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 La genèse du pouvoir politique et la constitution de l’État.

Le pouvoir politique comme une réalité qui fait appel à la question de la légitimité. tout
régime politique démocratique doit être reconnu par le peuple et fonctionner selon les
techniques de la démocratie libérale.
La légitimité politique est la qualité d’un pouvoir d’être conforme aux croyances des
gouvernés relativement à ses origines et à ses formes. La légitimité peut être soit monarchique
(de droit divin) soit démocratique (l’investiture vient du peuple par le canal des élections). Les
deux grands types de légitimité du pouvoir politique qui se sont dégagés à travers l’histoire de
l’humanité :
Une légitimité traditionnelle fondée sur une confusion totale ou partielle entre le pouvoir
politique et le pouvoir religieux.
Une légitimité démocratique où la souveraineté appartient au peuple, et où le pouvoir est
justifié par le consentement des citoyens à être gouvernés.
Notion de pouvoir a toujours été liée au comportement politique de la société humaine, dans
le but de préserver l’ordre et l’harmonie au sein du groupe, elle était à l’origine étroitement
liée à la religion, avec toutes les civilisations expliquant les rapports politiques par référence
au mythe. L’exemple de l’Égypte ancienne où le pharaon était le représentant de Dieu sur
terre, en se référant aux institutions politiques de l’Europe, on constate une forte croyance
dans ce type de pensée politique, en particulier au Moyen Âge. Ces idées politiques ont
permis l’émergence des systèmes politiques de monarchie de droit divin ayant un pouvoir
absolu. ce courant de pensée politique a été théorisé par plusieurs penseurs politiques,
notamment Nicolas Machiavel et Thomas Hobbes. Cependant, les doctrinaires de ce courant
de pensée politique européenne ont disparu avec le processus de contractualisation du pouvoir
et l’émergence de la philosophie des Lumières avec les écrits de John Locke et Jean-Jacques
Rousseau. Ces penseurs ont été à l’origine de la création des plus grandes notions de la
démocratie moderne.
1. Le pouvoir et la typologie des régimes politiques.
La constitution du pouvoir politique de type monarchique dans l’histoire de l’Europe, qui était
initialement liée à ses alliances traditionnelles avec l’église chrétienne. Cette tradition
politique a été fortement présente sous l’empire romain et a été reconduite au Moyen Âge,
avec l’apparition des doctrines de l’absolutisme politique en Europe. Ces penseurs politiques
importants, Nicolas Machiavel et Thomas Hobbes, qui ont développé la théorie de la
monarchie absolue en Europe. La pensée politique de Nicolas Machiavel présente l’Italie
comme un territoire politique instable. Il développe le profil politique d’un prince détenteur
d’un pouvoir autoritaire et absolu, sous réserve de certaines conditions telles que le réalisme,
l’égoïsme, le calcul, l’habileté et la grandeur, Thomas Hobbes, dans son ouvrage “Le
Léviathan”, développe les aspects les plus divers de l’absolutisme politique. Il justifie
l’absolutisme par la nécessité de limiter la guerre et le sentiment d’animosité qui règne au sein
de la société
 A pouvoir et légitimité politique
L'évolution des doctrines politiques en Europe a marqué un passage significatif de la
légitimité religieuse à une légitimité démocratique et contractuelle. Les révolutions libérales
des XVIIIe et XIXe siècles ont été des périodes clés, affirmant que le pouvoir doit émaner du
peuple. Des penseurs majeurs comme Jean-Jacques Rousseau ont développé la notion de
souveraineté populaire, soulignant que tout pouvoir légitime doit avoir pour origine le
consentement du peuple, comme exposé dans "Le Contrat Social". Parallèlement, l'ère
médiévale a été dominée par la féodalité, avec des liens d'allégeance au monarque et des
relations complexes entre l'État et l'Église. Le contractualisme politique, émergent au XVIe
siècle, a rejeté les fondements religieux du pouvoir au profit d'une base contractuelle. Des
penseurs tels que Thomas Hobbes, John Locke et Jean-Jacques Rousseau ont été des figures
majeures dans le développement de ces idées, articulant des théories sur le contrat social et la
souveraineté populaire, jetant ainsi les bases de la gouvernance moderne en Europe.
 L'évolution des structures du pouvoir politique et la formation de l'État
Ont été marquées par diverses perspectives et théories, notamment la conception juridique, la
réaction sociologique et la théorie socio-historique de l'État.
La conception juridique de l'État, émergeant au XIXe siècle, s'est intéressée à la nature des
attributions de l'État, influencée par le nationalisme issu de la Révolution française. Les
juristes français et allemands ont défini l'État comme une entité politique exerçant le pouvoir
souverain, une personne morale distincte des individus.
La réaction sociologique, portée par des penseurs comme Léon Duguit et Max Weber, a
proposé une vision de l'État comme une entreprise politique institutionnelle. Weber a
particulièrement souligné la légitimité du pouvoir politique, affirmant que celle-ci dépend de
la reconnaissance et de l'obéissance des gouvernés, souvent obtenues par la violence et la
coercition.
La théorie socio-historique de l'État, influencée par la sociologie, s'est penchée sur la genèse
de l'État à travers la confrontation des intérêts légitimes des divers groupes sociaux.
L'émergence de l'oligarchie dominante a été un élément clé, celle-ci se manifestant par sa
capacité à séduire et à exercer le pouvoir politique.
Quant à l'apparition et au développement de l'État, après la reconnaissance de l'oligarchie
dominante par le groupe social, celle-ci a développé un support institutionnel, notamment une
armée pour organiser et trancher les litiges. L'État est ainsi devenu l'instrument de coercition
de l'oligarchie pour diriger la société, à travers ses pouvoirs législatif et judiciaire.
Enfin, le processus de légitimation de l'État consiste à obtenir la reconnaissance de sa
légitimité, tant par la personnalité morale qui le distingue des gouvernants que par l'adhésion
des membres de la société à l'appartenance nationale.
 Les dimensions de l'action politique de l'État reposent sur trois éléments fondamentaux
selon le droit constitutionnel : le territoire, la population et le pouvoir politique. Ces
éléments sont indispensables pour qualifier toute organisation ou groupe humain en tant
qu'Etat. Le territoire constitue l'espace géographique sur lequel s'exerce le pouvoir de
l'État. Ce territoire englobe différents domaines : terrestre, aérien et maritime La
population, deuxième élément essentiel, comprend les nationaux et les étrangers. Les
nationaux sont les citoyens possédant la nationalité de l'État, tandis que les étrangers sont
des citoyens d'autres États résidant sur le territoire national. Les apatrides ne sont rattachés
à aucun État et ne possèdent aucune nationalité. Enfin, le pouvoir politique souverain
incarne la souveraineté populaire et assure l'ordre et la stabilité. Ce pouvoir est basé sur la
soumission de la population à l'autorité de l'État dans le but de garantir la paix et la
prospérité économique. Il implique une relation politique entre les gouvernants et les
gouvernés, résolue par le consentement des gouvernés au pouvoir. La constitution de l'État
permet d'établir l'ordre politique interne en répartissant le pouvoir entre les institutions
pour assurer les libertés fondamentales des citoyens. Sur la scène internationale, l'État
acquiert un statut politique régi par le droit international, devenant ainsi un acteur majeur
dans les relations internationales.
 L'État, formé selon les normes du droit international, devient un acteur majeur tant sur le
plan interne qu'international. Sa souveraineté, une fois établie sur son territoire et sa
population, lui permet d'exercer ses compétences. Cependant, pour devenir un acteur
reconnu sur la scène internationale, il doit obtenir cette reconnaissance des autres États.
Cette reconnaissance lui permet de conclure des accords internationaux et d'adhérer à des
organisations internationales, renforçant ainsi son rôle dans les relations internationales.
 La souveraineté des États garantit leur indépendance face aux pressions extérieures et leur
capacité à défendre leurs intérêts nationaux. Le droit international, par le principe de non-
ingérence, respecte cette souveraineté en interdisant toute tentative d'imposer des
obligations aux États ou de s'immiscer dans leurs affaires internes. Toutefois, il offre
également des mécanismes institutionnels pour concilier la souveraineté nationale avec les
normes internationales. Cette conciliation se fait principalement à travers le libre
consentement des États à conclure des accords internationaux, préservant ainsi leur
souveraineté tout en participant à la coopération internationale.
 Après la constitution de l'État, la question de ses formes devient essentielle . Le droit
constitutionnel distingue deux catégories principales : l'État unitaire et l'État composé.
L’Etat unitaire est la forme classique d'organisation du pouvoir politique. Il est souvent
associé à une centralisation du pouvoir et à un découpage administratif rigide du territoire.
Pour contrer les effets négatifs de cette centralisation, deux mécanismes sont utilisés : la
déconcentration et la décentralisation. La déconcentration implique un partage du pouvoir
entre l'administration centrale et les entités publiques locales, tandis que la
décentralisation transfère le pouvoir de décision aux administrations locales élues.
L'État composé, quant à lui, comprend plusieurs ensembles d'institutions liés entre eux par
des liens juridiques plus ou moins étroits. Il existe deux principales formes d'État composé
: la confédération d'États et le fédéralisme. La confédération d'États résulte souvent d'un
traité international entre plusieurs États, tandis que le fédéralisme implique une répartition
du pouvoir entre un État fédéral et des États fédérés. Le fédéralisme repose sur les
principes d'autonomie et de participation, où les États fédérés conservent une liberté
d'action en matière d'organisation du pouvoir politique tout en participant au processus
décisionnel du système fédéral.
Section II - La Constitution
La constitution est l'ensemble des règles juridiques régissant l'exercice du pouvoir
politique dans un État. Elle détermine les mécanismes de gouvernement, les rapports entre
gouvernants et gouvernés, ainsi que les conditions de désignation de la classe dirigeante.
Son élaboration peut se faire dans divers contextes politiques, tels que la naissance d'un
nouvel État après une révolution ou à la suite des mouvements de décolonisation.
.Paragraphe 1 - Les Mécanismes Juridiques d'Élaboration de la Constitution
La rédaction et l'approbation d'une constitution se déroulent dans des contextes politiques
spécifiques, tels que la naissance d'un nouvel État après une révolution ou lors des
mouvements de décolonisation. L'élaboration de la constitution peut être réalisée selon
deux techniques : le pouvoir constituant originaire et le pouvoir constituant dérivé.
1. Le Pouvoir Constituant Originaire : Ce processus intervient en l'absence d'une
constitution préexistante, où le peuple élit une assemblée constituante souveraine
chargée de rédiger et de voter la constitution, qui sera ensuite soumise à un
référendum constitutionnel.
2. Le Pouvoir Constituant Dérivé : Ce processus intervient lorsque la constitution
existante prévoit les modalités d'élaboration d'une nouvelle constitution, souvent en
réponse à des circonstances politiques exceptionnelles telles que des changements de
régime après un coup d'État.
B - Typologie des Constitutions
La constitution, en tant qu'acte politique organisant l'exercice du pouvoir, peut prendre
différentes formes, notamment la constitution coutumière et la constitution écrite. La
constitution coutumière : Avant l'émergence de la constitution écrite, les règles
politiques étaient basées sur des coutumes et traditions politiques non écrites, comme le
Common Law en Grande-Bretagne .La constitution écrite : Elle est devenue la principale
caractéristique du constitutionnalisme moderne, définissant clairement les principes
fondamentaux de l'organisation du pouvoir et les mécanismes de révision.
Hiérarchie des normes et contrôle de la constitutionnalité de la loi :
 La constitution détermine les normes d'organisation et de fonctionnement des
institutions politiques.
 Dans un État de droit, la constitution prime sur les autres sources de droit.
 La constitution marocaine de 2011 illustre cette hiérarchie des normes, où le
préambule, les déclarations des droits fondamentaux, les pouvoirs du roi, les traités
internationaux, les lois organiques, les lois ordinaires et les règlements sont classés en
ordre de priorité.
 Le préambule, qui énonce les principes fondamentaux de l'État.
 Les déclarations des droits fondamentaux, garantissant les libertés publiques.
 La reconnaissance de la monarchie et de la spécificité du régime marocain.
 L'engagement envers les traités internationaux, qui bénéficient d'une primauté sur le
droit interne.
 Les lois organiques, définissant les modalités d'application des dispositions
constitutionnelles.
 Les lois ordinaires, votées par le parlement.
 Les règlements, émis par le gouvernement dans le cadre de son pouvoir exécutif.
Le contrôle de la constitutionnalité des lois
Pour garantir la primauté des normes constitutionnelles, des mécanismes de contrôle ont
été instaurés. Il existe deux techniques principales : le contrôle politique et le contrôle
juridictionnel.
1- Les procédures de contrôle de la constitutionnalité des lois
 Le contrôle par voie d'action permet à toutes les juridictions de se prononcer sur la
constitutionnalité des lois au cours des procès.
 Le contrôle par voie d'exception confie la question de la constitutionnalité des lois à
un organe spécialisé, tel qu'une cour constitutionnelle.
2- Le contrôle de la constitutionnalité des lois au Maroc
Au Maroc, ce contrôle est assuré par la cour constitutionnelle, composée de 12 juges
nommés pour 9 ans. La cour examine la conformité des lois organiques, des règlements
intérieurs des chambres parlementaires, des engagements internationaux, et peut statuer
sur des exceptions d'illégalité et des procédures constitutionnelles spécifiques.
Section 3: La démocratie
Le concept de démocratie est fondamental dans la formation des systèmes politiques
contemporains, représentant l'idéal vers lequel tous les États du monde tendent.
Cependant, cette notion n'a jamais existé dans sa forme actuelle la plus achevée. À travers
l'histoire de l'humanité, la démocratie a pris différentes formes, depuis son âge d'or dans la
civilisation grecque jusqu'à son évolution vers la démocratie représentative moderne, en
passant par des périodes de décadence telles que l'absolutisme politique du Moyen Âge.
Origines de la démocratie contemporaine
Dans la Grèce antique, le régime politique dominant était de type aristocratique, mais
deux grandes cités grecques, Athènes et Sparte, présentaient des modèles politiques
différents, avec Athènes expérimentant une forme de démocratie directe. Les institutions
démocratiques grecques, telles que l'Assemblée, le conseil et les tribunaux, ont été des
innovations politiques cruciales.
La démocratie contemporaine trouve ses origines au 5ème siècle avant J.C., avec les
premières expérimentations politiques en Grèce qui ont donné naissance à une forme
embryonnaire de démocratie directe. Les penseurs politiques tels qu'Aristote et Platon ont
contribué à façonner la démocratie grecque. À Athènes, le système politique était basé sur
la participation des citoyens à l'assemblée du peuple, où les décisions étaient prises par
vote majoritaire. Des institutions telles que la Boulé, un conseil de 500 membres, ont
également été mises en place pour organiser les réunions de l'assemblée et déterminer les
questions politiques soumises au vote.
Après l'âge d'or de la démocratie directe grecque, les Romains ont hérité de ces traditions
politiques et ont développé leur propre modèle politique, la République. Ce système
politique se caractérisait par un équilibre institutionnel du pouvoir entre les assemblées
législatives, les magistratures exécutives et le Sénat. Cependant, la République romaine
était plus aristocratique que la démocratie grecque.
Les pères fondateurs de la démocratie libérale
Au Moyen Âge, des questions politiques telles que le partage du pouvoir entre l'État et
l'Église ont émergé, aboutissant à l'autonomie du politique par rapport au religieux. Les
penseurs politiques tels que Thomas Hobbes, John Locke, Montesquieu et Jean-Jacques
Rousseau ont joué un rôle crucial dans le développement de la démocratie libérale.
Hobbes, bien que hostile à la démocratie, a développé l'idée d'un contrat politique pour
mettre fin à l'état de nature. Locke a défendu un contrat politique libéral où le peuple reste
souverain. Montesquieu a introduit le principe de séparation des pouvoirs, tandis que
Rousseau a promu le concept de souveraineté populaire à travers son ouvrage "Du contrat
social".
La démocratie représentative : enjeux et mécanismes
La démocratie moderne a vu l'émergence de la démocratie représentative, qui repose sur le
consentement du peuple à être gouverné par l'intermédiaire de ses représentants. Ce
modèle politique s'est développé au 17ème siècle en Europe, avec l'adoption progressive
de principes tels que la fin de la justification religieuse du pouvoir, le développement de la
science, l'émergence de la bourgeoisie et la remise en cause de l'absolutisme monarchique.
La démocratie représentative se caractérise par plusieurs éléments clés, notamment le
choix des gouvernants par le peuple à travers des élections libres, le respect des droits et
libertés fondamentales des individus, l'existence d'un État de droit avec une constitution
garantissant la séparation des pouvoirs et la protection des droits de l'homme, ainsi que le
pluralisme politique qui permet la coexistence d'opinions diverses et la présence d'une
opposition politique active.
la démocratie représentative et ses différents aspects, notamment l'implication des
citoyens, le rôle des médias, de la société civile et des groupes de pression, ainsi que
l'impact des élections sur la démocratie.
Intégration des citoyens au système politique : Les démocraties modernes se caractérisent
par une forte participation politique des citoyens, des élections libres et des consultations
référendaires, ainsi que par la compétition des partis politiques basée sur des projets et
programmes politiques.
Garantie des droits des citoyens par l'État : Les démocraties modernes consacrent le
principe de séparation des pouvoirs, reconnaissent les libertés fondamentales et assurent la
sauvegarde des droits par un système judiciaire neutre et indépendant.
Proximité politique : Les démocraties modernes favorisent un système où les citoyens ont
accès à l'information, où les médias jouent un rôle important, et où la société civile est
fortement impliquée.
Rôle des partis politiques : Les partis politiques sont essentiels pour mobiliser les
individus dans une action collective, former les élites politiques, organiser les débats
politiques, endoctriner les citoyens aux valeurs politiques, et servir de médiation politique
entre les hautes sphères de pouvoir et les groupes d'intérêt.
Médias et démocratie : Les médias jouent un rôle crucial en informant les citoyens, en
influençant l'opinion publique, en permettant aux parlementaires d'entretenir des liens
avec les électeurs, mais leur pouvoir est remis en question avec l'avènement des nouvelles
technologies de l'information.
Société civile et démocratie : La société civile joue plusieurs rôles, notamment la
protection des droits, la participation au processus politique, le contrôle du pouvoir
politique, et l'allégement des responsabilités de l'État.
Groupes de pression : Les groupes de pression exercent une influence significative sur les
décideurs politiques, notamment en fournissant des informations, en influençant l'opinion
publique, et en recourant parfois à des actions plus directes comme les grèves.
Impact des élections : Les élections sont essentielles pour conférer la légitimité politique
aux gouvernants, et les modes de scrutin, tels que le scrutin majoritaire et proportionnel,
ainsi que le suffrage universel direct ou indirect, jouent un rôle crucial dans la
représentation politique des citoyens

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