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CHAPITRE 2 : Comment crée-t-on des richesses et comment les mesure-t-on ?

 Les objectifs d’apprentissage :


-Savoir illustrer la diversité des producteurs (entreprises, administrations, économie sociale et solidaire) et
connaître la distinction entre production marchande et non marchande.
-Savoir que la production résulte de la combinaison de travail, de capital, de technologie et de ressources
naturelles.
-Connaître les principaux indicateurs de création de richesses de l’entreprise (chiffre d’affaires, valeur ajoutée,
bénéfice).
-Savoir que le PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées.
-Savoir que la croissance économique est la variation du PIB et en connaître les grandes tendances mondiales sur
plusieurs siècles.
-Savoir que le PIB est un indicateur global qui ne rend pas compte des inégalités de revenus.
-Connaître les principales limites écologiques de la croissance.
 Le plan du chapitre :
(I) Que produisons-nous ?
(II) La diversité des producteurs
(III) Les ressources nécessaires à la production
(IV) Les principaux indicateurs de création de richesses
(V) Le PIB : définition et limites
(VI) La croissance économique : mesure et tendances mondiales
(VII) Les limites écologiques de la croissance
 Savoir-faire utilisés dans ce chapitre :
 Lire, interpréter et calculer une valeur réelle
 Calculer un taux de variation et un taux de variation cumulé
 Problématique d’ensemble :
La création de richesses est le résultat de l’activité d’une diversité de producteurs. La combinaison de ressources
permet aux producteurs de réaliser une production de nature différente, que l’on peut mesurer à l’aide d’indicateurs.
En agrégeant les valeurs ajoutées, on construit un indicateur global, le produit intérieur brut qui sera étudié dans
une perspective historique et géographique et qui permet de déterminer la croissance économique. Ces indicateurs
sont des constructions et, à ce titre, présentent des imperfections, des limites. Le PIB est un indicateur global qui
ne prend pas en compte les inégalités de revenus. La croissance économique quant à elle se heurte à des limites
écologiques.

(I) Que produisons-nous ?


Document 1
Q1. Distinguer : Qu’est-ce qui différencie un bien d’un service ? Une production marchande d’une production non
marchande.
Q2. Observer : Identifiez les photos qui représentent un ou des bien(s), un service marchand, un service non
marchand.
Q3. Illustrer : Donnez des exemples autres que ceux représentés plus haut de biens, de services marchands ou
de services non marchands.
1) Qu’est ce que la production ?
Document 2
La création de richesses ou production au sens économique est définie par l’Institut National de la Statistique et
des Études Économiques (INSEE), qui élabore la Comptabilité Nationale de la France. Elle désigne « une activité
exercée sous le contrôle et la responsabilité d’une unité institutionnelle qui combine des ressources en main-
d’œuvre, capital et biens et services pour fabriquer des biens ou fournir des services ». Il s’agit aussi du « résultat
de cette activité ». Les biens et services sont vendus sur le marché et/ou obtenus à partir de facteurs de production
rémunérés. Des activités, telles que les activités domestiques et le bénévolat ne sont donc pas considérés comme
une création de richesses au sens de l’INSEE ou comme une production au sens économique. Les processus
purement naturels sans intervention ou contrôle humain ne font pas non plus partie de la production.
Source : INSEE

Q4. Surlignez La définition de la production au sens économique :


Q5. Complétez la définition avec les termes suivants : immatériel(le), besoin, matériel(le).

Un bien est un objet ……………………., produit pour satisfaire un besoin. Un service est une richesse
………………… . Elle est également produite pour satisfaire un ………………. .

Q6. Dans la liste suivante, cochez la case qui correspond à un bien ou un service :

Achat de service Achat de bien


Acheter une voiture
Aller au cinéma
Faire ses courses dans un supermarché
Aller chez le coiffeur
Prendre le train
Acheter un appartement
Louer un appartement

2) Production marchande et production non marchande :


Document 3

Q7. Comparez ces deux


établissements d’enseignement.
Q8. Pourquoi l’école Audencia
appartient-elle au secteur
marchand et l’université de Lille
au secteur non marchand.
Q9. Pour quelles raisons les
droits d’inscription à l’université
sont si faibles ?
Document 4
La production peut être marchande ou non marchande. Cette distinction repose sur les définitions suivantes de
l’INSEE. La production marchande est « la production écoulée ou destinée à être écoulée sur le marché. Elle
comprend notamment les produits vendus à un prix économiquement significatif (c’est-à-dire un prix couvrant plus
de 50 % des coûts de production) ». Les services sont non marchands lorsqu’ils sont « fournis gratuitement ou à
des prix qui ne sont pas économiquement significatifs. Ces activités de services se rencontrent dans les domaines
de l’éducation, de la santé, de l’action sociale et de l’administration ». Dans les pays développés, la production
marchande occupe une place dominante. La production non marchande a cependant connu un développement
important en raison du rôle significatif joué par l’État et les associations dans le système productif. Dans la
présentation de la production par branches d’activité figurant dans les Tableaux de l’Économie Française de
l’INSEE, la valeur de la production des services non marchands était de 2,7 milliards en 1950 pour atteindre 603,7
milliards en 2017. Source : INSEE

Q10. Lisez le texte et reliez chaque producteur à la catégorie de services qu’il produit :

Une agence de voyages 


Une mairie 
Un avocat   Services marchands
Un restaurateur 
Une association caritative   Services non marchands
Un garagiste 
Une gendarmerie 
Un supermarché 
FAIRE LE POINT
Q11. Complétez le texte à l’aide des termes suivants : coût de production, non marchandes, biens, supérieur,
services, gratuitement, marché.
La production d’une économie comprend des ……………., qui sont matériels, et des …………….. , qui sont
immatériels. Les productions peuvent être marchandes ou……………………….. Une production est marchande si
elle est vendue sur un ………………… à un prix …………………… à son coût de production, pour réaliser un
bénéfice. Elle est non marchande si elle est offerte ………………………. ou à un prix inférieur à
son……………………………. .
(II) La diversité des producteurs :
(1) Les entreprises :
Document 5
Selon l’INSEE, « l’entreprise constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d’une
certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources courantes ». La majorité des entreprises a
pour objectif commun de produire des biens et services marchands, afin de réaliser un bénéfice. Les critères les plus utilisés
pour opérer des classifications sont la taille, la nature de l’activité et le statut juridique. La classification selon la taille est
effectuée à partir de plusieurs indicateurs explicités par l’INSEE comme le nombre de salariés, le chiffre d’affaires et le total
du bilan. Quatre catégories d’entreprises sont alors distinguées : les micro-entreprises, les petites et moyennes entreprises,
les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises.
Q12. Rédiger une phrase présentant la signification précise de chacune des deux données entourées.
Q13. Comment expliquer que les petites entreprises concentrent si peu d’emploi alors qu’elles sont si nombreuses.
Q14. Toutes les entreprises sont-elles des entreprises privées ?

(2) Les administrations publiques :


Document 6
Les administrations publiques produisent des services non marchands, financés par les prélèvements obligatoires. Les
principales administrations publiques sont les administrations d’État, les administrations locales et les administrations de
sécurité sociale. Elles servent l’intérêt général de la population et assurent donc des missions de service public.

Q15. Quelles sont les routes gérées par des administrations publiques ? Celles gérées par des entreprises ?
Q16. Qu’est-ce qui distingue les premières des secondes ?
Q17. Comment sont financées les administrations publiques en charge des routes ?

(3) Les associations :


Les associations sont des groupes de personnes réunies autour d’un projet commun ou partageant des activités,
sans chercher à réaliser de bénéfices.
Document 7
L’objectif des associations est d’offrir des services selon les missions de l’association : culture, sport, loisirs,
éducation. Leurs poids dans l’économie est estimé à environ 1,3 million d’associations, employant 1,8 million de
salariés (7% de l’emploi total) et réalisant 1,4% de la production totale en 2017. Les associations effectuent 13
millions de bénévoles. Source : INSEE 2019

Q18. Pour cette catégorie de producteur, déterminez son statut (public, privé), la nature de sa production
(marchande ou non marchande), son objectif principal et son poids dans l’économie.
Q19. Donnez des exemples d’associations.

(4) Les organisations de l'économie sociale et solidaire (ESS) :


Document 8, vidéo: «Tu connais l'ESS?»
https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=yruzZQT7NqE
Selon le Centre de Documentation Économie-Finances (CEDEF), le concept d’Économie Sociale et Solidaire (ESS)
désigne « un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou
fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale.
Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles encadrent strictement
l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent: le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Leurs
ressources financières sont généralement en partie publiques ».

Voir document 3 page 37 du manuel


Q20. Lire : Une société de droit privé peut-elle appartenir à l’ESS ? A quelles conditions ?
Q21. Expliquer : Montrez l’originalité des structures appartenant à l’ESS par rapport aux entreprises privées
traditionnelles (buts poursuivis et mode de gouvernance).
Q22. Analyser : Quel est le poids de l’ESS dans l’économie ?

Q23. Les mentions suivantes ont leur place sur les flèches du schéma précédent: privées – marchandes –
publiques – non marchandes – Economie sociale et solidaire.

FAIRE LE POINT :
Q24. Vrai ou faux ? Justifiez votre réponse.
1. Les collèges et lycées publics appartiennent à l’ESS.
2. Une association et une administration publique poursuivent le même objectif.
3. Les entreprises privées recherchent le profit.
4. Les coopératives font toujours partie de l’ESS.
(III) Les ressources nécessaires à la production :
(1) Le recours aux ressources naturelles :
La production nécessite différents facteurs de production :
• Le travail correspond aux actifs occupés et donc à la main-d’œuvre.
• Le capital désigne les ressources destinées à la production d’autres biens. Le capital technique, qualifié de capital
fixe dans le cadre de la Comptabilité Nationale, comprend l’ensemble des moyens de production durables qui
participent à plusieurs cycles de production. Ils sont utilisés pendant au moins un an.
• Pour produire, il faut également des biens qui sont incorporés, transformés ou détruits au cours du processus de
production. Il s’agit de capital circulant ou de consommations intermédiaires, telles que les produits semi-finis, les
matières premières, les ressources naturelles.
• L’incorporation de la technologie, d’innovations constitue aussi un déterminant fondamental.
L’activité productive consiste à combiner ces différents facteurs (complémentaires ou substituables) en choisissant
la combinaison productive la plus efficace et la moins coûteuse possible.

Document 9 : Les ingrédients nécessaires à la


production d'un pain au chocolat

Q25. Quel est le lien entre les épis de blé et un pain


au chocolat?
Q26. A partir de cet exemple, montrez que la
production d'un bien nécessite d'utiliser des
ressources naturelles.
Q27. Donnez l'exemple d'un service nécessitant
l'utilisation d'une ou de plusieurs ressources
naturelles.
(2) Les facteurs de production :
Document 10

Q28. Calculer : Comment l’entreprise a-t-elle calculé le cout de la combinaison 2 ?


Q29. Réfléchir : On suppose que le prix du travail passe à 40 et celui des robots ne change pas. Quelle
combinaison de travail et de capital l’entreprise doit-elle utiliser ? Qu’elles sont les conséquences sur les volumes
de travail et de capital utilisés ?
Bilan : Complétez le schéma :

(3) La place de la technologie :

Technologie: Ensemble des outils, des machines et des procédures de production qui permettent d'en améliorer
l'efficacité.
Document 11
Q30. Analyser : Pourquoi d’après cette étude, l’intelligence artificielle ne va-t-elle pas créer de chômage
technologique ?
Q31. Expliquer : Pourquoi les nouvelles technologies créent-elles, globalement, des emplois ?
Q32. Analyser : Quels sont les salariés qui vont perdre leurs emplois et qui risquent de ne pas en retrouver ?

FAIRE LE POINT :
Auto-évaluation : Vrai ou faux ? Justifiez votre réponse :
1. Quand les facteurs de production sont substituables, il est possible de produire autant avec moins de capital
et plus de travail.
2. La bauxite, utilisée pour produire l’aluminium, est du capital technique.
3. Pour minimiser ses couts, l’entreprise doit connaitre le prix des facteurs de production.
4. Les changements technologiques suppriment des emplois sans créer d’autres.
(IV) Les principaux indicateurs de création de richesses :
On peut calculer la production d’une entreprise à partir du chiffre d’affaires ou de la recette totale : il est obtenu en
multipliant les quantités produites par leur prix de vente, au cours de la période. Cependant, pour produire,
l’entreprise a dû acheter des biens et des services à d’autres entreprises qu’elle a ensuite transformés au cours du
processus de production. Il faut donc les déduire en utilisant un second instrument de mesure : la valeur ajoutée.
Pour calculer la contribution réelle de l’entreprise à l’activité productive, il convient de déduire du chiffre d’affaires
le montant des consommations intermédiaires qui correspond à des richesses créées par d’autres entreprises,
situées en amont dans le processus de production.
On détermine ainsi la valeur que l’entreprise a ajoutée aux consommations intermédiaires utilisées. La valeur
ajoutée, c’est-à-dire la richesse qui a réellement été créée par l’entreprise, est donc égale à la différence entre le
chiffre d’affaires et les consommations intermédiaires.
Ce calcul est réalisé dans le cas de la production marchande. La mesure de la production non marchande, qui n’a
pas de prix de marché, est, par convention, estimée par les coûts de production. C’est le cas par exemple des
services de l’éducation et de la santé.
Document 12

Q33. Expliquer : Pourquoi la mousse de polyuréthane est-elle une consommation intermédiaire pour une
entreprise qui produit des planches de surf ?
Q34. Expliquer : Pourquoi la valeur ajoutée mesure-t-elle la richesse produite par l’entreprise ?

(1) Le chiffre d’affaire :


Q35. Analyser : Quels sont les indicateurs de richesse et de performance utilisés dans les classements mondiaux
des entreprises ?
Q36. Comparer : Comparez la première entreprise française avec la première entreprise mondiale.
Q37. Réfléchir : Pourquoi ces indicateurs sont-ils utiles pour analyser les performances des entreprises ? A votre
avis, de quels autres renseignements aurions-nous besoin ?
Document 13

Le chiffre d’affaires est le montant annuel des ventes de l’entreprise (quantités vendues des différents biens et
services * prix de vente respectifs.

Le résultat net est la différence entre tous les produits et toutes les charges de l’entreprise (bénéfices ou pertes).
Il peut être en totalité ou partiellement distribué aux propriétaires. Le reste non distribué est mis en réserve pour,
par exemple, investir (c’est-à-dire acheter des biens de production) ultérieurement.

(2) Du chiffre d’affaire à la valeur ajoutée :


Document 14
Catherine est artisan et fabrique des jouets en bois avec son ouvrier Paul. En une année ils fabriquent 3 000 jouets
vendus 30 € chacun. Pour fabriquer ces jouets, elle doit tous les ans acheter pour 4 000 € de bois, 800 € de clous
et de vis et 1000 € de peinture. Elle consomme également pour 1 500 € d'électricité pour faire fonctionner les outils
et éclairer et chauffer l'atelier. Le coût annuel de la rémunération de Paul (salaires et charges) s'élève à 18 500 €.
L'outillage nécessaire à la production des jouets a coûté à Catherine 50 000 € lors de son installation.
Source: D'après M. Montoussé et alii, «Sciences économiques et sociales Seconde», Bréal, 20

Q38. Dans un tableau à trois colonnes, distinguez dans l'entreprise de Catherine les facteurs de production (Travail
et capital) et les consommations intermédiaires.
Q39. Quel est le montant annuel des consommations intermédiaires? L'entreprise de Catherine est-elle à l'origine
de cette valeur ?
Q40. Quel est le montant de la valeur créée (la valeur ajoutée) par l'entreprise de Catherine en un an?
Q41. Complétez l'équation:
Valeur ajoutée = ….......................................... -
…..............................................................................................................
Q42. Catherine peut-elle dépenser comme bon lui semble le montant de la valeur ajoutée? Justifiez.

(3) De la valeur ajoutée au profit : Document 15

Q43. Observer : Comment les produits et les


charges de l’entreprise sont-ils classés dans
le compte résultat de l’entreprise ?
Q44. Calculer : Calculez la valeur ajoutée de
cette entreprise.
Q45. Calculer : Comment le résultat net
comptable a-t-il été obtenu ?
Q46. Expliquer : En 2018, les grandes
entreprises françaises ont distribué un peu
plus de 50 milliards d’euros à leurs
actionnaires. Cette distribution est-elle une
charge pour ces entreprises ?
FAIRE LE POINT :

(V) Le PIB : définition et limites :


Pour mesurer la production totale d’un pays, il est nécessaire de faire la somme des valeurs ajoutées pour ne pas
comptabiliser plusieurs fois les mêmes biens et services. Cette somme des valeurs ajoutées de toutes les unités
de production résidentes constitue le Produit Intérieur Brut du pays.
Après avoir décrit comment se répartit le PIB mondial entre les différentes grandes zones économiques (document
1), le document 2 met en évidence, à travers un exemple, la façon dont le PIB est calculé. Cela se traduit dans un
schéma sur la notion de circuit : les liens entre production, revenus et dépenses nationales sont ainsi établies. Par
la suite, le document 3 présente, à l’aide de deux graphiques, les inégalités de revenus au sein de la France et
dans le monde : des limites du PIB sont ainsi mises en évidence.
(1) L'économie mondiale selon le PIB :
Document 16

Q47. L’activité d’entreprise de nationalité étrangère exerçant sur le territoire national est-elle comptabilisée dans le
PIB ?
Q48. Au niveau mondial, quels sont les deux pays ou groupes de pays qui pèsent au total pour près de 50% dans
le PIB ?
(2) Le PIB est la somme des valeurs ajoutées :
Document 17

Additionner les productions de ces trois


entreprises surestime la valeur de la production,
puisque le minerai de fer est compris dans la
valeur de l’acier et l’acier dans la valeur des
voitures. Il faut donc additionner les valeurs
ajoutées.
Q49. Pourquoi le PIB est la somme des
valeurs ajoutées et non la somme des
productions ?
Q50. Pourquoi le PIB est égal aux
revenus distribués et aux dépenses de
l’économie nationale ?

(3) PIB, qualité de vie et inégalités de revenus :


Document 18
Q51. Pourquoi le PIB n’est-il pas adapté pour évaluer la qualité de vie de la population ?
Q52. En 2016, par combien les revenus des 10% les plus riches sont-ils multipliés par rapport au 10% les plus
pauvres ?
Q53. Montrez que la représentation des revenus au niveau mondial est inégalitaire.
Q54. Pourquoi le PIB ne tient-il pas compte des inégalités de revenus ?

FAIRE LE POINT :
Q55. Complétez le texte à l'aide des termes suivants :
Le sigle PIB signifie « …………… intérieur ………………». On le calcule en faisant la somme des
……………………….. et non la somme des ………………………….. . Le PIB est un indicateur
…………………………. qui ne tient pas compte des …………… de revenus et qui n'est pas …………………. pour
apprécier la qualité de …………………. .

(VI) La croissance économique : mesure et tendances mondiales


(1) Aux origines de la croissance moderne : la première révolution industrielle :
Document 19

Q56. Lire : Quelles sont les évolutions permises par la révolution industrielle à la fin du XVIIIe siècle ?
Q57. Expliquer : Quelle est la cause fondamentale de la croissance économique moderne ?

(2) La croissance : évolution sur longue période :


Document 20

Q58. Définir : Définissez la croissance économique et le PIB par habitant.


Q59. Calculer : Par combien le PIB et le PIB par habitant ont-ils été multipliés de l’an 0 à 2010 ?
Q60. Analyser : A partir de quelle date la croissance économique démarre-t-elle ? Justifiez votre réponse par
quelques calculs, notamment des taux de variation.
(3) Des rythmes de croissance différents au cours du temps :

Document 21

Q61. Lire : En moyenne, les croissances


économiques du PIB et du PIB par habitant ont-elles
été rapides ? Régulières ? Justifiez vos réponses.
Q62. Expliquer : Sur quelles périodes les
croissances du PIB et du PIB par habitant ont-elles
été plus rapides ? Pourquoi ?

(4) La croissance des pays du sud : ampleur et conséquences :


Document 22

Q63. Lire : Montrez que depuis 1998, les croissances de la Chine et de l’Inde ont toujours été très supérieures à
celle des Etats-Unis et de la zone euro.
Q64. Expliquer : Quelle a été la conséquence de ces croissances sur le PIB par habitant de ces pays ?
Q65. Analyser : Montrez que, si des progrès ont été observés pour certains pays du Sud, ceux-ci doivent être
nuancés.
FAIRE LE POINT
Q66. Vrai ou faux ? Justifiez votre réponse :
(VII) Les limites écologiques de la croissance
(1) Alerte sur la planète : Document 23

Q67. Décrire : Montrez que ces photos illustrent la hausse des températures mondiales, la surexploitation des
ressources naturelles, les dégâts écologiques provoqués par le pétrole.
Q68. Illustrer : Donnez d’autres exemples illustrant le changement climatique dû à la hausse des températures
mondiales.
(2) Empreinte écologique et jour du dépassement :
Document 24

Q69. Expliquez : Expliquez en quoi consiste le dépassement écologique.


Q70. Analyser : Quelle relation peut-on établir entre dépassement écologique et dégradation du capital naturel ?
Q71. Illustrer : Montrez que la France consomme plus que ce qu’elle est capable de produire sans dégrader
l’environnement.
(3) Croissance économique et environnement :
Document 25
Q72. Expliquer : Quelle est la cause fondamentale de la dégradation de l’environnement ?
Q73. Analyser : Quel est le cout de la raréfaction des ressources naturelles ?
Q74. Réfléchir : Quels sont les freins à la croissance ?
(4) La croissance économique à long terme peut-elle être durable ?
Document 26
La croissance économique à long terme est durable si elle peut se
poursuivre malgré l’offre limitée de ressources naturelles et les impacts
de la croissance sur l’environnement. La rareté des ressources élève
leur prix, ce qui incite les agents économiques à trouver d’autres
solutions. A la différence de la rareté des ressources, les problèmes
environnementaux sont plus difficiles à traiter. La pollution est un coût
que certains agents imposent aux autres sans avoir à payer. Ces
agents ne sont donc pas incités à réduire leur pollution. Par
conséquent, une intervention de l’Etat est nécessaire pour inciter ou
contraindre les agents à gérer le changement climatique en utilisant des ressources d’énergie alternatives telles
que l’éolien, le solaire, ou en concevant des bâtiments plus facile à chauffer l’hiver et à refroidir l’été.
D’après Paul Krugman, Robin Wells, Macroéconomie. © Éditions De Boeck, 2016.

Q75. Analyser : Quelles sont les relations entre rareté des ressources, hausse des prix et alternatives à ces
ressources ?
Q76. Expliquer : Pourquoi l’intervention de l’Etat est-elle nécessaire pour éviter la dégradation de
l’environnement ?
FAIRE LE POINT
Q77. Vrai ou faux ? Justifiez votre réponse :
1. Quand une ressource est rare, son prix augmente.
2. La hausse des émissions de gaz à effet de serre augmente la température du globe.
3. Après le jour du dépassement écologique, la consommation ne dégrade pas l’environnement.
4. La dette écologique est la dette de l’Etat.

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