Vous êtes sur la page 1sur 3

Cités machinistes et idées

prospectives du 19ème siècle :

De l’industrialisation à l’accumulation démographique, les villes


en 19eme siècles ont connu plusieurs problèmes qui ont par
conséquent donné lieu à un réaménagement, qui était conduit par
plusieurs idées d’urbanisme ainsi que de désurbanisme , ce qui a
aboutit à l’apparition d’un nouveau courant scientifique d’urbanisme
exprimé par de nouvelles pensées, théories et conceptions
architecturales.
Les acteurs qui ont guidé le processus de l’évolution des villes,
prenaient en considération les villes médiévales étant un prototype si
important ainsi qu’ils veillaient à conserver l’urbanisme qu’avec des
systèmes authentiques vu que les citadins faisaient face à de nouveaux
besoins causés par l’évolution industrielle. L’inadaptation de la ville
traditionnelle à la croissance démographique et économique a causé
beaucoup de soucis qui ont rendu les villes pauvres et insalubres, et
afin de résoudre ces derniers ; les penseurs ont essayé d’améliorer la
ville sur la base d’une approche à la fois sécuritaire, fonctionnelle et
esthétique, tout en proposant trois types de solutions : un urbanisme
démolisseur comme celui d’Haussmann qui propose le concept de
démolition des quartiers afin de les améliorer, un urbanisme
conservateur qui tient en état le patrimoine, et un urbanisme
constructeur qui propose de nouveaux typologies de villes déterminées
par des notions rationnelles et utopiques, ce qui fait appel aux
banlieues, les cités satellites et les cités jardins.
La proposition des banlieues encourage la conception des
logements individuels, ce qui nous rappelle du courant antiurbain qui
considérait la ville comme un lieu de frustration et qui invitait ses
habitants à retourner vers la nature. Cette solution n’était pas si
fonctionnelle et n’a pas pu résoudre les problèmes urbains. Les
banlieues ont connu une densification à cause des chemins de fer qui
ont permet à toutes les classes sociales de s’y installer, ce qui a fait
naitre d’autres problèmes.
La deuxième proposition était la cité satellite où la foi en le progrès
technique et matériel est remise en cause au profit du retour à une vie
plus naturelle, plus simple où l’écologie et le
1
naturisme sont préférés. Elle consiste à délimiter les grandes villes par
des cités jardin afin de les empêcher d’extensionner, et elles sont
considérées aussi comme des cités jardins. Howard Ebenezer a
présenté dans la fin du XIXe siècle la première théorie scientifique
concernant la cité jardin qui l’a considéré comme un lieu qui réunit la
ville et la compagne. Malheureusement, cette théorie a fait face aux
mêmes complications causées par les chemins de fer, mais qui va être
une source d’inspiration pour plusieurs villes européennes.
Pour la troisième proposition, Arturo Soria y Mata a proposé le
concept de la ville linéaire, qui comportera une seule rue principale de
500 mètres de large et de longueur illimitée, cet axe disposé en
ceinture autour de la ville existante permet la circulation et les
transports, car pour lui tous les problèmes d’urbanisme s’engendrent à
cause de la mauvaise circulation. Cependant, ce modèle est susceptible
d’être modifié et amélioré.
Et enfin la cité industrielle qui est l’œuvre majeure et fondatrice de
la pensée de l’architecte et urbaniste Tony Garnier, ce projet
architectural n’a jamais été concrétisé, il consiste à aménager la cité
industrielle dans l’ensemble de la ville moderne au lieu de l’éclater,
avec les mêmes conditions de la cité satellite qui exigent que la cité
soit autonome, entourée par la verdure, et qui ne connait pas une
concentration importante de la population.
2

Vous aimerez peut-être aussi