Vous êtes sur la page 1sur 10

Premier axe 

: La médiation comme mode de régulation sociale

Depuis la fin des années soixante dix, on assiste à un développement de la


médiation dans bon nombre de pays et une question vient tout de suite à
l'esprit quelles sont les raisons de ce renouveau de la médiation? Il est vrai que
la médiation, comme mode de règlement des litiges à toujours existé, il suffit
pour s'en convaincre de se reporter à la pratique marocaine en matière de
résolution amiable des conflits, mais aujourd'hui, ce qui a changé c'est le
contexte : la médiation se développe dans le cadre d'une crise sans précédent
du système judiciaire de régulation des litiges.
La médiation est souvent présentée comme une alternative à la justice, une
nouvelle technique de gestion des conflits, mais elle est rarement analysée
comme préfigurant l'émergence d'un nouveau mode de régulation sociale. Le
développement de la médiation dans tous les champs de la vie sociale, de la
famille, au quartier, en passant par l'entreprise, tend à démontrer que celle-ci
ne peut être réduite à une simple réponse à la crise actuelle de l'institution
judiciaire et qu'il conviendrait de s'interroger sur la réalité de ce phénomène.
Cette technique prend la forme d’un processus de négociation facilité par un
tiers n’exerçant pas de pouvoir de décision, ayant pour finalité de permettre
aux parties concernées de réaliser un projet, de résoudre une situation
conflictuelle ou de rétablir une relation1.
Autrement dit, la médiation est un processus confidentiel de prévention et de
résolution des tensions, différends, conflits et crises. Elle relève d’une
démarche volontaire et fait appel à un tiers médiateur indépendant et
impartial, pour permettre aux parties de trouver elles-mêmes une solution
équitable et durable.
Cette définition met bien en évidence les points clés de la médiation, à savoir
que :
 c’est un processus qui résulte d’une démarche volontaire des parties en
conflit qui décident d’un commun accord de faire appel à un tiers
indépendant et impartial, le médiateur, pour les aider à trouver et à
construire elles-mêmes une solution à leur litige ;

1
« La médiation : une méthode alternative de résolution des conflits », casina Dorina Valea
 le ou les médiateurs et les parties sont soumis au devoir de
confidentialité, tant en ce qui concerne ce qui est dit au cours de la
médiation que les documents transmis encours de médiation ;

 à tout moment, les parties peuvent renoncer au processus de médiation


et recourir à l’arbitrage ou au procès.

Certains auteurs2 voient que derrière l’émergence de ce mode existe plusieurs


facteurs non négligeables tels la montée des droits individuels et collectifs,
l’insuffisance du droit pour régler les litiges ainsi que « la crise de la justice »
caractérisée par l'explosion du contentieux judiciaire et l'encombrement des
juridictions.
On peut dire donc que ces modes de régulation en l’occurrence la médiation
répondent d’une manière adéquate à certains conflits et besoins.
Dans ce sens, la médiation prend une importance qui la renouvelle
complètement et en fait un des leviers fondamentaux des changements
sociaux. Elle représente, dans la démocratie, une autre voie utile et moderne
de résolution des conflits. Elle amène à prendre conscience que les parties en
présence sont capables de trouver elles-mêmes une solution au conflit qui les
oppose et de construire leur projet. Elle permet un gain de temps et d’argent
pour les futurs utilisateurs en développant leur autonomie, leur espace de
liberté et de responsabilité, tant individuel que collectif.
L’importance de la médiation est donc incontestable. Ce mode est inscrit dans
la constitution américaine.
Au Canada et plus précisément en Ontario, une loi adoptée en 2005 a rendu
obligatoire la médiation avant tout recours judiciaire. Cette loi a été abrogée en
2005, car la médiation est aujourd’hui entrée dans les mœurs.
Ces pays voient en la médiation une conception moderne de la justice qui
observe, qui facilite et prend en compte l’intérêt de chacune des parties. Elle
préserve les relations existantes et futures entre les parties. Elle est un facteur
de ciment du tissu social.

2
« Rôle de la médiation dans la société » Philippe Lemoult, les cahiers du journalismes n°18 printemps 2008
La médiation fait l’objet d’une satisfaction générale pour les personnes qui y
ont recours : méthode simple adaptée aux litiges permettant de parvenir
rapidement à une solution. Les personnes apprécient la chaleur humaine du
contact, le fait que le médiateur soit issu de la société civile (il est « l’un d’entre
nous », fait une justice « à notre portée », est « proche des gens »).
Cette non appartenance du médiateur à l’institution judiciaire est un facteur
essentiel auprès du public. De plus, la médiation a de nombreux avantages :
maîtrise totale du processus, participation active des parties, solution
économique, discrète, rapide et efficace qui préserve les relations humaines et
commerciales en ce qui concerne les entreprises.
La médiation ainsi que le dit Béatrice Blohorn-Brenneur, présidente de la
Chambre Civile de la Cour d’Appel de Grenoble, « n’est pas une justice au
rabais, mais de qualité car toutes les affaires ne relèvent pas du procès. Il existe
d’autres voies pour régler un problème humain ».
Dans notre pays, le Maroc, résoudre le conflit signifie dans beaucoup de cas,
faire appel au juge, au procès, à la règle de droit… à un tiers qui nous dictera le
comportement à adopter en donnant raison à l’un ou à l’autre. La médiation
entraîne un changement dans nos mentalités et dans l’évolution de nos moeurs
et de nos pratiques.
La médiation s’évertue à jeter des ponts entre les hommes de bonne volonté
pour leur permettre de se rencontrer, de se connaître, de communiquer pour
mieux comprendre, ce qui motive leur pensée et leur comportement. Ils
constateront, à travers les discussions, qu’au-delà des apparences souvent
trompeuses, ils aspirent à la paix et à la sérénité3.
L’écrivain français Saint-Exupéry a dit : « Nous nous enrichissons de nos
mutuelles différences ».
Nos différences sont complémentaires. Mais nous nous enrichissons également
grâce aux autres et à nos divergences. En médiation, ces fameuses différences
amenant souvent à un litige sont utilisées pédagogiquement par le médiateur
pour amener chacune des parties à se mettre à la place de l’autre. Chaque
partie découvre alors ce que l’autre peut lui reprocher. Pour en arriver là, le
médiateur catalyseur et régulateur de la parole oblige chaque partie au silence
3
« LA MEDIATION » ,Centre d'étude, de technique et d'évaluation législatives (CETEL),Faculté de droit
Université de Genève - Uni Mail Actes du Colloque du 10 octobre 1996 publiés par Christian-Nils ROBERT

avec la collaboration de Nathalie BORNOZ et Noëlle LANGUIN


pendant que l’autre partie s’exprime, de façon à ce qu’elle puisse écouter et
entendre ce que l’autre veut lui dire. La médiation utilise le silence pour aider
les parties à s’écouter pour mieux communiquer et se comprendre. Cette étape
représente un moment important et intense du processus de médiation. Parce
qu’elle vise à la liberté et à la responsabilisation des individus, la médiation a
toute sa place dans la société d’aujourd’hui.
Pour toutes ces raisons et vu l’importance de la médiation dans le règlement
amiable des litiges ainsi que sa place dans la régulation sociale, l’Etat marocain
n’a pas hésiter d’imprégner cette technique dans la culture et dans la
législation marocaine à travers notamment4 :

 L'harmonisation des procédures de médiation commerciale.

 La définition d'un référentiel de fonctionnement des centres de


médiation et d'arbitrage en vue de l'attribution d'un label sur la base des
résultats
d'un audit des centres réalisé par des tiers experts.

 Le lancement de campagnes de communication ciblées pour promouvoir


la médiation au Maroc ;
 Le renforcement des capacités des centres de médiation et d'arbitrage
et leur accompagnement, notamment, à la labellisation ;

 La mise en place de programmes de formation et de qualification des


médiateurs.
A travers tous ce qu’on vient de dire, on peut avancer que la médiation est
d’abord volonté : une volonté d’ouvrir des routes, de construire des ponts,
d’établir des liens, là où ils n’existent pas, afin de permettre à des personnes ou
à des groupes de se rejoindre, afin de permettre aussi à un être de trouver le
chemin soi-même. La médiation fait appel à l’inventivité et à la création.

4
Guide du CGEM
Elle est aussi une médication, une façon d’aider ceux qui se sont mis ensemble
dans un mauvais pas, qui s’enlisent dans la violence et s’enferment dans le
conflit, de se dégager eux-mêmes de celui-ci et d’en tirer profit. La médiation
est art et courage.

Le Maroc dispose d’un cadre juridique moderne d’arbitrage et de médiation qui


comprend de nouvelles et efficaces dispositions relatives aux modes alternatifs
de solution des litiges
La promulgation de la loi 08-05 a introduit un cadre législatif nouveau, pour le
recours à la procédure de la médiation conventionnelle, comme mode
alternatif de règlement de différends.
Aussi, cette législation s’inscrit dans le cadre des vastes réformes du droit des
affaires engagées au Maroc.
La médiation a été définie par le législateur marocain dans l’article 327-55 du
CPC qui stipule : « afin de prévenir ou de régler un différend, les parties
peuvent convenir de la désignation d’un médiateur chargé de faciliter la
conclusion d’une transaction mettant fin au différend  ». D’après cette
définition, le but de la médiation est de faciliter la négociation entre les parties
pour arriver à la résolution du conflit à travers la signature d’un nouveau
contrat. De ce fait, le législateur n’a pas soustrait la médiation conventionnelle
de cadre général du contrat de transaction, réglementé par le Dahir des
obligations et des contrats (DOC).
La médiation conventionnelle ne repose sur aucun autre fondement juridique
que le droit des contrats dont le respect (absence de vice de consentement,
capacité, objet certain et cause licite, etc. ….) commande la validité de la
transaction issue de la médiation.
En outre, un livret pédagogique a été élaboré par le Ministère de la justice,
l’ambassade britannique à Rabat, et Search For Common Grounds sur la
médiation intitulé ‘’ le guide de la médiation ‘’
Le guide de la médiation la définit comme étant un processus volontaire,
amiable et confidentiel de résolution des différends. Elle implique
l’intervention d’une tierce personne neutre et impartiale : le médiateur, son
objectif est d’aider les parties à parvenir à une solution négociée, acceptable
par l’ensemble des parties.
Le médiateur intervient donc à la demande des parties ou à l’initiative d’une
entre elles, pour accompagner la résolution d’un différend.
De ces deux définitions, on peut donc avancer que la médiation peut se définir
comme étant « un processus coopératif structuré, volontaire et confidentiel de
gestion des conflits, dans lequel une tierce personne, le médiateur, utilise des
techniques de communication et de négociation pour aider les participants à
communiquer et trouver leur propre solution au conflit qui les oppose  ». On
pourrait de même avancer que « la médiation est un processus confidentiel de
préventions et de résolutions des tensions, différends, conflits. Elle relève
d’une démarche volontaire et fait appel à un tiers médiateur indépendant et
impartial pour permettre aux parties de trouver elles-mêmes une solution
équitable et durable ».
S’agissant de la convention de médiation ; elle est défini par l’article 327-56
(ajouté par l’article 1ér de la loi n°08-05 promulguée par le Dahir n°1-07-169 du
30 novembre 2007619 Kaada 1428 : B.O n°5584 du décembre 2007), la
convention de médiation est le contrat par lequel des parties s’accordent pour
désigner un médiateur chargé de faciliter la conclusion d’une transaction pour
mettre fin au litige né ou à naitre.
La convention de médiation, dans le respect des dispositions de l’article 62 du
Dahir du 9 Ramadan 1331 (12 août 1913)formant code des obligations et des
contrats, ne peut porter sur des questions exclues du champ d’application de la
transaction, et ne peut être conclue que sous les réserves, conditions ou limites
posées pour la validité de la transaction en vertu des articles 1099 à 1104 du
même Dahir.
Une question pourrait alors surgir à savoir : quelles sont les formes possibles de
la convention de médiation ?
Le recours à la conventions de médiation peut être réalisé sous deux formes :la
clause de médiation ou le compromis de médiation.
L’article 327-57(ajouté par l’article 1ér de la loi n°08-05 promulguée par le
Dahir n°01-07-169 du 30 novembre 2007-(19 Kaada 1428)stipule que la
convention peut être conclue après la naissance du litige. Elle est alors
dénommée compromis de médiation.
Elle peut être contenue dans la convention principale. Elle est alors
dénommée : Clause de médiation.
Elle peut intervenir en cours d’instance. Dans ce cas, elle est portée à la
connaissance de la juridiction dans les plus brefs délais et interrompt la
procédure.
Aux termes de cet article, on pourra avancer que la clause de médiation est
la « convention par laquelle les parties à un contrat s’engagent à soumettre à la
médiation les litiges qui pourraient naître relativement à ce contrat. »
Alors que le compromis de médiation est la convention par laquelle les parties
à un litige déjà né soumettant celui-ci à un médiateur ». LE compromis peut
être conclu même au cours d’une instance engagée devant une juridiction. (Art
327-59)
En plus, la convention de médiation, aux termes de l’article327-58 du CPC ; doit
toujours être établie par écrit, soit par un acte authentique ou sous-seing privé,
soit par un procès-verbal dressé devant le tribunal.
La convention de médiation est réputée établie par écrit lorsqu’elle est
consignée dans un document oigne par les parties ou dans un échange de
lettres, de communication télex, de télégramme ou de tout autre moyen de
télécommunication (art 327-58 ali2) qui en atteste l’existence, ou encore dans
l’échange le conclusions en demande ou de conclusion en défense, dans
lesquelles l’existence d’une telle convention est alléguée par une partie et n’est
pas contestée par l’autre.
Le renvoi dans un contrat à un document contenant une clause de médiation
vaut convention de médiation, à condition que le dit contrat soit sous forme
écrite et que le renvoi soit tel qu’il fasse de la clause une partie non-équivoque
du contrat.
L’article 327-60(Ajouté par l’article 1ér de la loi n°58-05 stipule : « le
compromis doit à peine de nullité 
1/déterminer l’objet du litige.
2/désigner le médiateur ou prévoir les modalités de sa désignation. Lorsque
le médiateur qu’il désigne n’accepte la mission qui lui est confiée, les parties
peuvent s’accorder sous le nom d’un autre médiateur. A défaut, le compromis
est caduc.
Pour la classe de médiation, l’article 327-62(ajouté par l’article 1ér de la loi 08-
05) stipule : « la clause de médiation doit à peine de nullité, être stipulée par
écrit dans la convention ou dans un document auquel celle-ci se réfère. La
clause de médiation doit ; soit désigner le ou les médiateurs, soit prévoir les
modalités de leur désignation.
Article 327-63 : La partie qui entend voir applique la clause de médiation en
informe immédiatement l’autre partie et saisit le médiateur désigné de la
clause.
Concernant l’organisation de la médiation, l’article 327-67 al1 du CPC stipule
que la médiation conventionnelle peut être organisée
Soit par les parties elle-même, on parle ainsi de la médiation ad Hoc,
dans cette forme de médiation, la convention de médiation est une convention
de procédure qui prévoit les cas de mise en œuvres, le dispositif de désignation
du médiateur ; le processus de médiation, la répartition des honoraires et
toutes les modalités qui sont souhaitées.
Soit un centre de médiation au règlement duquel les parties conviennent
de se soumettre. Il s’agit alors d’une médiation institutionnelle. Le centre Choisi
désigne le médiateur et organise la procédure en appliquant son règlement.
 Par l’insertion d’une clause de médiation dans leur contrat, les parties
acceptent implicitement de ne pas porter leur conflit devant un tribunal
judiciaire ou arbitrale durant tout le processeur de la médiation. Cela
doit permettre aux partie de rechercher de bonne foi un accord.
La juridiction saisie d’un litige sur une question au sujet de laquelle les parties
ont conclu une convention de médiation, doit déclarer l’irrecevabilité jusqu’à
épuisement de la procédure de médiation ou annulation de la convention.
C’est dans ce sens que l’art 327-64( Ajouté par l’art 1ér de la loi n°08-05)
stipule «  la juridiction saisie d’un litige sur une question au sujet de laquelle les
parties ont conclu ne convient de médiation conformément aux dispositions
de la présente section doit déclarer l’irrecevabilité jusqu’à épuisement de la
procédure de médiation ou annulation de la convention de médiation.
Si le médiateur n’est pas encore saisi, la juridiction doit déclarer l’irrecevabilité
à moins que la convention de médiation ne soit manifestement nulle  »
Concernant la durée de la mission de médiation, elle est initialement fixée par
les parties. Toutefois le législateur exige, conformément à l’article 327-65 du
CPC, qu’elle ne puisse excéder trois mois à compter de la date à laquelle le
médiateur a accepté sa mission. Donc, le commencement du processus de la
médiation est déterminé en fonction de l’acceptation du médiateur de sa
fonction et non à la date de la saisie du médiateur ou du centre de médiateur.
Une question surgit à ce niveau: la médiation, pour quels types de conflits ?
La médiation peut être utilisée dans tous les conflits à caractères civil ou la
procédures de conciliation est applicable.( Social, commercial, familial )
Exemples de litiges :
Transaction commercial. (Ex, violation du contrat)
Relations socioprofessionnelles. (Ex, conflits de travail, grève, renvoi
injustifié.)
Aspects financières liés aux conflits de famille, (divorce, héritage)
Conflits de voisinage.
Conflits entre consommateurs et entreprise
Conflits de propriété
Mais la procédure de médiation ne s’applique pas dans les conflits liés au droit
de la personnalité (respect de la vie privée par exemple) et les affaires d’ordre
public
Il parait donc clair que la médiation est un mode volontaire .rien ne peut être
fait sans le consentement des parties, et celles-ci peuvent se retirer à tout
moment de la médiation.
Aucune décision n’est imposée aux parties, le conflit n’est pas éteint au moyen
d’une décision qui tranche le litige en attribuant ou en refusant des droits, le
conflit prend fin par l’accord des parties. La solution n’est pas imposée par un
tiers mais elle est négociée et finalement acceptée par les parties en litige.
C’est une justice consensuelle car elle suppose l’adhésion des parties à la
solution retenue et elle aboutit à une solution retenue par tous .
L’une des particularités de la médiation et sa confidentialité. Ainsi, la
médiation repose sur la confidentialité tant des propos échangés que des
pièces communiquées, sauf accord contraire expressément formulé par les
médiés. Ils ne peuvent être évoqués devant un juge, ni utilisés dans une autre
instance.
Cette confidentialité leur permet d’exprimer en toute liberté leurs points de
vue.
Ainsi l’article 327-66 stipule « les constatations du médiateur et les déclarations
qu’il recueille ne peuvent être évoquée devant le juge saisi du litige qu’avec
l’accord des parties. Elles ne peuvent être utilisées dans une autre instance. Le
médiateur est également tenu à l’obligation du secret professionnelle à
l’accord des tiers dans les termes et sous les sanctions prévues par le code
pénal relatif au secret professionnelle. »
La rapidité constitue aussi un point fort de la médiation. Ainsi elle répond aux
besoins et exigences de la vie économique. Elle peut se régler au rythme
souhaité des parties sans pour autant dépasser les trois mois. Elle est loin des
délais imposés par le recours aux tribunaux.
En plus, la médiation a aussi comme point principal atout d’éviter l’escalade du
différend et de protéger la relation des parties. Contrairement, à une
procédure judiciaire ou arbitral, une médiation ne se solde pas par la
consécration d’un gagnant au détriment d’un perdant. Une médiation a pour
objectif d’aboutir à un accord qui sera considérée comme acceptable par les
deux parties.
Elle a donc l’avantage de préserver la relation commerciale et de permettre aux
parties de continuer leurs relations d’affaires une fois leur différend réglé.
Reste à savoir comment se déroule la procédure de la médiation lors de de la
naissance d’un conflit, litige ou problème entre deux parties contractante ayant
prévu une clause de médiation dans leur rapport contractuel.
La réponse à cette question fera l’objet de l’intervention suivante.

Vous aimerez peut-être aussi