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en

l'ECN
QCM
Camille Triby

en

lECN
QCM
ISBN 9782340-004788 1^^ q&hger
©Ellipses Édition Marketing S.A., 2015
32, rue Bargue 75740 Paris cedex 15
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Sommaire

ENONCES OPHTALMOLOGIE
Item 44
SUIVI D'UN NOURRISSON
9

Item 50
STRABISME DE L'ENFANT g

Item 79
ALTÉRATION DE LA FONCTION VISUELLE 13

Item 80
ANOMALIES DE LA VISION D'APPARITION BRUTALE 17

Item 81
ŒIL ROUGE ET/OU DOULOUREUX 18

Item 82
HYPERTHYROÏDIE:ORBITOPATHIE DYSTHYROÏDIENNE
Item 82
GLAUCOME CHRONIQUE À ANGLE OUVERT
Item 83
RÉFRACTION ET ANOMALIES DE LA RÉFRACTION
Item 84
PATHOLOGIE DES PAUPIÈRES

Item 100
DIPLOPIE

Item 102
ŒIL ET SCLÉROSE EN PLAQUES
Item 127
DÉFICIT NEUROSENSORIEL CHEZ LE SUJET ÂGÉ:CATARACTE
Item 127
DÉFICIT NEUROSENSORIEL CHEZ LE SUJET ÂGÉ:DÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE
LIÉE À L'ÂGE(DMLA) 48

Item 221 -,
HYPERTENSION ARTÉRIELLE DE L'ADULTE ; NEUROPATHIE OPTIQUE ISCHÉMIQUE
ANTÉRIEURE AIGUË(NOIA) 50

Item 221
'-^Ài4iàfc-3
HYPERTENSION ARTÉRIELLE DE L'ADULTE;OCCLUSION DE VEINE CENTRALE
DE LA RÉTINE(OVCR) 52

Item 221
HYPERTENSION ARTÉRIELLE DE L'ADULTE:RÉTINOPATHIE ET CHOROÏDOPATHIÉ
HYPERTENSIVE
55
Item 221
HYPERTENSION ARTÉRIELLE DE L'ADULTE:OCCLUSION DE L'ARTÈRE CENTRALE
DE LA RÉTINE(OACR)
Item 245
DIABÈTE SUCRÉ DE TYPE 1 ET 2 DE L'ADULTE ET L'ENFANT - COMPLICATIONS:
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
Item 330 . .
TRAUMATISMES OCULAIRES

Item 330 - I^WhS


BRÛLURES OCULAIRES
SÉMIOLOGIE OCULAIRE

CORRECTIONS OPHTALMOLOGIE
Item 44
SUIVI D'UN NOURRISSON

Item 50
STRABISME DE L'ENFANT

Item 79 Fim
ALTÉRATION DE LA FONCTION VISUELLE

Item 80
ANOMALIESDE LA VISION D'APPARITION BRUTALE

Item 81
ŒIL ROUGE ET/OU DOULOUREUX

Item 82
HYPERTHYROÏDIE

Item 82
GLAUCOME CHRONIQUEÀANGLE OUVERT
item 83
RÉFRACTION ET ANOMALIES DE LA RÉFRACTION

Item 84
PATHOLOGIE DES PAUPIÈRES

Item 100
DIPLOPIE

Item 102
ŒIL ET SCLÉROSE EN PLAQUES

Item 127
DÉFICIT NEUROSENSORIEL CHEZ LE SUJET ÂGÉ:CATARACTE
Item 127
DÉFICIT NEUROSENSORIEL CHEZ LE SUJET ÂGÉ:DMU
Item 221
HTA:NOIA
■î_friiy^7,v
Item 221 ^
HYPERTENSION ARTÉRIELLE DE L'ADULTE - OCCLUSION DEVEINE CENTRALE
DE LA RÉTINE
f Item 221
HTA ; RÉTINOPATHIE/CHOROÏDOPATHIE HYPERTENSIVE
Item 221
HTA:OCCLUSION OE L'ARTÈRE CENTRALE DE LA RÉTINE
Item 245 '
DIABÈTE SUCRÉ DE TYPE 1 ET2 DE L'ENFANT ET DE L'ADULTE. COMPLICATIONS
Item 330
TRAUMATISMES OCULAIRES

item 330
BRÛLURES OCULAIRES
SÉMIOLOGIE OCULAIRE

ÉNONCÉS QCMORL
Item 85
ÉPISTAXIS

item 86
TROUBLE AIGU DE LA PAROLE: DYSPHONIE

Item 87
ALTÉRATION DE LA FONCTION AUDITIVE
Item88 .
PATHOLOGIE DES GLANDES SALIVAIRES

Item 99
PARALYSIE FACIALE

item 101
VERTIGE

item 127 <H


DÉFICIT NEUROSENSORIEL CHEZ LE SUJET ÂGÉ:SURDITÉ ETVERTIGE
item 145
INFECTIONS NASOSINUSIENNES DE L'ENFANT ET L'ADULTE

item 146 j
ANGINES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT ET RHINOPHARYNGITES DE L'ENFANT
Item 147
OTITE INFECTIEUSES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT

Item 199 j
DYSPNÉE AIGUË ET CHRONIQUE

ADÉNOPATHIE SUPERFICIELLE DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT


Item270 "-
DYSPHAGIE

Item 295 L;
TUMEURS DE LA CAVITÉ BUCCALE, NASO-SINUSIENNES ET DU CAVUM,
ET DESVOIESAÉRODIGESTIVES SUPÉRIEURES
Item 330
ORIENTATION DIAGNOSTIQUE ET CONDUITE A TENIR DEVANT UN TRAUMATISME
CRANIO-FACIAL iSl
Item 354
DÉTRESSE RESPIRATOIRE AIGUË DU NOURRISSON,DE L'ENFANT ET DE L'ADULTE 153

CORRECTIONS QCMORL 155


Item 85
ÉPISTAXIS 157

TROUBLE AIGU DE LA PAROLE : DYSPHONIE ISO


Item 87 -
ALTÉRATION DE LA FONCTION AUDITIVE 160

Item
PATHOLOGIE DES GLANDES SALIVAIRES 164

Item 99
PARALYSIE FACIALE 165
Item 101
VERTIGE 167
Item 127 'f^/ÊKÊÊÊM
DÉFICIT NEUROSENSORIEL CHEZ LE SUJET AGÉ:SURDITÉ ET VERTIGE 168
Item 145
INFECTIONS NASOSINUSIENNES DE L'ENFANT ET L'ADULTE 169
Item 146
ANGINES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT ET RHINOPHARYNGITES DE L'ENFANT 170
Item 147 IMHHHMI
OTITE INFECTIEUSES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT 175
Item 199
DYSPNÉE AIGUË ET CHRONIQUE 183

ADÉNOPATHIE SUPERFICIELLE DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT " 184


Item 270
DYSPHAGIE 186
Item 295 ■:
TUMEURS DE LA CAVITÉ BUCCALE, NASO-SINUSIENNES ET DU CAVUM,
ETDESVOIESAÉRODIGESTIVESSUPÉRIEURES 187

ORIENTATION DIAGNOSTIQUE ET CONDUITE ATENIR DEVANT UN TRAUMATISME


CRANIO-FACIAL 188
Item 354
DÉTRESSE RESPIRATOIRE AIGUË DU NOURRISSON, DE L'ENFANT ET DE L'ADULTE 188
Énoncés
ophtalmologie
Item 44

• Item 44

SUIVI D'UN NOURRISSON

1. Quelles sont les acquisitions visuelles normales d'un enfant de


3 mois?

a. réflexe de fixation
b. réflexe de convergence
c. réflexe de poursuite
d. réflexe photomoteur
e. coordination œil-tête-main

• Item 50

STRABISME DE L'ENFANT

1. Quelles sont les étiologies organiques possibles de strabisme ?


a. cataracte congénitale
b. rétinoblastome
c. myasthénie
d. paralysie oculomotrice
e. fracture du plancher de l'orbite
10 Item 50

2. Comment peut être la vision en cas de strabisme ?


a. normale : l'imagetrouble donnée par l'œildévié est ignorée ou
supprimée par le cerveau et le patient voit simple
b. double : l'imagefixée par l'œilfixantapparaît normale et celle
donnée par l'œil dévié trouble
c. le patient peut voirdeuxobjets différents au même endroit
d. dans tous les cas le patient a quand même une perception
normale de la profondeur
e. on parle d'amblyopie si la vision de l'œilfixateurreste basse

3. Le strabisme de l'enfant :

a. convergent est souvent dû à une hypermétropie


b. divergent est le plus fréquent
c. est une perte de parallélisme des deux yeux
d. est responsable d'une correspondance rétinienne anormale
e. ancien entraîne une diplopie

4. L'amblyopie :
a. est une baisse profonde de l'acuité visuelle
b. est dépistée par la mesurede l'acuitévisuelle
c. est dépistée par le masquagedes yeuxen alternance
d. devient irréversible après l'âge de 6 mois
e. devient irréversible après l'âge de 6 ans

5. Voussuspectez un strabismechez Léa, 3 mois.Quecomprendvotre


examen ophtalmologique?
a. la mesure de l'acuité visuelle
b. un examen de la chambre antérieure à la lampe à fente
c. un fond d'œil bilatéral et comparatif
d. le test des reflets cornéens
e. lecovertest
Item 50 11

6. Les strabismes :

a. les strabismes concomitants précoces ont une binocularité


normale qui le restera si la prise en charge est rapide
b. un strabisme est précoce s'il apparaît avant 9 mois
c. une ésotropie correspond à un œil en divergence
d. en cas d'ésotropie tardive totalement accomodative la vision
reste normale
e. en cas d'ésotropie ou exotropie intermittente précoce ou tardive,
la vision peut rester normale

J. Enquoi consiste le traitement et/ou la prévention de l'amblyopie ?


a. occlusion de l'oeil sain
b. occlusion de l'œil atteint
c. injection de toxine botulique dans les muscles oculomoteurs
droits médiaux
d. traitement chirurgical
e. pénalisation optique alternée

8. La correction optique totale est déterminée par cycloplégie chez


l'enfant :

a. pour paralyser l'accommodation


b. pour favoriser la coopération de l'enfant
c. pour éviter le phénomène de suppression
d. pour éviter une correspondance rétinienne anormale
e. pour paralyser le muscle ciliaire
12 Item 50

9. Vous retrouvez cet aspect chez Matthys âgé d'une semaine :

a. c'est une leucocorie


b. vous recherchez une cataracte congénitale à la lampe à fente
c. vous recherchez un rétinoblastome au fond d'œil
d. il risque une amblyopie fonctionnelle
e. il risque une amblyopie organique
Item 79 13

• Item 79

ALTÉRATION DELA FONCTION VISUELLE

1. Madame MOUCHE se plaint d'une baisse d'acuité visuelle brutale.


Ellea présenté des prodromes à type d'impression de pluie de suie.
Son œil est blanc et indolore, le fond d'œil est non visible, vous
suspectez une hémorragie intravitréenne. Quelles sont les causes
possibles à rechercher?
a. déchirure rétinienne
b. occlusion de la veine centrale de la rétine non ischémique
c. occlusion de la veine centrale de la rétine ischémique
d. occlusionde branche de laveinecentrale de la rétine ischémique
e. hémorragie méningée par rupture d'anévrisme intracrânien
(syndrome de Terson)

2. Quel examen complémentaire est alors toujours indiqué ?


a. échographie oculaire en mode A
b. échographie oculaire en mode B
c. OCT maculaire
d. OCTpapillaire
e. angiographie à la fluorescéine

3. Vous diagnostiquez alors un décollement de rétine rhegmatogène


chez Madame MOUCHE. Quels sont les signes fonctionnels que
vous pouvez retrouver à l'interrogatoire?
a. photophobie
b. métamorphopsies
c. myodésopsies
d. phosphènes
e. baisse d'acuité visuelle
14 Item 79

4. Vous apprenez que Madame MOUCHE a 25 ans et est enceinte à


32 semaines d'aménorrhée. Quelle est la cause la plus probable
de son décollement de rétine ?

a. rétinopathie diabétique proliférante


b. toxémie gravidique
c. myopie forte
d. chirurgie de la cataracte
e. hypertension artérielle maligne

5. Comment allez-vous alors la traiter?

a. injection intravitréenne d'anti VEGF


b. traitement chirurgical par rétinopexie
c. corticothérapie générale
d. antiagrégantplaquettaire
e. traitement antihypertenseur parentéral

6. Par quel(s) signe(s) fonctionnel(s) peut se traduire un accident


ischémique transitoire dans le territoire vertébrobasilaire ?
a. éclipse visuelle
b. amaurose fugace bilatérale
c. amaurose fugace unilatérale
d. scotome scintillant
e. cécité transitoire bilatérale

7. Monsieur STAR 20 ans présente une nyctalopie. Son champ visuel


se rétrécit progressivement aux deux yeux depuis son adolescence
avec une vision tubulaire; Son acuité visuelle est conservée. Sa
mère est atteinte d'une cécité bilatérale. Vous suspectez :

a. une maladie de Stargardt


b. une hérédodégénérescence périphérique
c. une rétinopathie pigmentaire
d. une atteinte des photorécepteurs de type cône
e. une affection héréditaire
Item 79 15

8. Vous pratiquez des examens complémentaires pour explorer ce


jeune homme :
a. l'électrorétinogramme est éteint
b. l'OCT est normale
c. l'angiographie à la fluorescéine est normale
d. le fond d'œil retrouve une maculopathie en œil de bœuf
e. le champ visuel retrouve une vision tubulaire

9. Madame LOUVE est atteinte d'un lupus découvert il y a 5 ans. Quels


examens pratiquez-vous systématiquement pour la surveillance
de son traitement par antipaludéens de synthèse?
a. vision des couleurs
b. champ visuel
c. électrooculogramme
d. fond d'œil bilatéral et comparatif
e. angiographie à la fluorescéine

10. Madame LOUVE est asymptomatique, son acuité visuelle est


normale, mais pourtant vous retrouvez des anomalies aux examens
précédents. Que retrouvez-vous?
a. un électrooculogramme altéré
b. une maculopathie en œil de bœuf au fond d'œil
c. un scotome caecocentral bilatéral
d. une périfovéolopathie bilatérale
e. une dyschromatopsie d'axe bleu jaune bilatérale

11. Quelle est votre conduite à tenir vis-à-vis du traitement antipalu


déen de Madame Louve?

a. arrêt temporaire
b. diminution des doses
c. poursuite identique du traitement avecsurveillance rapprochée
d. arrêt définitif
e. changement pour un autre antîpaludéen de synthèse
16 Item 79

12. Vous faites un champ visuel par périmétrie cinétique chez un de


vos patients et retrouvez une hémianopsie bitemporale. Quels
sont les diagnostics possibles?
a. un accident vasculaire cérébral dans le territoire vertébrobasilaire
b. un accident vasculaire cérébral dans le territoire carotidien
c. un adénome hypophysaire
d. ungliomeduchiasma
e. un craniopharyngiome

13. Toujours à propos de ce champ visuel...


a. A. la lésion est rétrochiasmatique
b. B. la lésion concerne les bandelettes optiques
c. C. la lésion concerne le chiasma
d. D. la lésion concerne le cortex occipital
e. E. la lésion concerne le nerf optique

14. Quelle est la cause la plus fréquente d'un scotome caecocentral


bilatéral?

a. neuropathie optique rétrobulbaire


b. hypertension artérielle
c. glaucome chronique
d. éthylisme chronique
e. dégénérescence maculaire liée à l'âge

15. Vous voyez un patient en neurologie qui présente une cécité


corticale brutale suite à un accident vasculaire cérébral dans le
territoire vertébrobasilaire :

a. le fond d'œil est normal


b. le réflexe photomoteur est aboli
c. le patient est anosognosique
d. le patient présente une désorientation temporospatiale
e. le patient présente des hallucinations visuelles
Item 80 17

Item 80

ANOMALIES DE LA VISION D'APPARITION


BRUTALE

1. Madame ROSIE vient vous consulter avec un œil gauche rouge


douloureux avec baisse d'acuité visuelle. Quels sont les diagnos
tics possibles?

a. glaucome aigu par fermeture de l'angle


b. uvéite antérieure aiguë
c. kératite aiguë
d. glaucome néovasculaire
e. épisclérite

2. Quel est votre diagnostic clinique ?

a. neuropathie optique ischémique antérieure


b. neuropathie optique rétrobulbaire
c. occlusion de l'artère centrale de la rétine
d. occlusion de veine centrale de la rétine
e. dégénérescence maculaire liée à l'âge de forme exsudative
18 Item 81

3. Une patiente de 85 ans se plaint de baisse d'acuité visuelle brutale


indolore avecvision onduléedes lignes droites. Quel est lediagnos
tic que vous suspectez?
a. neuropathie optique ischémique antérieure artéritique
b. neuropathie optiqueischémique antérieurenon artéritique
c. dégénérescence maculaireliée à l'âge de forme exsudative
d. dégénérescence maculaire liéeà l'âgede forme sèche
e. hémorragie intravitréenne

• Item 81

ŒIL ROUGE ET/OUDOULOUREUX

1. Madame LAPEYRE vient vous consulter avec un œil droit rouge


indolore sans baisse d'acuité visuelle. Ellese plaint d'une sensa
tion de grain de sable dans l'œil droit, qui d'ailleurs la démange
beaucoup. Ses paupières sont collées le matin au réveil depuis
2 jours. Vous remarquez des sécrétions mucopurulentes. Quel est
le diagnostic le plus probable?
a. kératite aiguë virale à adénovirus
b. kératite aiguë bactérienne
c. conjonctivite virale à adénovirus
d. conjonctivite bactérienne
e. uvéite antérieure aiguë
Item 81 19

2. Quel est votre traitement ?


a. collyre antibiotique
b. collyre mydriatique
c. collyre antiseptique
d. collyre antiviral
e. collyre antiallergique

3. Devant une conjonctivite allergique, que pouvez-vous retrouver


à l'examen clinique?
a. des follicules
b. un prurit
c. des papilles conjonctivales
d. un chémosis
e. des sécrétions mucopurulentes

4. Quel est le test qui vous permet de mettre en évidence une ulcéra
tion coméenne?

a. letestdeSchirmer
b. le break uptime
c. l'instillation de fluorescéine
d. le test de Farnsworth
e. la recherche du réflexe photomoteur

5. Monsieur PLEURE se plaint d'un larmoiement de l'œil droit avec


photophobie et blépharopasme, son œil est rouge et douloureux.
Quel est le diagnostic que vous suspectez à première vue?
a. conjonctivite
b. kératite
c. uvéite antérieure
d. glaucome néovasculaire
e. glaucome aigu par fermeture de l'angle
20 Item 81

6. Voici ce que vous retrouvez à l'examen clinique de Monsieur PLEURE.


Quelles sont les étiologies probables?

a. kératite amibienne
b. syndrome sec oculaire
c. orbitopathiedysthyroïdienne
d. kératite à adénovirus
e. ophtalmie des neiges

7. Vous examinez une dame de 42 ans qui présente des symptômes de


kératite aiguë et trouvez effectivement une ulcération cornéenne
dendritique. Vers quel type de kératite aiguë cela vous oriente-t-il ?
a. zostérienne
b. herpétique
c. à adénovirus
d. amibienne
e. bactérienne
Item 81 21

8. Que comprend le traitement d'une kératite herpétique ?


a. collyre antibiotique
b. collyre antiviral
c. collyre corticoïde
d. antibiothérapie par voie générale
e. antiviraux par voie générale

9. Votre patiente présente malgré votre traitement une baisse d'acuité


visuelle définitive par atteinte cornéenne stromale. Vous envisagez
une greffe de cornée :
a. le patient sera guéri pour de bon de sa kératite herpétique
b. il n'existe pas de risque de rejet immunologique du fait de la
barrière hémato rétinienne
c. un traitement antiviral au long cours est indispensable chez
cette patiente
d. la chirurgie peut se compliquer d'un astigmatisme post-opéra
toire important
e. la chirurgiepeut se compliquerd'une hypotoniedu globe oculaire

10. Quel est l'élément que vous recherchez prioritairement à l'inter


rogatoire devant une kératite amibienne?
a. une lagophtalmie
b. une corticothérapie locale
c. le port de lentilles de contact
d. un voyage en pays tropical
e. un cas contact
22 Item 81

11. Une de vos patientes présente une kératite bactérienne de cet


aspect :

a. une instillation de collyres toutes les heures est nécessaire


b. le grattage cornéen est le prélèvement de référence
c. elle peut évoluer vers une endophtalmie
d. elle peut évoluer vers une perforation cornéenne
e. elle n'aura pas de séquelles visuelles

12. Monsieur LUVAIE 17 ans se plaint de baisse d'acuité visuelle et de


douleur oculaire profonde modérée de l'œil droit. Vous pensez à
une uvéite antérieure aiguë. Que retrouvez-vous à l'examen à la
lampe à fente?
a. une rougeur conjonctivale en cercle périkératique
b. une pupille en semi-mydriase aréflective
c. une transparence cornéenne diminuée
d. des synéchies iridocristalliniennes
e. des synéchies iridocornéennes
Item 81 23

13. Monsieur LUVAIE présente en fait des uvéites antérieures récidi


vantes avec cet aspect. Ilse plaint aussi de lésions buccales récidi
vantes. Quelle étiologie suspectez-vous?

a. unespondylarthrite ankylosante
b. une uvéite herpétique
c. unesarcoïdose
d. une maladie de Behçet
e. un lupus érythémateux disséminé

14. Le phénomène de Tyndall:

a. correspond à des précipités rétrocornéens


b. est possible en chambre postérieure
c. antérieur est visible en lampe à fente
d. est causé par des protéines et des cellules inflammatoires
circulant dans l'humeur aqueuse ou le vitrée
e. vitréen dénote une hyalite
24 Item 81

15. À propos du traitementde l'uvéite antérieure aiguë herpétique:


a. le traitement étiologique antiviral suffit
b. vous prescrivez un collyre cycloplégique à visée antalgique
c. vous prescrivez un collyre myotique pour éviter les synéchies
postérieures
d. vous prescrivezun collyre corticoïdepourdiminuer l'inflammation
e. vous programmez une consultation de contrôle à 48 heures

16. Quels sont les facteurs de risque de glaucome aigu par fermeture
de l'angle?
a. myopie forte
b. hypertonie oculaire
c. gros cristallin
d. chambre antérieure large
e. angle iridocoméen étroit

17. Vous diagnostiquez un glaucome aigu par fermeture de l'angle


de l'œil gauche chez Monsieur GELEGLOT Côme. Quels signes
fonctionnels retrouvez-vous en l'interrogeant?
a. une baisse d'acuité visuelle brutale
b. nausées et/ou vomissements
c. douleurs faciales
d. larmoiement
e. myodésopsies

18. L'hypertonie oculaire dans le glaucome aigu par fermeture de


l'angle...
a. est due à un blocage de l'évacuation de l'humeur aqueuse par
le trabéculum par fermeture de l'angle irido cornéen
b. est toujours supérieure à 50 mmHg
c. est responsable de l'œdème cornéen
d. entraîne un myosis par ischémie du sphincter irien
e. prolongée entraîne une atrophie optique avec évolution lente
vers la cécité
Item 81 25

19. Vous apprenez que Monsieur GELEGLOT est insuffisant rénal


chronique et est atteint d'hypertrophie bénigne de la prostate.
Son traitement de fond est le suivant :
- irbésartan ;
- hydrochlorothiazide;
- desloratadine;
- alfusozine.
Que comportera votre traitement en urgence?
a. solutés hyperosmolaires : mannitol 20 % intraveineux
b. iridotomie périphérique au laser Yag
c. collyre de pilocarpine dans les deux yeux
d. collyre hypotonisant dans l'œil gauche
e. inhibiteurs de l'anhydrase carbonique par voie intraveineuse
avecsupplémentation potassique

20. Votre patient a bénéficié d'une iridotomie périphérique bilatérale.


Quelle est votre attitude vis-à-vis du traitement de fond ?
a. arrêt de l'alfusozine
b. arrêt de l'hydrochlorothiazide
c. arrêt de l'irbésartan
d. arrêt de la desloratadine
e. poursuite du traitement habituel

21. Vous suspectez une épisclérite :


a. devant des douleurs oculaires importantes majorées à la mobili
sation du globe
b. devant une rougeur conjonctivale diffuse
c. devant une rougeur conjonctivale disparaissant à l'instillation
d'un collyre vasoconstricteur
d. vous recherchez une maladie de système sous-jacente
e. vous la traitez par un collyre corticoïde
26 Item 82

22. Quelle est la deuxième cause mondiale de cécité?

a. laDMLA
b. la cataracte
c. le glaucome chronique à angle ouvert
d. l'occlusion de l'artère centrale de la rétine
e. le trachome

Item 82

HYPERTHYROÏDIE :
ORBITOPATHIE DYSTHYROIDIENNE

1. Le signe de DeGraefe correspond à:


a. une exophtalmie non réductible
b. un index oculoorbitaire augmenté
c. une rétraction palpébrale supérieure
d. une asynergieoculopalpébrale
e. un œdème palpébral

2. L'exophtalmie est définie par exophtalmométrie à l'appareil de


Hertel par des chiffres supérieurs à :
a. 10 mm
b. 15 mm

c. 20 mm

d. 25 mm
e. 30 mm
Item 82 27

3. Dans l'orbitopathie dysthyroïdienne, l'exophtalmie non maligne est :


a. pulsatile
b. bilatérale
c. non réductible
d. symétrique
e. axile

4. Dans l'orbitopathie dysthyroïdienne que peut montrer la TDM ou


l'IRMorbitaire?

a. des muscles oculomoteurs épaissis


b. des muscles oculomoteurs filiformes
c. une augmentation de la graisse intra orbitaire
d. une kératite ponctuée superficielle
e. un index oculo orbitaire augmenté

5. Qu'est-ce qu'un chémosis ?


a. un œdème palpébral
b. un œdème conjonctival
c. une rougeur conjonctivale
d. une rougeur palpébrale
e. une rétraction palpébrale supérieure

6. Que suspectez-vous devant une exophtalmie pulsatile et une TSH


normale?

a. une cellulite orbitaire


b. une fistule carotidocaverneuse
c. une tumeur intraorbitaire
d. une orbitopathie inflammatoire chronique idiopathique
e. une dacryocystite
28 Item 82

7. Quedoit absolument comporter l'examenophtalmologique d'une


orbitopathie dysthyroïdienne ?
a. la mesure de la pression intra-oculaire
b. un examen de la vision des couleurs
c. un test de Hess Lancaster
d. un test a la fluorescéine
e. un champ visuel

8. Une décompensationœdémateuse maligne peut être traitée par:


a. iode radioactif
b. corticothérapie générale
c. corticothérapie locale
d. radiothérapie externe
e. chirurgie

• Item 82

GLAUCOME CHRONIQUE À ANGLE OUVERT

1. Quel est le principal facteur de risque de glaucome chronique à


angle ouvert?
a. le glaucome aigu par fermeture de l'angle
b. l'ethnie noire
c. l'âge
d. l'hypertonie oculaire
e. la myopie
Item 82 29

2. L'hypertonie oculaire est définie par une pression intra-oculaire


supérieure à :
a. llmmHg
b. 16mmHg
c. 21mmHg
d. 25mmHg
e. 30 mmHg

3. À l'examen ophtalmologique de Monsieur Tony HYPER chez qui


l'on vient de découvrir un glaucome chronique :
a. l'acuité visuelle est abaissée
b. la chambre antérieure est profonde
c. le rapport cup/disc est abaissé
d. l'angle iridocornéen est ouvert
e. l'œil est blanc calme indolore

4. Quel est l'examen complémentaire le plus performant pour détecter


une perte de fibres optiques ?
a. angiographie à la fluorescéine
b. angiographie au vert d'indocyanine
c. OCT maculaire
d. OCT papillaire
e. l'échographie oculaire en mode B

5. Votre patient est atteint de glaucome chronique à angle ouvert.


Que peut vous montrer son champ visuel par périmétrie statique
automatisée?

a. un scotome central
b. un scotome arciforme de Bjerrum
c. un scotome caecocentral
d. un ressaut nasal
e. il peut être normal
30 Item 82

6. Quels sont les 3 éléments les plus utiles dans la surveillance d'un
glaucome chronique à angle ouvert?
a. mesure de la pression intra-oculaire
b. fond d'œil bilatéral et comparatif
c. angiographie à la fluorescéine
d. champ visuelpar périmétrie cinétique
e. champ visuel par périmétrie statique automatisée

7. Vous venez de découvrir un glaucome chronique à angle ouvert


chez Monsieur Tim AULOLE, quel est le traitement de première
intention possible?
a. traitement médical par collyreà base de prostaglandines
b. traitement médical par collyrebêta bloquant
c. traitement médical par collyre agonistesalpha2 adrénergiques
d. traitement médicalpar collyre inhibiteur de l'anhydrasecarbo
nique
e. traitement médical par inhibiteurde l'anhydrase carbonique
par voie orale

8. Son traitement initial s'avère inefficace malgré une trithérapie


et une bonne observance, que pouvez-vous envisager comme
traitements possibles?
a. une trabéculoplastie au laser
b. une iridotomiepériphérique au laser Yag
c. un traitement chirurgical : une iridectomie
d. un traitement chirurgical : une fistulisation sous-conjonctivale
de l'humeur aqueuse
e. un traitement chirurgical : une sclérectomie profonde non
perforante
Item 82 31

9. Quelles sont les complications auxquelles est exposé le patient en


cas de traitement chirurgical?
a. décollement choroïdien
b. hypotonie oculaire
c. cataracte secondaire
d. endophtalmie aiguë post-opératoire
e. échec par fibrose sous-conjonctivale

10. Avant même d'avoir pu bénéficier de son traitement chirurgical


le patient consulte pour une baisse d'acuité visuelle de son œil
droit. Son œil est blanc et indolore. Le fond d'œil est le suivant :
quel est votre diagnostic ?

3
l ^
4

a. occlusion de veine centrale de la rétine


b. occlusion de l'artère centrale de la rétine
c. décollement de rétine
d. hémorragie intravitréenne
e. glaucome aigu par fermeture de l'angle
32 Item 83

11. Le traitement chirurgical du glaucome chronique :


a. peut faire disparaître lesaltérations du champ visuel
b. peut seulementdiminuer lesaltérations du champvisuel
c. peut être couplé à la chirurgiede la cataracte
d. son échec peut être prévenu par l'utilisation d'antimitotiques
locaux
e. son échec peut être prévenu par l'utilisation d'implants de
drainage

12. À propos du glaucome chronique à angle ouvert :


a. l'hypertonieoculaire est toujours présente
b. toutes les hypertoniesoculairesn'entraînent pas de glaucome
c. ilest dû à un blocage mécaniquede l'évacuation de l'humeur
aqueuse par l'iris
d. ilest dû à un blocage de l'évacuation de l'humeur aqueuse par
dégénérescence du trabéculum
e. ilest leplussouvent diagnostiqué lors d'unexamen systématique

Item 83

RÉFRACTION ET ANOMALIES
DE LA REFRACTION

1. Pour un œil emmétrope, le punctum proximum est de


a. Ocm
b. 7 cm environ
c. 14 cm environ
d. 45 cm environ
e. à l'infini
Item 83 33

2. L'œil possédant ce schéma de réfraction :

a. présente un astigmatisme
b. présente une myopie
c. présente une hypermétropie
d. est trop divergent
e. est trop convergent

3. Quellessont les principales complicationsde lachirurgie réfractive


delà myopie?

a. infections
b. kératocône
c. décollement de rétine rhegmatogène
d. œdème de la cornée
e. hémorragie sous-conjonctivale

4. L'acuité visuelle de près:


a. est mesurée sur l'échelle de Monoyer
b. est mesurée à une distance de 33 cm
c. un score de 14correspond à la lecture des lettres les plus fines
d. est normale pour un sujet ayant 1,5
e. est altérée chez le sujet presbyte
34 Item 83

5. Monsieur TAUPE 28 ans présente un trouble de la réfraction


nécessitant la correction suivante sans autre pathologie ophtal
mologique :OG -2,00(-0,25;90°) OD -3,00(-0,50;80°)Sa meilleure
acuité visuelle est de :

a. 8/10eà l'œil gauche, 7/10e à l'œil droit


b. 5/10e aux deux yeux
c. 10/10e
d. 7,75/10e à l'œil gauche, 6,5/10eà l'œil droit
e. 2/10eà gauche, 3/10eà droite

6. La réfractométrie automatique de Monsieur GRANDCHAMP est


de : OG+1,75OD+1,25. Vous lui prescrivez :
a. des verres cylindriques concaves
b. des verres cylindriques convexes
c. des verres sphériques concaves
d. des verres sphériques convexes
e. des verres sphériques négatifs

7. La presbytie est induite :


a. par le grossissement du cristallin
b. par une augmentation de la courbure cornéenne
c. par la faiblesse du muscle ciliaire
d. par la perte d'élasticité de la capsule cristallinienne
e. par un allongementprogressif du globe oculaire

8. La presbytie est ressentie plus tôt :


a. chez le myope
b. chez l'astigmate
c. chez l'hypermétrope
d. en cas de glaucome chronique
e. en cas de cataracte
Item 83 35

9. La myopie forte peut se compliquer :


a. de glaucome chronique à angle ouvert
b. de dégénérescence maculaire liéeà l'âge
c. de cataracte
d. de décollement de rétine rhegmatogène
e. d'hémorragie intravitréenne

10. Vous voyez un enfant de 8 ans qui présente une acuité visuelle de
10/10sans correction. Il ne se plaint d'aucune gêne particulière.
Son examen sous cycloplégie donne les résultats suivants :
- œil droit +1,75(-0,50 ; 160°);
- œil gauche +2,00.
Quelle prescription optique faites-vous?
a. aucune

b. verres concaves OD +1,75 (-0,50; 160°)OG +2,00


c. verres convexes OD+1,75 (-0,50 ; 160°) OG+2,00
d. verres concaves OD +1,75 OG 2,00
e. verres convexes OD +1,75 OG 2,00
36 Item 84

• Item 84

PATHOLOGIE DES PAUPIÈRES

1. Votre patient consulte avecune tuméfaction rougecentrée parun


point blanc sur le bord libre de la paupière supérieure. Quelest
votre diagnostic?
a. un chalazion
b. un orgelet
c. un granulome inflammatoire
d. un xanthélasma
e. un furoncle

2. Le traitement d'un chalazion peut comporter :


a. un collyre antibiotique
b. une pommade antibiotique
c. une pommade corticoïde
d. un massage de la paupière
e. une incision palpébrale

3. Un patient vous consulte car il a remarqué une tache couleur


jaunâtre sursa paupière supérieure. Que suspectez-vous?
a. un orgelet
b. un chalazion
c. un carcinome basocellulaire
d. un vitiligo
e. un xanthélasma
Item 84 37

4. Votre patiente se présente avec cet œil droit : quel est votre
diagnostic?

a. un orgelet
b. un chalazion
c. un carcinome basocellulaire
d. un entropion
e. unectropion

5. Quelles sont les causes les plus fréquentes de lagophtalmie ?


a. l'anesthésie générale
b. la paralysie faciale périphérique
c. la paralysie faciale centrale
d. le coma
e. la kératite d'exposition

6. Le frottement des cils sur la cornée est appelé :


a. chémosis
b. trichiasis
c. blépharospasme
d. ptôsis
e. kératite
38 Item 100

• Item 100

DIPLOPIE

1. Monsieur ETIENNE 54 ans se plaint d'une vision double. Vous


diagnostiquez unetaiecornéenne sursonœildroit après examen
ophtalmologique :
a. sa diplopie nécessiteune priseen chargeetiologique en urgence
b. sa diplopiedisparaît à l'occlusion de l'œildroit
c. sa diplopie disparaîtà l'occlusion de l'unou de l'autre œil
d. sa diplopie est binoculaire
e. elle est due à un trouble du parallélisme oculomoteur

2. Monsieur PIERRE J. présenteune diplopie binoculaire de l'œildroit.


Il ne peut pas regarder en bas en dedans, sa face est inclinéedu
côté gauche. Il se plaint d'une gêne pour descendre lesescaliers.
a. le nerf pathétique est atteint
b. le nerf VI est atteint
c. le muscle oculomoteur oblique inférieur est paralysé
d. sa diplopie est verticale
e. il présente une mydriase
Item 100 39

3. Que concluez-vous du test de Hess Lancaster suivant ?

| , | " | i » i I » 1

• i
i

—* - -♦ t ' •'• • L- .
os op

a. paralysie du droit latéral de l'œil droit


b. parésie du droit latéral de l'œil droit
c. paralysie du droit latéral de l'œil gauche
d. parésie du droit latéral de l'œilgauche
e. parésie du droit médial de l'œil gauche

4. Vous suspectez une paralysie unilatérale du VI droit après cover


test et examen au verre rouge :

a. vous n'observez aucun mouvement de restitution au passage


de l'écran de l'œil gauche à l'œil droit
b. lorsque l'écran passe de l'œil droit à l'œil gauche, l'œil droit
apparaît en convergence
c. l'œil droit devient alors fixateur par un mouvement de dehors
en dedans
d. vous observez une diplopie homonyme à l'examen auverre rouge
e. le point rouge est vu à gauche du point blanc

5. Que recherchez-vous en priorité devant une paralysie du nerf


oculomoteur III avec mydriase?
une insuffisance vertébrobasilaire
un accident vasculaire du tronc cérébral
un anévrisme de l'artère communicante postérieure
un anévrisme carotidien supraclinoïdien
un syndrome de Tolosa Hunt
40 Item 102

6. Quelles étiologies peuvent être responsables d'une diplopie


douloureuse?

a. la myasthénie
b. la maladie de Horton
c. le diabète
d. une rupture d'anévrisme intracrânien
e. une hypertension intracrânienne

7. Vousvoyez en neurologie une patiente présentant une paralysie du


nerf oculomoteur III droit, une hémiplégie gauche et une paralysie
faciale centrale gauche, que pouvez-vous suspecter?
a. un accident vasculaire cérébral hémorragique du tronc cérébral
b. un accident vasculaire cérébral ischémique du tronc cérébral
c. une tumeur de la base du crâne
d. un syndromede Parinaud (paralysie supranucléaire)
e. un syndrome de Weber (paralysie intraaxiale)

• Item 102

ŒIL ETSCLÉROSE EN PLAQUES

1. Quel est lesigneévocateur d'uneneuropathie optiquerétrobulbaire


inflammatoire?

a. Lesignede MarcusGunn
b. le caractère unilatéral
c. les douleurs rétrooculaires augmentées lors des mouvements
oculaires
d. la dyschromatopsie d'axe rouge vert
e. le scotome caecocentral
Item 102 41

2. Quelles sont les étiologies possibles de neuropathie optique


rétrobulbaire?

a. la sclérose en plaques
b. l'alcoolotabagisme
c. la maladie de Horton
d. l'athérosclérose
e. le diabète

3. Après guerison totale de sa neuropathie optique rétrobulbaire,


votre patiente revient en consultation inquiète car sa vision a de
nouveau baissé au même œil après un footing. Que suspectez-
vous en premier?

a. une récidive homolatérale


b. un phénomène d'Uhthoff
c. une traduction de la thermolabilité des axones démyélînisés
d. une baisse cette fois définitive de son acuité visuelle
e. une hémorragie intravitréenne

4. Quels sont les examens complémentaires utiles au diagnostic de


neuropathie optique rétrobulbaire chez une femme de 26 ans?
a. OCT papillaire
b. vision des couleurs
c. champ visuel par périmétrie cinétique
d. potentiels évoqués visuels
e. IRM cérébrale et orbitaire (coupescentrées sur le nerf optique)

5. Le traitement de la neuropathie optique rétrobulbaire :


a. accélère la récupération visuelle
b. améliore le pronostic final
c. retarde la survenue d'un second épisode
d. comprend des bolusde méthylprednisoned'un gramme pendant
3à5joursdesuite
e. n'est que rarement prescrit car plus de 80 % des patients
retrouvent spontanément une acuité visuelle normale en moins
de 3 mois
42 Item 102

6. Une ophtalmoplégie internucléaire gauche :


a. traduit une atteinte de la bandelette longitudinale postérieure
gauche
b. traduit une atteinte du muscle oculomoteur droit médial gauche
c. l'œil gauche présente un déficit d'abduction
d. l'œil droit présente un déficit d'abduction
e. la convergence des deux yeux est possible

7. Quelles sont les atteintes ophtalmologiques possibles dans la


sclérose en plaques?
a. périphlébites rétiniennes
b. neuropathie optique rétrobulbaire aiguë
c. neuropathie optique ischémique aiguë
d. nystagmus
e. paralysie oculomotrices du IV

8. Le risque de développer une sclérose en plaques d'un épisode de


neuropathie optique rétrobulbaire :
a. est de 30 % à 5 ans
b. est de 100% à 5 ans
c. est augmenté par la présence de lésions à l'IRM
d. est augmenté par la présenced'un phénomène d'Uhthoff
e. est augmenté par la présence d'une synthèse intra-thécale
d'immunoglobulines

9. Vous suspectez une neuropathie optique rétrobulbaire et mettez


en évidence le signe de Marcus Gunn.
a. à l'éclairement de l'œil sain, les deux pupilles sont en myosis
b. le réflexe photomoteur consensuel de l'œil sain est diminué
c. le réflexe photomoteur direct à l'éclairement de l'œil atteint
est diminué
d. il existe une dilatation pupillaire paradoxale à l'éclairement de
l'œil atteint après éclairement de l'œil sain
e. à l'éclairement de l'œilatteint le réflexephotomoteur consensuel
est conservé
Item 127 43

Item 127

DÉFICIT NEUROSENSORIEL CHEZ LESUJET


AGE .'CATARACTE

1. Quels sont les symptômes évocateurs de cataracte ?


a. baisse d'acuité visuelle brutale
b. blépharospasme
c. photophobie
d. baisse d'acuité visuelle progressive
e. métamorphopsies

2. Quelles sont les causes fréquentes de cataracte sous-capsulaire


postérieure?
a. contusion violente à globe fermé
b. corticoïdes généraux au long cours
c. hypoparathyroïdie
d. diabète
e. corticoïdes locaux

3. Quelle est la particularité d'une cataracte sous-capsulaire posté


rieure?

a. une diplopie monoculaire


b. une modification de la perception des couleurs
c. une myopie d'indice
d. une baisse d'acuité visuelle de loin et de près
e. elle est visible à l'œil nu
44 Item 127

4. Quels sont les examens complémentaires nécessaires au diagnostic


de cataracte?

a. échographie oculaire en mode B


b. échographie oculaire en mode A
c. kératométrie
d. angiographie à la fluorescéine
e. OCT (tomographie par cohérence optique)

5. Le patient se présente après letraitement chirurgicalde sa cataracte


sur son œil droit par extraction extracapsulaire automatique par
phacoémulsification, son œil est rouge et douloureux, il présente
une baisse d'acuité visuelle à J5 post-opératoire, que pouvez-vous
suspecter?

a. œdème cornéen
b. pan uvéite
c. endophtalmie aiguë
d. œdème maculaire
e. décollement de rétine rhegmatogène

6. Devant une cataracte dense et un fond d'œil inaccessible, quelle


est l'utilité de ('échographie en mode B?
a. mesurer la puissance réfractive de la cornée
b. éliminer un décollement de rétine associé
c. éliminer une tumeur intra-oculaire
d. rechercher un décollement postérieur du vitré
e. mesurer la longueur axiale du globe oculaire
Item 127 45

7. Choisissez la ou les proposition(s) exacte(s).


a. on n'opère le patient uniquement si son acuité visuelle est
inférieure à 5/10 sur l'échelle de Monoyer
b. une instillation de collyre myotique est nécessaire en pré-opéra
toire pour obtenir une dilatation pupillaire maximale
c. le traitement de la cataracte se fait le plus souvent sous anesthésie
générale
d. le traitement est chirurgical consistant en une extraction extra
capsulaire automatique du cristallin par phacoémulsification
e. l'aphakie est corrigée le plus souvent par un implant de chambre
postérieure

8. La mesure de la kératométrie :

a. est utile en préopératoire


b. sert à calculer la puissance de l'implant cristallinien
c. est la puissance réfractive de la cornée
d. est la longueur axiale du globe oculaire
e. est utile au diagnostic de cataracte

9. Quelle est la puissance réfractive approximative du cristallin ?


a. 0 dioptrie
b. 10 dioptries
c. 20 dioptries
d. 30 dioptries
e. 40 dioptries

10. Quelle est la cause la plus fréquente de cataracte?


a. le diabète
b. la myopie forte
c. les traumatismes oculaires
d. la corticothérapie générale au long cours
e. l'âge
46 Item 127

11. Quelle(s) maladie(s) génétique(s) peuvent être responsables d'une


cataracte?

a. la trisomie 21
b. le syndrome de Turner
c. la maladie de Marfan
d. la dystrophie myotonique de Steinert
e. l'hérédodégénérescencepériphérique (rétinopathiepigmentaire)

12. Vous suspectez une cataracte. La patiente peut depuis quelque


temps se passer de ses lunettes pour corriger la presbytie. Vous
suspectez :

a. un astigmatisme
b. une leucocorie
c. une myopie d'indice
d. une myopie axile
e. une héméralopie

13. Le pronostic d'une endophtalmie post-opératoire dépend :


a. de l'acuité visuelle initiale
b. des lésions oculaires initiales associées
c. du germe incriminé (virulence)
d. de la rapidité de la mise en route du traitement
e. de la réalisation d'une vitrectomie ou non

14. Le traitement d'une endophtalmie comprend :


a. un collyre myotique pour éviter les synéchies postérieures
b. une vitrectomie à visée optique et de diminution de la charge
bactérienne en cas de forme clinique grave
c. une bi-antibiothérapie par voie générale
d. des injections intra-vitréennes d'antibiotiques
e. un collyre cycloplégique à visée antalgique
Item 127 47

15. Lors d'une endophtalmie bactérienne post-opératoire :


a. le malade est toujours fébrile
b. la douleur oculaire est toujours présente
c. peut compromettre lafonction visuelle définitivement
d. peut être prévenue par uneantibioprophylaxie per opératoire
e. le diabète est un facteur de risque

16. Monsieur C. 78 ans s'est fait opérer de la cataracte des deux


côtés il y a 10 ans. Il n'a pas d'autres antécédents particuliers. Il
se présente pour baisse d'acuité visuelle de l'œil droit, rougeur
douleur et photophobie sur ce même œil. Quel est le diagnostic
le plus probable?
a. glaucome aigu par fermeture de l'angle
b. uvéite antérieure aiguë
c. kératite aiguë
d. endophtalmie aiguë
e. conjonctivite

17. À propos des implants de chambre postérieure, quelles sont les


affirmations exactes?

a. les implants sphériques n'ont pas besoin d'être positionnés


selon un certain axe lorsqu'on les met en place
b. lesimplantstoriquescorrigent en mêmetemps lavision de loin
et la vision de près
c. unpatient hypermétrope aura unimplant de plusforte puissance
qu'un sujet emmétrope
d. les lentilles de contact sont une alternative lorsqu'on ne peut
pas mettre en place d'implant
e. les implants sphériques monofocaux corrigent uniquement
l'astigmatisme
48 Item 127

Item 127

DÉFICIT NEUROSENSORIEL CHEZ LE SUJET


AGEj DEGENERESCENCE MACULAIRE LIÉE
A L'AGE (DMLA)

1. Quels sont les facteurs de risque de DMLA?


a. âge supérieur à 50 ans
b. antécédents familiaux
c. la myopie forte
d. le glaucome chronique
e. le tabagisme

2. Quels symptômes sont possibles dans la DMLA?


a. baisse d'acuité visuelle progressive de loin
b. baisse d'acuité visuelle progressive de près
c. baisse d'acuité visuelle progressive brutale
d. douleur oculaire profonde
e. scotome central

3. Quels sont les examens utiles au diagnostic de DMLA?


a. OCT maculaire
b. OCT papillaire
c. angiographie fluorescéinique
d. angiographie au vert d'indocyanine
e. examen delà vision des couleurs
Item 127 49

4. Quel est le traitement de base de néovaisseaux choroïdiens ?


a. injections intraoculaires d'anti VEGF
b. photocoagulation au laser
c. thérapie photodynamique
d. traitement chirurgical
e. iridotomie périphérique au laser YAG

5. Que doit absolument comprendre l'examen clinique d'une DMLA?


a. la mesure du tonus oculaire
b. la grille d'Amsler
c. la mesure de l'acuité visuelle de loin et de près
d. une gonioscopie
e. un fond d'œil bilatéral et comparatif

6. Dans la forme exsudative, que peut retrouver le fond d'œil?


a. desdrusens
b. des exsudats profonds
c. un œdème papillaire
d. des plages d'atrophie de l'épithélium pigmentaire
e. des hémorragies sous-rétiniennes

7. La surveillance d'un patient atteint de DMLA :


a. est uniquement clinique
b. comprend une auto surveillance par la grilled'Amsler
c. comprend toujours une angiographie à la fluorescéine
d. comprend toujours une angiographie au vert d'indocyanine
e. comprend toujours une OCT maculaire

8. La forme atrophique (sèche) :


a. est plus rare que la forme exsudative
b. peut être améliorée par des omégas 3
c. peut être améliorée par des pigments maculaires
d. évolue inexorablement vers un scotome central
e. évolue inexorablement vers un scotome caecocentral
50 Item 221

9. La forme exsudative peut se traduire par :


a. une baisse progressive de l'acuité visuelle de loin
b. une baisse progressive de l'acuité visuelle de près
c. une baisse brutale de l'acuité visuelle
d. un scotome central
e. des métamorphopsies

Item 221

HYPERTENSION ARTÉRIELLE DE L'ADULTE :


NEUROPATHIE OPTIQUE ISCHEMIQUE
ANTERIEUREAIGUË (NOIA)

1. La neuropathie optique ischémique antérieure est due à une


occlusion :

a. de l'artère centrale de la rétine ou de ses branches


b. des artères ciliées postérieures
c. de la veine centrale de la rétine ou de ses branches
d. de l'artère ophtalmique
e. de la carotide interne

2. La neuropathie optique ischémique antérieure aiguëartéritique :


a. est causée par l'artériosclérose
b. est causée par la maladie de Horton
c. est la plus fréquente des NOIA
d. peut être accompagnée à l'angiographie fluorescéinique par
des signes d'ischémie choroïdienne
e. ne dispose pas de traitement efficace
Item 221 51

3. Que retrouve-t-on au fond d'œil en cas de NOIA ?


a. œdème papillaire bilatéral
b. hémorragies en flammèches péri-papillaires
c. pâleur papillaire
d. hémorragies en tâches
e. nodules cotonneux

4. En cas de NOIA que retrouve le champ visuel par périmétrie


cinétique?
a. un scotome arciforme de Bjerrum
b. un scotome central
c. un scotome caecocentral
d. un ressaut nasal
e. un déficit altitudinal

5. Concernant la neuropathie optique ischémique antérieure aiguë :


a. une acuité visuelle normale élimine le diagnostic
b. c'est une ischémie aiguë de la tête du nerf optique
c. des épisodes d'amaurose fugaceont parfoisprécédé cet épisode
d. le diagnostic est clinique
e. l'acuité visuelle s'améliore avec la résorption de l'œdème
papillaire

6. Quel est le diagnostic différentiel principal de la neuropathie


optique ischémique antérieure aiguë?
a. occlusion de l'artère centrale de la rétine
b. occlusion de la veine centrale de la rétine
c. neuropathie optique rétrobulbaire
d. hypertension intracrânienne
e. rétinopathie hypertensive
52 Item 221

7. Quel est l'examende choixquevousdemandez en urgencedevant


une neuropathie optique ischémique antérieure aiguë?
a. une biopsie de l'artère temporale
b. la vitesse de sédimentation
c. électrocardiogramme
d. ionogramme sanguin
e. échographie cardiaque transthoracique

8. Quels sont lessignes cliniques orientant versune NOIA artéritique ?


a. épisodes d'amaurose fugace
b. hypertension artérielle
c. céphalées temporales
d. claudication de la mâchoire
e. altération de l'état général

Item 221

HYPERTENSION ARTÉRIELLE DEL'ADULTE:


OCCLUSIpN DE VEINE CENTRALE
DE LA RETINE (OVCR)

1. Quels sont les signes cardinaux au fond d'œil d'une occlusion de


veine de la rétine?

a. hémorragies rétiniennes disséminées


b. nodules cotonneux
c. tache rouge cerise de la macula
d. veines rétiniennes tortueuses et dilatées
e. œdème papillaire
Item 221 53

2. En cas d'occlusion de veine centrale de la rétine, l'angiographie


à la fluorescéine :

a. sert au diagnosticpositifd'occlusion de veinecentrale de la rétine


b. est utile pour différencier les deux formes cliniques
c. est indispensable
d. recherche la présence de territoires d'ischémie rétinienne
e. letemps «bras-rétine »est diminué en cas de forme ischémique

3. Vous diagnostiquez une occlusion de veine centrale de la rétine


de forme œdémateuse au fond d'œil de Monsieur GIVOIRIEN. Que
voyez-vous?
a. de rares nodules cotonneux
b. de nombreuses hémorragies en taches
c. de nombreuses hémorragies superficielles en flammèches
d. un œdème blanc rétinien ischémique
e. un œdème papillaire

4. Concernant cette forme d'occlusion de veine centrale de la rétine


(œdémateuse) :
a. l'acuité visuelle est effondrée souvent inférieure à 1/20
b. l'œil est rouge
c. l'œil est indolore
d. c'est la forme la plus fréquente
e. le réflexe photomoteur est conservé

5. Quels sont les facteurs de risque d'occlusion de veine centrale de


la rétine?

a. hypertonie oculaire sans glaucome


b. glaucome chronique à angle ouvert
c. glaucome aigu par fermeture de l'angle
d. hypertension artérielle
e. diabète
54 Item 221

6. Quelle peut être l'évolution possible d'une occlusion de veine


centrale de la rétine de forme non ischémique ?
a. œdème maculaire cystoïde
b. normalisation de l'acuité visuelle
c. hémorragie intravitréenne
d. glaucome néovasculaire
e. rubéose irienne

7. Votre patient Monsieur GIVOIRIEN présente une baisse d'acuité


visuelle persistante depuis 3 mois. Quel est le traitement de la
complication que vous suspectez?
a. hémodilution isovolémique
b. photocoagulation maculaire
c. photocoagulation panrétinienne
d. anticoagulants
e. aucun

8. Encas de forme ischémique, quels traitements doivent être réali


sés d'emblée?

a. photocoagulation panrétinienne
b. photocoagulation maculaire
c. hémodilution isovolémique
d. fibrinolytiques
e. hypotonisant intraveineux (acétazolamide)

9. Dans quels cas pratiquez-vous un bilan approfondi à la recherche


d'une affection systémique?
a. absence de récupération visuelle
b. sujet jeune d'âge inférieur à 50 ans
c. forme bilatérale
d. en absencede facteursde risque cardiovasculaire chezunsujet
de moins de 50 ans
e. en absence de facteursde risquecardiovasculaire chez un sujet
de plus de 50 ans
Item 221 55

10. Concernant l'occlusion d'une branche de la veine centrale de la


rétine :

a. elle est liéeau signe du croisement artérioveineux comme dans


l'occlusion de veine centrale de la rétine
b. l'angiographie fluorescéinique précise la forme ischémique ou
non ischémique
c. l'hypertension artérielle en est le principalfacteur de risque
d. plus l'occlusion est proche de la papille, moins le territoire
atteint est étendu
e. peut aussi évoluer vers un glaucome néovasculaire

Item 221

HYPERTENSION ARTÉRIELLE DEL'ADULTE :


RÉTINOPATHIE ET CHOROÏDOPATHIE
HYPERTENSIVE

1. Quelest le premiersigne de rétinopathie hypertensive au fond d'œil ?


a. le signe du croisement artérioveineux
b. le rétrécissement artériel diffus
c. l'œdème maculaire
d. les hémorragies rétiniennes superficielles
e. l'œdème papillaire
56 Item 221

2. Au fond d'œil de l'œil droit de MonsieurTENDU, vous retrouvez des


nodules cotonneux, des hémorragies rétiniennes, des exsudats
secs, le signe du croisement artérioveineux avec un rétrécissement
artériel en regard, des engainements vasculaires, sans signes
d'occlusionde branchede laveine centrale de la rétine. La papille
est normale. D'après la classification de Kirkendall, comment
classez-vous son œil droit?

a. stade II rétinopathie hypertensive


b. stade III rétinopathie hypertensive
c. stade I artériosclérose
d. stade II artériosclérose
e. stade III artériosclérose

3. Un patient vient pour sa consultation de routine, il a comme


antécédent une hypertension artérielle...
a. le fond d'œil bilatéralet comparatifest requis de façon systé
matique au cours de son suivi pour surveiller le retentissement
de son hypertension artérielle
b. les signes oculaires de l'hypertension artérielle peuvent être
présents au cours des formes non sévères
c. le rétrécissement artériel est réversible avec un traitement
antihypertenseur
d. l'œdème papillaire peut provoquer un agrandissement de la
tache aveugle
e. dans un stade II, l'acuité visuelle peut être abaissée

4. Quelles sont les lésions dues à la rupture de la barrière hémato


rétinienne?

a. hémorragies rétiniennes profondes


b. œdème maculaire
c. œdème papillaire
d. exsudats secs
e. nodules cotonneux
Item 221 57

5. Quelles sont les lésions dues aux occlusions artériolaires préca


pillaires?
a. exsudats secs
b. hémorragies rétiniennes superficielles
c. nodules cotonneux
d. œdème papillaire
e. hémorragies rétiniennes profondes

6. Votre patient présente une hypertension artérielle maligne. Vous


suspectez une choroïdopathie hypertensive car il présente une
baisse d'acuité visuelle. Que recherchez-vous au fond d'œil témoin
de l'ischémie de la choroïde et de l'épithélium pigmentaire?
a. des lésions profondes et blanchâtres
b. un décollement exsudatif maculaire
c. un décollement de rétine par traction
d. un décollement de rétine exsudatif
e. un décollement de rétine rhegmatogène

7. Quels sont les signes irréversibles au fond d'œil même avec un


traitement antihypertenseur efficace ?
a. œdème papillaire
b. nodules cotonneux
c. signe du croisement artérioveineux
d. engainements vasculaires
e. rétrécissement artériel localisé
58 Item 221

Item 221

HYPERTENSION ARTÉRIELLE DEL'ADULTE :


OCCLUSION DE L'ARTERE CENTRALE
DE LA RÉTINE (OACR)

1. Parmi ces anomalies, que montre le fond d'œil en cas d'occlusion


d'artère centrale de la rétine?

a. œdème papillaire
b. nodules cotonneux
c. œdème rétinien
d. veines rétiniennes tortueuses et dilatées
e. tache rouge cerise de la macula

2. À propos de la circulation artérioveineuse oculaire:


a. des anastomoses entre lesartères ciliées postérieures et l'artère
centrale de la rétine permettent temporairement d'éviter
l'ischémie
b. l'occlusion de l'artère centrale de la rétine entraîne une ischémie
des couches internes de la rétine
c. l'artère centrale de larétine vascularise l'épithélium pigmentaire
et les photorécepteurs
d. lachoroïderestevascularisée carelle est nourriepar lesartères
ciliées postérieures
e. l'artère centrale de la rétine se divisesur un mode dichotomique

3. Vous diagnostiquez cliniquement une occlusion de l'artère centrale


de la rétine devant :

a. une baisse d'acuité visuelle brutale


b. un œil blanc indolore
c. une mydriase aréflective
d. une acuité visuelle pouvant être conservée
e. une acuité visuelle limitée à une simple perception lumineuse
Item 221 59

4. Vous faites une angiographie à la fluorescéine :


a. elle est indispensable au diagnostic positif
b. elle est indispensable pour différencier les formes cliniques
c. vous recherchez un allongement du temps de remplissage
artérioveineux
d. vous recherchez un retard de perfusion des branches de l'artère
centrale de la rétine
e. vous recherchez des néovaisseaux choroïdiens

5. Quelle est lacausela plusfréquented'occlusion de l'artèrecentrale


de ta rétine?

a. les maladies de système


b. la maladie de Horton
c. les cardiopathies emboligènes
d. l'athéromecarotidien
e. les troubles de la coagulation

6. Le patient vous demande quelle sera l'évolution de son accident


visuel, que lui répondez-vous?
a. vous le rassurez : seule sa fonction visuelle est menacée à court
terme
b. l'évolution spontanée est quasiment toujours défavorable en
absence de traitement
c. dans la plupart des cas un traitement précoce permet une
récupération de l'acuitévisuelle antérieure
d. les lésions rétiniennes irréversiblesapparaissent après un délai
de 6 heures d'ischémie
e. c'est une urgence etiologique et thérapeutique

7. Quelest l'examen complémentaire le plusutile au bilanetiologique ?


a. biopsie de l'artère temporale
b. vitesse de sédimentation
c. échographie cardiaque transoesophagienne
d. bilan d'hémostase
e. angiographie à la fluorescéine
60 Item 221

8. Monsieur GlVOIE, 71ans,présente uneamputation duchamp visuel


àlimite horizontale apparue de façon brutale, sansbaissed'acuité
visuelle. Son œil est blanc et indolore :

a. vous suspectez une occlusion de branche de l'artère centrale


de la rétine sans atteinte maculaire
b. lefond d'œil retrouve un œdème ischémique rétinien diffus
c. le pronostic visuel est bon
d. une reperméabilisation dela branche occluse enquelquesjours
est l'évolution habituelle
e. l'amputation du champ visuel disparaît en quelques jours

9. Quelles sont les causes d'occlusion de branche de l'artère centrale


de la rétine?

a. les maladies de système


b. l'embolie graisseuse
c. l'athéromecarotidien
d. lescardiopathiesemboligènes
e. la maladie de Horton
Item 245 61

Item 245

DIABÈTE SUCRÉ DE TYPE 1 ET2 DE L'ADULTE


ET L'ENFANT - COMPLICATIONS :
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE

1. Quels sont les facteurs de risque de rétinopathie diabétique ?


a. l'ancienneté du diabète
b. le sexe masculin
c. le mauvais équilibre glycémique
d. l'hypertension artérielle
e. le type de diabète

2. Quellessont les anomalies pouvant être retrouvées au fond d'œil


en cas de rétinopathie diabétique non proliférante minime?
a. microanévrismes rétiniens
b. anomalies microvasculaires intrarétiniennes
c. dilatations veineuses irrégulières en chapelet
d. hémorragies rétiniennes punctiformes
e. nodules cotonneux

3. Quelest l'examen de référence pour diagnostiquer la rétinopathie


diabétique?
a. photographie du fond d'œil
b. OCT maculaire
c. échographie oculaire en mode B
d. angiographie à la fluorescéine
e. angiographie au vert d'indocyanine
62 Item 245

4. Madame CRESSUE est diabétique de type 2 depuis 20 ans. Elle


présente une baissed'acuitévisuellesévère de l'œil droit d'appa
rition progressive. Vous pratiquez une OCT :

Quel diagnostic évoquez-vous?


a. œdème papillaire
b. décollement de rétine par traction
c. hémorragie intravitréenne
d. œdème maculaire diffus cystoïde
e. œdème maculaire diffus non cystoïde

5. Quel est le principal risque évolutif de l'affection de Madame


CRESSUE?

a. hémorragie intravitréenne
b. cécité
c. glaucome néovasculaire
d. œdème rétinien
e. décollement de rétine
Item 245 63

6. Vous retrouvez un œil rouge douloureux chez Madame CRESSUE


quelques mois plus tard. Que suspectez-vous?
a. une hémorragie sous-conjonctivale
b. une uvéite antérieure aiguë
c. un glaucome aigu par fermeture de l'angle
d. un glaucome néovasculaire
e. une kératite aiguë

7. Madame CRESSUE est perduede vue. Elle présente alorsquelques


années plustard une baissed'acuitévisuelle brutale de l'œil droit,
son œil est blanc et indolore, son fond d'œil est visible et anormal.
Quelle complication de son diabète suspectez-vous?
a. hémorragie intravitréenne
b. glaucome néovasculaire
c. décollement de rétine par traction
d. œdème maculaire
e. placards d'exsudats profonds fovéolaires

8. La photocoagulation panrétinienne au laser :


a. c'est le traitement spécifique de la rétinopathie diabétique
proliférante
b. elle permet de détruire les néovaisseaux
c. elle est réaliséesous anesthésie localeen plusieursséances
d. la normalisation rapide de la glycémie grâce à une pompe à
insuline permetdese passerde photocoagulation panrétinienne
au stade de rétinopathie diabétique préproliférante
e. en casde chirurgie de lacataracte,larétinopathie préproliférante
est une indication de photocoagulation panrétinienne

9. Comment peut-on traiter une maculopathie diabétique ?


a. photocoagulation panrétinienne au laser
b. photocoagulation maculaire au laser
c. photothérapie dynamique
d. injections intra-vitréennes d'anti-VEGF
e. injections intra vitréennes de corticoïdes
64 Item 330

10. Surveillance ophtalmologique du diabète :


a. rétinopathie diabétique non proliférante minime : fond d'œil
tous les ans + photographies
b. rétinopathie diabétique non proliférante sévère :fond d'œiltous
les mois + photographies
c. œdème maculaire : surveillance tous les 4 mois
d. puberté et adolescence :surveillance renforcée
e. absence de rétinopathie diabétique : fond d'œil tous les 5 ans
+ photographies

• Item 330

TRAUMATISMES OCULAIRES

1. Votre patient vient de subirune contusion fermée de son globe


oculairedroit il y a quelques heures. Quelleslésions du segment
antérieur peut-il présenter?
a. hypopion
b. hyphéma
c. hématocornée
d. hémorragie sous-conjonctivale
e. ulcération cornéenne

2. Quelle est laprincipale complication tardivesurvenant àdistance


d'une contusion du globe oculaire?
a. glaucomeaigu par fermeturede l'angle
b. glaucome néovasculaire
c. glaucome chronique à angle ouvert
d. cataracte
e. iridodialyse
Item 330 65

3. Quelssont les examens complémentaires utiles en casde suspicion


de corps étranger intraoculaire?
a. radiographies de l'orbite face/profil
b. échographie oculaire en mode B
c. échographie oculaire en mode A
d. IRM orbitaire
e. TDM orbitaire

4. Àquelles complications est exposé le patient en cas de corps


étranger intraoculaire ?
a. endophtalmie aiguë
b. décollement de rétine
c. hypertonie oculaire
d. cataracte traumatique
e. ophtalmie sympathique

5. Vous mettez en évidence le signe de Seidel :


a. ilexiste une hémorragiesous-conjonctivale
b. ilexiste une plaie sclérale
c. il existe une plaie transfixiante de cornée
d. la fluorescéineest lavée par le corps vitré
e. vous devez rechercher un corps étranger intraoculaire

6. Quel est le geste contre-indiqué en cas de suspicion de corps


étranger intraoculaire ?
a. retourner la paupière supérieure
b. prendre le tonus oculaireavec le tonomètre à aplanation
c. faire le fond d'œil avec dilatation pupillaire
d. tester le réflexe photomoteur
e. instiller de la fluorescéine
66 Item 330

• Item 330

BRÛLURES OCULAIRES

1. Quel est le type de brûlure oculaire le plus grave ?


a. brûlure thermique
b. brûlure aux Ultraviolets (ophtalmie des neiges)
c. brûlure chimique acide
d. brûlure chimique basique
e. brûlure radique

2. À propos des brûlures oculaires:


a. la classification de Roper Hall permet d'évaluer la gravité de
la brûlure
b. le lavage oculaire au sérum physiologique est le traitement à
instaurer en urgence
c. en cas de brûlure par base, on peut s'aider de bandelettes pour
mesurer le pH jusqu'à obtention d'un pH acide
d. un traitement par collyre corticoïde est contre-indiqué du fait
du risque de perforation cornéenne
e. l'instillation d'un collyre anesthésiquepeut permettre l'ouverture
correcte des paupières
Item 330 67

^ Sémiologie oculaire

1. Les photorécepteurs :
a. les cônes sont regroupés au sein de la macula
b. les cônes sont responsables de la vision des détails
c. les cônes sont responsables de la vision nocturne
d. les bâtonnets sont responsables de la visiondes couleurs
e. les bâtonnets sont responsables de lavision périphérique

2. À l'éclairement de l'œil droit, le réflexe photomoteurdirect est


aboli ainsi que le réflexe photomoteur consensuel. À l'éclairement
de l'œil gauche, réflexes photomoteurs direct et consensuels sont
conservés. Que suspectez-vous?
a. une atteinte du nerf oculomoteur III droit
b. une atteinte du nerf oculomoteur III gauche
c. une baisse d'acuité visuelle sévère de l'œil droit
d. une baissed'acuitévisuelle sévèrede l'œil gauche
e. un syndrome de Claude Bernard Horner droit

3. La périmétrie statique automatisée...


a. est réalisée à l'aide de l'appareil de Goldman
b. exploresurtout lesdéficitspériphériques
c. est l'examen de choix pourledépistage duglaucome chronique
à angle ouvert
d. est l'examen de choix pour le suivi du glaucome chronique à
angle ouvert
e. est la méthode d'examen du champ visuella plus précise
Corrections
ophtalmologie
Item 44 71

• Item 44
SUIVI D'UN NOURRISSON

l. A, B, C, D

Item 50

STRABISME DE L'ENFANT

1. A, B, C, D, E

2. A, B,C
Dans tous lescas le patient aune perception réduite de laprofondeur. L'œil
qui devient amblyope est l'œil dévié, NON fixateur.
3. A,C,D,E

Il n'entraîne pas de diplopie chezl'enfantcar ila lacapacité de neutraliser une


des deux images pouréviter ladiplopie, c'estlephénomène de suppression,
sauf en cas de strabisme aigu.
4. A,C,E

5. B, C, D, E
L'acuité visuelle n'est pas mesurable à cet âge-là ; STÉRÉOTEST DE LANG :
précise l'existence d'une vision binoculaire ou non.
6. B,D,E

7. A, E

8. A, E

C'est la skiascopie (utilisation d'un collyre mydriatique le skiacol).


9. A,B,C,E

Strabismes à binocularité anormale Strabismes à binocularité normale


Précoces (=avant 9 mois) constants Précoces intermittents
- divergents = exotropie - divergents
- convergents = ésotropie - convergents
Microstrabisme = anomalie consti Tardifs, intermittents ou devenant
tutionnelle et héréditaire avec fusion constants
anormale sur correspondance - divergents
rétinienne anormale -convergents
72 Item 79

Strabismes à binocularité anormale Strabismes à binocularité normale

Décompensations précoces Accomodatifs


ou tardives d'un microstra -réfractifs
bisme = passage en strabisme -dérèglement du système d'accomo-
visible par désordres accomodatifs dation-convergence
et non accomodatifs surajoutés
Strabismes secondaires : cataracte Latents ou hétérophories +++
congénitale, rétinoblastome, Constaté lorsque les yeux sont
myasthénie, fracture du plancher au repos physiologique, correspond
de l'orbite, paralysie oculomotrice... à une déviation pathologique
des globes oculaires n'apparaissant
que lorsque la vision des deux yeux
est dissociée, (différent du strabisme
= hétérotropie, où la déviation
est permanente)
-exophorie
-esophorie
- hyperphorie (vers le haut)
-> par atonie d'1 ou plusieurs muscles
oculomoteurs.

Item 79

ALTÉRATION DE LA FONCTION VISUELLE

1. A,C, D, E

2. B

3. C, D, E

4.

La toxémie gravidique peut donner un décollement de rétine exsudatifet


non par déchirure.
5. B

La rétinopexieest un tamponnement interne par du gazou de la silicone. Il


faut aussi un traitement préventif par laser sur les lésions prédisposantes
situées sur l'œil adelphe.
6. B, E
L'amaurose fugace est une cécité transitoire. Une atteint du territoire
carotidien peut donner une amaurose unilatérale. Les éclipses visuelles
sont un flou visuel aux changements de position durant quelques secondes
retrouvées dans l'hypertension intracrânienne.
Item 79 73

7. B,C,E
C'estune atteinte des bâtonnets. Néanmoins, uneatteinte dégénérativedes
cônes est possible en find'évolution pouvant être responsable d'une cécité
complète (comme chez sa mère) La transmission peut être autosomique
dominante ou récessive ou liée à l'X.
8. A,B,E
L'angiographie retrouve des dépôts pigmentaires (image en ostéoblastes)
La maculopathie en œil de bœuf est retrouvée dans les hérédodégénéres-
cences centrales (type maladie de stargardt).
9. A, B, C, D

10. A,D,E
La maculopathie en œil de bœuf entraîne une baisse d'acuité visuelle. Le
scotome pouvant être retrouvé est annulaire périfovéolaire.
11. D

Il est temps d'arrêter le traitement afin de stopper l'évolution et d'éviter


le passage au stade de maculopathie. Au stade de maculopathie en œil de
bœuf la baisse d'acuité visuelle est irréversible et peut même continuer
après l'arrêt des APS.
12. C, D,E
AVC : hémianopsie latérale homonyme controlatérale.
13. C

La lésion concerne le chiasma optique. L'atteinte du nerf optique aurait


donné un scotome.

CV Normal
74 Item 80

14. D

Afortiorien cas de tabagisme associé +++.


15. A,C,D,E
Le RPM est normal.

BAV

Oeil Blanc Oeil Rouge


-* Indolore

Ccttilnct wcttCB
Indolore Douloureux Douloureux
Tkuutlo loftflcflf TtocAto rifractlf
"nuufatodo la fatoocutirtt&
SdMCMVOO Contexte traurmttcjue
ItouottBQto tatra vtttocfino NORB Corps teangor stqMsfldcl, Brutores
Uvéfift ItttBfmocftitfo ContuMioo
DocoHoocfil do rcfioo PWodtiglotecvccocjtafaCBO
OACR
OVCR
* Contexte postopératoire
(anA.qMC.CBSC.
Mcmftnmo opWCtetemo, Hçfot do qtcQo do corooo
Utrogèot, Tfao tactiUfcp^
dyrtropMo hértdttifrc»)
IteuropiCiiM opflquco « Autre contexte
fOCAO, NOCAA, toxîqoo, QAFA

ÇryttropMohéridUri io) tr^B*iiiittootatraucijTitro(U¥étoc<tclflrtte)

Item 80
ANOMALIES DE LA VISION D'APPARITION BRUTALE

1. A, B, C, D
L'épisclérite n'entraîne pasde baisse d'acuité visuelle. Les autrescauses d'œil
rouge douloureux avecBAV sont l'endophtalmie aiguëet lestraumatismes
avec corps étranger intraoculaire.
Item 81 75

2. D

1 : veines tortueuses et dilatées


2: microhémorragie en flammèches
3: œdème papillaire
4: microhémorragie en plaque

3. C

• Item 81
ŒIL ROUGE ET/OU DOULOUREUX

1. D

Les sécrétions sont clairesen cas de conjonctivite virale. Les autres étiologies
entraînent une baisse d'acuité visuelle.
2. A

Avec hygiène des mains pouréviter une bilatéralisation et la contamination


de l'entourage. + lavages pluriquotidiens au sérum physiologique.
3. B,C, D
Chemosis = œdème conjonctival.
4. C

Apparaissant verte en lumière bleue.


5. B

6. B, C, D, E
C'est un tableau de kératite ponctuée superficielle.
76 Item 81

7. B

Ulcèredendritique ou moins typique en carte de géographie.


Kératite
Ponctuée
SuperficteOB
(KPS)

Kératite
bactérienne
(abcès do cornée)

8. B,E
ZERO si collyre corticoïde !!!risque de perforation cornéenne ! aciclovirIV
si kératite profonde, nécrose rétinienne, ou uvéite.
9. C,D
Ily a un risque de récidivede la maladie causale prévenu par un traitement
antiviral au long cours. Lachirurgie peut se compliquer d'une hypertonie
du globe oculaire. La récidive infectieuse herpétique++est un facteur de
risque de rejet immunitaire se manifestant par un œil rouge douloureux
une BAV des précipités rétrocornéens puis par un œdème du greffon avec
opacification progressive.
10. C
Item 81 77

11. A, B, C, D
Ils'agit d'une kératite bactérienne sévère avec infiltrat cornéen blanchâtre
purulent. Aveccercle périkératique et rougeur prédominant au limbe.
12. A, D, E
La pupille est en myosis, la transparence cornéenne est normale.
13. D

Les lésions buccales évoquent une aphtose buccale (d'ailleurs souvent


bipolaire, atteignant aussi la régiongénitale) Ils'agit d'une uvéite à hypopion
récidivantes, (niveau purulent dans la chambre antérieure).
14. B, C, D, E

15. B, E
ZEROsi collyre corticoïde mis. On utilise un collyre mydriatique (atropine).
Un traitement local est indispensable associé au traitement etiologique
éventuel.

16. C, E
Prédispositions anatomiques : forte hypermétropie, chambre antérieure
étroite, angle iridocornéen étroit, gros cristallin ; Circonstances entraînant
une mydriase (stress, obscurité, prise de médicaments mydriatiques :
anticholinergiques antihistaminiques de première génération, alpha
bloquants, antidépresseurs tricycliques) PS : Ces médicaments ne sont pas
contre indiqués dans le glaucome chronique.
17. A, B,C
Lesdouleurs sont profondes intenses irradiant dans le territoire du trijumeau.
18. A, B, C
Mydriase. L'évolution est RAPIDE vers la cécité (quelques jours) en absence
de traitement.

19. C, D
Lessolutés hyperosmolaires et l'acétazolamide sont contre indiqués en cas
d'insuffisance rénale chronique. La pilocarpine est un collyre myotique.
L'iridotomie périphérique n'est pas réalisée en urgence mais une fois la
crise subjuguée et le tonus oculaire redevenu normal.
20. E

Une fois l'iridotomie périphérique réalisée il n'existe plus de contre-indication


aux traitements mydriatiques, il faut donc choisir les traitements les plus
adaptés.
21. C,D, E
78 Item 82

22. E

Ils'agit d'une conjonctivite à Chlamydia trachomatis, avec néovascularisation


cornéenne, fibrose du tarse et entropion.

RAPPEL

Épisclérite Sclérite

Rougeur conjonctivale En secteur En secteur

Douleurs oculaires modérées importantes

Instillation de collyre Disparition de la Persistance de la rougeur


vasoconstricteur (néosy- rougeur
néphrine)
Recherche d'une maladie En cas de récidive Systématique
de système (SPA, LED,
PAN,Wegener, PR,
sarcoïdose...)

Traitement Corticothérapie AINS par voie générale


locale + collyre antiinflamma
toire

• Item 82
HYPERTHYROÏDIE

1. D

La paupière supérieure suit mal et avec retard le mouvement du globe


oculaire vers le bas.

2. 20 mm, à confirmer par une TDM.

3. B, E

4. A, B,C,E
Ces examens confirment l'orbitopathie.
5. B

6. B

7. A, C, D, E

8. B,D, E
Le traitement par iode radioactif peut être un facteur déclenchant ou
aggravant l'ophtalmopathie.
Item 82 79

• Item 82
GLAUCOME CHRONIQUE À ANGLE OUVERT

1. D

Lesautres facteurs de risque sont les antécédents familiaux d'hypertonie


oculaireou de glaucome chronique, l'âge,l'hypotension artérielle,lediabète,
l'ethnie noire et la myopie.
2. C

3. B, D, E
L'acuité visuelle est leplussouventconservée,ellepeut diminuerauxstades
tardifs de la maladie ou en cas de pathologie oculaire associée. Le rapport
cup/disc est augmenté supérieur à 0,3.
4. D

5. B, D, E

6. A, B, E
Lasurveillance de l'excavation de la papille passe par le fond d'œil ainsi que
par l'OCT papillaire de plusen pluscourammentréaliséeau coursdu suivi.
7. A,B

8. A, D, E

^— Faisceau laserYAG

L'iridotomiepermet la fibrecirculationdo
rhuneur aqueuse de ta chonixe postérieure
vois la chambre antérieure y compris
en cas cTadossement Wdo crista&raen
80 Item 83

9. A, B, C, D, E

10. A

Le glaucome chronique et l'hypertonie oculaire non compliquée deglaucome


sont des facteurs de risque d'occlusion de la veine centrale de la rétine.

1: œdème maculaire
2: nodules cotoneux
3: oedème papilaire
4: microhèmorragies

11. C, D, E

12. B,D,E

• Item 83
RÉFRACTION ETANOMALIES DELA RÉFRACTION

1. B

2. B, E

3. A, B, D, E

4. B,D, E

Elle est mesurée sur l'échelle de Parinaud. Normale à 1.5ou 2.14 correspond
à la lecture des lettres les plus grosses.
5. C

On prend en compte son acuité visuelle corrigée.


6. D

7. A, C, D

8. C

9. A, C, D, E

10. A
Item 84 81

• Item 84
PATHOLOGIE DES PAUPIÈRES

1. A

2. C, D, E

3. E

c'est une tache jaune ou jaunâtre au niveau des paupières due à une
accumulation de cholestérol et de lipides. Il entre dans le cadre d'une
hypercholestérolémie familiale.
4. B

5. A, B, D
la kératite d'exposition en est la conséquence. Une lagophtalmie est une
inocclusion palpébrale. La paralysie faciale centrale n'atteint pas le terri
toire facial supérieur.
6. B

• Item 100
DIPLOPIE

1. B

c'est une diplopie monoculaire ne présentant pas de caractère d'urgence


et disparaissant à l'occlusion de l'œil atteint seulement.
2. A,D
C'est le nerf pathétique soit le IV qui est atteint. Ilne présente pas de mydriase
si le III n'est pas atteint.
3. D

On remarque une hypoaction du droit latéral de l'œil gauche et une


hyperaction du droit médial de l'œil droit, (d'après la loi de Herring).
4. A, B, D
C: de dedans en dehors puisque l'œil était en convergence. C'est une diplopie
homonyme car l'œil est en convergence, le point rouge est vu à droite du
point blanc. Àl'inverse une diplopiecroisée traduit l'atteinte du III, l'œilest
en divergence et le point rouge est vu à gauche du point blanc.
82 Item 102

5. C, D
souvent associés à des céphalées. Les anévrismes intracrâniens sont des
urgences thérapeutiques. Les AVC s'accompagnent d'une épargne pupil-
laire. (pas d'atteinte intrinsèque) Lesyndrome de Tolosa Hunt doit rester
un diagnostic d'élimination.
6. B, C, D, E

7. A, B, C, E
LesAVC du tronc cérébral et lestumeurs de la base du crâne peuvent causer
un syndrome de Weber.

• Item 102
ŒIL ETSCLÉROSE EN PLAQUES

1. C

2. A, B, E

3. B, C
C'est une baisse transitoire, réversible de l'acuité visuelle, survenant lors
de l'élévation de la température corporelle (effort physique, prise d'un
bain chaud).
4. B, C, D, E
Pour le diagnostic positif de NORB on recherche une dyschromatopsie
d'axe rouge vert, un scotome central ou caecocentral, une altération des
PEV (allongementdes temps de latence de l'onde P100), un hypersignal du
nerf optique du côté atteint à l'IRM.
5. A, C, D

6. A, E
L'œilgauche présente un déficit d'adduction.
7. A, B, D

8. A, C, E

9. A, C, D
Item 127 83

• Item 127
DÉFICIT NEUROSENSORIEL CHEZLESUJETÂGÉ:
CATARACTE

1. C, D
Métamorphopsies évocatrices de DMLA. Blépharospasme dans la kératite.
2. A, B, C, D, E
Causes métaboliques endocriniennes ettraumatiques.
3. D

Diplopie monoculaire et myopie d'indice plutôt évocatrices de cataracte


nucléaire.
4. Aucune réponse juste. Le diagnostic est clinique !
5. B,C

6. B, C, D
La puissance réfractive de la cornée est mesurée par kératométrie. C'est
l'échographie oculaire en mode Aqui mesure la longueur axiale du globe
oculaire.
7. D,E
Lachirurgie est indiquée seulement si la gêne fonctionnelledu patient est
importante. L'opération se fait le plus souvent sous anesthésie locale. On
instille des collyres mydriatiques en préopératoire.
8. A, B, C

9. C

10. E

11. A, C, D, E

12. C

13. A, B, C, D, E
Un décollement de rétine associé est de mauvais pronostic.
14. B,C, D, E
Il faut un collyre mydriatique pour éviter les synéchies postérieures et
cycloplégique à visée antalgique pour éviter le spasme de la zonule, soit
de l'atropine. L'antibiothérapie recommandée par voie générale est une
bithérapie quinolone IV puis POet imipénème. Lesinjections intravitréennes
d'antibiotiques sont indispensables (ceftazidimeetvancomycine) au moins
2 ou 3 espacées de 2 à 3 jours en fonction de l'évolution.
84 Item 127

15. C, D, E
La douleur peut être absente dans 30 % des cas.
16. C

Iln'existe pas de glaucome aigu sur un œil pseudophaque. L'opérationest


trop ancienne pour que ce soit une endophtalmie. Celle-ci survient le plus
souvent dans le 1er moispost-opératoire (entre 2 et 7jours post-chirurgie).
La photophobie oriente vers une kératite aiguë.
17. A,C, D
Lesimplants sphériques monofocauxcorrigent uniquement les amétropies
sphériques (myopieet hypermétropie) et non l'astigmatisme. Lesimplants
multifocaux corrigent la vision de près et la vision de loin.
Complications de la chirurgie de la cataracte :
- cataracte secondaire (opacification de la capsule secondaire) ;
-endophtalmie;
- décollement de rétine;
- œdème maculaire (œdème d'IRVINE GASS) ;
- kératite bulleuse (décompensation œdémateuse de la cornée).

• Item 127
DÉFICIT NEUROSENSORIEL CHEZ LESUJETÂGÉ: DMLA

1. A, B, D

2. A, B, C, E

3. A, C, D
L'OCT papillaire est utile dans les affections du nerf optique comme le
glaucome.
4. A

Lathérapie photodynamique est parfoisutiliséeen complément. L'iridotomie


périphérique est le traitement du glaucome aigu.
5. B, C, E
Le tonus oculaire est tout de même utile pour rechercher un glaucome
associé compte tenu de l'âge avancé des patients atteints de DMLA.
6. A, B, E

7. B,E
L'angiographie n'est pas systématique dans le suivi.
Item 127 S5

8. D

Il n'existe aucun traitement médical.

9. C,D, E

Rétine normale
du sujet jeune

Vieillissement

Maculopathie
liéeà i'age

DMLA DMLA
atrophique exsudative

Brutalement
Progressivement Un néovaisseau sous rétinien
Les drusens conluent se développe
Les pbotorécepteurs disparaissent A l'origine de l'exsudation
Laissant place à ralrophie Laissant place à la fibrose
86 Item 221

Grille <fAmsler Grille d'Amsler


et vision normale et syndrome maculaire

Mctamorphopsies Scotome

• Item 221

HTA : NOIA

1. C

2. B, D

3. B,C

4. E

C'est un déficit fasciculaire avec une limite horizontale du champ visuel.


5. B,C, D
Iln'y a aucun espoir de récupération visuelle au décours d'une NOIA même si
l'œdème papillaire se résorbe spontanément et complètement en quelques
semaines.
g. D

7. B

8. A,C,D,E
Item 221 87

Item 221

HYPERTENSION ARTÉRIELLE DE L'ADULTE - OCCLUSION


DE VEINECENTRALEDE LA RÉTINE

1. A, B, D, E

2. B, C, D

3. A, C, E

4. C, D, E

5. A, B, D, E
Le principal facteur de risque reste l'hypertension artérielle.
6. A, B

7. B

On suspecte un œdème maculaire cystoïde persistant.


8. A,C

9. B, C, D, E

10. A, B, C
Plus l'occlusion est proche de la papille plus le territoire d'ischémie rétinienne
est étendu.
Item 221

RAPPELOVCR:

Non ischémique
Ischémique
FORME (bien perfusée)
(mal perfusée)
= œdémateuse

Fréquence % des OVCR V4 des OVCR

Acuité visuelle Supérieure à 2/101' Inférieure à 1/20°


RPM direct et consensuel conservé aboli
à l'éclairement de l'œil
atteint

Nodules cotonneux rares nombreux

Hémorragies rétiniennes En flammèches, super Entaches, profondes


ficielles

Angiographie: terri Peu étendus Vastes territoires


toires d'ischémie Dilatations veineuses et
rétinienne capillaires
Évolution Favorable dans 50% Défavorable, pas
des cas de récupération
V* passage vers forme fonctionnelle
ischémique Néovascularisation
Persistance d'un œdème irienne
maculaire cystoïde (BAV Glaucome néovascu
permanente) laire (100° jour+++)
Néovascularisation
prérétinienne
etprépapillaire:
risque d'hémorragie
intravitréenne
Item 221 89

ETIOLOGIES BILAN TRAITEMENT

Correction des
Artériosclérose Bilan cardio
vasculaire facteurs de
risque cardio-
vasculaires

+/-Traitement
HTIO-
¥ Mesure PIO
(Y pente r)
hypotonisant

y
+/-: bilan
Thrombose
(rate, sujet Jeune, de thrombophilio • +/-Traitement
pas de (acteurs
de risque. Haletai)
etiologique
-veines dJalécs,
tortueuses,
•oedème papilairo Angiographie
•hémonaflies
fluorescéinique
en flammuclie.
en plaque,

Forme oedémateuse
(80%, bon pronostic)

Forme ischémique — PPR


(20%, mauvais pronostic) GNV En urgence

Item 221
HTA : RETINOPATHIE/CHOROIDOPATHIE HYPERTENSIVE

1. B

2. A,E

3. C,D
Lefond d'ceil n'est pas requis de façon systématique en cas d'HTAcompensée
et en l'absence de baisse d'acuité visuelle. Les signes oculaires de l'HTA ne
sont présents qu'au cours des formes sévères.
4, B,C, D

5. A, C,E

6. A,D
Exsudatif comme dans la toxémie gravidique.
7. C, D, E
90 Item 221

RAPPEL Classification de Kirkendall

STADES Rétinopathie hypertensive Artériosclérose

1 Rétrécissement artériel Signe du croisement artério


sévère disséminé veineux

II Stade 1+ Signe du croisement + rétrécis


Hémorragies rétiniennes sement artériel localisé en regard
Exsudât secs
Nodules cotonneux

III Stade 11 + Stade 11 +


Œdème papillaire Engainements vasculaires
Hémorragies rétiniennes
au niveau du signe du croisement
(préthrombose)
OBVR au niveau du croisement

RAPPEL physiopathologie
Lésions dues à la rupture de la barrière Lésions dues aux occlusions
hématorétinienne artériolaires précapillaires
Œdème maculaire Nodules cotonneux
Hémorragies rétiniennes superficielles Hémorragies rétiniennes
Exsudats secs de disposition stellaire en profondes
région maculaire
Œdème papillaire

• Item 221
HTA : OCCLUSION DE L'ARTÈRE CENTRALE DE LA RÉTINE

1. C, E
Avec rétrécissement diffus du calibre artériel.
2. B,D, E
La circulation rétinienne est une circulation terminale.

3. A,B,C,E
L'acuité visuelle est toujours effondrée.
4. C,D
Elle n'est pas indispensable au diagnostic.
5. D
Item 221 91

6. B, E
Son pronosticvitalest aussi engagéà court terme. L'OACR est synonyme
d'AVC. Elle est le plussouventla traduction d'une atteinte vasculaire sur
l'axecarotidien ou d'une cardiopathie emboligène,et plus rarement d'une
affection systémique sous-jacente nécessitant untraitement urgent (par
ex la maladie de Horton). Le traitement reste décevant, même instauré
précocement. On nepeut espérer une récupération visuelle à desdegrés
variables quelorsque l'ischémie rétinienne aétébrève. Des lésions rétiniennes
irréversibles apparaissentaprèsseulement90minutes d'ischémie.
7. C
Pourlarecherche d'unecardiopathie emboligène et d'athéromecarotidien.
8. A, C,D
L'amputation du champ visuel persiste à titrede séquelle.
9. A, B, C, D
La maladie de Horton n'est pas une cause d'OBACR car elle n'atteint que
les artères musculaires.
ETIOLOGIES BILAN TRAITEMENT

URGENCE
HOSPlTAUSATtON

BOoicardlo-
*CocTocticn dos
1:EMBOLE++
' facteurs do
•Athétome carotidien vascublre
risqua
•Cardiopatttio cmbofigono «TDMcéri&nfe
canSovaxc
•Cuifauto <ie|i(if ip — •ArdJ-agrogants
cixtpnncuiuluumnt

£THROMBOTIQUE>
♦ Ivs-crp l-£g*•CorncotMrapto
gPJffQNll si Horton
•ThrocnbopMto TP-TCA-
*Autra»(vtticutorttea
inftamcnstoifcs» htecttottWtt)
AcAPL
•Sujet |eiina et
«/-bilan OACR<4 turcs:
* SPASME OU •poneflondo
COMPRESSION LOCALE chambra
Tito m* ontenoutoot

AngiogrBphto
•GRAVE ftuoiBscétolque
•MENACE AVC
PiUMitr nfaud) tantxa
•BAV a* banc kxMam. mydrtno aeflectk)»
•fD: axtano btans nesndqua cctMen. macuta mugo cert». ccutartgrareJoa
92 Item 245

Artères grêles
etdôshab&ées

Macula
« rouge cerise »

Aspect blanchâtre
du fond d'oeD
(oedème anoxique
de la rétine Interne)

• Item 245
DIABÈTE SUCRÉ DETYPE 1 ET2 DEL'ENFANT
ET DE L'ADULTE. COMPLICATIONS

1. A, C, D
La rétinopathie diabétique est aussi fréquente dans le diabète de type 1
qu'au cours du diabète de type 2.
2. A,D
RDN Psévère=règledu«4-2-1 »hémorragies rétiniennes dansles4quadrants
et/ou dilatationsveineusesdans deuxquadrants et/ou AMIRdanslquadrant.
RDNP modérée = exclusion RDNP minime et sévère.
3. A

C'est aussi un document de référence pour le suivi.


4. D

Car on devine des microkystes intra-rétiniens à l'OCT.


Item 245 93

Aspect en coupe d'OCT d'unœdème maculaire : les logettes d'œdème


intrarétinien sont bien visibles, responsables d'un épaississement
maculaire avec perte de la dépression fovéolaire.

Aspect en coupe OCT de la macula normale. La dépression fovéolaire


est bien visible.

5. B

6. D

Néovaisseaux iriens/rubéose irienne par passage deVEGFdans la chambre


antérieure. Lesnéovaisseaux dans l'angle iridocornéen bloquent l'évacuation
de l'humeur aqueuse.
7. C

Œdème maculaire et placards d'exsudats provoquent une baisse d'acuité


visuelle progressive.
94 Item 330

8. A, C,E
Elle ne détruit pas directement les néovaisseaux mais les territoires
d'ischémie rétinienne ce qui permet d'obtenir une régression de 90 % de
la néovascularisation prérétinienne et/ou prépapillaire. Elle est réalisée en
ambulatoire sous AL en plusieurs séances. La normalisation rapide de la
glycémie (pompe, passage à l'insulinothérapie), la grossesse, la chirurgie
de la cataracte sont justement des situations à haut risque de passage en
rétinopathie diabétique proliférante et nécessitent une PPR préventive.
9. B, D, E
Les injections intravitréennes sont utilisées en cas d'œdème maculaire
sévère atteignant la région centrale et associé à une baisse d'acuité visuelle.
10. A,C, D
Absence de RD : FO tous les ans + photographies. Surveillance de la RDNP
sévère : FO tous les 4 à 6 mois.

• Item 330
TRAUMATISMES OCULAIRES

1. B,D, E
Hyphéma = hémorragie de la chambre antérieure; ulcération cornéenne
visible après instillation de fluorescéine. Peut évoluer vers kératite micro
bienne par surinfection. L'hypopion est un abcès de la chambre antérieure.
L'hématocornée est une infiltration hématique de la cornée irréversible due
à un hyphéma récidivant et massif.
Autres lésions du segment antérieur en aigu : iridodialyse, rupture du
sphincter de l'iris, mydriase post-traumatique, subluxation ou luxation du
cristallin, hypertonie oculaire par lésion de l'angle iridocornéen.
2. D

le plus souvent cataracte contusive de type sous capsulaire postérieure


(apparition plusieurs mois ou années après le traumatisme).
3. A,B,E
ZEROsilRM!!!

4. A, B, D, E
Hypotonie oculaire.
5. C, E
Lafluorescéine est lavée par l'humeur aqueuse.
Item 50
>page 12

Item 81
>- page 20

Item 81
> PAGE 22
Item 81
>• page 23

Item 84
> page 37

Item 245 Item 245


> page 62 et 93 > PAGE 93
Item 330 95

6. B

Il fautaucontraire soulever lapaupière supérieure pourrechercher uncorps


étranger c'est indispensable! il faut également vérifier le statut vaccinal
antitétanique.
Rupture
Ulcération sphnctérienne
cornéenne

Cotps étranger
superficiel

Hyphéma'^ "--——...
^-"f Hémorragie sous
Fracture orbétauB^ f conjonefivate
Hémorragies
rétiniennes

Déchirure m
rétinienne" 7$
Œdème de Berlin,
du pôle postérieur
Luxation
du cristallin
de rétine
Hémorragie
intravitréenne

• Item 330
BRÛLURES OCULAIRES

1. D

2. A, B, E
Lavage jusqu'à obtentiond'un pH neutre. Le traitement par collyre corti
coïdedoit être débuté leplusprécocementpossiblepourlimiterla réaction
inflammatoire intense.
96 Item 330

^ Sémiologie oculaire
1. A,B,E
RAPPEL Photorécepteurs
Bâtonnets : vision périphérique et vision nocturne.
Cônes : vision des détails et vision des couleurs. Regroupés dans la rétine
centrale au sein de la macula.
2. C

Le syndrome de Claude Bernard Horner donne un myosis.


3. C.D.E
Lechamp visuel par périmétrie cinétique (de Goldman) sert à explorer les
déficits périphériques surtout.
Énoncés QCM ORL
Item 85 99

• Item 85

ÉPISTAXIS

1. Comment pouvez-vous tarir une épistaxis localisée à la tâche


vasculaire?

a. par tamponnement antérieur de la cavité nasale


b. par tamponnement antéropostérieur au ballonnet gonflable
hémostatique
c. par cautérisation électrique
d. par cautérisation chimique
e. par compression par tampon hémostatique

2. Que faites-vous alors avant de procéder à l'hémostase locale ?


a. une pulvérisation de xylocaïnenaphazolinée
b. une antalgie par morphine
c. un mouchage bilatéral pour évacuer les caillots
d. un groupage sanguin, rhésus et recherche d'agglutinines irrégu
lières
e. une nasofibroscopie

3. Vous traitez une épistaxis grave par tamponnement antéropos


térieur. Malgré votre intervention, lepatient continue desaigner.
Son hémocueest à 8. Que pouvez-vous envisager?
a. unecoagulation parvoieendonasaledesartèressphénopalatines
b. une embolisation des artères sphénopalatines
c. une embolisation des artères ethmoïdales
d. une ligature des artères ethmoïdales
e. une cautérisation de la tâche vasculaire
100 Item 85

4. Monsieur KOUKASS vient de subir un traumatisme craniofacial. Il


dit saigner du nez depuis l'accident et vous signale que le filet de
sangs'éclaircit progressivement. Qu'en pensez-vous?
a. vous suspectez une fistule carotidocaverneuse
b. vous suspectez une rhinorrhée cérébrospinale
c. vous suspectez une fracture de l'étage postérieur de la base
du crâne
d. vous rassurez le patient devant l'évolution favorable de son
épistaxis
e. vous prescrivezde l'arnoxicilline +acide clavulanique

5. Vous voyez le jeune Grégoire, 15 ans, pour épistaxis récidivante.


En nasofibroscopie vous voyez effectivement une tumeur violacée
avec télangiectasies. Quelest le diagnostic le plus probable?
a. un angiome de la cloison
b. un cancer de l'ethmoïde
c. un fibrome nasopharyngien
d. un cancer du rhinopharynx
e. une ectasie de la tâche vasculaire

6. Que demandez-vous alorscomme examens complémentaires ?


a. un bilan ophtalmologique :fond d'œil,acuitévisuelle, Lancaster
b. un dosage des anticorps anti EBV
c. un scanner du massif facial avec produit de contraste
d. une biopsie de la lésion+envoien anatomopathologie
e. une IRM des fosses nasales avec produit de contraste

7. Monsieur SEGNE se plaint d'une épistaxis droite répétée sans


facteur déclenchant. Vous remarquez également un œdème de
la paupière supérieure droite et une exophtalmie homolatérale.
Que suspectez-vous?
a. un carcinome épidermoïde du sinus piriforme
b. un carcinome épidermoïde de l'ethmoïde
c. un adénocarcinome de l'ethmoïde
d. un carcinome indifférencié du rhinopharynx
e. un carcinome épidermoïde du sinus maxillaire
Item 86 101

8. Que recherchez-vous à l'interrogatoire ?


a. un alcoolisme
b. un tabagisme
c. une exposition professionnelle aux poussières de bois
d. une exposition professionnelle à l'amiante
e. une exposition professionnelle au nickel

• Item 86

TROUBLE AIGU DE LA PAROLE : DYSPHONIE

1. Quelest l'examen de première intention à pratiquer devant toute


dysphonie de plus de 8 jours?
a. une TDM du larynx
b. une laryngoscopie indirecte au miroir laryngé
c. une laryngoscopie directeen suspension au microscope
d. une stroboscopie
e. une électromyographie des cordes vocales

2. Que comporte impérativement letraitement d'unelaryngite aiguë ?


a. un repos vocal
b. l'arrêt du tabac
c. une corticothérapie
d. desAINS
e. une antibiothérapie
102 Item 86

3. Monsieur GITTE Laurent, 41 ans, se plaint d'une voix rauque


apparue demanière progressive. C'est un enseignant tabagique à20
paquets années. Vous retrouvez unaspectde laryngite chronique
hypertrophique rouge à l'examen clinique. Quel est l'examen
complémentaire que vous pratiquez?
a. TDM du larynx
b. IRM du larynx
c. laryngoscopie directe
d. laryngoscopie indirecte
e. aucun

4. Un jeune homme de 28ans, non-fumeur, vous consulte pourune


dysphonie. Celle-ci esttrèsgênante pour lui car ilest chanteur dans
un groupe de hard rock. Vous retrouvez deuxlésions blanchâtres
symétriques au tiersmoyen desescordes vocales enlaryngoscopie
indirecte. À quoi correspondent ces lésions ?
a. granulomesdes cordesvocales
b. nodules des cordes vocales
c. polypes de Reinke
d. œdème de Reinke
e. papillomatose laryngée

5. Un homme de 46 ans sort du service de réanimation où il a passé


quelques semaines dans lecoma. Il se plaint d'unedysphonie non
connue auparavant. Que pouvez-vous suspecter?
a. des granulomes des cordes vocales
b. des nodules des cordes vocales
c. des polypes de Reinke
d. une papillomatose laryngée
e. une ankylose cricoaryténoïdienne
Item 86 103

6. Une paralysieunilatérale de la corde vocale gauche...


a. en position latérale peut entraîner des fausses routes
b. vous faites lediagnostic par unelaryngoscopie en suspension
c. en position médiane peut provoquer une voix bitonale
d. doit faire rechercherune cause thoracique
e. peut être causée par un cancer thyroïdien

7. Madame GLIHOMME présente une dysphonie apparue depuis sa


neurochirurgie d'exérèse d'une tumeur du tronc cérébral. Elle
est restée intubée plusieurs jours. Quel mécanismeexplicatifest
possible?

a. une plaie sur le trajet du nerf récurrent unilatérale


b. une plaie sur le trajet des deux nerfs récurrents
c. un blocage de l'articulation cricoaryténoïdienne
d. un granulome inflammatoire des cordes vocales
e. une plaie sur le trajet du nerf vague

8. Quelles sont les causes des dysphonies à cordes vocales normales ?


a. l'hyperthyroïdie
b. l'hyperandrogénie
c. le surmenage vocal
d. la myasthénie
e. la polyarthrite rhumatoïde
104 Item 87

• Item 87

ALTÉRATION DE LA FONCTION AUDITIVE

1. Une surdité de transmission peut traduire l'atteinte...


a. de l'oreille externe
b. de l'oreille moyenne
c. de l'oreille interne
d. du nerf auditif (VIII)
e. des structures auditives du tronc cérébral

2. En cas de surdité de perception de l'oreille droite, que retrouvez-


vous en acoumétrie?

a. un test de Rinne positif à droite


b. un test de Rinne positif à gauche
c. un test de Rinne nul ou négatif à droite
d. un test de Weber latéralisé à droite
e. une conduction osseuse meilleure que la conduction aérienne
à droite
Item 87 105

3. Vous obtenez le tympanogramme suivant


compliance

-+ pression en mm H20

Que vous apprend-il?

ilexiste une dépression dans la caisse du tympan


ilexiste une perforation du tympan
ilexiste un épanchementtympanique liquidien
ilexiste une atteinte du système tympano-ossiculaire
le tympanogramme est normal : la trompe d'Eustache et le
système tympano-ossiculaire sont fonctionnels

4. Dans lesquelles de ces pathologies peut-on retrouver un réflexe


stapédien aboli?
a. la maladie de Menière
b. le neurinome du nerf cochléovestibulaire
c. la sclérose en plaques
d. la presbyacousie
e. l'otospongiose

5. À propos des potentielsévoquésauditifs précoces :


c'est un examen non invasif
ils mesurentobjectivement leseuilauditif de manière précise
ils ne peuvent pas être utilisés chez l'enfant
ilsne permettent pas lalocalisation topographiquede l'atteinte
auditive
ils n'explorent pas les fréquences graves
106 Item 87

6. Une surdité de transmission peut entraîner :


a. uneautophonie
b. une modification qualitative de la voix
c. une paracousie
d. des acouphènes de timbre aigu maltolérés
e. un signe de la «cocktail party »

7. MadameDESOURRE, 33 ans, se plaintd'une hypoacousie bilatérale.


Celle-ci semble s'être aggravée depuis sa grossesse ily a deux mois.
Elle vous signaledes problèmesd'audition chez sa mère apparus
vers 45 ans. Elle ne présente pas d'antécédents d'otites moyennes
aiguës récidivantes ou d'otites moyenneschroniques. Quelle est
la pathologie que vous recherchez prioritairement?
a. uneotospongiose
b. unetympanosclérose
c. une aplasie d'oreille congénitale
d. une maladie de Menière
e. une atélectasie tympanique

8. Vous pratiquez des examens complémentaires dont les résultats


confirment votre crainte :

a. le réflexe stapédien est présent


b. le test de Rinne est nul ou négatif des deux côtés
c. l'otoscopie montreuntympan blanc/jaunâtre, infiltré de plaques
dures avec zones pellucides
d. le scanner peut être normal
e. l'audiométrie retrouve deux courbes superposables

9. Quels sontlestraitementsenvisageables pour Madame DESSOURRE ?


a. chirurgical : cholestéatectomie
b. chirurgical : stapédectomie
c. chirurgical : tympanoplastie
d. chirurgical : ouverture du sac endolyphatique
e. appareillage par prothèse auditive
Item 87 107

10. Que pouvez-vous retrouver à l'imagerie dans une otospongiose?


a. une lyse des parois de la caisse du tympan
b. une hyperdensité de la caisse du tympan
c. une hypodensité osseuse
d. une lyse ossiculaire
e. un épaississement platinaire

11. Monsieur BAITON vient de subir un traumatisme crânien. Vous


retrouvez une surdité de transmission de l'oreille gauche. Quelles
sont les explications possibles de cette surdité?
a. une fracture du rocher translabyrinthique gauche
b. une commotion labyrinthique gauche
c. un hémotympan gauche
d. une perforation tympanique
e. une fracture ou une luxation ossiculaire

12. Vous suspectez une surdité unilatérale brusque de l'oreille gauche.


Que comporte votre traitement médical en urgence?
a. une corticothérapie orale
b. des bétahistines
c. des diurétiques
d. une oxygénothérapie hyperbare
e. des solutés hyperosmolaires

13. Que devez-vous alors rechercher?

a. des antécédents familiaux de surdité unilatérale brusque


b. un accident vasculaire cérébral
c. un médicament ototoxique
d. un neurinome de l'acoustique
e. une otospongiose
108 Item 87

14. Quel est l'âge moyen de révélation de la presbyacousie?


a. 45 ans
b. 55 ans
c. 65 ans
d. 75 ans
e. 85 ans

15. Lasurdité de perception due à la presbyacousie...


a. est bilatérale et asymétrique
b. porte sur lesfréquences les plusgraves (4000 Hz)
c. nécessite un appareillage auditif à partir d'une chute bilatérale
de 30 dB à 2 000 Hz
d. les traumatismes sonores professionnels sont des facteurs de
risque de presbyacousie précoce
e. le réflexe stapédien est aboli

16. Quel peut être le premier signe audiométrique d'un traumatisme


sonore chronique d'origine professionnelle?
a. scotome auditif bilatéral sur la fréquence 1000 Hz
b. scotome auditif bilatéral sur la fréquence 2000 Hz
c. scotome auditif bilatéral sur la fréquence 3 000 Hz
d. scotome auditif bilatéral sur la fréquence 4 000 Hz
e. scotome auditif bilatéral sur la fréquence 5 000 Hz

17. Quels sont les facteurs de risque d'ototoxicité des aminosides ?


a. prédisposition génétique
b. injection unique
c. insuffisance rénale
d. longue durée de traitement
e. répétition des traitements
Item 88 109

18. Parquels moyens peut-on mesurer l'audition chez un enfant de 1 an ?


a. potentiels évoqués auditifs
b. otoémissions acoustiques provoquées
c. audiométrie tonale
d. audiométrie vocale
e. audiométrie par réflexe conditionné

• Item 88

PATHOLOGIE DES GLANDES SALIVAIRES

1. Les glandes salivaires :


a. le canal de Sténon s'ouvre en regard de la deuxième molaire
supérieure
b. la glande parotide est bilobée avec un lobe superficiel peu
développé et un lobe profond volumineux
c. la glande parotide est innervée par le nerf facial
d. la glande submandibulaire est innervée par le nerf lingual
e. le canal de Wharton traverse le plancher buccal et s'abouche
près du frein de la langue

2. Les glandes salivaires :


a. la glande submandibulaire est située en région sous hyoïdienne
latérale
b. la parotide est la glande salivaire la plus volumineuse
c. la parotide est située en avant du ramus de la mandibule
d. les glandes salivaires accessoires ont une sécrétion continue
e. le pH de la salive est légèrement acide
110 Item 88

3. Les oreillons :

a. le diagnostic des oreillons se fait le plus souvent par sérologie


b. letaux d'amylase sanguin est augmenté en cas de parotidite isolée
c. la tuméfaction parotidienne peut être bilatérale
d. on peut voir sourdre du pus à l'ostium du conduit parotidien
e. les complications surviennent surtout chez l'adulte jeune non
ou mal vacciné

4. Le petit Aurelien, 5 ans, présente un tableau de parotidite aiguë


unilatérale avec fièvre. Ses parents vous signalent qu'il a eu les
oreillons il y a 6 mois. Iln'a pas été vacciné. Quel diagnostic devez-
vous suspecter?

a. une récidive de parotidite ourlienne


b. une parotidite virale due au virus coxsackie
c. une parotidite récurrente juvénile
d. une parotidite bactérienne d'origine lithiasique
e. une parotidite bactérienne à pyogènes sans lithiase

5. Les lithiases salivaires :

a. la lithiasesalivairetouche uniquement laglande submandibulaire


b. les signes mécaniques sont en général les premiers signes
c. la hernie salivaire est une tuméfaction douloureuse de la glande
submandibulaire
d. la colique salivaire est rythmée par les repas
e. l'infection du canal excréteur de la glande salivaire est appelée
sialadénite

6. Quel est l'élément qui signe le diagnostic de sialodochite ?


a. une issue de pus au niveau de l'ostium du conduit submandi
bulaire
b. un trismus
c. une absence de cordon reliant la tuméfaction à la table interne
de la mandibule
d. unefistulisation
e. une otalgie réflexe
Item 88 m

7. Les lithiases salivaires :

a. les complications infectieuses des lithiases salivaires peuvent


évoluer vers une fistulisation du plancher buccal
b. contrairement auxinfectionsdentaires, lesinfectionsdes glandes
salivaires n'évoluent jamais en cellulitecervicale
c. la palpation bidigitale permetde rechercher uncalcul
d. les complications infectieuses sont plus fréquentes en cas de
lithiase parotidienne qu'en casde lithiase submandibulaire
e. une périsialodochite du canal de Wharton se traduit par un
abcès de la joue

8. Quel est l'examen le plus performant pour visualiser un calcul


salivaire radio-opaquede moins de 2 mm de diamètre ?
a. un panoramique dentaire
b. une échographie des glandes salivaires
c. une IRM du massif facial
d. un scanner du massif facial
e. une sialographie

9. Quel est letraitement le plusapproprié d'un calcul submandibu


laire de 3 mm?

a. sialendoscopie seule
b. sialendoscopie + lithotripsie
c. taille endobuccale
d. lithotripsie seule
e. submandibulaire
112 Item 88

10. Traitement d'une lithiase salivaire :

a. la chirurgie est davantage pratiquée en casde lithiase paroti


diennecar la loge parotidienne est plus accessible
b. la lithotripsie est davantage utilisée en cas de lithiase paroti
dienne car les calculssont plus denses
c. letraitement antibiotiqued'une infectionsalivairedoit être actif
sur les streptocoques et les anaérobies
d. En casde poussée infectieuse, vous prescrivez des antispas
modiques
e. En cas d'extraction de calcul, l'abord cervical est préféré à
l'abord buccal

11. Quelle est la tumeur de la glande parotide la plusfréquente ?


a. un adénocarcinome
b. un adénome pléomorphe
c. un cystadénolymphome
d. un carcinome adénoïde kystique
e. un carcinome épidermoïde

12. Quelssont les signesde malignité d'une tumeur parotidienne ?


a. le caractère indolore
b. un trismus
c. paralysie faciale périphérique
d. une adénopathie satellite
e. lafixité par rapport aux plans superficiels et profonds

13. Quels sont les signes à l'IRM qui orientent vers un adénome
pléomorphe?
a. hypersignalT2
b. unilobé
c. unifocal
d. kystique
e. limites régulières
Item 88 113

14. Quelest l'examen d'imagerie indispensabledevant toute tumeur


parotidienne?
a. le panoramique dentaire
b. l'échographiede la logeparotidienne
c. la TDM du massif facial sans puis avec produit de contraste
d. L'IRM du massif facial
e. La scintigraphieau technétium 99 m

15. Quelest letraitement d'un adénome pléomorphe?


a. abstention thérapeutique
b. parotidectomie superficielle conservatrice du nerf facial
c. parotidectomie totale conservatrice du nerf facial
d. parotidectomie totale avec sacrifice du nerf facial
e. radiothérapie exclusive

16. Après traitement chirurgical desa tumeur parotidienne droite, votre


patient présente unsyndrome de Frey. Quels signes fonctionnels
retrouvez-vous?

a. contraction involontaire intermittente des paupières


b. mouvementscloniques des muscles de l'hémiface droite
c. larmoiement de l'œil droit perprandial
d. rougeur etsudation perprandiales dela région massétérine droite
e. parotidomégalie controlatérale (gauche)

17. Tumeurs de la glande submandibulaire :


a. la masse est séparée de la mandibule par un sillon
b. unesalive hémorragique est en faveur d'une tumeur maligne
c. la chirurgie de la glandesubmandibulaire est plusdifficile que
la chirurgie parotidienne
d. les tumeurs submandibulaires sont plus fréquentes chez les
hommes
e. ilexiste un risque de paralysie du nerf facial
114 Item 99

• Item 99

PARALYSIE FACIALE

1. Comment reconnaissez-vous une paralysie faciale périphérique


d'une paralysie faciale centrale?
a. il n'y a pas de dissociation automatico-volontaire
b. elle netoucheque leterritoire supérieur
c. elle ne touche que le territoire inférieur
d. ilpeut exister un signe de CharlesBell
e. ilpeut existerunsignedes cils de Souque

2. Madame PARRAT Lise présente uneparalysie faciale périphérique


depuis quelquesjours. Quels sont lesexamenscomplémentaires
que vous pouvez réaliser pour localiser la lésion ?
a. électromyographie
b. électrogustométrie
c. électroneuronographie
d. test de Schirmer
e. test de Metz

3. Vous retrouvez uniquement une hypoesthésie dans la zone de


Ramsay Hunt. Quel est le niveau lésionnel?
a. lésion au niveau ou en amont du ganglion géniculé
b. lésion en amontdu nerfgrand pétreux superficiel
c. lésion en amont de la corde du tympan
d. lésion en amont du nerf du muscle de l'étrier
e. lésion en amont du foramen stylomastoïdien
Item 99 115

4. Quels sont les signes fonctionnels typiques retrouvés dans une


paralysie faciale périphérique idiopathique?
a. céphalées
b. douleurs mastoïdiennes
c. surdité de perception
d. vertiges
e. troubles du goût

5. Quelleest la paralysie faciale périphériquela plus fréquente ?


a. a frigore
b. zostérienne
c. otite moyenne aiguë
d. tumorale
e. VIH

6. Quels sont les facteurs de mauvais pronostic d'une paralysiede


Charles Bell :

a. la rapidité d'installation
b. le caractère incomplet
c. des signes neurosensoriels associés
d. l'importance des douleurs mastoïdiennes
e. l'âge

7. Quellessont les bases dutraitement de la paralysie faciale périphé


rique a frigore?
a. un traitement antiviral par aciclovir
b. une corticothérapie précoce et intense
c. une prévention des complications oculaires : protection par
lunettes, occlusion palpébrale nocturne...
d. une électrothérapie
e. des massages et des mouvements faciaux
116 Item 99

8. Quelest l'élément de l'examen cliniqueque vous recherchez à but


médicolégal avant d'instaurer une corticothérapie devant une
paralysie faciale périphérique?
a. un cholestéatome
b. une surdité de perception
c. un érythème migrant
d. uneéruption vésiculaire dans lazonede Ramsay Hunt
e. une abolition du réflexestapédien

9. Que devez-vous suspecterdevant une paralysie faciale périphé


rique, une otorragie et une surdité ?
a. un cholestéatome
b. unefracture du richer translabyrinthique
c. une fracture du rocherextralabyrinthique
d. une otite moyenne aiguë
e. une labyrinthite otogène

10. Votre patiente est atteinte de sarcoïdose avec syndrome de


Heerfordt. Que comprend-il?
a. paralysie faciale centrale
b. uvéite antérieure aiguë bilatérale
c. fièvre
d. parotidite bilatérale
e. érythème noueux
Item 101 117

• Item 101

VERTIGE

1. Que retrouvez-vous à l'examen neurologique d'un syndrome


vestibulaire harmonieux droit?

a. une déviation des bras tendus vers la droite


b. une déviation vers la droite à la manœuvre de Romberg
c. un nystagmus droit
d. une déviation lente des yeux vers la droite
e. une déviation droite lors de la marche aveugle

2. Quelles sont les particularités d'un nystagmus d'origine centrale ?


a. il bat dans tous les sens
b. il bat dans toutes les directions
c. il est diminué par la fixation oculaire
d. ilest augmentésous lunettesgrossissantes et éclairantes
e. ilfaitpartiedutableaudesyndrome vestibulaire dysharmonieux

3. Quelle est la manœuvre clinique dont la positivité permet le


diagnostic de vertige positionnel paroxystique bénin?
a. la manœuvre de Dix et Hallpike
b. la manœuvre de Sémont
c. le signe de la fistule
d. la manœuvre de Romberg
e. l'épreuve de la marche aveugle
U8 Item 101

4. Monsieur TAN Gui vous consulte pourun vertige rotatoire de début


brusque évoluant depuis 4jours accompagné de nausées. Il signale
aussi2vomissements. Vousne retrouvezpasde troubles cochléaires
associés nid'autre épisode antérieur similaire à l'interrogatoire.
L'examenclinique retrouve un syndrome vestibulaire harmonieux
droit. Quel est le diagnostic le plus probable?
a. la maladie de Ménière
b. un neurinome de l'acoustique
c. un vertige paroxystique positionnel bénin
d. une névrite vestibulaire
e. une migraine basilaire

5. Vous réalisez des examens complémentaires et confirmez votre


diagnostic. Que montrent-ils?
a. l'audiogramme tonal montre unesurditéde perception
b. l'audiogramme tonal montre une surdité de transmission
c. l'audiogramme vocal est normal
d. l'impédancemétrie est normale
e. lavestibulométrie montreune hyporéflexie ou une aréflexie aux
épreuves caloriques

6. Que comportera votre traitement ?


a. un traitement antivertigineux
b. un traitement antiémétique
c. une immobilisation la plusprécocede latête du patient
d. une rééducation vestibulaire
e. un traitement diurétique

7. Monsieur TAN vous questionne sur l'évolution de sa pathologie:


a. son audition risque de s'aggraver progressivement
b. la manœuvrede Sémont permettra de leguérirdéfinitivement
c. la guérison apparaîtra en quelques semaines sans traitement
d. l'hyporéflexie vestibulaire droite aux épreuves caloriques
persistera à titre de séquelle
e. lecerveletcompensera ledéficit vestibulaire droit à partir des
informations du vestibule gauche
Item 101 119

8. Vous voyez un deuxième patientprésentantles mêmes symptômes :


vertige rotatoire de début brusque depuis 2 jours, nausées,
vomissements, syndrome vestibulaire harmonieux droit. Mais ce
patientprésente également unecophose unilatérale droite. Quelles
étiologies pouvez-vous évoquer?
a. thrombose de l'artère auditive interne
b. otite chronique cholestéatomateuse
c. infarctus cérébelleux
d. fracture translabyrinthique
e. névrite vestibulaire

9. Une patiente se présente pour un léger vertige, des céphalées,


et un nystagmus multidirectionnel. Quel est l'examen que vous
demandez en première intention?
a. impédancemétrie
b. audiométrie vocale et tonale
c. potentiels évoqués auditifs
d. vestibulométrie
e. IRM cérébrale

10. Madame TUDORE est atteinte de la maladie de Menière. Quels


signes fonctionnels pouvez-vous retrouver à l'interrogatoire?
a. nausées/vomissements
b. hyperacousie douloureuse
c. acouphènes de tonalité aiguë
d. sensation de plénitude de l'oreille
e. surdité unilatérale sévère

11. Vous renouvelez son traitement de fond au décours de l'hospita


lisation. Que comprend-il?
a. des corticoïdes
b. des bétahistines
c. des diurétiques
d. des antivertigineux
e. des anxiolytiques
120 Item 101

12. Malgré ce traitement de fond bien conduit, Madame TUDORE a des


vertiges violents de plus en plus fréquents. Son audition est encore
conservée. Que pouvez-vous envisager en première intention ?
a. une labyrinthectomie chirurgicale
b. une labyrinthectomiechimique à la gentamicine
c. une section du VIII vestibulaire
d. une ouverture du sac endolymphatique
e. une abstention thérapeutique

13. Finalement, vous réalisez cet examen.

Devant l'absence d'efficacité du traitement précédent. Quel est


votre diagnostic?

a. un neurinome de l'acoustique
b. une tumeur du tronc cérébral
c. une poussée de sclérose en plaques
d. un hématome de la fosse postérieure
e. un abcès du tronc cérébral
Item 101 121

14. Quelleest la physiopathologie du vertige positionnel paroxystique


bénin?

a. unhydrops labyrinthique :augmentation delapression endolym


phatique
b. une canalolithiase dans un canal semi-circulaire
c. une inflammation du nerf vestibulaire d'origine virale
d. une atteinte vasculaire du nerf vestibulaire
e. une destruction cochléovestibulaire

15. Quels sont les signes fonctionnels possibles en cas de vertige


positionnel paroxystique bénin?
a. nausées et/ou vomissements
b. acouphènes de tonalité grave
c. surdité unilatérale
d. vertiges rotatoires intenses de quelques secondes
e. syndrome vestibulaire harmonieux

16. Àpropos dutraitement duvertige positionnel paroxystique bénin :


a. le patient est hospitalisé
b. la manœuvre de Sémont permet de guérir le patient définiti
vement
c. le patient doitsubirplusieurs séancesde kinésithérapie
d. vous surveillez cliniquement le malade à un mois
e. le patient devrase plier à unesurveillance audiométrique à vie
122 Item 127

Item 127

DÉFJCITNEUROSENSORIEL CHEZ LE SUJET


ÂGÉ:SURDITE ETVERTIGE

1. Que pouvez-vous retrouverchez un sujet presbyacousique?


a. unesurditéde transmission bilatérale et symétrique
b. des acouphènes
c. une diminution de la discrimination fréquentielle
d. une perte d'audition prédominant surles fréquences graves
e. des troubles de l'équilibre

2. Àpartir de quel seuil la perte auditive impose une prise en charge


(appareillage) ?
a. perte de 10 dB sur la fréquence 2000 Hz
b. perte de 20dBsur la fréquence2000 Hz
c. perte de 30 dBsur la fréquence 2000 Hz
d. perte de 40 dBsur la fréquence2000 Hz
e. perte de 50 dB sur la fréquence 2000 Hz
Item 127 123

3. Vous suspectez une presbyacousie chez Monsieur COUSY 70 ans.


Voici son audiométrie tonale :

Audiométrie Tonale
Oreltlo droite - dB HL
-10 1
0

10 |
1
20 I
i
30
I
40 4
i
50 |
60
1 •—J>^
5^S <v^ --X
70 ^X>)
80

90
1
100 1
1
110 I 1
1
120
1 25 250 500 l'k 2k 4k 8k
Oreille gauche - dB KL
-10 i I
1 1
0 1 !
3 , 1 I
10
i
20 i i
s. 1
30
1
40 1 •«,

50
|
-
1
1
60 -

70 - !
1
80) - i
1
90) •
"I
100) • 1
1
110J • i
t
120
125 250 500 lk 2k 4k 8k

Son impédancemétrie est normale. Que faut-il rechercher de


principe?
a. Un bouchon de cérumen
b. Un cholestéatome du sujet âgé
c. Une otospongiose
d. Un neurinome de l'acoustique
e. Une perforation tympanique
I24 Item 145

4. Quelle est la cause la plus fréquente devertige chezlesujet âgé?


a. la maladie de Menière
b. levertige positionnel paroxystique bénin
c. la névrite vestibulaire
d. une ischémie cochléovestibulaire
e. le neurinome de l'acoustique

Item 145

INFECTIONS NASOSINUSIENNES DE L'ENFANT


ET L'ADULTE

1. Queltype de sinusite peut simuler une hypertension intracrânienne


par l'intensité, le siège, et la permanence de sa douleur?
a. maxillaire
b. frontale
c. ethmoïdale
d. sphénoïdale
e. aucune

2. Quelles caractéristiques de la douleur vous orientent vers une


sinusite maxillaire aiguë d'origine bactérienne?
a. bilatérale
b. pulsatile
c. augmentation quand la tête est penchée en avant
d. aggravation par l'activité physique de routine
e. intensité modérée à sévère
Item 145 125

3. Dans quels cas de sinusite maxillaire faites-vous un scanner des


sinus?

a. suspicion de surinfection bactérienne


b. doute diagnostique
c. suspicion de complication
d. radiographies standards anormales
e. échec d'une première antibiothérapie

4. Comment traiter une sinusite maxillaire aiguëbactérienne (présence


d'au moins 2 critères majeurs) en absence d'allergie connue chez
un enfant de 5 ans?

a. amoxicilline acide clavulanique80-90 mg/kg/jour pendant 8-10


jours
b. amoxicilline acide clavulanique 50 mg/kg/jour pendant 6 jours
c. amoxicilline 80-90 mg/kg/jour pendant 8-10jours
d. amoxicilline50 mg/kg/jour pendant 6 jours
e. traitement symptomatique seul

5. Comment traiter une sinusite maxillaire aiguëbactérienne (présence


d'au moins 2critèresmajeurs) en casd'allergie aux bêta lactamines
chez un enfant de 5 ans?

a. pristinamycine
b. cotrimoxazole
c. télithromycine
d. levofloxacine
e. cefpodoxime

6. Comment traiter une sinusite maxillaireaiguë bactérienne (présence


d'au moins 2 critères majeurs)en cas d'allergieaux bêta lactamines
chez un adulte?

a. pristinamycine
b. cotrimoxazole
c. télithromycine
d. levofloxacine
e. cefpodoxime
126
Item 145

7. Devant une ethmoïdite aiguë, quels sont les 3 signes faisant


suspecter une suppuration intraorbitaire?

a. abolition du réflexe photomoteur


b. syndrome méningé
c. exophtalmie douloureuse
d. ophtalmoplégie partielle oucomplète
e. disparition du réflexe cornéen

8. La petite Gabrielle, 4ans, est amené chez son médecin généraliste


après une promenade en forêt pour fièvre élevée à 40 °C.

Voici sa photo. L'examen ophtalmologique et dentaire est normal.


Quel est le diagnostic le plus probable ?
a. dacryocystite aiguë
b. érythème migrant
c. ethmoïdite aiguë
d. cellulite dentaire
e. piqûre d'insecte

9. Les parents de Gabriellene suivent pas la prescription du médecin


généraliste et la ramènent 2jours après aux urgences pédiatriques.
Elle présente une fièvre oscillante avec frissons, un syndrome
méningé et une paralysie oculomotrice du III droit. Quelle compli
cation neuroméningée redoutez-vous?
a. thrombophlébite du sinus caverneux
b. thrombophlébite du sinuslongitudinal supérieur
c. abcès cérébral
d. emphysème sous-dural
e. méningite aiguë
Item 145 127

10. Vous suspectez une sinusite aiguë maxillairebloquée. Quels signes


ont pu vous alarmer?

a. une douleur pulsatile


b. un arrêt de la rhinorrhée
c. des douleurs insomniantes
d. une acmé de la douleur en fin de journée
e. l'échec du traitement médical

11. Quelssont lestraitements possibles d'une sinusite maxillaire aiguë


bloquée après échec d'un traitement symptomatique pendant
48 heures?

a. AINS
b. corticoïdes en cure courte
c. ponction-drainage du sinus
d. drainage orbitaire
e. antibiothérapie par amoxicilline

12. Que peut-on retrouver dans le syndrome de Widal?


a. sinusite chronique bilatérale
b. asthme
c. eczéma
d. intolérance aux anti-inflammatoires non stéroïdiens
e. intolérance aux anti-inflammatoires stéroïdiens

13. Quel est le type de sinusite le plus à risque de complications?


a. sinusite maxillaire aiguë forme commune
b. sinusite maxillaireaiguë forme bloquée
c. sinusite frontale
d. sinusite sphénoïdale
e. sinusite ethmoïdale
128 Item 146

Item 146

ANGINES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT


ETRHINOPHARYNGITES DE L'ENFANT

1. Quelles sont les bactéries qui font partie de la flore commensale


du rhinopharynx?
a. streptococcus pneumoniae
b. pseudomonas aeruginosa
c. haemophilusinfluenzae
d. moraxella catarrhalis
e. staphylococcus aureus

2. Quelle est l'action la plus efficace pour contrôler des rhinopha-


ryngites à répétition ?
a. l'éviction du tabagisme passif
b. l'antibioprophylaxie au long cours
c. l'adénoïdectomie bilatérale
d. Pamygdalectomie bilatérale
e. la supplémentation martiale

3. Vous êtes devant un patient de 19ans chez qui vous diagnostiquez


une angine. Il présente en effet une toux sèche, des adénopathies
cervicales douloureuses, un exsudât amygdalien.
a. son score de Mac Isaac est de 4
b. vous faites un test de diagnostic rapide du streptocoque bêta
hémolytique du groupe A
c. vousprescrivez une antibiothérapiedevant son score de Mac Isaac
d. un aspect érythématopultacé de son pharynx vous orienterait
vers une angine à streptocoque bêta hémolytique du groupe A
e. une angine à streptocoque bêta hémolytiquedu groupe Aévolue
le plussouvent favorablement en 3 ou 4jours même en absence
de traitement
Item 146 129

4. Quelssont leséléments d'orientation versune angineviraleplutôt


qu'à streptocoque bêta hémolytique du groupe A?
a. début progressif
b. absence de toux
c. purpura du voile
d. coryza
e. conjonctivite

5. Quel(s) est(sont) te(s) intérêt(s) d'une antibiothérapie dans les


angines à streptocoque bêta hémolytique du groupe A?
a. accélérer la disparition des symptômes
b. diminuer la contagiosité
c. diminuer les complications suppuratives
d. prévenir le rhumatisme articulaire aigu
e. prévenir la glomérulonéphrite aiguë

6. Devant une angine chez un patient de 15 ans, quelles sont les situa
tions en cas de test de diagnostic rapide négatifoù vous demandez
une culture d'un prélèvement pharyngé?
a. antécédents familiaux de rhumatisme articulaire aigu
b. séjour dans les DOM TOM
c. antécédentsd'épisodes multiples d'angines à streptocoque bêta
hémolytique du groupe A
d. conditions de vie précaires
e. séjours en Afrique

7. Quelles etiologies pouvez-vous suspecter devant une angine


ulcéronécrotique?
a. la mononucléose infectieuse
b. la diphtérie
c. l'angine de Vincent
d. un chancre syphilitique
e. une angine herpétique
130 Item 146

8. Monsieur GINNE Angel,40 ans, vous consulte pour une dysphagie


avec fièvre; vous suspectez une angine de Vincent; quels signes
ont pu vous orienter?
a. une amygdale indurée au toucher
b. une ulcération unilatérale profonde
c. la notion de rapport sexuel non protégé récent
d. une haleine fétide
e. Une gingivite

9. Votre prélèvementde gorge revientnégatifet letraitement initié par


pénicilline ne montre aucune amélioration.Quelest le diagnostic
différentiel principal?
a. une mononucléose infectieuse
b. une diphtérie
c. une angine herpétique
d. une aphtose buccale
e. un cancer de l'amygdale

10. Que pouvez-vous prescrireen première intention pour traiter une


angine à streptocoque bêta hémolytique du groupe A chez un
adulte sans allergie connue?
a. amoxicilline
b. cefpodoxime proxétil
c. azithromycine
d. amoxicilline acide clavulanique
e. pristinamycine

11. Que pouvez-vous prescrire en premièreintention pourtraiter une


angine à streptocoque bêta hémolytique du groupe A chez un
adulte en cas d'allergie aux bêta lactamines?
a. amoxicilline
b. cefpodoxime proxétil
c. azithromycine
d. amoxicilline acide clavulanique
e. pristinamycine
Item 146 131

12. Quelle est la durée de traitement préconisée en cas de traitement


d'une angine à streptocoque bêta hémolytique du groupe A par
amoxicilline?

a. 3 jours
b. 4 jours
c. 5 jours
d. 6 jours
e. 8 jours

13. Quels sont les signes cliniques possiblement retrouvés en cas de


mononucléose infectieuse?

a. fausses membranes adhérentes envahissant la luette


b. exanthème morbilliforme
c. purpura du voile du palais
d. coryza unilatéral
e. splénomégalie

14. Quel est l'examen biologique à demander en première intention


pour confirmer une primo-infection à EBV?
a. prélèvement pharyngé avec mise en culture
b. NFS plaquettes
c. IgM anti VCA
d. Anticorps anti EBNA
e. MNI test

15. Que prescrivez-vous pour traiter une mononucléose infectieuse


avec dysphagie importante?
a. repos
b. antipyrétiques
c. corticothérapie orale
d. antibiothérapie
e. antiémétiques
132 Item 146

16. Un patient revientvousvoir3 joursaprèsdiagnostic confirméde


mononucléose infectieuse car il est très essoufflé depuis la veille,
il n'a pas pu se rendre au travail. Il est très pâle.Quel diagnostic
suspectez-vous?
a. purpura thrombopénique
b. anémie hémolytique auto-immune
c. hépatite médicamenteuse
d. péricardite
e. myocardite

17. Quelles sont les mesures de santé publique à prendre devant une
angine diphtérique confirmée?
a. déclaration obligatoire à l'ARS : signalementet notification
b. isolement respiratoire précautions «AIR »
c. antibioprophylaxie des contacts prochessi nonou malvaccinés
d. vaccination du cas atteint
e. isolement de contact

18. Un patient de 15 ans n'ayant pas prisson traitement antibiotique


pour une angine à streptocoque bêta hémolytique du groupe A
revient 5 jours après avec une fièvre à 39 °C, une odynophagie
unilatérale et un trismus. Quelle complication locorégionale
suspectez-vous?
a. cellulite cervicale
b. phlegmon périamygdalien
c. abcès rétropharyngé
d. adénophlegmon latérocervical
e. amygdalite chronique
Item 147 133

19. Il revient 2 semaines après pourune douleur thoracique précor


diale. En prenantcompte de son épisode infectieuxrécent,à quel
diagnostic pensez-vous?
a. refluxgastro-œsophagien
b. insuffisance coronarienne
c. pneumopathie
d. péricardite
e. épanchement pleural

Item 147

OTITES INFECTIEUSES DE L'ADULTE


ET DE L'ENFANT

1. MonsieurPANTIN présente une surdité de transmission légère de


l'oreille droite et se plaint d'un écoulement jaunâtre nauséabond
peuabondantde cette même oreille. Quelle est l'urgence diagnos
tique à rechercher?
a. un neurinome de l'acoustique
b. unetympanosclérose
c. une otospongiose
d. une otite fibroadhésive
e. un cholestéatome
134 Item 147

2. Que pouvez-vous retrouver à l'otoscopie de Monsieur PANTIN si


votre crainte est confirmée?

a. des croutelles/polypes atticaux


b. un épanchement rétrotympanique
c. une perforationtympanique marginale
d. une poche de rétraction non contrôlable
e. un tympan normal

3. Avant même de pouvoir traiter votre patient, sa pathologie se


complique d'une labyrinthite otogène. Quels sont les signes
cliniques retrouvés?
a. des acouphènes droits
b. un syndromevestibulaire dysharmonieux droit
c. un nystagmus gauche
d. un grand vertige rotatoire
e. un signe de la fistule

4. Que peut-on retrouver sur une TDM du rocher sans produit de


contraste en cas de cholestéatome?

a. une lyse de la chaîne ossiculaire


b. une hypodensité osseuse
c. une lysedes parois de la caisse du tympan
d. une hyperdensité de la caisse du tympan
e. un épaississement platinaire

5. Quelles sont les propriétés de l'épithélium malpighien le définis


sant comme dangereux?
a. desquamation
b. instabilité
c. migration
d. multiplication
e. érosion
Item 147 135

6. Que suspectez-vous chez un patient présentant un cholestéatome


droit se plaignant de vertiges, avec nystagmus à la pression du
tragus droit?
a. une labyrinthite otogène
b. une thrombophlébite du sinus latéral
c. une mastoïdite
d. une fistule périlymphatique
e. un vertige positionnel paroxystique bénin

7. Quel est le principal risque après traitement chirurgical d'un


cholestéatome ?

a. la méningite à pneumocoque
b. la récidive homolatérale
c. la récidive controlatérale
d. l'otospongiose
e. la tympanosclérose

8. Quelest l'élément que vous recherchez chez un adulte présentant


une otite séromuqueuse unilatérale?
a. une tumeur du cavum
b. une tumeur de l'ethmoïde
c. une division vélaire
d. une division vélopalatine
e. une hypertrophie adénoïdienne

9. Quels sont les signes fonctionnels possibles pouvant révéler une


otite séromuqueuse?
a. autophonie
b. hypoacousie
c. vertiges
d. otalgie
e. sensation de plénitude
136 Item 147

10. Comment est le tympanogramme en cas d'otite séromuqueuse?


a. le picde compliance est déplacé vers les pressions négatives
b. le picde compliance est déplacévers les pressions positives
c. en tour Eiffel
d. plat
e. normal

11. Quelle est la complication la plus fréquente de l'otite moyenne


aiguë?
a. la mastoïdite
b. la paralysie faciale périphérique
c. la labyrinthite otogène
d. la méningite purulente
e. la thrombophlébite du sinus latéral

12. Vers quellebactérievous orienteuneotite moyenne aiguëassociée


à une conjonctivite purulente?
a. streptococcus pneumoniae
b. haemophilus influenzae
c. staphylocoque aureus
d. staphylocoque epidermidis
e. staphylocoque pyogenes du groupe A

13. Quelles sont les affirmations vraies ?


a. les virussont responsables des otites moyennes aiguës conges-
tives dans 90 % des cas
b. l'otite moyenne aiguë collectée ouperforée est dueà unebactérie
dans 10 % des cas
c. toute otite moyenneaiguëprovientd'une infectionviale rhino
pharynx
d. l'otite moyenne aiguë est souvent monomicrobienne
e. la vaccination permet d'éviter les otites moyennes aiguës à
haemophilus influenzae
Item 147 137

14. Devant un enfant de plus de 2 ans présentant une otite moyenne


aiguë purulente, dans quelles situations prescrivez-vous une
antibiothérapie d'emblée?
a. absence de vaccination antipneumococcique
b. otalgie intense
c. otorrhée
d. fièvre élevée
e. difficultésde compréhension des consignes

15. Quel est l'antibiotique recommandé en première intention dans


les infections respiratoires hautes?
a. amoxicilline
b. amoxicilline acide clavulanique
c. pristinamycine
d. azithromycine
e. cotrimoxazole

16. Que pouvez-vous faire pour traiter une otite moyenne aiguë
congestive ?

a. désobstruction des fosses nasales au sérum physiologique


b. instillationsauriculaires d'antalgiques/décongestionnants
c. instillations auriculaires d'antibiotiques locaux
d. anti inflammatoires non stéroïdiens par voiegénérale
e. antibiothérapie par voie générale

17. Vous pensez que Zoé, 1 an et demi, présente une otite moyenne
aiguë suppuréeà tympan fermé. Queretrouvez-vous en otoscopie?
a. un tympan hypervascularisé
b. une otorrhée
c. une disparition des reliefs ossiculaires
d. un tympan bombé
e. un tympan épaissi avec bulles aériques
138 Item 147

18. Maxime, 1 an, est amené aux urgences pour fièvre et otalgie. Voici
ce que vous retrouvez à l'inspection :

Quels examens complémentaires demandez-vous?


a. une paracentèse
b. une audiométrie
c. des hémocultures
d. un scanner cérébral
e. un scanner du massif facial

19. Que pouvez-vous faire devant une otite séromuqueuse bilatérale


entraînant une surdité de transmission sévère supérieure à 30 dB
et un retard de langage?

a. une paracentèse
b. des corticoïdes per os en cure courte
c. unetympanoplastie
d. une pose d'aérateurs transtympaniques
e. une prise en charge orthophonique
Item 147 139

20. Quel est le diagnostic le plus probable devant une otoscopie


retrouvant un tympan blanc, jaunâtre, infiltré de plaques dures,
séparées par des zones pellucides, chez un enfant de 5 ans aux
nombreux antécédents d'otites?

a. une otite atélectasique


b. une otite moyenne chronique séromuqueuse
c. une otospongiose
d. unetympanosclérose
e. un cholestéatome

21. Le petit Mickaël, 6 ans, présente une otite atélectasique avec


poche de rétraction atriale non marginale non autonettoyante
compliquée d'hypoacousie.
a. elle est située au niveau de la pars tensa
b. elle n'atteint pas le sulcus osseux
c. elle est dyskératosique
d. elle nécessite un traitement chirurgical (tympanoplastie)
e. l'épiderme est stable

22. Que redouter alors en cas d'otorrhée fétide ?

a. une otite fibroadhésive


b. un cholestéatome
c. unetympanosclérose
d. une otite moyenne aiguë suppurée à tympan ouvert
e. une otite moyenne aiguë phlycténulaire

23. Que révèlent vos examens en cas d'otite fibroadhésive ?


a. un tympan gris épaissi blanchâtre
b. une surdité mixte
c. une perforation tympanique
d. une abolition de réflexe stapédien
e. un épanchement rétrotympanique
140 Item 199

24. En cas d'otite externe bactérienne, quels sont les 2 germes les
plus fréquents?
a. staphylococcus aureus
b. staphylococcus epidermidis
c. streptocoque pyogène du groupe A
d. haemophilus influenzae
e. pseudomonas aeruginosa

• Item 199

DYSPNÉE AIGUË ET CHRONIQUE

1. Vous voyez à la maternité le petit Léo,4 jours, car sa mère signale


des bruits respiratoires anormaux. Vous remarquez effectivement
un bruit inspiratoire aigu avec bradypnée inspiratoire et tirage
sus-sternal et intercostal. Quel est le diagnostic le plus probable ?
a. laryngite striduleuse
b. asthme du nourrisson
c. angiome sous glottique
d. laryngomalacie
e. corps étranger des voies aériennes supérieures
Item 199 141

2. Vous diagnostiquez une dyspnée inspiratoire chez la petite Nina


âgée de 3 ans avec une toux rauque. Celle-ci est apparue de façon
progressive. Sa mère vous explique qu'elle a eu de plus en plus de
mal à respirer les 3 derniers jours malgré un traitement sympto-
matique d'une rhinopharyngite. D'ailleurs, vous retrouvez une
hyperthermie à 38,2° C. Quel diagnostic suspectez-vous?
a. laryngite striduleuse
b. laryngite œdémateuse sous glottique
c. epiglottite aiguë infectieuse
d. asthme du nourrisson
e. spasme laryngé

3. Quel est l'examen nécessaire pour confirmer votre diagnostic ?


a. une nasofibroscopie
b. une laryngoscopie indirecte au miroir
c. une laryngoscopie directe en suspension
d. des radiographies standards du cou face/profil
e. aucun

4. Vous décidez d'hospitaliser Nina devant la sévérité de sa dyspnée.


Que comportera votre traitement?
a. des aérosols de corticoïdes
b. des aérosols d'adrénaline
c. des sédatifs
d. une oxygénothérapie
e. une corticothérapie parentérale

5. Que devez-vous éviter devant une epiglottite aiguë infectieuse ?


a. allonger l'enfant
b. intuber l'enfant
c. prescrire une antibiothérapie
d. prescrire des aérosols de corticoïdes
e. prescrire une oxygénothérapie
142 Item 216

6. Que devez-vous faire pour éviter une récidive d'épiglottite aiguë ?

a. une adénoïdectomie bilatérale


b. une antibioprophylaxie au long cours
c. unemiseàjourducalendriervaccinal
d. un traitement endoscopique
e. une abstention thérapeutique

Item 216

ADENOPATHIE SUPERFICIELLE DE L'ADULTE


ET DE L'ENFANT

1. Quels sont les examens paracliniques systématiques (bilan minimal)


devant une adénopathie superficielle cervicale ?

a. radiographie thoracique face/profil


b. échographie cervicale et thyroïdienne
c. ponction cytologique à l'aiguille fine
d. NFSVSCRP
e. sérologies VIH EBV toxoplasmose rubéole griffes du chat

2. MonsieurCULOSE Hubert est atteint detuberculose ganglionnaire


cervicale. Ces affirmations sont-elles toujours vraies ?

a. il est atteint de tuberculose pulmonaire


b. l'IDR est très positive
c. une polychimiothérapie antituberculeuse de 6 mois permettra
de le guérir
d. la recherche de BK par tubages et dans les urines est nécessaire
e. un curage ganglionnaire est parfois nécessaire
Item 216 M3

3. Quel est le diagnostic les plus probables devant : sujet jeune


+syndrome mononucléosique +adénopathies cervicales inflam
matoires subaiguës hypodenses au scanner +IDR négative?
a. primo-infection à VIH
b. primo-infection à toxoplasma gondii
c. primo-infection à EBV
d. lymphogranulomatose bénigne d'inoculation
e. tuberculose ganglionnaire

4. Chezun sujet âgéavec polyadénopathiescervicalesnon inflamma


toires, quelle est la pathologie à évoquer en première intention ?
a. cancer des voies aérodigestives supérieures
b. maladie de Hodgkin
c. lymphome malin non hodgkinien
d. leucémie lymphoïde chronique
e. cancer du poumon

5. Quel est l'examen de choix pour faire le diagnostic d'une tuméfac


tion cervicale latérale?

a. cervicotomie exploratrice avec adénectomie + examen histo-


logique extemporané
b. ponction cytologique à l'aiguille fine
c. TDM cervicale avec produit de contraste
d. IRM cervicale avec produit de contraste
e. panendoscopie des voies aériennessupérieuressous anesthésie
générale

6. Quel est l'agent responsable de la maladie des griffes du chat ?


a. bordetella pertussis
b. borrelia burgdorferi
c. bartonella henselae
d. Epstein Barr virus
e. coxiella burnetii
144 Item 270

7. Quel est le diagnostic le plus fréquent devant une tuméfaction


cervicale médiane juxtahyoïdienne ?
a. kyste amygdaloïde
b. anévrisme carotidien
c. cellulite chronique d'origine dentaire
d. kyste du tractus thyréoglosse
e. tumeur de la glande sous-mandibulaire

8. Chezun petit enfant, quel est alorsl'examenque vous faites avant


toute intervention chirurgicale?
a. ponction cytologique à l'aiguillefine
b. panoramique dentaire
c. échographie des troncssupra-aortiques
d. hémocultures
e. échographie thyroïdienne

• Item 270

DYSPHAGIE

1. Comment se juge la gravité d'un trouble de déglutition ?


a. sur lecaractère paradoxal de ladysphagie
b. sur la perte de poids
c. sur l'état pulmonaire
d. sur les signes d'adaptation alimentaire
e. sur la survenue d'épisodes asphyxiques
Item 270 145

2. Quelles sont les deux premières causes de troubles de la déglutition ?


a. achalasie du sphincter inférieur de l'œsophage
b. achalasie du sphincter supérieur de l'œsophage
c. cancer du pharynx
d. cancer de l'œsophage
e. diverticule de Zenker

3. Quel est le signe pathognomonique d'un diverticule de Zenker?


a. ruminations
b. bruits hydroaériques cervicaux
c. toux nocturne de décubitus
d. otalgie réflexe
e. régurgitations

4. Dansquels cas faites-vous un transit pharyngo-œsophagien ?


a. suspicion de cancer de l'œsophage
b. suspicion de cancer de l'hypopharynx
c. suspicion d'achalasie du sphincter supérieur de l'œsophage
d. suspicion de diverticule de Zenker
e. en cas de sténose œsophagienne infranchissable

5. Quelleétiologie neurologiquesuspectez-vous devant l'association


dysphagie-dysphonie ?
a. sclérose latérale amyotrophique
b. myasthénie
c. myopathies
d. syndrome pseudobulbaire vasculaire
e. tumeur du IVeventricule
146 Item 270

6. Quels types de sténose œsophagienne peuvent entraîner une


dysphagie?
a. ulcérées
b. infectieuses (CMV, herpèsvirus, candida)
c. médicamenteuses
d. post-radiques
e. caustiques

7. Que vous évoque une dysphagie avec dissociation automaticovo-


lontaire (la déglutition réflexe s'effectue plus facilement que le
déclenchement volontaire de la déglutition) ?
a. un diverticule de Zenker
b. un syndrome pseudobulbaire
c. une sclérose latérale amyotrophique
d. une myasthénie
e. une achalasie du sphincter inférieur de l'œsophage

8. Quelle est l'exploration fonctionnelle la plus performante de la


déglutition ?
a. l'observance de la prise alimentaire
b. une nasofibroscopie du carrefour au cours de la déglutition
d'un aliment
c. le radiocinéma
d. la manométrie œsophagienne
e. la ph-métrie œsophagienne
Item 295 147

Item 295

TUMEURS DE LA CAVITÉ BUCCALE, NASO-


SINUSIENNES ET DU CAVUM, ET DES VOIES
AERODIGESTIVES SUPÉRIEURES

1. Quels sont les cancers des voies aerodigestives supérieures à


caractère lymphophile?

a. le cancer du rhinopharynx
b. le cancer de l'amygdale
c. le cancer de l'hypopharynx
d. le cancer du voile du palais
e. le cancer de la base de la langue

2. Monsieur FAUNIE 57 ans, se plaint d'une modification de sa voix


depuis plusieurs mois d'aggravation progressive. Il ne boit pas
d'alcool. Quel cancer redoutez-vous en priorité?
a. un cancer de la base de la langue
b. un cancer du sinus piriforme
c. un cancer du larynx sus-glottique
d. un cancer du larynx à l'étage glottique
e. un cancer du larynx sous glottique

3. Quel est l'examen qui vous permettra de confirmer votre diagnostic ?


a. une laryngoscopie indirecte au miroir
b. unenasofibroscopie
c. une laryngoscopie directe en suspension
d. un scanner du larynx
e. une IRM du larynx
148 Item 295

4. Monsieur RICHARD 61 ans, alcoolotabagique à 50 paquets années,


se plaint d'une gêne pharyngée droite et d'une otalgie homolatérale
depuis quelques semaines d'apparition progressive. Une présente
nidysphonie,nidysarthrie, nidyspnéelaryngée. Àl'examen clinique
ORL vous remarquez un hémilarynx droit bloqué. Quel cancer
pouvez-vous redouter devant ce tableau clinique?
a. un cancer du larynx à l'étage glottique
b. un cancer du larynx à l'étage sous glottique
c. un cancer du larynx à l'étage sus-glottique
d. un cancer de l'hypopharynx
e. un cancer du rhinopharynx

5. Comment pouvez-vous traiter une tumeur du larynx Tla NO ?


a. cordectomie
b. radiothérapie externe
c. laryngectomie partielle ou subtotale reconstructrice
d. chimiothérapie néoadjuvante suivie de radiothérapie en cas de
régression tumorale
e. laryngectomie totale avec trachéostome définitif et mutilation
vocale

6. Madame DARQUE J. 32 ans, se plaint d'une baisse d'audition de


l'oreille gauche, de bourdonnements, et même de s'entendre
parfois parler. Elle revient du Vietnam où elle a rendu visite à sa
famille. Vous pratiquez ces examens :
À droite :

compliance

-»• pression en mm H,0


Item 295 149

À gauche :
compliance

-*• pression en mm H20

L'audiométrie est normale à droite et montre une surdité de trans


mission à gauche.
Quel est votre diagnostic ?
a. otite moyenne aiguë congestive gauche
b. otite séromuqueuse gauche à tympan fermé
c. otite moyenne aiguë purulente gauche
d. otite moyenne chronique gauche à tympan ouvert
e. otospongiose gauche

7. Quelle est la pathologie sous-jacente devez-vous éliminer chez


Madame DARQUE?

a. une hypertrophie adénoïdienne


b. une division vélaire
c. un cholestéatome
d. un cancer du cavum
e. unetympanosclérose
150 Item 295

8. Quel est l'examen que vous pratiquez en première intention pour


la rechercher?

a. une paracentèse
b. des potentiels évoqués auditifs
c. une TDM du massif facial
d. une IRM du massif facial
e. une nasofibroscopie

9. Vous diagnostiquez un cancer du rhinopharynx chez Monsieur


LASKA A. après biopsie de sa tumeur. Quel est le type histologique
le plus fréquent que vous vous attendez à retrouver?
a. carcinome indifférencié de type nasopharyngé
b. carcinome épidermoïde bien différenciéde type nasopharyngé
c. carcinome épidermoïde bien différencié du sinus piriforme
d. lymphome malin non hodgkinien
e. adénocarcinome nasopharyngé

10. Quels sont les signes d'appel que vous avez pu retrouver chez
Monsieur LASKA à l'interrogatoire et à l'examen clinique?
a. adénopathie cervicale bilatérale
b. dacryocystite
c. épistaxis
d. névralgie du trijumeau
e. surdité unilatérale de transmission

11. Quel est le traitement curatif le plus efficace d'un cancer du rhino
pharynx (type UCNT)?
a. curiethérapie
b. radiothérapie
c. chimiothérapie
d. traitement chirurgical
e. traitement antiviral EBV (Epstein Barr Virus)
Item 330 151

12. Quels sont les facteurs pronostiques péjoratifs essentiels d'un


cancer du rhinopharynx de ce type histologique?
a. le type histologique UCNT par comparaison avec les autres types
histologiques possibles
b. la présence d'une ostéolyse basicrânienne
c. l'âge
d. la présence d'anticorps anti EBV
e. l'alcoolotabagisme

13. Quelle est l'évolution la plus fréquente d'un cancer de l'ethmoïde?


a. locorégionale
b. ganglionnaire
c. métastatique au poumon
d. métastatique au cerveau
e. métastatique à l'os

Item 330

ORIENTATION DIAGNOSTIQUE ET CONDUITE


À TENIR DEVANT UN TRAUMATISME
CRANIO-FACIAL

1. Que peut-on observer en cas de fracture longitudinale du rocher ?


a. otorragie
b. hypoacousie
c. vertige
d. cophose
e. paralysie faciale périphérique
152 Item 330

2. Que peut-on retrouver à l'examen audiométrique en cas de fracture


longitudinale du rocher?
a. surdité de transmission transitoire
b. surdité de transmission définitive
c. surdité de perception non fluctuante
d. surdité de perception fluctuante
e. cophose unilatérale

3. Après un traumatisme crânien, votre patient présente un syndrome


cochléovestibulaire déficitaire total unilatéral gauche. Vous retrou
vez une pneumolabyrinthite sur son scanner. Que comportera
votre traitement dans l'immédiat?

a. antivertigineux
b. antiémétiques
c. antibioprophylaxie
d. rééducation vestibulaire
e. vaccination antipnemococcique

4. Quelle est l'évolution d'un tel syndrome ?


a. le traitement doit être le plus précoce possible pour éviter une
cophose définitive
b. la surdité peut être régressive, en totalité ou en partie
c. les vertiges disparaissent spontanément en 2 à 3 semaines
d. une paralysie faciale immédiate est de mauvais pronostic
e. le risque de méningite disparaît avec la consolidation de la
fracture de la capsule labyrinthique osseuse

5. Monsieur TOURNIQUET présente des vertiges rotatoires isolés


intenses de quelques secondes depuis son traumatisme crânien
avec fracture longitudinale du rocher il y a 2 mois. Son examen
cochléovestibulaire est normal.

a. syndrome subjectif des traumatisés du crâne


b. vertige positionnel paroxystique bénin
c. maladie de Menière
d. commotion labyrinthique
e. fistule périlymphatique
Item 354 153

Item 354

DETRESSE RESPIRATOIRE AIGUË


DU NOURRISSON, DE L'ENFANT
ET DE L'ADULTE

1. Théo, âgé de 2 ans, vous est amené par le SAMU pediatrique pour
dyspnée. Sa mère vous décrit un accès de suffocation brutal avec
toux spasmodique expulsive de quelques secondes spontanément
résolutive. Àl'examen :conscience normale, fréquence respiratoire
à 22, fréquence cardiaque à 70 bpm, tension artérielle à 129/71,
Sa02 à99%sans02, auscultation pulmonaire :wheezingauxdeux
temps respiratoires. Quel élément manque-t-il à l'examen clinique ?
a. la prise de la température
b. la mesure du débit expiratoire de pointe
c. une laryngoscopie indirecte au miroir
d. une nasofibroscopie
e. la recherche d'une adénopathie cervicale

2. Cet examen est normal. Vous suspectez un corps étranger des voies
aériennes supérieures, mais de quelle localisation ?
a. pharyngée
b. œsophagienne
c. laryngée
d. trachéale
e. bronchique
154 Item 354

3. Quel est l'examen paraclinique indispensable après un syndrome


de pénétration ?
a. radiographie du thorax en inspiration simple
b. radiographie du thorax en inspiration et expiration
c. endoscopie laryngotrachéobronchique
d. gazométrie artérielle
e. hémocultures

4. Vous pensez à un corps étranger tracheobronchique chez un enfant


de 3 ans qui a semble-t-il présenté un syndrome de pénétration
hier soir. Quels sont les signes qui ont pu vous orienter vers un
corps étranger mobile?
a. une excellente tolérance ventilatoire
b. un bruit de drapeau à l'auscultation pulmonaire
c. des épisodes de dyspnée trachéale intermittents
d. des quintes de toux expulsives ou spasmodiques
e. une aggravation brutale à la mobilisation de l'enfant

5. Quels sont les signes, à distance d'un syndrome de pénétration,


qui peuvent témoigner de la persistance d'un corps étranger
bronchique?
a. une toux chronique
b. des infections pulmonaires récidivantes, dans le même territoire
c. une hémoptysie
d. un stridor
e. une bronchorrhée

6. Après extraction d'un corps étranger tracheobronchique, votre


patient présente une douleur thoracique et vous retrouvez une
crépitation neigeuse à l'examen clinique. Il est apyrétique. Quel
diagnostic suspectez-vous ?
a. une médiastinite
b. un pneumothorax
c. un pneumomédiastin
d. un emphysème obstructif
e. une atélectasie
Corrections
QCM ORL
Item 85 157

• Item 85
ÉPISTAXIS

1. C, D, E
Etavant tout par compression digitale de l'ailedu nez pendant 10 minutes.
Les tamponnements sont utilisésen cas de localisation non déterminée
(postérieure, diffuse...).
2. C
Uniquement et avant tout, car c'est une épistaxis bénigne de localisation
antérieure.
3. A, B, D
L'embolisationdes artères ethmoïdales est à risque d'hémiplégie ou de cécité.
4. B,E
Onsuspecte une fracture de l'étage antérieur de la base du crâne.
5. C

Au vu de l'âge pubertaire et du sexe masculin.


6. C,E
La biopsieest formellement contre-indiquée car ilexisteun risquehémor
ragique très élevé.
7. C
Avec syndrome nasal et syndrome ophtalmologique.
8. C, D, E
->- aux nitrosamines.
158 Item 85

Epistaxis
)
o Éliminer et traiter
une urgence vitale

Éliminer
©
et une hématémèse

Interrogatoire, examen général et ORL (rhinoscopie), bilan


d'hémostase et groupe ABO/Rhésus

Epistaxis locale Epistaxis Epistaxis


(symptôme) essentielle générale

Infectieuse / inflammatoire Perturbation de l'hémostase primaire


- Rhlno-sinusites aiguës (temps vasculo-plaquettaire) :
- Corps étrangers - Maladie de Rendu Osier
- Capillaires
- Thrombopénies
Tumorale
- Thrombopathies constitutionnelles,
- Bénigne : fibrome naso-pharyn- médicamenteuses ou acquises (aspirine
gien, hémangiome de la cloison. +++, antiagrégants, AINS...)
Wegener des fosses nasales
- Maligne : cancers primitifs
ou secondaires rhino-sinusiens, Perturbation des facteurs
adénocarcinome ethmoïdal de la coagulation
du menuisier
Congénitales (hémophilie)
Acquises
Traumatique
Médicamenteuses (anticoagulants)
- Traumatisme nasal,
- Fracture des os propres du nez
- Fractures du massif facial Maladies vasculaires
- Traumatisme opératoire
- HTA
(chirurgie. Intubation nasale)
- Rupture d'anévrysme carotidien
intracaverneux
Item 85 159

Epistaxis

Rechercher et traiter
Éliminer et traiter
une cause générale /
un facteur aggravant J une urgence vitale

Traitement étiologique «

Hémostase locale
Malade assis, calme
Mouchage des fosses nasales
(évacuation des caillots).
Compression bldigitale
de l'aile du nez 10 minutes,
la tête penchée en avant

i
(~~Échec ]

Méchage antérieur
de la fosse nasale, sous couvert
d'une antibiothérapie

I
( Échec )

Tamponnement Hémostase locale


antérieur avec ballonnet Méchage postérieur par sonde à double
gonflable ballonnet

i
( Échec )
ï
Ligature chirurgicale Embolisation
160 Item 86

• Item 86
TROUBLE AIGU DE LA PAROLE : DYSPHONIE

1. B

Ou fibroscopie nasopharyngolaryngée.
2. A,B,C
Corticothérapie locale et/ou générale. AINS non indiqués. ATB uniquement
si étiologie bactérienne.
3. C

Pour biopsies +- exérèse complète si possible.


4. B

5. A,E
Après intubation prolongée, ou RGO.
6. A, C,D,E
Le diagnostic ne nécessite pas de laryngoscopiedirecte. Onrecherche une
causethoraciquecarle nerf récurrent gauche passe sous la crosse aortique.
7. A,B,C,D,E

8. B,C,D
Non pas hyper mais hypothyroïdie.

• Item 87
ALTÉRATION DE LA FONCTION AUDITIVE

1. AB

2. AB

Le test de Weber est localisé à l'oreille saine en cas de surdité de perception.

Audition Surdité de
Surdité de perception
normale transmission

Épreuve de Weber Absence Latéralisation Latéralisation à l'oreille


= diapason sur de latérali à l'oreille sourde saine ou la moins sourde
le crâne à équidis- sation ou la plus («père saint » PERception
tance des 2 oreilles sourde - oreille SAINe)

Épreuve de Rinne Positif Nul ou négatif Positif («p» comme


= conduction perception)
aérienne-

conduction
osseuse
Item 87 161

3. D

C'est un tympanogramme en tour Eiffel.


4

(J

yAo\y>pn>Oyta

♦ZOO «Uoa
-IfOO -2,oo

4. B,C,E
Atteinte rétrocochléaire pour le neurinomeet la SEP par absence de recru
tement. Dans l'otospongiose ils'agitd'une ankylosede l'étrier,donc absence
de contraction du muscle de l'étrier.
5. A,B,E

6. A,C
Acouphènes graves, peu gênants, bien localisés dans l'oreille malade.
7. A

Carjeune, antécédents familiaux de surdité retrouvés dans 80 % des cas,


sexe féminin, épisode de la vie génitale, en âge de procréer, caractère
bilatéral dans 3A des cas.
162 Item 87

8. B, D
Un scanner normal n'élimine pas une otospongiose. Le tympanogramme
est normal ou aplati. Le tympan est normal en otoscopie. La description
correspond à une tympanosclérose.
9. B,E

10. C, E
Les hypodensités osseusescorrespondent à des foyers otospongieux de
la capsule otique.
11. C, D, E
La surditéliéeà l'hémotympan est réversible. Aet E:surditéde PERCEPTION.
12. A, D
Bétahistines, solutés hyperosmolaires et diurétiques sont le traitement
de la maladie de Menière. Ilfaut rajouter pour le traitement de la SUB :
carbogène, hémodilution, vasodilatateurs.
13. D

Chez 10 % des patients.


14. C

45 ans = âge de la presbytie.


15. C, D
Symétrique. Porte sur les fréquences aiguës.
16. D

Suivi d'une extension en tache d'huile vers les aigus et les fréquences
conversationnelles.
17. A,C, D,E
Injections multiples.
18. A, B,E
L'audiométrie tonale et l'audiométrie vocale sont réalisables uniquement
à partir de 5 ans.
Item 87 163

Test de Weber

Test de RINNE
164 Item 88

• Item 88
PATHOLOGIE DES GLANDES SALIVAIRES

1. A, D, E
La glande parotide est bilobéeavec un lobe superficiel volumineux et un
lobeprofond peudéveloppé. Elle est innervée parlenerfglossopharyngien
(le nerf facial passe en son sein).
2. B, D, E
Région SUS hyoïdienne. La logeparotidienne estsituéeenarrière duramus
delamandibule, enpré/infra auriculaire, au-dessous duméatauditifexterne,
en avant du bord antérieur du muscle sternocléidomastoïdien.
3. B, C, E
L'amylasémie est augmentée que l'atteinte soit pancréatique ou paroti
dienne. L'ostium est seulement inflammatoire. Le diagnostic est clinique
avant tout. Séro en cas de doute.
4. C

La maladie confère une immunité à vie. Une parotidite à pyogènes est une
pathologiedu sujet âgé et/ou hospitalisé en réanimation, par diminution
du flux salivaire et de l'immunité.
5. B, C, D
Lalithiase salivairetouche toutes les glandes salivaires mais dans 85% des
cas la glandesubmandibulaire. Sialodochite = infection du canal.
Sialadénite = infection de la glande.
Périsialodochite = infection péricanalaire.
6. A

7. A, C, D
Périsialodochite du canal de Sténon = abcès de la joue.
Périsialodochite du canal de Wharton = tuméfaction du plancher buccal.
8. D

Le seulavantage del'IRM estl'absence d'irradiation, donc utilisé chez l'enfant.


La sialographie n'est plusutilisée. L'échographie détecte lescalculsà partir
de 2 mm,lescanner a une grande sensibilitépour lescalculs radio opaques.
9. A

Calcul <=3 mm : sialendoscopie seule.


Calcul entre 4 et 8 mm : sialendoscopie +- lithotripsie ou «taille»
endobuccale.
Calcul > 8 mm : taille endobuccale.
Item 99 165

10. C, D
La chirurgie est d'indication bien moindre en cas de lithiase parotidienne
car ily a un risque de lésion du nerf facial. Calculs parotidiens moins denses
donc lithotripsie plus efficace. Abord buccal ++.
11. B

12. B, C, D, E
C'est au contraire le caractère douloureux qui est alarmant. + extériorisation
à la peau + masse dure et pierreuse.
13. A,C,E
Polylobé. La caractère kystique oriente vers un cystadénolymphome.
14. D

«Toute tumeur parotidienne diagnostiquée doit bénéficier d'une IRM puis


être enlevée et analysée. »
15. C

La parotidectomie superficielle avec conservation du nerf facial est le ttt


d'un cystadénolymphome.
16. D

Par repousse aberrante des fibres sympathiques.


17. A, B, E
Lachirurgie submandibulaire est plus simple que la chirurgie parotidienne.
Ces tumeurs sont plus fréquentes chez la femme. Risque de paralysie du
rameau mentonnierdu nerf facial.

• Item 99
PARALYSIE FACIALE

1. A, D, E

2. B, D, E
L'EMG et l'électroneuronographie sont réservées au diagnostic de gravité.
3. E

Car réflexes stapédiens, électrogustométrie et test de Schirmer normaux.


166 Item 99

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4. B, E

5. A

6. A, C,D
Lecaractère COMPLET. Signes associés : surdité, acouphènes et surtout
vertiges. Les critèresde gravité sont aussi:l'absencede récupérationdans
les15premiersjours,l'abolition du réflexe stapédien depuis plusde 15jours,
l'abolition du réflexe de clignement depuis plus d'un mois.
7. B,C,E
L'électrothérapie est contre indiquée. Il y a un risque d'aggravation et
d'hémispasme facial post-paralytique. Le traitement antiviral est discuté/
non indiqué. La corticothérapie est à instaurer dans les 72 heures.
8. D

Pathognomonique du zona auriculaire,contre-indique la corticothérapie


car ily a un risque de perforation cornéenne.
9. B

On peut aussi retrouver un nystagmus, une otorrhée cérébrospinale, une


ecchymose mastoïdienne.
10. B,C,D
Etparalysie faciale PÉRIPHÉRIQUE.
Item 101 167

• Item 101
VERTIGE

1. A, B, D, E
Toutes les déviations lentes se font dans le même sens. Le sens du
nystagmusest défini par celui du mouvement rapidede rappel.
2. A, B, E
Ilpersiste ou augmente à la fixation oculaire.
3. A

4. D

5. C, D, E
Il n'y a pas de troubles cochléaires.
6. ABD

La mobilisation activede la tête du patient est indispensable pour que


le cervelet compense le déficitvestibulaire à partir des informations du
vestibule opposé.
7. CE

Les épreuvescaloriques peuventse normaliser plusou moinsrapidement


en un ou plusieurs mois ou années.
8. ABD

Iln'y a pas de troubles cochléaires en cas de névrite vestibulaire. L'infarctus


cérébelleuxdonne un syndromevestibulaire dysharmonieux.
9. E

En urgence pour rechercher un AVC cérébelleux.


10. ABDE

Acouphènes de tonalitégrave. La surditéunilatérale sévèreprédomine sur


les fréquences graves.
11. ABC

Les antivertigineux et les anxiolytiques sont des traitements de la crise. Il


faut ajouterdes règles hygiéno-diététiques (restriction hydrosodée et arrêt
de lacaféine) +-dessolutéshyperosmotiques (glycérol peros, mannitol IV).
12. CD

La labyrinthectomie est préconisée plutôten cas de surditéimportante.


13. A

Le neurinome de l'acoustique peut simuler une maladie de Menière.


168 Item 127

IRM axiale séquence 12 : neurinome de l'acoustique gauche occupant


tout le conduit auditif interne (C) et venant effectuer un effet de masse
sur le tronccérébral(T). Àdroite, paquet acousticofacial bien visible (N).
14. B

15. D

Il n'y a nitroubles cochléairesnitroubles neurovégétatifs.L'examen labyrin


thique est normal.
16. BD

Letraitement est ambulatoire. Le patient est guéri en une seule séance par
la manœuvre libératoire de Sémont. Il n'y a pas d'altération de l'audition.

• Item 127
DÉFICIT NEUROSENSORIEL CHEZ LESUJET ÂGÉ:
SURDITÉ ET VERTIGE

1. B,C,E
La perte prédomine sur les fréquences aiguës.
2. C

C'est le stade de retentissement social.


3. D

À rechercher devant une surdité de perception pure bilatérale asymé


trique +++ ici neurinome de l'acoustique droit.
4. B
Item 145 169

• Item 145
INFECTIONS NASOSINUSIENNES DE L'ENFANT ET L'ADULTE

1. D

C'est une céphalée rétroorbitaire permanente irradiant au vertex.


2. B,C
RAPPEL
Arguments en faveur d'une surinfection bactérienne responsable d'une
sinusite aiguë maxillaire purulente=présence d'au moins deux des trois
critères majeurs suivants :
• persistance/augmentation des douleurs sinusiennes sous-orbitaires n'ayant pas
régressé malgréttt symptomatique(antalgique, antipyrétique,décongestionnant) ;
• type de douleur : caractère unilatéral, pulsatile, augmentation quand la tête est
penchée en avant, acmé en fin de journée ou la nuit (ne pas confondre avec les
critères de la migraine sans aura);
• augmentation de la rhinorrhée et augmentation de la purulence de la rhinorrhée,
surtout si unilatéral +++.
Critères mineurs renforçant la suspicion diagnostique : fièvre >3jours,
obstruction nasale/éterneuements/gêne pharyngée/toux au-delà des
quelques jours d'évolution habituelle de la rhinopharyngite.
3. B, C, E
Lesradiographiesstandards nesont pas indiquées. Le diagnosticest clinique.
4. C

5. B

6. A,C

7. A, D, E
L'exophtalmie douloureuse oriente vers une forme collectée périorbitaire.
Disparition du réflexe cornéen = anesthésie cornéenne; abolition du RPM
= mydriase paralytique.
8. C

L'absence de pus conjonctival élimineunedacryocystite.Érythèmemigrant


et piqûre = pas de fièvre.
9. A

Fréquente dans les sinusites ethmoïdales.


10. B, C, E

11. B,C, E
170 Item 146

12. A, B, D
Sinusite chronique par polypose nasosinusienne. Intolérance à l'aspirine
et aux AINS.

13. C

Ostéite frontale+++et complications oculoorbitaires et cérébroméningées.

• Item 146
ANGINES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT ET RHINOPHARYN-
GITES DE L'ENFANT

1. A, C, D, E

2. C

3. B, E
Son score est de 3. L'aspect de l'oropharynx n'est pas prédictif de l'angine
àSGA.

Signes évocateurs d'angine

( Adulte j ( Enfant J
ï
( Mac Isaac <~2~) ( Mac Isaac >2 ) •( TDR» )
T
Traitement symptomatique** «- CD CD

Antibiothérapie

!
- 1" intention: amoxicilline
- Allergie aux pénicillines sans allergie aux céphalosporines :
céfuroxime-axétil (adulte) ou cefpodoxime
(enfant et adulte) ou céfotiam (adulte)
- Contre-indication aux béta-lactamines : macrolide
(azithromycine, clarithromycine, ou josamycine)

Réalisationdu test de diagnostic rapide du streptocoque du groupe 1 (TDR) systématique


chez l'enfant 2 3 ans et l'adulte si score de Mac-lsaac 2 2.
Antalgique et/ou antipyrétique
Item 146 171

4. A, D, E

Angine à SGA Angine virale


Épidémiologie Épidémie hiver début
de printemps
Age: pic entre 5
et 15 ans

Signes Début brutal Début progressif


fonctionnels ou Dysphagie intense Dysphagie modérée ou absente
généraux Absence de toux Toux présente
Fièvre élevée Coryza, enrouement, diarrhée,
arthralgies, myalgies
Signes Érythème pharyngé Vésicules (coxsackie, herpès)
physiques intense Conjonctivite
Purpura du voile Eruption évocatrice
Exsudât d'une maladie virale
Adénopathies satellites (par ex-syndrome pieds-mains-
sensibles bouche)
Éruption scarlatiniforme

5. A,B,C,D,E
Prévention des syndromes post-streptococciques.

Situations de TDR négatif contrôlées par une mise en culture :


• antécédents personnels de RAA;
• âge entre 5 et 25 ans ET;
• séjour en région d'endémie de RAA (Afrique,DOM TOM) ;
• ATCD épisodes multiples d'angines à SGA;
• facteurs environnementaux : conditions sociales, sanitaires, écono
miques, promiscuité, collectivité fermée.

6. B,C,D,E
ATCD personnels de RAA. Les DOM TOM et l'Afrique sont des zones d'endémie
de RAA.

7. C, D

8. A, D, E
172 Item 146

Angines ulcéro-
Angine de Vincent Chancre syphilitique
nécrotiques
Contexte Stress, surmenage, Rapports sexuels à risque
mauvaise hygiène bucco-
dentaire

Ulcération Ulcération profonde, souple Ulcération superficielle,


au toucher protégé Indurée, indolore

SG Fièvre modérée Pas de signes généraux


Haleine fétide

Diagnostic Association fuso spirillaire TPHAVDRL


à l'examen direct du prélè Prélèvement
vement dégorge d'une ulcération : tréponème
au microscope à fond noir

ttt Pénicillines (métronidazole Benzathine benzyl


si allergie) PO pénicilline IM

9. E

Devant l'âge.
10. A, B

11. C

12. D

13. B, C,E
Fausses membranes non adhérentes respectant la luette.
14. E

MNl test = recherche d'anticorps héterophiles dirigés contre des hématies


de mouton. Se et Spe. NFS plaquettes utile pour rechercher un syndrome
mononucléosique et une thrombopénie. Si MNl test négatif, recherche d'IgM
anti VCA (sérologie EBV) et absence d'Ac anti EBNA.
15. A,B,C
Corticothérapie car forme sévère ou en cas de complications. Amoxicilline
à proscrire car risque d'exanthème morbilliforme.
RAPPEL : Autres pathologies liées à l'EBV :
-cancerdu cavum;
-LMNHtypeBurkitt;
-maladie de Hodgkin.
16. B
Item 146 173

17. A, D, E
Isolement respiratoire précautions GOUTELETTES. C'est une maladie peu
immunisante donc la vaccination du cas est systématique en phase de
convalescence. ATBprophylaxie des contacts proches quelque soit leur
statut vaccinal. On vaccine tous tes contacts proches saufsi leur dernière
dose de vaccin date de moins d'un an ETs'ils ont reçu au moins 3 doses.

COMPLICATIONS DE LA MNl :
• Cardiaques : myocardite, péricardite;
• Mécaniques: rupture de rate spontanée;
• Hématologiques :syndromed'activation macrophagique, anémie hémolytique
auto immune, purpura thrombopénique, cryoglobulinémie;
• Neurologiques : encéphalite, polyradiculonévrite aiguë (syndromede Guillain
barré), paralysie faciale, méningite lymphocytaire,cérébellite;
• Pulmonaire : pneumopathie interstitielle;
• +exanthème morbilliforme (après prise d'aminopénicillines ++) ;
• + asthénie prolongée;
• + complications locorégionales suppuratives des angines.

18. B

L'adénophlegmon latérocervical donne des douleurs cervicales,torticolis


fébrile et AEG.

19. D

ParRAA. Le RAAapparaît dans un délai de 15 à 20 jours après le début de


l'infection.
174 Item 146

Angine
Éliminer:
Cancer de l'amygdale
Manifestation
bucco-pharyngée
d'une hémopathie
Zona pharyngien
Aphtose
Éruption bulleuse
(pemphigus)

. „.„„ ,„. ,„„ Angine blanche Angine Angine


Angine rouge j^M^- pseudo
Angine
(erythémateuse) pyu|tacée) membraneuse
ulcéro-
nécrotique
vésiculeuse

Test diagnostic rapide


(recherche d'angine
à streptocoque)

Virale +++ - Virale - Diphtérie - Angine de Vincent - Coksackies


Accom ou bactérienne - MNl - Syphilis (herpangine)
pagne par (SBHA) - Cancer - Herpès
fois orelllon, - Hémopathie
grippe,
rougeole,
varicelle,
poliomyélite,
toxoplasmose.
tularémie.
fièvre ty
phoïde, VIH
Penser
à la scarlatine

Réévaluation à 48 h - Recherche de complication - BU à 3 semaines si angine à streptocoque


Item 147 175

Phlegmon périamygdalien Abcès rétropharyngé

Symptômes Odynophagie Début insidieux après


Fièvre modérée infection modérée
Malaise, frissons Fièvre
Dysphagie Pas de trismus
Otalgie Torticolis par raideur
Trismus musculaire
Difficulté à l'ouverture buccale Dysphagie
Voix étouffée sourde nasonnée Odynophagie
Ptyalisme (hypersialorrhée) pâle Hypersialorrhée
et immobile, tête inclinée du côté malade Stridor par obstruction
+-dyspnée, déshydratation Dyspnée+ tachypnée

Examen Palais mou inflammatoire, gonflé, dévié Gonflement de la ligne


Clinique du côté sain, fluctuation à la palpation médiane ou unilatérale
= voussure unilatérale du pilier antérieur. du pharynx postérieur
Luette œdémateuse déviée de la ligne ADPipsilatérale
médiane sensible
Haleine fétide
Amygdale déplacée, rarement recouverte
d'enduit, isthme pharyngé asymétrique
ADP cervicale sensible du même côté

TTT Stade présuppuratif (angine phleg- Incision de drainage


moneuse) : ATB seul peut entraîner ou ponction aspiration
la guérison +-trachéotomie
Stade de phlegmon collecté : ATB IV
+- ponction à l'aiguille fine pour confirmer ATB seule si infection
le diagnostic, limitée
Ttt chirurgical : incisionverticale du pilier
antérieur + ttt ATB
Puis amygdalectomie à froid, non systé
matique (délai min 5 à 6 semaines après)
pour éviter les récidives.

Item 147
OTITES INFECTIEUSES DE L'ADULTE ET DE L'ENFANT

1. A

2. A,C,D

3. A,C,D,E
Harmonieux.
176 Item 147

4. A, C, D
L'hypodensité osseuse et l'épaississement platinaire sont des signes
d'otospongiose.
5. A, C, E
L'instabilité est leterme utilisé encasdepoche de rétraction tympanique
non autonettoyante (épiderme instable).
6. A,D

Fistule périlymphatique par érosion du canal semi-circulaire latéral.


7. B

Ce risque derécidive impose une surveillance régulière et/ou radiologique


par scanneret/ou IRM pendantau moins 10ans. La récidive se produit
par réapparition de la maladie initiale (poche de rétraction) ou de choles
téatome résiduel.
8. A

Le cancer ducavum peutêtrerévélé parune otite séromuqueuse (le plus


souvent unilatérale).
9. A, B, D, E
Otalgie.
10. D

Carilexisteunépanchement rétrotympanique.
11. B

La PFP a unefréquence de5/1000. (mastoïdite 1/10 000, méningite 1/10000).


12. B

13. A,C, D
100%des OMA purulentessont d'origine bactérienne.
14. B, D, E
En cas d'otorrhée ilfaut attendre 10jours (sur OMA perforée) Indications
d'antibiothérapie chez lesenfants de plus de2 ans: otalgie intense/fièvre
élevée/difficultés decompréhension desconsignes/absence d'amélioration
après 48 72heuresde ttt symptomatique.
15. A

16. A, B, D
Les instillations auriculaires d'antibiotiques locaux sont inutiles. Jamais
d'antibiotiques car90 %d'infections virales. AINS +antalgiques +antipy
rétiques per os.
Item 147 177

17. A, C, D
+disparition du triangle lumineux antéro-inférieur. Le tympanest bombé
parépanchement rétrotympanique. Un tympan épaissi avec bulles aériques
est retrouvé en cas d'otite moyenne chronique séromuqueuse.
RAPPELS ASPECTS EN OTOSCOPIE
OMACONG
OMA SUPP TYMPAN OUVERT
FERME
OMCSEROMUQ ATYMPAN FERME
OMC MUQ TYMPAN OUVERT
18. A,C, D, E
RAPPEL : indications de paracentèse : (PILLY 2014)
• chez le nourrisson (moins de 3 mois) hyperalgique;
• en cas de tympan fortement bombé;
• documentation des échecs bactériologiques.
Le scanner cérébral sert à rechercherdes complicationsméningoencépha-
liques. Le scanner dumassiffacial recherche une opacité mastoïdienne mais
paspour lediagnostic positifdemastoïdite, (collection rétroauriculaireavec
prise de contraste annulaire).
19. B, D, E
La tympanoplastie est envisagée pourlesOMC à tympan ouvert. Les corti
coïdes luttent contre l'inflammation de la muqueuse de l'oreille moyenne.
178 Item 147

( Otite congestive ) ( Otite séromuqueuse j


OMA purulente

Pas d'antibiotique Pas d'antibiotique

Enfant 2 2 ans Enfant < 2 ans


et ou enfant 2 2 ans avec symptômes intenses
symptômes peu intenses ou adulte
Abstention antibiotique Antibiothérapie d'emblée

Traitementsymptomatique - 1™ intention: amoxicilline


et - Otite-conjonctivite: amoxicilline-acide clavulanique
Réévaluation à 48-72 heures "* - Allergie aux pénicillines sans allergie aux céphalosporlnes:
si persistance des symptômes cefpodoxime(chez l'enfant)ou céfuroxime-axétil ou céfotiam
- Contre-indication aux béta-lactamines :
cotrimoxazole ou pristinamycine ou levofloxacine chez l'adulte,
cotrimoxazoleou érythromycine-sulfafuroxazole chez l'enfant

Guérison à la fin du traitement


ou
Échec(= 5 %)
Évolution versotite moyenneséreuse fièvre et/ou otalgie
surveillance

- Échec survenant pendant letraitement:amoxicilline-acide clavulanique oucefpodoxime


- Récidive dans les4jours après lafin dutraitement: amoxicilline-acide clavulanique
80 mg/kg/j+ amoxicilline (70mg/kg/j) pour8 à 10joursou ceftriaxoneIM ou IVL
(50 mg/kg/j) pour 3 jours

TRAITEMENT D'UNE OSM:


• action surl'infection rhinopharyngée :désobstruction rhinopharyngée/
adénoïdectomie/prise encharge d'un facteur d'environnement ougénéral
(tabagisme passif, RGO, allergie)/ cure climatique (suppression polluants,
anémie, carence martiale)/ crénothérapie;
• action sur la perméabilité tubaire et l'aération de la caisse : pose d'aéra
teurs transtympaniques. INDICATIONS :(collège desenseignants d'ORL);
• surdité bilatérale detransmission +retard deparole oudelangage;
• surdité bilatérale detransmission +surdité deperception sous-jacente ;
• OSM avec PDR tympanique;
• épisodes de surinfectionsrépétés >5 à 6 OMA par hiver;
• séquelles de chirurgie vélaire, insuffisance vélaire;
• action sur l'inflammation de (a muqueuse tubaire : corticoïdes en cure
courte per os.
Item 147 179

20. D

21. ACD
Atriale-> pars tensa. Atticale -> pars flaccida.
Elle atteint le sulcus osseux car elle est «non marginale ». L'epiderme est
instable : elle est non autonettoyante.
22. B
L'otorrhée fétidetémoignede la surinfection de la poche de rétraction.
23. B, D
Il n'ya pasde perforation tympanique. La surdité est mixte car il y a une
atteinte de l'oreille interne.

24. A, E

RAPPEL : COMPLICATIONS ENDOCRANIENNES DES OTITES


• méningite purulente otogène +++ (pneumo oustreptocoque) ;
• abcèsextra-dural.sous-dural, ouintracérébral (temporal oucérébelleux);
• thrombophlébite du sinuslatéral (HTIC fébrile).

Otorrhée purulente

Aiguë ( Chronique j

; 1
Pathologie Pathologie
Pathologie Pathologie
du conduit auditif du conduit auditif
de l'oreille moyenne de l'oreille moyenne
externe externe

- Eczéma OMA - Otomycose Otite moyenne


- Furoncle Mastoïdite aiguë - Otite externe chronique simple
du conduit Otite aiguë chronique Otite moyenne
- Otite externe phlycténulalre chronique
aiguë Perforation cholestéatomateuse
- Otite externe tympanique ancienne Otorrhée sur cavité
maligne Aérateur d'évidemment
transtympanlque
(en post-opératoire,
au cours d'une
rhinopharyngite,
pénétration d'eau
dans l'oreille)
Post-opératoire
180 Item 147

RECOMMANDATIONS ANTIBIOTHÉRAPIE DANS LES INFECTIONS


RESPIRATOIRES HAUTES
SITUATIONS OÙ IL ESTRECOMMANDE DE PRESCRIRE UN ATB :
OMAP:
• enfant de moins de 2 ans;
• enfant deplus 2ans :après réévaluation à48/72 heures si symptômes peu bruyants,
ou d'emblée si fièvre élevée, otalgie intense, ou difficulté de compréhension des
consignes;
• adulte.
Sinusite aiguë de l'adulte :
• sinusitefrontaleethmoïdale ou sphénoïdale;
• sinusite aiguë maxillaire caractérisée (2 critèresmajeurssur 3)ou échec d'un ttt
symptomatique initial ou complications;
• sinusite maxillaire unilatérale associée à une infection dentaire homolatérale
supérieure.
Sinusite aiguë de l'adulte :
• aiguës sévères de sinusitemaxillaire ou frontale;
• tableau de rhinopharyngite se prolongeant au-delà de 10 jours sanssigne d'amé
lioration ou se réaggravant secondairement.
Angine à SGA : TDR positifchezles patients de plus de 3 ans.

SITUATIONS OÙ LES ATB SONT PROSCRITS :


• rhinopharyngite (même sisécrétions nasalesd'aspectpurulentoumucopurulent);
• angine à TDR négatif;
• otite congestive de l'enfant;
• OSM de l'enfant.

AMOXICILLINE = antibiothérapie de première intention


Elle estla molécule orale la plus active sur lespneumocoques desensibilité
diminuée à lapénicilline et est active surplus de 80%des H. influenzae.
OMA SINUSITE ANGINE SGA

ENFANT 80-90 mg/kg/jour 80-90 mg/kg/jour 50 mg/kg/jour


pendant 8-10 jours pendant 8-10 jours (après 30 mois)
si moins de 2 ans pendant 6 jours
5jourssiplusde2ans
ADULTE 2-3 g/jour 2-3 g/jour 2 g/jour
pendant 5 jours pendant 7-10 jours pendant 6jours

Siletemps entre les3prises quotidiennes nepeutêtreéquidistant (environ


8 heures), il est préférable d'administrer leproduit en 2 prises.
Item 147 181

AUTRES ATB (Rapport B/R moins favorable)

OMA SINUSITE ANGINE A SGA

Allergie vraie Adulte : cefuroxime-axétil/cefpodoxime/cefotiam


aux pénicil
lines sans
allergie aux Enfant : cefpodoxime
céphalospo-
rines

Contre- Adulte: pristi Pristinamycine Macrolides:


indication namycine (4 jours) ou télithro azithromycine,
aux bêta ou cotrimoxazole mycine (5jours) clarithromycine
lactamines ou levofloxacine ou josamycine.
(pénicillines La pristina
Enfant : érythro- Cotrimoxazole
+ céohalos- mycine ne fait
mycine-sulfafu-
porines) plus partie des
razoleou cotri
recommanda
moxazole (trimé-
tions en raison
throprime-sulfa-
d'une efficacité
méthoxazole)
non prouvée
dans l'angine
streptococcique

Autres ttt Syndrome otite- Sinusite aiguë


en première conjonctivite: maxillaire d'origine
intention Amoxicilline acide dentaire : (SMOD)
clavulanique amoxicilline-acide
(car forte proba clavulanique
bilité d'infection Sinusite frontale
à Haemophilus ethmoïdale
influenzae sphénoïdale
ou pansinusite:
amoxicilline acide
clavulanique
ou levofloxacine
ou moxifloxacine
(fluoroquino-
lones actives
sur le pneumocoque)
182 Item 147

OMA SINUSITE ANGINE A SGA

ÉCHEC = persis Amoxicilline acide Pas


tance au-delà clavulanique de consensus
de 48 heures ou levofloxacine dePEC
après le début ou moxifloxacine
du traitement si échec ttt sinusite
antibiotique, maxillaire aiguë ttt
ou la réapparition paramoxicilline
dans les 4 jours
suivant la fin
du traitement,
des signes
fonctionnels
ou généraux,
associés
à des signes
otoscopiques
d'OMAP:
Amoxicilline acide
clavulanique

Le recoursà la ceftriaxone en une seule injection IM en premièreintention


doit rester exceptionnel et se conformer au libellé d'AMM essentiellement
en cas d'impossibilité d'assurer un traitement adapté par voie orale.
La télithromycine est associée à un risque élevé de survenue d'effets
indésirables graves.
La moxifloxacine est associée à un risque plus élevé de survenue d'effets
indésirables graves et doit donc être réservée au traitement des sinusites
radiologiquement et/ou bactériologiquement documentées lorsqu'aucun
autre antibiotique ne peut être utilisé.
Les antibiotiques locaux par instillation nasale, endosinusienne ou par
aérosol ne sont pas recommandés.
Item 199 183

ANGINES A SGA (*pilly 2014)

DURÉE
ATB POSOLOGIES DE TTT
(jours)

Bêta lactamines

Pénicilline: Adulte: 2 g en 2 prises


amoxicilline Enfant : (>30 mois) 50 mg/kg/jour en 2 prises 6

sans dépasser poso adulte

C2G:céfuroxime Adulte : 500 mg en 2 prises


4
axétil

C3G : cefotiam Adulte : 400 mg en 2 prises 5

C3G : cefpo Adulte : 200 mg en 2 prises


doxime Enfant : 8 mg : kg/jour en 2 prises sans dépasser 5

la poso adulte
Macrolides (après prélèvementdegorge pourculture bactérioet antibio
gramme si le taux de résistance duSGA aux macrolides est >10%)
Azithromycine Adulte: 500 mg en 1 prise journalière unique
Enfant : 20 mg/kg/jour en 1 prise journalière 3
unique sans dépasser la poso adulte
Clarithromycine Adulte : 500 mg en 2 prises
(standard) Enfant : 15 mg/kg/jour en 2 prises sans dépasser 5

la poso adulte
Clarithromycine Adulte : 500 mg en 1 prise journalière unique
5
LP

Josamycine Adulte : 2 g/jour en 2 prises


Enfant : 50 mg/kg/jour en 2 prises 5

sans dépasser poso adulte

Item 199

DYSPNÉE AIGUË ET CHRONIQUE

1. D

Oustridor laryngécongénital. Laryngite striduleuse et corps étranger plutôt


après 6 mois. L'asthme entraîne une dyspnée expiratoire. L'angiome sous
glottique apparaît après quelques semaines.
184 Item 216

2. B

La laryngite striduleuseapparaît brutalement la nuit. L'épiglottite aiguë


infectieuse donne une fièvre élevée.
3. E

Le diagnostic est clinique. On peutfaire unenasofibroscopie encasde doute.


4. A, B, D, E

5. A

Ilfaut au contraire libérerlesvoiesaériennes supérieures, intuber,ventiler,


prescriredes C3GIV, c'est une urgencethérapeutique nécessitant untransfert
en réanimation pediatrique.
6. C

Car causée par haemophilus influenzae.

• Item 216
ADÊNOPATHIE SUPERFICIELLE DE L'ADULTE ETDE L'ENFANT

1. A, B, D
C'est le bilan minimal auquel il faut ajouter : IDR a la tuberculine et TDM
cervicothoracique possible d'emblée.
2. D, E
L'atteint pulmonairen'est pas systématique : caractère locorégional de
l'atteinte +++ La polychimiothérapie ne permet pas de toujours guérir le
patient. L'IDR n'est pas forcément très positive. La recherche de BK fait
partie du bilan d'extension.
3. A

Causes les plusfréquentes de syndrome mononucléosique:CMV, MNl, VIH,


toxoplasmose.
4. D

5. A

80 %des tuméfactions cervicaleslatérales sont des adénopathies.


6. C

7. D

8. E

Pouréliminer unethyroïde ectopique(sinon risqued'hypothyroïdie définitive).


Item 216 185

Ganglion manifestement malin Polyadénopathie


ou grosse adénopathie isolée

- NFS.VS.CRP
- Radio du thorax
- IDR

Éventuellement, Suspicion
en fonction du contexte : d'hémopathie

Directement et rapidement - sérologies HIV, EBV.


toxoplasmose, rubéole
et maladie des griffes
du chat

Si un doute persiste f Hématologiste J

i
~* [ ORL ou chirurgien cervico-facial

Examen clinique et endoscopie

Mise en évidence
Endoscopie normale
d'une tumeur des VADS

1
Traitement de la tumeur primitive Exploration cervicale
et des aires ganglionnaires et prélèvement d'un ganglion

en extemporané
i
Histologie
186 Item 270

• Item 270
DYSPHAGIE

1. B,C,E
Fausses routes et pneumopathies d'inhalation.
2. C

3. A

Signe de la marée pathognomonique en nasofibroscopie : une bouchée


déglutiedisparaît dans l'hypopharynx puisréapparaît.
4. D, E

Le diverticule de Zenker apparaîtcomme uneimage d'addition du produit


de contraste en arrière de l'œsophage cervical.
5. B

Cesont lescauses neurode dysphagie à rechercheraprès élimination d'un


cancerou d'une atteintedusphincter supérieur de l'œsophage.
6. A, D, E

Infections et médicaments donnent desœsophagites mais pasdesténoses.


Médicaments: AINS biphosphonates tétracyclines KCl.
7. B

8. A

( Dysphagie J
1
r~ i
( Cervicale ) ( Rétro-stemale )
i
Examen ORL
FOGD
Panendoscopie
1 1
r^ i i i
( Normal ) ("anormal J [ Normale ) ^Anormale ]
i
TDM cervical Manométrie

1
r^ n.
(^ Normale J (_ Anormale J
ï
TDMthoracique
Écho-endoscopie
Item 295 187

• Item 295
TUMEURS DELA CAVITÉ BUCCALE, NASOSINUSIENNES ET
DU CAVUM, ET DES VOIES AÉRODIGESTIVES SUPÉRIEURES

1. B, C, E
Ils'agit de l'anneau de Waldeyer.
2. D

Devant la dysphonie isolée.


3. C
Avec biopsie et envoien anapath.
4. C,D

5. A,B
Car c'est une tumeur limitée à une corde vocale mobile.
6. B

7. D
Devant uneotiteséromuqueuse unilatérale, unâgejeune,lesexeféminin,
l'origine géographique Asie du Sud Est, zone àhaut risque comme l'Alaska.
8. E
Pour l'examen du rhinopharynx.
9. A
le lymphome malin non hodgkinien estaussi possible dans 10 à20 %des cas.
10. A,C, D, E
La dacryocystite appartient au syndrome ophtalmologique dans lecancer
de l'ethmoïde.
11. B
Radiothérapie locale etganglionnaire. La chirurgie estréservée aux reliquats
ganglionnaires persistants 2mois après radiothérapie. La chimiothérapie
peut êtreassociée defaçon systématique à la radiothérapie ouutilisée en
cas de métastases.
12. A, B,C
Les lymphomes ont un pronostic relativement favorable si lediagnostic
est précoce (très radio et chimio sensible). Le pronostic est meilleur chez
lesujet jeune. La présence d'anticorps anti EBV est constante. Il n'y a pas
de lien avec l'alcoolotabagisme.
13. A
Vers l'orbite ou l'endocrâne.
188 Item 330

• Item 330
ORIENTATION DIAGNOSTIQUE ETCONDUITE À TENIR
DEVANT UN TRAUMATISME CRANIO-FACIAL

1. A, B, C, E
Cophose en cas de fracture transversale. PFP : immédiate parsection ou
déchirure partielledu VII ;secondaire parcontusion, oedème du VII.
2. A, B, C, D
Surdité detransmission transitoire par hémotympan, définitive parfracture/
luxation osseuse. Surdité de perception non fluctuante par commotion
labyrinthique. Fluctuante parfistule périlymphatique.
3. A, B, C, E
Rééducation vestibulaire sivertiges >4 semaines.
4. CD

B: vrai si commotion labyrinthique. La cophose est définitive, iln'ya


pas de traitement. La fracture de la capsule labyrinthique osseusene
consolide jamais, une fermeturechirurgicale est nécessaire en cas de
pneumolabyrinthite.
5. B

VPPB post-traumatique. C, D, E:déficit vestibulaire unilatéral. A:lesyndrome


subjectifdesTC disparaîthabituellement en moins de2mois. Sonexistence
est discutée.

• Item 354
DÉTRESSE RESPIRATOIREAIGUË DU NOURRISSON,
DE L'ENFANT ET DE L'ADULTE

1. A

Pour lediagnostic différentiel avec une epiglottite ou une laryngite.


2. D

Car dyspnée aux deux temps.


3. C

EN URGENCE. Rappel : indications d'endoscopie en urgence pouvant faire


surseoira la réalisation d'une radiographie thoracique :détresse respiratoire
(corps étrangersous glottique), corps étrangertrachéal, laryngé, suspicion
decorps étranger mobile, pneumothorax, pneumomédiastin, suspicion de
189
Item 354

corps étranger bronchique, emphysème obstructif, troubles ventilatoires


de tout un poumon.
4. B,C,D,E

5. A,B,C,E
Par dilatation de bronches.
6. C

Filière respiratoire libre


Localisation sous-glottique,
trachéale ou bronchique

La respecter

Pas de manoeuvre de Heimlich


Pas de « tête en bas »
Ne pasfaire vomir (risque d'enclavement glottique)

- Transfert médicalisé en SAMU


- Hospitalisation, urgence
- Ajeun, bilan pré-opératoire,
+/- antibioprophylaxie

Aérosol, kinésithérapie
respiratoire
Radiographie pulmonaire
de contrôle
Surveillance clinique

- Laryngo-trachéo-
bronchoscopie sous AG
- Exploration, extraction
190
Item 354

Filière respiratoire obstruée


Localisation glottique ou sus-glottique

Manœuvre de Heimlich
Manœuvre de Mofenson (avant 3 ans)

Filièrerespiratoire retrouvée Échec

- Pose de deux cathlons Trachéotomie de sauvetage


transtrachéaux
- Oxygène
- Transfert médicalisé
en SAMU

Laryngo-trachéo-
bronchoscopie
- Exploration du CE
à lapincedeMagil
si possible
- Sinon, refoulement
dans la bronche souche
pour libérer les VAS
et extraction ultérieure
en bronchoscopie

Aubin
m 11 imprimeur
Ligugé, D.L. : juin 2015/Impr. : 1505.0273

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