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Résistances et autres caractéristiques des matériaux

D’un autre côté, l’évaluation doit aussi tenir compte des observations relatives à
la corrosion, la fatigue, une détérioration, un éclatement et à des effets locaux
comme une entaille. Toutes les observations effectuées doivent être
soigneusement consignées en vue d’un éventuel renforcement. On pense notamment à la
soudabilité de certains aciers, etc. Il faut être conscient que les données
mesurées au travers de quelques essais ou échantillons d’un ouvrage ne sont pas
très représentatives. Ces valeurs ne doivent être considérées que comme des
indications à compléter par des données de l’expérience. Par exemple, on doit
considérer que les caractéristiques des matériaux d’ouvrages anciens présentent une
dispersion beaucoup plus grande que celle d’ouvrages récents. On arrive par exemple
souvent à identifier la provenance d’un acier au moyen d’un bulletin de livraison

• Résistances et autres caractéristiques des matériaux

Avec un petit nombre d’échantillons, il est difficile d’interpréter les résultats


d’essais. Afin d’améliorer l’ interprétation, il est conseillé de se baser
sur une étude de probabilité. Pour effectuer une extrapolation sur les
fractiles, il faut tenir compte de la quantité d’échantillons prélevés. La norme
SIA 162 fixe ainsi des règles pour le contrôle de la résistance des bétons. Une
actualisation des caractéristiques des matériaux peut être évitée à condition que
ces données ressortent clairement et avec toutes les garanties de fiabilité du
dossier de l’ouvrage ou des normes en vigueur à l’époque et qu’il n’existe pas de
doutes quant à une apparition de signes de vieillissement ou de déviations
importantes de ces valeurs. On n’a pas le droit de négliger un doute
quelconque.

• Dimensions

En cas de nécessité, il convient de remplacer toutes les dimensions par des


dimensions mesurées. Celles-ci seront considérées aussi bien dans les cas
favorables que dans les cas défavorables. Si des documents d’ouvrage manquent,
si des transformations ont eu lieu ou encore si un doute subsiste quant à des
dispersions importantes, on contrôlera alors les dimensions déterminantes de
l’ouvrage in situ.

• Systèmes statiques

Les conditions statiques et cinématiques des bords influant sur le comportement de


l’ouvrage sont à vérifier (par exemple: encastrements, conditions d’appui, liberté
de déplacement des appuis, joints de dilatation, etc.). Ces conditions fixent les
systèmes statiques permettant d’évalue r la sécurité structurale. Les systèmes
statiques de l’époque étaient plus simples et plus sommaires eu égard aux moyens
de calculs alors à disposition.

• Systèmes statiques

Avec des modèles plus détaillés, par exemple tenant compte de l’effet spatial
d’une structure, on arrive souvent à trouver des réserves de portance. Ce n’est
pourtant pas toujours possible; par exemple dans le cas des dalles croisées, on
voit souvent des dalles dimensionnées et armées dans une seule direction. On peut
détecter aussi des faiblesses au niveau de la transmission des efforts dans les
zones d’appui, ce qui interdit une modification des trajectoires de forces. Selon
les cas, il est judicieux ou nécessaire d’imposer des inspections ultérieures pour
s’assurer de cette zone.

• Systèmes statiques

D’un autre côté, les ouvrages ont souvent des éléments non porteurs, qui, après
vérification, s’avèrent être porteurs malgré eux. Un exemple typique vient des murs
non porteurs qui ont souvent un effet stabilisateur déterminant pour une structure.
Il est possible d’intégrer cet effet dans les calculs. On doit alors s’assurer que
cet élément peut garder cette fonction pendant la durée d’utilisation restante.

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