Vous êtes sur la page 1sur 4

Synthèse de l’article de la gouvernance territoriale

depuis l’apparition de l’Homme, l’espace n’a jamais été neutre, il était toujours soumis à des
autorités et influencé par des personnes qui cherchent à contrôler et profiter de cet espace,
ce qui générait toujours des conflits entre ces personnes puisqu’ils se trouvent un bénéfice
au détriment de l’autre, c’est pour cela ils ont choisi de négocier entre eux pour trouver une
solution adéquate qui satisfait tout le monde où tout est gagnant, et se mettre d’accord sur
le principe d’un fonctionnement mutuel. C’est un petit peu de ce qu’on va voir dans
l’analyse de l’article de la GOUVERNANCE TERRITORIALE ET JEUX DE NÉGOCIATION
d'Isabelle Leroux, où on va parler un peu de la gouvernance territoriale de quoi elle s’agit,
ses acteurs…, puis on va parler des conflits générés par cette gouvernance et des méthodes
de résolution de ces conflits. 
Locaux sur le territoire lorsqu’ils s’engagent dans un projet de développement local fondé
sur une politique scientifique qui les mène forcément à s’engager dans une dépendance
fonctionnelle mutuelle afin de garder l’intérêt commun, ce qui provoque un certain nombre
des conflits qui sont dus à hétérogénéité de ces acteurs l’incompatibilité de leurs objectifs,
parmi ces conflits on cite :
Les conflits d’appropriation des rentes informationnelles : ce conflit est basé sur la
concurrence en matière de collecte des informations de l’ensemble des partenaires d’un
projet collectif.

Les conflits d’appropriation des connaissances lors d’une collaboration : La société est liée
par la règle de réserve sur les résultats ou la règle de confidentialité, dont le but est de
déposer un brevet
Les conflits d’usage ou de partage des ressources immobilières, des équipements et de
l’espace : par exemple, dans certains cas rares mais avérés, plusieurs laboratoires ne
peuvent pas déterminer les règles d’accès aux équipements pouvant être utilisés en temps
commun (Isabelle Leroux)
Les conflits d’appropriation des ressources financières : dans un projet collectif, l’un des
principales causes de litige entre les acteurs c’est le partage des ressources financières du
système de subventions publiques
Les conflits de compétences : Intervention entre plusieurs institutions dont les fonctions et
l’espace de détermination de leurs fonctions peuvent chevaucher
Donc la négociation joue un rôle fondamental dans la régulation des contradictions, des
relations de pouvoirs et des conflits en jeu soit qu’il s’agisse d’un processus collectif pour
traiter les conflits d’intérêts et les pouvoirs ou d’un moyen d’établir des règles de la
recherche et de développement, où d’une part sous le cadre de négociation les parties
échangent ou partagent des ressources matérielles, financières et scientifiques, et négocient
des principes et des règles, dans lesquels les parties tentent de s’entendre sur le principe
d’universalité, qui préfigure le cadre de négociation, et les règles de coordination future. (Le
principe de transparence, une sorte d’engagement envers l’éthique collective)
Un moyen d’anticiper les conflits. Il reflète la volonté commune des acteurs locaux de ne
pas s’engager dans les conflits ;
- un moyen de médiation des conflits, c’est-à-dire il s’agit de la volonté collective de
parvenir à un compromis ;
- une façon de résoudre les conflits, elle reflète le désir d’une solution commune au conflit.
Mais d’autre part ; il s’agit d’un processus dans lequel le pouvoir est exercé ou utilisé sous
diverses formes : coercition, influence, persuasion, manipulation ou même menace de
retrait du territoire, menace de rupture de la coopération, etc. Par conséquent, le pouvoir
d’agir conformément aux règles et de les négocier collectivement est essentiel, en plus, la
négociation est également un moyen pour les acteurs locaux de s’assurer de ne pas les
exclure des processus décisionnels locaux et de leur accorder le plus de poids possible.
C’est pour cela, déchiffrer les jeux de négociation et le pouvoir est utile pour analyser et
comprendre les questions de gouvernance. D’un point de vue pratique, un réseau de lecture
à trois volets pourrait être établi : identifier les moyens de gérer la gouvernance territoriale,
identifier les "jeux" de négociation et identifier les "lieux" de négociation.
On peut identifier des moyens d’orienter la gouvernance territoriale en fonction de la
nature des relations entre les acteurs publics, privés et sociaux. Il existe trois grands types
de gouvernance territoriale :
- La gouvernance territoriale « privée » : les mécanismes de coordination sont pilotés
et gérés par des acteurs privés qui ne sont pas indépendants en matière de leurs
ressources économiques ou matérielles mais ils comptent sur d’autres acteurs à. Ce
mode de gouvernance peut être extrêmement fragile lorsque le Territoire dépend
des activités du groupe industriel concerné.

- La gouvernance territoriale « publique » : c’est là où les mécanismes de coordination


sont pilotés par des collectivités territoriales ou des laboratoires publics de
recherche. Ces derniers assurent la production de biens et services publics ou
collectifs dont peuvent bénéficier les entreprises. Dans certains cas, elle peut donner
lieu à des stratégies plus structurantes lorsque les entreprises se limitent à capter
ces biens et services (Isabel Leroux)

- La gouvernance territoriale « mixte » : c’est le cas où les acteurs publics et les
acteurs privés sont à la fois des coordinateurs et qui travaillent ensemble sur un
projet commun de développement, cette gouvernance peut générer les conflits et
souvent les acteurs publics locaux jouent un rôle de médiateurs.
Selon Isabel Leroux, le repérage des jeux de négociation peut s’appuyer sur une démarche
en six temps :
1) le repérage des acteurs ;
2) la nature de leurs interdépendances ;
3) la nature intrinsèque des négociations ;
4) l’existence de réseaux d’influence de type réseaux de lobbying ;
5) les types de conflits en jeu ;
6) les modalités d’exercice de chantage
Il est possible d’anticiper tout comportement opportuniste possible, en identifiant les
motivations de chacun à participer au projet.
En guise de conclusion, Isabel Leroux a bien traité ce thème tout en discutant ses différentes
dimensions soit son perception de la part des différentes acteurs locaux privés ou publiques
et en relevant les effets de cette gouvernance, mais elle n’a pas mis en place de
l’aménagement et l’urbanisme d’une manière concrète, c’est pour cela je tiens de projeter
ces idées sur mon domaine d’étude ; en considérant l’urbaniste un acteur intermédiaire
entre les acteurs et surtout les acteurs publiques et entre la population, il doit convaincre
les différents acteurs locaux de son projet, où la nécessité de parler avec chaque acteur
autours de projet de la point de vue de ce acteur et lui montrer les points de forces qui vont
attirer de profit pour cet acteur, puis il doit concilier entre tous les acteurs en minimisant les
conflits entre eux à travers la négociation.

Vous aimerez peut-être aussi