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Comment faire la (grande) ville selon Otto Wagner

Comment faire la ville ? Une question qui a plusieurs moments de l’histoire s’est posé par
beaucoup de personnes que ce soient des architectes ou des politiciens. Notamment par
un des plus grands architectes autrichiens de tous les temps, Otto Wagner. Considéré
comme le grand maître de la Sécession viennoise, il était un homme de fort caractère qui
ne souciait pas des avis des autres par rapport à ses idées concernant l’architecture.
C’est à l’âge de 42 ans, qu’il a pu partager avec le grand public ces idées à propos de
l’urbanisme. Ceci dans le cadre du concours organisé par la ville de Vienne en 1893. Ce
concours avait pour but de restructurer les nouveaux territoires définis par la destruction
des remparts de la vieille ville pour construire la ‘Ringstrasse’, un grand boulevard
annulaire. C’est à la suite de ce concours, qu’il remporta avec ex aequo de Stubben, qu’il
sera invité à New York pour une conférence à la Columbia University de New York sur
« l’art urbanistique » pour laquelle il a écrit un texte « Die Grossstadt », un essai qui est
un des plus importants de l’urbanisme.1

Le contexte historique et démographique

Premièrement contextualisons un petit peu les pensées d’Otto Wagner. Les grandes
théories urbanistiques qui traitent la question ‘comment faire la ville ?’ du 19ième siècle
sont apparues pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les révolutions bourgeoises 2 mettant
fin au système féodale et conduisent à des problèmes de propriétés de territoires. Une
des solutions proposées par l’état était de laisser aux investisseurs et promoteurs privés
d’agir librement, selon un règlement. Ceci amena à un chaos total. Il était nécessaire que
des architectes tels que Wagner mette de l’ordre dans tout cela. De plus, vers les années
1890, plusieurs villes européennes ont connues des démographies croissantes. Vienne
par exemple, en 50 ans, a grandi d’un peu moins de 2 000 000 d’habitants. Qui dit
augmentation du nombre d’habitants, dit augmentation de la demande de logements.
Cependant il faut que l’offre et la disponibilité de logements suive. Chaque ville va tenter,
à sa manière, de proposer une solution à ce problème de logement. Enfin la révolution
industrielle amena la division des étapes de travail et étapes de vie. L’habitation, l’usine
et le travail étaient désormais séparés. Il fallait donc construire de nouveaux types de
bâtiments et cela augmenta le trafic et donc aussi la pollution. Il était donc nécessaire de
mettre de l’ordre dans tout cela.

C’est au même moment qu’Otto Wagner essaye petit à petit de sortir de l’impasse de
l’historicisme. Adhérant au départ de ses études et de sa carrière aux styles historicistes
tant aimé par le pouvoir autrichien, il comprend très vite que ce ne sont pas les styles
« néo » qui sont en adéquation avec la vie de plus en plus moderne. Selon Wagner la
seule source de création de l’architecture est la vie moderne. 3 Le langage stylistique et
formel doit se développer à partir des besoins de l’homme moderne. Il créa ainsi un
nouvel art fonctionnaliste et radical et s’affranchit de toute tradition. Wagner proposa des
projets de plus en plus révolutionnaires et jouait un rôle majeur dans l’établissement du
réseau métropolitain de la ville de Vienne. Ceci fait de lui un des derniers grands
architectes de l’époque du 19ième mais surtout un des premiers de la période du 20 ième, le
pionnier de l’architecture moderne.

La vision idéale de Wagner de la « grande ville »

Le plan régulateur, que Wagner mis sur table lors du concours en 1983, est en premier
lieu un modèle basé sur la ville de Vienne. Cependant l’architecte l’a conçu de manière
qu’il puisse être appliqué à un tas d’autres grandes villes européennes. Selon Wagner, ce

1
Wagner, Architecture moderne et autres récits, 83.
2
Banik-Schweizer, La ville, la forme, l’idée, 60
3
Nierhaus et Orozs, Otto Wagner, une première approche, 20
modèle devait résoudre deux problèmes majeurs : l’intégration des banlieues4 et
l’expansion future de la ville5.

Tout d’abord, Wagner jugeait nécessaire et primordial de ne pas jeter les zones
périphériques de la « grande ville », les banlieues, aux oubliettes. Avec les prescriptions
dans son essai « Die Grossstadt », il vise à une intégration parfaite de ces dernières.
C’était le premier projet urbanistique qui traitait la ville dans son ensemble. Aujourd’hui
beaucoup de villes nient encore ce problème. Par exemple, les grandes villes françaises,
pour lesquelles la « rénovation » est prévue depuis longtemps dans l’agenda politique.
Les Hlm, habitation à loyer modéré, construits sans aucune esthétique ne contribuent
certainement pas à l’uniformité avec le centre-ville et ne favorisent aucunement
l’intégration de ces classes sociales. Plusieurs approches telles que : restaurer la
citoyenneté urbaine, en faire des quartiers comme les autres, reconnaître et mobiliser les
quartiers populaires ou encore reconquérir ces territoires perdus de la République ; ont
été avancée.6 Cependant sur le plan actionnel rien ne bouge.

En second lieu, Wagner pourrait être qualifié de visionnaire. ‘Organiser une métropole est
une tâche de grande ampleur car il faut considérer que la population grandira au fur et à
mesure des années.’(Wagner) Il mettait tout en œuvre pour que sa « grande ville » soit
de croissance illimitée. Tout ce qui pouvait former un obstacle à l’expansion future de la
ville n’avait pas sa place dans sa théorie. Je m’expliquerai plus tard sur ces obstacles.
Ainsi, la « grande ville » ne serait jamais démunie face à une immigration ou hausse de
population.

Afin de satisfaire ces aspects fondamentaux il propose « la grande ville », c’est-à-dire la


métropole. Ceci car selon lui, la plupart des gens sont amenés à y vivre pour des raisons
professionnelles. C’est donc plus intelligent de travailler ce concept-là. Mais est-ce
qu’aujourd’hui c’est toujours le cas ? Pas spécialement, les personnes travaillant à
Bruxelles, par exemple, n’y habitent pas toujours. Il y a eu des mouvements de va et
vient entre habiter en ville ou habiter à la campagne.

Wagner proposait un tas de prescriptions soigneusement étudiées pour sa « grande


ville » afin de ne laisser rien au hasard.7

Premièrement l’ossature de la ville doit être faite d’une série de rues circulaires et
radiales. Celles-ci sont définies par les lignes de circulation existantes, les fleuves et les
conditions de sols. Chaque cinquante ans une nouvelle rocade pourrait se créer. La
structure radiale se fait autour du centre historique. Wagner s’occupe d’abord de
l’organisation de cette partie. Cas par cas il met en valeur les bâtiments existants de
façon avantageuse pour le cadre urbain. Ensuite il s’occupe du système radio centrique et
des trames de quartiers à croissance illimitée. 8 Cette trame est constituée de rues
rectilignes et régulières mais il se peut qu’à certains endroit une irrégularité provienne de
la situation locale. Aux intersections de ces deux-cis les places et parcs peuvent
s’installer ainsi que des « Stellen ». Les « Stellen » sont des lieux avec toutes les
infrastructures modernes qui servent d’approvisionnement d’eau et évacuation publics.
Ce réseau de rues, relativement larges, est desservi de manière régulière par les
transports en commun. S’il est possible de les surélevés ou de les enterrés, cela
permettrait même de diminuer le trafic. Ce que Wagner veut absolument éviter, les
ceintures vertes et boulevards périphériques. Ils nuisent à l’expansion illimitée de la ville.

4
Schwarz, théorie et politique de la grande ville, 154
5
Wagner, Architecture moderne et autres récits, 84
6
Epstein, Renaud. Le problème des banlieues après la désillusion de la rénovation. Métropolitiques, 18 janvier,
2016. https://metropolitiques.eu/Le-probleme-des-banlieues-apres-la.html
7
Wagner, Architecture moderne et autres récits, 86
8
Wagner, Architecture moderne et autres récits, 87
Deuxièmement, pour simplifier l’administration il est important d’organiser la « grande
ville » en arrondissements.9 Ce sont des quartiers à densité contrôlée qui fonctionnent
tous comme des petites villes. Tous les bâtiments publics nécessaires tels qu’un hôpital,
un supermarché, un musée ainsi que des parcs et de places sont prévus dans chaque
arrondissement.

Les rues des arrondissements sont bordées de bâtiments rectiligne et uniforme. Pour ne
pas perturber l’uniformité de la ville, Wagner impose une certaine hauteur aux bâtiments
que ce soient les logements privés ou les bâtiments publiques. Ainsi, la ville apparaît
comme une mer d’immeubles de même hauteur et de façade discrètes mais différentes.
Les logements uniformes ne sont pas des villa-jardins mais des immeubles de rapport de
plusieurs étages de façon a optimisé le territoire à bâtir pour le nombre d’habitants à
loger. C’est une solution pour laquelle beaucoup de grandes villes optent dans notre
société de plus en plus individualistes. L’idéal urbain de Wagner est une construction de
blocs conforme à un mode de vie anonyme. Contrairement aux logements, les édifices
publiques se détachent grâce à leur monumentalité de l’uniformité sans faire contraste
avec les logements. Ils enjolivent par leur monumentalité les immeubles de rapports. Le
privé et le publique ne sont jamais opposé, ce sont les deux éléments nécessaires pour la
« grande ville ».

La place de l’art dans la ville

‘Artis sola domina necessitas’, le credo architectural Wagner et également le titre de son
projet pour le plan régulateur de Vienne nous montre bien que l’art ne doit pas non plus
être négligé. Même si sa théorie était plus axée sur les aspects pratiques et fonctionnels
de la ville, pour Wagner il est primordial d’atteindre le but, c’est-à-dire résoudre les
problèmes urbains, à l’aide de l’art. Cependant il ne veut pas dire par là que ce qu’il fait
est une ornementation de la ville. Il mélange aussi bien répertoire classique que nouveau
langage artistique. Ce langage est constitué d’une composition répétitive, de lignes
horizontales, de toit plat et d’un usage loyal des matériaux. 10 Même avant que le
modernisme soit véritablement né avec le Bauhaus et le Corbusier, Wagner avait perçu
cela. Dans la « grande ville » même si les immeubles sont les mêmes de base, chacun
d’entre eux est revisité in situ par l’artiste.11

La loi d’expropriation et l’économie dans la « grande ville »12

Selon Wagner, il était nécessaire de proposer une loi d’expropriation pour éviter que les
terrains ne soient pas acquis par n’importe qui et que la croissance d’une municipalité
soit contrôlée. Cette loi consiste à faire de l’agrandissement de la ville une source de
revenu considérable pour les municipalités. La mairie pourra se réserver des parcelles,
qu’elle achètera à des petits prix. Ce sont des parcelles qui se trouvent en périphérie de
la municipalité. Ensuite les municipalités pourraient revendre certaines parcelles au fur et
à mesure du temps pour du logement. Avec cet argent elle pourra mettre en place des
foyers, des musées, des halls d’expositions, … De cette manière chaque municipalité aura
les moyens de mettre en œuvre un programme de développement de la ville.

Les modèles, les admirateurs et les adversaires d’Otto Wagner

Comme mentionné plus tôt, le contexte était propice à un tas d’idées pour le
développement urbain. Wagner n’a évidemment pas inventé tout tout seul. Il s’est

9
Wagner, Architecture moderne et autres récits, 88
10
Ragon, histoire de l’architecture et de l’urbanisme moderne 1, 343
11
Sonne, la grande ville d’Otto Wagner, 147
12
Wagner, Architecture moderne et autres récits, 92
inspiré d’autres théories urbaines, venant du monde entier. Cependant il y a quelques
principes urbanistiques dont il était nettement moins un fervent défenseur.

Premièrement Wagner s’est toujours intéressé à la scène internationale des projets mais
n’estime pas spécialement que l’urbanisme à l’étranger était la meilleure solution. Ce
qu’on peut certainement affirmer c’est qu’il était un francophile. Il admirait profondément
les transformations urbanistiques de George Haussmann à Paris sous le Second Empire.
La France est un modèle à suivre.13 La place de la Concorde à Paris représente la place
idéale pour lui. Il trouvait également cela très intéressant d’attribuer les mansardes au
personnel. Cependant il ne va pas copier Paris mais appliquer quelques concepts
haussmanniens à sa « grande ville ». Wagner évite tout de même l’aspect unilatéral
d’Haussmann et contrairement à lui ne réarrange pas le centre-ville. Wagner ne
recommence pas à zéro.

Ensuite en termes d’espaces publique que ce soient des places ou des espaces verts,
Wagner refusait la ceinture verte. Pour remplacer cette ceinture verte, chaque
arrondissement était doté d’un centre aéré formant l’épine dorsale du quartier.
L’inspiration de cette épine dorsale est le « mall » de Washington, le jardin public autour
duquel un tas de monuments et bâtiments publics de taille imposante sont installés. Le
« mall » chez Wagner est le centre du quartier. A la lisière, il installe les monuments et
bâtiments nécessaire pour chaque arrondissement et autour et derrière la ville peut
continuer à grandir à l’infini.

Une de ses prescriptions était l’uniformisation en hauteur, quelque chose que Daniel
Burnham a également appliqué une quinzaine d’années plus tard. Burnham proposait des
diagonales de centralisation ce que Wagner refusait. 14

Wagner proposait un modèle modulaire ave toutes les fonctions dans un arrondissement
contrairement au projets Allemands de Jaussely et Nicod pour le Grand Berlin. Ces
derniers proposaient plutôt des projets de cités satellites. Le but était de désengorger le
centre des villes avec des zones séparés et autonomes d’habitations. La séparation entre
le centre et ces zones se fait par des espaces verts. Le centre-ville est donc seulement
utilisé pour les loisirs. C’est exactement le contraire de la théorie de Wagner et ne
permet certainement pas une expansion future.

Tony Garnier propose avec sa « cité industrielle » un zonage encore plus accentué. Il
attribue des lieux distincts pour chaque fonction : lieux de logement, lieux de travail en
usine, lieux de loisirs, …

Un autre modèle de ville très différent de la grande ville moderne que Wagner proposait,
est celui des cité-jardin de Howard. Contrairement au pionnier du modernisme Howard
voulait absolument limiter l’accroissement des villes. Howard s’oppose à la ville
capitaliste et industrielle. Les cités jardins sont des villes constituées de quartiers de
taille réduite avec beaucoup plus d’espaces verts que d’espaces bâtis. Les quartiers sont
constitués de petites maisons avec jardins et ils sont entourés d’une ceinture verte
agricole, tout ce que Wagner détestait.15

Pour finir, Camillo Sitte, un contemporain de Wagner qu’il a beaucoup critiqué, trouve
que l’organisation en bloc moderne est trop abominable mais est conscient qu’en même
temps c’est la vie moderne qui a pris le dessus. Sitte applique ses idées à des plus
petites villes et met les aspects artistiques encore plus en avant. Wagner traite son
œuvre de ‘pittoresque’.

13
Doucet, Otto Wagner et la France : perception et réception, …
14
Sonne, la grande ville d’Otto Wagner, 149
15
Banik-Schweizer, La ville, la forme, l’idée, 65
Une ville durable ?

Ces dernières années beaucoup d’urbanistes réfléchissent à une solution durable pour
l’organisation de la ville. C’est dans ce cadre que la théorie de Wagner a été « re-
redécouverte ». La ville durable essaye d’éviter la croissance économique et de préserver
les ressources de la planète pour les générations à venir. Une ville durable doit être une
ville dense et flexible. La « grande ville » d’Otto Wagner peut être une source
d’inspiration pour la ville durable. Premièrement car la « grande ville » est une ville de
haute densité faite de seulement des immeubles de logements. L’architecte viennois
parle également un tout petit peu de structures architecturales flexibles, réutilisables
pour d’autres usages. Enfin, même si sa « grande ville » est à croissance illimitée, il y a
des limites claires qui sont les rues circulaires. 16

Les lacunes de la théorie de Wagner

Enfin il est peut-être important de se poser la question : qu’est-ce qu’il manque à la


théorie de Wagner qui a l’air si complète ? Wagner n’aborde pas la dimension sociale.
Quel genre de citoyen habite l’immeuble de rapport ? Un citoyen bourgeois, un citoyen
ouvrier de classe moyenne ? Où logent les classes moins aisées et les classes le plus
aisées ?17 Une dimension qui n’est pas la plus simple à aborder. Wagner semble éviter le
sujet contrairement à Thomas More dans son livre Utopia, publié quelques siècles plutôt,
met réellement l’accent sur la société sociale qui vit sur l’île. La ville de Wagner et le
monde imaginaire de More ne sont pas basés sur les mêmes conditions politiques.
Wagner écrit au 19ième siècle dans une société capitaliste et de plus en plus moderne.
More publie son livre en 1516, au 16ième siècle à Londres. L’Angleterre est alors sous le
règne du roi Henry VIII, un peu après l’avènement de la dynastie des Tudors. Une
période de persécutions religieuses entre protestants et catholiques et aussi le temps des
grands voyages de Colomb. L’Angleterre s’ouvre sur le monde et la population de
Londres passe de 40 000 à 150 000 habitants. La démographie est un élément de
contexte similaire entre les deux époques. More insiste beaucoup sur le type de société
qui y vit. Les habitants sont tous égaux, il n’y a pas de classes sociales. Tout cela se
reflète dans la structure urbaine. C’est une société collaborative et la propriété privé ne
fait pas partie du vocabulaire de l’île.

Une théorie qui dure

L’urbanisme n’est pas quelque chose d’évident c’est une certitude. Ce sont les
bouleversements politiques et les grands bonds démographiques qui conditionnent le plus
souvent les grandes transformations urbanistiques comme Wagner a proposé pour
Vienne. La théorie n’a jamais pu être réellement appliqué car la première guerre
mondiale a pris le dessus de tout à partir de 1914. Cependant c’est une théorie assez
complète qui même aujourd’hui peut être de grande utilité. Sa théorie était tellement
large mais en même temps adéquate aux exigences de son temps qu’elle peut servir aux
urbanistes comme modèle dans un monde complètement différent une centaine d’années
plus tard.

Bibliographie

Bibliographie primaire

Textes théoriques

16
Hanisch, Un développement illimité ? le plan d’Otto Wagner pour Vienne (1892-1911), 170
17
Schwarz, théorie et politique de la grande ville, 156
 Wagner, Otto. Die Groszstadt : eine studie über diese von Otto Wagner. Wien:
Verlag von Anton Schroll & Co, 1911.
 Wagner, Otto. Architecture moderne et autres récits. Introduction par Giuseppe
Samona et traduction par Sylvie Pizzuti. Bruxelles: Pierre Mardaga, 1984.
 Wagner, Otto. Modern Architecture: A guidebook for his students to this field of
art. Introduction and translation by Harris Francis Mallgrave. Santa Monica: The
Getty Center for History of Art and the Humanities, 1988. [Translated from Otto
Wagner, Moderne Architektur. Vienna: Verlag von Anton Schroll & Co. First edition
1896]

Rapports explicatifs de projet

 Wagner, Otto. Erläuterungs-Bericht zum Entwurfe für den General-Regulirungs-


Plan über das gesammte Gemeindegebiet von Wien mit dem Kennworte: “Artis
sola domina necessitas”. Wien: Verlag von Anton Schroll & Co, 1894.

Bibliographie secondaire
Livres

 Banik-Schweizer, Renate. « La ville, la forme, l’idée ». Dans l’idée de la grande


ville, l’architecture moderne d’Europe centrale. Sous la direction d’Eve Blau et
Monika Platzer, 58-72. Munich : Prestel, 2000.

 Doucet, Hervé. « Otto Wagner et la France : perception et réception ». Dans Otto


Wagner, Maître de l’art nouveau viennois. Sous la direction d’Hervé Doucet,
….Paris : Bernard Chauveau édition, 2019.

 Geretsegger, Heinz et Max, Painter. Otto Wagner 1841-1918 : la grande ville à


croissance illimitée une origine de l’architecture moderne. Liège : Pierre Mardaga,
1985. [Traduit de Geretsegger, Heinz et Max Painter. London : Academy, 1979.

 Hanisch, Ruth. « Un développement illimité ? le plan d’Otto Wagner pour Vienne


(1892-1911) ». Dans la ville durable au risque de l’histoire. Sous la direction de
l’école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille, 163-173. Paris :
Jean Michel Place, 2006.

 Nierhaus, Andreas et Eva-Maria, Orosz. « Otto Wagner, une première approche ».


Dans Otto Wagner, Maître de l’art nouveau viennois. Sous la direction d’Hervé
Doucet, 18-31. Paris : Bernard Chauveau édition, 2019.

 Ragon, Michel. Histoire de l’architecture et de l’urbanisme modernes : 1800-


1910. 1, Idéologies et pionniers. Tours : Casterman, 1986.

 Sarnitz, Auguts. « Realism versus Verniedlichung: the design of the great city».
Dans Reflections on the raiment of modernity: issues & debates Otto Wagner.
Sous la direction de Harry Francis Mallgrave, 85-108. Santa Monica: Getty
publications, 1988.

 Schwarz, Werner Michael. « Théorie et politique de la grande ville ». Dans Otto


Wagner, Maître de l’art nouveau viennois. Sous la direction d’Hervé Doucet, 154-
165. Paris : Bernard Chauveau édition, 2019.

 Sonne, Wolfgang. « la grande ville d’Otto Wagner ». Dans Otto Wagner, Maître de
l’art nouveau viennois. Sous la direction d’Hervé Doucet, 142-153. Paris : Bernard
Chauveau édition, 2019.
Ressources électroniques
 Epstein, Renaud. Le problème des banlieues après la désillusion de la rénovation.
Métropolitiques. 18 janvier, 2016. https://metropolitiques.eu/Le-probleme-des-
banlieues-apres-la.html

 Gottfried Semper, Du style et de l'architecture: écrits, 1834-1869, traduction de


l'allemand et présentation de Jacques Soulillou, Marseille, Éditions Parenthèses,
2007.

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