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VI.

METHODOLOGIE
En vue d’aboutir aux objectifs fixés par le présent mémoire, la méthode adoptée est
déclinée selon trois approches conjuguées : 
- L’approche théorique rationnelle : 
Fondée sur le raisonnement déductif, l’approche théorique rationnelle repose sur une
inférence permettant de confirmer une conclusion particulière à partir d’une affirmation générale.
Son outil principal est la raison prise comme source possible de la connaissance réelle. Le
raisonnement rationnel consiste donc à déterminer que certains effets résultent de certaines causes,
uniquement à partir de principes logiques fondés sur des hypothèses admises au départ.
Il s’agira dans la présente étude d’analyser les différentes théories qui traitent le
développement intégré des centres balnéaires et d’y puiser les enseignements rationnels qui sont
susceptibles de guider notre recherche depuis l’identification des hypothèses jusqu’à la confirmation
des conclusions.
- L’approche empirique :  
Fondée sur le raisonnement inductif, l’approche empirique repose sur l’observation et
l’expérimentation de faits mesurables dont on peut extraire des lois générales allant par conséquent
du concret à l'abstrait. Il s’agit d’aborder la notion étudiée à travers les actes humains et l’expérience
humaine, les pratiques associées, les outils, les signes…etc.
Dans le cadre de notre étude, l’approche empirique permettra de dresser la méthode
d'enquête à utiliser pour l'identification des causes réelles se trouvant à la base des problèmes
spécifiques identifiés.
L’approche empirique est déclinée selon les étapes suivantes :
 Objectifs de la collecte de données ;
 Population cible et nature de la collecte des données ;
 Échantillonnage et spécification des données à mobiliser ;
 Conception du questionnaire ;
 Techniques de dépouillement et outils de présentation des données.

 Dans le présent mémoire il s’agira en premier lieu de faire un benchmark afin de mieux
appréhender l’aménagement du littoral  et d’avoir une vision globale sur ce dernier ;
 Ensuite il est primordial d’étudier la situation du tourisme balnéaires et l’évolution des stations
balnéaires au Maroc afin de contextualiser de manière plus concrète ce phénomène ;

 Il s’agira après d’analyser attentivement le centre Sidi kankouch en adoptant une analyse
systémique qui va permettre de fragmenter la problématique générale sur les différents aspects
sectoriels ;  
 L’élaboration des orientations stratégiques sera déclinée en plusieurs actions ponctuelles
consacrées en projets urbanistiques et architecturaux.

 L’approche systémique :
Fondée sur la notion de Système appréhendé à travers l’interdépendance des parties par
rapport à un Tout. L’approche systémique étudie les relations entre les éléments du tout et le Tout
lui-même de sorte à comprendre chaque élément stricto-sensu et son interaction dans le cadre de la
compréhension l’ensemble.

1
Dans le cadre de la présente recherche, Il s’agira d’abord d’appréhender le territoire sous
forme de « Système » et de le décliner ensuite en éléments du système constituant chacun un sous-
système à analyser par rapport à l’ensemble.

 La synthèse :
En dernier lieu il s’agira d’élaborer une synthèse globale qui comporte : 
 Une synthèse des concepts directeurs versant dans les objectifs de la recherche
 Une identification des éléments du projet de Sidi kankouch; décliné sur trois échelles,
territoriale, urbaine et architecturale en prenant en compte l’ensemble des
enseignements dégagés dans les phases précédentes.
 

VII. BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

VIII. Table des matières

Plan de travail :
Remerciements 
Dédicaces 
Résumé 
Introduction générale 
Problématique
Choix du thème
Méthodologie du travail 
Objectifs du travail 

PARTIE 1 : Les axes de développement d’un centre balnéaire 


Chapitre 1 :Le tourisme 
Section 1 : concepts de base sur le tourisme
Définition d’un territoire 
.1.1.Essais de définitions.
.1.2.Aperçu historique sur le tourisme dans le monde

2
.1.3. Formes de tourisme
1.4. Importance du tourisme
.1.5. L’offre touristique 
.1.6.Infrastructures touristiques
.1.6.Le tourisme au Maroc vision 2020
.2.Section 2 : le tourisme balnéaire ;
21 II .2.1. Le littoral (ses définitions et ses composantes)
21 II .2.2. Le tourisme balnéaire 
22 II .2.3. Aperçu historique du tourisme balnéaire au Maroc
Synthèse :

CHAPITRE 2: L’attractivité touristique


 Introduction
 II.1 Les notions de l’attractivité touristique :
.1.1 La notion d’attraction et attractivité 
1.2 La notion de l’attractivité touristique ................................................................
1.3 Attraction, attrait : quelle différence et quelle relation ?.................................... 
.2 L’évaluation de l’attractivité d’un territoire ............................................................. 
.2.1 La qualification par approche géographique ......................................................
.2.2 La qualification par approche aménagiste.....................................................
.2.3 La qualification par approche sociologique .................................................

Partie 03 : Benchmark International et national 


- Benchmark internationaux :
Gruissan station balnéaire 
SHIGERU BAN MAISONS DE PÊCHEURS KIRINDA, SRI LANKA
-Benchmark nationaux :
Taghazout  bay 
Cas de saidia 

Cas de dakhla 

PARTIE 04 : ETUDE DE CAS SIDI KANKOUCH 


1.  CONTEXTE DU SITE OU DE L’AIRE DE L'ÉTUDE
 situation et position régionale ou par rapport à la ville

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 Cadre administratif
 Populations et économies régionales
 La situation et la position du site dans son contexte immédiat
 Le contexte naturel : Géologie, Hydrologie, Climat, Topographie
 Contexte historique

1. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES, ECONOMIQUES ET SOCIO-CULTURELS :


1. Démographie
 Evolution de la population
 Populations du site par rapport celle de la ville
 Flux migratoires, origines et destinations des migrants
 Tranches d’âges et répartition par sexe (pyramide des âges)

Aspects socio-économiques:
 Les ménages
 Les chefs de ménages
 Emploi et Activités de la population
 Statuts et lieux de travail des actifs occupés du site
 Revenus et dépenses

Aspects socioculturels:
 La scolarisation
 Le niveau d’instruction
 Santé
 Délinquance 
 Addiction
 Sécurité

3. ANALYSE ET DIAGNOSTIC URBAIN DU SITE :


Dynamique urbaine du site
 Le site à travers l’urbanisation et l’évolution urbaine de la ville 
 Le site dans le cadre de la planification urbaine et de l’action collective
 structure urbaine et morphologie du site
 Forme et configuration urbaine (Géométrie, Plans, axes et tracés)
 La morphologie urbaine générale (pleins et vides, l’espace en 3D, les hauteurs)
 L’occupation des sols
 Les repères urbains

Les équipements
 Les espaces publics (voiries, places, jardins, etc.)
 Les équipements d’infrastructure (les VRD)
 Les équipements de superstructure
 Les équipements structurants
 Équipements de proximité

L’habitat et le logement

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 Types de logement
 Le niveau d’équipement des logements
 Le statut d’occupation des logements 
 Les besoins en logement

Les activités :
 Les espaces d’activité dans le site
 L’activité industrielle
 Les services : Conseil, Banques, Assurances, Gde distribution, Tourisme, etc.
 Les petites activités : l’artisanat, le commerce de proximité, etc.

Culture et divertissement :
 Les équipements culturels
 Les espaces de divertissement et d’animation

La mobilité urbaine :
 Les flux et Circulation 
 Transport
 Réseaux et infrastructure

Analyse architecturale
 Approche
 Typologie architecturale (Le traditionnel, néo-traditionnel, colonial, contemporaine, moderne, etc.)
 Identification dans le site
 Eléments spécifiques d’architecture

Le patrimoine architectural :
 Identification
 Etat des lieux
 Problématique de valorisation
 Diagnostic et analyse du cadre bâti
 Etat du cadre bâti 
 Système de construction

L’analyse foncière :
 Statuts fonciers des propriétés
 Les opportunités de mobilisation du foncier
 Analyse environnementale :
 Etat de la qualité environnementale du site
 Les déchets solides : collectés, décharge et traitement
 Les déchets liquides : le réseau d’assainissement, le traitement
 La pollution de l’air

4. Conclusion et recommandations :
Recommandations orientations générales :
 Le document de synthèse
 Le plan d’urbanisme

stratégie d’actions

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 Identification des projets urbains intégrés
 Identification des actions localisées 

Partie 06 : Le projet


1. Intervention urbaine 
2. Intervention architecturale 

                                    
           

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1.1.2.2 La notion d'architecture et d'urbanisme, concept de l'aménagement
« Architecture depends on Order, Arrangement, Eurhythmy, Symmetry, Propriety, and Economy ....
The architect should be equipped with knowledge of many branches of study and varied kind of
learning, for it is by his judgment that ali work done by the other arts is put to test. This knowledge is
the child of practice and theory. Practice is the continuous and regular exercise of employment
where manual work is done with any necessary material according to the design of drawing. Theory,
on the other hand, is the ability to demonstrate and explain the production of dexterity on the
princip les of proportion. »
Marcus Vitruvius, « The ten books on architecture», Book one,
Grâce à la définition ci-dessus de Marcus Vitruve, célèbre architecte romain au le siècle av. J.-C., nous
pouvons parvenir à un concept clair de l'architecture. Basée sur cette signification, l'architecture peut
être considérée comme un champ d'étude interdisciplinaire qui engage l'architecte dans la science, 1
'art et la philosophie et lui fournit les principes de l’esthétique.
Ainsi William Morris, l'écrivain et designer socialiste du XIX' siècle définit 'architecture comme:
« Ail the signs that mankind leaves on the Earth, except pure desert» (Di Battista, 2006).
La deuxième signification de William Morris est très proche de notre concept principal. Selon cette
définition, l'architecture ne se limite pas seulement à la construction de bâtiments, mais elle peut
inclure tous les aspects de la conception et de l'environnement humain. Cependant, le processus
d'aménagement urbain a été classé en fonction de sa spécialisation, comme le paysage, l'architecture
ou le « design urbain », en les considérant tous comme les différentes conceptions de l'architecture.
Notre concept principal qui renvoie à l'idée d'intégration de l'architecture urbaine trouve désormais
un sens plus étendu, au-delà de celui, uniquement, du bâtiment. Par conséquent, l'ampleur de ce
projet devrait tenir compte du paysage, de l'urbanisme et de la conception de l'architecture.
Concept : 
Le littoral
 Lieu de rencontre entre la terre et la mer, est un espace géographique aux contours indéfinis. Quel
que soit la diversité de ses paysages, c’est une zone vulnérable en perpétuelle évolution qui se
modifie selon les caprices de la nature (érosion, changement climatique) ou du fait des activités
humaines.
Comme tout lieu d’intense activité humaine il représente une zone de grand enjeu économique.
Aujourd’hui, les villes côtières et les secteurs littoraux urbanisés sont les lieux de vie et d’échanges
économiques avec la mer les plus représentatifs.

L’approche gestion intégrée des zones côtières (GIZC) :


13Tous ceux qui interviennent à titre professionnel, scientifique ou politique sur le littoral se
réclament aujourd’hui de la GIZC. Mais selon qu’ils se situent du côté terre ou du côté mer de la
bande littorale, leur discours ou leur centre d’intérêt n’est pas le même.

14Pour les premiers, urbanistes et aménageurs du territoire, la gestion intégrée de la ville côtière
signifie développer durablement la ville côtière comme n’importe quelle autre ville qui aurait la
particularité d’avoir une vue sur la mer. Pour eux la relation avec la mer se résume à sauvegarder à
tout prix ce paysage pour y installer des habitants qui auront le privilège d’en bénéficier. Cette

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privatisation de la vue sur la mer ne peut bien sûr se faire qu’à condition qu’elle ne soit pas polluée
par le spectacle d’activités conchylicoles ou autres.

15Pour les seconds, professionnels ou scientifiques de la mer, les urbanistes sont vu comme les
empêcheurs de sauvegarder ou d’exploiter les richesses marines en rond ! C’est un secteur où les
problèmes sont encore traités règlementairement de manière sectorielle, mais qui, depuis le
Grenelle de l’environnement, avance très vite en théorie sur la nécessité d’une approche intégrée !
Ils sont accompagnés par les « militants » de la GIZC qui revendiquent une approche éco-systémique.
Ceux-ci ignorent plutôt le phénomène urbain ou le pointe comme une menace méconnue.

  PARTIE 1 : LES AXES DE DÉVELOPPEMENT D’UN CENTRE BALNÉAIRE:

1. Introduction :
“ Le Maroc a volontairement adopté une approche intégrée, participative et globale reflétant les enjeux et
objectifs de la stratégie nationale de développement durable conformément à la volonté politique qui découle

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des Orientations Royales”, a affirmé, lundi à Ryad, le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, qui
représente SM le Roi Mohammed VI au Sommet de l’Initiative verte du Moyen Orient (MGI) qui se tient dans la
capitale saoudienne.
 Cette stratégie vise la transition vers une économie verte en harmonie avec les efforts internationaux en la
matière et conformément aux recommandations de l’Instance internationale des experts du climat et aux
objectifs du développement durable.
Et ceci fait suite de l’accord de Paris sur le climat et l’Agenda des ODD de 2030 constituent deux points
essentiels dans le renforcement de l’action climatique mondiale, la transition vers un développement à faibles
émissions et la consolidation de la culture de l’intégration de la durabilité dans tous les secteurs vitaux de
l’économie nationale.

Le Maroc a élaboré le Plan Climat National 2020-2030, qui vise le renforcement de la capacité d’adaptation et
d’accélération de la transformation vers une économie à faibles émissions, la mise en œuvre des politiques
nationales relatives au climat sur le plan local, ainsi que l’encouragement de l’innovation et la sensibilisation
pour mieux répondre aux défis posés par le changement climatique, a-t-il fait savoir, expliquant que ce Plan se
base sur le renforcement de la gouvernance et la mobilisation des ressources pour lutter contre le changement
climatique.

Il prévoit également le recours aux solutions basées sur la nature, la production d’une énergie propre et le
développement de l’industrie verte, a ajouté M. Akhannouch, indiquant que le Royaume a revu à la hausse son
ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 45,5% à l’horizon 2030, au lieu de 42%.
 
Conformément à la vision stratégique et globale de Sa Majesté le Roi, le Maroc a mis en place le programme
national pour l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation pour la période 2020-2027 d’un coût global
d’environ 11 milliards de dirhams, a poursuivi M. Akhannouch, soulignant qu’en plus de l’approvisionnement
en eau potable, ledit programme a trait à l’économie dans la gestion de l’eau, notamment dans le domaine
agricole, la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer.
Il M. Akhannouch a souligné que le Maroc a adopté une nouvelle stratégie pour le secteur agricole baptisée
«Generation Green», lancée par SM le Roi et basée principalement sur la réhabilitation de l'élément humain et
la poursuite du dynamisme du développement agricole, y compris la conservation et la valorisation de l'eau, le
développement de l'irrigation localisée, l'encouragement de l'utilisation des énergies renouvelables et la
promotion des programmes de recherche et développement pour mettre à la disposition des agriculteurs des
technologies agricoles efficaces.

La nouvelle stratégie forestière "Forêts du Maroc 2020-2030", qui constitue un tournant majeur dans la
gestion forestière au Maroc, et vise à créer un équilibre entre la préservation des écosystèmes forestiers et la
valorisation et le développement de leurs ressources outre la plantation de 50.000 ha/an pour atteindre
100.000 ha/an à l'horizon 2030

Par ailleurs, le chef du gouvernement a relevé que le financement demeure un facteur décisif dans la
construction d'une économie verte durable et prospère, à la lumière d'un principe de base lié à la «
responsabilité commune et différenciée », estimant que la réalisation de l'objectif de mobiliser 100 milliards de
dollars par an pour lutter contre le changement climatique à partir de 2020 est encore loin d'être atteint.

Afin de réduire l'impact des défis mondiaux liés au phénomène des changements climatiques, M. Akhannouch
a souligné la nécessité de réorienter les investissements vers des activités économiques permettant de créer un
équilibre entre les objectifs économiques, environnementaux et sociaux, en plus de développer de nouveaux
produits d'investissement et d’instruments financiers respectueux de l'environnement, durables et
responsables.

Définition de base : 

II. le développement intégré


Projets intégrés de développement rural

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Le développement rural constitue l'un des objectifs majeurs de la politique de
l’aménagement du territoire menée par le Ministère de l’Aménagement du Territoire
National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville. Cela se traduit par la mise
en place d’une approche territoriale globale qui vise le développement harmonieux et
équilibrée des territoires ruraux dans leurs diverses composantes sociale, économique et
environnementale.
L’intérêt qu’accorde le Ministère au développement rural durable s’est traduit par
l’élaboration d’une stratégie Nationale du Développement Durable (SNDR) qui pose les bases
d'une vision stratégique de développement intégré du milieu rural.

Conscient de l'importance du développement territorial, le ministère s’est engagé, depuis 2007, dans un
processus d’accompagnement et de soutien aux territoires ruraux. La stratégie nationale de
développement rural initiée alors avait pour objectifs principaux de :
 Améliorer la qualité de vie dans le monde rural et le rendre attractif à travers la promotion de
l’urbanisation intermédiaire et l’amélioration de l’accès aux services publics ;
 Améliorer la compétitivité et la diversité de l’économie rurale moyennant l’amélioration la
compétitivité de l’agriculture et la création et développement d’activités non agricoles ;
 Créer les conditions de la durabilité environnementale en procédant à la préservation de
l’environnement des territoires ruraux et la valorisation des ressources territoriales.
 Créer un environnement politique et institutionnel propice à favoriser durablement le
processus de développement rural.
 L'approche adoptée par le Ministère s’est basée essentiellement sur un cumul de
connaissances, outils pédagogiques et savoirs stratégiques de l’Aménagement du Territoire
qui avaient souligné la nécessité de traiter différemment la situation du monde rural et de
surmonter les marasme structurel dont il souffre.
 LES fondements

La nouvelle approche de développement rural engagée par le Ministère s’est basée sur plusieurs
fondements :
 Le principe que le développement est une construction par les acteurs pour la dynamisation
socio-économiques des territoires où l’homme et son développement sont placés au centre
des préoccupations et des actions ;
 La rupture avec l’approche prévalant jusqu’alors et qui faisait du développement du secteur
agricole la seule composante pour toute forme de développement rural ;
 L’interdépendance entre les deux composantes du développement territorial : la composante
rurale et la composante urbaine ;
 Le principe de développement durable via la solidarité des générations et des territoires.
La mise en œuvre de la stratégie s’est appuyée sur la contribution du Fonds pour le Développement Rural
et des Zones de Montagnes (FDRZM) comme véritable outil de mise en œuvre de la SNDR, le FDRZM a
vocation à intervenir comme un levier qui aiderait à la mise en œuvre opérationnelle et volontariste du
développement des territoires ruraux.
Dans le cadre de la mise œuvre des objectifs susmentionnés, le Ministère a ancré une approche, une
mobilisation des partenariats et des fonds ce qui a permis des réalisations de projets et des bonnes
pratiques dans les domaines prioritaires des différents plans d’actions nationaux durant la période 2009-
2017. Il s’agit de :
 - Un partenariat institutionnel pour la mise en œuvre des projets conventionnés ;
 - Un modèle d’approche et de management participatif des projets de développement rural ;
 - Des projets de valorisation du territoire initiés (Mise à niveau des centres ruraux,
infrastructure de base, désenclavement de communauté vulnérable,...etc.) ;
 - Des ressources humaines rodée et spécialisées dans le développement territorial,

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 - Des élues sensibles aux problématiques du monde rural et plaident pour la pérennisation
des modèles d’action s réalisées.

II. L’APPROCHE TERRITORIALE


La mise en œuvre de la Stratégie de Développement Nationale Rurale est basée essentiellement sur les
principes d’action suivants :
- L’intégration :le projet de développement d’une commune rurale, d’un centre ou une zone périphérique
est impérativement intégré. Il est axé sur plusieurs composantes et non une intervention ponctuelle ou
sectorielle ;
- Le partenariat : il s’agit de projets basés sur un partenariat qui sous-entend un cofinancement, qui
consacre le rôle du FDRZM comme levier et non comme seule source de financement. L’implication des
collectivités locales et autres partenaires est sollicité ;
- La priorité au financement des compétences propres : outils de programmation (étude d’élaboration du
projet de développement du CREM) ; Planification Stratégiques Provincial, études de faisabilité…. le
FDRZM peut participer au financement des projets en tant levier ;
- La contractualisation  : comme outil de gouvernance qui définit les responsabilités et les engagements
des partenaires.
Cette approche propose d'aborder le développement rural durable en adoptant une démarche globale et
intégrant la dimension environnementale.
III. LE BILAN
Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie élaborée par le Ministère, trois programmes
d’investissement ont été élaborés :
  1. Programme d’investissement (2009 – 2010)
Il regroupe 26 programmes identifiés essentiellement à partir des études et stratégies élaborées par le
département de l’Aménagement du Territoire, des programmes des agences de développement, l’INDH et
les stratégies sectorielles. La typologie des projets retenus couvre cinq catégories : les projets de
territoires intégrés, les projets émanant des plans locaux de développement, le programme Agenda 21,
les projets prioritaires (Inondations 2009) et les projets appuyant l’approche territoriale. Le coût global
dudit programme s’élève à 1,2 MMdh dont 655,676 Mdhs comme contribution du FDRZM.
  2. Programme d’investissement (2010 –  2012)
Il concerne 62 projets de développement rural se basant sur une approche ascendante. Le ciblage
territorial avait touché les provinces nouvellement crées afin de leur permettre de booster la dynamique
de développement de leurs territoires ruraux. La typologie des projets retenus couvre cinq catégories : les
programmes d’appui de renforcement des infrastructures et de désenclavement, les projets de territoires
intégrés, les programmes visant à améliorer les indicateurs de développement humain. Le Coût global
dudit programme s’élève à 637,98 Mdh dont 252,48 Mdhs comme contribution du FDRZM.
 3. Programme d’investissement (2012 – 2014)
Pour encourager l’émergence de projets émanant des territoires ruraux et leur donner un nouvel élan, il a
été décidé de recourir à la procédure d’appel à projets qui a ciblé les  centres délimités et a permet de
concrétiser l’approche territoriale participative ascendante, de soutenir l’initiative des acteurs locaux et
de favoriser la concurrence entre les différents territoires ruraux. La typologie de 61 projets sélectionnés
est répartie en quatre catégories : les projets de territoires, les projets de développement économique et
social, les projets de mise à niveau urbaine et les actions de renforcement des infrastructures de base et
des services de proximité. Le Coût global dudit programme s’élève à 957 Mdhs dont 376,6 Mdhs comme
contribution du FDRZM.
En terme de bilan global, il y a lieu de relever que plus de 60% des programmes retenus sont réalisés ou
en cours d’achèvement. Au niveau du ciblage territorial, l'ensemble des programmes et projets de
développement initiés par le Ministère ont couverts toutes les régions du Royaume, 90% des provinces et
environ 700 communes abritant une population estimée à environ six millions d’habitants. Il est à préciser
que 50% des ressources FDRZM mobilisées ont été affectées aux zones de montagne.
 

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Notre travail est dans la même optique, pour but de faire naitre notre cas d’étude sidi kankouch on va opter
pour une approche intégrée, afin d’assurer un développement intégré du centre sdi kankouch 
Dans cette partie, on identifier quatre axes sur lesquels on va structurer le développement intégré de sidi
Kankouch à savoir, ses potentialités , il s’agit de la pêche , le tourisme , agriculture et l’artisanat , on va situer
tout d’abord éléments par éléments dans un contexte internationale , ainsi que nationale , on décortiquer
chaque éléments , pour le comprendre et  cerner comment il participer dans le développement intégré du
centre sidi kankouch .

Chapitre 2 : Tourisme 
1- GENERALITES SUR LE TOURISME :
1.1- Définition du tourisme :

Le tourisme représente l’acte et le processus de passer du temps loin de ses lieux de vie habituels, et d’y
résider de façon temporaire dans le cadre d’un voyage d’agrément ou d’affaires. Il désigne ainsi un secteur
économique qui fournit un ensemble de services liés à l’hébergement, le déplacement et la satisfaction des
touristes.
L’organisation mondiale du tourisme (OMT) le définit de manière plus générale, comme étant
« Un phénomène social, culturel et économique qui implique le déplacement de personnes vers des pays ou
des endroits situés en dehors de leur environnement habituel à des fins personnelles ou professionnelles ou
pour affaires ».
 
Selon l’INSEE2, Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et
séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne
dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l'exercice d'une activité
rémunérée dans le lieu visité.
 
Aujourd’hui, le tourisme est le troisième secteur économique mondial après la chimie et les carburants, mais
devant l’industrie alimentaire et automobile. Un puissant vecteur de croissance économique et de création
d’emplois à travers le monde. Il équivaut à 10% du produit intérieur brut (PIB) mondial et emploie 313 millions
de personnes dans le monde.
 
1.2- Les formes du tourisme :
 
Selon l’OMT3, le tourisme peut prendre plusieurs formes en fonction de la provenance et la destination des
touristes :
 
Tourisme intérieur : Cette forme désigne les activités des visiteurs d’un pays donné, abstraction faite de leur
provenance. A ce titre, il englobe tourisme interne et international.
 
2 INSEE : L’institut national de la statistique et des études économiques
3 L’Organisation mondiale de tourisme
 
 Tourisme interne : Cette catégorie comprend les activités touristiques déployées dans un pays donné par les
résidents de ce dernier.

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Tourisme international : Il renvoie à l’ensemble des déplacements touristiques en dehors des frontières
nationales.
 
Tourisme national : Le tourisme national est une combinaison du tourisme interne et du tourisme émetteur.
Ainsi, il comprend les activités des visiteurs issus d’un pays à l’intérieur et en dehors de celui-ci.
 
Tourisme émetteur : C’est l’ensemble des activités touristiques déployées par des résidents d’un pays qui se
déplacent vers des destinations en dehors de celui-ci.
 
Tourisme récepteur : Comprend les activités d’un visiteur non-résident dans les limites du pays de référence,
dans le cadre d’un voyage du tourisme récepteur
 

Types de tourisme selon motivations de


visite

 
  La découverte du patrimoine culturel d'une
région et, par extension, le mode de vie de ses
Le tourisme habitants.
culturel

   

Il repose sur la participation des touristes et des


Le tourisme
visiteurs à des activités de loisirs et de vacances
balnéaire
actives et passives ou à des voyages sur (ou dans) les
eaux côtières, leur littoral et leur arrière-pays
immédiat.

   

Le tourisme La ville est la principale destination et le lieu d'intérêt.


urbain Le tourisme dans les villes est fortement lié à leur
croissance

et au développement technologique (routes,


transports, chemins de fer).

   

Un tourisme qui tient pleinement compte de ses


Le tourisme
impacts économiques, sociaux et environnementaux
durable
actuels et futurs, en répondant aux besoins des
visiteurs, des professionnels, de l’environnement et
des communautés d’accueil. Il inclue le tourisme
rural et le tourisme écologique.

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  Le tourisme de montagne désigne
l'ensemble des activités de pleine nature
Le tourisme liées aux massifs montagneux. associé au
montagnard tourisme sportif, sports d'hiver et
d'activités sportives comme le rafting, le
trekking ou la randonnée en été.

 
  Se faire soigner dans un autre pays, pour
des raisons économiques ou pour
Le tourisme médical bénéficier des soins à bas prix qui ne sont
disponibles qu'à l'étranger.

   

L'apprentissage éducatif, l’acquisition de


Le tourisme de
connaissances (historiques, culturelles,
formation
sociales), d'une langue étrangère...

Aujourd'hui, le tourisme religieux est un


  marché de niche, les gens se déplacent
  dans leur pays et à l'étranger pour visiter
spécifiquement des destinations
Le tourisme spirituel religieuses en raison de leurs croyances.

 
 
  Également appelé ciné-tourisme, est une
forme de tourisme où le déplacement est
Le tourisme motivé par le cinéma. Ce type de tourisme
cinématographique se décline en deux pratiques voisines : la
visite de lieux dont la spécificité est liée à
l'histoire ou la pratique contemporaine du
cinéma (festivals, salles, musées, parcs
d'attraction) et la visite de lieux utilisés
pour le tournage de films ou de séries
télévisées.

 
 
 
 
 

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 PARTIE 3 : LA PECHE COMME MOTEUR DU DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DE D’UN
CENTRE BALNÉAIRE :

LA PECHE :

 
 
1. Introduction       :

        Le secteur des pêches et de l’aquaculture se caractérise ces dernières années par de profondes
mutations à la fois à l’échelle mondiale et nationale.
 En effet, des changements structurels dans le marché des produits de la mer ont été enregistrés.
C’est ainsi que nous avons assisté à un accroissement extraordinaire de la demande mondiale de
poissons tirée notamment par les innovations techniques dans le domaine des pêches et de
navigation et les changements des habitudes alimentaires et culinaires dans plusieurs régions du
monde. Alors que du de l’offre Du côté de l’offre est toujours stable , et en l’absence d’une véritable
gestion du secteur des pêches, On peut constater plus qu’une stagnation mais  une régression des
captures. 
Actuellement, les pêcheries mondiales font face à une nette dégradation en raison notamment, de la
situation de surexploitation des principaux stocks d’intérêt économique. C’est dans ce contexte que
s’est développée l’aquaculture dans plusieurs pays à travers le monde, activité très vite apparue
comme une alternative à la pêche et a permis de maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande. 
Parallèlement à ces changements de la structure du marché des poissons, de profondes mutations
perturbent l’économie mondiale avec la libéralisation des échanges, le développement de nouvelles
formes de partenariat et l’essor important des moyens de transport et de communication.
 A son tour, le Maroc n’a pas échappé à ces processus de transformation des milieux naturels et des
économies à travers le monde. En effet, le secteur de la pêche maritime national fait face à des
modifications qualitatives et quantitatives des ressources halieutiques et à des menaces
d’épuisement des stocks halieutiques.
 Quant à l’aquaculture, malgré les initiatives individuelles et les nombreux projets mis en œuvre, elle
n’a pu connaître un développement soutenu. De même, les industries de transformation des
produits de la mer demeurent confrontées à une multitude d’entraves limitant leurs performances et
leur compétitivité sur le marché international. Aussi, les exportations sont-elles marquées par une
double rigidité à la fois sur le plan de la structure et de la destination des produits. Devant ces
menaces qui pèsent sur la viabilité à long terme des pêches maritimes et face aux problèmes
économiques et sociaux qui en découlent, l’impulsion d’un développement maîtrisé de la filière des
pêches et de l’aquaculture ainsi que la restauration des stocks marins dégradés sont les plus grands
défis à relever.   

15
2. La situation actuelle du Maroc face 
Avec 3.500 kilomètres, parmi les plus poissonneuses du monde, le Maroc dispose d’un
espace maritime d’environ 1,1 millions de km², qui constitue un important réservoir
stratégique de ressources alimentaires.
 Il est classé le premier producteur de poissons en Afrique et le 25ème à l’échelle mondiale.
Ce secteur occupe une place primordiale dans le développement économique et social du
pays.
 Il contribue pour près de 3% dans la formation du Produit Intérieur Brut (PIB), pour 16%
dans les ventes globales à l’étranger et pour 56% dans celles des produits alimentaires. 
Trois segments de pêche se partagent l’exploitation des ressources halieutiques marocaines :
artisanale, côtière et hauturière. La flotte artisanale compte 25.000 embarcations en bois,
recensées en 2000, dans le cadre du programme de réimmatriculation de la flotte artisanale.

Il est à noter que la province d’Al Hoceima dispose d’une unité de conditionnement
du poisson frais agréée, traitant près de 3 218 tonnes annuellement (poissons blancs,
crustacés, céphalopodes et espadon).
Situation de la pêche au nord du Maroc :
La pêche maritime est un secteur économique qui permet d’offrir des produits
alimentaires aux populations, des matières premières pour les industries de
transformation et l’export et de créer des opportunités d’emploi.
Les régions du Nord disposent d’un potentiel halieutique important avec près de 400
km de côtes, 11 ports de pêche et plusieurs points de débarquement aménagés.
Les plus importants ports sont ceux de Tanger, Al Hoceima, Larache et Md’iq. La
flotte de pêche se constitue de près de 2500 unités et inclut notamment les unités
traditionnelles (canots à rame et moteur) qui dominent la flotte, les palangriers, les
chalutiers et sardiniers. La production annuelle moyenne de la flotte pour l’année
2010 a été estimée à 40 125 tonnes pour une valeur de près de 539 MDHS. Les
poissons industriels (sardine, anchois, etc.) paraissent prédominer parmi les captures
(jusqu’à près de 80% du total voire plus).
L’effectif des marins pêcheurs exerçant leur activité dans la flotte de la région de
Tanger-Tétouan avoisinait les 14 000 marins en 2006. Le nombre des marins actifs à
bord des différentes unités de pêche dans la région de Taza- Al Hoceima- Taounate
est de l'ordre de 3200 dont 1900 marins sont embraqués à bord des unités de la
pêche côtière et 1300 à bord des canots de pêche artisanale.
2- Formes de pêche :
Des types de pêche caractérisés par la durée de la « marée » (la sortie en mer).
Plus la sortie en mer est longue, plus le navire sera grand, adapté et équipé pour
partir loin et longtemps à la pêche d'espèces différentes. Ainsi le type de pêche
pratiqué varie selon le genre de navigation du navire.
La grande pêche :

16
C'est une pêche industrielle qui dure plus de 20 jours. Elle se pratique sur de très
grands chalutiers de pêche hauturière, des thoniers ou des palangriers de 60 à 80
mètres. A bord de ses véritables usines flottantes où le poisson est souvent
directement transformé, l'équipage peut compter jusqu'à 50 hommes. Les espèces
capturées différent suivant les zones de pêche :
Les chalutiers font route vers les mers froides pour pêcher le lieu noir, le cabillaud ou
la lingue ; les thoniers voguent vers les mers chaudes (océan Atlantique, océan
Indien) ; les palangriers partent pour trois mois pêcher la légine en Antarctique.
La pêche au large (ou pêche hauturière) :
Les navires concernés comprennent en moyenne un équipage de 5 à 6 hommes et
sortent en mer plus de 4 jours mais moins de 20 jours. En moyenne, ces navires
quittent le port durant une dizaine de jours. Elle est pratiquée par les chalutiers de
plus de 38 mètres, des chalutiers semi-hauturiers de 25 à 38 mètres et par des
navires artisans hauturiers de 16 à 25 mètres. Ces navires croisent au large des côtes
européennes et capturent des espèces comme le merlu, le cabillaud ou le merlan.
Une fois capturés, les poissons sont congelés à bord ou bien mis en glace dans les
cales du navire pour être ensuite vendus frais à la criée.
La petite pêche (pêche artisanale) :
A la petite pêche, la « marée » ne peut excéder la journée (sortie de moins de 24
heures). Elle est pratiquée le long des côtes, en général avec un équipage n'excédant
pas 3 hommes, sur des navires d’une longueur inférieure à 16 mètres. Les poissons
(maquereaux, anchois, soles, sardines, etc.) sont débarqués frais et vendus à la criée
ou au marché local.
La pêche côtière (pêche artisanale intensive) :
Elle s'applique pour les sorties dont la durée est de 1 à 4 jours, avec un équipage de 4
hommes au maximum. Elle concerne les navires de moins de 16 mètres qui sortent
en mer de 1 à 4 jours. Durant ces sorties, l'équipage (4 marins maximum ) vide,
nettoie et met en glace les espèces capturées.
La pêche artisanale est une pêche de petite échelle qui rassemble l’ensemble des
activités exercées par des hommes et des femmes tout au long de la filière – avant,
pendant et après capture - et qui joue un rôle pour la sécurité alimentaire et
nutritionnelle des populations locales. La pêche artisanale ferait vivre entre 120 et
185 millions de personnes dans le monde, dont 50 % de femmes actives à tous les
niveaux de la filière artisanale. Le poisson prélevé représente pour ces populations
un apport alimentaire et une source de protéine directe, sans oublier la contribution
de la pêche artisanale au développement local, au maintien et à la structuration du
tissu social. Beaucoup de ces pêches sont multi-spécifiques, leurs rejets sont proches
de zéro, alors qu’ils atteignent entre 8 et 10 millions de tonnes pour les pêches
industrielles.

17
3- Stratégie de développement à l'horizon 2020 « Halieutis » :
il est à noter que le secteur de la pêche au Maroc vient d’être doté d’une nouvelle
stratégie de développement à l'horizon 2020 baptisée « Halieutis». Halieutis est une
stratégie intégrée, ambitieuse et globale.
Le plan " Halieutis " prévoit la concrétisation d'un certain nombre de projets phares
de transformation et de valorisation des produits de la mer, avec à leur tête la
création de trois pôles de compétitivité, à savoir Tanger, Agadir, et Laâyoune-Dakhla,
devant mobiliser des investissements de 9 milliards de Dirhams. Outre atteindre un
PIB de près de 21 milliards de DH à l’horizon 2020, la stratégie Halieutis a pour
ambition de passer, à la même échéance, de 61 650 emplois actuellement à 115 000.
Au niveau des emplois indirects, il s’agit d’atteindre le nombre de 510 200. Quant à la
production halieutique, l’objectif visé est de dépasser en 2020, 1,6 million de tonnes.
Le pôle de compétitivité halieutique de Tanger devrait participer avec les autres
mesures au renforcement du secteur dans les régions du Nord.
Un port de plaisance :

 Les ports de plaisance accueillent les bateaux de plaisance, de loisir et de


compétition, à voile et à moteur. La plupart des bateaux sont de petite taille
(inférieur à 20 m), et les places de port sont standardisées grâce à des pontons et
des catways ; différentes techniques d'amarrage sont utilisées selon les endroits.
On y trouve une capitainerie, différents services d'avitaillement, de mise au sec et
de réparation, une pompe à carburant, et divers services pour les équipages. Ces
ports sont souvent situés près du centre des villes pour des raisons touristiques
et pratiques (facilité d'accès et d'avitaillement).

Conclusion pêche :

 La petite pêche artisanale détient intrinsèquement des avantages écologiques,


économiques, sociaux et culturels remarquables qui en font « le meilleur espoir
des pêches durables, La pêche artisanale dispose d’importants atouts pour
tendre vers une réduction de la pauvreté et du renforcement de la sécurité
alimentaire en termes d’utilisation durable des ressources et de préservation des
écosystèmes marins et côtiers
•La pêche artisanale produit autant de captures pour la consommation humaine que
la pêche industrielle en utilisant un huitième du carburant brûlé par la grande pêche.
•La petite pêche utilise des méthodes de pêche sélectives et rejette très peu de
poissons. La majorité des captures est utilisée pour la consommation humaine

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Résoudre les insuffisances et l'inadaptation des infrastructures du port de pêche.
Création d'un centre de formation professionnelle dans les métiers de mer
(Techniques de la pêche, maintenance du matériel tels les barques et les filets.
Explorer les possibilités de développement de l'aquaculture.
Multiplier des abris de pêche le long de la côte (de Tanger à Sebta).

Conclusion des chapitres :

PARTIE 4 : L’AGRICULTURE ET L’ÉLEVAGE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DE


D’UN CENTRE BALNÉAIRE :

1- AGRICULTURE :

L’agriculture est un terme générique, désignant la culture des sols et l’élevage, à des fins
nourricières. Mais les pratiques sont différentes selon les pays, les époques, les objectifs
fixés, le produit cultivé ou encore la surface disponible. Les bases de l’agriculture ont été
posées il y a 10 000 ans et l’histoire de l’agriculture n’a pas cessé de s’écrire depuis. Ces
évolutions ont donné lieu à différents types d’agriculture, que nous vous proposons de
découvrir dans cet article.

2- FORMES D’AGRICULTURE :
 L’agriculture conventionnelle
 L’agriculture biologique
 L’agriculture durable
 L’agriculture raisonnée
 L’agriculture intégrée
L’ A GR I C UL TUR E C ONVE NTIONNE L LE

C’est la technique de culture la plus classique et la plus répandue, pratiquée depuis la


mécanisation de l’agriculture dans de nombreux pays développés. Elle utilise cependant
beaucoup d’intrants chimiques, herbicides, fongicides et autres insecticides variés. On
connaît aujourd’hui les effets nocifs de ces traitements, autant pour la santé de l’être
humain que pour l’ensemble de la faune et de la flore. La vie présente dans le sol, appelée
biomasse, tend à disparaître, appauvrissant les sols. L’usage d’engrais chimique devient alors
nécessaire, créant un cycle infernal et destructeur.

L’ A GR I C UL TUR E BIOL OGIQUE

L’agriculture biologique s’oppose à l’agriculture conventionnelle en rejetant l’usage des


produits chimiques. Vivre dans un espace agricole suppose d’être proche de la nature et du

19
vivant, et l’ensemble des techniques utilisées respecte l’environnement au sens large : la
faune, la flore, la qualité de l’eau et de l’air, la santé de l’être humain. L’agriculture
biologique pourrait aussi bien se nommer agriculture écologique, car c’est dans cet esprit
qu’elle veille à préserver la qualité des sols et à la protection des équilibres naturels.
L’agriculture biologique permet de fournir des produits de meilleure qualité et bons pour la
santé, car ils ne contiennent pas de produits chimiques nocifs. L’évolution a donné lieu à
différents types d’agriculture biologique, tels que l’agriculture durable ou l’agriculture
raisonnée.

L’ A GR I C UL TUR E D UR A BL E

L’agriculture durable peut se comparer à l’agriculture extensive. Dans sa forme


traditionnelle, elle s’apparente à une agriculture vivrière, donc variée, plutôt pratiquée dans
les pays du tiers-monde, avec peu d’engins agricoles mais avec beaucoup de main-d’œuvre.
Dans sa forme moderne, elle s’étend sur d’immenses surfaces, utilise la mécanisation et peu
de main d’œuvre. Au même titre que l’agriculture biologique, l’agriculture durable vise à
exploiter les sols sans les appauvrir, pour pouvoir les transmettre aux générations futures.

L’ A GR I C UL TUR E RA IS ONNÉE

L’agriculture raisonnée désigne une notion apparue suite à la Seconde Guerre mondiale. À
cette époque, les produits chimiques ne suffisent pas à tout régler. On cherche alors à
adapter les quantités d’intrants à la résistance des cultures face aux nuisibles. Par exemple,
pourquoi traiter contre les rongeurs une culture qui ne les intéresse pas ? C’est peut-être
déjà l’idée que l’agriculture ne doit pas être quelque chose de néfaste pour l’environnement
et le vivant. En évoluant, ce concept va devenir ce que l’on nomme l’agriculture intégrée.

L’ A GR I C UL TUR E INTÉ GRÉ E

L’agriculture intégrée est la suite logique de l’agriculture raisonnée. Le raisonnement s’est en


effet étendu à la composition du sol en lui-même, jusqu’à le considérer comme un
écosystème. L’agriculture intégrée favorise la richesse et la régulation naturelle du sol,
arguant des effets déséquilibrants des intrants chimiques. Elle utilise plus volontiers des
moyens physiques, tels que la rotation des cultures ou la sélection des variétés les mieux
adaptées au sol. En résumé, l’agriculture intégrée introduit le végétal dans le sol en
l’associant à l’écosystème.

L’invention agricole est un domaine en constante évolution, et les différents types


d’agriculture explorent sans cesse de nouvelles techniques. L’homme s’est aperçu de
l’impact désastreux de certaines pratiques et tend à présent vers la mise en place de
modèles plus vertueux. Vouloir dompter la nature se fait souvent au détriment de l’écologie

20
et nuit à l’environnement. Quand elle devient une source d’inspiration, on s’aperçoit vite
qu’elle peut nous apprendre et nous apporter beaucoup.

3- SITUATION DE L’AGRICULTURE AU MAROC ET STRATÉGIE 2020 -2030


3-1 : Généralités sur le secteur agricole

Le secteur agricole occupe une place importante dans l’économie régionale tant par la
proportion considérable d’emplois ruraux qu’il génère que par sa participation à
l’entrainement de la consommation et de la création d’unités agroindustrielles régionales.
Les régions du nord bénéficient de plusieurs conditions favorables au développement des
activités agricoles : importance de la surface agricole utile, potentiel hydrique et
forestier, pluviométrie, etc.

Chiffres clés du secteur agricole dans le Nord

  Superficie Agricole Utile : env. 1,37 millions d’hectares


  Superficie irriguée : env. 104 000 Ha
  Population rurale : 2 409 792 (environ 56% de la population totale)
  Nombre d'exploitations agricoles : env. 312 000
  Valeur de production moyenne : 9 milliards de Dirhams
  Journées de travail : env. 34,6 millions

La superficie agricole utile régionale représente près de 1,37 millions d’hectares soit près
de 38% de la superficie totale, le reste étant occupé par la forêt, les zones incultes et les
zones de parcours. Le statut des terres est essentiellement Melk – propriété privée- à
plus de 80%.
Les régions du Nord se caractérisent également par un périmètre agricole irrigué
particulièrement notable dans la province de Larache. La proportion des terres irriguées
représente 10% dans la région de Tanger-Tétouan (env.48 000 hectares dont près de 20
000 Ha en grande hydraulique) et 6% dans la région de Taza-Al Hoceima-Taounate (env.
56 000 hectares). La grande hydraulique du Loukkous (province de Larache), avec une
superficie de 70 000 hectares potentiellement irrigables offre une vocation agricole et
agro-industrielle à cette zone.
L'agriculture contribue considérablement, à travers les différentes filières de production
végétales et animales dans la promotion de l'économie de la région en engendrant une
valeur de production moyenne d'environ 9 milliards de dirhams et un nombre total de
journées de travail avoisinant les 34,6 millions

3-2 : Productions végétales

Les productions végétales sont notamment les céréales (blé tendre, blé dur, orge…) les
légumineuses (fève, petit pois, pois-chiche, lentille), les fourrages (luzerne, bersim,
avoine et vesce), les cultures maraîchères (pomme de terre, tomate, oignon, fève en
vert), l'arboriculture (olivier, amandier et le figuier), les cultures industrielles
(notamment sucrières) et oléagineuses et l’horticulture (principalement à Larache).

Céréaliculture et cultures fourragères

Les régions du Nord ont produit dans la campagne 2007-2008 près de 11,7 millions de
quintaux de céréales soit près de 22% du total national. Les régions du Nord ont
également produit 890 000 quintaux de légumineuses dans la campagne 2008-2009 soit
près du 1/3 de la production nationale.

Les cultures fourragères quant à elles représentent près de 51 500 hectares dominées
par la région de Tanger-Tétouan (32 500 hectares).

21
Arboriculture / Plantations fruitières

Cette activité est assez bien développée dans le Nord et représente près de 29% de la
superficie agricole utile. Les plantations concernent notamment l’olivier, le figuier,
l’amandier, les agrumes, etc.

L’arboriculture occuperait dans la région de Tanger-Tétouan près de 110 000 hectares


nettement dominés par l’olivier qui représente près de 76% de la superficie arboricole de
la région. L’essentiel des cultures arboricoles se concentrent dans la province de
Chefchaouen qui représente à elle seule près de 65% des cultures arboricoles de la
région. Dans la région de Taza-Al Hoceima-Taounate-Guercif, les terres dédiées à
l’arboriculture représentent près de 281 000 ha (30% de la SAU) avec une prédominance
de l’oléiculture.

Les produits fruitiers (olives, amandes, figues) et leurs dérivés (huile d’olive, confiture,
amandes séchées) sont dans certaines zones réputés pour leur qualité et perçus comme
produits de terroirs commercialisés de plus en plus à travers des mécanismes de mise en
valeur (emballage, conditionnement, salons, etc.) à travers des coopératives pour
certaines très dynamiques (ex : fromage de chèvre de Chefchaouen).

3-3 Cultures maraichères

Les cultures maraichères sont assez bien développées dans la région de Tanger-Tétouan.
Elles y étaient pratiquées, lors de la campagne 2005-2006, sur une superficie de 29 300
ha environ. Plus de 56% de cette superficie relèvent de la province de Larache qui
dispose de périmètres irrigués plus importants comparativement aux autres provinces de
la région. La production totale des légumes frais est de l’ordre de 6,2 millions de
quintaux avec un rendement moyen de 211,8 quintaux/ha. Si on exclut la filière fraise
qui semble être en train de se développer de manière spectaculaire, le secteur maraîcher
continue de souffrir d'une faible diversification avec la prédominance de trois cultures: la
pomme de terre de saison, le melon et la tomate industrielle. Dans la région de Taza-Al
Hoceima-Taounate-Guercif, les cultures maraichères sont plus en retrait représentant
près de 10 000 hectares et seulement près de 1% de la superficie agricole utile.

Cultures industrielles et oléagineuses

Les cultures industrielles concernent essentiellement la canne à sucre, la betterave à


sucre ainsi que les cultures oléagineuses.

Au niveau de la région Tanger Tétouan, le périmètre du Loukkos (zone relevant de la


province de Larache) constitue l'une des principales zones de production des cultures
sucrières au Maroc. Il a l'avantage de produire à la fois la betterave en bour et en sol
irrigué et la canne à sucre en zone irriguée. Elles occupent en moyenne respectivement
environ 5.000 ha et 4.200 ha, soit l'équivalent de 10 % de la superficie betteravière
nationale et 20% des plantations de la canne à sucre du pays.

A l'échelle de la région, les cultures sucrières jouent un rôle important dans le


développement local à travers la dynamique qu'elles créent, tant sur le plan agricole
(culture locomotive en matière de transfert de nouvelles technologies) que socio-
économique (amélioration et sécurisation des revenus des agriculteurs, conditions
d'écoulement, création de l'emploi, contribution à l'alimentation animale, etc.). En ce qui
concerne la betterave à sucre, la production se concentre exclusivement à Larache qui a
réalisé à elle seule près de 29% de la production nationale dans la campagne 2008-2009.

Les cultures oléagineuses concernent la province de Larache et dans une moindre mesure
celles de Tétouan et Taounate, le niveau de production des régions du Nord est important
avoisinant près de 20% de la production nationale lors de la campagne 2008-2009 (206
500 quintaux).

22
3-4 Elevage

Les régions du Nord comptent un important cheptel bovin évalué à 547 800 têtes en
2009 soit près du cinquième du cheptel national total. Ce cheptel permet tant la
production de viandes que la production des produits laitiers avec l’existence de deux
grandes sociétés-coopératives de production de lait (Tétouan - Colainord et Tanger-
Sialim) d’une capacité totale de près de 420 000 litres/jour.

Par ailleurs, le cheptel des régions du Nord est dominé par les caprins et les ovins. Les
caprins dominent dans la région de Tanger-Tétouan avec près de 603 200 têtes, suivi des
ovins avec près de 518 200 têtes, des bovins avec près de 290 100 têtes et enfin des
équidés et animaux de trait avec près de 135 600 têtes (Chiffres 2006). Les caprins sont
par ailleurs caractéristiques des zones montagneuses où ils permettent tant
l’approvisionnement en viande qu’en produits laitiers et fromages traditionnels. Le Jban
(fromage de chèvre traditionnel du Nord) est un produit de terroir réputé. Cette région
produit également près de 220 millions de litres de lait.

La région de Taza- Al Hoceima- Taounate est dominée par les ovins avec près de 1 075
000 têtes, suivi des caprins avec près de 369 800 têtes, des bovins avec près de 221 800
têtes et enfin des équidés et animaux de traits avec près de 198 200 têtes (Chiffres
2008).

Il est également à noter que la production avicole et de viande blanche se développe


assez rapidement dans la région de Tanger-Tétouan, l’année 2006 ayant vu l’abatage de
près de 3,8 millions de poulets générant près de 5 768,4 tonnes de viande blanche. Cette
région produit également près de 20 millions d’œufs. Enfin, il est à noter l’existence de
dynamiques activités apicoles autour de coopératives locales qui commercialisent les
miels du terroir pour une production de près de 366 tonnes

3-5  STRATÉGIE 2020 -2030

« GENERATION GREEN » PÉRENNITÉ DU DÉVELOPPEMENT AGRICOLES :

Étroitement lié au développement humain, le deuxième fondement de Génération Green concerne la


pérennisation du développement agricole, à travers des actions spécifiques dans les filières de
production, les circuits de distribution et la préservation des ressources naturelles dans le contexte
des changements climatiques.

LA MISE EN ŒUVRE DE CE DEUXIÈME FONDEMENT PASSERA PAR LES QUATRE AXES


SUIVANTS :

 la consolidation des filières agricoles, avec l'objectif de doubler le PIB agricole et les
exportations, en plus d'atteindre un taux de 70% de valorisation de la production ;
 L’amélioration et la modernisation des circuits de distribution des produits agricoles,
notamment les marchés de gros et les souks ;
 L’amélioration de la qualité et de la capacité d’innovation ;
 L’instauration d’une agriculture plus résiliente et éco-efficiente, à travers le doublement de
l’efficacité hydrique, la conservation des sols agricoles et l’accompagnement des agriculteurs
dans la transition vers des énergies renouvelables.

L’agriculture urbaine :

23
L'agriculture urbaine qui comprend à la fois « la production végétale (agriculture vivrière ou
non et arboriculture) et celle animale (bétail, volaille, poisson, etc.) dans les zones urbaines
bâties (production intra-urbaine) et aux alentours (production péri-urbaine) » (Mougeot,
1995) a de nombreux impacts positifs sur la société, l'économie et l'environnement. Bien que
le développement de l'agriculture urbaine ne puisse répondre à tous les besoins de la ville
viable, il peut satisfaire cependant à certains aspects du développement urbain durable.
Dans la recherche actuelle, nous nous concentrons sur les influences positives de l'agriculture
urbaine pour réduire la pauvreté en milieu urbain, améliorer la santé publique et les relations
avec la nature. D'autres améliorations sociales, culturelles et environnementales réalisées
grâce au développement de l'agriculture urbaine y seront 13 brièvement discutées pour une
meilleure compréhension de la nature multidimensionnelle de l'agriculture urbaine.

V.5 Conclusion de la partie


Développer le secteur agricole par :
 L'encouragement de la petite irrigation (le long des oueds)
 L'encouragement de l'agriculture et de l'élevage intensifs.
 L'encouragement de la petite industrie de transformation liée à l'agriculture et l'élevage
(fromage, produits de ferme).
 L'encouragement de la création de coopératives de production et/ou de
 Commercialisation. La recherche de cultures spécifiques à haute valeur ajoutée agriculture
bio par
 exemple).

5.4 Sur le plan de l'environnement :


 Etablir des mesures de protection contre l'érosion par :
 Des actions mécaniques d'aménagement des pentes (terrasse).
 Des mesures biologiques de lutte contre l'érosion (plantation des arbres)
 La protection des infrastructures routières et ouvrages d'Art contre le glissement de
terrain.
 Sauvegarder les ressources naturelles en phase de dégradation ou en réel danger :
 La forêt par la mise en œuvre d'un programme de reboisement.
 Les plages ; en luttant contre l'extraction des sables et en les protégeant contre
toute urbanisation de quelque nature que ce soit.
 Les Oueds ; en les protégeant de tous les rejets nuisibles et en luttant contre
l'urbanisation de leurs abords immédiats.
 Préserver les sites naturels spécifiques et vues panoramiques en instaurant des
servitudes permettant leur protection.
 Les sources ; en les préservant des pollutions de toute nature.
 Etablir la responsabilité personnelle des propriétaires des maisons qui rejettent les
Eaux usées dans la nature et leur imposer un traitement adéquat sur leur parcelle,
ou de manière collective dans un cadre coopératif pour les petits groupements.
 De manière générale, pour assurer un développement cohérent et durable de ce
territoire, il faut veiller à préserver les écosystèmes, les plages, sites et paysages
naturels, les terrains agricoles vivrières ainsi que la qualité de l'air, de l'eau, du sol et
du sous-sol. Ceci passe par un travail en amont pour prévenir les risques de pollution
et atténuer les effets des grands projets structurants sur l'environnement, et ce à
travers :
 Renforcement des massifs forestiers existants qui constituent de véritables
coupures vertes entre les différents noyaux urbains projetés dans l'aire de l'étude

24
 Protection de l'arrière-pays du littoral (entre la cote et RN16) par le développement
d'une bande verte de protection
 Protection des zones agricoles même de faible rendement, pour leur contribution à
la qualité du paysage
 Encourager la diffusion du tourisme écologique vers l'intérieur du territoire de
l'aire de l'étude, en profitant des possibilités de randonnées, découvertes gouffres,
espace de récréation.

PARTIE 04 : ETUDE DE CAS SIDI KANKOUCH 


2.  CONTEXTE DU SITE OU DE L’AIRE DE L'ÉTUDE
 situation et position régionale ou par rapport à la ville

25
 Cadre administratif
 Populations et économies régionales
 La situation et la position du site dans son contexte immédiat
 Le contexte naturel : Géologie, Hydrologie, Climat, Topographie
 Contexte historique

26

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