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Date : 21/07/2017

Objet : Licenciement pour inaptitude


Destinataire : Mr Stefan Baeyens / MmeDebby Orole / Bruyland Stefanie - Travaux
Maritimes Nador
Préparé par : Ibtissam Errachidi - SOFIREC
Associé : Mr Jalil Safrioui- SOFIREC

1. Définition de l’« inaptitude »

L’inaptitude est liée, à l’activité de travail dans une situation donnée.


Elle peut être partielle quand le salarié peut accomplir une partie des tâches
correspondant à son poste ou quand il ne peut plus assumer ses anciennes
fonctions mais peut, en revanche, occuper un emploi différent.
Et elle peut être temporaire lorsque le salarié est susceptible de retrouver ses
capacités antérieures après un certain temps.

2. Cessation du contrat pour inaptitude

Selon l’article 35 du code de travail, un salarié peut être licencié si le motif est lié à
son aptitude. De plus, l’article 272 stipule que « lorsque le salarié est devenu inapte
à continuer l’exercice de son travail, l’employeur peut le considérer comme
démissionnaire de son emploi ».

Mais étant donné que la démission est un acte volontaire, si le salarié licencié pour
inaptitude décide de poursuivre la société en justice, le tribunal peut refuser de le
qualifier comme démissionnaire.

Il convient de signaler que la rupture du contrat pour inaptitude est considérée


comme un licenciement donnant lieu à une indemnité de licenciement.

3. Avis du médecin de travail

La constatation formelle de l’inaptitude du salarié incombe au médecin de travail.


Selon les articles 320 et 321 du code de travail, seul le médecin de travail est habilité
à surveiller l’adaptation du poste de travail à l’état de santé du salarié, et à proposer
la mutation ou la transformation du poste selon l’état de santé du salarié.

En cas de difficulté ou de désaccord, la décision est prise par l’inspecteur de travail.

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