Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1- Le bavard
- Fixez les règles du jeu, rappelez le temps de parole.
- Evitez les questions ouvertes donnant lieu à des réponses
interminables.
- S’il n’en finit pas de digresser (s’éloigner) sur un sujet, demander
lui de donner l’essentiel car nous sommes tenus par le temps.
- Déplacez-vous vers lui.
2- L’expert
- Prenez l’une de ses déclarations et renvoyez-la au groupe pour
discussion générale.
- Montrez lui que ses connaissances et les avis des autres sont
aussi importants les uns que les autres pour le groupe.
3- Le sceptique
- Prenez-le à son propre jeu et renvoyez-le à ses interrogations.
- Obligez-le à approfondir systématiquement ses propos.
- Faites intervenir le groupe.
4- Le perfectionniste
- Faites le intervenir sur des questions de fond.
- Profitez de son souci du détail pour le charger des prises de
notes.
5- L’agressif
- Rappelez-lui les règles avec une fermeté polie.
- Désamorcez-le en mettant en valeur ce qu’il y a de bien dans son
intervention et qui peut être utilisé positivement.
1
6- Le saboteur
Que faire ?
Faites lui savoir que, par son comportement, il est en train de saper
l’évolution du groupe.
Exemple: «Monsieur Ali, je vous dis stop ! Chaque fois que vous
intervenez, vous nous empêchez de progresser, alors SVP … ou vous
faîtes des propositions ou vous nous laissez travailler!
7- Le meneur
Que faire ?
2
Formules appropriées avec lui :
Madame X ….....».
8- L’opposant
C’est le participant, qui peut avoir tout simplement, un doute sur un point
particulier de la réunion,
- Il a une hésitation.
Que faire ?
3
L’animateur peut compléter par une question adressée au
- «Et dans ce cas là, que faut-il faire pour éviter cela ?...»
Ou - «Que proposez-vous ?»
9- Le littéral :
Très sérieux, attentif, il ne se décourage jamais et comprend rarement.
Ses questions sont sérieuses et appliquées et prouvent son
incompréhension. Il génère des sourires et des rires étouffés lorsqu'il
s'exprime. Son besoin de compréhension et d'appartenance au groupe
se traduit par une attitude de « bon élève ».
Que faire ?
Ne jamais rire de ses questions. Eviter de le relancer par des questions
relais.
Reformuler ses propos en les valorisant.
10- Le contre-leader :
Il veut prendre la place du formateur, fait des commentaires et des
rajouts aux exposés. Remet en question l'argumentation. Besoin fort de
reconnaissance.
Que faire ?
Ne pas le confronter directement. Lui donner la parole fréquemment et le
faire aller « au tableau ». Lui faire faire les synthèses.
4
Que faire ?
Noter ses incursions comme des données enrichissantes. Provoquer la
reformulation de ses propos puis faire appel au groupe pour apporter
leurs points de vue.
5
Que faire ?
Baisser progressivement la voix jusqu'au silence sans les regarder. Se
déplacer vers eux.
17- Le perturbateur :
Il bouge, fait du bruit entre et sort, arrive en retard. Besoin d'agir, besoin
de reconnaissance.
Que faire ?
Le laisser être géré par le groupe. Le traiter seul à seul à la pause en lui
rappelant les règles. Ne jamais lui faire de remarque en public car cela le
mettrait encore plus en valeur.
7
6- Le Da Vinci: « Laissez- moi voir si je peux le représenter sur le
tableau blanc ».
Comment le gérer?
- Rappelez-lui que le groupe a besoin de son opinion.
Le «je sais tout» pense qu’il est le mieux placé pour répondre aux
objectifs de la réunion. Il est souvent verbeux, coupe la parole et
utilise un langage exagéré pour faire valoir son point de vue.
8
Comment le gérer?
Laissez-le parler mais gardez la discussion plus générale en demandant
le point de vue des autres participants. Demander lui ses sources de
référence.
Comment le gérer?
Remerciez-le pour sa contribution mais lui suggérer qu’il s’en tient à
l’ordre du jour.
Comment le gérer?
Attribuez lui un sujet spécifique à l’avance afin qu’il puisse se préparer à
prendre la parole au cours de la réunion.
9
Comment le gérer ?
Validez ses préoccupations puis demandez lui: Quelle est la meilleure
approche pour résoudre notre problème.
6- Celui qui est toujours d’accord: « Je dis que c’est une bonne idée
même si je n’en suis vraiment pas sûr; je ne veux pas paraître difficile ».
Comment le gérer?
Dites lui qu’il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses et que tout le
monde a le droit d’exprimer son opinion. Puis demandez lui de donner la
sienne.
Comment le gérer?
Rappelez aux participants de travailler dans le silence, s’il n’y a pas de
changement, n’hésitez pas à intervenir en rappelant à l’ordre le(s)
perturbateur(s), en lui (leur) précisant les consignes.
10