants à l’école militaire interarmées ou l’école
national de la magistrature, ils savent que à la fin ils auront un salaire. On peut dire le
salaire garantie la position du pouvoir. Voilà pourquoi Bayart déclare « ces traitements
peuvent être élevé, un membre du bureau politique, au Zaïre, touchait 6000 milliards par
mois en 1974 et complété par les jetons de présence auxquels donne droit à la
participation à des conseil d’administration » (Bayart ,2006 :220). Autrement dit, le fait
d’avoir un matricule constitue une garantie pour le fondement du pouvoir en Afrique.
Selon lui, le pouvoir, c’est la course à l’accumulation du bien et non pour le
développement du pays. Par exemple, le Manifeste du négro-mauritanien opprimé que
nous avons cité .Autrement dit ,la question du en Afrique ,c’est le désir de richesse et les
plus forts , les dirigeants sont les détenteurs prêt bancaires l’enrichissement et le renforcement
économique de la bourgeoisie compradore beydane (BCB).Pour Baydan ,le bourgeois s’’investit dans le
commerce, l’industrie et d’immobilier pour le compte de les occidentaux et non pour le développement de
l’Afrique ,c’est-à-dire les élites locales dans les pays en voie de développement sont comme les
intermédiaires des occidentaux . Selon Bayart, la destination raciale dans le système de prêt bancaire aide
là (BCB) à étouffer toute tentative d’épanouissement économique d’une bourgeoisie mauritanienne
(BNM) …En Mauritanie, il existe deux bourgeoisies raciales :la noire et le bédane. La première est
handicapée financièrement par le fait qu’elle n’a jamais bénéficié d’un soutien politique, contrairement à

sa rivale beydane .

Par ailleurs, la position du pouvoir c’est l’accumulation des richesses à travers la maitrise
ressources d’extraversion sur le plan économique, les auxiliaires du colonisateur profitent
lors de la collecte des impôts, l’accès au crédit bancaire, l’immatriculation cadastrale du
domaine foncier. L’accès à la richesse pour l’utilisation pour une fin personnelle, par
exemple l’administration française à déceler une partie à l’Elite autochtone en 1938. Or,
certains africains luttent les anticoloniales. C’est pour cette raison que le camerounais Um
Nyobe, en 1954, lançait un » un avertissement à tous les collecteurs de cotisations ou
autres fondent du mouvement et annonçait son intention d’être impitoyable envers tout
camarade couple de la malversation ». En d’autres termes, il nous met de mettre fin aux
fins d’utiliser les biens des africains et aussi aux représentants en Afrique.

[Date] 20
2-Le système politique prédateur

Selon Bayart la position du pouvoir garde toujours sa place dans la domination en


Afrique, une minorité de personne comme cadre administrative, la famille du chef en
profit. Dans cette partie, l’auteur met en exergue les dirigeants en Afrique sont comme
des prédateurs c’est-à-dire les chasseurs des produits numéraires et des prestations. Celui
qui a au pouvoir à l’occasion de voler par exemple au Cameroun, les ministres, les
bourgeois et autres fonctionnaires sont des prédateurs, car ils confisquent les biens des
autres, ils ont des voitures partout, les maisons et leur frais de mission et des carburants
peuvent monter à plusieurs dizaines de millions de f CFA. Selon Bayart la plupart des
cadres administratif et politique agissent de la sorte »les membres de la famille du chef du
canton profitent pour prendre votre argent ,quand ils viennent prendre des bœuf ,poulets
,mouton pour l’indépendance »Autrement dit, les dirigeants africains considèrent le
pouvoir comme la course au vol au bien ou l’agression des biens et ils ont des maisons
partout, les grosses voitures ,les entreprises à l’intérieur et l’extérieur et deviennent des
personnes intouchable en Afrique .D’une manière sophistiquée, en Afrique dès que tu as
le pouvoir, il y a une prestation des moutons ,les chèvres et autres. Par exemple les sous-
préfets sont en relation avec les chefs de cartons pour détourner les impôts ,les cartes
d’identités sont obligatoire , donc les dirigeants prédateurs utilisent la ruse ,la violence ,
trafic d’influence qui fait reposer leur position du pouvoir .Ainsi, le système prédateur
qui vise la chasse ou la passion d’agresser les biens des autres , tout pour lui rien pour les
autres , voilà pourquoi Bayart affirme à la (Bayart ,2006 : 223) que « Il va de soi que le
chef de canton a empoché le montant de ces amendes « le plus simplement du monde
« Au même moment ,les gendarmes de KOZA se disaient volontiers entre eux que
l’arrondissement était une » bonne terre » :tu y arrives sans même un vélo ,tu repars avec
une grosse moto » Autrement dit ,les gendarmes volent les biens matériels et utilise pour
leurs propre fin d’où le terme prédateur dans le système plique en Afrique .En Afrique ,le
pouvoir sert à dominer ou une occasions des extorsions des biens de l’État , les chefs

[Date] 21
d’état africain gouvernent avec un esprit du vol, kleptocratique qui confisque non
seulement les biens de l’État mais aussi les biens ,par exemple sur le plan
économique ,ils bénéficient cinq pourcent de rente pour leur propre compte. C’est dans
ce sens que Bayart l’exemple d Mobutu qui l’un des figures emblématiques de la
domination de prétexte à prébende en exploitant le peuple. Par ailleurs, la position du
pouvoir donne à prétexte à prébende ça existait depuis fort longtemps et continue jusqu’à
nos jours dans le système de gouvernement en Afrique, le vol est comme une culture
africaine, par exemple dans les contrôle mixte les armes, les policiers, les douaniers sont
les plus grands prédateurs, pour le contrôle des papiers des voitures ils disent que nos
papiers ne sont pas complets, tu vas payer cher. Autres exemples au Cameroun dans un
commissariat ou à la gendarmerie, le commandant ou commissaire demande de libérer un
prisonnier doit payer 3000f CFA et le gardien demande 1000f CFA, c’est ce système de
vol qui fonctionne dans presque tous les états du subsahariens.

Le prétexte à prébende est une forme corruption masquer, on peut illustrer par un huissier
de justice au Zaïrois qui gagnait l’équivalent d’une boit du d’une poule et sans compter
son salaire de base, au Cameroun on parle des avantages de services

Par ailleurs , les position du pouvoir donnent des prétexte à prébende ,voire faire recours à
la violence, en Afrique ,les responsables ou les dirigeants ont une manière de corrompre
les autres voici quelques prétextes à prébende « pot de vin, corruption, haricot pour les
enfants, un petit quelque chose , un encouragement ,une enveloppe, voir clair, être tendre
ou compréhensif » (Bayart ,2006 : 222)sont les éléments qui se réfère à la corruption , par
exemple dans les services administratif les agents de l’État font des prétextes que les
sous-préfet n’est pas là, après il va te dire donne moi je vais gérer ton papier ,tel est les
termes qui caractérise la position du à caractère à prébende. Par exemple au Zaïre le
détournement du bien publique des timbres fiscaux, la corruption qui règne au sein de la
gestion de service publique, ainsi au Sénégal, Bayart nous montre « les détournements et
les fraudes au sein de l’office national de de coopération et d’assistance au développement
auraient représenté de 5% à 10% de francs FCFA. Ainsi, en côte d’ivoire l’assainissement

[Date] 22
du secteur des sociétés d’État, mené d’une politique drastique d’ajustement structurel. »
(Bayart ,2006 :225). L’auteur pense que l’univers de la prébende, le rapport à l’étranger se
passe par la recette fiscale douanière, les agents de l’état sont considérés comme les
prébendiers puisqu’ils travaillent pour l’intérêt personnel et non pour la société par
exemple dans le domaine agricole, du transport ils sont là. La notion du patrimoine est
une ressource d’extraversion qui représente un processus d’accumulation d’autochtone car
dans le domaine pétrolier le revenu est le profit des agents de l’État à l’accès au crédit
bancaire.

Par ailleurs, la position du pouvoir à un prétexte de domination des autres que Bayart
remarquait par exemple les chefs d’État et les ministres sont les propriétés des terrains du
lotissement notamment à Libreville au Gabon 50 parcelles attribuaient aux hauts
fonctionnaires à la proximité de l’aéroport En 1966, 18 parcelle d’une superficie 18
hectares à 18 ministres en exercice classé selon l’ordre protocolaire. La question du
position du pouvoir en Afrique repose sur la prédation et le prétexte à prébende, ces
éléments faire un rapport intime de l’enrichissement pour designer la corruption, c’est-à-
dire l’État en Afrique est essentiellement corrompu sur tout le plan notamment dans le s
de pouvoir exécutif, législatif et municipale ont observé tout est corrompu ou se base le
tribalisme ,on peut dire que la corruption est élément de la culture africaine ,car elle est
dans notre sang ,on apprend dès le bas âge ,c’est pas les blancs qui ont apporté la
corruption ,c’est nous même qui avons inventé .

Pour Bayart ,le but des chefs des États en Afrique , c’est la lutte pour la
richesse ,conformément au proverbe camerounais qu’il affirme « la chèvre broute
l’herbe dont se nourrit sa mère », c’est-à-dire que si quelqu’un a un poste ministériel ou
poste administratif ,son but de voler le bien publique ,ces dirigeants ne cherche pas à
développer les pays mais ils font la course pour l’accumulation du bien pour leur intérêt
personnel ou à remplir leur caisse .Certains prédateurs notamment les policiers ,les
gendarmes qui font la course dans les postes de contrôle .En Afrique le rapport entre la
position du pouvoir et l’enrichissement car les agents de l’État prébendier détiennent la

[Date] 23
majeure partie dans les échanges de la production et l’exercice de responsabilité
administratif et politique est l’accumulation du, de biens et la gestion de patrimoine
personnel ,c’est ainsi que l’auteur a fait R. Joseph en affirmant « ce rapport intime des
positions de pouvoir à l’enrichissement , en raison de le conceptualiser en terme de
prébendes , plutôt qu’en termes de patrimoine ». En d’autres termes, il voulait nous
montrer que le pouvoir est lié à l’enrichissement ou de mettre mainmise sur le domaine
l’économie notamment l’accès au crédit bancaire, ressource pétrolière, c’est un
gouvernement du vol ou de la corruption d’où le terme prébende. En outre, les chefs
africains utilisent la kleptocratie, c’est-à-dire un régime politique qui met sur la corruption
ou le vol, en conclusion, ils sont des kleptocrates. Ce système politique existait et ça
continue de triompher le monde, le gouvernement actuel est un gouvernement de la
politique du ventre.

La position du pouvoir en Afrique est considérée comme l’univers de la prébende, car le


rapport à l’étranger est fondamental car il est la vraie voie dans la circulation des
richesses. L’auteur pense que les échanges internationaux sont pourvoyeurs
d’accumulation pour l’état dont l’une des première recette est la fiscalité douanière ,
suite à cette domination les africain n’ont pas baissé les bras face au prébende
occidentaux not M.Hissène Habré en 1983 assujettie à des droits ou matériels militaires
français qu’il avait réclamé à cor et cri .Ainsi il applique un protectionnisme féroce
jusqu’au cynisme .Ici l’intérêt des africains sont menacé et le partage est faible. En clair,
les biens matériels des africains sont sous la domination des puissances étrangères d’où le
système d’inégalité et de la domination en Afrique. En plus la position du pouvoir, c’est
avoir aux ressources par l’État qui est médiatisées d’avoir un salaire, d’avoir l’accès aux
crédits bancaires ou à des formes de rémunération dérivé d’un statut, par exemple les frais
des missions que des bourses d’enseignement pour les enfants, en clair, en Afrique le
système politique est basé sur la corruption ou tout est prétexte du vol .

3-Le système d’inégalité et de la domination.

[Date] 24
Le politologue français pense que le fondement de l’État en Afrique contemporaine part
de la position du pouvoir au système d’inégalité et de domination au sein de la société
africaine. Le rapport entre les dirigeants et les peuples est inégale sur le plan local
précisément au village et plus à l’échelle régional et national notamment au Nigeria les
échanges n’est pas impartiale car les détenteurs de pouvoir tirent la ficelle pour leur
intérêt personnel, nous avons le boom pétrolier le pourcentage de rente est détourné vers
les titulaires du pouvoir. Le système politique est essentiellement inégalé dans la mesure
où la correspondance entre la détention de la position du pouvoir est inégale, c’est à ce
que Jean-François Bayart montre les chefs d’État d’Afrique subsaharienne considèrent le
pouvoir politique comme une activité commerciale pour leur fin personnelle par exemple
le pourcentage de la rente pétrolière et totalement détourné par les titulaires successeurs
du pouvoir, c’est le cas du Nigeria. En d’autres termes, l’exercice de pouvoir est lié à
l’accumulation en proportion.

Les occidentaux introduisaient à l’intérieur des systèmes d’inégalité et de domination du


continent le changement historique des sociétés du tiers monde. C’est à ce sujet que
Bayart prend l’exemple M. Mobutu l’un des figures emblématiques dans la domination
ou de détournement du biens publics ,il contrôlait de manière discrétionnaire de 17 à
22% du budget nationale Zaïrois pour son usage personnel , il a un 1 ,48 francs belge et
plus le cuivre et de l’ivoire et surtout du diamant ,voilà pourquoi il est le premier
bénéficiaire de la zaïrianisation, de la culture et d’élevage, c’est dans ce contexte que
l’ancien directeur de banque centrale du zaïre il affirmait « il est aussi illusoire de se
persuader qu’un chat peut cesser un jour de s’intéresser aux souris « .Dans le système
capitaliste de max ,le système des inégalité à sa place par la société africaine les aîné sont
les héritier de patrimoine de la famille ,c’est également les pays occidentaux ont le droit
de dominer les pays du tiers monde car ils faible ,en situation de misère ,apartheid,
amine ,c’est dans ce sens on parle du système inégale et dominant dans la société
contemporaine, c’est à ce sujet que M. Cowen déclare »nous avons noté que les grands
planteurs villageois du Moronou et du Ketté , en côte d’ivoire ,n’étaient eux qui
vendaient une véritable accumulation ,à l’inverse des entrepreneur » . Ainsi, dans la

[Date] 25
position du pouvoir c’est la course aux biens matériel personnel sans réfléchir au
développement des sociétés contemporaines. Jean François Bayart pense sur la
domination des inégalités nous avons les Maka travaillent de 7h à 16h et leurs ventes du
savon de Marseille au sous-préfet de Loum ils consommaient des chanvres pour leurs
donner la force.

En outre, l’État en Afrique trouve son profit à partir de la rente d’exportation agricole par
le office commercialisation, de la surévaluation de monnaies nationale et e la répartition
des dépense publique, la révolution politique de l’indépendance n’a pas était une
révolution paysanne plutôt l’exploitation ou domination des paysans par exemple au
Sénégal, la suppression des prise de soutien Français aux exportation sénégalaise
d’arachide a été répercuté sur les paysans ,le prix d’achat est passé de 21 ,5 f CFA par kg
à 18f CFA par kg. Ainsi, le système capitaliste mondiale ne constitue pas une cohésion
pour les États du tiers- monde, mais c’est une domination tangible par la traite négrière
esclavagiste au Cameroun légitime du début du XIXème.

Ainsi la colonisation est la deuxième occupation de la menace des sociétés inferieures.


C’est pour cela qu’un journal français pouvait accrédite la thèse de la décolonisation
falsifiée et planifié d’intérêt de mode de production capitaliste, en écrivant dès le
lendemain de la Seconde Guerre Mondiale que « mieux vaut changer le nom et garder la
chose «. Cette idée montre le mépris des africains à la domination. Ils quittent de la
colonisation au postcoloniale pour continuer à dominer économiquement. La
contradiction entre les acteurs dominants du colonialisme est toujours encore en place
d’une autre façon à l’intérieur des sociétés africaines notamment au Kenya que la faction
dominante des Blancs installé au Kenya était une extraction sociale plus supérieur à celle
des blancs d’Afrique australe, il s’agit ici de la conquête de territoire en Afrique par les
européens et les allemands se sont une contradiction dans la recherche de l’intérêt
personnel de chaque puissance.

[Date] 26
En plus, les grandes puissances notamment la France, portugais, belge, Italie, espagnol
discutent le territoire des états subsahariens. La colonisation des pays du tiers-monde à
l’exception de la Liberia et l’Éthiopie qui n’étaient pas colonisé. C’est dans ce sens que
Jean François Bayart montre que le développement revoit à une instauration d’un système
d’inégalité et de domination, ce système politique est une manière de la course aux biens
et aux privilèges n’est pas un phénomène neuf dans l’histoire de l’Afrique. Par ailleurs, le
système d’inégalité et de domination dans la structure sociale la richesse parait être que le
rapport entre les développementalistes et les dépentanisâtes est inégale, car les
dépendantistes sont venus comme des cadets et l’autre est devenu grand frère. En plus
l’inégalité et domination sociale revêtaient dans les sociétés anciennes une dimension
sacrée , en Afrique les chefs fondaient leur autorité au communion au cosmos qui
exprimait leur prospérité ,en effet ce sont les idées d’injustice .En Afrique les riches
influencent beaucoup sur les autres ,c’est pour cela que chacun cherche à dominer d’où le
système capitaliste de Karl Max ,selon lui, la vie est une course d’inégalité , les plus forts
doivent dominer les plus faibles ,c’est la loi de la nature . Au Cameroun plus précisément
chez les Béti leur mode vie est pratiquement inégale, le processus de segmentation des
clans tua dans l’œuf toute tentative de la suprématie de la part de chef le plus éminent.
Bayart pense que la société est une société dominée par les occidentaux, c’est pour qu’il
fait appel qui nous présente les fausses conceptions des évidences en disant que les sous-
continents seraient en voie de marginalisation économique et plongé dans une crise de
décadence. Selon lui c’est ça qui fondent les états africains.

Par ailleurs, plusieurs pays occidentaux se sont implantés sur la cote africaine. Le
fondement des états en Afrique trouve ses sources dans le système d’inégalité sociale.
Une fois ce sont implanté en Afrique, ils ouvrent les usines, la seule finalité était
d’exploiter les noirs pour une main d’œuvre très minime d’où on peut faire appel à Karl
Max les classes dominantes doivent dominer les classes dominées. Ainsi Bayart, attribue
un rôle éminent au fait que les états de l’Afrique de subsaharienne ont toujours été faibles.
Il se base sur deux éléments sont d’une part, la faible densité de la population qui facilite
le déplacement, en clair, les gens ne doivent pas se subordonnera un dirigeant en

[Date] 27
particulier. D’autre part la technologie agricole en particulier l’absence de la roue et ses
implications.

CHAPITRE III : UNE PSEUDO-BOURGEOISIE.

Dans cette partie, Jean-François Bayart, met en exergue l’illusion de la bourgeoisie en


Afrique , car en Afrique il n’existe pas une bourgeoisie nationale puisque les intérêts des
bourgeoisie bureaucratique africaine coïncident parfaitement avec ceux de la bourgeoisie
étrangères et non elle vise les intérêts nationale .il commence par montrer que les classes
compradores sont des classes qui travaillent pour le compte des occidentaux et non pour
le développement de pays .C’est à dire une bourgeoisie absente mais elle règne par la
présence des africains et leurs but principale c’est de délimiter le territoire sur le système
international ,exemple les usines étrangères en Afrique fonctionnent pour le compte des
étrangères .Ensuite la continuité de système de domination en Afrique .C’est dire la
domination depuis la colonisation jusqu’à la période postcoloniale ,l’auteur cette période
de la concaténation ,c’est le même scenarios qui continue juste ,en fait c’est le
changement du nom mais le continu reste le même .Autrement dit, le système de
domination économique ,politique et idéologique .C’est pour cela que Bayart nous fait
savoir que ,c’est une deuxième occupation coloniale en Afrique ,puis il fait recours à
Kwame Nkrumah qui renchérit que « l’indépendance du drapeau « qui vise toujours la
politique matériel . Les pays de tiers-monde sont des pays qui vivent essentiellement sous
la domination des pays du nord ce qui fait le retard de développement de l’Afrique. Ainsi,
les chefs d’états africains constituent une gangrène au sujet de développement du pays
mais pour leur propre fin.

1-La classe compradore.

La question de fondement en Afrique est une illusion bourgeoise dans la mesure où la


relation à l’État, c’est d’abord le besoin de l’enrichissement et de dominer le champ social
notamment sur le plan local, dans le village, l’échelle régional et national. Bayart nous fait

[Date] 28
comprendre que au Nigeria , le pourcentage de la rente pétrolière purement et simplement
détourné par les successeurs du pouvoir politique .Autrement dit , la question de l’État est
fondé sur l’enrichissement personnel et non pour le développement de l’Afrique .Ce lien
entre la détention de position du pouvoir au sein de l’appareil d’État et l’acquisition de
la richesse est lié par la hiérarchie politique .C’est dire que la position au pouvoir est lié à
l’accumulation des richesse pour le compte personnel d’où le système d’inégalité et de
domination en Afrique .Voilà pourquoi Jean-François Bayart prend l’exemple M.
Mobutu l’un des figures emblématiques dans le système d’inégalité et de domination ou
détournement des biens publics .Selon lui ,il contrôlait de manière discrétionnaire de 17 à
22% du budget nationale Zaïrois pour son usage personnel, on estimait en 1981 , à 1 ,48
milliards de Belges la ligne budgétaire de la présidence de la République .Il ajoute en
affirmant que l’essentiel de la fortune à titre personnel du cuivre ,de l’ivoire et surtout de
diamant ,devenu le tout premier bénéficiaire de la zaïrianisation , de la culture et d
l’élevage .Voilà pourquoi l’ancien directeur de banque central,M.Blumenthal de « se
persuader qu’un chat peut cesser un jour de s’intéresser aux souris « (Bayart ,2006 : 239)
C’est à dire que les chefs d’État africain ne cesseront jamais de s’intéresser à
l’accumulation des richesses et au détournement des biens publics. Bayart qualifie ces
dirigeants et ses membres sont des « kleptocrates », c’est-à-dire les chefs d’État qui
appliquent le régime politique qui repose la corruption. Bayart appelle ces chefs d’État
sont des illusions bourgeoises parce qu’ils confisquent les biens de l’État.

La vraie bourgeoisie est celle qui est nationale car elle participe au développent des États
du tiers-mondes, mais elle n’est pas applicable en Afrique. Il n’existe une bourgeoisie en
Afrique. C’est à ce sujet que Bayart nous fait comprendre que le but des chefs d’État
africain est la lutte pour la richesse par exemple au Nigeria les ethnies minoritaires sont à
la chasse, de la proie nationale il affirme que « I chop, You chop » (Bayart ,2006 :242) (je
mange, tu manges). Pour lui, dès que tu es au pouvoir tu dois manger le bien public et
extraire à sa propre fin comme une vache à lait. Ainsi ajoute le scepticisme d’un citoyen
camerounais envers « la moralisation » voulue par M. Biya : » Hier les chèvres étaient
attachées et elles broutaient. Aujourd’hui, les chèvres sont attachées et elles broutent.

[Date] 29
Demain, les chèvres seront attachées et elles brouteront ! » (Bayart ,2006 :242).
Autrement dit, la question du vol, la chasse et la proie étaient depuis longtemps,
également aujourd’hui et continuera demain tel est le sens de scepticisme camerounais.
Bayart pense qu’il faut que qu’on réfléchisse sur le gène de comportement de « la
politique du ventre », on doit mettre fin ce comportement matériel qui n’aboutit pas au
développement de notre continent. C’est à ce sujet que Balandier affirmait que « à la
veille de l’indépendance se trouve confortée. Et l’appareil d’État est en soi un morceau de
« gâteau national » ». En d’autres termes après l’indépendance les chefs d’États de pays
de tiers-monde partagent les biens de l’État pour leur propre compte ou chacun vient
couper sa part il part.

Par ailleurs, les banditismes des chefs d’États africain ont un rapport privilégié de pouvoir
à l’accumulation des richesses et la maitrise de la « lutte des classes » nationale. Dans la
question de la « Bourgeoisie Bureaucratique et la Bourgeoisie d’affaires » que les
activités privées dépendent toujours du pouvoir administratif tels que les licences
d’importation, les agréments industriels sous forme de fraude douanière et fiscale. Les
classes compradores en Afrique reposent leurs pouvoir politique sur la confiscation des
biens d’autrui et des biens. La « Bourgeoisie bureaucratique « est une politique ceux qui
sont au bureau et qui confisquent les biens des paysannes, commerçants et de terrain
maison. Par exemple les banditisme politique d’une famille Touré en Guinée et Guinée
équatoriale leur but, c’est la confiscation des biens des autres pour s’enrichir, Bayart
qualifie ces dirigeant de l’illusion bourgeoise. On peut aussi prendre l’exemple entre de
l’ouest et centrale les chefs d’États et ses collaborateurs font des tontines de budget de
l’État de 2000 milliards de f CFA et deviennent intouchable sur tous les plans. Ces
dirigeants ont partout les maisons, les voitures, les entreprises en Afrique et qu’à
l’extérieur, ils deviennent célèbres voire intouchable. Il existe deux types de catégorie
d’homme à savoir la « bourgeoisie bureaucratique « ceux qui sont bureau et la »
bourgeoisie d’affaire » est subordonnée, les deux travaillent ensemble donc Bayart pense
« qu’ils roulent dans les Mercedes, boivent le même champagne et fument les mêmes
cigarettes et se retrouvent dans les selon d’honneur de l’aéroport »

[Date] 30
(Bayart ,2006 :250). C’est à dire les deux travaillent ensemble. La « bourgeoisie
bureaucratique « ce sont ceux qui gagnent à la sueur de leurs fronts et la « bourgeoisie
d’affaire » sont ceux qui trouvent le travail par accèdent dès on nomme l’un de membre
de la famille tout le monde est homme d’affaire.

Au Cameroun les hommes d’affaires comme les bamilékés contemporains que le salariat
est un passage obligé car ils ont une formation à suivre sur le capital c’est dire soit ils
travaillent chez quelqu’un, soit être un chauffeur bref tout le secteur informel afin de
devenir un homme d’affaire. Dans presque tous les pays du tiers-monde le circuit
commercial et politique règne au sein de la société africaine, en recrutant rien que ses
cousin, tante bref les membres de la famille d’affaire au programme d’ajustement
structurel appliqué depuis 1980 la bourgeoisie d’affaire prédomine sur le bas peuple. Par
exemple au Cameroun le gouvernement de M. Biya est entouré majoritairement des Béti
et Bulu qui sont les bourgeois bureaucratiques qui accumulent les fonctions et les biens
privés et centralise la capitale à travers le secteur d’État par un chevauchement ou par un
divers autre moyen. Ainsi en côte d’ivoire le pouvoir de l’État est en même temps
l’investisseur privé, c’est dans ce sens que les Marxistes pensent que les groupes sociaux
de l’État doivent aspirer à la domination.

En outre, Bayart nous montre que la « bourgeoisie nationale « est une unité virtuelle ou
une fausse bourgeoisie nationale ,autrement dit ,en Afrique il n’existe pas de la
bourgeoisie nationale car les intérêts des hommes d’affaire coïncident parfaitement avec
ceux de la bourgeoisie étrangères et non elle vise les intérêts de la nation ,donc on peut
dire c’est la bourgeoisie compradore .En fait, les bourgeois africain travaillent pour le
compte de la bourgeoisie étrangères parce que la nation ne bénéficie rien de la
bourgeoisie bureaucratique ,ils travaillent pour leurs propre compte .En d’autre terme
« les réseaux d’accumulation transcendent presque nécessairement les particularismes
régionaux .Mais le qualificatif suppose une contradiction lente et irréductible entre les
milieux d’affaires autochtones et le capitale étranger »(Bayart, 2006 :252). À cet effet,
selon l’historique, les sociétés européennes ont aidé le développement des sociétés du

[Date] 31
tiers-monde à partir de la Deuxièmes Guerre Mondiale et même avant, ils visent les
puissants compradors de la côte.

En plus, au Kenya les matériels britannique ont aidé les kenyans dans la croissance de
magasin et des transporteurs « indigènes » ,cette collaboration entre les milieux d’affaires
africains et les entreprises étrangers s’est perpétué et amplifié au lendemain de
l’indépendance .En d’autre terme ,la bourgeoisie africaine est intimement lié à celle de
l’étrangère ,à cet effet la bourgeoisie africaine travaillent le compte des étrangers
.Également les africains ont assuré le concours dans les pays étrangers ,selon Jean
François Bayart pense qu’il y a le lien entre les entrepreneurs africains et les
entrepreneurs européens ,on peut dire il y a une transcontinental d’accumulation du
biens ,on peut dire que ces liens d’interdépendance n’excluent naturellement les conflits
d’intérêts ou de stratégies inhérents au monde de la concurrence .

En plus le système politique en Afrique est gouverné par le occidentaux sur le plan
économique, politique et social, voilà pourquoi Bayart affirmait « à tout prendre, le terme
de « devrait être préféré à celui de « bourgeoisie nationale » s ’il n’était définitivement
entaché d’infamie et d’un contre sens. » c’est dire que les compradores servaient les
intérêts pour eux même et les colonisateurs à leur but c’est délimiter les systèmes
internationaux. Donc on peut dire que la « bourgeoisie d’affaires en Afrique sont à la
remorque de la bourgeoisie nationale, pour dire vrai il n’existe pas de la bourgeoisie
nationale en Afrique, car elle se coïncide à celle de l’étrangère, c’est pourquoi Bayart
appelle cette bourgeoisie virtuelle, voire inexistant en Afrique .Les pays des tiers-monde
est confronté à des divers situations .En commençant par les facteurs endogènes ,c’est-à-
dire que les africains eux même sont à l’origine de leur sous-développement car ils ont
accepté de travailler pour les étranger ,ils devaient avoir une bourgeoisie nationale afin de
développer le continent .Comme Kwamé Nkrumah qui affirmait « Nous devons écrire
notre histoire comme l’histoire de notre société jouissante de sa propre intégralité ,son
discours doit être le reflet d’elle-même et contact avec les européens ne doit y figurer que
sous l’angle de l‘expérience des africains » (Bayart,2006 :254). Autrement dit, les

[Date] 32
africains doivent créer une bourgeoisie nationale afin de développer notre propre
continent et éviter la coïncidence avec celle de l’étrangère. Bayart que l’Afrique est un
continent sans frontière chacun entre comme il veut et également les chefs d’État
d’Afrique partent à l’extérieur pour garder leur milliard à l’étranger qui fluctuent en
occident, voilà pourquoi M. Houphouët-Boigny s’exclame « quel est l’homme sérieux
dans le monde qui ne place pas une partie de ses en Suisse ? » Par exemple dans les
années soixante-dix, plus précisément en 1976 le pourcentage des du PIB des milliards
atteint 7% et soit 150 milliards de francs CFA. En plus, on constate que les dépôts
bancaires extraterritoriaux du secteur en provenance d’Afrique sont beaucoup par rapport
ceux d’Asie. Autre exemple si l’on tient compte de la variable démographique au
troisième trimestre en 1986, respectivement 17 ,80 milliards et 38,14 milliards pour les
pays du tiers-monde c’est dans ce sens que l’auteur appelle la bourgeoisie virtuelle car ils
ne cherchent à développer le pays mais a accumulé les richesses.

2-La continuité du système de domination.

Le politologue français, Jean-François Bayart met l’accent sur les opportunités étatiques
des systèmes d’inégalités et de dominations sont enchaîné ou la « concaténation »
jusqu’au temps contemporain. L’auteur illustre l’enchainement du système d’inégalité et
de domination par l’idée de P. Anderson qui affirme « la concaténation de l’Antiquité et
du féodalisme « qui a fait du passage au capitalisme en Europe un fait unique ». C’est à
dire que le système de domination en Afrique continu. Dans le système politique de
domination en Afrique, on constate une continuité, les occidentaux ont juste changé le
nom de la domination, on part de la succession de la domination politique notamment la
période de la précoloniale, la période de la colonisation et la période postcoloniale. Le
système politique occidental a un caractère multidimensionnel du système de stratification
sociale au sud de Sahara, ils ont commencé par l’intensité de la guerre au pacifique.

[Date] 33
La césure fondamentale pendant la période coloniale en Afrique , on constate que les
classes sont identifiées a aristocratie contre paysannerie ou contre esclaves , « ainé »
contre « cadet », ce système politique de domination aliéné les africains ,l’Afrique n’est
pas toujours libre ,c’est dans ce sens que Kwamé Nkrumah nous renchérit que les
africains ont eu « l’indépendance de drapeau ».Autrement dit ,les africains sont toujours
sur la pression de la domination , le fait qu’on nous octroi l’indépendance ,c’est un
indépendance du nom ,la colonisation continue. Par exemple chez les wolofs, au Sénégal
il existe deux de domination superposée notamment celui de castres et celui des ordres.
Pour cela J. P. Olivier de Sardan renchérit dans la société songhai-zarma « une
dichotomie idéologique très marquée entre les hommes libres et les esclaves «, à l’époque
les esclaves ne sont pas intégrés au lignage. Selon l’auteur la dichotomie homme libre-
esclaves allait de pair avec d’autre contradiction, entre guerrier et paysans entre chef et
sujet, entre patriarches et dépendants, entre hommes et femmes, entre ainé et cadet. Cette
division au sein de la société africaine provient de la période historique et jusqu’à
maintenant la domination se poursuit sur les pays de tiers-monde. La prédominance
sociale des rapports des parentés et la confusion des relations sociales.

La continuité de la phase précoloniale et aux périodes coloniale et se sont ajoutées pour


dominer les pays du tiers-monde, c’est dire que le sur chargement de l’enchainement
pour embrouiller les africains .Voilà pourquoi Fanon : « nul ne pense plus la
décolonisation a été très simplement le remplacement d’une espèce d’homme par une
autre espèce d’homme » .C’est à dire l’histoire de a domination des africains trouve son
dans les antérieurs et continu en changeant juste le titre de la domination ,au départ était la
domination physique ,violente et maintenant c’est une autres stratégie au nom de
postcoloniale qui est une domination passive ,c’est à dire la domination morale et
psychologique ,bref on peut dire que la continuité de la mainmise sur l’Afrique .La fin du
commerce des esclaves coïncide avec la conquête coloniale ,il est estimé que les régime
coloniaux ,en particulier français et belge ont provoqué le déclin de la population
africaine en grande partie à cause de la propagation des maladies notamment les
fonctionnaires français . La croissance de la population s’est globalement ralentie et dans

[Date] 34
les régions les plus touchés, l’esclave a entrainé le déclin de sous-population africaine, car
la période précoloniale implique que l’impact négatif de l’esclavage sur la population.
Pour expliquer le phénomène de la ligné de la concaténation, l’auteur prend l’exemple de
pays Songhai-zarm l’interdiction matrimonial entre les esclaves et les nobles continus de
prévaloir, il y compris le milieu, ils se nourrissent des opinions sans origines (stéréotype)
culturels.

Dans l’histoire des africains , les descendants d’esclaves sont les quémandeurs ,mendient
sans honte .Et au nord Cameroun ,les esclaves chez les foulbés sont appelé les
« maccubés » qui se converti en islam ,on les appellent « o nastie foulbé »qui peuvent
porter les boubou et apprennent quelques sourates du couran .Les traits saillants de la
suite de des anciens groupes dominants continuent là où il Ya les intérêt ,par exemple
dans le nord du Nigeria « les émirs règnent encore ,les paysans cultivent encore le sol de
leurs houes ».Les société africains ont lancé une machine de guerre à l’échelle mondiale
de se mêler dans les cadres territoriaux du colonisateur . Ainsi, les africains se sont
confronter aux exigences de l’économie-monde capitaliste et davantage encore à celles de
conquérants plus étrangers. Ils ont une défaits lourds de violence et de soumissions. Les
nouveaux maitres continuent à suivre les principes des anciens systèmes de domination en
Afrique, comme les blancs exigent dans la colonie de peuplement. Les occidentaux ont
apporté le mode production notamment les cadastre, les avions, le chemin de fer, le
télégraphe, les banque machines pour le développement des peuples coloniser. C’est dans
ce sens que, S. Berry affirmait « jadis, les fils travaillent pour leurs pères mais aujourd’hui
nous avons des écoles et la civilisation, et maintenant les pères travaillent pour leurs
enfants » (Bayart :2006 ,271). La question de la domination selon Bayart a commencé en
Europe dans les campagnes, avant les parents qui reçoivent la grande partie de salaire de
leurs enfants mais avec le mode de profit instauré par les occidentaux, c’est devenu le
contraire.

La continuité de la domination en Afrique, les colonisateurs sont les propriétés de terrain,


des entreprises, des maisons, un vaste terrain par exemple au Cameroun en Afrique. À cet

[Date] 35
effet, la continuité de système politique de domination en Afrique , on constate que la
déchirure de région par région ,village par village qui était leur arrière-plan historique
nous avons la réduction de la mousse tsé-tsé à la fin du dixième siècle ,l’épidémie de
grippe de 1919 et aussi les caprices de la climatologie ont pesé sur le devenir de
l’Afrique ,c’est dans ce que Marx parle d’abord du combat de l’homme contre la nature
ensuite le concept de crise hégémonique qui rend plat les trajectoires concrètes de
l’inégalité et du pouvoir .Le degré d’intégration des systèmes sociaux ne sont pas orale
mais il est la lutte paysannes ,de guerres inter monarchique qui ne finissent pas, on peut
prendre le cas des sociétés lignagères aux destinées desquelles présidait une logique de la
segmentation .Selon le modèle gramscien ,il existe deux types des affrontements au sujet
de l’organisation économique de ladite société : les vieux et les neufs sont en
contradiction.

En plus Bayart pense que, il est légitime d’accepter la recherche hégémonique. Cette
recherche permet à stabiliser leur force entre les différents groupe dominants, anciens et
nouveaux, entre les segments régionaux et ethniques, ceux principe est fixée par les
colonisateurs. Pour bien définir la continuité de politique de domination ou de la
recherche hégémonique ,il s’agit de circonscrire le territoire d’une manière
idéologiquement l’espace neuf de la domination pour le changement d’échelle coloniale
et de consigner les dominés , ainsi nous rencontrons un autre angle tel que la dynamique
centrale de l’ethnicité par exemple la structure du champ de l’état en tant que double
champ de l’identité et de l’inégalité .Les chaines des sociétés anciennes qui ne donnaient
pas les frontières linéaires de la dimension de l’état fondatrice d’un droit de l’espace en
Afrique. On peut avoir à recherche hégémonique en Afrique, le but des anciens dominants
n’est pas simplement l’enrichissement mais une vraie accumulation primitive qui permet
stabiliser ou à monopoliser des moyens de productions par les groupes dominants.

Les femmes peuvent maintenir le pouvoir et également elles peuvent être des héritiers
successifs voire de droit matrimonial, on peut dire une aristocratie famine, en clair une
femme peut tenir le système politique. Une structure sociale ou la starisation de la lignée

[Date] 36
en occident a un critère de l’Age on peut être jeune entre trente-six afin d’accéder à la
majorité de la jeunesse. Par exemple au Sénégal l’âge de la jeunesse entre vingt-sept et
trente-cinq le jeune garçon peut opter pour militer chez les adultes. Dans le rapport des
sociétés africaine, il existe une inégalité lignagère ancienne une minorité » d’ainé « et de
la majorité des » » cadets. Pendant l’époque du christianisme les femmes et les jeunes ont
travaillé au compte des occidentaux, c’est à une époque la domination des africain. Au
bout de quelque temps, les jeunes trouvent leur autonomie les enfants sont devenu
isolent, » bouche en fer » sont sorti de leur silence et ils sont ouvert sur tous les plans
notamment l’éducation, les médias. Pendant la période coloniale l’antagonisme a dominé
la vie politique entre les guerres sous formes de conflit déclaré entre le » chef » et un »
instruit ».

3/. L’opportunité étatique.

Le système politique d’inégalité et de la domination appartiennent à la réjection historique


comme le pense P. Anderson prend l’exemple de « la concaténation de l’antiquité et du
féodalisme « (Bayart ,2006 : 265) qui a fait de la passe au capitalisme en Europe .Le
défaut hégémonique se caractérise par la dichotomie fondamentale qui constituerait
continuité de la période précolonial ,la période coloniale et la période postcoloniale .Selon
,l’auteur pense que la domination des société africaine continu, car les occidentaux ont
juste changer le nom de système politique .En d’autre terme le caractère
multidimensionnel de stratification sociale au sud de Sahara utilisé par les occidentaux
afin de bien poser leur base de domination. Ils ont commencé par la domination physique,
c’est-à-dire par la guerre, la bastonnade et aux violences physique par exemple
l’opposition entre l’aristocratie contre la paysannerie ou contre l’esclave, » ainé « contre
« cadet ». Le système européen utilisé en Afrique permet de diviser la société africaine ou
la dichotomie sociale. Par exemple chez les wolofs au Sénégal constate que deux
systèmes se continuent notamment celui de castes et celui des ordres. Le premier est un
système politique utilisé à l’époque précoloniale qui divisait les esclaves sans limite. Le

[Date] 37
second est issu de pouvoir décentralisé, le grand brasseur d’esclave. Mais l’ordre
d’esclave est formé d’une fausse caste, c’est une société a deux systèmes à la fois.

La troisième partie de la recherche hégémonique est se caractérise par la détention du


pouvoir politique. En claire, l’usage de la force légitime qui commande la mise au travail
les trois groupes subordonnés et la maitrise de l’économie. À cet effet, depuis quelques
décennies, la production d’inégalité les dominés autochtones n’ont plus les ressources
politiques, économiques et militaires qui sont concentré entre les mains des occidentaux
pour assurer l’autonomie et leur pouvoir en Afrique. D’une manière explicite, les
occidentaux dictent le système politique aux chefs d’état africain, l’économie est gérée
par les étrangers notamment la BEAC et le CFA et bien autres. Dans la recherche
hégémonique on a identifié deux catégories de subordonnées dans le système ancien
notamment les « jeunes « et les « femmes «, c’est-à-dire cette catégorie est subordonnée
dans la mesure où on considère les femmes et les jeunes sont des sous-hommes. Alors que
chez les Bamiléké

CONCLUSION PARTIELLE

En définitive, il a été question pour nous de trouver le fondement de l’État en Afrique.


Pour comprendre l’historicité des sociétés africaines, on doit faire recours à la période
historique ou la période de la domination notamment l’impérialisme, colonialisme qui
peuvent nous expliquer le fondement, sinon les sociétés africaines n’ont pas leur propre
histoire, car c’est une société embryonnaire, pays de l’enfance enveloppé dans la couleur
noire de la nuit disait Hegel. En plus, la société africaine trouve se fondement à partir de
la réalité culturelle notamment par le tribalisme, le clanisme et l’ethnicité. Ces éléments
sont au fondement de l’État en Afrique. Ainsi, elle se trouve son gène dans la société
africaine inégale et grande. Ensuite, la position du pouvoir qui est à la base de l’historicité
des sociétés africaine qui se caractérise par la maitrise des ressources d’extraversion
notamment la ressource diplomatique, militaire et culturel. Ces éléments sont les pierres

[Date] 38
en roulante de fondement l’État africain. En plus, le système politique prédateur et le
système d’inégalités de domination des chefs d’États africain, Bayart leur nomme les
kleptocrates. En clair, les dirigeants africains fondent leur pouvoir sur e vol ou la
corruption, voire les chasseurs de l’accumulation des richesses pour leur propre fin. En
d’autres termes, la position du pouvoir en Afrique est basée sur l’accumulation des
richesses, le détournement, le trafic d’influence.

En fin, l’État africain trouve son gène essentiellement par une fausse ou pseudo-
bourgeoisie en Afrique. Elle s’explique par la classe compradore, la continuité de système
de domination et la modernisation conservatrice des régimes dominant. La classe
compradore est une illusion de la bourgeoisie ,c’est une bourgeoisie qui travaillent pour
le compte des étrangers .La continuité de système de domination est la base fondamentale
de la kleptocratique des états en Afrique ,c’est dire le pouvoir sur la continuité de système
de domination notamment qui passe de la période précoloniale, la période coloniale et la
période postcoloniale .C’est juste le changement du nom ,le contenu reste la même
chose ,c’est dans ce sens que Kwame Nkrumah nous explicite que nous avons un «
indépendance du drapeau ».En d’autre terme ,les pays du tiers-monde n’ont pas eu leur
indépendance ,c’est un indépendance virtuel, le respects de principe de la démocratie ,ils
sont toujours sous la domination des occidentaux ,voilà pourquoi on parle de la
concaténation de période notamment la période précoloniale ,la période coloniale et la
période postcoloniale ,donc il y a succession du changement du nom mais le contenu
reste le même .Les pays des tiers-monde ont beaucoup subi des dommage ,il existe
un double facteur à savoir le facteurs externes s qui est le plus grave qui a rendu
l’Afrique faillite ,non seulement les exploitation des ressources africain mais aussi une
occupation sur la terre Afrique .Mais le facteur interne ,il s’agit des dirigeants et ses
membres ,leur but ,c’est la domination ,le trafic d’influence, le vol la corruption.

[Date] 39
DEUXIÈME PARTIE : DOMINATION ET HÉGÉMONIE

[Date] 40
Dans cette partie, la préoccupation fondamentale de l’auteur porte sur la domination et
hégémonie des états africains. En ce qui concerne l’hégémonie est définit comme une
domination d’une puissance, d’un pays, d’un groupe social sur les autres pays. En outre,
l’hégémonie désigne la domination exclusive qu’exerce une nation, un peuple ou une ville
sur les autres, en lui assurant de ce fait le contrôle plus moins direct sur un grand
territoire. On peut définir la domination comme une action d’exercer son autorité ou son
influence sur plan politique, morale bref sur tous les plans. Les scenarios de la
recherchent hégémonique se caractérise par la modernisation conservatrice est un système
politique de conserver les anciens régimes de réajuster. Et continue à dominer sur
l’Afrique. Elle se base sur le royaume et la chefferie, la trajectoire lignagère. Ainsi
l’assimilation réciproque des élites c’est le cas de l’hypothèse d’un scenario intermédiaire
est un système politique qui est dominé par les groupes intermédiaire. Ce système peut
être à la fois avantageux et en même les amalgames, en fait c’est une domination des
occidentaux avec leur corollaire les bureaucraties sur les peuples. En plus, le site et la
procédure de l’assimilation réciproque sur le cas de la société politique. L’auteur met en
exergue cinq pratique des élites notamment la chefferie, la bureaucratie, l’idéologie, le
parti qui sont au fondement de l’assimilation réciproque de la société politique. La
formation du bloc historique postcolonial qui de caractérise par les « révolutions
passives » subsaharienne de Gramsci, selon luis le changement de la domination de la
bourgeoisie comme telle exerce sa suprématie sur les forces de l’ancien régime ou par
lequel une fraction de la bourgeoisie rassemble autour d’elle le reste de sa classe. Le bloc
historique permet lier l’unité organique de la superstructure et les infrastructures. Ces
deux systèmes de la formation de la domination des africains par les occidentaux. Le
paradigme du joug est au cœur de la formation de bloc historique dans le temps et dans
l’espace, leur but c’est l’accumulation des richesses et le positon du pouvoir en Afrique.

[Date] 41
CHAPITRE I : HÉGÉMONIE.

Dans ce chapitre, l’auteur veut nous montrer la cherche hégémonie se caractérise par la
modernisation conservatrice des régimes anciens par les occidentaux afin de continuer la
domination. Ainsi, l’assimilation réciproque des élites par l’hypothèse intermédiaire et le
cas de la société politique qui sont au fondement de la recherche de l’hégémonie en
Afrique.

1-La modernisation conservatrice des anciens systèmes.

La modernisation conservatrice est un système politique mis en place par les occidentaux
pour dominer les pays du tiers-monde en assurant que les colonisateurs pros suivent les
stratégies ajustées aux circonstances. Selon Bayart, la modernisation conservatrice est
l’une des facteurs essentielles du mode d’administration régionalement adopté par les
colonisateurs afin de poursuivre les stratégie ajustées au circonstance , en clair, les
scenarios de la modernisation conservatrice qui voit les anciens groupes dominants
conserver leur position et rajoutent ou multiplient sa politique de domination des
africains , c’est pour cela que l’auteur fait appel à Cheik Hamidou Kane dans son célèbre
roman « l’école étrangère est la forme nouvelle de guerre que nous font ceux qui sont
venus »(Bayart ,2006 :288).En d’autre terme l’école étrangère est une modernisation
conservatrice de la politique occidentale pour dominer les pays de tiers-monde . En clair,
l’école étrangère est une forme de colonisation, par exemple l’aristocratie peul au
Cameroun d’envoyer à l’école française, c’est une nouvelle forme de domination morale.

Pour une bonne modernisation conservatrice des groupes dominants, Bayart s’intéresse
sur les royaumes et chefferies sont les anciens systèmes d’inégalité et de domination. La
fausse dichotomie étatique et du lignager sont les anciens système politique. Alors avec
un nouveau système politique, il y a une division entre le royaume et la chefferie afin de
disloquer la politique des pays tiers-monde. On peut illustrer par le cas de Burundi une
contre-révolution aristocratique en renversant la monarchie traditionnelle de Burundi. En
plus la société africaine est basée sur la fraternité, la stratification système politique de

[Date] 42
Rwanda est une structure inégalitaire de l’allocation du pouvoir, des richesses ; des statuts
correspondaient aux identités ethniques. L’État coloniale a constitué des élites
autochtones, les « évolués », des « diplômé », des » instruits » lors de l’indépendance,
d’une manière claire, ceux-là seront chargés de diriger le peuple.

L’auteur pense que la stratification sociale et la centralisation politique sont les scenarios
de la modernisation conservatrice et de la césure révolutionnaire notamment le
segmentaire lignager ou acéphale et celle des sociétés dominants .Pour la société
lignager ,la politique est complexe et leur rapport à l’État précoloniale ou contemporain
continu à faire problème tout en esquivant un débat qui échappe leur compétence .Cette
particularité des trajectoire lignager donne des réponse violente ou dérober .Elle constitue
une société inégale dans la mesure où l’occupation d’une position d’ainé revient à
s’émanciper un recrutement spécifique de dominant et dominé , en Afrique l’ainé est le
premier titulaire héréditaire et que la même famille conserve avec conscience , l’emprise
de l’ainé de lignage sur le village à travers les instances économique ,politique et
moderne et il a un lien étroit avec les sous-préfets dans l’organisme de développement
rurale et des services ministériels Yaoundé Cameroun .

La politique de la modernisation conservatrice a poursuivi certains aristocrates dans une


situation du pouvoir décentralisé, nous avons en Mauritanie et Somali. La plupart des
chefs indigènes de l’époque coloniale des hommes politiques ou des fonctionnaires de la
période postcoloniale sont issu de la famille de Nkal Selek. Pour Bayart, en pays Bembé
la modernisation conservatrice ces Nkanyi avait tenté de compléter l’unification politique
du plateau au moment de la conquête coloniale tantôt en collaborant avec les français,
tantôt en se combattant contre eux, L’occupation militaire ne bouleversera pas la
géopolitique du dit pays. Le groupe ethnique du régime parlementaire antérieur à la
révolution. Voilà pourquoi P.P. Rey affirme « la véritable source du pouvoir reste la
chefferie lignagère », c’est-à-dire que le système politique a assuré la fusion entre le
pouvoir politique héritier de la colonisation et de pouvoir politique lignager.

[Date] 43
Le politologue français, Bayart pense que la greffe des minorités allogène implanter sur le
corps social du continent africain notamment les chinois et les indochinois n’ont pas
acquis d’opposition dominantes. Mais d’autres ont implanté la recherche hégémonique
exemple des colonies européennes qui ont installer sur la côte dès xvi siècle. Qui constitue
une dis location de l’Afrique subsaharienne , c’est-à-dire une modernisation
conservatrice de système politique en Afrique notamment les nuances du compromis
qui constitue un danger pour les pays du tiers-monde à travers le passage de la société
acéphale à l’état qui constitue la dichotomie historique entre operateur « Asiatique et
l’Afrique » .Bayart apport une définition au mécanisme réciproque comme »un mélange
de jeune et de vieux ,d’homme et de femme pauvre et de riche « .Ce mécanisme nous
avons au Zaïre cette politique est utilisé par M. Mobutu et aussi le fleuve Congo
notamment l’ « OTAN » qui est au service de dénoncer le déséquilibre qui s’est instauré
à l’avantage de cadre de vie et la stabilité sociale .Bayart met en exergue la fusion des
élites et la société doit être le disait Max que la société doit mettre l’accent sur l’échange
qui être en contradiction ,c’est dire la domination des pauvres par les bourgeoises ,bref
une assimilation réciproque de la société civile .En plus ce qui fait le pouvoir en Afrique
c’est la famille qui peut être dangereuse dans la mesure elle se coïncide avec la
fantasmagorie culturelle de l’Afrique ,ainsi l’endogamie qui règne au sein de la société
actuelle et différente de celle de l’époque ancienne puisque le lignage est considéré
comme une politique social d’où le mariage interfamilial. Ici la famille constitue un lieu
majeur de l’accumulation économique en Afrique notamment au Nigéria les élections
présidentielles trouvent sa source sur le réseau familial, car chaque famille a un groupe
social.

Par ailleurs, l’idéologie politique revoit à la classe dominante, selon le sens de marxisme-
léninisme, car le lien de la parenté ne constitue pas la vérité des dirigeants mais une
confiscation des biens de peuple, voilà pourquoi les chefs d’États africain comme M.
Bongo, M. Mobutu et M. Biya, lorsqu’ils déclarent que « je suis le père de la nation, je
pense à tout le monde, à tous mes enfants » (BAYART :2006 : 321).Autrement dit, les
chefs d’États des pays du tiers monde sont les prédateurs du biens ou leurs but a

[Date] 44
pouvoir ,c’est l’accumulation du bien matériel et ils utilisent pour leur propre fin.
L’extraversion de l’idéologie apporter par les occidentaux qui constituent l’histoire
inégale.

Selon Bayart, le fondement de l’État en Afrique se caractérise par la modernisation


clitique est une forme de domination préparée, nous avons la bourgeoisie, nationale,
bureaucratique, compradores qui définissent la recherche hégémonique qui fonde l’État
en Afrique. L’auteur caractérise la modernisation conservatrice ; la prédominance de la
séparation entre les « instruits » de la machine administrative coloniale et le commerçant
plu conservatrice de la classe dominante par exemple la « société politique « , tantôt de la
« société civile » qui lient le groupe dominant homogène , selon l’auteur ,on peut
illustrer par la relation supérieur de l’État à l’accumulation , entrelacement des lignes de
« non chevauchement » et « concaténation », l’interprétation active de la « société
civile » et la « société politique « qui règlent la potentielle spirale cumulative, car le
processus moléculaire d’assimilation réciproque .Selon l’auteur , il pense que l’État
postcolonial est en relation avec une classe dominante . C’est dans ce sens G. Balandier
affirmait que : « La vie politique actuelle n’apparait guère comme le révélateur d’une
structure de classes constituées, mais plutôt comme l’instrument d’une classe en
formation » (Bayart ,2006 :324). C’est à dire la vie politique ou moins illettrés, la
prédominance idéologique du christianisme, le prestige de l’éducation occidentale et la
scolarisation des enfants, la pratique du « chevauchement » de la part des salariés. Le
rapprochement entre ces idéologies africaines et occidentale notamment les courants
religieux transrégionaux, l’islam comme un moyen de lien entre les occidentaux et les
africains.

D’un autre côté, la modernisation conservatrice de la recherche hégémonique


contemporain, nous avons en Afrique le lien des élites africaines s’effectuent comme le
mécanisme, funérailles, en mariages, de réunions de tontine en campagne électorale .Les
sociétés africaines sont inégales dans la transformation sociale .C’est pour cela que
Bayart convoque A .Morice au sujet de d’Angola : « cette clase qui contrôle de fait la

[Date] 45
circulation des biens et la tourbillon monétaire ,cette classe n’en est pas une :elle se
définit avant tout comme de stratégies individualistes, elle n’est porteuse d’aucune
perspective ‘accumulation »(Bayart ,2006 :329) ,en clair, c’est une autres forme de
domination qui change le nom par une alliance. Les différentes positions de départ sont
prépondérantes nous avons des anciens systèmes d’inégalité et de domination, du pouvoir
étatique, de l’économie-monde occidentale. En clair, ces différentes compositions
constituent les formes d’inégalité de système politique en Afrique.

2-L ’assimilation réciproque des élites par intermédiaire

Selon l’auteur, l’assimilation réciproque des élites, on peut prendre le cas de l’hypothèse
d’un scenario intermédiaire au Cameroun en février 1958 à novembre 1982, le régime de
M. Ahidjo qui illustre par la dynamique de l’assimilation réciproque. C’est dans ce sens
que Bayart affirmait que « l’émergence progressive d’une vaste alliance regroupant les
différents segments régionaux, politique, économique, culturels de l’Elite sociale ».
(Bayart ,2006 : 334) Ce système politique permet de regrouper plusieurs dimensions en
Afrique. Pendant la période postcoloniale dans sa totalité, on constate la bureaucratie est
la base de d’assimilation. Ainsi au nord du Nigeria, le danger a une double dimension
notamment le porte-parole et en même temps le comité central de l’union nationale
camerounaise, l’assemblé national, le gouvernement. En plus, la question de mécanisme
d’assimilation réciproque est pratiquée par tous les chefs d’état africain, c’est-à-dire ils
ont deux dimensions dans la gestion de l’état. Voilà l’un des exemples au Cameroun que
M. Biya a démontré les dispositifs de l’alliance hégémonique. Le président camerounais
lance un appel pour la réconciliation puisque les camerounais sont divisés en deux
camps à savoir le camp des méchants et le camp des bons. Autres exemples au Nigeria le
système de parti politique contribuait à la fusion des élites. Selon les clauses des partis
politique comme « un mélange de jeune et de vieux, homme et femme, de riche et
pauvre » qui est contrôlé par les dirigeant du nord Nigeria.

Les cas du Cameroun et du Nigeria ont généralisé l’hypothèse d’une fusion des élites qui
constituent la base de système politique, voire presque dans tous les pays africains. Selon

[Date] 46
Bayart cette méthode s’oppose avec les cours, plus typé, de la révolution sociale et de la
modernisation conservatrice. Ainsi, elle s’écarte également de certains nombres de
trajectoire pratique paroxystique. La modernisation conservatrice et la césure
révolutionnaire se nuançaient de danger substantiel. L’assimilation réciproque des ainés
de l’ordre lignager était stable suite à la révolution de 1963. Voilà pourquoi Bayart
déclare « c’est la raison pour laquelle la corrélation qu’il est tentant d’établir entre la
stabilité politique et le processus d’assimilation réciproque des élites doit être
immédiatement relativisée » (Bayart,2006 :335) C’est-à-dire que la relation réciproque
entre la stabilité politique et le processus d’assimilation au sein de l’État des pays
subsahariens. En Afrique, on constate que le lien dans le système politique est irréversible
de l’alliance hégémonique notamment au Cameroun, Kenya, Bayart nous confirme par
son fragment du texte « la transition du président fondateur au président successeur, la
dérations des grands équilibre économiques ». L’hégémonie est le fondement de l’État en
Afrique contemporaine, car l’assimilation réciproque des élites permet à stabiliser le
système politique en Afrique.

Par ailleurs, les différents scenarios de divers dynamique que nous avons isolé et le
développement des institutions hétérogènes et ne privilégient pas obligatoirement les
mêmes positions du pouvoir au Cameroun, Sénégal, cote d’ivoire, Nigeria, Tanzanie et
Kenya et se caractérisent par la prégnance d’assimilation réciproque. Le parti unique et
le multipartisme se contredisent dans la logique sociale, la formation unique a parachevé à
l’échelle nationale ce que les partis multiples avaient entamé au plan local ou régional. En
plus les militaires et les civiles qui sont au centre de la vie politique de plusieurs pays de
tiers-monde casse l’irruption des prétoriens sert la conciliation des élites mise en danger
par les errements des gouvernements civils. Voilà Bayart nous renchérit que « le rôle
équivoque des institutions, de l’instabilité politique, de la coercition ou de la guerre à
l’égard de la production de l’inégalité se vérifie e la sorte : en Guinée, le » parti-État » a
engendré la divergence là où d’autres sections territoriales du RDA ont favorisé la
cohésion du corps politique « (Bayart ,2006 :340). L’idée de l’instabilité en Afrique se
caractérise par le régime prédateur comme celui de M. Mobutu a remédié l’éclatement du

[Date] 47
pays en « provincette » rivales et exsangues. Le fondement de l’état en Afrique est
illusoire avec le phénomène des assimilations illusoire.

En outre, l’auteur met en exergue la fusion des élites de la société civile doit être le disait
Marx pour discerner en elle » le véritable foyer, le véritable scène de toute l’histoire » : »
La forme des échange, conditionnée par les forces de productions existant à tous les
stades historique qui précède le nôtre et les conditionnent à leur tour est la société civile
qui (……) a pour présupposition et base fondamentale la famille simple et la famille
composée, ce l’on appelle le clan(…) » (Bayart, 2006 : 341) .En d’autre terme , la société
civile est au fondement de la société africaine, c’est une procédure incontournable de
l’assimilation réciproque. Pour comprendre la société africaine c’est pas de tout facile car
la famille se coïncide avec la fantasmagorie culturaliste de l’Afrique éternelle. Dans la
structure des pays subsahariens, les statistiques des catégories des personnes varient en
fonctions de classe notamment les micro-états, les petit-état, êta-moyen et extra-peuplée
qui sont la population des États africains en millions d’habitants. Bayart explique que la
dynamique de l’assimilation réciproque des segments de l’Elite sociale prend ainsi un
caractère intimiste. C’est à l’Elite sociale à tout le pouvoir dans la gestion de l’état. Elle
est au sommet de la hiérarchie qui donne les ordres. Mais au sein de l’Elite sociale
l’endogamie est au centre de la société africaine et diffèrent de celle de l’époque ancienne.
La nouvelle époque met au cœur que le mariage doit se passer entre la famille, car la
succession du pouvoir doit tourner au autour de la famille. Par exemple au Kenya la
famille de Jomo Kenyatta a représenté un lieu majeur de l’accumulation économique et
certains remporte les sélections grâce à la famille, c’est-à-dire la famille joue un rôle
indispensable dans les états subsahariens.

Par ailleurs, la société civile qui fonde la liaison de fraternité notamment les filières
scolaires, les associations étudiantes, les églises chrétiennes, les confrérie islamiques la
pratique du pèlerinage au lieu saint de la Mecque on étaient autant d’instance de
l’assimilation réciproque. Mais la société civile doit selon Marx que cette association doit
se développer avec la bourgeoisie qui est obligatoire sinon elle constitue un amalgame de

[Date] 48
la nature financière par exemple le crédit de mutuel du Cameroun qui lie les différentes
élites opérationnelles. Les associations doivent être en fonction de la classe dominante.
Selon la définition donnée par Marx la société civile est différée de la société politique car
l’état impacte sur la société civile puisque la société politique présente un double avantage
d’une part elle forme une classe dominante, irréductibilité de cette guerre de position par
lequel se lie l’inégalité sociale et d’autre part l’échec aux instances de la » société
politique » dans le processus général de l’assimilation réciproque de la société de société
civile. La dynamique de l’assimilation réciproque des segments de l’Elite sociale prend un
caractère intimiste. L’auteur nous explicite que la dynamique de l’assimilation réciproque
de segment de l’Elite est le premier chef dans la vie privée. C’est elle donne les ordres
depuis la hiérarchie sociale, car la mise en scène de la mort plus répandu, on peut lire par
exemple le processus de la fusion des groupes dominants ivoiriens :

« La haute société module ses pratiques funérailles en fonction du disparu .Si par son
statut et son passé ,le défunt était lié à l’appareil d’État ,ses funérailles sont prétexte à une
liturgie politique .Le président ou son envoyé prononce une oraison, les dignitaires de
l’État participent aux divers épisodes ,la presse et la télévision répercutent largement
l’évènement .Les manifestations durent plusieurs jours et l’enchainement des rituels
temporalise l’expression de la suprématie de l’État sur toutes les
autres ,instances ,ethniques, régionale ,religieuse ,villageoises .Les discours
commémorent l’acte de la fondation, la lutte anticoloniale répètent la geste d’Houphouët-
Boigny ,enveloppent dans une seule et même légitimité les militants disparus et les
hommes de pouvoir qui composent l’assistance .Aussi la dynamique cérémonielle est
telle intégralement moderne (….) ? ».

Au Kenya la « famille » selon Bayart ,Jomo Kenyatta représente un lieu majeur de


l’accumulation économique .Le réseau familial l’un des éléments essentiels de la
domination hégémonique en Afrique .À cet effet, la dichotomie entre la société civile et la
société politique n’est un rapport d’antagonisme mais un rapport de cumul et
d’entrainement qui accorde les deux catégories notamment les instituts tels que les

[Date] 49
parlements, les partis, les syndicats qui représente la société civile au sein de la société
politique .Ensuite ,la structure de pouvoir est autonome comme dans la société civile
notamment la spécificité militaire des armés dans presque tous les du tiers-monde.

3-Le chemin de l’assimilation réciproque : le cas de la société politique.

La réoccupation de l’auteur est démontrée la cinq pratique politique qui semblent fournir
l’unification des élites est à la fabrication d’une classe dominante : l’idéologie, la
chefferie, la bureaucratie, les élections, les partis sont les qui caractérisent de
l’assimilation réciproque de la société politique en Afrique. L’importance des cinq
pratique politique est de saisir les mécanismes de production d’un groupe social
relativement homogène. En Afrique R.L s pense que la pratique politique notamment les
partis constitue un compromis entre la génération qui aspire à la domination
postcoloniale. En d’autres termes, les partis politiques constituent une entrave à la liberté
des africains, c’est une autre forme de domination sans la trajectoire de la modernisation
conservatrice. Par exemple le parti politique des sections territoriales du rassemblement
démocratique africain qui avait attaqué le front de la chefferie. Bayart pense que au
Nigeria le PPN était composé de la sorte de « captif »et de « maitre » qui s’étaient
côtoyés sur les bancs de l’école des Blancs sont des méthodes hégémonique de la
modernisation conservatrice de la politique hégémonique .En Afrique ,le système
politique de la chefferie du village est lié aux organes de base des partis , soit comme
élus, soit comme membre de droit .Ce chef de la chefferie ne tient jamais la réunion pour
réaliser les projets de ladite village ,c’est un partis du dupe .En plus ,les organes des
partis ,locaux ou régionaux proposé par les occidentaux au chef afin de régner leur
pouvoir politique en Afrique .C’est à dire les occidentaux par le truchement des chefs du
village pour la formation politique de la faction occidentale. En même temps les
mouvements nationalistes se sont implantés dans le recrutement dans la politique des
élites.

[Date] 50
Le site et la procédure de l’assimilation réciproque sur le cas de la société politique
considère l’intégration verticale et horizontale qui est l’unique partis politique et est en
continuité avec le multipartisme constituent les compromis et les amalgames pour la
société africaine. Les organes directeurs des partis uniques font face aux forces vives du
pays notamment les armées, les syndicats, milieu d’affaire, voire Église chrétienne.
Compte tenu de l’assimilation réciproque de segment de l’Elite social, le parti unique
constitue l’élément phare de l’hégémonie politique ou de l’idéologie qu’emploie la
coercition et l’intimidation de la part des dirigeants afin de prendre le dessus de la
politique. Voilà pourquoi Bayart nous renchérit que « la force centripète du parti est
d’autant plus considérable qu’elle conditionne le découpage du « gâteau national » »
(Bayart ,2006 :357). En clair, le parti unique est une idéologie qui dupe le peuple. En
Afrique, la lutte entre les vieux chefs et les jeunes qui aboutit la fusion des élites
sociales, en d’autres termes les amalgame de deux éléments dans la domination des
faibles. Dans la tradition africaine à propos des élections ; on constate beaucoup des
rivalités ou compétions qui est en amont ou en aval. Le but essentiel dans l’assimilation
réciproque est de devenir vainqueur soit par la pluralité géographique, sociologique et
l’historique de l’Elite sociale qui constituent le fondement de la recherche hégémonique
en Afrique. C’est à ce sujet que Bayart prend l’exemple au Zaïre : » ce sont les
législations de 1970 qui ont assuré la réinsertion d’un nombre appréciable de politicien de
la première République dans les rouages de l’état, en même temps qu’elles accentuaient
l’osmose de la bureaucratie et du commerce » (Bayart, :2006 : 358).Depuis les années
cinquante de l’époque du multipartisme ,on constate que beaucoup de conflit entre les
partis sur le suffrage universel au sein de comité de l’organisation des élections .Dans le
contexte des élections le corps élus ,assemblée parlementaire ou organe des partis sont à
l’origine des décisions dans la recherche hégémonique .

Le politologue français, Jean-François Bayart met au cœur de sa pensé le site et la


procédure de l’assimilation réciproque dans le cadre de la société politique, la
bureaucratie permet de fusionner les élites entre l’administration et l’armée. Ceux
systèmes politiques cherchent à convaincre la population pour devenir le meilleur. Entre

[Date] 51
les bureaucraties, civiles et les militaires constituent les inégalités entre eux, car les
colonisateurs sont l’origine de ces inégalités sociales en Afrique, puisqu’ils ont modifié
les rapports déséquilibrés entre les sociétés autochtones. On peut expliquer que les
occidentaux sont à l’origine de système politique africain. Les bureaucraties ont procuré
les inégalités inter-régionales mais aussi ont montré les nouvelles « zones
d’indétermination lignagère ». Ils ont privilégié les « cadets », les gens du communs, les
« castes » d’avoir un parti de la chance coloniale qui demeurent les premières puissances
de l’ordre ancien à confier à l’École des Blancs leur progéniture. Autrement dit les
colonisateurs ont implanté l’école afin de bien positionner leur recherche hégémonique en
Afrique. On peut prendre l’exemple dans le domaine matrimonial, en plus au Nigeria du
northern civil service au sein duquel coexistaient des fils de talakawa et de sarakuna sont
sorti de l’intelligentsia dominante contemporaine équivaut au modelé continental. Or, les
bureaucraties se déroulent au sein de l’état et ils ont instauré la colonisation en Afrique
qui a conduit à la concurrence entre le parti et l’administration. C’est à ce sujet que Bayart
faisait savoir « dans les provinces, c’est généralement autour de responsable administratif
que se réunissent, en séance de travail et concertation, les » forces vive », les » élites » de
la circonscription » C’est-à-dire que l’une de procédure de laïcisation réciproque de
l’arbitrage politique et politique. Pour dire vrai, le système politique en Afrique est dirigé
par les puissances étrangères, l’Afrique ne fait qu’appliquer sans remettre en cause. Par
exemple la chefferie a donné une place à des groupes dominants et le conflit entre les
« évolués » et le chef.

Par ailleurs, les scenarios extrêmes doivent être nuancé pour laisser
apparaitre « l’entrelacement de la continuité et du changement » et que le changement
d’échelle produit par l’épisode colonial comme la différenciation régionale des
fondements sociaux de l’État laisse place à un scenario intermédiaire : « l’assimilation
réciproque des élites dans la matrice de l’État. Le scenario très flou à dire vrai, dont
l’auteur repère les grandes dans un maillage de réseaux caractérisé par une grande
plasticité et reposant sur les identités instrumentalisées au service des stratégies des
acteurs.

[Date] 52
CHAPITRE II : LA DOMINATION.

Dans ce chapitre ,l’auteur sur pied plusieurs types de la domination en


Afrique .Premièrement ,nous avons la notion de « révolution passive » de Gramsci ,pour
lui, la »révolution passive »c’est la coexistence de plusieurs modes de production qui
fonctionne sur le mode du compromis dans un même système ,pour Bayart le concept
permet rendre compte de »l’arrangement » qui s’opère entre de nouvelles élites
maitrisant les ressources de l’État et les « tenants de l’ordre ancien »,mais aussi de la
« fusion par voie d’assimilation « des segments de l’Elite par un processus de
« captage » identique à celui de Gramsci. Quant à la notion de « bloc historique » signifie
chez Gramsci selon le terme de Jean-François Bayart » l’unité organique de la
superstructure et infrastructure, mais aussi la société civile et la société politique.

1-La « révolution passive » chez Gramsci cité par Bayart.

L’œuvre du philosophe, écrivain et théoricien italien, Gramsci écrit sur la domination en


Afrique qu’il a relevé dans ce concept dans le travail de l’historien. Au départ, il a défini
la « révolution passive » est une révolution sans révolution et s’oppose cela à la
révolution jacobine française. Ainsi, il donne une autre signification prise dans les notes
de Machiavel, pour lui la « révolution passive » de l’articulation de mode divers de la
production, au sein d’une formation sociale. Cette méthode ne permet pas à empêcher les
compromis entre la bourgeoisie industrielle du nord et les « veilles classes féodales » du
sud. On constate qui la monté de la puissance des » instruits », leur mainmise sur le
ressource de l’état des pays du sud, car la « révolution passive « est une méthode de
domination indirect ou silencieuse sur l’Afrique. Gramsci donne une définition exacte de
la « révolution passive » en « analysant plus précisément les changements par lesquels la
bourgeoisie comme telle exerce sa suprématie sur les forces de l’ancien régime ou par

[Date] 53
lesquels une fraction de la bourgeoisie rassemble autour d’elle le reste de sa classe » ; en
clair, la nouvelle bourgeoisie domine l’ancien régime qui était en classe. Cette méthode
permet la fusion par d’assimilation réciproque ,bourgeoisie et de l’aristocratie qui
caractérise non seulement l’Italie issu du Risogimento mais encore la plupart d’Europe
occidentale au xix siècle .Donc ,le philosophe italien nomme le « trasformismo »qui
signifie le »transformisme ».Autrement dit ,la classe dominante des « intellectuels »
susceptible de diriger politiquement et idéologiquement les classes subordonnées .La
classe dominante revoit aux occidentaux et la classe subordonnée concerne les
africains .Houphouët-Boigny est le seul maitre incontesté sur le « transformisme » donc
ce qui caractérise sa foi en déclarant en 1945 : »je suis de tous les milieux ,de toutes les
corporations .Chef de canton, ancien fonctionnaire ,planteur ,transporteur ,oncle de
commerçant, ou d’employé de commerce(….) je servirai l’intérêt de tous
«( Bayart,2006 :384) .C’est un système politique mixité que l’auteur a mis en place pour
faire s’assoir sa politique. Car il a encore créé une union pour le développement
économique de la cote d’ivoire (UDECI) dans le but de détourner au profit de sa stratégie
le leadership de formation concurrente du PDCI-RDA.

Pour Houphouët-Boigny, son alliance avec l’administration et les milieux d’affaires


français, la puissance de sa machine électorale permet de donner le poids sur la position
du pouvoir et l’enrichissement des biens matériels pour son propre compte. En d’autres
termes la politique de l’ivoirien c’est la position du pouvoir en relation avec les
français. En plus, Sékou Touré est l’un le plus rebelle des amalgames sur la liste de
candidat. Houphouët-Boigny maintient sa tutelle sur les intellectuelles afin d’éviter les
« néo-bourgeoisie ». C’est à dire qu’il dame le pion des autres, il est devenu comme un
dictateur en côte d’ivoire. L’histoire de l’homme conformiste de la cote d’ivoire qui
détenait la richesse sur tout le plan et finançait et encadrer les jeunes à l’étranger à
« manger dans sa main ». En 1980 le conformisme Bayart constate que le changement de
service politique par exemple les anciens qui détient le ministre de la défense et du service
civique se substitue au secrétariat général. En Afrique chaque parti politique a une
association de soutien. Il met en exergue le syndicat des salariés ont évolué, les dirigeants

[Date] 54
agréés ont pour but de la position de parti unique afin de maintenir l’honneur du pouvoir.
Pendant la période postcoloniale, Bayart explique les multiples libertés d’association qui
sont autorisé au pratique quotidien du parti unique, ils ne sont pas seulement la
domination étatique brutal, de la jalousie maladive du pouvoir en place. Elles sont très
capitales dans la dynamique sociale du « transformisme » en convaincant les intellectuels
à s’aligner sur les intérêts des groupes sociaux subordonnés sont les urbanistes et les
ruralistes. C’est dans ce contexte que Jean-François Bayart, reporte un propos qu’on dit
au Cameroun à la compression avec les appareils de l’État que : » la bouche qui mange
ne parle pas « (Bayart,2006 392) .Autrement dit , au Cameroun dès que tu as un poste il
faut voler le bien de l’État ,d’une manière sophistiquée ,dans le système politique ,le but
des dirigeants africains ,c’est l’accumulation du biens matériels .La question du vol en
Afrique qui saigne comme il n’est pas permis comme les bureaucrates ont des voitures,
maisons et même à l’extérieur comme à l’intérieur de pays. Les homme politiques ne
recrutent pas le secteur de force religieuse. Malgré leur préjugé, Bayart montre que les
« intellectuels » par excellence des milieux populaires : » les hommes d’Église, les
prophètes, les guérisseurs, les malaxai et autres marabouts, impliqués dans tous les
soulèvements du siècle, héros de lutte contre l’occupation coloniale meneurs ancestraux
des campagnes… » (Bayart,2006 : 393) En d’autres termes, les intellectuels par
excellence sont contre l’occupation des occidentaux. La complexité et l’ambiguïté de leur
rôle sont suffisamment connu.

Par ailleurs, dans le contexte religieux notamment au Rwanda, l’archevêque catholique de


Kigali n’a démissionné du comité central du parti unique. L’auteur nous montre que le
système politique a une mainmise dans le domaine privé comme les Églises sont lié à la
politique. Voilà pourquoi Jean-François Bayart faisait savoir que « selon les semaines, à
un service catholique, anglican, baptiste, presbytérien, méthodiste. En rivalisant dans la
munificence, tous trois ne font que donner la norme : l’édification par l’état de mosquées
et de cathédrales l’offrande présidentielle est déguisée, ou non, en subvention publique
appartiennent désormais à l’attirail nécessaire de l’action politique et représente un enjeu
diplomatique de première importance ». (Bayart,2006 : 394). Autrement dit, le domaine

[Date] 55
privé est lié à l’État .On peut prendre l’exemple en Guinée, au Congo, en Guinée
équatoriale ,en Ouganda les élites religieuses sont recrutés dans le domaine de l’état
comme dans le domaine de l’économie générale de l’état ,c’est-à-dire même dans le
domaine privé la politique est toujours présent ,on constate donc le détournement des
biens privés et publics par les dirigeants africain de chaque domaine et une classe
dominante .C’est pour cela que les prêtre ,les pasteurs roulent dans les grosses voitures ce
qui constituent leur position du pouvoir bureaucratique et la pratique du commerce qui
sont leur but dans le système politique en Afrique. Du coté de de la religion musulmane,
on constate les scenarios qui se passent dans la religion chrétienne. Mais, dans l’islam
l’alliance entre le « marabout »et le prince est consubstantielle à la société sénégalaise qui
est du domaine de la science politique africaine. C’est à dire le maraboutage est lié
domaine de prince, c’est à dire au dirigeant ou l’état. En vérité, l’analyse des Églises
« indépendantes « sont liée à l’accumulation des richesses et d’inégalité sociale pourtant
la préoccupation des religieux, c’est de s’intéresser aux royaumes et non l’affaire de
l’accumulation des richesses et d’inégalité sociale. La religion chrétienne et la religion
musulmane sont à la recherche de la bourgeoisie et lutte antinationale et non pour le
développement du pays. Voilà pourquoi l’auteur justifie dans son texte la relation entre
l’État et le domaine religieux que :

« Monsieur le prophète, Monsieur les pasteurs,

Je ne trouve pas de mots suffisamment puissants pour traduire toute la joie que j’éprouve
à me trouver parmi vous ,ce matin ; à l’occasion cette fête annuelle .Je voudrais
d’entrée ,d’abord vous remercier de l’accueil que vous m’avez réservé (….) accueil
chaleureux au travers duquel j’ai ressenti à nouveau toutes les calories de l’amitié
particulière non seulement ,vous-même ,Monsieur le prophète mais que tous les pasteurs
harriste ,amitié qui ,vous le savez ,est réciproque .Cette amitié (…) tire sa source ,tire son
origine , puisse son origine à deux sources si je puis ainsi m’exprimer, la première ,dirai-
je ,c’est leur communauté de croyance (….)la deuxième origine à laquelle notre amitié
puise sa source ,c’est notre appartenance commune à un même mouvement politique ,le

[Date] 56
rassemblement démocratique africain(…) » ( Bayart,2006 : 397). Ici l’auteur nous montre
que la religion est liée à la politique, la politique cherche la position du pouvoir et
l’accumulation des richesses afin d’utiliser pour un compte personnel. Ainsi un mode de
production capitaliste et la culpabilisation dans le système politique. Les intermédiaires
agents français, ce sont les religieux.

Par ailleurs, les intellectuels religieux sont intégrés dans la machinerie de l’État et ils
n’entrent pas en conflits avec les hommes politiques, ils sont en coopération. Dans le
système politique, les ressources politiques et économiques de détenteurs du pouvoir ne
sont pas extensibles à l’infini d’une part et d’autre part, le marché de la sacralité est
singulièrement volatil et sensible aux stratégies de petit. D’une manière claire, les
religieux et les agents de l’État sont en collaboration pour des raisons à l’accumulation,
donc c’est la domination. Historiquement, la colonisation a constitué un processus
d’extension du mode de production capitaliste car nous avons la bourgeoisie par
intermédiaire de certaine couche sociale notamment l’administration et armée coloniale,
clergé, corps enseignant et sanitaire, intermédiaire les autochtones afin de restaurer la
domination politique.

2-Le « bloc historique » de Gramsci cité par Bayart.

Au-delà de la « révolution passive »de Gramsci, il a ajouté le « bloc historique » qui


permet de mettre l’unité organique de la superstructure(c’est la production de la
connaissance ,de la conscience ,la morale métaphysique et la politique…) et
l’infrastructure(c’est-à-dire un mode de production , les organisations, la bourgeoisie ,le
prolétariat…) mais aussi la société civile(dont le but de la gestion et la transmission d’une
patrimoine, c’est se représenter sous forme de biens immobiliers ou de valeur mobiliers)
et la société politique qui sont au cœur de la pensée du théoricien italien Gramsci citer
par le politologue Français, Jean-François Bayart ce qui fait l’hégémonie historique en
Afrique. Pour bien bâtir son hégémonie, l’auteur met l’alliance entre les classes

[Date] 57
fondamentales auxiliaire et les intellectuels. Dans l’état actuel ou postcolonial des sociétés
africaines le « bloc historique » permet de constituer une classe dominante sur le plan
régionale et locaux. Mais juste après quelque temps, il essaie de faire la dichotomie entre
l’alliance des classes dominantes afin de bien poser la recherche hégémonique. Il nous
montre que les « instruits », les » évolués », des « intellectuels « qui fait l’analyse de la
recherche hégémonique que cette méthode devrait nous autoriser à penser simultanément
les dimensions internationale, national et locale auxquels ressortit l’État postcoloniale.

Par ailleurs, l’auteur pense que le « bloc historique » ,l’expression historique, il y a une
mauvaise encre en ce qui concerne l’Afrique .Il n’y a pas une stratification au sein de la
société africaine dans le temps et l’espace .La stratification est déformée dans la mesure
où l’inégalité sociale s’installe au sein de la nation à cause de la superstructure notamment
la politique ,la morale qui qui une division entre les fonctionnaires .À cet effet ,le
concept de « bloc historique »se révèle la jonction entre la conscience et l’action mais
aussi entre les rapports sociaux économiques et les décisions politiques :c’est le moment
où les forces sociales critiquent la société afin de diviser l’exercice du pouvoir .Le « bloc
historique » est un concept le plus mieux de l’œuvre d’Antonio Gramsci a servi à
designer des alliance de classe. La structure et la superstructure forme un bloc historique,
c’est-à-dire l’ensemble complexe, contradictoire et discordant des superstructures sont le
reflet de l’ensemble de rapport sociaux de production. Selon Gramsci cité par Bayart que
l’infrastructure permet et produit les superstructures, car la superstructure désigne
l’ensemble des idées d’une société, c’est-à-dire de produit non matériel mais des produits
idéals. Les institutions politique comme l’école permettent de traduire l’idéologie
bourgeoise capitaliste. Les lois en seraient la traduction de la religion mais aussi la
philosophie, la morale et l’art en ferait partie. La superstructure possède trois paliers à
savoir la forme politique, juridique et morale.

Dans la logique des nations en Afrique, la concentration du pouvoir et de la richesse est


entre les mains de ce qui provoques les troubles géographiques connotés par exemple les

[Date] 58
intouchables, les trafics d’influences de maréchal Mobutu qui est le plus connu dans la
faction géographique ,C’est pour cela que Bayart nous fait comprendre : « Outre qu’elle
les énonce pour ce qu’elles sont à la recherche de l’accumulation du pouvoir et des
richesses et ce qu’elle n’excluent pas un processus plus général d’assimilation réciproque
des groupes dirigeants »(Bayart ,2006 :403) . En Afrique selon Houphouët-Boigny pense
que l’économie de plantation de baoulé et le dynamisme de l’instabilité dans le temps et
dans l’espace ,on a tissé une mauvaise histoire de paradigme du joug ne mérite pas être
théoriquement dramatisé ni du concept classique du politique .Elles sont à la recherche
de l’accumulation du pouvoir et richesse sans oublier le processus le plus général
d’assimilation réciproque du groupe des dirigeants .Ainsi ,Gramsci a relevé dans la
bourgeoisie Européenne la « classe fondamentale » dont procédait le « bloc historique »
national italien .Il représentait comme une poupe russe les trois échelons de
l’international, du national et du local son ensemble .Mais au fond de la « lasse
fondamentale » d’une « classe dirigeante » qui prend toujours le dessus ,car dans une
relation il y a toujours la partie dominante et dominé , c’est pour cela que l’Afrique
entretient de relation dominé-dominante avec l’occident d’où l’inégalité sociale .Le
concept de Gramsci sert à un fondement de l’histoire de l’État en Afrique comme
résultante d’un rapport de force contradictoire comme un »équilibre instable ».

Bayart pense que les stratégies d’extraversion sont privilégiées par des acteurs africains.
Elles peuvent solder de la part des acteurs dominantes par l’alliance et par absorption
culturelle et l’échange matrimonial, voilà il affirme que « la collaboration entre la classe
politique kenyane et les meilleurs d’affaires britannique » asiatique » ou « arabe » »
(Bayart ,2006 :405). Autrement dit le rapport entre le kenyane et la britannique est
inégale.

3-Impasse politique.

[Date] 59
L’Afrique est un continent qui choisit le mauvais chemin dans le système politique avec
la relation occidentalo-africain, car la trajectoire du politique au sud de Sahara est
irréversible dans son chemin d’une part et d’autre par l’Afrique n’est pas un continent qui
ne peut pas toucher les épaules de l’occident. C’est à dire que l’Afrique ne peut plus sortir
de domination étrangère afin d’être au même pied que l’occident. Voilà pourquoi Bayart
affirmait que « la seconde raison de douter a trait à l’insuffisance de nos instigation vis-à-
vis de la domination « intellectuelle » de ce processus seul à même de conférer aux
groupes dominants la capacité hégémonique de « direction »de la société *suppose le
concept d « bloc historique » » (Bayart ,2006 :422).Autrement dit ,les africains n’ont pas
un degré intellectuels que des occidentaux, en clair, il n’y a pas une possibilité de sortir
de la domination .La recherche hégémonique ne suffit à déterminer l’état postcoloniale
mais l’action et la lutte de classe et le système politique afin de s’insérer dans l’économie
monde .À cet effet, pour comprendre l’histoire des États postcoloniaux on doit se référer
à l’époque de l’occupation coloniale .Les procédures de l’origine de l’historicité des
sociétés africaines sont des « modes populaires d’action politique qui pèse sur les
sociétés du sud de Sahara d’une manière direct ou indirect. C’est-à-dire la politique c’est
la corruption l’auteur appelle « la politique la politique par le bas ».

CHAPITRE III : « LA POLITIQUE DU VENTRE »

Selon Jean-François BAYART, le concept de la « politique du ventre » qui désigne une


manière d’exercer l’autorité avec un souci exclusif de la satisfaction matérielle d’une
minorité. Ce concept est au cœur de la pensée de l’auteur, il pense que la période
postcoloniale est caractérisée par les réseaux de structure d’inégalité et la production
d’inégalité. Elle se caractérise la corruption, le vol, la passion de bien matériel. Ensuite
l’auteur met sur pieds les assimilation réciproque des élites. L’entreprise politique en
Afrique et la question des crises perpétuelles

[Date] 60
Dans toute entreprise intellectuelle, la mission principale de la politique est d’aider les
autres à s’émanciper intellectuellement et développer une attitude critique vis-à-vis de
l’élite gouvernante. Malheureusement, l’expérience de la pratique politique en Afrique
évolue en marge de cette considération. C’est pourquoi selon Bayart, certaines formes du
pouvoir en Afrique cherchent toujours à imposer aux autres sans accepter les
contradictions et les critiques de leurs pratiques politiques. Les acteurs du jeu politique
sur ce contiennent se comporte comme des êtres ataviques et panoptiques. Nous assistons
de plus en plus à un système politique autoritaire, indifférent de la souffrance du peuple.

1-La corruptions

Aux yeux de Bayart, la corruption est la manifestation de la politique du ventre


dans la mesure où elle constitue la lutte de classe sociale. Ce système politique a pour but
principale la recherche hégémonique pour une fin personnelle et non pour la communauté.
Les dirigeants africains considèrent la corruption comme un facteur indispensable dans la
gestion de l’État, un dirigeant ne peut s’en passer de la corruption. Ici l’intérêt privé a
souvent tendance l’emporter sur l’intérêt public. Voilà pourquoi l’auteur fait appel au
Nigérian qui professait un parti que « I chop, You chop » (Bayart, 2006 :464) c’est-à-dire
(je mange, tu manges). Il veut nous fait comprendre que dès tu es au pouvoir c’est
l’occasion de voler, de manger le bien public.

Ainsi Bayart convoque l’adage camerounais pour soutenir que la politique du


ventre se caractérise par la corruption :« Les chèvres broutent là où elles sont attachées ».
C’est à dire que là où tu travailles, c’est l’occasion d’en profiter. En cet effet, une
caractéristique principale de cette forme de politique est que, ceux qui exercent
prioritairement la fonction pour retirer certains avantages personnels et non pour proposer
un véritable programme économique, politique et social du pays. Bayart nous montre que
la corruption des fonctionnaires, les détournements massifs des biens et des équipements

[Date] 61
dans les entreprises, le port et des administrations, s’est greffé ce que le quotient national
nomme « le ballet indescriptible » du commerce. Par exemple au Zaïre, les activités
économiques informelles se confondent dans la pratique de l’État sont des stratégies
d’accumulation poursuivies par la minorité d’opérateur dominante. En outre, Bayart dit
que la corruption et la prédation sont un domaine propre au puissant. Ici, la corruption au
Zaïre est inégalitaire pendant la période postcoloniale les actions dominantes, les moyens
de défendre, les armes en mains qui sont leur intérêt matériel pour la minorité dominante.
On peut dire que la « politique du ventre « est une affaire de vie ou de mort. Pour l’auteur,
elle est une affaire de vie dans la mesure où il faut aller couper ta part de « gâteau
national », c’est-à-dire dès que tu as le pouvoir, tu as l’occasion de manger ta part. Elle est
une affaire de mort en sens qu’il y a une hypothèse de salaire qui nourrira la famille les
trois premiers jours de mois lorsqu’il perte son salaire. C’est à dire dès que tu perte ta
fonction c’est la fin de la corruption.

Par ailleurs, la corruption est indispensable pour les pays des États subsahariens.
Ce phénomène de la corruption est une manifestation de l’accumulation de la richesse
pour un intérêt personnel et non pour le développent de la collectivité sociale. Ainsi, elle
est la manifestation de la « politique du ventre », dès que on est au pouvoir, c’est
l’occasion de voler, de trafic d’influence, la domination et le prétexte à prébende.

Le jeu politique en Afrique est toujours marqué par des conflits politiques dans la
mesure où les dirigeants sont à la course de l’intérêt individuel Il y a donc lieu de
s’interroger sur la portée de ces élections, car une résurgence des autorités politiques
autocratiques, qui manipulent l’organisation pacifique de la concurrence dans leur intérêt
politique. Sur ce continent souligne Jeune Afrique « la succession se pose avec acuité
dans le contexte particulier des États africains dans la mesure où la notion de « chef »
influence les règles de transmission du pouvoir » demeure récurrente.

Ainsi, nous assistons à des revendications de victoires absolues avant, pendant ou


après le processus électoral des uns et des autres. Puisque dès que tu gagnes les élections
c’est la victoire d’argent . De ce fait, la violence électorale n’est pas un fait anachronique

[Date] 62
et dépassée. Ce manque de transparence électorale provoque ainsi des crises et de
répression. Le pouvoir politique sur ce continent désavoue ou réduit l’opposition au
silence par le fait de la répression policière. Ainsi poursuit, Jeune Afrique : « les
élections » qu’ils organisent souvent ne sont que de vastes mascarades pour montrer patte
blanche a la communauté internationale, faire bonne figure et se donner bonne
conscience ».

En clair, le fonctionnement électoral dans certains pays sur le continent noir n’est
rien d’autre que l’hypocrisie politique, le vol et la corruption.

2- L’émergence d’un espace politique en Afrique

Pour Bayart, dans l’émergence d’un espace politique que les acteurs africains leur désir
ou but de se repaitre la modernité occidentale et la satisfaction personnelle. Pour lui
l’expression de « politique du ventre », nous montre deux concepts à déterminer, il ne
s’agit pas seulement du ventre mais aussi la politique, c’est-à-dire qu’il faut avoir la ruse
pour faire de la politique pour manger. Dans l’espace politique, l’homme de pouvoir qui
fait de lui un « homme d’honneur » l’accaparement des richesses, prospérité matérielle,
c’est un ensemble de la vertu politique. En clair, l’homme de pouvoir doit s’enrichir du
bien de l’État du moment où tu vis. C’est dans ce sens que M. Oloitipip, ministre de M.
ara Moi, il déclarait que « je suis un Maasai. J’ai de l’argent. Je ne vends pas des poulets
(…). Je suis capable de dépenser 150 millions de shillings de ma propre poche pour le
mariage de mon fils (…). J’ai dix voitures, deux grandes maisons, douze épouses et
soixante-sept enfants « (Bayart, 2006 : 475). Autrement dit, ce ministre nous montre qu’il
est un super riche. Certains pensent que le pouvoir politique est un système de
l’accumulation des biens publics, le vol et la corruption. En Afrique, on paye les
nominations au poste, les concours donc ce qui donc la politique du ventre en Afrique. La
corruption, le vol et l’en richement sont lié à système politique, c’est-à-dire que c’est une
affaire de la culture, on ne peut pas s’en passer de la prédation et le prétexte à prébende.
Cela l’auteur prend l’exemple de Jomo Kenyatta avait semblablement apostrophé un
nationaliste radical qui le conteste que « Regarde Kungu Karumba, il a investi dans les

[Date] 63
bus, il a gagné de l’argent, et toi, qu’as-tu fait pour toi-même depuis l’indépendance ? » Il
répond il avait monnayé sa nomination au poste de secrétaire permanent de la Kikuyu
centrale Association contre un salaire plus haut niveau. En Afrique, le pouvoir c’est un
fait d’aller extraire le lait de vache pour une juste fin personnelle. Pour Bayart, la
politique du ventre est un signe potentiel d’un accord avec les forces des cosmos, car la
culture africaine exige que la corruption soit liée au pouvoir de l’État. Ainsi, les
occidentaux pensent le pouvoir c’est la démocratie, l’autoritarisme, et le totalitarisme
qu’on peut trouver au sud de Sahara.

Selon l’auteur dit le plurilinguisme et la pluriglossie ne sont pas un bon modèle


fonctionnement de la position du pouvoir aux yeux des africains. Ils sont la source de la
contradiction, de déchirement, de souffrance, d’où le métissage politique permet le
partage du « gâteau national »et contient la conception cinétique du pouvoir pendant la
période postcoloniale. Car l’espace politique tourne autour de l’État en faveur des
occidentaux notamment la technologie occidentale avec ses routes, ses avions et autres
caractérisent le système politique occidental afin de dominer les africains. C’est dans la
même logique que l’auteur prend l’exemple au Zaïre que le maréchal M. Mobutu que
« les système politique est un rouage crucial du régime Zaïrois. Non seulement, il est un
instrument efficace d’intimidation et de surveillance, mais encore, il est un canal réel de la
rétroaction politique entre le bas et le haut de la société » (Bayart, 2006 :480). Le pouvoir
de l’état qui influence sur les autres afin de gouverner par le système dictatorial et la
tyrannique et il devient un dirigeant intouchable.

Par ailleurs, les réseaux s’étendent verticalement en vue de l’échange inégal de bien et de
service, car la lutte d’influence consiste essentiellement à user de tous les moyens pour
bâtir sa réputation et s’assoir son prestige et son autorité aux dépens des autres. La
richesse matérielle fait partie de ce prestige en Afrique, c’est une vertu politique car elle
permet d’entretenir un réseau, de distribuer inégalement les richesses à ceux d’en bas par
l’intermédiaire de ce réseau.

[Date] 64
3-L’escapade de la domination.

La question de la politique a un espace pluriel d’interaction et d’énonciation que l’État


n’existe pas les groupes sociaux, il existe les subordonnés et les hauts, cette politique de la
politique du ventre n’est pas seulement pour l’accumulation du bien mais aussi pour la
distraction. Pour échapper de la domination, le faible n’a pas de la force pour reposter à la
domination. Voilà pourquoi Bayart déclare que « car cette culture de la dérision juvénile
est aussi celle de l’alcoolisme et de la toxicomanie, qui vont galopant. Son terrain de
prédilection est le bar où, jusqu’à l’aube, l’on consomme la canette de bière sur canette de
bière en blaguant et en dansant » (Bayart, 2006 ;491). C’est un système politique qui
permet de feindre l’ignorant pour qu’il ne profite pas. Pour résister contre l’État coloniale
et postcoloniale, on se référer à nos traditions sacrées des associations famines et
militantismes syndical. Pour échapper de la domination, les pays du sud Sahara ont utilisé
le système métaphysique, ils supervisent l’extermination des rebelles avec zèle ; un Devin
guérisseur a gagné à sa cause des « intellectuels » un pasteur, un greffier chassé de
l’administration qui intégrèrent à son discours prophétique l’héritage plus explicitement
politique des rebellions duellistes et des messianisme anticoloniaux. Ainsi l’auteur veut
nous comprendre que l’action politique au sud de Sahara est frappée par du sceau de
double sens, nous avons le soulèvement de la secte, le mouvement populaire de la
révolution. C’est à ce sujet que Bayart faisait savoir que certains pays ont la maitrise de la
stabilité de leur pays notamment les autorités de Yaoundé, de Libreville, d’Abidjan sont
par exemple en mesure d’imposer à l’inégalité de la population l’impolie parti, la
vaccination, la monnaie qui signifiaient les contours de l’État postcolonial est stabilisé. À
cela s’ajoute la part de l’escapade, il affirme que « Déjà l’umma islamique apporte des
contrariétés à l’État de facture occidentale et des commentateurs ivoiriens s’inquiété de la
mainmise de l « ‘impérialisme culturel yoruba » sur le christianisme céleste » (Bayart,
2006 :496). Selon lui, les africains doivent se débarrasser de la culture étrangère, de se
libérer de paradigme du joug occidental. Les stratégies fiables de la part de l’escapade en
Afrique marquent le champ politique et qui limite l’engendrement des sanctuaires
territoriaux. La cohabitation entre l’État et la religion caractérise la coexistence pacifique

[Date] 65
notamment les saluts des couleurs nationales, le recensement, la participation électorale,
la psalmodie des slogans du parti, l’achat de sa carte, l’acquittement des impôts ou le
soigne hospitalier. Mais il y a certaines religions qui gangrènent l’Afrique notamment les
Témoins de Jéhovah accuse l’unanimité de cette ambition. C’est ainsi maréchal Mobutu
démontrait les dangers de la religion que « les Églises, le Temples, les mosquées ont
poussé comme des champions » (Bayart, 2006 : 497). Ces lieux de cultes constituent à
subvertir de l’espace de l’État parce qu’ils ne payent pas des taxes fiscales, aux attentes de
l’idéologie du développement et l’unité nationale. Bref, le sens de l’escapade c’est
l’action d’échapper d’un lieu est encore une stratégie constitutive de la production
politique et des apports sociaux. Le lien entre d’inspiration politique ou religieux fait
multiplier les pratiques individuelles de l’évasion sociale. C’est dans ce contexte que le
politologue faisait savoir que « les frontières de l’État sont transgressées ,le secteur
gangrène l’économie officielle, les impôts ne sont pas perçus, le braconnage et
l’exploitions des ressources minières sévissent ,les armes circulent ,l’habitat regroupé se
délite ,le peuple s’approprie l’usage légitime de la force et délivre une justice
sommaire ,la délinquance fait rage ,la sous-productivité, les retards et les absences
frappent de la longueur les entreprises »(Bayart, 2006 :500).Autrement dit ,l’État est
confronté à nombreux difficultés dans le contact avec les activités informelles.

CONCLUSION PARTIELLE.

Au terme de cette deuxième partie, Bayart a mis en exergue l’hégémonie, la domination et


la politique du ventre qui constituent les fondements kleptocratiques de l’État dans
l’Afrique contemporaine. L’hégémonie se caractérise par la modernisation conservatrice
qui assure la reproduction de groupes dominants. C’est à dire qu’elle est un facteur
important dans l’administration régionale retenu par les colonisateurs ne doit pas être
effacé par les acteurs, c’est une stratégie ajustée. Cette hégémonie se caractérise par la
rupture des royaumes et de la chefferie. Ainsi, dans les trajectoires lignagères doivent être
conservés par la césure révolutionnaire notamment segmentaire et acéphale. Ensuite, le

[Date] 66
fondement de l’État en Afrique s’explique par l’assimilation réciproque des Elite le cas de
l’hypothèse d’un scenario intermédiaire et la société politique constituent le cœur de la
domination politique en Afrique. Quant à la domination, elle se fonde sur la « révolution
passive » et le « bloc historique » de Gramsci qui sont les éléments de la modernisation
conservatrice politique. Afin, la politique du ventre est un concept désigné par les
camerounais que l’exercice pouvoir se base sur la satisfaction de bien matériel. Elle se
caractérise par la corruption, le vol et les prétextes à prébende.

TROISIÈME PARTIE : CRITIQUE DE LA PENSÉE DE L’AUTEUR ET


PERSPECTIVES.

[Date] 67
Dans cette partie, notre préoccupation est de montrer les limites de la pensée de l’auteur et
le prolongement de sa pensée dans la théorie postcoloniale africaine. D’une part, notre
auteur de référence a une limite dans sa conception, car il est trop resté dans la relativité.
La corruption est un phénomène qu’on retrouve partout dans le monde entier. Le contact
avec le monde extérieur rend l’homme africain sans culture. Ainsi, on doit chercher à
mettre fin au phénomène tribal et ethnique en Afrique. Le système de prédation, prétexte
à prébende qui ont animé la pensée de Bayart et complètement opposé par certains auteurs
comme Lucien Ayissi, on doit mettre fin au problème de la corruption. D’autres part le
prolongement de la pensée de Bayart dans la théorie postcoloniale qui garde toujours son
originalité dans la vie actuelle.

CHAPITRE I : LA DÉCULTURATION DE L’HOMME AFRICAIN

1. L’acculturation de l’homme d’Afrique

Contrairement à la pensée de Jean-François Bayart, l’homme d’Afrique n’est pas un être


consubstantiellement corrompu et inapte à la pensée dépourvue de toute forme de

[Date] 68
corruption. L’homme africain est citoyen victime de son contact avec le monde extérieur.
Son contact avec le monde occidental est à l’origine de sa déperdition politique. En effet,
les effets pervers de la colonisation, de l’impérialisme, de l’esclavage ont contribué à
modifier le système de gouvernance politique en Afrique. C’est eux qui expliquent en
grande partie, la désorganisation politique, économique, sociale et culturelle sur le
continent noir. Voilà pourquoi Samir Amin dans son ouvrage intitulé la faillite du
développement en Afrique et du tiers-monde faisait savoir que « il n’a pas eu un
développement fondé sur le capital étranger » (Amin ,1989 :26). Autrement dit, il faut la
« déconnexion » avec l’occident afin d’avoir un développement en Afrique. Or, notre
auteur penseur que la corruption politique est une affaire essentiellement africaine. De ce
fait, un tel jugement est loin d’être collé à la réalité africaine. La question de la corruption
politique est un fait, qui ne relevé pas d’une éducation, d’une culture particulière. Elle
n’est pas non plus la seule propriété de l’homme d’Afrique, mais un phénomène global.
D’où la relativité de la pensée de Bayart qui prétend postuler un déterminisme historique
propre à l’Afrique. Parce que si l’homme est par nature un être ingrat, violent et méchant
comme l’affirmait HEGEL, présentée la corruption politique comme une donnée
métaphysique propre à un peuple serait une pure accusation, une fabulation visant à créer
le défaitisme et fatalisme politique. C’est pourquoi écrit Lucien Ayissi « tous ceux qui
flottent avec cet être monstrueux pour effectuer des opérations sordides, mais profitables
aux autres sont dénoncés comme étant de ceux qui patent avec le diable ou ourdissent un
macabre conflot contre la société et l’humanité tout entière (Ayissi ,2015 :23 ».
Autrement dit, le paradigme de Bayart est occidentaliste et raciste. C’est une volonté
manifeste de ce penseur français de mettre en place une nouvelle doctrine de domination
de l’Afrique noire. Les travaux de Bayart apparaissent beaucoup plus comme des scoops
idéologiques, des véritables théories du phénomène de la corruption politique. Son travail
se finalise exclusivement sur la dénonciation de mode de « voici ou du voilà » pour
reprendre l’expression de Lucien Ayissi (ibid., p. 115.). En d’autres termes, Bayart
cherche à montrer voici le tiers monde corrompu ; voilà l’Afrique noire le théâtre de
la « politique du ventre ».

[Date] 69
Par ailleurs, la question de la gouvernance ne se fonde pas que la notion de la domination
d’une élite particulière et corrompue en Afrique. En effet, ce derrière est la conséquence
directe ou indirecte de l’héritage colonial de la définition du pouvoir politique. Or, le
problème politique actuel en Afrique se pose en de « comment gouverner, c’est-à-dire
comment administrer ? ». C’est cette question selon POPPER qui doit fédérer l’opinion
des acteurs contemporains en Afrique chargés de gérer les affaires de la République. Cette
conception « tout au plus quel peut augmenter un peu l’influence de notre valeur
personnelle sur notre bien-être » (Popper, 1998, :31.). De ce fait, le penseur Anglais voit
dans l’expression de l’élite politique auquel le Bayart se réfère comme une sorte de
tromperie du peuple, entachée de propagande. Toute initiative de corruption politique aux
yeux de Popper, n’est que la volonté de quelques citoyens.

Dans cette perspective, Popper est donc un penseur qui s’oppose à toute philosophie de
déterministe historique dans le domaine politique. Toute vision historiciste à ses yeux
n’est qu’une lecture prophétique et déterminée du terrain politique. Popper comme tout
autre penseur est un fervent opposant de la théâtralisation particulière de la politique du
ventre. Selon lui, tous les États contemporains pratique, une telle stratégie politique pour
parvenir à des fins inavouées, faisant du terrain politique un domaine complexe et
incertain. Par conséquent, la corruption provoque des inégalités sociales et voire même
des conflits entre les gouvernés.

Par ailleurs ,pour mettre fin au phénomène de la corruption ,l’importance attribuée à la


fusion entre la société et les détenteurs du pouvoir en Afrique ,on doit effacer le
phénomène de la prédation ,de prétexte à prébende .Par exemple au Cameroun ,nous
avons la Commission Nationale Anticorruption (CONAC),l’opération épervier, cellule
ministériel de lutte contre la corruption ,Agence Nationale d’Investigation
Financière(ANIF), le système de déclaration des biens et avoir prévu par la constitution
permettent à mettre aux phénomène de la corruption en Afrique .Selon Bayart ,la
corruption est normale en Afrique ,or la corruption est un élément pathologique et non
une culture africaine. Pour mettre fin à la corruption, on doit former aux bonnes mœurs de

[Date] 70
l’esprit des citoyens, en protégeant la dignité de l’individu contre la corruption, les
amener à comprendre que les dirigeants ne doivent pas s’intéresser de l’accumulation des
biens publics. Par conséquent, la corruption est considérée comme une menace très grave
pour la sécurité et la stabilité des sociétés.

2. Mettre fin au phénomène du tribalisme.


Le politologue français Jean-François Bayart est trop relatif dans sa conception. Car la
question du tribalisme et de l’ethnicité n’est pas seulement en Afrique, ce sont des
phénomènes qui se trouvent partout dans le monde. Autrement dit, on peut les trouver en
Afrique et en Europe. Le tribalisme est un stade suprême dans le système politique
mondial en privilégiant les membres de son contiennent. Il est un phénomène mondial
dans la mesure où on constate partout le système endogamique. Ce dernier est une règle
consistant à se marier entre eux afin de fonder une société, notamment le mariage entre
les blancs, les noirs, les chinois et autres. Donc, ce n’est pas seulement un phénomène en
Afrique, mais un phénomène mondial. Pour mettre fin au tribalisme et l’ethnicité
particulier

Pour mieux saisir son unité politique, il y a lieu de questionner les mœurs ou les cultures
des Africains. En effet, le philosophe Allemand, NIETZSCHE prédisait à son temps que
les guerres de notre siècle devraient être les guerres menées au nom des idéologies. Passé
ces guerres d’idéologies, aujourd’hui, nous assistons aux violences politiques, dues aux
replies identitaires. Pourtant, la politique a priori se conçoit comme l’aboutissement de la
valeur d’une culture capable d’empêcher le barbarisme et l’horreur quel qu’en soit
l’espace géographique dans lequel l’homme se trouve.

De ce fait, les crises politiques que nous observons sur le continent noir nous
amène à questionner nos mœurs et nos institutions politiques des Africains. Peut-être
parce que nos institutions politiques traditionnelles ne répondent pas comme le soutient
Lucien Ayissi que : « aux sollicitations intempestives d’une existence à laquelle la
malnutrition, la maladie, l’illettrisme et la superstition imposent d’importantes restrictions

[Date] 71
inhumaines » (Ayissi ,2007 : 37). Autrement dit, pour répondre aux multiples crises qui
sévissent sur le continent noir, il est nécessaire pour nous d’imprégner un nouveau
paradigme institutionnel, capable de répondre aux attentes de plus en plus grandissantes
de nos peuples dans un monde globalisé.

À partir de cette analyse primitive, mais fondamentale, l’engagement politique


suppose une délibération épurée de tout esprit de tribalisme ou népotisme, et pour
délibérer, il faut écouter son peuple sans ses aspirations et ses visions.

Face à cette réalité politique dépoétisée du continent, l’organisation sociale de


notre vivre-ensemble se trouve ainsi hypothéquée. La démocratie s’effondre en Afrique
selon cette lecture d’ARON, parce qu’il y a un décalage entre les pratiques du pouvoir
politique en place et l’organisation de la concurrence pacifique. Or selon les formules de
Raymond ARON que « seule l’espèce humaine est engagée dans une aventure dont le but
n’est pas la mort, mais la réalisation d’elle-même » (Aron ,1938 :52). Autrement dit, le
but de la politique est la prospérité commune, vivre un bonheur partagé.

Dans ce contexte, le terrain politique est pour nous un ange de lumière qui nous
aide à s’opposer aux démons de déterminisme politique. Il y a donc lieu ici de transformer
nos divergences d’opinion qui nourrissent des ressentiments d’hostilité des uns envers les
autres en avantage grâce à « l’esprit de compromis » et « le respect des règles » du jeu
politique. C’est le lieu lucide pour « qu’une opinion publique dit ARON, aveuglée par des
slogans contradictoires dans leurs termes mais identiques dans leur stupidité, se mit à
pratiquer régulièrement cette somme politique de notre temps dont l’usage lui serait une
véritable cure de désintoxication » (Aron, 1998 :288).

L’efficacité de toute action politique trouve son fondement dans la réduction de la


pauvreté et la lutte contre les injustices sociales. Elle est le gage de toute initiative privée
ou collective. C’est en sens que l’avènement de la démocratie constitue un vent d’espoir à
la place de la peur qu’on vive dans les régimes autoritaires et dictatoriaux. Ce système
politique évite toute sorte « d’inféodation transformant les partis au pouvoir en

[Date] 72
organisation au service de leurs Président-fondateurs, des cadres où l’idéologie a cessé
d’être le moteur des commis de l’État, devenus politiciens par la magie du décret »
(Ozona, 2011 : 66).

Ces régimes politiques évoluent ainsi en contradiction avec les principes de la


pratique politique détribalisée qui n’engendre ni malheur ni désespoir, mais provoque et
convoque le développement et le progrès. Il faut donc combattre certains régimes
politiques en Afrique qui « restent prisonniers de ses barons, plus forts que les
institutions » (ibidem.).

Nous ne sommes pas en réalité tous prisonniers des coutumes et des usages propres
à la société dans laquelle nous vivons. Ils ne nous façonnent pas ni conditionnent nos
compréhensions, nos réflexions et nos perceptions du monde. Ils apparaissent aux yeux de
certains penseurs comme des réalités évidentes et indiscutables. C’est généralement cette
vision du monde qui nous plonge dans le barbarisme et la violence. Ainsi, Montaigne à
son temps luttait contre toute tentation qui conduit partout et en tout à créer tant de
souffrances (Montaigne ;2015 :149.)

Pourtant, dans son étude des régimes politiques, MONTESQUIEU estime que les
mœurs et les manières d’être des citoyens sont déterminantes pour construire un régime
politique. Ces éléments concourent à l’ouverture de l’esprit du peuple contre toute
réplique visant à établir l’impuissance politique populaire constamment verrouillée dans
certains régimes politiques observée ici et là. La négligence des mœurs et les manières
d’être, c’est-à-dire la formation des citoyens conduit inévitablement à l’injustice politique,
économique et sociale.

Elle s’accompagne dans certains cas, de l’organisation de l’invisibilité des élites


progressistes par les partisans des uns et des autres. Montesquieu écrit à cet effet « Les
mœurs et les manières d’être sont des usages, que les lois n’ont point établis, ou n’ont pas
pu ou n’ont pas voulu établir. Il y a cette différence entre les lois et les mœurs que les lois
règlent plus les actions du citoyen et que les mœurs règlent plus les actions de l’homme. Il

[Date] 73
y a cette différence entre les mœurs et les manières que les premières regardent plus la
conduite intérieure et les autres l’extérieures (Montesquieu, 1787 :566). En Afrique, les
mœurs et les manières d’être, c’est-à-dire l’éducation ou la formation qui règle l’action de
l’homme est existante dans les considérations politiques. Ici, la loi parle plus que les
mœurs.

. Par ailleurs, pour mettre fin au système politique tribale, on doit poser de question
de savoir « qui doit régner sur l’État » ou encore « qui doit exercer le pouvoir ? ». Aux
yeux du philosophe grec, Platon, seuls les meilleurs sont capables de gouverner dans
l’intérêt de tous et non individuel comme le pense Bayart. Ils sont des maitres de la vérité,
capable régler l’État sur l’idée de Bien. C’est eux qui doivent régner ou exercer le pouvoir
politique, parce qu’ils sont formés à la dialectique (Platon, livre II). De ce fait, grâce à la
contemplation des idées, ils sont intelligents, sages, surdoués. Au sens platonicien, les
meilleurs se réduisent soit aux philosophes, soit aux magistrats. Cette considération de
Platon exclut toute opinion divergente en politique. C’est dans ce sens que notre auteur de
référence trouve ses limites à sa pensée. Pour lui, le système de gouvernance c’est la
corruption, le vol, la domination, l’intérêt privé prime sur l’intérêt public. C’est dans ce
sillage que Platon s’oppose à toute forme du gouvernement démocratique.

Pour d’autres philosophes politiques comme les marxistes, ils s’opposent


catégoriquement à la pensée de Jean-François Bayart. Pour les marxistes (Marx et
Lénine), c’est « les prolétaires qui doivent régner » en lieu et en place des capitalistes
méchants. Aux yeux des marxistes, c’est les bons prolétaires qui doivent régner et non les
méchants capitalistes.

CHAPITRE II : LE PROLONGEMENT DE LA PENSEE DE BAYART


DANS LA THEORIE POSTCOLONIALE ET DANS LES SCIENCES SOCIALES.

Malgré les critiques faites à Bayart, sa pensée reste toujours pertinente dans notre
vie actuelle à travers la continuité de sa pensée dans la théorie postcoloniale et dans les

[Date] 74
sciences sociales. Ainsi, Bayart pense que l’État en Afrique se fonde sur la corruption, le
vol, les prétextes à prébendes. Alors, Achille Mbembe réhabilite ou prolonge la pensée de
Bayart que le fondement de l’État en Afrique résiste à tout imaginaire dominant. Il se base
sur les éléments suivants pour fonder l’État en Afrique : la pulsion, l’ivresse, le vol,
l’excès de violence, libido divine et autres afin d’accumuler le bien matériel.

1-La pensée d’Achille Mbembe.

Selon Achille Mbembe dans son ouvrage intitulé De la postcoloniale. Essai sur
l’imagination politique dans l’Afrique contemporaine, pense que l’État en Afrique est un
État est essentiellement corrompu, du droit de commandement, la violence, les figures de
l’excès et créativité de l’abus, le domaine de l’ivrognerie et le trafic d’influence qui sont
cœur de la pensée de l’auteur. L’auteur examine la banalité du pouvoir en postcoloniale
d’abord la position du pouvoir dans l’Afrique postcoloniale se caractérise par les figures
de l’excès et de créativité de l’abus. Il commence d’abord à réhabiliter l’idée de Bayart, il
s’interroge sur l’activité de gouverner en se basant sur la force afin de maintenir le
pouvoir politique d’où le terme « commandement ». Pour lui le commandement renvoi à
la disposition des richesses et de prestation en postcolonial. Le droit de disposer le
pouvoir des États des pays subsahariens est un commandement reposait sur un imaginaire
bien spécifique de la souveraineté étatique. La violence fondatrice reposait sur la conquête
qui est la seule puissante qui juge la loi, c’est pourquoi, on reprend la formule de Hegel
par sa capacité à prendre sur soi l’acte de détruire, son droit suprême était simultanément
le suprême déni de droit .Ainsi, le commandement met en place des dispositifs de
surveillance comme la punition et l’amende afin de positionner le pouvoir politique en
Afrique subsaharienne C’est ainsi que il nous fait comprendre que « les dispositifs
règlementaires concernant les corvées ,les cultures forcées , l’éducation ,la femme, la
famille ,le mariage et la sexualité, les lois sur le vagabondage ,l’hygiène et la
prophylaxie, voire la politique de prison »(Mbembe,2020 :96).En d’autre terme ,le
système de la politique en Afrique pendant la période postcoloniale est caractérisée la
commandement des dirigeants sur tout le plan. Les éléments qui permettent aux

[Date] 75
dirigeants africains de maintenir la position du pouvoir pendant la période postcoloniale
sont multiples tels que le commandement, la force, la corruption. Seuls les plus forts, qui
détiennent la loi et de la vérité. Voilà pourquoi que la banalité dans le commandement il
affirmait que « La clé puissante d’Eyadema a pénétré dans la serrure. Peuple,
applaudissez ! » « Mange ta part, Paul Biya », répondaient en écho les camerounais,
faisant ainsi allusion à l’intensification de la privatisation de l’État en cours de leur pays
depuis 1982 » (Mbembe, 2020 :181). Autrement dit, le but du pouvoir politique en
Afrique c’est la corruption, le vol du bien matériel et non pour le développement de la
population. Ainsi, le parti unique, le R.D.P.C (Rassemblement Démocratique du Peuple
Camerounais) faisait du même coup rentrer l’État dans l’imaginaire de la mangeoire, du
droit de la capture et de partage des dépouilles. Ce qui fait le commandement en
postcoloniale les éléments suites selon Mbembe, un tempérament luxueux, fête,
réjouissance, la bouche, le pénis, le ventre ; la force, le mariage, nomination. La pensée de
Mbembe est une suite ou la continuité de la pensée de Bayart. Alors leurs idées sont
similaires dans le fondement de l’État en Afrique. L’idée de l’auteur sur la postcoloniale
est de généraliser la violence coloniale comme un fait social total. On peut noter les abus
de pouvoir systématique des bureaucratiques postcoloniaux. Car la vie quotidienne
bureaucratique en postcoloniale se caractérise par l’alcool, de jeu, des propos paillards et
d’images lubrique. À cet effet, la vertu des femmes d’évoquer les organes des secrétaires
de bureaux ou la performance sexuelle.

Ensuite, Mbembe relativise la pensée de Bayart à partir des domaines de


l’ivrognerie que font les dirigeants africains ,il prend l’exemple de chef de l’État
camerounais M. Biya Paul se base sur l’organisation particulière du vocabulaire, des
conventions verbales marquées la vanité, des figures de l’excès , car ce qui fait de fable
en postcoloniale c’est l’appareil de capture de l’imaginaire, une vision
gullivérienne .C’est à dire que ,le commandement est l’un des éléments fondamentales de
la position en Afrique contemporaine .Aux yeux de cet auteur il affirme que « Doit-on

[Date] 76
considérer qu’il s’agit d’une simple ronde verbale et qu’il ne faut pas lui accorder plus de
sinisation qu’elle ne mérite ? Ce serait oublier le fait qu’en postcoloniale, le travail du
pouvoir consiste aussi à rentrer en transe, dans le but de produire des fables » (ibid., 196).
En clair, le but des dirigeants en postcoloniale est l’imaginaire. En outre, le système de la
postcoloniale se caractérise par la confiscation violente de denrée accaparée, la mise en
vente autoritaire des produits, la collecte d’impôt et autant de situation qui sont au cœur
du positon du pouvoir en Afrique. C’est à dire que les dirigeants sont les kleptocrates.
D’une manière sophistiquée, un régime politique selon lequel le seul but est la pratique de
la corruption. En Afrique la position du pouvoir est essentiellement l’accumulation de la
richesse de l’intérêt individuel qui emporte sur l’intérêt public. Celui qui a la force doit
expérimenter sa puissance sur les autres. Les dirigeants africains sont intouchables parce
que c’est eux qui détiennent tout.

En fin, le lien entre de la pensée de Bayart et de Mbembe dans la position du


pouvoir par l’intimité de la tyrannie. Le système politique postcolonial ne néglige pas la
force. C’est dans ce sens que Michel Foucault appelle « la politique de la coercition » qui
détermine le cadre de la normalité en Afrique. C’est un mode de domination propre à la
postcoloniale. C’est à ce sujet, lorsqu’il faisait savoir que « c’est ce qui fait de situation
postcoloniale de situation de convivialité et d’enveloppement, mais aussi un impouvoir
par excellence, qu’on le considère du point de vue des maitres du pouvoir ou de ceux qui
écrasent. Mais parce qu’ils sont essentiellement magiques ces opérations ne décrivent
nullement le dominé du champ épistémique du pouvoir » (ibi,210). Il veut nous fait
comprendre que ce lui qui a la magie a la force ou de pouvoir pour dominer sur les
faibles. Ainsi, sur le plan électoral, on remarque l’imaginaire des individus élites et plèbe
confondu. Les dirigeants africains cherchent la grandeur, la supériorité, l’obscénité du
pouvoir, la disette, la question du « manger » et du « pourboire » sont les marques phares
de l’excellence de la politique. En post colonie, selon lui, la question de « manger » et de
la « disette » sont indissociable dans la mesure où ils sont les marques particulières de la
politique gouvernementale africaine. La question du pouvoir dans la théorie post colonie a
un rapport entre dominant et dominé, le rapport de l‘accumulation des biens matériels,

[Date] 77
l’occasion de voler, bref un rapport de l’enrichissement. Il ajoute, l’approbation du
pouvoir devait pénétrer jusque dans la manière dont il était enterré car ceux commandent
cherchent à se familialiser avec la mort et l’ensevelissent en alliant ces actes à une idée
de la jouissance et la dépense.

Par ailleurs, Achille Mbembe actualise la pensée de Bayart à partir la question de la


libido divine se caractérise par trois figures notamment la croyance en l’idée de dieu Un,
sa mort et sa résurrection, et le phénomène de la conversion. En ce qui concerne la
« libido », ici le but recherché par les dirigeants c’est la sexualité mais aussi pour la
« jouissance, » le plaisir » ou encore le « désir ». C’est dans ce sens il affirmait
que « Derrière la métaphore de la libido divine, nous nous intéressons par conséquent à
une figure très particulière du pouvoir : le pouvoir du fantasme et le fantasme du pouvoir
en tant qu’ils passent par pulsion et le tremblement divins et en tant qu’ils permettent
d’atteindre une certaine quiétude et une complétude dont la référence finale est le salut »
(Mbembe ,2020 :219).Pour lui , le gout du pouvoir illusoire est centre de la préoccupation
des dirigeants africains .L’auteur s’intéresse sur la compréhension psychologique de la
dynamique de pulsion ,interroge la religion à partir de la libido divine . Le pouvoir
postcoloniale s’exerce comme une école de toutes les aberrations d’où il organise la
violence en prescrivant, en brimant en censurant.

2-La conception de l’État en Afrique par Jean-Godefroy Bidima.

Dans son ouvrage intitulé « Théorie critique et modernité négro-africaine »., il est
l’un des penseurs qui réhabilite la conception bayartienne dans le fondement de l’État en
Afrique. Pour Bidima résume que le fondement de pouvoir en Afrique, c’est le désir de
richesse, la jouissance des biens matériels et la sexualité qui sont au cœur de fondement
de l’État en Afrique. À la suite de Bayart, Bidima démontre que la politique en Afrique
est devenue un investissement de bien matériel qui fait le but de fondamental des
dirigeants africains. Le lien entre la politique et la sexualité est que l’homme politique a le
désir de bien matériel pour un intérêt personnel. Ainsi, interroger le noyau sexuel permet
de donner l’ordre, commandement, c’est aussi lire l’hiéroglyphes sociaux qui détermine le

[Date] 78
système politique .En Afrique ,le fondement du pouvoir se trouve dans
l’inconscient ;Bayart avait pu chercher avec son sous-titre la « politique du ventre »,au
niveau de l’inconscient de l’imaginaire populaire camerounaise ,il y a eu une association
de la politique et le ventre .Dans le contexte en africaine ,le ventre représente le désir , la
passion du vol , de la corruption .Selon lui ,la ventre caractérise le fondement de pouvoir
en Afrique , c’est-à-dire le désir de l’accumulation de richesse .Bidima fait un
dépassement de la pensée de Bayart à travers la sublimation ,le désir qui pousse les
dirigeants à la prédation , la corruption ,au trafic d’influence qui fonde le pouvoir
politique en Afrique .

Par ailleurs, le sexe est une simple composante du désir du pouvoir. La sexualité des chefs
d’État a souvent fait bon ménage avec la politique, à condition toutefois discrète. Pour,
l’homme politique doit un surmoi, une conscience de soi particulièrement forte. Car le
concept politique peut avoir un lien d’intérêt, d’une passion amoureuse afin de bien de
bien fonder le pouvoir politique. Bayart parle de la politique du ventre, il nous fait
allusion au désir, au besoin et à la passion, c’est-à-dire un dirigeant doit avoir ces
éléments afin de bien fonder le pouvoir politique.

[Date] 79
FICHE DE PREPARATION D’UNE LEÇON
ÉTABLISSEMENT : LYCÉE DE KAKATARE-MAROUA FAMILLE DE SITUATIONS : LA CITOYENNETÉ
Classe: 1ere A4 All/Arab/Chi/Ita/Esp. CATEGORIE D’ACTIONS : Consolidation des attitudes citoyennes

Effectif: 84 républicaine et morales


CHAPITRE 7 : L'ETAT et le pouvoir
Garçons : 42
LEÇON 1 : Définition et fondement de l'État Durée : 2h
Filles: 42
Enseignant-stagiaire : MEDI ADAMOU NOTIONS : État, contrat social, liberté civile, État de droit, légitimité, légalité
ENCADREUR : Mme. HADJIRATOU BAKARY PREREQUIS : qu'elles sont les différentes formes de la justice ? Et qu'elles
sont les valeurs de la justice pour la société ?
QUESTION TRANSITOIRE : penses-tu que la justice peut se passer de l'État
?
Timing : 05min

CONSTRUCTION DE LA JUSTIFICATION Timing


EXEMPLE DE Dans ta classe, après le cours d'E.C.M tes camarades ont compris que l'État et nation se confondent.
SITUATION Tu es désigné pour leurs faire acquérir la culture philosophique en les montrant la distinction entre
l'État et la nation. 10 min
EXEMPLE D’ACTION Le droit civil, être libre, être en sécurité , respect des lois
FORMULATION DE Cette leçon permettra à l'apprenant de définir le concept d'État afin de mieux montrer son Fondement.
LA JUSTIFICATION
Séquences Savoirs Savoir-faire Savoir-être Ressources Activités Évaluation Durée
didactiques externes d’enseignement/apprentis Formative
sage
- Introduction - État - Analyser ; - Esprit - Dictionnaire - présenter une situation ; Qu'est-ce que 15min
- droit civil - critique ; Larousse ; - écouter et réfléchir ; l'État et quel est
- pouvoir Raisonner ; - Sens de - Livre de - poser les questions ; son fondement ?
- Critiquer. l’écoute. philosophie. - répondre aux questions ;
- orienter les réponses des
élèves ;
- poser les questions ;
- répondre aux questions
puis faire prendre des
notes ;
- prendre des notes.
Résumé :
Pour survivre et échapper aux dégâts des violences, les hommes se trouvent dans la contrainte de l'organiser, d'instaurer un organisme de
contrôle, de sûreté, de justice... Cette organisation va commencer au niveau familiale, s'étendre peu à peu au clan, à la tribu, à l'ethnie pour atteindre
son apogée dans l'État. L'état est un stade d'organisation humaine en vigueur aujourd'hui dans le monde. Il est nécessaire pour nous de saisir le
concept de l'État ; étant donné que nous vivons dans un État. En plus, il sera intéressant de porter une réflexion sur quoi l'État repose c'est à dire des
fondements. Des lors, qu'est-ce que l'État ? Sur quoi repose un État ?
Séquences Savoirs Savoir-faire Savoir-être Ressources externes Activités Évaluation D
didactiques d’enseignement/apprentissa Formative u
ge r
é
e
I- DÉFINITIONS - État - Analyser ; -Esprit - Dictionnaire - poser les questions ; D'après -toi quels 2
DU CONCEPT - volonté - Raisonner ; critique ; philosophique - répondre aux questions ; sont les véritables 5
ÉTAIT générale - Critiquer. -Sens de la - livre de - orienter les réponses des fondement de l'État m
- liberté civile rationalité. philosophie élèves ; ? i
- faire prendre des notes ; n
- prendre des notes.
Résumé :
1- étymologie du concept
Du latin"status" qui signifie forme du gouvernement. Un pouvoir organisé qui s'exerce sur un peuple.
2-Définition de l'État
Généralement, l'État se définit comme l'ensemble constitué d'un territoire bien délimité, d'un peuple, d'un gouvernement, et des symboles qui marquent
sa particularité par rapport aux autres États. (Drapeau, sceaux, armoiries, hymne etc.) Il est défini aussi comme une société organisée ayant une
administration politique, juridique et autonome. C'est encore un pouvoir incarné par les hommes et les institutions.
Dans le Vocabulaire technique et critique de la philosophie, André Lalande définit comme : « comme une société organisée ayant un gouvernement
autonome et jouant le rôle d'une personne morale distincte à l'égard des autres sociétés analogiques avec lesquelles il est en relation ». L'Etat est une
personne morale, incarné par des institutions (armée, Président, Parlement...) Ainsi, l'État peut poursuivre un citoyen en justice ou être poursuivi par lui,
posséder des biens... Ne pas confondre l'État et nation, qui cette dernière est l'ensemble d'individus formant un corps social unie par une volonté de vivre
ensemble, une communauté de culture, de tradition historique et d'aspiration. En effet, l'État dans sa constitution n'est rien d'autre que l'évolution de
l'homme de l'état de nature à l'état civil ou social où règne la liberté individuelle ou collective. Par ailleurs, ceci suscite l'interrogation sur la genèse ou
l'origine de l'État tout en réfléchissant sur son fondement.
D'accord, l'État peut avoir plusieurs formes :
- L'État fédéral : plusieurs États au sein d'un même État : exemple les USA, le Nigéria, la Suisse.
- L'État unitaire : un État qui peut être décentralisé (Région, Province, Département, Arrondissement...) Exemple le Gabon.
- L'État unitaire décentralisé : un seul État, au sein duquel les régions et collectivités décentralisées ont une large autonomie par rapport à l'État central.
Example le Cameroun
Séquences Savoirs Savoir-faire Savoir-être Ressources externes Activités Évaluation D
didactiques d’enseignement/apprentissa Formative u
ge r
é
e
II-LE - État -Analyser ; -Esprit - Dictionnaire - poser les questions ; D'après- toi quel 3
FONDEMENT - légitimité -Raisonner ; critique ; philosophique - répondre aux questions ; est le vrai 0
DE L'ETAT - légalité -Evaluer. - sens du - livre de - orienter les réponses des fondement de l'État m
- liberté civile raisonnement philosophie élèves ; ? i
- poser les questions ; n
- répondre aux questions des
élèves puis faire prendre des
notes ;
- prendre des notes.
Résumé :
1- Le fondement divin de l'État
Plusieurs personnes, notamment les adeptes de la religion chrétienne, l'État est l'image de l'organisation céleste ou divine du gouvernement, de
la gestion de la cité. De la même manière que le royaume de Dieu existe et est organisé, l'État existe et son organisation est calqué sur ce dernier.
L'État est donc une copie du gouvernement divin. Son pouvoir, son organisation réponse sur l'ordre divin. C'est ainsi qu'on peut lire dans Romains3
verset1:« que toute personne soit soumise aux autorités supérieures, car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent,
ont été instituées par Dieu».
2- La loi comme fondement de l'État
La loi est ce qui définit même l’État, sa forme, ses institutions, son fonctionnement. Aucun État civil ne peut exister sans la loi. C'est la loi qui
fixe tout, elle règlemente, sanctionne définit les rôles et fonctions de chacun. La loi occupe une place centrale dans le fondement de l'État, au point
où Rousseau assimilé son respect à la liberté en ces termes du contrat social :« l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ».
3- La violence comme fondement de l'État
La loi sans la force pour la faire respecter n'aurait aucun effet. L'on ne la respectera pas et ça sera un retour à l'anarchie (situation absence de
l'État, où chacun est libre de faire tout ce qu'il veut sans crainte de répression) à l'état de nature (absence de gouvernement qui fait respecter la loi
avec l'aide de la violence légitime= état civil). La violence est donc nécessaire pour consolider l'État. Sans la violence il sera difficile pour Un État
de se convertir. Notons ici qu'il s'agit de la violence légitime, restauratrice. Machiavel est clair là-dessus. Pour l'auteur du prince, « il y a deux
manières de combattre, l'une avec les lois, l'autre avec la force ». L'autorité de l'État est respectée grâce aux lois, mais surtout à la force publique
légitime. Max Weber synthétisera tout ceci en ces propos :« L’État, c'est la violence ».
Séquences Savoirs Savoir- Savoir-être Ressources Activités Évaluation Durée
didactiques faire externes d’enseignement/apprent Formative
issage
Conclusion - État - Analyser ; - Esprit - Dictionnaire - poser les questions ; Qu'est-ce que 15min
- Liberté - critique philosophique - répondre aux questions ; l'État ? ET quel
civile Raisonner ; Sens du - livre de - orienter les réponses des est son
raisonnemen philosophie élèves ; fondement ?
t - poser les questions ;
- répondre aux questions
puis faire prendre des
notes ;
- prendre des notes.
Résumé :
En somme, cette leçon nous a permis de définir le concept d'État comme l'ensemble constitué d'un territoire bien déterminé, d'un peuple et
d'un gouvernement. Quant à son fondement, certains pensent qu'il est d'ordre divin, pour certaines philosophes, État repose sur la loi et la
violence légitime et restauratrice. Alors, qu'elle sera la forme du gouvernement recherche par l'État ?

Travail à faire à la maison : qu'est ce qui est au fondement de l'État ?


Que penses-tu de cette affirmation de Max Weber :« l'État, c'est la violence ».
CONCLUSION PARIELLE.

 Au terme de cette partie, il était de démonter les limites de la pensée de Jean-François


Bayart qui pense que la corruption est essentiellement en Afrique. Or c’est un
phénomène qu’on trouve partout dans le monde. Selon Lucien Ayissi pense que la
corruption constitue les inégalités sociales .On doit mettre fin aux phénomènes de la
corruption, prenons le cas du Cameroun la Commission Nation
Anticorruption(CONAC), émission épervier sont les méthodes qui permettent le bon
fonctionnement de la société africaine. On doit mettre fin au tribalisme .C’est dans ce
que Tidiane DIakité parle de la déconnexion avec l’occident afin de sortir de la crise
économique. On doit poser de question, comment administrer ? ». C’est cette question
selon POPPER qui doit fédérer l’opinion des acteurs contemporains en Afrique
chargés de gérer les affaires de la République. Cette conception « tout au plus quel
peut augmenter un peu l’influence de notre valeur personnelle sur notre bien-être »
(Popper, 1998, :31). Au-delà, du critique adressé à Bayart, son texte garde son
originalité dans notre vie actuelle. C’est pour cela que certains auteurs font un
prolongement de la pensée de notre auteur de référence dans la théorie postcoloniale et
dans les sciences sociales. Notamment Achille Mbembe qui pense le pouvoir de l’État
en Afrique se fonde sur le désir, la libido pour la recherche de du bien matériel. En
plus, Jean-Gogefroy Bidima réhabilite la pensée de Bayart, le fondement de l’État en
Afrique, c’est la sexualité, le désir pour du bien de la richesse pour le bien privé et non
pour l’économie publique. En fin la fiche de préparation d’une leçon : définition et
l’origine de l’État.

[Date] 87
CONCLUSION GENERALE

[Date] 88
En définitive, il a été question pour nous de présenter le fondement de l’État en
Afrique dans l’État en Afrique. La politique du ventre de politologue français Jean-
François Bayart .Il soutient la thèse selon laquelle, l’État en Afrique est essentiellement
corrompu. Ce faisant, nous avons structuré ledit travail en trois parties. Les deux
premières parties portaient sur l’analyse de l’ouvrage et la troisième partie portait la
critique et le prolongement de la pensée de Bayart. Ainsi, la première partie consistait à
traiter de la question de fondement de l’État en Afrique. Et la deuxième partie, il a été
question de l’hégémonie et la domination de l’État en Afrique. En fin la troisième partie,
quant à elle a été réservé à la critique et le prolongement de la pensée de Bayart.

De ce fait, la première partie comporte trois chapitres. Dans le premier chapitre intitulé
l’histoire des sociétés africaines. Pour comprendre l’historicité des sociétés africaines, on
doit faire recours à la période historique ou la période de la domination notamment
l’impérialisme, colonialisme qui peuvent nous expliquer le fondement, sinon les sociétés
africaines n’ont pas leur propre histoire, car c’est une société embryonnaire, pays de
l’enfance enveloppé dans la couleur noire de la nuit disait Hegel. En plus, la société
africaine trouve se fondement à partir de la réalité culturelle notamment par le tribalisme,
le clanisme et l’ethnicité. Ces éléments sont au fondement de l’État en Afrique. Ainsi, elle
se trouve son gène dans la société africaine inégale et grande. Ensuite, la position du
pouvoir qui est à la base de l’historicité des sociétés africaine qui se caractérise par la
maitrise des ressources d’extraversion notamment la ressource diplomatique, militaire et
culturel. Ces éléments sont les pierres en roulante de fondement l’État africain. En plus, le
système politique prédateur et le système d’inégalités de domination des chefs d’États
africain, Bayart leur nomme les kleptocrates. En clair, les dirigeants africains fondent leur
pouvoir sur e vol ou la corruption, voire les chasseurs de l’accumulation des richesses
pour leur propre fin.

Dans le deuxième chapitre intitulé la position du pouvoir en Afrique. Elle est basée sur
l’accumulation des richesses, le détournement, le trafic d’influence sont la base de
fondement de pouvoir en Afrique. Pour garantir la position du pouvoir ; on fait recours

[Date] 89
aux ressources d’extraversions, nous avons les ressources diplomatiques qui permettent de
mobiliser les alliés des pays voisins. Ainsi, les ressources culturelles qui détermine la
maitrise du pouvoir occidentale notamment l’école ; la position du pouvoir apporte à ses
membres un salaire qui garantit le fondement de l’état en Afrique même le salaire vient ou
pas, leur but le matricule qui garantit ses membres. Ensuite, la position de prédation qui
fonde l’état en Afrique qui se caractérise par le vol des produits numéraires et de
prestation. En fin, le système d’inégalité et de domination qui est base du positon du
pouvoir dans les pays subsahariens qui n’est rien d’autre que le « prétexte à prébende ».
C’est à dire le vol, le trafic d’influence, la corruption. Ceux éléments qui fondent le
régime kleptocrate en Afrique.

Dans le troisième chapitre intitulé, une pseudo-bourgeoisie., l’État africain trouve son
gène essentiellement par une fausse ou pseudo-bourgeoisie en Afrique. Elle s’explique
par la classe compradore, la continuité de système de domination et la modernisation
conservatrice des régimes dominant. La classe compradore est une illusion de la
bourgeoisie ,c’est une bourgeoisie qui travaillent pou c’est une bourgeoisie qui travaillent
pour le compte des étrangers .La continuité de système de domination est la base
fondamentale de la kleptocratique des états en Afrique ,c’est dire le pouvoir sur la
continuité de système de domination notamment qui passe de la période précoloniale, la
période coloniale et la période postcoloniale .C’est juste le changement du nom ,le
contenu reste la même chose ,c’est dans ce sens que Kwame Nkrumah nous explicite que
nous avons un « indépendance du drapeau ».En d’autre terme ,les pays du tiers-monde
n’ont pas eu leur indépendance ,c’est un indépendance virtuel, le respects de principe de
la démocratie ,ils sont toujours sous la domination des occidentaux ,voilà pourquoi on
parle de la concaténation de période notamment la période précoloniale ,la période
coloniale et la période postcoloniale ,donc il y a succession du changement du nom mais
le contenu reste le même .Les pays des tiers-monde ont beaucoup subi des dommage ,il
existe un double facteur à savoir le facteurs externes qui est le plus grave qui a rendu
l’Afrique faillite ,non seulement les exploitation des ressources africain mais aussi une

[Date] 90
occupation sur la terre Afrique .Mais le facteur interne ,il s’agit des dirigeants et ses
membres ,leur but ,c’est la domination.

Au terme de cette deuxième partie, Bayart a mis en exergue l’hégémonie, la domination et


la politique du ventre qui constituent les fondements kleptocratiques de l’État dans
l’Afrique contemporaine. L’hégémonie se caractérise par la modernisation conservatrice
qui assure la reproduction de groupes dominants. C’est à dire qu’elle est un facteur
important dans l’administration régionale retenu par les colonisateurs ne doit pas être
effacé par les acteurs, c’est une stratégie ajustée. Cette hégémonie se caractérise par la
rupture des royaumes et de la chefferie. Ainsi, dans les trajectoires lignagères doivent être
conservés par la césure révolutionnaire notamment segmentaire et acéphale. Ensuite, le
fondement de l’État en Afrique s’explique par l’assimilation réciproque des Elite le cas de
l’hypothèse d’un scenario intermédiaire et la société politique constituent le cœur de la
domination politique en Afrique. Quant à la domination, elle se fonde sur la « révolution
passive » et le « bloc historique » de Gramsci qui sont les éléments de la modernisation
conservatrice politique. Afin, la politique du ventre est un concept désigné par les
camerounais que l’exercice pouvoir se base sur la satisfaction de bien matériel. Elle se
caractérise par la corruption, le vol et les prétextes à prébende.

Au terme de cette partie, il était de démonter les limites de la pensée de Jean-François


Bayart qui pense que la corruption est essentiellement en Afrique. Or c’est un phénomène
qu’on trouve partout dans le monde. Selon Lucien Ayissi pense que la corruption
constitue l’inégalité sociales .On doit mettre fin aux phénomènes de la corruption,
prenons le cas du Cameroun la commission nation anticorruption (conac), l’émission
épervier sont les méthodes qui permettent le bon fonctionnement de la société africaine.
On doit mettre fin au tribalisme .C’est dans ce que Tidiane Diakité parle de la
déconnexion avec l’occident afin de sortir de la crise économique. On doit poser de
question, comment administrer ? ». C’est cette question selon POPPER qui doit fédérer
l’opinion des acteurs contemporains en Afrique chargés de gérer les affaires de la

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République. Cette conception « tout au plus quel peut augmenter un peu l’influence de
notre valeur personnelle sur notre bien-être »

(Popper, 1998, :31). Au-delà, du critique adressé à Bayart, son texte garde son originalité
dans notre vie actuelle. C’est pour cela que certains auteurs font un prolongement de la
pensée de notre auteur de référence dans la théorie postcoloniale et dans les sciences
sociales. Notamment Achille Mbembe qui pense le pouvoir de l’État en Afrique se fonde
sur le désir, la libido pour la recherche de du bien matériel. En plus, Jean-Godefroy
Bidima réhabilite la pensée de Bayart, le fondement de l’État en Afrique, c’est la
sexualité, le désir pour du bien de la richesse pour le bien privé et non pour l’économie
publique. En fin la fiche de préparation d’une leçon : définition et l’origine de l’État.
L’État se définit comme l’ensemble constitué d’un territoire bien délimité, d’un
gouvernement, des symboles qui manquent sa particularité par rapport aux autres États.
Ainsi, le fondement de l’État notamment fondement divin, la loi comme fondement de
l’État, la violence comme fondement de l’État.

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I-REFERENCES BIBLIOGRAPHIES.

1-Ouvrage principal.

-Bayart,J-F. (2006), L’Etat en Afrique .La politique du ventre. Paris, nouvelle


edition ,Fayart,espace politique.

2-Autres ouvrages de l’auteur

-Bayart .J.F,Mbembe .A ,Toulabor . C (1992), La politique par le bas en Afrique noire.


Paris, Karthala.

-Bayart,J,F,(1979),L’État au Cameroun. Paris, presse de la fondation nationale des


sciences politiques.

AUTRES OUVRAGES

-Amin .S, (1989), La faille du développement en Afrique et dans le tiers-monde : analyse


politique, Paris, le Harmattan.

-Ayissi. L, (2015), Corruption et gouvernance. Edition le Harmattan.

-Diakité .T, (1986), L’Afrique malade d’elle-même .Edition Karthala.

-Mbembe,A.(2000),De la postcolonie. Essai sur l’imagination politique dans l’Afrique


contemporaine.Paris,Karthala.

Bidima,J-G, (1993); Théorie critique et modernité négro-africain :De l’École de


Francfort à la Docta spes Africana. Edition de la Sorbonne.

-Popper,K,R, Toute vie est résolution de problème .Réflexion sur l’histoire et la


politique, tome II,traduction française par Claude Duverney ,paris ,Éditions Ates sud.

-Aron, R, (1965), Essai sur les libertés, Paris, Gallimard.

-Dumont , R, (1980) , L’Afrique noire est mal partie . Paris , Seuil.

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-Tocquiville ,A,(1835), De la démocratie en Afrique ,Tome I et II,volParis ,Gallimard.

-Aron ,R;(1997) Introduction à la philosophie de l’histpire .Essai sur les limites de


l’objectivité historique, Paris, Gallimard .

-Eboussi Boulaga ,F,(1977), La crise du Muntu.Authenticité africaine et philosophie.


Paris presence africaine.

-Balandier ,G,(1974),Anthropologies, Paris, Puf.

-Fanon,F,(1961), Les Damnés de la terre.Edition Maspero

-Braudel,F, (1969), Ecrits sur l’histoire,Paris ,Flammarion.

-Kabou ,A (1991), Et si l’Afrique refusait le développement. Edition l’harmattan.

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