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La réglementation de la publicité
En France, la publicité est soumise à nombre de textes réglementant la forme et l’intention des
messages, les secteurs interdits, la limitation de l’accès aux médias.
Les médias font l’objet d’une réglementation précise pour des raisons déontologiques, de santé
publique ou encore économiques.
Pour la radio :
Les messages publicitaires doivent être clairement annoncés et identifiés comme tels aussi
bien sur les antennes de stations du secteur public que privé.
Les messages publicitaires sont diffusés dans la limite, pour les programmes nationaux, de
trente minutes par jour en moyenne sur l’année. Pour les radios privées locales, le temps
maximal consacré à la publicité locale est de 25 % de la durée du programme d’intérêt local,
hors publicité, par période de 24 heures.
La loi du 10 janvier 1991, dite loi Évin, dont les dispositions sont aujourd’hui intégrées au Code
de la santé publique, a introduit une interdiction globale de publicité et de propagande en faveur
des produits du tabac.
La délibération du 17 juin 2008 relative à l'exposition des produits du tabac, des boissons
alcooliques et des drogues illicites à l'antenne édictée par le Conseil reprend cette interdiction
générale.
La société Radio France et la société RFI sont autorisées à programmer et à faire diffuser
uniquement des messages de publicité collective et d’intérêt général.
Régime dérogatoire de publicité pour les boissons alcooliques pour les radios du secteur privé
Les radios privées, peuvent passer des messages publicitaires directs ou indirects par voie de
radiodiffusion sonore en faveur de boissons dont le degré volumique d'alcool est supérieur à 1,2
% dans les plages horaires suivantes :
Ces messages ne doivent pas inciter à la consommation d’alcool et doivent être assortis d’un
message à caractère sanitaire précisant que l’alcool est dangereux pour la santé.
Dans le premier cas, en réservant aux seuls acheteurs la possibilité de gagner un produit n’a
d’autre but que de promouvoir la vente de ses produits. Il s’agit d’une pratique commerciale.
La publicité comparative
Le code la consommation, avec l’ordonnance du 23 août 2001 définit la publicité comparative
comme « toute publicité qui met en comparaison des biens ou services en identifiant,
implicitement ou explicitement, un concurrent ou des biens ou services offerts par un
concurrent »
Les produits ou services sur lesquelles elle porte doivent répondre aux mêmes besoins, c'est-à-
dire même appellation ou même interdiction pour les produits ayant une appellation d’origine
protégée.
Elle ne doit pas viser à discréditer ou dénigrer les concurrents ni engendrer de confusion dans
l’esprit du consommateur entre l’annonceur et la marque comparée. L’annonceur doit être en
mesure de prouver dans les plus brefs délais l’exactitude des éléments de comparaisons
contenus dans la publicité.
La publicité comparative se veut avant tout informative. Elle se fait assez rare. Il s’agit d’un bon
moyen de se faire remarquer à moindre coût.
mensongère et trompeuse
La publicité mensongère est devenue un délit pénal. En effet, la publicité ne doit pas comporter
des allégations, des indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur le
consommateur.
Dénigrer
Le dénigrement consiste à jeter le discrédit sur un concurrent en répondant à son égard des
informations malveillantes. Il n’est pas fautif s’il est présenté sous forme humouristique ou
caricatural.
Il peut prendre 4 formes :
o Dénigrement d’un concurrent en soulignant l’incompétence professionnelle,
mettant en doute son honorabilité, proférer des appréciations erronées
o Dénigrement de l’entreprise et de ses salariés
o Dénigrement du prix des produits
o Dénigrement des méthodes commerciales
Parasitisme
Il s’agit du fait d’exploiter la réputation d’une entreprise en se plaçant dans son sillage pour
bénéficier injustement de la réputation que l’entreprise a acquise.
Quant aux véritables concours, ils demandent un effort de créativité, de talent, de perspicacité.
Le hasard n’existe plus et l’obligation d’achat est parfaitement admise. Les vépécistes utilisent
le terme « concours » de manière abusive car il s’agit de simple loterie.
La loi française interdit la revente à perte ainsi que les baisses de prix fictives par rapport à un
prix antérieurement inexistant.
Toute annonce de rabais est strictement encadrée. Pour échapper aux différentes obligations
(précision du montant de la réduction, durée) et ne pas se retrancher derrière une rupture de
stock pour ne pas délivrer le produit aux conditions prévues, il peut être simple de réserver
l’offre promotionnelle à certaine catégorie de clients.
Forcer la décision d’achat par des ventes jumelées. Avec ce système, le prix d’un lot sera
inférieur au total des prix des produits le constituant. Les produits doivent pouvoir être achetés
séparément et la valeur d’un des produits associés ne doit pas être inférieure au montant de la
réduction et aucun des produit ne doit être revendu à perte.
Les primes
Les primes sont les menus objets offerts en cadeau d’accompagnement d’un achat principal,
comme les cadeaux Bonux, les images dans les tablettes de chocolat. Les primes sont limitées
à 7% du prix de vente du produit permettant de l’acquérir, si le prix de vente est inférieur à 75
euros. La prime ne doit pas dépasser 5.25 euros. A partir de 75 euros, le calcul de la prime
s’effectue de la manière suivante : 4.6 + 1% du prix du produit. L’encadrement de ces primes ne
s’applique qu’au consommateur final.
Pour l’opération, la marque s’associe avec le point de vente et c’est alors le total des
achats effectués dans le magasin qui sert de référence pour le calcul de la prime.
Il n’y a pas de limite à la prime lorsque celle-ci est de même nature que le produit ou le
service sur lequel elle s’adosse. Les opérations trois pour le prix de deux ou les
produits girafes su style 30% de produit en plus sont autorisés.
Il est possible de fournir avec le produit un article jugé indispensable pour une
utilisation normale du produit. Ex : offrir des filtres à café lors de l’achat d’une cafetière
ou un matelas pour l’achat d’un sommier.
Les prestations de services complémentaires à l’offre ne rentrent pas dans le cadre
réglementé de la prime