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METHODOLOGIE
En vue d’aboutir aux objectifs fixés par le présent mémoire, la méthode adoptée est
déclinée selon trois approches conjuguées :
- L’approche théorique rationnelle :
Fondée sur le raisonnement déductif, l’approche théorique rationnelle repose sur une
inférence permettant de confirmer une conclusion particulière à partir d’une affirmation générale.
Son outil principal est la raison prise comme source possible de la connaissance réelle. Le
raisonnement rationnel consiste donc à déterminer que certains effets résultent de certaines causes,
uniquement à partir de principes logiques fondés sur des hypothèses admises au départ.
Il s’agira dans la présente étude d’analyser les différentes théories qui traitent le
développement intégré des centres balnéaires et d’y puiser les enseignements rationnels qui sont
susceptibles de guider notre recherche depuis l’identification des hypothèses jusqu’à la confirmation
des conclusions.
- L’approche empirique :
Fondée sur le raisonnement inductif, l’approche empirique repose sur l’observation et
l’expérimentation de faits mesurables dont on peut extraire des lois générales allant par conséquent
du concret à l'abstrait. Il s’agit d’aborder la notion étudiée à travers les actes humains et l’expérience
humaine, les pratiques associées, les outils, les signes…etc.
Dans le cadre de notre étude, l’approche empirique permettra de dresser la méthode
d'enquête à utiliser pour l'identification des causes réelles se trouvant à la base des problèmes
spécifiques identifiés.
L’approche empirique est déclinée selon les étapes suivantes :
Objectifs de la collecte de données ;
Population cible et nature de la collecte des données ;
Échantillonnage et spécification des données à mobiliser ;
Conception du questionnaire ;
Techniques de dépouillement et outils de présentation des données.
Dans le présent mémoire il s’agira en premier lieu de faire un benchmark afin de mieux
appréhender l’aménagement du littoral et d’avoir une vision globale sur ce dernier ;
Ensuite il est primordial d’étudier la situation du tourisme balnéaires et l’évolution des stations
balnéaires au Maroc afin de contextualiser de manière plus concrète ce phénomène ;
Il s’agira après d’analyser attentivement le centre Sidi kankouch en adoptant une analyse
systémique qui va permettre de fragmenter la problématique générale sur les différents aspects
sectoriels ;
L’élaboration des orientations stratégiques sera déclinée en plusieurs actions ponctuelles
consacrées en projets urbanistiques et architecturaux.
L’approche systémique :
Fondée sur la notion de Système appréhendé à travers l’interdépendance des parties par
rapport à un Tout. L’approche systémique étudie les relations entre les éléments du tout et le Tout
lui-même de sorte à comprendre chaque élément stricto-sensu et son interaction dans le cadre de la
compréhension l’ensemble.
1
Dans le cadre de la présente recherche, Il s’agira d’abord d’appréhender le territoire sous
forme de « Système » et de le décliner ensuite en éléments du système constituant chacun un sous-
système à analyser par rapport à l’ensemble.
La synthèse :
En dernier lieu il s’agira d’élaborer une synthèse globale qui comporte :
Une synthèse des concepts directeurs versant dans les objectifs de la recherche
Une identification des éléments du projet de Sidi kankouch; décliné sur trois échelles,
territoriale, urbaine et architecturale en prenant en compte l’ensemble des
enseignements dégagés dans les phases précédentes.
Plan de travail :
Remerciements
Dédicaces
Résumé
Introduction générale
Problématique
Choix du thème
Méthodologie du travail
Objectifs du travail
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.1.3. Formes de tourisme
1.4. Importance du tourisme
.1.5. L’offre touristique
.1.6.Infrastructures touristiques
.1.6.Le tourisme au Maroc vision 2020
.2.Section 2 : le tourisme balnéaire ;
21 II .2.1. Le littoral (ses définitions et ses composantes)
21 II .2.2. Le tourisme balnéaire
22 II .2.3. Aperçu historique du tourisme balnéaire au Maroc
Synthèse :
Cas de dakhla
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Cadre administratif
Populations et économies régionales
La situation et la position du site dans son contexte immédiat
Le contexte naturel : Géologie, Hydrologie, Climat, Topographie
Contexte historique
Aspects socio-économiques:
Les ménages
Les chefs de ménages
Emploi et Activités de la population
Statuts et lieux de travail des actifs occupés du site
Revenus et dépenses
Aspects socioculturels:
La scolarisation
Le niveau d’instruction
Santé
Délinquance
Addiction
Sécurité
Les équipements
Les espaces publics (voiries, places, jardins, etc.)
Les équipements d’infrastructure (les VRD)
Les équipements de superstructure
Les équipements structurants
Équipements de proximité
L’habitat et le logement
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Types de logement
Le niveau d’équipement des logements
Le statut d’occupation des logements
Les besoins en logement
Les activités :
Les espaces d’activité dans le site
L’activité industrielle
Les services : Conseil, Banques, Assurances, Gde distribution, Tourisme, etc.
Les petites activités : l’artisanat, le commerce de proximité, etc.
Culture et divertissement :
Les équipements culturels
Les espaces de divertissement et d’animation
La mobilité urbaine :
Les flux et Circulation
Transport
Réseaux et infrastructure
Analyse architecturale
Approche
Typologie architecturale (Le traditionnel, néo-traditionnel, colonial, contemporaine, moderne, etc.)
Identification dans le site
Eléments spécifiques d’architecture
Le patrimoine architectural :
Identification
Etat des lieux
Problématique de valorisation
Diagnostic et analyse du cadre bâti
Etat du cadre bâti
Système de construction
L’analyse foncière :
Statuts fonciers des propriétés
Les opportunités de mobilisation du foncier
Analyse environnementale :
Etat de la qualité environnementale du site
Les déchets solides : collectés, décharge et traitement
Les déchets liquides : le réseau d’assainissement, le traitement
La pollution de l’air
4. Conclusion et recommandations :
Recommandations orientations générales :
Le document de synthèse
Le plan d’urbanisme
stratégie d’actions
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Identification des projets urbains intégrés
Identification des actions localisées
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1.1.2.2 La notion d'architecture et d'urbanisme, concept de l'aménagement
« Architecture depends on Order, Arrangement, Eurhythmy, Symmetry, Propriety, and Economy ....
The architect should be equipped with knowledge of many branches of study and varied kind of
learning, for it is by his judgment that ali work done by the other arts is put to test. This knowledge is
the child of practice and theory. Practice is the continuous and regular exercise of employment
where manual work is done with any necessary material according to the design of drawing. Theory,
on the other hand, is the ability to demonstrate and explain the production of dexterity on the
princip les of proportion. »
Marcus Vitruvius, « The ten books on architecture», Book one,
Grâce à la définition ci-dessus de Marcus Vitruve, célèbre architecte romain au le siècle av. J.-C., nous
pouvons parvenir à un concept clair de l'architecture. Basée sur cette signification, l'architecture peut
être considérée comme un champ d'étude interdisciplinaire qui engage l'architecte dans la science, 1
'art et la philosophie et lui fournit les principes de l’esthétique.
Ainsi William Morris, l'écrivain et designer socialiste du XIX' siècle définit 'architecture comme:
« Ail the signs that mankind leaves on the Earth, except pure desert» (Di Battista, 2006).
La deuxième signification de William Morris est très proche de notre concept principal. Selon cette
définition, l'architecture ne se limite pas seulement à la construction de bâtiments, mais elle peut
inclure tous les aspects de la conception et de l'environnement humain. Cependant, le processus
d'aménagement urbain a été classé en fonction de sa spécialisation, comme le paysage, l'architecture
ou le « design urbain », en les considérant tous comme les différentes conceptions de l'architecture.
Notre concept principal qui renvoie à l'idée d'intégration de l'architecture urbaine trouve désormais
un sens plus étendu, au-delà de celui, uniquement, du bâtiment. Par conséquent, l'ampleur de ce
projet devrait tenir compte du paysage, de l'urbanisme et de la conception de l'architecture.
Concept :
Le littoral
Lieu de rencontre entre la terre et la mer, est un espace géographique aux contours indéfinis. Quel
que soit la diversité de ses paysages, c’est une zone vulnérable en perpétuelle évolution qui se
modifie selon les caprices de la nature (érosion, changement climatique) ou du fait des activités
humaines.
Comme tout lieu d’intense activité humaine il représente une zone de grand enjeu économique.
Aujourd’hui, les villes côtières et les secteurs littoraux urbanisés sont les lieux de vie et d’échanges
économiques avec la mer les plus représentatifs.
14Pour les premiers, urbanistes et aménageurs du territoire, la gestion intégrée de la ville côtière
signifie développer durablement la ville côtière comme n’importe quelle autre ville qui aurait la
particularité d’avoir une vue sur la mer. Pour eux la relation avec la mer se résume à sauvegarder à
tout prix ce paysage pour y installer des habitants qui auront le privilège d’en bénéficier. Cette
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privatisation de la vue sur la mer ne peut bien sûr se faire qu’à condition qu’elle ne soit pas polluée
par le spectacle d’activités conchylicoles ou autres.
15Pour les seconds, professionnels ou scientifiques de la mer, les urbanistes sont vu comme les
empêcheurs de sauvegarder ou d’exploiter les richesses marines en rond ! C’est un secteur où les
problèmes sont encore traités règlementairement de manière sectorielle, mais qui, depuis le
Grenelle de l’environnement, avance très vite en théorie sur la nécessité d’une approche intégrée !
Ils sont accompagnés par les « militants » de la GIZC qui revendiquent une approche éco-systémique.
Ceux-ci ignorent plutôt le phénomène urbain ou le pointe comme une menace méconnue.
1. Introduction :
“ Le Maroc a volontairement adopté une approche intégrée, participative et globale reflétant les enjeux et
objectifs de la stratégie nationale de développement durable conformément à la volonté politique qui découle
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des Orientations Royales”, a affirmé, lundi à Ryad, le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, qui
représente SM le Roi Mohammed VI au Sommet de l’Initiative verte du Moyen Orient (MGI) qui se tient dans la
capitale saoudienne.
Cette stratégie vise la transition vers une économie verte en harmonie avec les efforts internationaux en la
matière et conformément aux recommandations de l’Instance internationale des experts du climat et aux
objectifs du développement durable.
Et ceci fait suite de l’accord de Paris sur le climat et l’Agenda des ODD de 2030 constituent deux points
essentiels dans le renforcement de l’action climatique mondiale, la transition vers un développement à faibles
émissions et la consolidation de la culture de l’intégration de la durabilité dans tous les secteurs vitaux de
l’économie nationale.
Le Maroc a élaboré le Plan Climat National 2020-2030, qui vise le renforcement de la capacité d’adaptation et
d’accélération de la transformation vers une économie à faibles émissions, la mise en œuvre des politiques
nationales relatives au climat sur le plan local, ainsi que l’encouragement de l’innovation et la sensibilisation
pour mieux répondre aux défis posés par le changement climatique, a-t-il fait savoir, expliquant que ce Plan se
base sur le renforcement de la gouvernance et la mobilisation des ressources pour lutter contre le changement
climatique.
Il prévoit également le recours aux solutions basées sur la nature, la production d’une énergie propre et le
développement de l’industrie verte, a ajouté M. Akhannouch, indiquant que le Royaume a revu à la hausse son
ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 45,5% à l’horizon 2030, au lieu de 42%.
Conformément à la vision stratégique et globale de Sa Majesté le Roi, le Maroc a mis en place le programme
national pour l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation pour la période 2020-2027 d’un coût global
d’environ 11 milliards de dirhams, a poursuivi M. Akhannouch, soulignant qu’en plus de l’approvisionnement
en eau potable, ledit programme a trait à l’économie dans la gestion de l’eau, notamment dans le domaine
agricole, la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer.
Il M. Akhannouch a souligné que le Maroc a adopté une nouvelle stratégie pour le secteur agricole baptisée
«Generation Green», lancée par SM le Roi et basée principalement sur la réhabilitation de l'élément humain et
la poursuite du dynamisme du développement agricole, y compris la conservation et la valorisation de l'eau, le
développement de l'irrigation localisée, l'encouragement de l'utilisation des énergies renouvelables et la
promotion des programmes de recherche et développement pour mettre à la disposition des agriculteurs des
technologies agricoles efficaces.
La nouvelle stratégie forestière "Forêts du Maroc 2020-2030", qui constitue un tournant majeur dans la
gestion forestière au Maroc, et vise à créer un équilibre entre la préservation des écosystèmes forestiers et la
valorisation et le développement de leurs ressources outre la plantation de 50.000 ha/an pour atteindre
100.000 ha/an à l'horizon 2030
Par ailleurs, le chef du gouvernement a relevé que le financement demeure un facteur décisif dans la
construction d'une économie verte durable et prospère, à la lumière d'un principe de base lié à la «
responsabilité commune et différenciée », estimant que la réalisation de l'objectif de mobiliser 100 milliards de
dollars par an pour lutter contre le changement climatique à partir de 2020 est encore loin d'être atteint.
Afin de réduire l'impact des défis mondiaux liés au phénomène des changements climatiques, M. Akhannouch
a souligné la nécessité de réorienter les investissements vers des activités économiques permettant de créer un
équilibre entre les objectifs économiques, environnementaux et sociaux, en plus de développer de nouveaux
produits d'investissement et d’instruments financiers respectueux de l'environnement, durables et
responsables.
Définition de base :
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Le développement rural constitue l'un des objectifs majeurs de la politique de
l’aménagement du territoire menée par le Ministère de l’Aménagement du Territoire
National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville. Cela se traduit par la mise
en place d’une approche territoriale globale qui vise le développement harmonieux et
équilibrée des territoires ruraux dans leurs diverses composantes sociale, économique et
environnementale.
L’intérêt qu’accorde le Ministère au développement rural durable s’est traduit par
l’élaboration d’une stratégie Nationale du Développement Durable (SNDR) qui pose les bases
d'une vision stratégique de développement intégré du milieu rural.
Conscient de l'importance du développement territorial, le ministère s’est engagé, depuis 2007, dans un
processus d’accompagnement et de soutien aux territoires ruraux. La stratégie nationale de
développement rural initiée alors avait pour objectifs principaux de :
Améliorer la qualité de vie dans le monde rural et le rendre attractif à travers la promotion de
l’urbanisation intermédiaire et l’amélioration de l’accès aux services publics ;
Améliorer la compétitivité et la diversité de l’économie rurale moyennant l’amélioration la
compétitivité de l’agriculture et la création et développement d’activités non agricoles ;
Créer les conditions de la durabilité environnementale en procédant à la préservation de
l’environnement des territoires ruraux et la valorisation des ressources territoriales.
Créer un environnement politique et institutionnel propice à favoriser durablement le
processus de développement rural.
L'approche adoptée par le Ministère s’est basée essentiellement sur un cumul de
connaissances, outils pédagogiques et savoirs stratégiques de l’Aménagement du Territoire
qui avaient souligné la nécessité de traiter différemment la situation du monde rural et de
surmonter les marasme structurel dont il souffre.
LES fondements
La nouvelle approche de développement rural engagée par le Ministère s’est basée sur plusieurs
fondements :
Le principe que le développement est une construction par les acteurs pour la dynamisation
socio-économiques des territoires où l’homme et son développement sont placés au centre
des préoccupations et des actions ;
La rupture avec l’approche prévalant jusqu’alors et qui faisait du développement du secteur
agricole la seule composante pour toute forme de développement rural ;
L’interdépendance entre les deux composantes du développement territorial : la composante
rurale et la composante urbaine ;
Le principe de développement durable via la solidarité des générations et des territoires.
La mise en œuvre de la stratégie s’est appuyée sur la contribution du Fonds pour le Développement Rural
et des Zones de Montagnes (FDRZM) comme véritable outil de mise en œuvre de la SNDR, le FDRZM a
vocation à intervenir comme un levier qui aiderait à la mise en œuvre opérationnelle et volontariste du
développement des territoires ruraux.
Dans le cadre de la mise œuvre des objectifs susmentionnés, le Ministère a ancré une approche, une
mobilisation des partenariats et des fonds ce qui a permis des réalisations de projets et des bonnes
pratiques dans les domaines prioritaires des différents plans d’actions nationaux durant la période 2009-
2017. Il s’agit de :
- Un partenariat institutionnel pour la mise en œuvre des projets conventionnés ;
- Un modèle d’approche et de management participatif des projets de développement rural ;
- Des projets de valorisation du territoire initiés (Mise à niveau des centres ruraux,
infrastructure de base, désenclavement de communauté vulnérable,...etc.) ;
- Des ressources humaines rodée et spécialisées dans le développement territorial,
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- Des élues sensibles aux problématiques du monde rural et plaident pour la pérennisation
des modèles d’action s réalisées.
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Notre travail est dans la même optique, pour but de faire naitre notre cas d’étude sidi kankouch on va opter
pour une approche intégrée, afin d’assurer un développement intégré du centre sdi kankouch
Dans cette partie, on identifier quatre axes sur lesquels on va structurer le développement intégré de sidi
Kankouch à savoir, ses potentialités , il s’agit de la pêche , le tourisme , agriculture et l’artisanat , on va situer
tout d’abord éléments par éléments dans un contexte internationale , ainsi que nationale , on décortiquer
chaque éléments , pour le comprendre et cerner comment il participer dans le développement intégré du
centre sidi kankouch .
Chapitre 2 : Tourisme
1- GENERALITES SUR LE TOURISME :
1.1- Définition du tourisme :
Le tourisme représente l’acte et le processus de passer du temps loin de ses lieux de vie habituels, et d’y
résider de façon temporaire dans le cadre d’un voyage d’agrément ou d’affaires. Il désigne ainsi un secteur
économique qui fournit un ensemble de services liés à l’hébergement, le déplacement et la satisfaction des
touristes.
L’organisation mondiale du tourisme (OMT) le définit de manière plus générale, comme étant
« Un phénomène social, culturel et économique qui implique le déplacement de personnes vers des pays ou
des endroits situés en dehors de leur environnement habituel à des fins personnelles ou professionnelles ou
pour affaires ».
Selon l’INSEE2, Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et
séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne
dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l'exercice d'une activité
rémunérée dans le lieu visité.
Aujourd’hui, le tourisme est le troisième secteur économique mondial après la chimie et les carburants, mais
devant l’industrie alimentaire et automobile. Un puissant vecteur de croissance économique et de création
d’emplois à travers le monde. Il équivaut à 10% du produit intérieur brut (PIB) mondial et emploie 313 millions
de personnes dans le monde.
1.2- Les formes du tourisme :
Selon l’OMT3, le tourisme peut prendre plusieurs formes en fonction de la provenance et la destination des
touristes :
Tourisme intérieur : Cette forme désigne les activités des visiteurs d’un pays donné, abstraction faite de leur
provenance. A ce titre, il englobe tourisme interne et international.
2 INSEE : L’institut national de la statistique et des études économiques
3 L’Organisation mondiale de tourisme
Tourisme interne : Cette catégorie comprend les activités touristiques déployées dans un pays donné par les
résidents de ce dernier.
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Tourisme international : Il renvoie à l’ensemble des déplacements touristiques en dehors des frontières
nationales.
Tourisme national : Le tourisme national est une combinaison du tourisme interne et du tourisme émetteur.
Ainsi, il comprend les activités des visiteurs issus d’un pays à l’intérieur et en dehors de celui-ci.
Tourisme émetteur : C’est l’ensemble des activités touristiques déployées par des résidents d’un pays qui se
déplacent vers des destinations en dehors de celui-ci.
Tourisme récepteur : Comprend les activités d’un visiteur non-résident dans les limites du pays de référence,
dans le cadre d’un voyage du tourisme récepteur
La découverte du patrimoine culturel d'une
région et, par extension, le mode de vie de ses
Le tourisme habitants.
culturel
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Le tourisme de montagne désigne
l'ensemble des activités de pleine nature
Le tourisme liées aux massifs montagneux. associé au
montagnard tourisme sportif, sports d'hiver et
d'activités sportives comme le rafting, le
trekking ou la randonnée en été.
Se faire soigner dans un autre pays, pour
des raisons économiques ou pour
Le tourisme médical bénéficier des soins à bas prix qui ne sont
disponibles qu'à l'étranger.
Également appelé ciné-tourisme, est une
forme de tourisme où le déplacement est
Le tourisme motivé par le cinéma. Ce type de tourisme
cinématographique se décline en deux pratiques voisines : la
visite de lieux dont la spécificité est liée à
l'histoire ou la pratique contemporaine du
cinéma (festivals, salles, musées, parcs
d'attraction) et la visite de lieux utilisés
pour le tournage de films ou de séries
télévisées.
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PARTIE 3 : LA PECHE COMME MOTEUR DU DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DE D’UN
CENTRE BALNÉAIRE :
LA PECHE :
1. Introduction :
Le secteur des pêches et de l’aquaculture se caractérise ces dernières années par de profondes
mutations à la fois à l’échelle mondiale et nationale.
En effet, des changements structurels dans le marché des produits de la mer ont été enregistrés.
C’est ainsi que nous avons assisté à un accroissement extraordinaire de la demande mondiale de
poissons tirée notamment par les innovations techniques dans le domaine des pêches et de
navigation et les changements des habitudes alimentaires et culinaires dans plusieurs régions du
monde. Alors que du de l’offre Du côté de l’offre est toujours stable , et en l’absence d’une véritable
gestion du secteur des pêches, On peut constater plus qu’une stagnation mais une régression des
captures.
Actuellement, les pêcheries mondiales font face à une nette dégradation en raison notamment, de la
situation de surexploitation des principaux stocks d’intérêt économique. C’est dans ce contexte que
s’est développée l’aquaculture dans plusieurs pays à travers le monde, activité très vite apparue
comme une alternative à la pêche et a permis de maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande.
Parallèlement à ces changements de la structure du marché des poissons, de profondes mutations
perturbent l’économie mondiale avec la libéralisation des échanges, le développement de nouvelles
formes de partenariat et l’essor important des moyens de transport et de communication.
A son tour, le Maroc n’a pas échappé à ces processus de transformation des milieux naturels et des
économies à travers le monde. En effet, le secteur de la pêche maritime national fait face à des
modifications qualitatives et quantitatives des ressources halieutiques et à des menaces
d’épuisement des stocks halieutiques.
Quant à l’aquaculture, malgré les initiatives individuelles et les nombreux projets mis en œuvre, elle
n’a pu connaître un développement soutenu. De même, les industries de transformation des
produits de la mer demeurent confrontées à une multitude d’entraves limitant leurs performances et
leur compétitivité sur le marché international. Aussi, les exportations sont-elles marquées par une
double rigidité à la fois sur le plan de la structure et de la destination des produits. Devant ces
menaces qui pèsent sur la viabilité à long terme des pêches maritimes et face aux problèmes
économiques et sociaux qui en découlent, l’impulsion d’un développement maîtrisé de la filière des
pêches et de l’aquaculture ainsi que la restauration des stocks marins dégradés sont les plus grands
défis à relever.
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2. La situation actuelle du Maroc face
Avec 3.500 kilomètres, parmi les plus poissonneuses du monde, le Maroc dispose d’un
espace maritime d’environ 1,1 millions de km², qui constitue un important réservoir
stratégique de ressources alimentaires.
Il est classé le premier producteur de poissons en Afrique et le 25ème à l’échelle mondiale.
Ce secteur occupe une place primordiale dans le développement économique et social du
pays.
Il contribue pour près de 3% dans la formation du Produit Intérieur Brut (PIB), pour 16%
dans les ventes globales à l’étranger et pour 56% dans celles des produits alimentaires.
Trois segments de pêche se partagent l’exploitation des ressources halieutiques marocaines :
artisanale, côtière et hauturière. La flotte artisanale compte 25.000 embarcations en bois,
recensées en 2000, dans le cadre du programme de réimmatriculation de la flotte artisanale.
Il est à noter que la province d’Al Hoceima dispose d’une unité de conditionnement
du poisson frais agréée, traitant près de 3 218 tonnes annuellement (poissons blancs,
crustacés, céphalopodes et espadon).
Situation de la pêche au nord du Maroc :
La pêche maritime est un secteur économique qui permet d’offrir des produits
alimentaires aux populations, des matières premières pour les industries de
transformation et l’export et de créer des opportunités d’emploi.
Les régions du Nord disposent d’un potentiel halieutique important avec près de 400
km de côtes, 11 ports de pêche et plusieurs points de débarquement aménagés.
Les plus importants ports sont ceux de Tanger, Al Hoceima, Larache et Md’iq. La
flotte de pêche se constitue de près de 2500 unités et inclut notamment les unités
traditionnelles (canots à rame et moteur) qui dominent la flotte, les palangriers, les
chalutiers et sardiniers. La production annuelle moyenne de la flotte pour l’année
2010 a été estimée à 40 125 tonnes pour une valeur de près de 539 MDHS. Les
poissons industriels (sardine, anchois, etc.) paraissent prédominer parmi les captures
(jusqu’à près de 80% du total voire plus).
L’effectif des marins pêcheurs exerçant leur activité dans la flotte de la région de
Tanger-Tétouan avoisinait les 14 000 marins en 2006. Le nombre des marins actifs à
bord des différentes unités de pêche dans la région de Taza- Al Hoceima- Taounate
est de l'ordre de 3200 dont 1900 marins sont embraqués à bord des unités de la
pêche côtière et 1300 à bord des canots de pêche artisanale.
2- Formes de pêche :
Des types de pêche caractérisés par la durée de la « marée » (la sortie en mer).
Plus la sortie en mer est longue, plus le navire sera grand, adapté et équipé pour
partir loin et longtemps à la pêche d'espèces différentes. Ainsi le type de pêche
pratiqué varie selon le genre de navigation du navire.
La grande pêche :
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C'est une pêche industrielle qui dure plus de 20 jours. Elle se pratique sur de très
grands chalutiers de pêche hauturière, des thoniers ou des palangriers de 60 à 80
mètres. A bord de ses véritables usines flottantes où le poisson est souvent
directement transformé, l'équipage peut compter jusqu'à 50 hommes. Les espèces
capturées différent suivant les zones de pêche :
Les chalutiers font route vers les mers froides pour pêcher le lieu noir, le cabillaud ou
la lingue ; les thoniers voguent vers les mers chaudes (océan Atlantique, océan
Indien) ; les palangriers partent pour trois mois pêcher la légine en Antarctique.
La pêche au large (ou pêche hauturière) :
Les navires concernés comprennent en moyenne un équipage de 5 à 6 hommes et
sortent en mer plus de 4 jours mais moins de 20 jours. En moyenne, ces navires
quittent le port durant une dizaine de jours. Elle est pratiquée par les chalutiers de
plus de 38 mètres, des chalutiers semi-hauturiers de 25 à 38 mètres et par des
navires artisans hauturiers de 16 à 25 mètres. Ces navires croisent au large des côtes
européennes et capturent des espèces comme le merlu, le cabillaud ou le merlan.
Une fois capturés, les poissons sont congelés à bord ou bien mis en glace dans les
cales du navire pour être ensuite vendus frais à la criée.
La petite pêche (pêche artisanale) :
A la petite pêche, la « marée » ne peut excéder la journée (sortie de moins de 24
heures). Elle est pratiquée le long des côtes, en général avec un équipage n'excédant
pas 3 hommes, sur des navires d’une longueur inférieure à 16 mètres. Les poissons
(maquereaux, anchois, soles, sardines, etc.) sont débarqués frais et vendus à la criée
ou au marché local.
La pêche côtière (pêche artisanale intensive) :
Elle s'applique pour les sorties dont la durée est de 1 à 4 jours, avec un équipage de 4
hommes au maximum. Elle concerne les navires de moins de 16 mètres qui sortent
en mer de 1 à 4 jours. Durant ces sorties, l'équipage (4 marins maximum ) vide,
nettoie et met en glace les espèces capturées.
La pêche artisanale est une pêche de petite échelle qui rassemble l’ensemble des
activités exercées par des hommes et des femmes tout au long de la filière – avant,
pendant et après capture - et qui joue un rôle pour la sécurité alimentaire et
nutritionnelle des populations locales. La pêche artisanale ferait vivre entre 120 et
185 millions de personnes dans le monde, dont 50 % de femmes actives à tous les
niveaux de la filière artisanale. Le poisson prélevé représente pour ces populations
un apport alimentaire et une source de protéine directe, sans oublier la contribution
de la pêche artisanale au développement local, au maintien et à la structuration du
tissu social. Beaucoup de ces pêches sont multi-spécifiques, leurs rejets sont proches
de zéro, alors qu’ils atteignent entre 8 et 10 millions de tonnes pour les pêches
industrielles.
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3- Stratégie de développement à l'horizon 2020 « Halieutis » :
il est à noter que le secteur de la pêche au Maroc vient d’être doté d’une nouvelle
stratégie de développement à l'horizon 2020 baptisée « Halieutis». Halieutis est une
stratégie intégrée, ambitieuse et globale.
Le plan " Halieutis " prévoit la concrétisation d'un certain nombre de projets phares
de transformation et de valorisation des produits de la mer, avec à leur tête la
création de trois pôles de compétitivité, à savoir Tanger, Agadir, et Laâyoune-Dakhla,
devant mobiliser des investissements de 9 milliards de Dirhams. Outre atteindre un
PIB de près de 21 milliards de DH à l’horizon 2020, la stratégie Halieutis a pour
ambition de passer, à la même échéance, de 61 650 emplois actuellement à 115 000.
Au niveau des emplois indirects, il s’agit d’atteindre le nombre de 510 200. Quant à la
production halieutique, l’objectif visé est de dépasser en 2020, 1,6 million de tonnes.
Le pôle de compétitivité halieutique de Tanger devrait participer avec les autres
mesures au renforcement du secteur dans les régions du Nord.
Un port de plaisance :
Conclusion pêche :
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Résoudre les insuffisances et l'inadaptation des infrastructures du port de pêche.
Création d'un centre de formation professionnelle dans les métiers de mer
(Techniques de la pêche, maintenance du matériel tels les barques et les filets.
Explorer les possibilités de développement de l'aquaculture.
Multiplier des abris de pêche le long de la côte (de Tanger à Sebta).
1- AGRICULTURE :
L’agriculture est un terme générique, désignant la culture des sols et l’élevage, à des fins
nourricières. Mais les pratiques sont différentes selon les pays, les époques, les objectifs
fixés, le produit cultivé ou encore la surface disponible. Les bases de l’agriculture ont été
posées il y a 10 000 ans et l’histoire de l’agriculture n’a pas cessé de s’écrire depuis. Ces
évolutions ont donné lieu à différents types d’agriculture, que nous vous proposons de
découvrir dans cet article.
2- FORMES D’AGRICULTURE :
L’agriculture conventionnelle
L’agriculture biologique
L’agriculture durable
L’agriculture raisonnée
L’agriculture intégrée
L’ A GR I C UL TUR E C ONVE NTIONNE L LE
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vivant, et l’ensemble des techniques utilisées respecte l’environnement au sens large : la
faune, la flore, la qualité de l’eau et de l’air, la santé de l’être humain. L’agriculture
biologique pourrait aussi bien se nommer agriculture écologique, car c’est dans cet esprit
qu’elle veille à préserver la qualité des sols et à la protection des équilibres naturels.
L’agriculture biologique permet de fournir des produits de meilleure qualité et bons pour la
santé, car ils ne contiennent pas de produits chimiques nocifs. L’évolution a donné lieu à
différents types d’agriculture biologique, tels que l’agriculture durable ou l’agriculture
raisonnée.
L’ A GR I C UL TUR E D UR A BL E
L’ A GR I C UL TUR E RA IS ONNÉE
L’agriculture raisonnée désigne une notion apparue suite à la Seconde Guerre mondiale. À
cette époque, les produits chimiques ne suffisent pas à tout régler. On cherche alors à
adapter les quantités d’intrants à la résistance des cultures face aux nuisibles. Par exemple,
pourquoi traiter contre les rongeurs une culture qui ne les intéresse pas ? C’est peut-être
déjà l’idée que l’agriculture ne doit pas être quelque chose de néfaste pour l’environnement
et le vivant. En évoluant, ce concept va devenir ce que l’on nomme l’agriculture intégrée.
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et nuit à l’environnement. Quand elle devient une source d’inspiration, on s’aperçoit vite
qu’elle peut nous apprendre et nous apporter beaucoup.
Le secteur agricole occupe une place importante dans l’économie régionale tant par la
proportion considérable d’emplois ruraux qu’il génère que par sa participation à
l’entrainement de la consommation et de la création d’unités agroindustrielles régionales.
Les régions du nord bénéficient de plusieurs conditions favorables au développement des
activités agricoles : importance de la surface agricole utile, potentiel hydrique et
forestier, pluviométrie, etc.
La superficie agricole utile régionale représente près de 1,37 millions d’hectares soit près
de 38% de la superficie totale, le reste étant occupé par la forêt, les zones incultes et les
zones de parcours. Le statut des terres est essentiellement Melk – propriété privée- à
plus de 80%.
Les régions du Nord se caractérisent également par un périmètre agricole irrigué
particulièrement notable dans la province de Larache. La proportion des terres irriguées
représente 10% dans la région de Tanger-Tétouan (env.48 000 hectares dont près de 20
000 Ha en grande hydraulique) et 6% dans la région de Taza-Al Hoceima-Taounate (env.
56 000 hectares). La grande hydraulique du Loukkous (province de Larache), avec une
superficie de 70 000 hectares potentiellement irrigables offre une vocation agricole et
agro-industrielle à cette zone.
L'agriculture contribue considérablement, à travers les différentes filières de production
végétales et animales dans la promotion de l'économie de la région en engendrant une
valeur de production moyenne d'environ 9 milliards de dirhams et un nombre total de
journées de travail avoisinant les 34,6 millions
Les productions végétales sont notamment les céréales (blé tendre, blé dur, orge…) les
légumineuses (fève, petit pois, pois-chiche, lentille), les fourrages (luzerne, bersim,
avoine et vesce), les cultures maraîchères (pomme de terre, tomate, oignon, fève en
vert), l'arboriculture (olivier, amandier et le figuier), les cultures industrielles
(notamment sucrières) et oléagineuses et l’horticulture (principalement à Larache).
Les régions du Nord ont produit dans la campagne 2007-2008 près de 11,7 millions de
quintaux de céréales soit près de 22% du total national. Les régions du Nord ont
également produit 890 000 quintaux de légumineuses dans la campagne 2008-2009 soit
près du 1/3 de la production nationale.
Les cultures fourragères quant à elles représentent près de 51 500 hectares dominées
par la région de Tanger-Tétouan (32 500 hectares).
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Arboriculture / Plantations fruitières
Cette activité est assez bien développée dans le Nord et représente près de 29% de la
superficie agricole utile. Les plantations concernent notamment l’olivier, le figuier,
l’amandier, les agrumes, etc.
Les produits fruitiers (olives, amandes, figues) et leurs dérivés (huile d’olive, confiture,
amandes séchées) sont dans certaines zones réputés pour leur qualité et perçus comme
produits de terroirs commercialisés de plus en plus à travers des mécanismes de mise en
valeur (emballage, conditionnement, salons, etc.) à travers des coopératives pour
certaines très dynamiques (ex : fromage de chèvre de Chefchaouen).
Les cultures maraichères sont assez bien développées dans la région de Tanger-Tétouan.
Elles y étaient pratiquées, lors de la campagne 2005-2006, sur une superficie de 29 300
ha environ. Plus de 56% de cette superficie relèvent de la province de Larache qui
dispose de périmètres irrigués plus importants comparativement aux autres provinces de
la région. La production totale des légumes frais est de l’ordre de 6,2 millions de
quintaux avec un rendement moyen de 211,8 quintaux/ha. Si on exclut la filière fraise
qui semble être en train de se développer de manière spectaculaire, le secteur maraîcher
continue de souffrir d'une faible diversification avec la prédominance de trois cultures: la
pomme de terre de saison, le melon et la tomate industrielle. Dans la région de Taza-Al
Hoceima-Taounate-Guercif, les cultures maraichères sont plus en retrait représentant
près de 10 000 hectares et seulement près de 1% de la superficie agricole utile.
Les cultures oléagineuses concernent la province de Larache et dans une moindre mesure
celles de Tétouan et Taounate, le niveau de production des régions du Nord est important
avoisinant près de 20% de la production nationale lors de la campagne 2008-2009 (206
500 quintaux).
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3-4 Elevage
Les régions du Nord comptent un important cheptel bovin évalué à 547 800 têtes en
2009 soit près du cinquième du cheptel national total. Ce cheptel permet tant la
production de viandes que la production des produits laitiers avec l’existence de deux
grandes sociétés-coopératives de production de lait (Tétouan - Colainord et Tanger-
Sialim) d’une capacité totale de près de 420 000 litres/jour.
Par ailleurs, le cheptel des régions du Nord est dominé par les caprins et les ovins. Les
caprins dominent dans la région de Tanger-Tétouan avec près de 603 200 têtes, suivi des
ovins avec près de 518 200 têtes, des bovins avec près de 290 100 têtes et enfin des
équidés et animaux de trait avec près de 135 600 têtes (Chiffres 2006). Les caprins sont
par ailleurs caractéristiques des zones montagneuses où ils permettent tant
l’approvisionnement en viande qu’en produits laitiers et fromages traditionnels. Le Jban
(fromage de chèvre traditionnel du Nord) est un produit de terroir réputé. Cette région
produit également près de 220 millions de litres de lait.
La région de Taza- Al Hoceima- Taounate est dominée par les ovins avec près de 1 075
000 têtes, suivi des caprins avec près de 369 800 têtes, des bovins avec près de 221 800
têtes et enfin des équidés et animaux de traits avec près de 198 200 têtes (Chiffres
2008).
la consolidation des filières agricoles, avec l'objectif de doubler le PIB agricole et les
exportations, en plus d'atteindre un taux de 70% de valorisation de la production ;
L’amélioration et la modernisation des circuits de distribution des produits agricoles,
notamment les marchés de gros et les souks ;
L’amélioration de la qualité et de la capacité d’innovation ;
L’instauration d’une agriculture plus résiliente et éco-efficiente, à travers le doublement de
l’efficacité hydrique, la conservation des sols agricoles et l’accompagnement des agriculteurs
dans la transition vers des énergies renouvelables.
L’agriculture urbaine :
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L'agriculture urbaine qui comprend à la fois « la production végétale (agriculture vivrière ou
non et arboriculture) et celle animale (bétail, volaille, poisson, etc.) dans les zones urbaines
bâties (production intra-urbaine) et aux alentours (production péri-urbaine) » (Mougeot,
1995) a de nombreux impacts positifs sur la société, l'économie et l'environnement. Bien que
le développement de l'agriculture urbaine ne puisse répondre à tous les besoins de la ville
viable, il peut satisfaire cependant à certains aspects du développement urbain durable.
Dans la recherche actuelle, nous nous concentrons sur les influences positives de l'agriculture
urbaine pour réduire la pauvreté en milieu urbain, améliorer la santé publique et les relations
avec la nature. D'autres améliorations sociales, culturelles et environnementales réalisées
grâce au développement de l'agriculture urbaine y seront 13 brièvement discutées pour une
meilleure compréhension de la nature multidimensionnelle de l'agriculture urbaine.
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Protection de l'arrière-pays du littoral (entre la cote et RN16) par le développement
d'une bande verte de protection
Protection des zones agricoles même de faible rendement, pour leur contribution à
la qualité du paysage
Encourager la diffusion du tourisme écologique vers l'intérieur du territoire de
l'aire de l'étude, en profitant des possibilités de randonnées, découvertes gouffres,
espace de récréation.
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Cadre administratif
Populations et économies régionales
La situation et la position du site dans son contexte immédiat
Le contexte naturel : Géologie, Hydrologie, Climat, Topographie
Contexte historique
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