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SESSION 1
S1 & S2
Année 2020/2021
UE 1 – Bases Cellulaires Biochimiques et Génétique des Maladies
Session 1.2 – Janvier 2021
A. Elles constituent des édifices moléculaires dynamiques, non covalents constitués de lipides et
d’apoprotéines.
B. Elles sont constituées de l’apoprotéine de structure ApoB48
C. Elles sont métabolisées après intervention de la LPL (lipoprotéine lipase) à la surface de
l’endothélium vasculaire
D. Elles assurent le transport des lipides alimentaires dans la circulation sanguine
E. Elles sont principalement constituées de triglycérides
Question 4 - Dans une maladie autosomique dominante, laquelle / lesquelles parmi les
propositions suivantes est / sont exacte(s) ?
Question 5 - Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles est ou sont exacte(s) ?
A. Un variant gain de fonction est un variant donnant une nouvelle fonction à une protéine ou
augmentant l’expression d’un gène
B. Le variant c.254A>T correspond à une substitution nucléotidique au niveau de l’ARN
C. Tous les variants non sens conduisent à la destruction de l’ARNm par le système NMD
(nonsense-mediated mRNA decay)
D. Le variant nucléotidique c.522_524del correspond à une délétion sans décalage du cadre de
lecture
E. La transcription correspond à la synthèse d’une protéine à partir d’un ARNm
Question 8 - Dans le cadre des urgences métaboliques, donnez la ou les proposition(s) exacte(s)
(rappel : « acidémie » et « acidurie » sont utilisées comme des synonymes dans les maladies
métaboliques et certains dosages permettent d’évaluer plusieurs voies métaboliques).
A. Les cytokines sont des facteurs diffusibles qui permettent la communication intercellulaire
B. Les cytokines ont des actions redondantes
C. Les cytokines sont toutes synthétisées sous forme inactive
D. Les cytokines lient des récepteurs intracytoplasmiques
E. Les cytokines lient des récepteurs membranaires
A. Les méthylases DNMT3A et 3B maintiennent la méthylation sur les 2 brins d’ADN lors de la
réplication
B. Les méthylases DNMT3A et 3B ajoutent de nouvelles marques épigénétiques
C. Lorsque le promoteur d’un gène est méthylé, le gène d’aval est le plus souvent surexprimé
D. Il existe un « patron » épigénétique largement programmé et imprimé dans les différentes
cellules de l’organisme lors du développement embryonnaire
E. Les mécanismes de déméthylation nécessitent des systèmes de type excision/repair de la base
méthylée par des enzymes de la famille TDG
Question 14 - Indiquez le ou les évènements qui a ou ont lieu au cours de l’anaphase du cycle
cellulaire.
A. Elle fait intervenir les caspases qui sont des lipases à cystéine
B. Elle n’est pas assimilée à un processus physiologique
C. Elle participe à l’élimination des cellules altérées dans le cancer
D. Elle est pro-inflammatoire par libération du contenu cellulaire dans le milieu extracellulaire
E. Elle participe à l’élimination d’une partie des cellules mammaires au cours du cycle
menstruel
A. Le cycle de Krebs constitue une voie commune d’oxydation des molécules énergétiques
d’origine glucidique, protéique ou lipidique
B. Le cycle de Krebs se déroule dans l’espace inter-membranaire de la mitochondrie
C. Le cycle de Krebs, couplé à la chaîne respiratoire, permet la récupération maximale d’énergie
au cours du catabolisme des molécules complexes
D. L’oxaloacétate est le starter du cycle de Krebs
E. Le cycle de Krebs assure la décarboxylation oxydative du pyruvate
Question 18 - Dans la voie métabolique des corps cétoniques, parmi les propositions suivantes,
laquelle (ou lesquelles) est (ou sont) exacte(s) :
Question 23 - Lors d’un exercice physique intense, tel que le sprint, indiquez la ou les
proposition(s) exacte(s) ?
A. C’est un effort violent qui nécessite le catabolisme du glucose par phosphorylation oxydative
B. Le déstockage du glycogène musculaire permet la production indispensable d’ATP pour
soutenir la contraction musculaire
C. La vitesse de la glycolyse est augmentée par le besoin accru en ADP
D. La lactate déshydrogénase assure la régénération du NAD+, indispensable pour maintenir une
glycolyse en condition de sous oxygénation
E. Dans ce type d’effort, la production d’ATP est essentiellement aérobie
A. Le G6P s’engage dans la glycolyse lorsque le rapport ATP/AMP de la cellule est haut
B. Le G6P peut être produit à partir des acides gras par la néoglucogenèse
C. La transformation du G6P en glucose par la glucose-6 phosphatase est uniquement possible
dans les hépatocytes
D. La glycogénolyse permet de libérer du G6P, sous l’effet du glucagon
E. Le G6P s’engage dans la voie des pentoses phosphate lorsque la cellule a besoin de ribose
Question 27 - Compte tenu de vos connaissances sur la notion d’interface entre deux chaines
polypeptidiques, quelle est la (ou quelles sont les) proposition(s) exacte(s) ?
A. Une aire de contact est le plus souvent une région dite rigide
B. Une aire de contact est constituée uniquement de quelques acides aminés souvent enrichie en
Arg, Trp, Tyr capable de former plusieurs types d’interactions
C. Une aire de contact est le plus souvent enrichie en Leu, Ala et Ileu, acides aminés sur-
représentés
D. Les acides aminés clés d’une aire de contact sont identifiables par la technique dite d’Alanine
Scanning
E. La technique d’Alanine Scanning est réalisable in silico à l’aide de logiciels adaptés
A. La phénylcétonurie classique est dépistée depuis 40 ans par son examen clinique
caractéristique à la naissance
B. La dégradation de la phénylalanine donne habituellement la tyrosine comme produit
C. Les adultes phénylcétonuriques tolèrent mieux l’hyperphénylalaninémie que les enfants, mais
la grossesse impose un régime bien contrôlé
D. Un régime adapté traite l’hyperphénylalaninémie mais pas les autres maladies associées au
déficit en coenzyme BH4 (tétrahydrobioptérine)
E. L’augmentation de la succinylacétone confère un risque important de cancer du foie
Question 2 - L’analyse moléculaire de votre patiente met en évidence une anomalie moléculaire
constitutionnelle du gène TP53 (chromosome 17), codant la protéine p53. Concernant ce gène
ou la protéine codée, indiquez la ou les réponses exactes :
A. Le gène TP53 est, de façon générale, l’un des gènes les plus fréquemment muté dans les
cancers
B. La protéine p53 est impliquée dans le cycle cellulaire en phase G2-M
C. La protéine p53 est un facteur de transcription régulant l’expression de la protéine p21
D. La fonction de p53 est régulée par mTOR
E. La protéine p53 est activée en cas de défaut lors de la réplication de l’ADN.
Question 4 – QROL - La recherche autour du gène TP53 et de la protéine p53 codée par ce
gène est très importante et les chercheurs ont remarqué que :
Chez l’homme, il existe physiologiquement 2 copies du gène TP53 (1 allèle sur chaque chromosome
17), et le risque de développer un cancer durant la vie est d’environ 25%.
Chez l’éléphant, qui présente une très grande longévité, il existe physiologiquement 40 copies du
gène TP53 (plusieurs copies sur chaque chromosome) et son risque de développer un cancer est de 4-
5%.
Tout comme pour le gène RB1, l’invalidation du gène TP53 répond à un principe important en
cancérologie. Nommez et expliquez brièvement ce principe ou modèle.
1° A l’aide des 3 parties de la figure ci-dessous, décrivez la nature du variant mis en évidence au
niveau nucléotidique et protéique.
Compte tenu du rôle/ fonction de la protéine p53 et de la position du variant dans la protéine,
expliquez quelle peut être la conséquence fonctionnelle de ce variant.
Question 7 – QROL - Une lignée cellulaire HCT116, qui n’exprime pas naturellement la
protéine p53, est transfectée avec un plasmide d’expression codant une protéine p53 sauvage
(WT) ou la protéine mutante Gly244Ser (ou G244S). On traite secondairement les cellules
transfectées avec un inhibiteur de la synthèse protéique. On réalise l’analyse, en western blot,
des extraits protéiques aux différents temps après traitement (en heure, en bas de chaque
piste). Le résultat de l'analyse est présenté dans la figure ci-dessous.
1° A l’aide de quel réactif révélez-vous les bandes p53 et β-actine, à quoi sert l’actine ici ?
Question 8 – QROL - La lignée cellulaire HCT116 est, à nouveau, transfectée avec un plasmide
d’expression codant une protéine p53 sauvage (WT) ou la protéine mutante Gly244Ser (ou
G244S). L’analyse des extraits protéiques et la révélation de l’expression des protéines p53,
p21 et β-actine est présentée dans la figure ci-dessous.
2° Sur quels éléments vous vous basez pour aboutir à cette conclusion ?
A l’aide de vos connaissances sur le métabolisme du glucose, à quelle voie métabolique appartient
cette enzyme ?
Question 4 – QROC - Un produit de la réaction catalysée par la G6PD est le NADPH, H+.
Indiquez un rôle majeur de cet élément dans le stress oxydatif, notamment dans le globule rouge.
Question 5 – QROC - Les patients souffrant de ce déficit en G6PD, également appelé favisme,
ont généralement une recommandation d’éviter la consommation de fèves, de boissons
contenant de la quinine, d’aliments très riches en vitamine C ou de contre-indications à des
médicaments antipaludiques comme la chloroquine ou la primaquine.
Quelle caractéristique ces différents produits peuvent-ils avoir en commun et qui conduit à
l’hémolyse ?
Question 6 – QROL
Sur la base de vos réponses aux question 4 et 5, expliquez le mécanisme de fragilisation des
globules rouges observée chez cet enfant, en lien avec le variant pathogène de G6PD identifié.
Question 7 - Les réticulocytes et les globules rouges les plus jeunes sont généralement plus
riches en G6PD que les globules rouges plus âgés. Dans certaines formes de paludisme, la
primaquine est utilisée non pas pour traiter l’accès lui-même mais, quelques jours ou semaines
plus tard pour prévenir d’éventuelles rechutes.
Afin d’éviter un accident d’hémolyse, il est nécessaire de s’assurer de l’absence de déficit en G6PD
avant de prescrire la primaquine. L’accès palustre est lui-même source d’hémolyse (le parasite se
développe dans les globules rouges) et donc d’anémie. Compte tenu de l’ensemble de ces éléments
indiquez les propositions qui vous paraissent exactes.
Question 8 – QROC - Pour aller plus loin dans votre raisonnement, un déficit de la biosynthèse
du glutathion donne une anémie hémolytique, comme le déficit en G6PD que vous venez de
voir, mais également d’autres effets plus sévères, dont une acidurie (ou acidémie)
pyroglutamique. L’accumulation de cet acide organique est notamment associée à une
diminution importante du pH sanguin (acidose). Cette maladie se manifeste souvent comme
une urgence métabolique au même titre que d’autres aciduries organiques.
Dans ce contexte, quels sont les trois dosages de biochimie spécialisée à réaliser ? (répondez en
quelques mots sans ponctuation)
Question 9 – QROC - Existe-t-il des situations pathologiques, non génétiques, qui peuvent
également induire une acidurie pyroglutamique ?
Question 1 - Concernant l’amylose, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?
Question 2 - Quelle est la coloration de routine des tissus utilisée en anatomie pathologique ?
A. PAS
B. Perls
C. Trichrome de Masson
D. Hématéine éosine safran (HES)
E. Bleu Alcian
Question 3 - Concernant l’examen cytologique, laquelle (lesquelles) de ces propositions est (sont)
exacte (s) ?
A. Le matériel obtenu est abondant et permet toujours de réaliser des techniques complémentaires
B. Il permet un résultat rapide
C. Il ne permet pas l’examen de l’architecture des tissus
D. Il s’agit d’un examen souvent plus invasif qu’une biopsie
E. Il peut être utilisé dans le dépistage de cancer
Sujet UE 2 - BCT 1
Question 6 - Parmi ces propositions concernant la cicatrisation d’une plaie cutanée, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
Question 7 - Parmi les pathologies suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) fréquemment
associée(s) à une inflammation granulomateuse ?
A. Tumeur maligne
B. Sarcoïdose
C. Pneumonie aigue bactérienne
D. Réaction macrophagique à corps étranger
E. Tuberculose
Question 8 - Parmi ces propositions concernant la fibrose, la(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
Question 9 - Quel(s) est (sont) le (les) élément(s) qui peut (peuvent) se rencontrer dans une
inflammation tuberculeuse ?
A. Caverne
B. Granulome épithélioide
C. Lésion caséofolliculaire
D. Miliaire
E. Lésion caséofibreuse
Sujet UE 2 - BCT 2
Question 11 - Concernant les tumeurs malignes, quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ?
Question 13 - La maladie cœliaque se caractérise sur le plan histologique par : [une (ou plusieurs)
proposition(s) exacte(s)]
Sujet UE 2 - BCT 3
Question 16 - Les muscles des grands sportifs sont physiologiquement : [une (ou plusieurs)
proposition(s) exacte(s)]
A. Hypoplasiques
B. Aplasiques
C. Hypertrophiques
D. Hyperplasiques
E. Métaplasiques
Question 17 - Quel(s) est (sont) le (les) élément(s) qui caractérise(nt) la phase vasculo-sanguine
de l’inflammation aigue ?
A. Inflammation à lymphocytes
B. Diapédèse leucocytaire
C. Formation du tissu de granulation
D. Œdème
E. Congestion
Question 18 - Parmi ces propositions, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) concernant
l’inflammation chronique ?
A. Les éléments cellulaires tels que les macrophages, les lymphocytes et les plasmocytes
prédominent
B. Elle persiste malgré la neutralisation de l’agent pathogène
C. Elle comporte la coexistence de phénomène de réparation et de destruction
D. Elle ne s’accompagne jamais de fibrose
E. C’est une inflammation de courte durée
Question 19 - Concernant ces propositions sur l’apoptose, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)
?
Question 20 - Parmi ces constituants ou cellule, lequel (lesquels) est (sont) essentiel (s) dans la
fibrose ?
A. Les triglycérides
B. L’amylose
C. Le collagène
D. Le polynucléaire neutrophile
E. Le granulome
Sujet UE 2 - BCT 4
Question 21 - Parmi les mécanismes mis en jeu par les polynucléaires, lequel (lesquels)
favorise(nt) la lutte anti-microbienne ?
A. Persistance du pathogène
B. Production de lipoxines
C. Présence de macrophages M2
D. Apoptose des neutrophiles
E. Production de prostaglandine E2
Question 24 - Parmi ces propositions concernant le bourgeon charnu, laquelle (lesquelles) est
(sont) exacte(s) ?
Question 25 - Quelle(s) est (sont) l’(les) étiologie(s) de granulome de type corps étranger ?
A. Granulome tuberculeux
B. Sarcoïdose
C. Silice
D. Matériel de prothèse
E. Maladie des griffes du chat
Sujet UE 2 - BCT 5
Question 26 - Parmi les propositions suivantes concernant la fixation par le formol, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Métaplasique
B. Atrophique
C. Dysplasique
D. Tumoral
E. Hyperplasique
Sujet UE 2 - BCT 6
UE 3 – Hématologie
Session 1 – Janvier 2021
Cas clinique 1 :
Mr R, 70 ans, se présente aux urgences après suspicion de COVID-19. Il a un antécédent d’infarctus
du myocarde et est porteur d’une valve cardiaque mécanique.
A l’arrivée aux urgences, le médecin remarque son teint ictérique et ses conjonctives jaunes.
A l’interrogatoire, il présente une asthénie depuis 2 semaines et une dyspnée au moindre effort.
Hémogramme :
Globules rouges : 1,4 T/L
Hémoglobine : 4 g/dL
Hématocrite : 12%
VGM : 86 fL
CCMH : 33,3 g/dL
Plaquettes : 250 G/L
Leucocytes : 9,2 G/L
Polynucléaires neutrophiles : 6 G/L
Polynucléaires éosinophiles : 0,1 G/L
Polynucléaires basophiles : 0 G/L
Lymphocytes : 2,4 G/L
Monocytes : 0,7 G/L
Réticulocytes : 308 G/L
Présence de 2% de schizocytes sur le frottis sanguin.
Bilan d’hémostase :
TP : 100% - TCA ratio (M/T) : 1,02 - Fibrinogène : 3,5 g/L
Question 1 - Parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Le VGM (volume globulaire moyen) permet d’identifier une anomalie morphologique des
hématies
B. La CCMH (concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine) et la TCMH (teneur
corpusculaire moyenne en hémoglobine) renseignent sur la chromie des hématies
C. La TCMH est un paramètre mesuré par spectrophotométrie
D. Le nombre de globules rouges permet de définir une anémie
E. L’hémolyse se définit par une hyperdestruction des hématies ou un raccourcissement de la
durée de vie des hématies
Vous répondrez en réécrivant textuellement l'ensemble de la phrase ci-dessous complétée des 4 mots
manquants (le dernier mot concerne le frottis)
Vous répondrez en 3 à 5 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes type NFS ou LDH), sur
une même ligne et sans ponctuation entre les mots (simple espace)
Question 4 - Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) de gravité de l’anémie chez ce patient?
Vous répondrez en 3 à 5 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne et
sans ponctuation entre les mots (simple espace)
Vous répondrez en 3 à 4 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne et
sans ponctuation entre les mots (simple espace)
Vous répondrez en 3 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne et sans
ponctuation entre les mots (simple espace)
Vous répondrez en 3 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne et sans
ponctuation entre les mots (simple espace)
Vous répondrez en 8 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne et sans
ponctuation entre les mots (simple espace)
TP : 40 %
TCA : 48 sec (T: 34 sec) ratio=1.41
Fibrinogène : 3,85 g/L
Facteur II : 32 %
Facteur V : 95 %
Facteur VII : 30 %
Facteur X : 35 %
Vous répondrez en 2 à 3 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes type NFS ou LDH), sur
une même ligne, et sans ponctuation entre les mots (simple espace)
Vous répondrez en 1 à 2 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne, et
sans ponctuation entre les mots (simple espace)
Question 3 - Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
?
Vous répondrez en 4 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne, et sans
ponctuation entre les mots (simple espace)
Question 5 - Citer le(s) facteur(s) qui peu(ven)t être impliqué(s) dans l’allongement du TCA
(ratio 1,41) chez cette patiente (y compris ceux non dosés) ?
Vous répondrez en 6 à 9 mots maximum, en minuscule (sauf les chiffres romains et acronymes), sur
une même ligne, et sans ponctuation entre les mots (simple espace)
Question 1 - Quelles sont les anomalies présentes sur le bilan biologique de la patiente ?
A. Pancytopénie
B. Myélémie
C. Blastose
D. Neutropénie
E. Leucopénie
Question 2 - Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) clinique(s) et biologique(s) en rapport avec la
thrombopénie chez cette patiente ?
A. Malaise
B. Patiente eupnéique
C. Asthénie
D. Présence d’un syndrome hémorragique
E. Diminution de la numération plaquettaire
Question 9 - Vous décidez de faire un myélogramme à la patiente pour comprendre l’origine des
anomalies de l’hémogramme. Parmi les propositions suivantes sur le myélogramme et la biopsie
ostéo-médullaire (BOM), la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
Question 1 - Parmi les propositions suivantes concernant l’imagerie hybride, laquelle (lesquelles)
est (sont) exacte(s) ?
A. L’imagerie hybride associe habituellement une modalité d’imagerie en coupes à une deuxième
modalité d’imagerie en coupes
B. Les acquisitions TEP et TDM sont acquises simultanément.
C. L’imagerie hybride associe habituellement une modalité d’imagerie métabolique à une
modalité d’imagerie anatomique
D. Le temps d’examen pour une exploration TEMP/TDM corps entier est 3 à 4 fois plus long que
le temps d’examen pour une exploration TEP/TDM
E. L’activité de radiotraceur injectée au patient pour réaliser une TEMP est doublée par rapport
celle injectée pour réaliser une scintigraphie planaire.
A. A la présence de liquide
B. A la présence d’iode
C. A la présence de sucre
D. A la présence de fer
E. A la présence de sang
A. Pendant la grossesse, les effets de l’irradiation « in utero » à 0.01 Gy doivent conduire à une
interruption thérapeutique de grossesse.
B. Durant la période de pré-implantation, les effets de l’irradiation « in utero » sont de type tout
ou rien.
C. L’injection de radiotraceurs est autorisé pendant la grossesse.
D. Pendant la période de l’organogenèse, il existe un risque faible de malformations organiques
et d’avortements spontanés
E. Durant la période de pré-implantation si l’embryon irradié se développe, il sera obligatoirement
malformé.
Question 13 - Quelles sont les principaux types d’émissions issues d’émetteurs radioactifs utilisés
pour l’imagerie en médecine nucléaire ?
A. Émission de rayonnements UV
B. Émission de rayonnements X
C. Émission de rayonnements gamma
D. Émission de radiofréquence
E. Émission béta plus
Question 19 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
Question 24 - Parmi les structures suivantes, lesquelles reflètent totalement les ultrasons, et ne
permettent donc pas une visualisation échographique en arrière de la structure elle-même ?
A. Les muscles
B. L’air
C. Les structures sous cutanées
D. Les liquides
E. Le parenchyme hépatique
Question 25 - Parmi les éléments ci-dessous, quels sont ceux qui constituent le tube à rayons X ?
A. Du Xénon
B. Tube à vide
C. Champ magnétique
D. Faisceau accéléré d'électrons
E. Anode tournante
Question 28 - Parmi les propositions suivantes comparant les imageries acquises avec une
gamma caméra et une TEP, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s)?
A. Un collimateur sténopé (pinhole) peut être utilisé sur une gamma-caméra et sur une TEP
B. La résolution spatiale des images 3D de la TEP est supérieure à celle d’une gamma caméra
C. Seule la TEP peut être associée à un scanner
D. La correction d’atténuation tissulaire des images est plus fiable avec une TEP qu’avec une
gamma caméra
E. La sensibilité de détection des radio-traceurs est plus élevée avec une TEP qu’avec une gamma
caméra
Question 29 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?
A. -1000 UH
B. 1000 UH
C. -100 UH
D. 0 UH
E. 100 UH
Question 1 - Aux urgences, sur 100 patients de plus de 50 ans qui se présentent pour une douleur
thoracique aigue, 20 ont un infarctus du myocarde. Parmi ces patients avec infarctus du
myocarde, 10 ont une irradiation de leur douleur vers le bras gauche. Parmi les patients sans
infarctus du myocarde, 10 aussi ont aussi une irradiation de leur douleur dans vers le bras
gauche. Quelles sont les propositions vraies (une ou plusieurs réponses possibles) ?
A. L’interrogatoire non dirigé consiste à interroger le patient de façon précise sur les éléments
organiques de sa maladie
B. Il faut alterner l’interrogatoire dirigé vers les éléments organiques de la maladie et
l’interrogatoire non dirigé
C. Il faut préférer l’interrogatoire non dirigé à l’interrogatoire dirigé
D. La subjectivité du médecin doit être réduite
E. L’interrogatoire dirigé consiste à écouter le patient, à le laisser parler, éventuellement à le
relancer
Question 3 - Concernant le recueil des antécédents médicaux d’un patient, quelle(s) est (sont) la
(les) proposition(s) exactes(s) ?
Question 5 - Concernant le recueil des informations concernant les antécédents personnels après
l’interrogatoire d’un patient, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exactes(s) ?
Question 6 - Quel(s) élément(s) doit (doivent) faire évoquer une syncope chez une femme de 78
ans qui est retrouvée par terre chez elle ?
Question 7 - Le dosage de troponine d’un patient de 60 ans qui est venu aux urgences pour une
douleur thoracique est de 25 ng/ml, pour une valeur normale supérieure à 5 ng/ml. Si la
troponine a une sensibilité de 80% et une spécificité de 80% dans le diagnostic l’infarctus du
myocarde, quelle est la valeur de son rapport de vraisemblance positive (une seule réponse) ?
A. 1.00
B. 2.00
C. 0.25
D. 4.00
E. 0.50
Question 9 - Chez le sujet âgé, la fragilité (critères de Fried) est définie par le ou les critère(s)
suivant(s) ?
Question 10 - Quel(s) est (sont), parmi les suivants, le (les) élément(s) clinique(s) en faveur d’une
douleur nociceptive inflammatoire ?
Question 11 - Parmi les renseignements suivants, lequel (lesquels) est (sont) utile(s) pour votre
diagnostic devant une fièvre et des diarrhées depuis 2 jours au retour d’un voyage en Afrique de
l’Ouest chez un jeune homme de 29 ans ?
A. Sa sensibilité est de 0%
B. Son rapport de vraisemblance négative est très élevé
C. Son rapport de vraisemblance positif est très élevé
D. Sa valeur prédictive positive est de 100%
E. Sa valeur prédictive négative est de 100%
Question 14 - Pour évaluer la douleur du patient dément non communicant, quel(s) est (sont) le
(s) outil(s) que l’on conseille ?
Question 16 - Aux urgences, sur 100 patients de plus de 50 ans qui se présentent pour une douleur
thoracique aigue, 20 ont un infarctus du myocarde. Parmi ces patients avec infarctus du
myocarde, 15 ont une irradiation de leur douleur vers le bras gauche. Parmi les patients sans
infarctus du myocarde, 5 aussi ont aussi une irradiation de leur douleur dans vers le bras gauche.
Quelle est la sensibilité du signe « irradiation de la douleur thoracique vers le bras gauche » pour
le diagnostic d’infarctus du myocarde chez les patients consultant aux urgences pour une
douleur thoracique (une seule réponse possible) ?
A. 12.5%
B. 20%
C. 75%
D. 50%
E. 90%
A. L’artériographie
B. L’abdomen sans préparation (ASP)
C. L’angio-IRM
D. Le PET-scanner
E. La mammographie
A. Protéinurie élevée
B. Œdème des membres inférieurs
C. Râles crépitants bilatéraux des bases
D. Turgescence jugulaire
E. Circulation veineuse collatérale abdominale
Question 3 - Parmi les propositions suivantes concernant le nouveau-né, laquelle (lesquelles) est
(sont) exacte(s) ?
A. La prise quotidienne de lait infantile doit être poursuivie jusqu’à l’âge de 1 ans
B. Elle doit débuter entre 3 et 4 mois
C. La diversification débute lorsque le nourrisson a atteint un poids de 5 kilos
D. Le sevrage du sein maternel ne doit pas être effectué avant la fin de la diversification
E. La diversification commence par l’introduction de fruits ou légumes mixés
Question 8 - Un enfant de 6 mois se présente aux urgences. Ses constantes sont les suivantes :
FC=150/mn, FR= 16/mn, TA= 90/62, Saturation en O2= 98%. Que pouvez-vous dire de cet
enfant ? [une (ou plusieurs) proposition(s) exacte(s)]
A. Il est normopnéique
B. Il est tachycarde
C. Il est hypotendu
D. Il désature
E. Il est bradypnéique
Question 10 - Vous recevez Gabriel, âgé de 4 ans, en consultation pour un suivi vaccinal. C’est
l’occasion pour vous de reprendre les éléments de son développement psychomoteur. Quel(s)
élément(s) devrai(en)t vous alerter ?
Question 2 - Mr M. 75 ans, est amené aux urgences de votre hôpital par les pompiers. A l’arrivée, le
patient est agité, ne sait pas où il est et a des réponses inadaptées aux questions que vous lui posez.
Le patient allait très bien jusqu’à il y a quelques jours mais suite à une chute sur les fesses à son
domicile après s’être pris les pieds dans son tapis, sans traumatisme crânien, un traitement par
morphine lui a été prescrit pour des douleurs lombaires.
Comment expliquez-vous l’état neurologique de votre patient ? (vous donnerez l'état et l'origine
de l'état)
Vous répondrez en 3/4 mots, en minuscule, sur une ligne et sans ponctuation (Exemple : "état d'ivresse
post alcoolisation")
Question 3 - Mr C., 65 ans, consulte son médecin car il a fait un « malaise » il y a 3 jours.
L’interrogatoire du patient montre qu’alors qu’il était sous la douche, il a vu un voile noir et s’est suis
retrouvé par terre. Il ne décrit pas de morsure de la langue ou de perte d’urines. Vous constatez qu’il
s’est ouvert l’arcade sourcilière et qu’il a un gros hématome de la fesse.
Comment caractérisez-vous l’épisode médical vécu par le patient ?
Vous répondrez sous forme d'un substantif en un seul mot, en minuscule (Exemple :
"endormissement")
Question 4 - Votre patient a 60 ans, il a une douleur thoracique avec irradiation vers le bras gauche.
Si la probabilité qu’un tel patient ait un infarctus du myocarde est de 50% avant tout examen
complémentaire et que le rapport de vraisemblance positif de la troponine est de 4 (pour un seuil de 5
ng/ml).
Quelle sera la nouvelle probabilité (en %) que votre patient ait un infarctus du myocarde si vous
apprenez que son taux de troponine est de 25 ng/ml ?
Vous répondre en un seul mot correspondant au nombre retenu, sans unité (Exemple : "15")
Question 5 - Quel est le nom de l’échelle utilisée pour repérer une dépression chez le sujet âgé ?
Vous répondrez sous la forme "échelle" puis trois mots successifs avec la première lettre en majuscule
(Exemple : "échelle Pompier De Paris")
Question 1 - A propos de la veine cave inférieure, parmi les propositions suivantes laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
Question 2 - A propos de l’aorte, parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) est
(sont) exacte(s) ?
Question 3 - Parmi les propositions suivantes, indiquez laquelle (lesquelles) font partie des
effets indésirables potentiels des β-bloquants
Question 6 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) fait (font) partie des
acteurs subcellulaires impliqués dans les variations calciques intra-cardiomyocytaires au
repos ?
A. Furosémide
B. Ramipril
C. Valsartan
D. Bisoprolol
E. Sprinolactone
A. Diminuée à l’effort
B. Majorée à l’arrêt de l’effort
C. A type de serrement
D. A type de brûlure
E. Sensible au paracétamol
A. L’hypercholestérolémie
B. L’alcool
C. Le tabac
D. L’hypertension artérielle
E. L’hérédité coronaire au 1er degré
A. Bêta-bloquants
B. Antagonistes du récepteur minéralocorticoïde
C. Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine 2
D. Diurétiques thiazidiques
E. Inhibiteurs calciques de la classe de dihydropyridines
Question 24 - Parmi les paramètres cardiaques suivants, lequel (lesquels) est (sont)
généralement observé(s) au cours d’un remodelage cardiaque dit « concentrique » ?
A. Des douleurs des doigts épargnant les pouces, avec sensation de brûlures, d’extrémités
chaudes font évoquer une maladie de Raynaud
B. Des douleurs abdominales post-prandiales, obligeant le patient à fractionner ses repas
font évoquer un angor mésentérique
C. Des douleurs des jambes en fin de journée avec lourdeurs et prurit font évoquer une
insuffisance veineuse chronique
D. La douleur d’une claudication artérielle des membres inférieurs persiste habituellement
plus de 10 minutes à l’arrêt de la marche
E. Des douleurs le long d’un trajet veineux font évoquer une thrombose veineuse
A. Elle permet l’analyse et la caractérisation des tissus adjacents aux vaisseaux explorés
B. Elle est indiquée pour la recherche de thrombose veineuse des membres inférieurs.
C. Elle permet l’analyse et la caractérisation de la paroi veineuse uniquement
D. Elle permet l’analyse et la caractérisation d’une sténose artérielle
E. Elle permet l’analyse et la caractérisation des vitesses circulatoires dans les vaisseaux
explorés
A. Bras gauche
B. Lombaire
C. Sur le trajet du nerf sciatique
D. Occiput
E. Mâchoire
Question 34 -Que devient le calcium une fois relargué dans le cytosol myocardique ?
Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A. Elle est plus lente chez le sujet âgé présentant une rigidité artérielle
B. Elle est beaucoup plus lente pour l’onde réfléchie sur les sites de réflexion (bifurcations
artérielles et artérioles) que pour l’onde incidente.
C. Elle provoque l’amplification de l’onde de pression en distalité chez le sujet jeune
D. Elle est « relativement » lente, 5-7 m/s, chez le sujet jeune non-hypertendu
E. Elle provoque l’amplification de l’onde de pression dans l’aorte, en cas de rigidité
artérielle
A. B = anastomose artérioveineuse
B. C = sphincter pré-capillaire
C. E = veinule efférente
D. D = artériole afférente
E. A = métartériole
A. Diastolique
B. Systolique
C. L’abolition du deuxième bruit (B2) est un signe de sévérité
D. Rude et râpeux
E. Deuxième bruit (B2) systématiquement aboli
A. Une pression efficace de filtration de l’eau positive sur la plus grande partie du capillaire
B. Une diminution de la pression oncotique plasmatique
C. Un déséquilibre des pressions mécaniques et oncotiques au niveau du capillaire
systémique
D. Une diminution de la pression dynamique au pôle veinulaire du capillaire
E. Une augmentation de la pression oncotique interstitielle
Question 52 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les capillaires
sanguins ?
A. Les capillaires sinusoïdes sont particulièrement développés dans des organes où existent
d’importants échanges liquidiens
B. Ils sont toujours fenêtrés
C. L’endothelium est prismatique simple, à plateau strié
D. La paroi des capillaires continus peut contenir des péricytes
E. Ils se définissent comme des vaisseaux dont la paroi est suffisamment fine pour
permettre des échanges entre le sang circulant et les tissus périphériques
Question 56 - Parmi les propositions suivantes concernant les signes cliniques vasculaires,
indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :
A. La palpation d’un frémissement ou thrill sur un trajet veineux fait évoquer une phlébite
superficielle
B. Le pouls tibial postérieur se palpe en arrière de la malléole latérale
C. La palpation d’une peau fibreuse, difficile à pincer ou plisser, à la base des orteils, et
une déformation cubique des orteils font évoquer un lymphœdème
D. Le pouls poplité se palpe en arrière du genou, doigts en crochet en empaumant le genou
E. Une pâleur du pied avec fissurations talonnières, déshabitation des pulpes des orteils,
un retard de recoloration cutanée à la pression font évoquer une ischémie chronique
Question 59 - Concernant le mécanisme d’action des statines, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
Question 60 - Parmi les propositions suivantes, indiquez laquelle (lesquelles) est (sont) un
(des) effet(s) indésirable(s) des statines.
Question 1 - Concernant la théophylline, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?
Question 7 - Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) caractérise(nt) une détresse
respiratoire aiguë sévère chez un adulte de 25 ans ?
A. Difficulté d’élocution
B. Hypercapnie
C. SpO2 = 88% en air ambiant
D. Fréquence respiratoire = 17.min
E. Alcalose
A. L’orifice supérieur du thorax est délimité latéralement par la première paire de côtes
B. Les côtes 11 et 12 sont flottantes
C. Les muscles intercostaux n’ont pas de rôle dans la respiration
D. Le centre tendineux du diaphragme possède 3 orifices
E. Le manubrium sternal se projette de T2 à T10
Question 13 - A propos des mécanismes d'hypoxémie, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ? ?
A. Montelukast
B. Corticoïdes per os
C. Béta2 mimétiques inhalés longue durée d’action
D. Béta2 mimétiques inhalés courte durée d’action
E. Anticholinergiques
Question 17 - Indiquez, parmi les propositions suivantes concernant les pressions partielles des
gaz dans le système respiratoire, celle(s) qui est (sont) exacte(s).
A. La pression partielle alvéolaire en oxygène d’un sujet respirant de l’oxygène pur (FIO2 =
100%) est de l’ordre de 660 mmHg
B. La pression partielle en oxygène du gaz alvéolaire (PAO2) est de l’ordre de 100 mmHg en air
ambiant
C. La limite inférieure de la normale de pression partielle artérielle en oxygène (PaO2) à 75 ans
est de l’ordre de 70 mmHg en air ambiant (avec une PaCO2 normale)
D. La pression partielle en gaz carbonique du gaz alvéolaire (PACO2) est de l’ordre de 40 mmHg
en air ambiant
E. La pression partielle en oxygène de l’air inspiré et réchauffé par les voies aériennes supérieures
est de l’ordre de 100 mmHg en air ambiant
Question 18 - A propos du transport de l'oxygène dans le sang, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ? ?
A. L'oxygène est transporté dans le sang en majeure partie sous forme liée à l'hémoglobine
B. La quantité d'oxygène fixée à l'hémoglobine est moins importante en milieu acide (pH = 7,2)
qu'en milieu neutre (pH = 7,4)
C. La quantité d'oxygène liée à l'hémoglobine dépend de la pression partielle en oxygène
D. L'oxygène est transporté dans le sang sous forme de bicarbonates
E. En cas de baisse de la concentration en hémoglobine (anémie), la pression partielle en oxygène
dans le sang diminue.
A. Il s’agit d’un transfert car implique une étape de diffusion puis de réaction avec le sang pour
l’oxygène
B. L’étape de diffusion est proportionnelle à l’épaisseur de la membrane alvéolo-capillaire
C. L’étape de réaction est proportionnelle au volume de sang des capillaires pulmonaires
D. La conductance pour le CO2 est 20 fois supérieure à celle de l’O2
E. L’étape de diffusion est inversement proportionnelle la surface alvéolaire
Question 21 - Concernant les bronchites et pneumonies, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
Question 22 - Concernant les épanchements pleuraux aériques et liquidiens, quelle(s) est (sont)
la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A. Un trouble ventilatoire obstructif ou syndrome obstructif est défini par un rapport VEMS
(volume expiré maximal de la première seconde)/ CV (capacité vitale) < 5ème percentile ou
Limite Inférieure de la Norme
B. Une myopathie peut donner un trouble restrictif
C. Un trouble ventilatoire restrictif est défini par une CPT (Capacité Pulmonaire Totale) < 5ème
percentile ou Limite Inférieure de la Norme
D. Une distension thoracique peut exister en cas d’obstruction bronchique (distension dynamique)
E. Une fibrose pulmonaire peut donner un trouble restrictif
A. Une pleurésie purulente est en général secondaire à une pneumonie infectieuse sous-jacente
B. Un taux de protides pleuraux/taux de protides sanguins < 0.5 est en faveur d’un exsudat
C. Il y a, de façon physiologique, une production de liquide pleural, principalement par la plèvre
pariétale
D. Le syndrome clinique « épanchement pleural liquidien » est caractérisé par une matité à la
percussion, par une augmentation des vibrations vocales et par une diminution du murmure
vésiculaire
E. Un épanchement pleural doit se ponctionner au bord supérieur de la côte inférieure
A. Un effet espace mort dans un territoire entraîne une augmentation du rapport ventilation-
perfusion dans ce territoire
B. En cas de shunt dans un territoire, le rapport ventilation-perfusion est égal à zéro dans ce
territoire
C. En cas d'espace mort dans un territoire, le rapport ventilation-perfusion tend vers l'infini dans
ce territoire
D. Un effet shunt dans un territoire entraîne une augmentation du rapport ventilation-perfusion
dans ce territoire
E. Les inégalités régionales des rapports ventilation-perfusion entraînent des différences
régionales dans les échanges gazeux
Question 32 - A propos du poumon droit, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?
Question 33 - A propos de la plèvre, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?
A. L’appareil de mesure des EFR calcule des valeurs théoriques ou prédites (norme) pour le sujet
réalisant l’EFR
B. Pour calculer ces valeurs théoriques il est nécessaire de renseigner le poids du sujet
C. La distension thoracique est définie par une diminution des volumes statiques
D. L’utilisation du 5ème percentile de la valeur théorique (Limite Inférieure de la Normale : LIN)
permet de dire si la grandeur mesurée (volume, débit) est potentiellement abaissée
E. Le trouble ventilatoire obstructif est défini par un rapport VEMS (volume expiré maximal au
cours de la première seconde) / CV (capacité vitale) < au 5ème percentile (LIN)
Question 37 - A propos de la trachée, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?
Question 38 - A propos des échanges fœto-placentaires en oxygène, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ? ?
A. La concentration en hémoglobine dans le sang fœtal est la même que celle observée dans le
sang maternel
B. L'hémoglobine fœtale est différente de celle observée chez l'adulte
C. L'hémoglobine fœtale a une plus grande affinité pour l'oxygène que l'hémoglobine adulte
D. Les différences de pression en oxygène de part et d'autre de la barrière placentaire influencent
les échanges fœto-placentaires en oxygène
E. L'oxygène franchit la barrière placentaire par diffusion simple
Question 40 - Parmi les signes suivants, lequel (lesquels) est (sont) un (des) signe(s) de gravité
d’une toux aiguë ou chronique chez l’adulte ?
A. Dysphonie
B. Expectorations sales
C. Modification d’une toux chez un fumeur
D. Absence de fièvre
E. Hémoptysie
Question 42 - Parmi les structures suivantes, quelle(s) sont celles qui correspondent à de
l’épithélium malpighien non kératinisé, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :
A. Elle est en partie liée au surfactant lorsque le poumon est gonflé avec de l’air
VRAI-
B. Elle est principalement liée à la matrice extracellulaire du parenchyme pulmonaire lorsque le
poumon est gonflé avec du sérum physiologique
VRAI-
C. La Capacité Résiduelle Fonctionnelle est une mesure indirecte de la compliance pulmonaire si
la compliance de paroi est normale
VRAI-
D. La tension superficielle est diminuée par le surfactant
VRAI-
E. Elle est du même ordre de grandeur que la compliance de la paroi thoraco-abdominale
VRAI-
Question 46 - Parmi les classes pharmacologiques suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont)
indiquée(s) dans le traitement de l’asthme ?
A. Antiangiogéniques
B. Antileukotriènes
C. Cromones
D. Glycocorticoides
E. Beta-bloquants
Question 49 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)
concernant le salbutamol (beta2-mimetique) ?
A. La résistance des voies aériennes dépend notamment des modalités d’écoulement dans ces
voies (régime turbulent versus laminaire)
VRAI-
B. La résistance des voies aériennes dépend notamment du calibre de ces voies
VRAI-
C. Débit expiratoire forcé et résistance des voies aériennes sont deux grandeurs liées
VRAI-
D. Les voies aériennes périphériques représentent la majeure partie de la résistance des voies
aériennes inférieures
FAUX-
E. Le nez est un compartiment doté d’une faible résistance à l’écoulement gazeux par rapport aux
voies aériennes inférieures
FAUX-
Vous venez de passer l’internat, vous êtes jeune médecin généraliste, et vous faites votre premier stage
chez le praticien. Vous recevez un patient monsieur B, âgé de 55 ans adressé pour suspicion de diabète
de type 2.
Au cours de la consultation, vous lui annoncez qu’il est bien atteint d’un diabète de type 2. A cette
annonce, le patient semble très inquiet, anxieux, se renferme, et ne dit plus un mot.
Question 1 - Parmi les propositions suivantes, quelles sont les réactions suivantes compatibles
avec une empathie clinique envers un patient exprimant son inquiétude suite à l’annonce d’un
diabète de type 2
Question 2 - Vous expliquez au patient ce qu’est le diabète, la physiopathologie, les axes de prise en
charge. Le patient en pleurs vous explique qu’il n’arrive pas à réaliser ce qu’il lui arrive, qu’il n’a
jamais été malade de sa vie et qu’il n’a rien compris à ce que vous lui avez expliqué sur la pathologie
diabétique. Il vous dit qu’il sait juste qu’un ami à lui est atteint aussi de diabète, et que c’est une
pathologie très grave car son ami présenterait de nombreuses complications de son diabète, nécessitant
des hospitalisations à répétitions.
Vous voyez que le patient est choqué par cette annonce diagnostique. C’est le moment de vous montrer
empathique.
Question 3 - Comment dans ce contexte de réaction émotionnelle intense vécu parle patient,
adaptez-vous votre langage pour favoriser l’empathie médicale ?
Mme B, 75 ans, se présente à votre cabinet de médecine générale pour le renouvellement de son
ordonnance et le bilan annuel de son diabète de type 2. En tant que médecin traitant, vous la suivez
depuis plus de 10 ans, son diabète est bien équilibré et l’hémoglobine glyquée est à 6,8%. Ses autres
antécédents sont une hypertension artérielle bien contrôlée, une insuffisance rénale chronique de stade
IIIA et un surpoids avec un IMC à 29.
Question 1 - Pendant un temps de silence où vous êtes en train de recopier son ordonnance
habituelle, la patiente vous demande : "Et vous, vous en pensez quoi du vaccin contre la COVID,
Docteur ?"Quelle(s) est(sont) la (les) réponse(s) qui vous semble(nt) la (les) plus appropriée(s) à
cette demande ?
A. Vous lui dites qu’il faut absolument qu’elle se fasse vacciner et que c’est de sa responsabilité
pour que la société puisse collectivement sortir de cette pandémie.
B. Vous lui dites que vous vous êtes fait vacciner vous-même et que vous allez tenter de récupérer
des doses supplémentaires pour vacciner vos enfants, votre femme et vos amis dès que possible.
C. Vous lui demandez ce qu’elle en pense et ce qu’elle a entendu comme information sur cette
vaccination.
D. Vous lui dites que vous n’avez pas le temps de parler de ça pendant cette consultation qui
n’était pas prévue pour ça et qu’il faudra prendre un autre rendez-vous si elle veut en discuter.
E. Vous lui dites qu’en raison de son âge et de ses antécédents, elle peut être vaccinée dès
maintenant et que le vaccin a montré un réel bénéfice sur les formes graves.
Question 2 - La patiente vous dit qu’elle a fait des recherches sur internet et qu’elle a lu des
informations sur le site « Doctibobo » qui lui font craindre cette vaccination. En particulier, elle
vous dit qu’elle a peur des vaccins qui utilisent « une nouvelle technologie avec l’ARN » qui
pourrait modifier la génétique. Quelle(s) est(sont) la (les) réponse(s) qui vous semble(nt) la (les)
plus appropriée(s) à cette demande ?
A. Vous lui imprimez l’article du New England Journal of Medicine comparant les chiffres sur
l’efficacité vaccinale et la tolérance d'un vaccin à ARN entre le groupe actif et le groupe
placebo.
B. Vous tournez votre écran d’ordinateur vers elle et lui montrez une infographie qui illustre le
bénéfice de la vaccination sur la mortalité et le faible risque d’effets indésirables graves.
C. Vous lui dites que vous comprenez sa crainte quant à certaines informations peu fiables qu’on
peut lire en ligne sur les vaccins et vous lui proposez de lui expliquer brièvement le
fonctionnement des vaccins à ARN.
D. Vous lui dites que le site « Doctibobo » doit être un site conspirationniste et qu’il ne faut jamais
chercher des informations en ligne quand on n’est pas un professionnel de santé.
E. Vous arrêtez de discuter car il est certain que la patiente ne pourra jamais être convaincue et
que vous êtes en train de perdre votre temps.
Madame D a 45 ans et elle vient d’apprendre il y a quelques jours qu’elle a un cancer du sein. Elle
vient vous voir car vous êtes son médecin traitant et elle se dit désespérée et certaine de mourir de sa
maladie.
Question 1 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Vous lui dites qu’elle peut se rassurer car on ne meurt que très rarement d’un cancer du sein
aujourd’hui
B. Vous explorez pourquoi elle pense cela, si elle a des antécédents de cancer dans sa famille par
exemple
C. Vous l’écoutez et ne dites rien comme si vous étiez psychanalyste
D. Vous lui proposez un anxiolytique
E. Vous lui répondez qu’on meurt tous un jour et que le cancer du sein n’est pas ce qu’il y a de
pire
Question 2 - Vous la rencontrez à nouveau 15 jours plus tard, elle doit se faire opérer la semaine
suivante d’une mastectomie et se dit très angoissée par cette intervention qui affecte son image
corporelle. Elle craint de ne plus pouvoir se regarder.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Vous lui dites que c’est mieux de perdre un sein que de perdre la vie
B. Vous lui dites que sa réaction par rapport à la mastectomie et son image du corps est normale
et adaptative
C. Vous lui conseillez de trouver des distractions pour moins y penser et que cela peut en partie
aider
D. Vous lui conseillez de voir un collègue psychiatre car selon vous elle est déprimée car cela fait
15 jours qu’elle va mal
E. Vous la rassurez en lui disant que le sein ne représente pas la féminité
Question 1 - Concernant les vaccins inactivés, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?
A. Les hormones sont des substances circulantes à durée d’action longue et à distance du lieu de
sécrétion
B. Les hormones sécrétées par la neurohypophyse sont la vasopressine et l’ocytocine
C. Des axones hypothalamiques relâchent leurs hormones directement dans le réseau capillaire de
l’adénohypophyse
D. Toutes les hormones sont secrétées de manière continue dans la journée
E. La GnRH stimule la sécrétion hypophysaire de la FSH et la LH
A. Bronchodilatation
B. Vasoconstriction
C. Sécrétion des glandes sudorales
D. Diminution des contractions utérines
E. Mydriase
A. Utérus
B. Muscle lisse bronchique
C. Œil
D. Pancréas
E. Cœur
Question 8 - A propos du ritonavir, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?
Question 11 - Concernant la sérotonine, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?
A. Dans le cerveau elle est libérée principalement par les noyaux du Raphé
B. Elle est retrouvée en faible quantité dans les cellules cardiaques
C. Elle est dégradée par une monoamine oxydase
D. Elle n’a aucune fonction pour les plaquettes
E. Elle est aussi appelée 5-hydroxy-tryptamine abrégé 5-HT
A. Récepteurs tyrosine-kinases
B. Récepteurs intracellulaires
C. Récepteurs couplés aux protéines G
D. Récepteurs à 7 domaines transmembranaires
E. Récepteurs à activité guanylyl cyclase
A. Ils sont utilisés plutôt avec des substances actives à faibles doses
B. La cinétique de libération à partir du dispositif dépend de la perméabilité de la peau
C. L’effet de premier passage hépatique est évité
D. Ils peuvent délivrer la substance active pendant plusieurs jours
E. La dose de principe actif et la surface d’application sont bien déterminées
A. Voriconazole
B. Itraconazole
C. Pantoprazole
D. Caspofunazole
E. Isavuconazole
Question 16 - Concernant les pénicillines, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?
A. Leur posologie est adaptée selon le dosage de leur concentration maximale après administration
B. Leur activité est lié au temps passé avec une concentration supérieure à la CMI (concentration
minimale inhibitrice) de la bactérie
C. Ils incluent les aminosides
D. Ils sont administrés généralement en 1 injection par jour
E. Ils incluent les pénicillines
Question 19 - Parmi les virus suivants, lequel (lesquels) bénéficie (nt) d’un traitement antiviral
spécifique disponible actuellement ?
A. Virus de l’hépatite C
B. Parvovirus B19
C. Virus varicelle-zona
D. Virus d’Epstein-Barr
E. Virus de l'immunodéficience humaine
Question 21 - Concernant les thérapies ciblées, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes
est (sont) exacte(s) ?
A. Leurs profils de sécurité est meilleur que celui des médicaments cytotoxiques
B. Elles incluent des anticorps monoclonaux ciblant des facteurs de croissance
C. Elles ont une action anti-inflammatoire prédominante
D. Elles ciblent des anomalies moléculaires retrouvées dans les cellules malignes et saines
E. Elles ciblent tous les récepteurs membranaires à tyrosine kinase
Question 23 - Parmi les classes médicamenteuses suivantes, laquelle (lesquelles) cible(nt) les
récepteurs du GABA ?
A. Les hypnotiques
B. Les morphiniques
C. Les antidépresseurs
D. Les anxiolytiques
E. Les antiparkinsoniens
Question 24 - Parmi les substances suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) administrée (s) par
voie inhalée ?
A. Des glucocorticoïdes
B. Des anticorps monoclonaux anti-VEGF
C. Des anti-histaminiques
D. Des agonistes beta 2 adrénergiques
E. Des anticholinergiques
A. La plupart des effets attribués à l’AngII (angiotensine II) sont induits par liaison avec AT1R
B. AT1R est un récepteur intracellulaire
C. AT1R est activé chroniquement dans plusieurs maladies cardiovasculaires
D. Les effets de l’activation d’AT1R et d’AT2R sont similaires
E. L’activation d’AT1R induit vasoconstriction des cellules musculaires lisses via l’augmentation
de calcium cytosolique
Question 29 - Concernant les cytochromes P450, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes
est (sont) exacte(s) ?
Sémiologie
Question 1 - Quelle(s) est (sont) la (les) manifestation(s) possible(s) d’un saignement digestif
d’origine intestinale ?
A. Épistaxis
B. Méléna
C. Anémie
D. Métrorragies
E. Stéatorrhée
Question 2 - Parmi les signes cliniques suivants, lequel(s) évoque(nt) une colique hépatique ?
A. Fièvre a 39°C
B. Ictère avec selles foncées et urines décolorées
C. Douleur soulagée par la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons
D. Douleur abdominale inférieure à 6 heures
E. Douleur en hypochondre droit à irradiation scapulaire droite
A. Baisse du TP
B. Baisse de la bilirubine conjuguée
C. Baisse de l’albumine
D. Augmentation des ALAT
E. Augmentation de la GGT
Question 9 - Parmi les mécanismes suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être à l’origine d’un
syndrome occlusif ?
A. Obstruction
B. Pullulation
C. Strangulation
D. Fonctionnel
E. Volvulus
Question 10 - Parmi les signes cliniques suivants, lequel (lesquels) est (sont) un (des) signe(s) de
malabsorption ?
A. Amaigrissement et tétanie
B. Diarrhée sécrétoire
C. Anémie
D. Diarrhée graisseuse
E. Surcharge en fer
A. Iléus biliaire
B. Volvulus
C. Cancer
D. Sigmoidite
E. Bride
Question 12 - Parmi les causes suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être à l’origine d’un
syndrome occlusif grêlique ?
A. Iléus biliaire
B. Maladie de Crohn
C. Bride
D. Cancer
E. Pullulation
Question 13 - Parmi les signes cliniques suivants, lequel (lesquels) oriente(nt) vers un syndrome
occlusif par strangulation
A. Douleur tardive
B. Début brutal
C. Fièvre
D. Persistance des gaz
E. Rectorragies
Question 19 - Parmi les signes cliniques suivants, lequel (lesquelles) oriente(nt) vers un syndrome
occlusif par obstruction ?
A. Vomissements bilieux
B. Début progressif
C. Persistance des gaz
D. Douleur précoce
E. Présence d’une défense abdominale précoce
A. Fécalogramme
B. Fibroscopie oesogastroduodénale
C. Vidéocapsule endoscopique
D. CholangioIRM
E. Iléocoloscopie
Question 1 - Quelle(s) est (sont) la (les) principale(s) indication(s) de l’IRM dans la prise en
charge des pathologies digestives?
Question 2 - Parmi les examens d’imagerie suivants explorant le tube digestif, lequel (lesquels)
nécessite(nt) l’ingestion orale de produit de contraste positif ?
A. Entéroscanner
B. Coloscanner
C. Abdomen sans préparation
D. Coloscopie virtuelle
E. Transit oesophagien
Question 7 - Quelle(s) est (sont) la (les) limite(s) de l’échographie pour l’exploration du tube
digestif ?
Question 8 - Quel(s) examen(s) est (sont) adapté(s) à la recherche de fistule digestive post-
opératoire ?
Question 1 - Parmi les cellules hépatiques suivantes laquelle (lesquelles) est (sont) des cellules
épithéliales parenchymateuses ?
A. Cellules endothéliales
B. Cellules étoilées du foie
C. Hépatocytes
D. Cellules biliaires
E. Cellules de Kupffer
A. De sa durée d’évolution
B. De son degré de dysplasie
C. De sa localisation
D. De sa composante villeuse
E. De sa taille
Question 3 - Parmi les items suivants concernant l’aspect histologique des gastrites chroniques
auto-immunes le(les)quel(s) est (sont) exact(s) ?
Question 4 - Parmi les items suivants, le(les)quel(s) est (sont) une (des) complication(s) des
gastrites chroniques à Helicobacter Pylori?
A. Le cancer duodénal
B. L’ulcère duodénal
C. La dysplasie gastrique qui se développe sur la métaplasie intestinale
D. Le lymphome gastrique
E. Le sarcome gastrique
Question 5 - Quel(s) aspect(s) histologique(s) peut (peuvent) être observé(s) dans les gastrites
chroniques ?
Question 8 - Parmi les items suivants lequel (lesquels) peut (peuvent) correspondre à la cirrhose
hépatique ?
Question 9 - Parmi les items suivants concernant les biopsies digestives, le(les)quel(s) est (sont)
exact(s) ?
Question 10 - Parmi les items suivants concernant les colites chroniques, le(les)quel(s) est (sont)
exact(s) ?
A. Il existe une altération des glandes de la muqueuse colique qui sont remaniées
B. Il est possible de faire le diagnostic de rectocolite hémorragique sur des biopsies rectales
C. La rectocolite hémorragique donne des lésions inflammatoires pouvant comporter des
granulomes épithélioïdes
D. Lors des poussées l’inflammation est active et associe des polynucléaires neutrophiles
E. Un cancer colique peut s’observer après de nombreuses années d’évolution
A. Agoniste beta-adrénergique
B. Blocage de la pompe à proton
C. Anticholinergique
D. Antagoniste dopaminergique D2
E. Antagoniste histaminergique H2
A. Les laxatifs stimulants augmentent la motricité colique et les sécrétions d’eau et d’électrolytes
B. Les laxatifs osmotiques augmentent l'hydratation des selles par appel d'eau dans la lumière
colique
C. Les laxatifs lubrifiants augmentent l'hydratation des selles
D. Les fibres alimentaires augmentent le volume fécal par leur effet hydrophile
E. Les laxatifs osmotiques ne peuvent pas être utilisés chez la femme enceinte
Question 4 - Parmi les médicaments suivants, lesquels sont des inhibiteurs de la pompe à protons
(IPP) ?
A. Ranitidine
B. Pantoprazole
C. Famotidine
D. Omeprazole
E. Voriconazole
Une hématémèse: comment la reconnaître, quels sont les 1ers gestes (aux urgences et dans les 24h) et
le 1er temps de la démarche diagnostique?
Quels sont les symptômes (et leur mécanisme principal) possibles permettant la découverte d’un
adénocarcinome du pancréas?
Quel est l’effet attendu de ce médicament sur la digestion, l’absorption intestinale du glucose et la
glycémie post-prandiale chez un sujet normal (par rapport à ce qui était observé chez ce même sujet
avant qu’il ne prenne ce médicament)?
Diabétologie
Question 1 - Parmi les molécules suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être utilisée(s)
par les hématies (globules rouges) pour leurs besoins énergétiques ?
A. Acide lactique
B. Acétoacétate
C. Glucose
D. Acide palmitique
E. Glycérol
Question 2 - Parmi les circonstances suivantes, laquelle ou lesquelles peut (peuvent) accélérer
l'évolution d'une rétinopathie diabétique et justifier une surveillance renforcée ?
A. Puberté
B. Grossesse
C. Equilibration rapide de la glycémie
D. Accident vasculaire cérébral ischémique
E. Syndrome fébrile
Question 4 - Concernant les traitements par agonistes, laquelle (lesquelles) des propositions
suivantes est (sont) exacte(s)?
Question 5 - Concernant les statines, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?
Question 8 - Quel est (sont) le(s) site(s) de stockage de l’énergie sous forme de glycogène sous
l’effet de l’insuline ?
A. Cerveau
B. Foie
C. Muscle
D. Tissu adipeux
E. Intestin grêle
Question 10 - Quel(s) est (sont) le(s) symptôme(s) qui peut (peuvent) être associé(s) à une
hyperglycémie à plus de 2 g/l ?
A. Polyurie
B. Bradycardie
C. Polydipsie
D. Constipation
E. Amaigrissement
Question 11 - Parmi ces critères quel(s) est (sont) celui (ceux) en faveur d’un diabète de type 2 ?
A. Déficit d’insulinosécrétion
B. Excès de production du cortisol
C. Insulinorésistance
D. Destruction complète des cellules béta du pancréas
E. Inflammation de bas grade
Question 14 - Parmi les événements ou anomalies suivants associés au diabète, lequel ou lesquels
peut (peuvent) compromettre l'acuité visuelle ?
A. Décollement de rétine
B. Glaucome
C. Micro anévrismes bilatéraux
D. Oedème maculaire
E. Hémorragie intravitréenne
Question 15 – QROC
Comment s’appelle la famille des hormones sécrétées par l’intestin qui stimulent la sécrétion
d’insuline après le repas (vous répondrez par un seul mot, en minuscule et sans ponctuation)
Question 16 – QROC
Quelle classe thérapeutique du diabète de type 2 agit sur la sensibilité à l’insuline? (vous répondrez
par un seul mot, en minuscule et sans ponctuation)
Question 1 - Concernant la synthèse des stéroïdes, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes
est (sont) exacte(s)?
A. Les stéroïdes sont synthétisés par le placenta, les gonades, les surrénales et la peau des organes
génitaux
B. La testostérone est métabolisée en œstradiol par l’aromatase
C. La première étape de la biosynthèse des stéroïdes fait intervenir l’enzyme STAR
D. Le cortisol peut être synthétisé dans la surrénale et les gonades
E. La testostérone est produite par la surrénale chez la fille
Question 3 - Parmi les hormones suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui contrôle(nt) la synthèse
du cortisol ?
A. T3
B. ACTH
C. CRH
D. TRH
E. DHEA
A. Prise de poids
B. Diabète sucré
C. Hypertension artérielle
D. Ostéoporose
E. Amyotrophie
A. Mélanodermie
B. Hypertension artérielle
C. Nausées
D. Hypokaliémie
E. Hypoglycémie
A. Malaise hypoglycémique
B. Hypertension artérielle
C. Palpitations
D. Sueurs
E. Bradycardie
Question 7 - A propos de l’axe gonadotrope, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?
Question 8 - A propos de l’hypophyse, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?
Question 9 - A propos de l’axe thyréotrope, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?
Question 10 - A propos de l’axe somatotrope, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?
Question 12 - Concernant les estrogènes, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s)?
A. Les estrogènes sont sécrétés par les cellules de la thèque interne du follicule ovarien
B. L’aromatisation des androgènes a lieu dans les cellules de la granulosa du follicule ovarien
C. Les follicules secrètent une quantité croissante d’estrogènes atteignant un pic en milieu de
cycle menstruel
D. Les oestrogènes exercent un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de FSH
E. Le pic ovulatoire de LH est favorisé par le rétrocontrôle positif des estrogènes sur l’axe
hypothalamo-hypophysaire
Question 13 - Chez une jeune patiente de 17 ans qui souffre d’une absence de règles, quel(s)
argument(s) sémiologique(s) vous oriente(nt) vers une absence de perforation de l’hymen ?
A. Aménorrhée primaire
B. Douleurs cycliques
C. Bouffées de chaleur
D. Stade de Tanner S1P1
E. Sécheresse vaginale
Question 15 - Concernant les facteurs impliqués dans le contrôle de la croissance des enfants,
laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?
A. Les androgènes sont synthétisés dans les cellules de la réticulée de la surrénale et les cellules
de Leydig
B. Les androgènes surrénaliens et testiculaires agissent par l’intermédiaire de 2 récepteurs
différents
C. La synthèse des androgènes surrénaliens est augmentée en cas de déficit en 21-Hydroxylase
D. L’ACTH est un peptide hypophysaire qui contrôle essentiellement la synthèse de la
testostérone
E. La LH contrôle la synthèse de la testostérone par les cellules de la thèque interne de l’ovaire
A. Le dosage de l’activité biologique d’une hormone est la méthode la plus souvent utilisée en
première intention
B. Le dosage hormonal permet d’évaluer l’activité d’une glande endocrine
C. L’intervalle de référence d’un dosage hormonal dépend de la méthode utilisée
D. La LH plasmatique chez la femme doit être interprétée en fonction de la phase du cycle ovarien
E. Le test par la dexamethasone est un moyen d’explorer l’hyperactivité hypophysaire ou
surrénalienne de l’axe corticotrope.
Question 22 - Concernant les manifestations orientant plus spécifiquement vers une maladie de
Basedow en cas d’hyperthyroïdie, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s)?
A. Palpitations
B. Thrill
C. Chemosis
D. Hyperphagie
E. Myxoedeme pré-tibial
Question 23 - Camille, 4 ans 2 mois, consulte pour retard statural. Elle mesure 85 cm (- 4,5 DS).
C’est la seule enfant de la fratrie. Son père mesure 1 m 68, sa mère 1 m 59. Elle n’a pas d’ATCD
en dehors d’un accident de voiture à l’âge de 3 ans avec perte de connaissance initiale. Elle n’a
pas de signe fonctionnel. Son examen clinique est négatif.
A. 1m57
B. 1m59
C. 1m63 et demi
D. 1m62
E. 1m55
A. 70 cm
B. 85 cm
C. 100 cm
D. 115 cm
E. 125 cm
Question 25 – QROC
Quel est le nom propre du signe ou de la manœuvre permettant de mettre en évidence une compression
vasculaire en cas de goitre important ? (vous répondrez par un seul mot, en minuscule et sans
ponctuation)
Quel est le délai minimal, en mois, d’absence de règles définissant la ménopause chez une femme âgée
de plus de 50 ans?
Question 27 – QROC
Dans un contexte d’hypoestrogénie chez la femme, quel est le symptôme clinique permettant de
distinguer son origine centrale ou périphérique?
Question 2 - Selon les recommandations de la Haute autorité de santé de 2019, quel(s) est (sont)
le (les) critère(s) phénotypique(s) d'une dénutrition modérée de l’adulte ?
Question 3 - Mme B. 40 ans consulte car elle souhaite perdre du poids. Elle est suivie pour un
cancer gynécologique et doit avoir une chirurgie dans les prochains jours. Elle pèse 70 kg et
mesure 1 m 50 (IMC = 31 kg/m²). Son poids de forme il y a 2 mois était de 85 kg. Comment
pouvez qualifier son état nutritionnel ?
A. Surpoids
B. Obésité grade I
C. Etat nutritionnel normal
D. Dénutrition modérée
E. Dénutrition sévère
A. L’impédancemétrie bioélectrique
B. L’absorptiométrie bi-énergétique
C. La calorimétrie
D. Le PET-scanner
E. Le dynamomètre (Handgrip)
Question 6 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
Question 8 - Concernant le système IRE-IRP, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s)?
Question 9 - Parmi les peptides suivant, lequel (lesquels) entraine(nt) un sentiment de satiété ?
A. La dopamine
B. La leptine
C. La vasopressine
D. La ghréline
E. L’insuline
A. Le glucose est transporté de la lumière intestinale vers les entérocytes via le co-transporteur
Na+/glucose SGLT1
B. Le co-transporteur Na+/glucose SGLT1 est un transporteur de grande capacité et faible affinité
C. Les mutations du SGLT1 peuvent être responsables de malabsorption du glucose létales en
quelques semaines
D. Le transporteur à diffusion facilitée GLUT2 transporte le glucose des entérocytes vers le sang
E. Le transporteur GLUT2 n’est jamais saturé dans les conditions physiologiques
Question 12 - Quel(s) est (sont) le (les) site(s) préférentiel(s) de la mesure du pli cutané ?
A. Tricipital
B. Bicipital
C. Sous scapulaire
D. Supra iliaque
E. Quadricipital
Question 13 - Selon la classification du DSM V, quel(s) est (sont) le (les) critère(s) diagnostique(s)
de l'anorexie mentale ?
Question 14 – QROC
Question 15 - QROC
Question 16 - QROC
Citer le principal noyau cérébral impliqué dans la régulation homéostatique de la prise alimentaire
Question 17 - QROC
Quelle vitamine, en cas de carence, peut être responsable d'une encéphalopathie de Gayet Wernicke ?
Sémiologie
Question 2 - Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) du col utérin à rechercher à l'examen
clinique lors du toucher vaginal ?
A. Position
B. Consistance
C. Longueur
D. Ouverture
E. Mobilité
A. Non malodorantes
B. Avec des polynucléaires au prélèvement vaginal
C. Associées à un prurit
D. Verdâtres
E. Grumeleuses
Question 4 - Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) cliniques d'un nodule évocateur d'une
tumeur bénigne du sein ?
A. Lisse
B. Régulier
C. Mobile
D. Mal limité
E. Douloureux
Question 5 - Quel(s) élément(s), parmi les suivants, est (sont) utilisé(s) pour calculer le score
d’Apgar (méthode d’évaluation de l’adaptation à la vie extra-utérine) ?
A. La fréquence cardiaque
B. Le tirage inter-costal
C. Le tonus
D. Le geignement
E. La fréquence respiratoire
Question 7 - A partir de quel seuil une protéinurie est considérée comme anormale pendant la
grossesse ?
A. 30mg/24h
B. 0,1 g/24h
C. 0,3 g/24h
D. 1 g/24h
E. 3 g/24h
A. 40 SA
B. 38 SA
C. 37 SA
D. 36 SA
E. 34 SA
Question 9 - Indiquez les 2 shunts physiologiques existant dans la circulation fœtale : (1 seule
proposiition exacte)
Question 10 – QROC
Question 11 - QROC
Question 1 - Concernant le cycle menstruel, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?
A. Un cycle menstruel commence au 1er jour des règles et se termine au 1er jour des règles
suivantes
B. La durée moyenne du cycle menstruel est de 50 jours
C. Le cycle menstruel est composé de la phase folliculaire et de la phase lutéale
D. Le cycle menstruel débute dès la vie fœtale
E. Le cycle menstruel s’arrête lors de la ménopause
A. L’innervation sensitive des organes génitaux externes est assurée entre autres par le nerf
pudendal
B. La turgescence clitoridienne et l’érection sont secondaires à une activation du système
parasympathique
C. L’érection est permise grâce à la libération de NO (oxyde nitrique) à la terminaison des nerfs
caverneux
D. L’orgasme correspond à des contractions volontaires des muscles lisses périnéaux
E. Chez l’homme, l’orgasme est suivi d’une période réfractaire pendant laquelle la stimulation
sexuelle est inefficace
A. Ostrogènes
B. Progestérone
C. Prolactine
D. Ocytocine
E. TSH
Question 6 - Concernant les caractéristiques du col utérin, laquelle (lesquelles) des propositions
suivantes est (sont) exacte(s) ?
A. Eau
B. Protéines
C. Lipides
D. Sels minéraux
E. Oligo-éléments
Question 1 - Parmi les propositions suivantes, quel(s) est (sont) le (les) renseignement(s)
indispensable(s) à recueillir avant de réaliser une imagerie gynécologique ?
A. Le contexte clinique
B. L’âge de la patiente
C. La date des dernières règles
D. Les antécédents cardiaques
E. Le statut hormonal : puberté, ménopause, contraception
Question 3 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) à propos de l’imagerie des voies
génitales masculines ?
Question 4 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) à propos de l’imagerie des
testicules ?
Question 6 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le conduit déférent ?
Question 7 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) à propos du muscle obturateur
interne ?
Question 9 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) à propos du col de l’utérus ?
Sur cette coupe sagittale de l’utérus par voie vaginale, la cavité utérine est-elle vide ?
En France, quel est le nombre d’échographies prénatales recommandées par le consensus professionnel
pour chaque grossesse ?
Sur cette vue endopelvienne, à quoi correspond la structure désignée par une flèche ?
Sur cette vue caudale du périnée masculin, comment s’appelle la structure légendée « 2 » ?
Question 2 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la glande mammaire
chez la femme ?
Question 3 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la glande mammaire
chez la femme en période dite d’ « activité génitale » en dehors de la grossesse ?
A. Le tissu conjonctif séparant les grains ou tissu palléal est un tissu conjonctif à prédominance
cellulaire bien vascularisé
B. La lumière des grains ou acini mammaires est bordée par un revêtement épithelial à double
assise
C. Les cellules épithéliales bordant la lumière des grains ou acini sont séparées du tissu palléal
par une basale
D. Sous l’effet des oestrogènes en première phase du cycle les cellules épithéliales des unités
sécrétrices mammaires commencent à présenter un début d’activité sécrétoire
E. Sous l’effet de la progestérone en seconde phase du cycle le tissu palléal devient oedémateux
et infiltré de quelques cellules inflammatoires réactionnelles
A. Le poids de la mère
B. La longueur crânio-caudale au premier trimestre
C. La mesure de la hauteur utérine
D. La quantité de liquide amniotique
E. Le taux d'HCG
A. IgG
B. IgM
C. Alcool
D. Glucose
E. Virus de la Rubéole
Question 6 - Lors de la fécondation l’ovocyte est en métaphase deux Quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s)?
Question 8 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les cellules de Sertoli
?
Question 12 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les canaux para-
mésonéphrotiques (canaux de Muller) chez un fœtus de sexe féminin (caryotype 46XX) ?
Question 14 - Parmi les virus suivants lequel peut être responsable d'une anémie fœtale parfois
fatale ?
A. Rubéole
B. Parvovirus
C. HIV
D. VZV
E. Grippe
Question 1 - Parmi les propositions ci-dessous, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? Les anti-
inflammatoires non stéroïdiens pris en cours de grossesse sont des médicaments :
Question 2 - Concernant les contraceptifs oraux combinés (COC), laquelle ou lesquelles de ces
propositions est (sont) exacte(s) ?
Question 4 - Parmi les propositions suivantes, laquelle est exacte ? La période à risque de
malformation congénitale en cas d’exposition médicamenteuse en cours de grossesse couvre :
Immunologie générale
Question 1 - Concernant la localisation des cellules immunitaires dans la lymphe et les ganglions
lymphatiques, laquelle ou lesquelles de ces propositions est (sont) exacte(s) ?
A. Les cellules dendritiques qui ont capté des antigènes et reçu des signaux de danger rejoignent
les ganglions via les vaisseaux lymphatiques efférents
B. Les lymphocytes T et B naïfs se trouvent dans des zones distinctes des ganglions en attendant
de rencontrer leur antigène spécifique
C. Les lymphocytes T et B naïfs circulent dans la lymphe mais pas dans le sang
D. L'expression du récepteur de chimiokine CCR7 par les lymphocytes T naïfs et par les cellules
dendritiques matures les guide vers la zone T des ganglions
E. Les follicules lymphoïdes des ganglions sont composés majoritairement de lymphocytes B
A. La voie classique du Complément peut être activée par les IgM toutes les IgG mais pas par les
IgA
B. La C3 convertase classique peut être formée par une activation de la voie classique ou par une
activation de la voie des lectines
C. L'amplification de la voie alterne permet l'opsonisation d'un pathogène ce qui va favoriser la
phagocytose
D. Le facteur H est une protéine membranaire importante pour la régulation de la voie
d'amplification de la voie alterne
E. Les récepteurs C5aR et C3aR permettent la phagocytose
Question 3 - À propos des récepteurs de la famille Toll (TLR), laquelle ou lesquelles de ces
propositions est (sont) exacte(s) ?
A. Elles se différencient à partir d'un progéniteur lymphoïde commun (CLP) dans la moelle
osseuse
B. On ne les trouve que dans le compartiment sanguin
C. Elles expriment de façon clonale un récepteur de l'antigène de spécificité unique
D. Elles interviennent dans l'élimination des cellules transformées ou infectées par des virus
E. Elles sont majoritairement à activité cytotoxique
Question 5 - Concernant les molécules HLA de classe I, laquelle ou lesquelles de ces propositions
est (sont) exacte(s) ?
A. Sa plus forte capacité à présenter les antigènes exogènes aux lymphocytes T par les molécules
HLA de classe I et de classe II
B. Sa plus forte capacité à détecter et internaliser les antigènes exogènes
C. Une réduction de l’expression des molécules points de contrôle immunologique
D. Une plus forte capacité à produire des cytokines pro-inflammatoires
E. Une augmentation de l’expression en surface du récepteur de chimiokine CCR7
A. Elle nécessite l'action de l'endonucléase Rag1/Rag2 qui clive l'ADN génomique au niveau des
séquences RSS
B. Elle met en jeu des cassures double-brin dans l'ADN
C. Elle se produit dans les précurseurs des lymphocytes T au sein du thymus
D. La région variable de chaîne α de TCR est assemblée par réarrangement génomique d'un
segment V de plusieurs segments D et d'un segment J
E. Des nucléotides peuvent être ajoutés ou délétés au hasard au niveau des jonctions entre
segments V D et J
Question 11 - Concernant les lymphocytes B, laquelle ou lesquelles de ces propositions est (sont)
exacte(s) ?
Question 13 - Concernant les différents isotypes, laquelle ou lesquelles de ces propositions est
(sont) exacte(s) ?
A. Les lymphocytes T mémoires répondent de manière plus rapide à une ré-exposition antigénique
qu’un lymphocyte T naïf
B. Tous les lymphocytes T mémoires circulent dans l’organisme
C. Les lymphocytes T centraux mémoires se trouvent principalement dans les ganglions
lymphatiques
D. Les lymphocytes T mémoires sont générés à l’issue de la phase de contraction
E. Les lymphocytes T mémoires sont des lymphocytes T CD8+ mais pas CD4+
A. Passe par des recrutements de kinases et permettent de moduler les voies de signalisation du
TCR
B. Une activation optimale du lymphocyte T naïf nécessite une reconnaissance du CMH-peptide
par un TCR et un second signal délivré par CD28
C. CTLA-4 constitue un second signal d’activation
D. CD28 intervient dans l’activation des lymphocytes mémoires
E. PD-1 et ICOS sont des molécules de costimulation activatrices
Question 20 – QROC
Quelle population immunitaire est à la fois impliquée dans l’immunité innée et dans la mise en place
de l’immunité adaptative ?
Question 1 - Au cours d'une infection par une bactérie extracellulaire les polynucléaires
neutrophiles :
A. De la stimulation du système immunitaire par un virus ayant un épitope croisé avec un auto-
antigène
B. Du démasquage d'épitopes cryptiques à la surface d'un auto-antigène
C. De la rupture de tolérance de lymphocyte B auto-réactifs
D. De la rupture de tolérance de lymphocytes T auto-réactifs
E. De l'hyperproduction d’auto-anticorps naturels
Question 3 - Concernant l’immunité chez le sujet âgé, laquelle ou lesquelles de ces propositions
est (sont) exacte(s) ?
A. La sécrétion de cytokines après stimulation des récepteurs Toll Like (TLR) est comparable au
sujet jeune
B. Les lymphocytes T très différenciés s’accumulent avec l’âge
C. L’immuno-sénescence survient brutalement après 40 ans de façon homogène d’un individu à
l’autre
D. Il existe une involution thymique et une diminution du pool de lymphocytes T naïfs
E. La cytotoxicité des lymphocytes T CD8 est comparable après stimulation quel que soit l’âge
Question 5 - Concernant les vaccins à ARNm, laquelle ou lesquelles de ces propositions est (sont)
exacte(s) ?
A. Tacrolimus
B. Ciclosporine
C. Acide mycophénolique
D. Cyclophosphamide
E. Méthotrexate
Question 8 – QROC
1/ Indiquez quelles sont les sources de glucose dont dispose le muscle pour générer de l’ATP
et soutenir la contraction musculaire à l’état nourri et au cours du jeûne court et prolongé ?
1
Après un certain nombre d’investigations biologiques et cliniques, vous en venez à suspecter
une glycogénose (ou glycogen storage disease, GSD) chez votre patiente. Cette pathologie
regroupe des affections héréditaires très hétérogènes qui sont toutes caractérisées par une
accumulation de glycogène intracellulaire.
3/ Indiquez quels sont les 2 organes qui vont être prioritairement touchés en cas de
glycogénose et quel est le rôle du glycogène dans ces 2 organes?
Légende : les flèches fines indiquent une cascade de régulation, + signifie activation,
les flèches épaisses (bleues) indiquent les réactions métaboliques catalysées par les différentes
enzymes 2, 3 et 4 à identifier.
Question de cours avec noms d’enzymes mais nous avons accepté des appellations
approchantes
Enzyme 1 : phosphorylase kinase, (cascade de régulation de la glycogénolyse avec enzyme 1
qui active la glycogène phosphorylase, il y avait un + et un P indiqué… répondre « kinase »
était facile)
Enzyme 2 : glycogène phosphorylase (enzyme clé de la glycogénolyse, active sous forme
phosphorylée .. aurait pu aider à nommer « kinase » l’enzyme 1)
Enzyme 3 : enzyme débranchante ou α1-6 glucosidase
Enzyme 4 : phosphoglucomutase ou mutase
Tout déficit enzymatique qui bloque la dégradation du glycogène peut conduire à une
accumulation de glycogène et donc à une glycogénose (ou plus rarement la synthèse, réponse
2
non attendue) :
Vous pouviez répondre 2 enzymes au choix parmi :
- défaut sur la glycogène phosphorylase musculaire : pas de libération de Glc 1P
- défaut de la phosphorylase kinase musculaire : pas d’activation de la glycogène
phosphorylase
- défaut en enzyme débranchante : pas de libération de Glc par débranchement des
ramifications du Glycogène (liaison α 1-6)
- défaut d’enzyme mutase : pas de passage de Glc 1P au Glc 6P, carrefour métabolique crucial
pour le catabolisme et la récupération d’énergie à partir du glycogène.
Vous conseillez à votre patiente de questionner sa famille sur des atteintes similaires et
proposez une analyse génétique à la recherche de l’anomalie moléculaire expliquant sa
pathologie. Vous la dirigez vers une consultation de génétique spécialisée.
Il s’avère que Mme M est porteuse d’une altération pathogène de l’enzyme 2 du schéma ci
dessus, dont la forme musculaire est codée par le gène PYGM.
Le séquençage du gène PYGM conduit à identifier l’altération c.148C>T, p.R50X (ou
p.Arg50*) à l’état homozygote.
Mme M a 4 enfants, 2 filles et 2 garçons. Ni son mari, sportif, ni les 2 filles et son fils ainé ne
présentent ses symptômes. Seul le plus jeune fils, 7 ans, rapporte de légères douleurs
musculaires lorsqu’il joue dans la cour avec ses copains.
L’étude génétique du gène PYGM dans la famille de Mme M donne les résultats suivants :
3
7/ Il n’y a actuellement pas de traitement spécifique de cette maladie rare.
Quels conseils diététiques faut-il donner à ces patients pour les aider à réorienter leur
métabolisme et permettre des efforts musculaires ?
Il faut faire basculer le muscle vers l’utilisation d’autres sources énergétiques que le Glc issu
du glycogène : glucose sanguin, ac gras sanguins qui sont très énergétiques (plus que le Glc
à nbr de carbones équivalents) donc manger avant l’effort physique.
8/ Si les examens complémentaires (qu’on ne vous a pas exposés) n’avaient pas orienté vers
une anomalie du métabolisme du glycogène dans le muscle, proposez 2 autres voies
métaboliques, responsables du catabolisme terminal, dont l’altération aurait pu expliquer
l’incapacité de votre patiente à effectuer de la contraction musculaire par manque de
production d’ATP ?
Il fallait citer (sans détailler le nom des enzymes), les étapes terminales qui assurent la plus
importante production d’ATP dans les cellules:
- anomalies du cycle de Krebs, défauts sur les enzymes du Krebs
- anomalies de la chaîne respiratoire (bonus si indication d’anomalies de l’ADN
mitochondrial)
Un nouveau-né est admis dans le service de réanimation néonatale présente une glycémie à
41,8 mmol/L (Valeur usuelle : 1,7-8,8mM).
L’insulinémie est de 0,5 UI/mL (Valeurs usuelle : 2-13 UI/mL) à 2 jours de vie. Le diagnostic
de diabète néonatal est posé. Une étude génétique est réalisée.
Un variant dans le gène de l’insuline INS est identifié chez le patient. Les caractéristiques du
variant sont présentées dans le tableau ci-dessous. Ce variant n’est pas retrouvé chez ses
parents.
Pour rappel, l’insuline est le résultat des étapes suivantes : Pré-pro-insuline à Pro- insuline
à Insuline
Annotations
Ecart
Fréquence Fréquence
physico-
Variant du variant
allélique du Exon / Conservation Conservation chimique
Gène dans la
(protéine) variant dans Intron nucléotidique acide aminé entre les
population
l’échantillon acides
générale
aminés
Très Très Très
INS p.Cys96Tyr 50% Exon 0%
conservé conservé important
4
Le nouveau-né présente un phénotype sévère : hyperglycémie (>4x la normale) et une
insulinémie basse (<4x la normale) à la naissance.
Vous pouviez indiquez 3 arguments non redondants parmi les suivants en réponse à la
question :
-Le variant concerne un gène (l’insuline INS) codant une protéine indispensable dans la
régulation de la glycémie
-Le variant est un faux sens conduisant à un changement d’acide aminé (et donc forcément
dans une région codante du gène)
-Le variant impacte une position nucléotidique (le c. n’est pas précisé) et une position
protéique (p.Cys96) très conservée au cours de l’évolution. L’acide aminé Cys joue donc un
rôle important dans la fonction de la protéine insuline.
- le variant conduit à la substitution de la Cys par une Tyrosine, 2 acides aminés qui ont des
propriétés physicochimiques très différentes (en bonus, vous pouviez préciser que la Cys
permet la formation de pont disulfures, importants dans les structures des protéines, ce que la
tyrosine de permet pas …).
-Le variant n’est pas présent chez les parents de l’enfant, c’est un variant de novo, à l’état
hétérozygote (fréquence allélique 50% donc 1 allèle sur les 2 présente la variation).
-Le variant est absent de la population générale, ce n’est donc pas un polymorphisme.
Insuline Insuline
Tubuline
Rouge Ponceau
2. Concernant les résultats des expériences présentées ci-dessus, indiquez la ou les réponse(s)
exacte(s).
5
Un témoin de charge permet de quantifier la quantité d’extrait déposée
è VRAI. Pour pouvoir comparer l’expression de l’insuline entre cellules transfectées, il faut
s’assurer qu’il a été déposé la même quantité de matériel cellulaire. En témoin de charge, on
utilise des protéines dont l’expression est ubiquitaire dans toutes les cellules de type tubuline,
actine ..etc (protéines du cytosquelette dont toutes les cellules ont besoin et expriment donc de
façon équivalente).
Le rouge ponceau (figure B) permet de colorer toutes les protéines des extraits
è VRAI. Colorant qui assure la coloration de toutes les protéines présentes sur la
membrane de western blot, permet de vérifier l'uniformité du transfert de protéines et
d'effectuer une normalisation ultérieure de la protéine cible avec la quantité réelle de protéines
présentes dans chaque condition expérimentale
Une électrophorèse des protéines permet la séparation des protéines avant l’étape de transfert
et de révélation
è VRAI. Revenez aux bases de la technique de western blot
3 En vous aidant des résultats des expériences présentées ci-dessus, quelle semble être la
conséquence de la mutation de l’insuline étudiée ici et pourquoi ?
Expliquez l’utilisation de la tubuline et du rouge ponceau en A et B ?
Pour vous aider, voici un rappel de la structure de l’insuline
6
Cys 96 , qui aide à relier les chaînes A et B de l’insuline. Cette modification de structure est
susceptible d’impacter fortement la conformation de l’insuline mature, qui n’est plus sécrétée
et ne peux donc plus jouer son rôle hypoglycémiant (patient avec hypoinsulinémie et forte
hyperglycémie).
La tubuline est utilisé en tant que protéine, témoin de charge des extraits protéiques des
cellules transfectées, déposés sur le gel de migration du western blot. Une expression
équivalente de tubuline entre les 2 conditions, permet de comparer les niveaux expression
d’insuline WT/muté, puisque la même quantité d’extraits de cellules a été
déposé/transféré/détecté.
Pour l’analyse des surnageants, la tubuline, protéine non sécrétée, ne peut pas être utilisée. On
utilise ici, un colorant aspécifique qui colore toutes les protéines présentes sur la membrane.
En effet, pour pouvoir affirmer que l’insuline mutante est bien absente des surnageants de
cellules, il faut s’assurer qu’on a bien déposé une même quantité de fractions de surnageant
dans les 2 conditions (insuline normale et mutante) et montrer que c’est spécifiquement
l’insuline mutante qui n’est pas sécrétée.
L’insuline est une hormone (pas un(e) enzyme !) hypoglycémiante qui va favoriser
l’utilisation ou la mise en réserve du glucose. Son action favorise, en général, les
anabolismes. Il n’y avait pas besoin de connaître en détail les enzymes impliquées ou les
métabolites, uniquement les grandes voies métaboliques, dans le sens favorisé par l’insuline
(voir flèches bleues du schéma)
Voie 1 : glycogénogenèse (mise en réserve du Glc sous forme de glycogène)
Voie 2 : glycolyse (utilisation du Glc)
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Voie 3 : cycle de Krebs (utilisation terminale du Glc)
Voie 4 : synthèse d’ac gras/lipogenèse (stimule la conversion de l’excès de Glc en ac gras)
Voie 5 : synthèse acides aminés /protéique
Glycogène
Voie 1 ? Alimentation
Glc 6P Glucose
Voie 2 ?
Pyruvate
Ac gras
Voie 4 ?
Acétyl CoA
Cholestérol
Chaîne respiratoire
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7/ Contrairement au cas de ce nouveau né, si on se place dans le contexte d’une forme de
diabète de type 1 multifactorielle, quel type de variant a été génétiquement associé à cette
pathologie ? Où est-il situé ? Comment agit-il ?
Ce qu’il fallait repérer : Au contraire du cas du nouveau-né qui présente un diabète de type 1
monogénique , lié à son défaut de sécrétion d’insuline (variant faux sens INS ), la question
était sur le diabète multifactoriel (cours C Vandiedonck, cycle 3, séminaire 8)
Réponse attendue
è Présence d’une variation du nombre de tandem repeats VNTR (variable number of tandem
repeats), dans le promoteur du gène de l’INS (modifications non codantes) qui prédispose à
une diminution de l’expression de l’insuline dans le thymus, d’où une rupture de tolérance
immunitaire centrale et un risque accru de diabète de type 1 (OR = 2).