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DU DEVELOPPEMENT
Mesure de la pauvreté
Bien qu’une infinité de méthode puissent être utilisées pour définir une
ligne de pauvreté absolue, deux approche s dominent :
Cost of basic needs : on estime dans un premier temps le cout d’un
panier de biens alimentaires permettant de satisfaire un niveau jugé
satisfaisant en terme énergétiques ou en termes de nutriments. La
ligne de pauvreté est alors obtenue en divisant la somme par la part de
la nourriture dans les dépenses totales ( pour un ménage de référence
ou une certaine tranche de la population).
Food Energy Intake: on relève la consommation en calorie de chaque
individu ainsi que les dépenses et on retient comme ligne de pauvreté
le niveau de depenses moyen correspondant aux individus atteigenant
un seuil de prise énergétique.
Les lignes de pauvreté de la Banque
Mondiale I
Depuis les premières estimations , la Banque Mondiale a proposée
différentes valeurs pour les lignes de pauvreté, les révisions ayant
été principalement motivées par les révisions des indices de parité
de pouvoir d’achat :
1$ et 0.75$ par jour par habitant en PPA 1986 pour le rapport 1990
sur le développement dans le monde.
1.08$ et 2.16 $ par jour et par habitant en PPA 1993 pour le rapport
2000 sur le développement dans le monde.
1,25$ et 2$ par jour et par habitant en PPP 2005 depuis 2008.
Les lignes de pauvreté de la Banque
Mondiale II
A chaque fois ces lignes de pauvreté internationales sont établies comme la
moyenne des lignes de pauvreté nationales des pays les plus pauvres
parmi ceux pour lesquels les données étaient disponibles ( 15 pour le
ligne à 1,25 $ en PPA 2005 à savoir le Malawi, le Mali, l’Ethiopie, la
Sierra Leone, Le Niger, l’Ugenda, la Gambia, le Rwanda, la Guinea-
Bissau, la Tanzanie, le Tajikistan, le Mozambique, le Tchad, le Nepal et
le Ghana).
Importance de la valeur retenue pour la ligne de pauvreté et les indices de
prix : dans le cas de la Banque Mondiale , le nombre de pauvres a été
estimé à 1,370 millions d’individus en 2005 avec la ligne de pauvreté
à1,25 $ en PPA 2005 alors qu’ils n’étaient que 930 millions à la
même date avec la ligne de pauvreté à 1,08$ en PPA 1993 et 1,750
millions avec une ligne de 1,45 correspondant à la ligne à 1,08$ corrigée
de l’inflation entre 1993 et 2005.
Approche en termes de bien-être I
Soit y =(y1,y2….yn) une distribution de revenu pour une population de
taille n où y1 correspond au revenu de l’individu 1, y2 au revenu de
l’individu2…. On note z le niveau de revenus correspondant à la ligne
de pauvreté.
Pour définir les indices de pauvreté, (Blackorby and Donalson, 1980)
définissent un revenu représentatifs des pauvres ŷp comme le niveau
de revenu qui est attribué à chaque individu pauvre , produirait le même
niveau de bien être . Par ex., si z , y et y˜p sont respectivement égaux
à 10, (2; 4; 8; 12) et 3, 5, alors la distribution (3, 5; 3, 5; 3, 5; 12) est
jugée équivalente à la distribution initiale.
Par comparaison du revenu représentatif des pauvres y˜p avec la ligne
de pauvreté, [Blackorby and Donaldson, 1980] proposent de définir deux
grandes classes d’indices de pauvreté Θ. Pour une population de taille n ,
on obtient les indices relatifs du type
Les deux familles d’indices sont telles qu’une valeur plus élevée traduit un
niveau de pauvreté plus important.
Cadre Axiomatique
Des axiomes sont des propriétés qui n’ont pas à être demontrées, ce qui
n’impliquent pas que l’on doivent nécéssairement les supposer valide.
Les différents axiomes proposés permettent de definir des reponses
standards à des scénarios simples de comparaison de distributions de
revenus.
Axiome de focus (FOC).
Selon l’axiome de focus, une augmentation du niveau de revenu d’un non-
pauvre ne modifie pas le niveau de pauvreté. Ainsi :
Θ(10; (2; 4; 8; 12)) = Θ(10; (2; 4; 8; 12 + 1))
Imaginons la distribution (2; 4; 10; 10; 15) pour une ligne de pauvreté
de10. Un budget total de 6 est attribué à un fonctionnaire qui doit
utiliser au mieux les fonds pour réduire la pauvreté. Les performances
du fonctionnaire sont évaluées à l’aide de l’incidence de pauvreté.
Quelle est la politique optimale ?
L’optimum est d’attribuer 1 aux individus qui ont 10 puisque :
h ( 10; (2; 4; 10 + 1; 10 + 1; 15)) = 2/5
soit une diminution de moitié du niveau de pauvreté (et des économies de
4). Une évaluation basée sur l’incidence de pauvreté produit donc un
biais en faveur des moins pauvres (au détriment des plus pauvres).
Profondeur de la pauvreté ( Ecart de
Pauvreté)
n
F G T1 (z ; y ) = 1/ n (z yi) / z * I ( yi, z )
n
i 1
Il s’agit du produit de l’incidence de pauvreté et du niveau de
privation relative moyen. Le poids de chaque individu dans le
niveau global de pauvreté est fonction de sa distance
(relative) par rapport à la ligne de pauvreté. z ).
I(xi ∈P)
Avec l’approche de [Alkire and Foster, 2007, Alkire and
Foster, 2011], un individu est dit pauvre s’il présente des
privations dans au moins c dimensions :
m
I (xi ∈ P ) = 1 si et seulement si I ( xij zj ) c
j 1
Incidence de la Pauvreté
n
H(z,x)= 4/7
Incidence de la pauvreté ajusté
[Alkire and Foster, 2007] proposent une mesure définie par
le produit de l’incidence de pauvreté h et la moyenne du
niveau relatif de privation des pauvres, soit :
h a (z ; X )=1/nm n m