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ANNALES DFGSM2

SESSION 1
S1 & S2

Année 2020/2021
UE 1 – Bases Cellulaires Biochimiques et Génétique des Maladies
Session 1.2 – Janvier 2021

Question 1 - Concernant l’Évolution et le génome, indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :

A. L’ADN est apparu très peu de temps après le Big Bang


B. L’ADN est consubstantiel à tout ce qui existe sur la Terre
C. L’ADN des procaryotes est circulaire
D. Le génome humain contient environ 21 000 gènes codant des protéines
E. 45% du génome humain est constitué de rétrotransposons

Question 2 - Concernant les lipoprotéines VLDL, indiquez la ou les propositions exactes :

A. Elles constituent des édifices moléculaires dynamiques, non covalents constitués de lipides et
d’apoprotéines.
B. Elles sont constituées de l’apoprotéine de structure ApoB48
C. Elles sont métabolisées après intervention de la LPL (lipoprotéine lipase) à la surface de
l’endothélium vasculaire
D. Elles assurent le transport des lipides alimentaires dans la circulation sanguine
E. Elles sont principalement constituées de triglycérides

Question 3 - Concernant le cholestérol, indiquez la ou les proposition(s) exacte(s) :

A. Le cholestérol est un peptide


B. La synthèse du cholestérol s’effectue exclusivement dans le foie
C. Il existe une réabsorption intestinale du cholestérol
D. L’élimination du cholestérol s’effectue par voie fécale
E. Le cholestérol est distribué dans l’organisme, de la périphérie vers le foie, grâce aux
lipoprotéines LDL

Question 4 - Dans une maladie autosomique dominante, laquelle / lesquelles parmi les
propositions suivantes est / sont exacte(s) ?

A. La consanguinité favorise la survenue d’une maladie autosomique dominante


B. La transmission est indépendante du sexe
C. La maladie de Marfan est une maladie autosomique dominante
D. Seuls les sujets hétérozygotes composites sont atteints cliniquement
E. La pénétrance peut être incomplète

Question 5 - Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles est ou sont exacte(s) ?

A. Un variant gain de fonction est un variant donnant une nouvelle fonction à une protéine ou
augmentant l’expression d’un gène
B. Le variant c.254A>T correspond à une substitution nucléotidique au niveau de l’ARN
C. Tous les variants non sens conduisent à la destruction de l’ARNm par le système NMD
(nonsense-mediated mRNA decay)
D. Le variant nucléotidique c.522_524del correspond à une délétion sans décalage du cadre de
lecture
E. La transcription correspond à la synthèse d’une protéine à partir d’un ARNm

Sujet UE1 - BCBGM 1


Question 6 - Concernant les modifications post traductionnelles des protéines, indiquez la ou
les propositions exacte(s) ?

A. Elles permettent des modifications d’activité, d’adressage ou de stabilité de la protéine cible


B. Les phosphorylations sont des modifications qui sont éliminée par des kinases
C. Les méthylations de résidus arginine ou lysine des histones jouent un rôle dans la modulation
de l’expression des gènes
D. La farnésylation est une modification qui assure la fixation d’un lipide sur un résidu cystéine
de protéine
E. Les ponts disulfures S_S sont formés entre 2 sérines de chaine peptidique

Question 7 - Parmi les propositions suivantes, indiquez la ou les réponse(s) exacte(s)

A. Plusieurs voies de transduction du signal sont impliquées dans la réponse UPR


B. L’Unfolded protein response (UPR) peut conduire à la mort cellulaire
C. L’Unfolded protein response (UPR) est une réponse à une synthèse diminuée des protéines
D. L’autophagie est un mécanisme indépendant de l’environnement
E. L’autophagie est un mécanisme non régulé

Question 8 - Dans le cadre des urgences métaboliques, donnez la ou les proposition(s) exacte(s)
(rappel : « acidémie » et « acidurie » sont utilisées comme des synonymes dans les maladies
métaboliques et certains dosages permettent d’évaluer plusieurs voies métaboliques).

A. Le dosage de l’ammoniémie permet d’évaluer le métabolisme des acides organiques


B. Le dosage d’un dérivé d’acides aminés en C5 permet d’identifier la deuxième maladie
métabolique intégrée au dépistage néonatal (déficit en MCAD)
C. Le dosage des acides gras permet d’évaluer le catabolisme des acides aminés
D. Le dosage de l’ammoniémie permet d’évaluer le métabolisme des acides aminés
E. Le dosage des corps cétoniques permet d’évaluer la bêta-oxydation mitochondriale

Question 9 - A propos de la matrice extracellulaire, quelle(s) proposition(s) est (sont) juste(s) ?

A. La matrice extracellulaire est dégradée par les métalloprotéases


B. Elle constitue un réservoir de facteurs de croissance
C. Elle est synthétisée par les cellules mésenchymateuses
D. Elle est composée principalement de collagènes non fibrillaires
E. Son réseau collagénique permet la rétention d’eau

Question 10 - Concernant la migration cellulaire, indiquez la ou les proposition(s) exacte(s) ?

A. L’haptotaxie est un déplacement selon un gradient de chimiokines solubles


B. Le sens de migration est guidé par un gradient de chimiokines
C. La migration est nécessaire au développement lors de l’embryogenèse
D. La durotaxie est une migration guidée par la rigidité de la matrice extracellulaire
E. La formation des filopodes est activée par Cdc42 GTPase

Sujet UE1 - BCBGM 2


Question 11 - A propos des cytokines, indiquez la ou les proposition(s) exacte(s) ?

A. Les cytokines sont des facteurs diffusibles qui permettent la communication intercellulaire
B. Les cytokines ont des actions redondantes
C. Les cytokines sont toutes synthétisées sous forme inactive
D. Les cytokines lient des récepteurs intracytoplasmiques
E. Les cytokines lient des récepteurs membranaires

Question 12 - Concernant les spécificités de la mécanotransduction par rapport à la


transduction conventionnelle du signal, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?

A. La mécanotransduction peut être déclenchée par au moins 3 types de stimuli mécaniques


B. La mécanotransduction intervient dans plusieurs perceptions sensorielles
C. La mécanotransduction n'implique jamais de second messager
D. La mécanotransduction peut fonctionner par démasquage de sites d’interaction protéine-
protéine
E. La mécanotransduction peut fonctionner en quelques millisecondes

Question 13 - Concernant la méthylation de l’ADN, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s)?

A. Les méthylases DNMT3A et 3B maintiennent la méthylation sur les 2 brins d’ADN lors de la
réplication
B. Les méthylases DNMT3A et 3B ajoutent de nouvelles marques épigénétiques
C. Lorsque le promoteur d’un gène est méthylé, le gène d’aval est le plus souvent surexprimé
D. Il existe un « patron » épigénétique largement programmé et imprimé dans les différentes
cellules de l’organisme lors du développement embryonnaire
E. Les mécanismes de déméthylation nécessitent des systèmes de type excision/repair de la base
méthylée par des enzymes de la famille TDG

Question 14 - Indiquez le ou les évènements qui a ou ont lieu au cours de l’anaphase du cycle
cellulaire.

A. Le décompactage des chromosomes


B. La séparation des chromatides filles
C. La migration des chromatides filles vers les centrioles
D. La disparition des filaments kinétochoriens
E. La formation de l’enveloppe nucléaire

Question 15 - A propos de l’autophagie et du vieillissement, indiquez la ou les réponse(s)


exacte(s) :

A. La restriction calorique stimule l’autophagie et augmente la longévité


B. L’autophagie est stimulée par mTOR
C. L’autophagie permet la dégradation de protéines endommagées
D. La restriction calorique augmente le stress oxydatif
E. Le stress oxydatif accélère le vieillissement

Sujet UE1 - BCBGM 3


Question 16 - Parmi les propositions suivantes sur l’apoptose, la/lesquelles est/sont exacte(s) ?

A. Elle fait intervenir les caspases qui sont des lipases à cystéine
B. Elle n’est pas assimilée à un processus physiologique
C. Elle participe à l’élimination des cellules altérées dans le cancer
D. Elle est pro-inflammatoire par libération du contenu cellulaire dans le milieu extracellulaire
E. Elle participe à l’élimination d’une partie des cellules mammaires au cours du cycle
menstruel

Question 17 - Parmi les propositions suivantes concernant le cycle de Krebs, laquelle


(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Le cycle de Krebs constitue une voie commune d’oxydation des molécules énergétiques
d’origine glucidique, protéique ou lipidique
B. Le cycle de Krebs se déroule dans l’espace inter-membranaire de la mitochondrie
C. Le cycle de Krebs, couplé à la chaîne respiratoire, permet la récupération maximale d’énergie
au cours du catabolisme des molécules complexes
D. L’oxaloacétate est le starter du cycle de Krebs
E. Le cycle de Krebs assure la décarboxylation oxydative du pyruvate

Question 18 - Dans la voie métabolique des corps cétoniques, parmi les propositions suivantes,
laquelle (ou lesquelles) est (ou sont) exacte(s) :

A. Le béta-hydroxybutyrate correspond à la condensation d’un acétyl-CoA et d’un acéto-acétate


B. L’HMG-CoA Synthase catalyse la décondensation de la molécule d’HMG-CoA, étape
limitante de la cétogenèse
C. L’activité de l’HMG-CoA Synthase peut être modulée par modifications post-
traductionnelles
D. En conditions d’hypoglycémie sévère, les corps cétoniques peuvent être dégradés dans le
sang, générant un abaissement du pH sanguin
E. Le métabolisme des corps cétoniques est finement corrélé à celui des sucres

Question 19 - Concernant la méiose, indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :

A. C’est une barrière inter-espèce


B. Le nombre de chromosomes entre des différentes espèces est différent
C. La recombinaison entre chromosomes homologues s’effectue lors de la deuxième mitose de
la méiose
D. L’appariement obligatoire entre les chromosomes s’effectue entre les deux chromatides sœurs
E. Les anomalies des cohésines centromériques, en deuxième mitose de méiose, sont les causes
principales des trisomies 21

Question 20 - Indiquez la ou les proposition(s) exacte(s)

A. Les mutations épigénétiques sont conservées lors de la gamétogenèse


B. Les mutations épigénétiques sont liées à une modification de la séquence de l’ADN
C. Les mutations épigénétiques ne peuvent pas avoir des effets transgénérationnels
D. Les mutations épigénétiques peuvent être secondaires à un défaut d’établissement de
l’empreinte pendant la gamétogenèse
E. Les mutations épigénétiques ne peuvent pas être influencées par l’environnement

Sujet UE1 - BCBGM 4


Question 21 - Concernant les variants génétiques responsables dans les maladies à hérédité non
mendélienne, quelles propositions sont exactes ?

A. Collectivement, les variants associés à la maladie peuvent contribuer à un score de risque


polygénique ayant une valeur diagnostique prédictive
B. La majorité des allèles associés sont situés dans les régions non codantes des gènes
C. Dans la population, les allèles associés sont rares
D. L’analyse d’association génétique est la méthode la plus adaptée pour détecter des variants à
risque
E. Les variants détectés ont individuellement un impact fonctionnel faible sur les gènes

Question 22 - Concernant l’adhérence cellulaire, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes


est (sont) exacte(s)?

A. Deux molécules d’adhérence identiques assurent une liaison hétérophilique


B. Les intégrines modifient l’attachement de la MEC (matrice extra cellulaire)
C. Les intégrines assurent une interaction calcium indépendante
D. La superfamille des intégrines est constituée de glycoprotéines de membranes
E. Les sélectines ont uniquement deux domaines (intra et extracellulaire).

Question 23 - Lors d’un exercice physique intense, tel que le sprint, indiquez la ou les
proposition(s) exacte(s) ?

A. C’est un effort violent qui nécessite le catabolisme du glucose par phosphorylation oxydative
B. Le déstockage du glycogène musculaire permet la production indispensable d’ATP pour
soutenir la contraction musculaire
C. La vitesse de la glycolyse est augmentée par le besoin accru en ADP
D. La lactate déshydrogénase assure la régénération du NAD+, indispensable pour maintenir une
glycolyse en condition de sous oxygénation
E. Dans ce type d’effort, la production d’ATP est essentiellement aérobie

Question 24 - Concernant les cellules souches, indiquez la ou les réponse(s) exacte(s).

A. Certaines cellules souches de la peau sont unipotentes


B. Une cellule différenciée s’autorenouvelle
C. Les cellules pluripotentes induites (iPS) présentent des caractéristiques proches de celles des
cellules souches embryonnaires
D. Toutes les cellules hématopoïétiques matures expriment le marqueur CD34+
E. Les cellules souches totipotentes sont les seules à donner naissance à un individu complet.

Question 25 - Parmi les propositions suivantes concernant la glycolyse, indiquez la ou les


proposition(s) exacte(s) ?

A. La glycolyse a lieu dans le cytosol et la mitochondrie


B. La glycolyse assure le catabolisme du glucose en 2 pyruvates et génère 2 molécules d’ATP et
2 NADH,H+
C. La réaction catalysée par l’hexokinase assure une séquestration du glucose dans les cellules
D. La glycolyse et la néoglucogenèse sont 2 voies métaboliques strictement inverses
E. La glycolyse est régulée par le couple insuline/glucagon au niveau des 3 enzymes clés :
hexokinase, PFK1 et pyruvate kinase

Sujet UE1 - BCBGM 5


Question 26 - Parmi les propositions suivantes concernant le carrefour métabolique du Glucose
6 phosphate (G6P), indiquez la ou les proposition(s) exacte(s)?

A. Le G6P s’engage dans la glycolyse lorsque le rapport ATP/AMP de la cellule est haut
B. Le G6P peut être produit à partir des acides gras par la néoglucogenèse
C. La transformation du G6P en glucose par la glucose-6 phosphatase est uniquement possible
dans les hépatocytes
D. La glycogénolyse permet de libérer du G6P, sous l’effet du glucagon
E. Le G6P s’engage dans la voie des pentoses phosphate lorsque la cellule a besoin de ribose

Question 27 - Compte tenu de vos connaissances sur la notion d’interface entre deux chaines
polypeptidiques, quelle est la (ou quelles sont les) proposition(s) exacte(s) ?

A. Une aire de contact est le plus souvent une région dite rigide
B. Une aire de contact est constituée uniquement de quelques acides aminés souvent enrichie en
Arg, Trp, Tyr capable de former plusieurs types d’interactions
C. Une aire de contact est le plus souvent enrichie en Leu, Ala et Ileu, acides aminés sur-
représentés
D. Les acides aminés clés d’une aire de contact sont identifiables par la technique dite d’Alanine
Scanning
E. La technique d’Alanine Scanning est réalisable in silico à l’aide de logiciels adaptés

Question 28 - Concernant les plaquettes, la(les)quelle(s) de ces propositions est/sont exacte(s) ?

A. Elles jouent un rôle initiateur dans l’hémostase secondaire


B. Elles peuvent être impliquées dans un lien entre hémostase et inflammation
C. Un nombre excessif de plaquettes circulantes s’appelle une thrombocytopénie
D. Comme les globules rouges, les plaquettes peuvent être transfusées
E. Les antiagrégants agissent souvent sur des voies d’activation plaquettaire

Question 29 - Concernant la phénylcétonurie, indiquez la ou les proposition(s) exacte(s).

A. La phénylcétonurie classique est dépistée depuis 40 ans par son examen clinique
caractéristique à la naissance
B. La dégradation de la phénylalanine donne habituellement la tyrosine comme produit
C. Les adultes phénylcétonuriques tolèrent mieux l’hyperphénylalaninémie que les enfants, mais
la grossesse impose un régime bien contrôlé
D. Un régime adapté traite l’hyperphénylalaninémie mais pas les autres maladies associées au
déficit en coenzyme BH4 (tétrahydrobioptérine)
E. L’augmentation de la succinylacétone confère un risque important de cancer du foie

Question 30 - Concernant le cycle de l’urée, indiquez la ou les proposition(s) exacte(s).

A. Un cycle de l’urée tronqué est partagé entre l’intestin grêle et le rein


B. L’ammoniac cédé par l’aspartate au cycle de l’urée provient à l’origine de beaucoup d’autres
acides aminés via des couplages entre différentes transaminases
C. Un traitement en urgence des déficits du cycle de l’urée est l’épuration extrarénale
D. Le cycle de l’urée est localisé sélectivement dans le cytosol
E. Le cycle de l’urée est actif dans la majorité des hépatocytes selon un mode de
compartimentation appelée zonation

Sujet UE1 - BCBGM 6


Cas clinique 1 :
Madame F, patiente âgée de 28 ans, est hospitalisée en urgence pour leucémie aiguë.
Elle n’a pas d’antécédent personnel notable mais à l’interrogatoire, elle signale que

- Son père a présenté un cancer de l’estomac à 35 ans, dont il est décédé,


- Sa grand-mère paternelle a présenté un cancer du sein bilatéral à 40 ans, dont elle est
décédée,
- Ses deux cousines, filles de son oncle paternel, ont présenté, l’une un cancer du sein à 17 ans
et l’autre un sarcome à 35 ans, dont elle est décédée.

Question 1 – QROC - Au vu de l’arbre généalogique, vous suspectez une pathologie


monogénique associée à la transmission du risque de développer un cancer avant 45 ans dans
cette famille (Syndrome de Li-Fraumeni).

Selon l’arbre généalogique présenté, quel est le mode de transmission de ce syndrome ?

Question 2 - L’analyse moléculaire de votre patiente met en évidence une anomalie moléculaire
constitutionnelle du gène TP53 (chromosome 17), codant la protéine p53. Concernant ce gène
ou la protéine codée, indiquez la ou les réponses exactes :

A. Le gène TP53 est, de façon générale, l’un des gènes les plus fréquemment muté dans les
cancers
B. La protéine p53 est impliquée dans le cycle cellulaire en phase G2-M
C. La protéine p53 est un facteur de transcription régulant l’expression de la protéine p21
D. La fonction de p53 est régulée par mTOR
E. La protéine p53 est activée en cas de défaut lors de la réplication de l’ADN.

Sujet UE1 - BCBGM 7


Question 3 – QROC - A l’aide de vos connaissances et de l’arbre ci-dessus, concernant
l’individu II-1, l’oncle de votre patiente, répondez par oui ou non aux 2 points :

1° Est-il porteur de l’anomalie de TP53?

2° A-t-il un risque accru de développer un cancer ?

Question 4 – QROL - La recherche autour du gène TP53 et de la protéine p53 codée par ce
gène est très importante et les chercheurs ont remarqué que :

Chez l’homme, il existe physiologiquement 2 copies du gène TP53 (1 allèle sur chaque chromosome
17), et le risque de développer un cancer durant la vie est d’environ 25%.
Chez l’éléphant, qui présente une très grande longévité, il existe physiologiquement 40 copies du
gène TP53 (plusieurs copies sur chaque chromosome) et son risque de développer un cancer est de 4-
5%.

A l’aide de ces informations, indiquez quel peut être le rôle de TP53.

Tout comme pour le gène RB1, l’invalidation du gène TP53 répond à un principe important en
cancérologie. Nommez et expliquez brièvement ce principe ou modèle.

Question 5 – QROL - Dans l’analyse génétique constitutionnelle, réalisée en séquençage Sanger


chez votre patiente, on retrouve le variant de TP53 c.730G>A, p.(Gly244Ser) ou p.(G244S) à
l’état hétérozygote.

1° A l’aide des 3 parties de la figure ci-dessous, décrivez la nature du variant mis en évidence au
niveau nucléotidique et protéique.

2° Commentez la figure C, qu’en concluez-vous ?

Sujet UE1 - BCBGM 8


Question 6 – QROL

Compte tenu du rôle/ fonction de la protéine p53 et de la position du variant dans la protéine,
expliquez quelle peut être la conséquence fonctionnelle de ce variant.

Question 7 – QROL - Une lignée cellulaire HCT116, qui n’exprime pas naturellement la
protéine p53, est transfectée avec un plasmide d’expression codant une protéine p53 sauvage
(WT) ou la protéine mutante Gly244Ser (ou G244S). On traite secondairement les cellules
transfectées avec un inhibiteur de la synthèse protéique. On réalise l’analyse, en western blot,
des extraits protéiques aux différents temps après traitement (en heure, en bas de chaque
piste). Le résultat de l'analyse est présenté dans la figure ci-dessous.

1° A l’aide de quel réactif révélez-vous les bandes p53 et β-actine, à quoi sert l’actine ici ?

2° Qu’est-ce que cette expérience permet d’étudier ?

3° Que concluez-vous concernant la protéine mutante Gly244Ser de p53 ?

Question 8 – QROL - La lignée cellulaire HCT116 est, à nouveau, transfectée avec un plasmide
d’expression codant une protéine p53 sauvage (WT) ou la protéine mutante Gly244Ser (ou
G244S). L’analyse des extraits protéiques et la révélation de l’expression des protéines p53,
p21 et β-actine est présentée dans la figure ci-dessous.

1° Quelle conclusion pouvez-vous tirer de cette expérience et qu’en concluez-vous sur la


fonctionnalité de la protéine mutante Gly244Ser (ou G244S) de p53?

2° A quoi sert la piste « Mock » ou plasmide vide ?

Sujet UE1 - BCBGM 9


Cas clinique 2 :
Un petit garçon d’origine Maghrébine de 20 mois présente une histoire clinique d’hémolyse
chronique avec quelques épisodes aigus.
A la naissance, il a présenté un ictère néonatal (Hyperbilirubinémie) qui a été traité par
photothérapie.
Lors d’épisodes infectieux, il déclenche des crises d’hémolyse.
Son papa et sa maman, tous deux nés en Tunisie, sont en bonne santé.
L’ensemble du tableau clinique, oriente le clinicien vers un déficit en G6PD (Glucose 6 phosphate
déshydrogénase).

Question 1 – QROC - L’enquête familiale a permis d’établir l’arbre généalogique suivant,


votre patient est identifié en IV-2.

1° Quel est le mode de transmission de la maladie ?

2° Sur quels éléments vous vous basez pour aboutir à cette conclusion ?

Question 2 – QROL - L’analyse moléculaire permet de mettre en évidence le variant du gène


G6PD suivant : c.1187C>G, p.Pro396Arg qui n’a jamais été décrit dans les bases de données et
la littérature scientifique.

1° A l’aide du tableau de quelques variants connus et des données cliniques du patient,

2° Donnez 3 arguments pour un caractère pathogène du variant du patient.

Sujet UE1 - BCBGM 10


Question 3 – QROC

A l’aide de vos connaissances sur le métabolisme du glucose, à quelle voie métabolique appartient
cette enzyme ?

Question 4 – QROC - Un produit de la réaction catalysée par la G6PD est le NADPH, H+.

Indiquez un rôle majeur de cet élément dans le stress oxydatif, notamment dans le globule rouge.

Question 5 – QROC - Les patients souffrant de ce déficit en G6PD, également appelé favisme,
ont généralement une recommandation d’éviter la consommation de fèves, de boissons
contenant de la quinine, d’aliments très riches en vitamine C ou de contre-indications à des
médicaments antipaludiques comme la chloroquine ou la primaquine.

Quelle caractéristique ces différents produits peuvent-ils avoir en commun et qui conduit à
l’hémolyse ?

Question 6 – QROL

Sur la base de vos réponses aux question 4 et 5, expliquez le mécanisme de fragilisation des
globules rouges observée chez cet enfant, en lien avec le variant pathogène de G6PD identifié.

Question 7 - Les réticulocytes et les globules rouges les plus jeunes sont généralement plus
riches en G6PD que les globules rouges plus âgés. Dans certaines formes de paludisme, la
primaquine est utilisée non pas pour traiter l’accès lui-même mais, quelques jours ou semaines
plus tard pour prévenir d’éventuelles rechutes.

Afin d’éviter un accident d’hémolyse, il est nécessaire de s’assurer de l’absence de déficit en G6PD
avant de prescrire la primaquine. L’accès palustre est lui-même source d’hémolyse (le parasite se
développe dans les globules rouges) et donc d’anémie. Compte tenu de l’ensemble de ces éléments
indiquez les propositions qui vous paraissent exactes.

Sujet UE1 - BCBGM 11


A. Les patients en cours de prise en charge de l’accès palustre initial peuvent être anémiques
B. La recherche de déficit en G6PD risque d’être faussement positive, si le taux de réticulocytes
est élevé
C. En cas de déficit partiel (80% d’activité résiduelle), la présence de nombreux réticulocytes,
juste après un accès palustre, peut masquer le déficit
D. Il est prudent de chercher un déficit en G6PD à distance de l’accès palustre , avant de
prescrire la primaquine.
E. Dans le cas de votre patient, le masquage complet du déficit par une hyper-réticulocytose est
très probable

Question 8 – QROC - Pour aller plus loin dans votre raisonnement, un déficit de la biosynthèse
du glutathion donne une anémie hémolytique, comme le déficit en G6PD que vous venez de
voir, mais également d’autres effets plus sévères, dont une acidurie (ou acidémie)
pyroglutamique. L’accumulation de cet acide organique est notamment associée à une
diminution importante du pH sanguin (acidose). Cette maladie se manifeste souvent comme
une urgence métabolique au même titre que d’autres aciduries organiques.

Dans ce contexte, quels sont les trois dosages de biochimie spécialisée à réaliser ? (répondez en
quelques mots sans ponctuation)

Question 9 – QROC - Existe-t-il des situations pathologiques, non génétiques, qui peuvent
également induire une acidurie pyroglutamique ?

Répondrez par oui ou non, et si oui, donnez un exemple.

Sujet UE1 - BCBGM 12


UE 2 – Biopathologie Cellulaire et Tissulaire
Session 1 – Janvier 2021

Question 1 - Concernant l’amylose, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?

A. Le diagnostic d’amylose peut être affirmé à partir d’un prélèvement sanguin


B. L’amylose correspond à l’accumulation intracellulaire de protéines anormales
C. La polyarthrite rhumatoïde peut se compliquer d’une amylose de type AA
D. Le diagnostic d’amylose peut être affirmé sur la coloration standard (HES)
E. Une des localisations préférentielles des dépôts amyloïdes est la paroi

Question 2 - Quelle est la coloration de routine des tissus utilisée en anatomie pathologique ?

A. PAS
B. Perls
C. Trichrome de Masson
D. Hématéine éosine safran (HES)
E. Bleu Alcian

Question 3 - Concernant l’examen cytologique, laquelle (lesquelles) de ces propositions est (sont)
exacte (s) ?

A. Le matériel obtenu est abondant et permet toujours de réaliser des techniques complémentaires
B. Il permet un résultat rapide
C. Il ne permet pas l’examen de l’architecture des tissus
D. Il s’agit d’un examen souvent plus invasif qu’une biopsie
E. Il peut être utilisé dans le dépistage de cancer

Question 4 - A propos de l’inflammation aiguë, quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ?

A. L’œdème inflammatoire est secondaire à une extravasation plasmatique


B. Les agents microbiens sont reconnus par les récepteurs TLR
C. La réaction inflammatoire est initiée par les cellules résidentes
D. La réaction inflammatoire aiguë est délétère pour l’organisme
E. La réaction inflammatoire est déclenchée uniquement par une agression microbienne

Question 5 - Quel(s) est (sont) le (les) élément(s) qui caractérise(nt) un abcès ?

A. Une inflammation congestive


B. Une inflammation suppurée
C. Une inflammation collectée
D. Une inflammation granulomateuse
E. Une inflammation chronique

Sujet UE 2 - BCT 1
Question 6 - Parmi ces propositions concernant la cicatrisation d’une plaie cutanée, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Elle engendre la mise en place d’un bourgeon charnu


B. Son bon déroulement ne nécessite pas de détersion
C. Elle comporte la formation d’un granulome épithélioïde et gigantocellulaire
D. Elle comporte une réparation conjonctive
E. Elle comporte une régénération épithéliale

Question 7 - Parmi les pathologies suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) fréquemment
associée(s) à une inflammation granulomateuse ?

A. Tumeur maligne
B. Sarcoïdose
C. Pneumonie aigue bactérienne
D. Réaction macrophagique à corps étranger
E. Tuberculose

Question 8 - Parmi ces propositions concernant la fibrose, la(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Il s’agit d’une lésion élémentaire du tissu conjonctif


B. Elle est présente dans une hépatite chronique
C. Elle peut conduire à la destruction d’un tissu et à une altération de fonction d’organe
D. Elle accompagne l’inflammation aiguë
E. Elle est présente dans une pneumonie aiguë bactérienne

Question 9 - Quel(s) est (sont) le (les) élément(s) qui peut (peuvent) se rencontrer dans une
inflammation tuberculeuse ?

A. Caverne
B. Granulome épithélioide
C. Lésion caséofolliculaire
D. Miliaire
E. Lésion caséofibreuse

Question 10 - A propos de la formation de la fibrose et du TGF-β, quelle(s) proposition(s) est


(sont) exacte(s) ?

A. La voie de transduction du TGF-β est inhibée par Smad7


B. Le TGF-β est stocké dans la matrice via la protéine de latence
C. La production du TGF-β est stimulée par la rigidité de la matrice extracellulaire
D. Le TGF-β est synthétisé sous forme immature
E. Le TGF-β induit l’apoptose des cellules étoilées hépatiques

Sujet UE 2 - BCT 2
Question 11 - Concernant les tumeurs malignes, quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ?

A. Elles donnent des métastases à distance


B. Les tumeurs peu différenciées sont généralement plus agressives
C. Le carcinome épidermoïde est une tumeur dans laquelle les cellules tumorales produisent de la
mélanine
D. Elles n’infiltrent pas les tissus environnants
E. L’adénocarcinome est une tumeur dans laquelle les cellules tumorales peuvent contenir du
mucus

Question 12 - Parmi les propositions suivantes concernant la stéatose macro-vacuolaire, laquelle


(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Elle constitue un état réversible


B. Elle est la conséquence d'une surcharge en triglycérides au niveau hépatique
C. Elle est souvent liée à une surcharge pondérale
D. Elle se présente sous la forme de vacuoles extra-cellulaires sur coupes tissulaires fixées
E. Elle peut être mise en évidence par la coloration Oil Red O sur coupes tissulaires fixés

Question 13 - La maladie cœliaque se caractérise sur le plan histologique par : [une (ou plusieurs)
proposition(s) exacte(s)]

A. Une atrophie des villosités intestinales


B. Une dystrophie des villosités intestinales
C. Une hyperplasie des villosités intestinales
D. Une métaplasie des villosités intestinales
E. Une muqueuse normale

Question 14 - A propos de la réaction inflammatoire, quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s)


?

A. L’activation de NF-KB induit la maturation de la pro-interleukine-1β en interleukine-1β active


B. Les récepteurs TLR4 reconnaissent le lipopolysaccharide
C. Les récepteurs TLR activent le facteur de transcription NF-KB
D. Le facteur de transcription NF-KB est exprimé uniquement dans les cellules immunitaires
E. Les récepteurs NLR (NOD-Like Receptors) sont membranaires et reconnaissent des signaux
extracellulaires

Question 15 - Concernant le carcinome in situ, quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ?

A. Les ganglions drainants peuvent être métastatiques.


B. La membrane basale est infiltrée par les cellules tumorales
C. L’exérèse complète apporte la guérison
D. C’est un synonyme de métaplasie
E. Les métastases s’observent dans 90% des cas

Sujet UE 2 - BCT 3
Question 16 - Les muscles des grands sportifs sont physiologiquement : [une (ou plusieurs)
proposition(s) exacte(s)]

A. Hypoplasiques
B. Aplasiques
C. Hypertrophiques
D. Hyperplasiques
E. Métaplasiques

Question 17 - Quel(s) est (sont) le (les) élément(s) qui caractérise(nt) la phase vasculo-sanguine
de l’inflammation aigue ?

A. Inflammation à lymphocytes
B. Diapédèse leucocytaire
C. Formation du tissu de granulation
D. Œdème
E. Congestion

Question 18 - Parmi ces propositions, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) concernant
l’inflammation chronique ?

A. Les éléments cellulaires tels que les macrophages, les lymphocytes et les plasmocytes
prédominent
B. Elle persiste malgré la neutralisation de l’agent pathogène
C. Elle comporte la coexistence de phénomène de réparation et de destruction
D. Elle ne s’accompagne jamais de fibrose
E. C’est une inflammation de courte durée

Question 19 - Concernant ces propositions sur l’apoptose, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)
?

A. Il s’agit d’une mort cellulaire programmée


B. Elle intervient pendant l’embryogenèse
C. Elle déclenche une réaction inflammatoire
D. Elle se traduit morphologiquement par une fragmentation du noyau
E. Elle peut être pathologique

Question 20 - Parmi ces constituants ou cellule, lequel (lesquels) est (sont) essentiel (s) dans la
fibrose ?

A. Les triglycérides
B. L’amylose
C. Le collagène
D. Le polynucléaire neutrophile
E. Le granulome

Sujet UE 2 - BCT 4
Question 21 - Parmi les mécanismes mis en jeu par les polynucléaires, lequel (lesquels)
favorise(nt) la lutte anti-microbienne ?

A. Production de radicaux libres


B. Libération de NET
C. Induction de leur apoptose
D. Production des cytokines IL-10 et TGF-β
E. Dégranulation des protéases cytotoxiques

Question 22 - A propos de la réaction inflammatoire chronique et des myofibroblastes, quelle(s)


proposition(s) est (sont) exacte(s) ?

A. La persistance de la lésion tissulaire est un facteur de chronicisation de l’inflammation


B. Les myofibroblastes persistent après l’arrêt de l’inflammation
C. Les myofibroblastes proviennent majoritairement des fibroblastes résidents
D. Les myofibroblastes sont activés par les cytokines inflammatoires
E. Les myofibroblastes synthétisent majoritairement du collagène de type II

Question 23 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) favorise(nt) la résolution de


l’inflammation ?

A. Persistance du pathogène
B. Production de lipoxines
C. Présence de macrophages M2
D. Apoptose des neutrophiles
E. Production de prostaglandine E2

Question 24 - Parmi ces propositions concernant le bourgeon charnu, laquelle (lesquelles) est
(sont) exacte(s) ?

A. Il prend la place de l’infiltrat inflammatoire et des tissus nécrosés


B. Il évolue vers une cicatrice collagène
C. Il survient lors d’une plaie profonde
D. Il est pauvre en vaisseaux sanguins
E. Les fibroblastes et les myofibroblastes synthétisent le collagène

Question 25 - Quelle(s) est (sont) l’(les) étiologie(s) de granulome de type corps étranger ?

A. Granulome tuberculeux
B. Sarcoïdose
C. Silice
D. Matériel de prothèse
E. Maladie des griffes du chat

Sujet UE 2 - BCT 5
Question 26 - Parmi les propositions suivantes concernant la fixation par le formol, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Elle permet de fixer les sites antigéniques


B. Elle permet de réaliser des techniques complémentaires
C. Elle doit être faite dans un volume équivalent à celui du prélèvement (un volume pour un
volume)
D. Sa durée doit être comprise entre 12h et 30 heures
E. Elle empêche la lyse cellulaire et tissulaire

Question 27 - A l’occasion d’une endoscopie bronchique, une biopsie de la muqueuse bronchique


met en évidence un épithélium malpighien normal. Il s’agit d’un épithélium : [une (ou plusieurs)
proposition(s) exacte(s)]

A. Métaplasique
B. Atrophique
C. Dysplasique
D. Tumoral
E. Hyperplasique

Question 28 - A propos de la fibrose au cours de l’inflammation chronique, quelle(s)


proposition(s) est (sont) exacte(s) ?

A. Les plaquettes activées produisent du TGF-β qui stimule les myofibroblastes


B. Les cellules hépatiques étoilées myofibroblastiques sont riches en gouttelette lipidique
C. Les myofibroblastes expriment α-actine de type musculaire lisse (αSMA)
D. La réponse Th-1 stimule la fibrose par la production d’IFN-gamma
E. Les macrophages n’ont pas de rôle dans la formation de la fibrose

Sujet UE 2 - BCT 6
UE 3 – Hématologie
Session 1 – Janvier 2021

Cas clinique 1 :
Mr R, 70 ans, se présente aux urgences après suspicion de COVID-19. Il a un antécédent d’infarctus
du myocarde et est porteur d’une valve cardiaque mécanique.
A l’arrivée aux urgences, le médecin remarque son teint ictérique et ses conjonctives jaunes.
A l’interrogatoire, il présente une asthénie depuis 2 semaines et une dyspnée au moindre effort.

Le bilan biologique à l’admission est le suivant :

Hémogramme :
Globules rouges : 1,4 T/L
Hémoglobine : 4 g/dL
Hématocrite : 12%
VGM : 86 fL
CCMH : 33,3 g/dL
Plaquettes : 250 G/L
Leucocytes : 9,2 G/L
Polynucléaires neutrophiles : 6 G/L
Polynucléaires éosinophiles : 0,1 G/L
Polynucléaires basophiles : 0 G/L
Lymphocytes : 2,4 G/L
Monocytes : 0,7 G/L
Réticulocytes : 308 G/L
Présence de 2% de schizocytes sur le frottis sanguin.

Bilan d’hémostase :
TP : 100% - TCA ratio (M/T) : 1,02 - Fibrinogène : 3,5 g/L

Le patient est transféré en réanimation médicale pour la suite de sa prise en charge.

Question 1 - Parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Le VGM (volume globulaire moyen) permet d’identifier une anomalie morphologique des
hématies
B. La CCMH (concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine) et la TCMH (teneur
corpusculaire moyenne en hémoglobine) renseignent sur la chromie des hématies
C. La TCMH est un paramètre mesuré par spectrophotométrie
D. Le nombre de globules rouges permet de définir une anémie
E. L’hémolyse se définit par une hyperdestruction des hématies ou un raccourcissement de la
durée de vie des hématies

Question 2 - Quelles sont les caractéristiques biologiques (concernant la lignée rouge) de


l’anémie chez ce patient ?

Vous répondrez en réécrivant textuellement l'ensemble de la phrase ci-dessous complétée des 4 mots
manquants (le dernier mot concerne le frottis)

"Anémie ….. ….. …. avec …."

Sujet UE3 - Hématologie 1


Question 3 - Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) clinique(s) de l’anémie chez ce patient ?

Vous répondrez en 3 à 5 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes type NFS ou LDH), sur
une même ligne et sans ponctuation entre les mots (simple espace)

[Exemple de format de réponse attendue "défense abdominale fièvre céphalées"]

Question 4 - Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) de gravité de l’anémie chez ce patient?

Vous répondrez en 3 à 5 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne et
sans ponctuation entre les mots (simple espace)

Question 5 - Quel est le mécanisme général le plus probable de l’anémie ?

Vous répondrez en 3 à 4 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne et
sans ponctuation entre les mots (simple espace)

Question 6 - Sur quel(s) argument(s) cliniques(s) repose votre hypothèse ?

Vous répondrez en 3 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne et sans
ponctuation entre les mots (simple espace)

Question 7 - Sur quel(s) argument(s) biologique(s) repose votre hypothèse ?

Vous répondrez en 3 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne et sans
ponctuation entre les mots (simple espace)

Question 8 - Quel(s) examen(s) complémentaire(s) prescrivez-vous pour confirmer votre


hypothèse et quel(s) résultat(s) en attendez-vous ?

Vous répondrez en 8 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne et sans
ponctuation entre les mots (simple espace)

[Exemple de format de réponse attendue « créatinine augmentée glycémie diminuée »]

Sujet UE3 - Hématologie 2


Cas clinique 2 :
Une femme âgée de 75 ans, dénutrie, vient aux urgences en raison d’hématomes sur les bras et les
jambes, apparus récemment sans traumatisme. La NFS est normale.
Le bilan d’hémostase est le suivant :

TP : 40 %
TCA : 48 sec (T: 34 sec) ratio=1.41
Fibrinogène : 3,85 g/L
Facteur II : 32 %
Facteur V : 95 %
Facteur VII : 30 %
Facteur X : 35 %

Question 1 - Quelle est la localisation de l’hémorragie présentée par cette patiente ?

Vous répondrez en 2 à 3 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes type NFS ou LDH), sur
une même ligne, et sans ponctuation entre les mots (simple espace)

[Exemple de format de réponse attendue "défense abdominale fièvre céphalées"]

Question 2 - Vers quelle anomalie de l’hémostase ce tableau clinico-biologique vous oriente-t-il


?

Vous répondrez en 1 à 2 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne, et
sans ponctuation entre les mots (simple espace)

[Exemple de format de réponse attendue "défense abdominale fièvre céphalées"]

Question 3 - Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
?

A. Le TP explore la voie endogène


B. Le TCA peut s’exprimer en pourcentage
C. La patiente présente une diminution des facteurs vitamine K dépendants
D. La patiente présente une diminution du TP
E. Le TCA explore l’hémostase primaire

Question 4 - Quelle est l’étiologie la plus probable expliquant ces anomalies ?

Vous répondrez en 4 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne, et sans
ponctuation entre les mots (simple espace)

[Exemple de format de réponse attendue "infection à mycobacterium tuberculosis"]

Question 5 - Citer le(s) facteur(s) qui peu(ven)t être impliqué(s) dans l’allongement du TCA
(ratio 1,41) chez cette patiente (y compris ceux non dosés) ?

Vous répondrez en 6 à 9 mots maximum, en minuscule (sauf les chiffres romains et acronymes), sur
une même ligne, et sans ponctuation entre les mots (simple espace)

Sujet UE3 - Hématologie 3


Cas clinique 3 :
Une jeune fille de 20 ans sans antécédent personnel ni familial est amenée aux urgences par les
pompiers pour malaise avec perte de connaissance au cours d'un entrainement de boxe. Elle a remarqué
qu'elle est essoufflée lorsqu'elle fait du sport depuis plusieurs semaines et a des bleus plus importants
que d'habitude après l'entrainement. Elle est aussi très fatiguée et a des palpitations. L’examen clinique
ne retrouve pas de syndrome tumoral. Il existe de très nombreuses ecchymoses sur le corps et une bulle
hémorragique intra-buccale. Elle est fébrile à 38,6°. Elle prend du paracétamol depuis 2 jours.
NFS Plaquettes
Globules rouges : 0,65 T/L
Hémoglobine : 2,1 g/dL
Leucocytes : 9 G/L
Hématocrite : 7,2 %
Polynucléaires neutrophiles : 2%
CCMH : 29,2 g/dL
Polynucléaires éosinophiles : 1 %
TCMH : 32,3 pg
Polynucléaires basophiles : 1%
VGM : 110 fL
Lymphocytes : 20%
Réticulocytes : 24 G/L
Monocytes : 3%
Plaquettes : 15 G/L
Blastes 73%
Hemostase
TP=100% - TCA ratio M/T =1,12 - Fibrinogène =2,2 g/L

Question 1 - Quelles sont les anomalies présentes sur le bilan biologique de la patiente ?

A. Pancytopénie
B. Myélémie
C. Blastose
D. Neutropénie
E. Leucopénie

Question 2 - Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) clinique(s) et biologique(s) en rapport avec la
thrombopénie chez cette patiente ?

A. Malaise
B. Patiente eupnéique
C. Asthénie
D. Présence d’un syndrome hémorragique
E. Diminution de la numération plaquettaire

Sujet UE3 - Hématologie 4


Question 3 - Quel est le numéro correspondant sur la figure à « myéloblaste »
Vous répondrez en 1 mot correspondant au chiffre
[Exemple de format de réponse attendue "0"]

Question 4 - Quel est le numéro correspondant sur la figure à « myélocyte »


Vous répondrez en 1 mot correspondant au chiffre
[Exemple de format de réponse attendue "0"]

Sujet UE3 - Hématologie 5


Question 5 - Quel est le numéro correspondant sur la figure à « métamyélocyte »
Vous répondrez en 1 mot correspondant au chiffre
[Exemple de format de réponse attendue "0"]

Question 6 - Quel est le numéro correspondant sur la figure à « 4-6 jours »


Vous répondrez en 1 mot correspondant au chiffre
[Exemple de format de réponse attendue "0"]

Sujet UE3 - Hématologie 6


Question 7 - Quel est le numéro correspondant sur la figure à « 7 jours »
Vous répondrez en 1 mot correspondant au chiffre
[Exemple de format de réponse attendue "0"]

Question 8 - Quel(s) est(sont) le(s) fonction(s) des polynucléaires neutrophiles ?

A. Lutte contre les bactéries


B. Lutte contre les champignons à prolifération extra-cellulaire
C. Lutte contre les parasites
D. Rôle dans l’inflammation
E. Rôle dans l’immunité cellulaire

Question 9 - Vous décidez de faire un myélogramme à la patiente pour comprendre l’origine des
anomalies de l’hémogramme. Parmi les propositions suivantes sur le myélogramme et la biopsie
ostéo-médullaire (BOM), la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?

A. Le myélogramme est un geste chirurgical


B. Le myélogramme explore la cytologie médullaire
C. Le myélogramme évalue la fibrose médullaire
D. La BOM est un meilleur examen pour évaluer la richesse médullaire
E. Le délai de rendu du myélogramme est plus rapide que celui de la BOM

Sujet UE3 - Hématologie 7


Question 10 - Le myélogramme que vous avez réalisé montre un excès de blastes à 90%. Vous
diagnostiquez une leucémie aiguë à cette patiente. Quelle est la proposition exacte concernant le
mécanisme à l’origine des anomalies de l’hémogramme ?

A. Pancytopénie d’origine périphérique


B. Régénération médullaire
C. Envahissement médullaire
D. Fibrose médullaire
E. Infection sévère

Question 11 - Quelle est la définition d’une pancytopénie ?


Vous répondrez en 2 à 3 mots maximum, en minuscule (sauf les acronymes), sur une même ligne, et
sans ponctuation entre les mots (simple espace)
[Exemple de format de réponse attendue "douleur fièvre ictère"]

Question 12 - Vous décidez de transfuser la patiente en culot de globules rouges devant la


mauvaise tolérance de l’anémie. Vous avez déterminé que votre patiente est de groupe A. Quel(s)
est(sont) le(s) groupe(s) sanguin(s) avec le(s)quel(s) vous pouvez la transfuser ?

Vous répondrez sous le format suivant "A B AB O Aucun"

Sujet UE3 - Hématologie 8


UE 4 – Imagerie
Session 1 – Janvier 2021

Question 1 - Parmi les propositions suivantes concernant l’imagerie hybride, laquelle (lesquelles)
est (sont) exacte(s) ?

A. L’imagerie hybride associe habituellement une modalité d’imagerie en coupes à une deuxième
modalité d’imagerie en coupes
B. Les acquisitions TEP et TDM sont acquises simultanément.
C. L’imagerie hybride associe habituellement une modalité d’imagerie métabolique à une
modalité d’imagerie anatomique
D. Le temps d’examen pour une exploration TEMP/TDM corps entier est 3 à 4 fois plus long que
le temps d’examen pour une exploration TEP/TDM
E. L’activité de radiotraceur injectée au patient pour réaliser une TEMP est doublée par rapport
celle injectée pour réaliser une scintigraphie planaire.

Question 2 - L’effet de volume partiel en imagerie :

A. Peut faire disparaitre le contraste d’un objet dans une image


B. Entraine une diminution apparente de la taille des petits organes
C. Dépend de la résolution temporelle de la technique d’imagerie
D. Dépend du bruit présent dans l’image
E. Ne modifie pas l’intensité du signal d’un objet dans l’image

Question 3 - Parmi les propositions suivantes concernant la production des radionucléides,


laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Les générateurs permettent la production de radionucléides par décroissance d’un


radionucléide père en radionucléide fils.
B. Le 18Fluor est produit dans un cyclotron.
C. Les radionucléides peuvent être produits par fission nucléaire de nucléides lourds de matières
cibles au sein de réacteurs nucléaires.
D. Le 99mTechnetium est obtenu à partir de l’élution d’un générateur.
E. Les radionucléides peuvent être produits par bombardement de matières cibles par des
particules au sein de cyclotrons.

Question 4 - Les ondes ultrasonores

A. Sont absorbées par les milieux biologiques


B. Se propagent à la même vitesse dans des milieux d’élasticité identique
C. Peuvent se propager dans le vide
D. Se caractérisent entre autres par leur longueur d’onde
E. Sont des ondes longitudinales de pression

Sujet UE4 - Imagerie 1


Question 5 - L’IRM a la capacité d’analyse la composition chimique des tissus. A quoi est-elle
sensible ?

A. A la présence de liquide
B. A la présence d’iode
C. A la présence de sucre
D. A la présence de fer
E. A la présence de sang

Question 6 - Parmi les propositions suivantes concernant l’irradiation pendant la grossesse,


laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Pendant la grossesse, les effets de l’irradiation « in utero » à 0.01 Gy doivent conduire à une
interruption thérapeutique de grossesse.
B. Durant la période de pré-implantation, les effets de l’irradiation « in utero » sont de type tout
ou rien.
C. L’injection de radiotraceurs est autorisé pendant la grossesse.
D. Pendant la période de l’organogenèse, il existe un risque faible de malformations organiques
et d’avortements spontanés
E. Durant la période de pré-implantation si l’embryon irradié se développe, il sera obligatoirement
malformé.

Question 7 - Parmi les propositions suivantes concernant la radiothérapie externe (RTE),


laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. La RTE utilise des positons


B. La RTE utilise des électrons
C. La RTE utilise du radium
D. La RTE utilise des protons
E. La RTE utilise des photons X de hautes énergies

Question 8 - L’échographie de contraste permet de :

A. Evaluer la vascularisation et la perfusion des organes


B. Améliorer la détection des lésions focales hépatiques.
C. Améliorer la visualisation des structures dans la partie centrale de l'image échographique.
D. Améliorer la visualisation des structures localisées latéralement dans l'image échographique.
E. Améliorer la visualisation des structures plus profondes.

Question 9 - L’imagerie nucléaire :

A. Est une méthode irradiante


B. Est utilisée pour obtenir des images anatomiques
C. Nécessite l’administration de radiotraceurs artificiels au patient
D. Fournit des images avec une résolution de l’ordre du micromètre
E. Peut atteindre une sensibilité moléculaire de l’ordre du millimolaire

Sujet UE4 - Imagerie 2


Question 10 - Concernant les ondes ultrasonores, plus leur fréquence augmente et :

A. Moins elles sont rapidement absorbées par les milieux biologiques


B. Moins elles pénètrent en profondeur dans les milieux biologiques
C. Plus elles ont une longueur d’onde courte
D. Moins elles traversent les tissus osseux
E. Moins la qualité d’analyse des tissus superficiels est grande

Question 11 - Parmi les propositions suivantes concernant la radiothérapie externe (RTE),


laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. L’unité de dose en RTE est le Sievert


B. La dosimétrie permet de vérifier la répartition de la dose d’irradiation dans le volume cible
C. La radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité apporte habituellement un
bénéfice à la protection des tissus sains par rapport à la radiothérapie 3D simple.
D. La planification d’un traitement de RTE est basé sur un scanner en position de traitement
E. Les accélérateurs sont équipés d’imagerie embarquée permettant le contrôle de qualité de la
réalisation du traitement

Question 12 - Concernant les radio-pharmaceutiques, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Les cellules peuvent être radiomarquées avec un gaz radioactif


B. Certains radiotraceurs sont disponibles sous forme de macro-agrégats de protéines
C. Les radio-pharmaceutiques peuvent uniquement être injectés par voie sous-cutanée
D. Un radio-isotope peut être injecté au patient sans association à un molécule
E. On peut utiliser deux radio-isotopes différents simultanément pour l’imagerie

Question 13 - Quelles sont les principaux types d’émissions issues d’émetteurs radioactifs utilisés
pour l’imagerie en médecine nucléaire ?

A. Émission de rayonnements UV
B. Émission de rayonnements X
C. Émission de rayonnements gamma
D. Émission de radiofréquence
E. Émission béta plus

Question 14 - Concernant les produits de contraste en radiologie :

A. Les produits de contraste peuvent entrainer des effets secondaires graves


B. Les produits de contraste iodés ne s’injectent pas en intraveineux
C. Le CO2 peut être employé comme agent de contraste
D. Ils permettent de visualiser des cavités non visibles spontanément
E. Ils permettent de savoir si un vaisseau sanguin est perméable ou pas

Sujet UE4 - Imagerie 3


Question 15 - En imagerie médicale, le rapport signal sur bruit :

A. Est proportionnel à la racine carrée du nombre de mesures répétées


B. Augmente lorsqu’on augmente le nombre de mesures
C. Est une grandeur statistique qui diminue avec la répétition du nombre de mesures
D. Dépend du bruit intrinsèque (biologique) et du bruit de l’appareil de mesure
E. Est d’autant plus important que la résolution spatiale de la technique d’acquisition est faible

Question 16 - Laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Les effets stochastiques sont carcinogènes et génétiques


B. Une irradiation corporelle totale de 10 Grays peut être létale
C. Dans le cas d’une irradiation globale, les cellules souches de la moelle osseuse et de la
muqueuse intestinale sont les plus radiosensibles
D. Les effets déterministes sont toujours retardés
E. La gravité des effets déterministes augmente avec la dose

Question 17 - Quels sont les avantages de l’IRM par rapport au scanner ?

A. Meilleur contraste entre les tissus


B. Examen sensible à la composition des tissus explorés
C. Examen réalisé toujours sans injection
D. Examen plus rapide
E. Meilleure résolution spatiale

Question 18 - Concernant les acquisitions dynamiques en imagerie scintigraphique, laquelle


(lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s)?

A. Elles peuvent être réalisées avec une TEP


B. Elles nécessitent l’utilisation d’antennes dédiées
C. Elles peuvent être réalisées avec des acquisition 2D et 3D
D. Elles permettent de suivre l’activité musculaire des patients
E. Elles permettent de suivre la localisation d’un radio-pharmaceutique dans le temps

Question 19 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. La radiothérapie interne utilise des émetteurs béta moins et delta.


B. La radiothérapie interne vectorisée utilise des faisceaux de particules béta focalisés dans le
patient
C. La radiothérapie interne utilise des rayonnements ionisants
D. L’énergie déposée dans les tissus par unité de masse s’exprime en Becquerels (Bq),
E. La radiothérapie interne utilise des médicaments non radioactifs permettant de cibler une
tumeur ou un organe.

Sujet UE4 - Imagerie 4


Question 20 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les images
scintigraphiques acquises avec une gamma caméra ?

A. Elles permettent de réaliser une imagerie planaire


B. Elles peuvent être acquises simultanément avec deux isotopes différents
C. Elles nécessitent des radio-pharmaceutiques avec émission gamma mono-photonique
D. Elles sont basées sur une collimation physique
E. Elles sont basées sur une collimation électronique

Question 21 - Quelle est la nature du produit de contraste utilisé en échographie ?

A. Des microbulles encapsulées de gaz


B. Un produit de contraste ferrique
C. Des nanoparticules de fer
D. Du gel
E. Un produit de contraste baryté

Question 22 - L’imagerie médicale

A. N’est pas réalisable chez les enfants de moins d’un an


B. Peut être utile pour orienter un traitement
C. Peut être réalisée pas des médecins non radiologues ou non médecins nucléaires
D. Reflète l’interaction entre une source d’énergie et les tissus humains
E. Peut permettre d’établir un diagnostic

Question 23 - Concernant les contrastes en radiologie :

A. Les produits iodés apparaissent noirs à très forte concentration


B. La densité de l’os est supérieure à celle de la graisse
C. La baryte est un produit de contraste positif
D. Les produits de contraste négatifs n’existent pas en radiologie
E. On parle d’une « clarté gazeuse » parce que les gaz apparaissent en blanc sur la radio
conventionnelle

Question 24 - Parmi les structures suivantes, lesquelles reflètent totalement les ultrasons, et ne
permettent donc pas une visualisation échographique en arrière de la structure elle-même ?

A. Les muscles
B. L’air
C. Les structures sous cutanées
D. Les liquides
E. Le parenchyme hépatique

Question 25 - Parmi les éléments ci-dessous, quels sont ceux qui constituent le tube à rayons X ?

A. Du Xénon
B. Tube à vide
C. Champ magnétique
D. Faisceau accéléré d'électrons
E. Anode tournante

Sujet UE4 - Imagerie 5


Question 26 - Parmi les situations suivantes, lesquelles sont des contre-indications à la réalisation
d’une IRM ?

A. Patient ayant un corps étranger métallique oculaire


B. Patient porteur d’un implant cochléaire
C. Patient porteur d’un pace maker
D. Patient porteur d’une prothèse de hanche métallique
E. Patient claustrophobe

Question 27 - Le terme DICOM correspond :

A. Aux stations de travail pour faire de la recherche en radiomique.


B. Aux serveurs qui permettent d’archiver et visualiser les images médicales.
C. A un système de stockage des images sur CD.
D. A l’agent de contraste utilisé en échographie.
E. Au format international pour communiquer les fichiers d’images médicales.

Question 28 - Parmi les propositions suivantes comparant les imageries acquises avec une
gamma caméra et une TEP, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s)?

A. Un collimateur sténopé (pinhole) peut être utilisé sur une gamma-caméra et sur une TEP
B. La résolution spatiale des images 3D de la TEP est supérieure à celle d’une gamma caméra
C. Seule la TEP peut être associée à un scanner
D. La correction d’atténuation tissulaire des images est plus fiable avec une TEP qu’avec une
gamma caméra
E. La sensibilité de détection des radio-traceurs est plus élevée avec une TEP qu’avec une gamma
caméra

Question 29 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?

A. Afin de réduire le flou cinétique, on augmente le temps de pose


B. La grille anti-diffusante permet de réduire le flou cinétique
C. Afin de réduire le flou induit par la nature non-ponctuelle du foyer, on augmente la distance
foyer/objet
D. Le filtre en sortie de tube permet de réduire l'exposition du patient
E. L'image radiante est formée par l'atténuation différenciée des tissus

Question 30 - La valeur en Unité Hounsfield (UH) de l’eau est :

A. -1000 UH
B. 1000 UH
C. -100 UH
D. 0 UH
E. 100 UH

Sujet UE4 - Imagerie 6


UE 5 – Sémiologie
Session 1 – Janvier 2021

Question 1 - Aux urgences, sur 100 patients de plus de 50 ans qui se présentent pour une douleur
thoracique aigue, 20 ont un infarctus du myocarde. Parmi ces patients avec infarctus du
myocarde, 10 ont une irradiation de leur douleur vers le bras gauche. Parmi les patients sans
infarctus du myocarde, 10 aussi ont aussi une irradiation de leur douleur dans vers le bras
gauche. Quelles sont les propositions vraies (une ou plusieurs réponses possibles) ?

A. La valeur prédictive positive du signe « irradiation de la douleur thoracique vers le bras


gauche » est la probabilité d’avoir un infarctus du myocarde si la douleur thoracique irradie
vers le bras gauche
B. La valeur prédictive négative du signe « irradiation de la douleur thoracique vers le bras
gauche » est la probabilité de ne pas avoir un infarctus du myocarde si la douleur thoracique
irradie vers le bras gauche
C. La spécificité du signe « irradiation de la douleur thoracique vers le bras gauche » est la
probabilité que la douleur thoracique irradie vers le bras gauche chez les patients ayant un
infarctus du myocarde
D. La spécificité du signe « irradiation de la douleur thoracique vers le bras gauche » est de 50
E. La sensibilité du signe « irradiation de la douleur thoracique vers le bras gauche » est de 50%

Question 2 - Concernant l’interrogatoire en médecine, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)


exacte(s) ?

A. L’interrogatoire non dirigé consiste à interroger le patient de façon précise sur les éléments
organiques de sa maladie
B. Il faut alterner l’interrogatoire dirigé vers les éléments organiques de la maladie et
l’interrogatoire non dirigé
C. Il faut préférer l’interrogatoire non dirigé à l’interrogatoire dirigé
D. La subjectivité du médecin doit être réduite
E. L’interrogatoire dirigé consiste à écouter le patient, à le laisser parler, éventuellement à le
relancer

Question 3 - Concernant le recueil des antécédents médicaux d’un patient, quelle(s) est (sont) la
(les) proposition(s) exactes(s) ?

A. Il faut rechercher les antécédents de primo-infection tuberculeuse, de vaccination par le BCG


B. Il faut systématiquement interroger en détail sur les maladies rares
C. Il faut rechercher systématiquement les antécédents d’infection sexuellement transmissible
quel que soit l’âge du patient
D. En fonction du contexte, il ne faut pas hésiter à rechercher des antécédents de dépression
E. Il faut rechercher les antécédents d’infection sexuellement transmissible en fonction du
contexte

Sujet UE5 - Sémiologie 1


Question 4 - Quand on parle de douleur chronique, il s’agit d’un état douloureux : [une (ou
plusieurs) proposition(s) exate(s)]

A. Évoluant plus de 3 mois, souvent accompagné d’anxiété et d’insomnie


B. Permanent avec une allodynie
C. Exprimé par des paroxysmes fulgurants
D. Qui est défini comme pluridimensionnel
E. Directement lié à un dommage tissulaire, avec une douleur qui cesse quand la lésion est guérie

Question 5 - Concernant le recueil des informations concernant les antécédents personnels après
l’interrogatoire d’un patient, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exactes(s) ?

A. Il est nécessaire de récupérer l’ensemble des ordonnances du patient


B. Si le patient en a un il faut récupérer le carnet de santé
C. Il ne faut pas hésiter à joindre par téléphone le médecin traitant si nécessaire
D. Il ne n’est pas nécessaire d’interroger les membres de la famille du patient
E. Il faut prendre en compte les imprécisions chronologiques et les fluctuations de l’interrogatoire

Question 6 - Quel(s) élément(s) doit (doivent) faire évoquer une syncope chez une femme de 78
ans qui est retrouvée par terre chez elle ?

A. Présence d’un hématome périorbitaire


B. Morsure de langue pendant le malaise
C. Un témoin du malaise l’a vu perdre connaissance
D. Malaise précédé de sueurs et de nausées
E. Consommation d’alcool excessive

Question 7 - Le dosage de troponine d’un patient de 60 ans qui est venu aux urgences pour une
douleur thoracique est de 25 ng/ml, pour une valeur normale supérieure à 5 ng/ml. Si la
troponine a une sensibilité de 80% et une spécificité de 80% dans le diagnostic l’infarctus du
myocarde, quelle est la valeur de son rapport de vraisemblance positive (une seule réponse) ?

A. 1.00
B. 2.00
C. 0.25
D. 4.00
E. 0.50

Sujet UE5 - Sémiologie 2


Question 8 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les différents
mécanismes des douleurs ?

A. Les douleurs aiguës inflammatoires articulaires sont de mécanisme nociceptif


B. Les douleurs induites par les soins sont de mécanisme neuropathique
C. Les douleurs post-opératoires aigues sont des douleurs nociceptives
D. La douleur neuropathique est liée à une lésion du système nerveux périphérique
E. Les douleurs nociplastiques sont des

Question 9 - Chez le sujet âgé, la fragilité (critères de Fried) est définie par le ou les critère(s)
suivant(s) ?

A. Perte de poids involontaire au cours de la dernière année


B. Sentiment d’épuisement
C. Extrême fatigue
D. Activité physique réduite
E. Présence de troubles cognitifs

Question 10 - Quel(s) est (sont), parmi les suivants, le (les) élément(s) clinique(s) en faveur d’une
douleur nociceptive inflammatoire ?

A. Douleur aggravée par le repos


B. Douleur maximale en fin de nuit
C. Douleur à type de décharges électriques
D. Douleur entrainant des réveils diurnes
E. Douleur aggravée par la mobilisation

Question 11 - Parmi les renseignements suivants, lequel (lesquels) est (sont) utile(s) pour votre
diagnostic devant une fièvre et des diarrhées depuis 2 jours au retour d’un voyage en Afrique de
l’Ouest chez un jeune homme de 29 ans ?

A. Type d’alimentation durant le séjour


B. Consommation de cannabis durant le séjour
C. Mode d’hébergement durant le séjour
D. Prise de prophylaxie anti palustre
E. Vaccination anti-hépatite A avant le séjour

Sujet UE5 - Sémiologie 3


Question 12 - Concernant l’imagerie par résonance magnétique (IRM), quelle(s) est (sont) la
(les) proposition(s) exacte(s) ?

A. Sur l’image, le LCR apparait en hypersignal (blanc)


B. Sur l’image, la substance blanche est grise et la substance grise est blanche
C. En pondération T1, l’eau apparait en hypersignal (blanc)
D. Il s’agit d’une séquence cérébrale FLAIR
E. En pondération T2, l’eau apparait en hyposignal (noir)

Question 13 - Pour confirmer un diagnostic d’infarctus du myocarde, vous réalisez un


électrocardiogramme et un dosage sanguin de troponine. Si la spécificité de la troponine est de
100%, que peut-on affirmer (une ou plusieurs réponses possibles) ?

A. Sa sensibilité est de 0%
B. Son rapport de vraisemblance négative est très élevé
C. Son rapport de vraisemblance positif est très élevé
D. Sa valeur prédictive positive est de 100%
E. Sa valeur prédictive négative est de 100%

Question 14 - Pour évaluer la douleur du patient dément non communicant, quel(s) est (sont) le
(s) outil(s) que l’on conseille ?

A. Une échelle des visages


B. Une échelle comportementale
C. Une échelle visuelle analogique
D. Une échelle d’hétéroévaluation
E. Une échelle verbale simple

Sujet UE5 - Sémiologie 4


Question 15 - Quelle(s) est (sont) les proposition(s) exacte(s) concernant l’échographie ?

A. Il s’agit d’une imagerie dynamique


B. La sonde ne peut pas être inclinée dans tous les plans de l’espace
C. Le Doppler fournit une information sur la vitesse de circulation des vaisseaux
D. Elle irradie un peu moins que le scanner
E. Le Doppler fournit une information sur le sens de circulation des vaisseaux

Question 16 - Aux urgences, sur 100 patients de plus de 50 ans qui se présentent pour une douleur
thoracique aigue, 20 ont un infarctus du myocarde. Parmi ces patients avec infarctus du
myocarde, 15 ont une irradiation de leur douleur vers le bras gauche. Parmi les patients sans
infarctus du myocarde, 5 aussi ont aussi une irradiation de leur douleur dans vers le bras gauche.
Quelle est la sensibilité du signe « irradiation de la douleur thoracique vers le bras gauche » pour
le diagnostic d’infarctus du myocarde chez les patients consultant aux urgences pour une
douleur thoracique (une seule réponse possible) ?

A. 12.5%
B. 20%
C. 75%
D. 50%
E. 90%

Question 17 - Quel(s) examen(s) d’imagerie n’utilise(nt) pas les rayons X ?

A. L’artériographie
B. L’abdomen sans préparation (ASP)
C. L’angio-IRM
D. Le PET-scanner
E. La mammographie

Question 18 - Concernant la démarche à suivre au cours d’un interrogatoire en médecine


quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exactes(s) ?

A. Il faut recueillir les informations sur l’histoire de la maladie


B. Les renseignements d’ordre administratif ne sont pas importants
C. Il n’y a pas de démarche à suivre, l’important est de tout recueillir
D. Il faut recueillir dans l’ordre les antécédents familiaux, les renseignements d’ordre
administratifs, l’histoire de la maladie, les antécédents personnels et les éléments du mode de
vie
E. Les antécédents personnels se résument aux antécédents médicaux et gynécologiques

Sujet UE5 - Sémiologie 5


Question 19 - Concernant le scanner et les contre-indications (CI) de produit de contraste iodé,
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

A. La grossesse est une CI absolue à l’injection


B. Il est nécessaire d’arrêter la metformine 48h après l’injection si DFG < 45 ml/min
C. Toutes les propositions sont exactes
D. L’insuffisance rénale chronique avec clairance < 30 ml/min est une contre-indication absolue
(en l’absence d’imagerie de substitution ou d’une urgence vitale)
E. Un antécédent de rash cutané après injection est une CI relative

Question 20 - Quel(s) signe(s) clinique(s) et/ou biologique(s) constitue(nt) le syndrome


d’insuffisance cardiaque droite ?

A. Protéinurie élevée
B. Œdème des membres inférieurs
C. Râles crépitants bilatéraux des bases
D. Turgescence jugulaire
E. Circulation veineuse collatérale abdominale

Sujet UE5 - Sémiologie 6


Sémiologie pédiatrique (10 QCM)

Question 1 - Quelle(s) mensuration(s) parmi les suivantes correspond(ent) à un enfant de


développement normal ?

A. Périmètre crânien de 50 cm à 12 mois


B. Poids de 3300 g à la naissance
C. Poids de 12 kg à 4 ans
D. Poids de 7 kg à 4 mois
E. Taille de 75 cm à 12 mois

Question 2 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la croissance ?

A. La vitesse de croissance des garçons et des filles à la puberté est la même


B. Un enfant se positionne sur son couloir de croissance durant les deux premiers mois de vie
C. La vitesse de croissance est maximale la première année de vie
D. La taille cible génétique se calcule en multipliant la taille à 3 ans par 2
E. L’indice de masse corporelle est défini par le poids divisé par la taille au carré

Question 3 - Parmi les propositions suivantes concernant le nouveau-né, laquelle (lesquelles) est
(sont) exacte(s) ?

A. Les selles au 5ème jour de vie ont classiquement un aspect visqueux


B. Les premières selles émises par le nouveau-né sont jaunes d’or
C. Le cordon ombilical tombe entre le 10ème et le 15ème jour de vie
D. Il peut constituer une porte d’entrée infectieuse
E. Le cordon ombilical contient une artère et deux veines

Question 4 - Quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) concernant la diversification alimentaire


de l’enfant ?

A. La prise quotidienne de lait infantile doit être poursuivie jusqu’à l’âge de 1 ans
B. Elle doit débuter entre 3 et 4 mois
C. La diversification débute lorsque le nourrisson a atteint un poids de 5 kilos
D. Le sevrage du sein maternel ne doit pas être effectué avant la fin de la diversification
E. La diversification commence par l’introduction de fruits ou légumes mixés

Question 5 - Parmi les propositions suivantes concernant le développement psychomoteur d’un


enfant de 12 mois, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Il tient les objets entre le pouce et l’index


B. Il réagit à son prénom
C. Il trace un cercle
D. Il tient debout avec appui
E. Il associe deux mots

Sujet UE5 - Sémiologie 7


Question 6 - Concernant l’examen neurologique du nouveau-né à terme normal, quelle(s) est
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

A. Le réflexe pupillaire est un réflexe archaïque


B. La réaction d’un nouveau-né au bruit permet d’éliminer une surdité
C. Le nouveau-né a des mouvements permanents, symétriques
D. Lorsqu’on stimule les coins de la bouche, le nouveau-né tourne sa tête vers le côté stimulé en
ouvrant la bouche
E. Il existe une préhension volontaire
Question 7 - Concernant la radiographie thoracique de face chez un nourrisson normal de 12
mois, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

A. Au moins 7 arcs antérieurs de côte doivent être visualisés au-dessus du diaphragme


B. Une augmentation de l’index cardio thoracique peut être en rapport avec le thymus normal
C. À cet âge, le cliché est réalisé en incidence antéro postérieure
D. Le cliché doit être réalisé en position assise si l’état clinique de l’enfant le permet
E. Les arcs costaux droits et gauches doivent être de longueur symétrique

Question 8 - Un enfant de 6 mois se présente aux urgences. Ses constantes sont les suivantes :
FC=150/mn, FR= 16/mn, TA= 90/62, Saturation en O2= 98%. Que pouvez-vous dire de cet
enfant ? [une (ou plusieurs) proposition(s) exacte(s)]

A. Il est normopnéique
B. Il est tachycarde
C. Il est hypotendu
D. Il désature
E. Il est bradypnéique

Question 9 - Quel(s) est (sont) le(s) élément(s) clinique(s) caractéristique(s) du démarrage


pubertaire physiologique chez la fille ?

A. Apparition de l’os sésamoïde du pouce sur la radiographie de la main gauche


B. Peut débuter à 8 ans
C. Ralentissement de la vitesse de croissance
D. Début de la pilosité pubienne avant le développement mammaire
E. Les règles surviennent environ 2 ans après le début de la puberté

Question 10 - Vous recevez Gabriel, âgé de 4 ans, en consultation pour un suivi vaccinal. C’est
l’occasion pour vous de reprendre les éléments de son développement psychomoteur. Quel(s)
élément(s) devrai(en)t vous alerter ?

A. Il ne sait pas descendre les escaliers


B. Il ne sait pas dessiner un losange
C. Il ne parle pas aux autres enfants de l’école
D. Il ne reconnaît pas son prénom écrit
E. Il ne sait pas nager seul

Sujet UE5 - Sémiologie 8


Question 1 - Dès les premiers stages hospitaliers, et bien avant d’avoir prêté le serment
d’Hippocrate, qu’est-il très important de respecter pour ne pas divulguer d’information
concernant la vie privée du patient ?
Vous répondrez en 2/3 mots, en minuscule, sans ponctuation entre les mots (Exemple : "minute de
silence")

Question 2 - Mr M. 75 ans, est amené aux urgences de votre hôpital par les pompiers. A l’arrivée, le
patient est agité, ne sait pas où il est et a des réponses inadaptées aux questions que vous lui posez.
Le patient allait très bien jusqu’à il y a quelques jours mais suite à une chute sur les fesses à son
domicile après s’être pris les pieds dans son tapis, sans traumatisme crânien, un traitement par
morphine lui a été prescrit pour des douleurs lombaires.
Comment expliquez-vous l’état neurologique de votre patient ? (vous donnerez l'état et l'origine
de l'état)

Vous répondrez en 3/4 mots, en minuscule, sur une ligne et sans ponctuation (Exemple : "état d'ivresse
post alcoolisation")

Question 3 - Mr C., 65 ans, consulte son médecin car il a fait un « malaise » il y a 3 jours.
L’interrogatoire du patient montre qu’alors qu’il était sous la douche, il a vu un voile noir et s’est suis
retrouvé par terre. Il ne décrit pas de morsure de la langue ou de perte d’urines. Vous constatez qu’il
s’est ouvert l’arcade sourcilière et qu’il a un gros hématome de la fesse.
Comment caractérisez-vous l’épisode médical vécu par le patient ?

Vous répondrez sous forme d'un substantif en un seul mot, en minuscule (Exemple :
"endormissement")
Question 4 - Votre patient a 60 ans, il a une douleur thoracique avec irradiation vers le bras gauche.
Si la probabilité qu’un tel patient ait un infarctus du myocarde est de 50% avant tout examen
complémentaire et que le rapport de vraisemblance positif de la troponine est de 4 (pour un seuil de 5
ng/ml).
Quelle sera la nouvelle probabilité (en %) que votre patient ait un infarctus du myocarde si vous
apprenez que son taux de troponine est de 25 ng/ml ?

Vous répondre en un seul mot correspondant au nombre retenu, sans unité (Exemple : "15")

Question 5 - Quel est le nom de l’échelle utilisée pour repérer une dépression chez le sujet âgé ?
Vous répondrez sous la forme "échelle" puis trois mots successifs avec la première lettre en majuscule
(Exemple : "échelle Pompier De Paris")

Sujet UE5 - Sémiologie 9


UE 6 – Cardiologie
Session 1 – Janvier 2021

Question 1 - A propos de la veine cave inférieure, parmi les propositions suivantes laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Elle naît de la réunion des deux veines iliaques communes


B. La veine cave supérieure s’abouche dans la veine cave inférieure près de l’atrium droit
C. La veine cave inférieure reçoit la veine porte.
D. La veine cave inférieure est intrapéritonéale
E. La veine cave inférieure chemine le long du bord droit du rachis

Question 2 - A propos de l’aorte, parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) est
(sont) exacte(s) ?

A. L’aorte thoracique ascendante est située dans la portion postérieure du médiastin


B. L’aorte se bifurque en L5
C. C’est l’axe de distribution du sang oxygéné
D. L’aorte thoracique descendante naît immédiatement après le départ de l’artère
subclavière gauche
E. La crosse aortique présente trois troncs supra-aortique

Question 3 - Parmi les propositions suivantes, indiquez laquelle (lesquelles) font partie des
effets indésirables potentiels des β-bloquants

A. Augmentation des CPK


B. Aggravation de l’insuffisance cardiaque
C. La fréquence des effets indésirables est identique au placebo
D. Bronchoconstriction
E. Diabète

Question 4 - Concernant les inhibiteurs de l’enzyme de conversion dans le traitement de


l’insuffisance cardiaque chronique à fraction d’éjection réduite, quelle(s) proposition(s)
parmi les suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Ils luttent contre l’hyper-activation du système rénine angiotensine aldostérone


B. Ils sont indiqués en première intention
C. Ils doivent être débutés à petites doses puis titrés progressivement
D. Ils peuvent provoquer des hypokaliémies
E. Ils ciblent les récepteurs AT1 de l’angiotensine 2

Sujet UE6 - Cardiologie 1


Question 5 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant l’organisation
générale du coeur ?

A. Les anneaux atrio-ventriculaires s’insèrent dans le plan du squelette fibreux du cœur


B. Le myocarde est richement vascularisé
C. L’épicarde correspond au feuillet viscéral du péricarde séreux
D. La lumière de l’ensemble des cavités cardiaques est tapissée par un mésothélium
pavimenteux stratifié
E. Le myocarde est beaucoup plus épais au niveau du ventricule droit que du ventricule
gauche

Question 6 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) fait (font) partie des
acteurs subcellulaires impliqués dans les variations calciques intra-cardiomyocytaires au
repos ?

A. Récepteur à la Ryanodine du réticulum sarcoplasmique


B. Calséquestrine du réticulum sarcoplasmique
C. Triade : Tubule transverse – réticulum sarcoplasmique
D. Canal calcique de type rapide
E. Na-K-ATPase du réticulum sarcoplasmique

Question 7 - Parmi les propositions suivantes concernant le rhumatisme articulaire aigu,


laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Il est rarement observé en Europe


B. Il s’agit d’une complication valvulaire secondaire à une infection par le streptocoque A
C. A l’examen anatomo-pathologique, on peut observer un épaississement myxomateux
des valves et une accumulation de mucopolysaccharides
D. Il est principalement observé chez les sujets agés
E. Il peut être responsable à la fois d’une insuffisance aortique et d’un rétrecissement
aortique

Sujet UE6 - Cardiologie 2


Question 8 - Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la figure suivante :

A. La structure 2 est l’auricule gauche


B. L’extrémité de la flèche montre le tronc coronaire gauche
C. Il s’agit d’une coupe axiale de scanner avec injection
D. La structure 3 est la veine pulmonaire supérieure droite
E. La structure 1 est le tronc artériel pulmonaire

Question 9 - Concernant le système rénine-angiotensine-aldostérone, quelle(s)


proposition(s) est (sont) exacte(s) ?

A. L’aldostérone est synthétisée par les glandes surrénales


B. L’enzyme de conversion de l’angiotensine clive l’angiotensine 2 en aldostérone
C. La rénine est synthétisée par l’artériole afférente rénale
D. L’aldostérone a un effet anti-natriurétique
E. L’angiotensine 2 augmente l’activité sympathique

Question 10 - Parmi les propositions suivantes concernant l’athérosclérose, laquelle


(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. L’athérosclérose est une réponse inflammatoire chronique de la paroi artérielle à


diverses agressions
B. L’épaisseur de la chape fibreuse au sein de la plaque n’a pas d’influence sur le risque
de complication de la plaque
C. Les stries lipidiques sont des lésions irréversibles
D. Les lésions d’athérosclérose intéressent des artères de gros et moyen calibre
E. La présence de calcifications au sein de la plaque est une lésion précoce

Sujet UE6 - Cardiologie 3


Question 11 - Parmi les molécules suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) indiquée(s) en
première intention chez un patient présentant une insuffisance cardiaque chronique à
fraction d’éjection réduite en rythme sinusal ?

A. Furosémide
B. Ramipril
C. Valsartan
D. Bisoprolol
E. Sprinolactone

Question 12 - Concernant les propriétés pharmacodynamiques des nitrates, quelle(s) est


(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

A. Ils réduisent l’apport myocardique en oxygène


B. Ils induisent une venodilatation
C. Ils induisent une vasodilatation coronaire
D. Ils réduisent les besoins myocardiques en oxygène
E. Ils réduisent la pré-charge au niveau ventriculaire

Question 13 - Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) typique(s) d’une douleur


d’angor stable (une ou plusieurs proposition(s) exacte(s)) ?

A. Diminuée à l’effort
B. Majorée à l’arrêt de l’effort
C. A type de serrement
D. A type de brûlure
E. Sensible au paracétamol

Question 14 - Parmi les propositions suivantes concernant les facteurs de risque


d’athérome, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :

A. L’hypercholestérolémie
B. L’alcool
C. Le tabac
D. L’hypertension artérielle
E. L’hérédité coronaire au 1er degré

Question 15 - Parmi les classes de médicaments antihypertenseurs suivants, laquelle


(lesquelles) nécessite(nt) un contrôle biologique dans les semaines qui suivent
l’introduction du traitement ?

A. Bêta-bloquants
B. Antagonistes du récepteur minéralocorticoïde
C. Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine 2
D. Diurétiques thiazidiques
E. Inhibiteurs calciques de la classe de dihydropyridines

Sujet UE6 - Cardiologie 4


Question 16 - Parmi les facteurs suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) favoriser
l’apparition ou la sévérité d’une HTA ?

A. Une alimentation riche en sel


B. La sédentarité
C. Une consommation importante d’alcool
D. Des antécédents familiaux de cardiopathie ischémique précoce
E. Une dyslipidémie

Question 17 - Concernant les propriétés pharmacodynamiques des β-bloquants, quelle(s)


est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

A. Ils ont un effet inotrope négatif


B. Ils augmentent la fréquence cardiaque
C. Ils réduisent l’apport myocardique en oxygène
D. Certains sous-types de bêta-bloquants induisent une vasodilatation
E. Ils réduisent les besoins myocardiques en oxygène

Question 18 - Concernant les explorations fonctionnelles cardiaques, indiquer la (les)


proposition(s) exactes(s) :

A. L’épreuve d’effort simple est indiquée en cas d’angor stable


B. L’ECG est un examen systématique en cardiologie même en l’absence de symptôme
C. L’échographie cardiaque transoesophagienne permet d’évaluer un thrombus au niveau
de la pointe du VG
D. Un stress pharmacologique avec de l’adénosine ou la dobutamine est systématique
réalisé lors de l’effort pour atteindre la fréquence maximale théorique
E. L’IRM de stress permet d’évaluer et de localiser l’ischémie myocardique

Question 19 - Concernant le débit coronaire, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Le débit de perfusion coronaire dépend des résistances vasculaires pulmonaires


B. Le débit de perfusion coronaire est identique dans la coronaire gauche et dans la
coronaire droite
C. Le débit de perfusion coronaire diminue en systole en raison de la contractilité
myocardique
D. Le débit de perfusion coronaire dépend de la tension pariétale intraventriculaire gauche
E. A l’effort, les résistances coronaires augmentent pour augmenter la pression
hémodynamique de perfusion coronaire

Sujet UE6 - Cardiologie 5


Question 20 - Vous voyez aux urgences un homme de 77 ans qui a présenté une perte de
connaissance sans prodrome alors qu’il était assis dans son canapé et regardait la
télévision. Il n’a pas perdu ses urines, ne s’est pas mordu la langue. Son épouse décrit des
mouvements anormaux pendant la perte de connaissance. La pression artérielle est à
160/100 mmHg, le Glasgow à 15, le patient est asymptomatique, les bruits du cœur sont
réguliers avec un souffle méso-systolique maximum au 2ème espace intercostal droit.
L’ECG est le suivant (25 mm/s – 1 cm/mV). Quel(s) est (sont) le(s) argument(s) en faveur
d’une syncope d’origine cardiaque chez ce patient ?

A. L’absence de perte d’urine


B. La présence d’un bloc de branche sur l’ECG
C. La présence d’un souffle de rétrécissement pulmonaire
D. La bradycardie sur son ECG
E. Le retour rapide à une conscience normale

Question 21 - A propos du tronc de l’artère pulmonaire, parmi les propositions suivantes


laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Il ramène le sang au cœur


B. Il se divise en deux branches
C. Il véhicule du sang saturé en oxygène
D. Il fait suite au ventricule gauche
E. Il débouche dans l’atrium droit

Sujet UE6 - Cardiologie 6


Question 22 - L’œdème aigu pulmonaire (OAP) est une urgence médicale. Quelle est ou
quelles sont la (les) proposition(s) exacte(s) concernant l’OAP ?

A. L’OAP est dû à l’élévation de la pression capillaire pulmonaire


B. L’OAP se manifeste par une dyspnée aiguë
C. L’OAP induit une douleur thoracique
D. L’OAP est une manifestation de l’insuffisance cardiaque gauche
E. La position assise soulage les patients en OAP

Question 23 - À propos du potentiel pace-maker (PM) au niveau cardiaque, quelle(s) est


ou sont la ou les proposition(s) exacte(s) ?

A. Les canaux « bizarres » (if), participant à la dépolarisation spontanée des cellules


sinusales, font entrer du potassium
B. Le potentiel PM est principalement porté par les canaux « bizarres » (if)
C. Augmenter sa pente de dépolarisation spontanée contribue à accélérer la fréquence
cardiaque
D. Les catécholamines diminuent sa pente de dépolarisation spontanée
E. L’acétylcholine augmente sa pente de dépolarisation spontanée et accélère la fréquence
cardiaque

Question 24 - Parmi les paramètres cardiaques suivants, lequel (lesquels) est (sont)
généralement observé(s) au cours d’un remodelage cardiaque dit « concentrique » ?

A. Une diminution du volume télédiastolique du ventricule gauche


B. Une baisse de la contractilité cardiaque
C. Une hypertrophie des cardiomyocytes
D. Une diminution de la fibrose interstitielle
E. Une diminution de la masse ventriculaire gauche

Question 25 - Concernant la rigidité artérielle, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. L’élasticité artérielle permet d’établir un débit pulsatile en périphérie


B. Une rigidité artérielle excessive conduit à diminuer la pulsatilité dans les petites artères
C. Les grosses artères stockent une partie de l’énergie sous forme électrique
D. Les grosses artères constituent le « relais systolique » du cœur
E. Une rigidité excessive diminue la capacité de stockage énergétique des grosses artères

Question 26 - Concernant la pression pulsatile, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :

A. Elle augmente à mesure qu’on s’éloigne du cœur


B. Elle est d’autant plus élevée que les artères sont rigides
C. Elle est identique en tout point de l’arbre artériel
D. Elle est transmise à la circulation capillaire
E. Elle résulte de l’écoulement pulsatile du sang

Sujet UE6 - Cardiologie 7


Question 27 - Parmi les propositions suivantes concernant les signes fonctionnels
vasculaires, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :

A. Des douleurs des doigts épargnant les pouces, avec sensation de brûlures, d’extrémités
chaudes font évoquer une maladie de Raynaud
B. Des douleurs abdominales post-prandiales, obligeant le patient à fractionner ses repas
font évoquer un angor mésentérique
C. Des douleurs des jambes en fin de journée avec lourdeurs et prurit font évoquer une
insuffisance veineuse chronique
D. La douleur d’une claudication artérielle des membres inférieurs persiste habituellement
plus de 10 minutes à l’arrêt de la marche
E. Des douleurs le long d’un trajet veineux font évoquer une thrombose veineuse

Question 28 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le


cloisonnement atrial du coeur ?

A. À la suite du cloisonnement atrial survenant pendant la période embryonnaire, persiste


une communication interatriale permettant un shunt gauche-droit physiologique jusqu’à
la fin de la grossesse
B. L’ostium primum se forme à la partie haute et postérieure du septum primum
C. L’ostium secundum se forme à la partie basse et antérieure du septum secundum
D. Le septum secundum se forme à gauche du septum primum
E. Le septum primum se développe de haut en bas et d’arrière en avant

Question 29 - Parmi les propositions suivantes concernant la radiographie de thorax de


face chez un patient ayant un rétrécissement aortique, indiquez la (les) proposition(s)
exacte(s) :

A. L’arc inférieur gauche peut être normal


B. L’arc supérieur gauche saillant suggère une hypertension artérielle pulmonaire
C. L’arc supérieur droit saillant suggère une dilatation de l’aorte ascendante
D. L’arc inférieur droit peut être normal
E. L’index cardio-thoracique (ICT) peut être augmenté

Question 30 - En ce qui concerne l’échographie-Doppler vasculaire, indiquez la (les)


proposition(s) exacte(s) :

A. Elle permet l’analyse et la caractérisation des tissus adjacents aux vaisseaux explorés
B. Elle est indiquée pour la recherche de thrombose veineuse des membres inférieurs.
C. Elle permet l’analyse et la caractérisation de la paroi veineuse uniquement
D. Elle permet l’analyse et la caractérisation d’une sténose artérielle
E. Elle permet l’analyse et la caractérisation des vitesses circulatoires dans les vaisseaux
explorés

Sujet UE6 - Cardiologie 8


Question 31 - Concernant les signes de l’insuffisance cardiaque, quelle(s) proposition(s)
est (sont) exacte(s) ?

A. La baisse du débit cardiaque s’accompagne souvent d’une baisse de pression artérielle


B. La turgescence jugulaire spontanée en position assise reflète une pression artérielle
élevée
C. La tachycardie est fréquente dans l’insuffisance cardiaque
D. Les crépitants pulmonaires s’entendent uniquement en expiration
E. Un bruit de galop à l’auscultation est très évocateur d’insuffisance cardiaque

Question 32 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les


cardiomyocytes ?

A. Ce sont des cellules multinucléées


B. Ils sont riches en mitochondries
C. Ils contiennent une isoforme lente de la myosine
D. Ce sont des cellules musculaires lisses, à contraction involontaire
E. Lors de leur contraction, ils consomment de grandes quantités d’oxygène

Question 33 - Indiquez l’(les) irradiation(s) possible(s) des douleurs angineuses

A. Bras gauche
B. Lombaire
C. Sur le trajet du nerf sciatique
D. Occiput
E. Mâchoire

Question 34 -Que devient le calcium une fois relargué dans le cytosol myocardique ?
Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).

A. Il est récupéré par la Calcium-ATPase du Réticulum Sarcoplasmique


B. Il permet la libération du site de fixation de la calséquestrine
C. Il se fixe à la Troponine I
D. Il permet la sortie de sodium
E. Il permet la fermeture du récepteur à la Ryanodine

Question 35 -Parmi les propositions suivantes concernant la radiographie de thorax de


face chez un patient ayant une cardiomyopathie dilatée primitive, indiquez la (les)
proposition(s) exacte(s) :

A. La dilatation du ventricule gauche déforme l’arc inférieur gauche


B. L’arc supérieur gauche est habituellement saillant
C. L’arc moyen gauche peut être saillant
D. L’arc supérieur droit est habituellement saillant
E. L’index cardio-thoracique (ICT) est habituellement augmenté

Sujet UE6 - Cardiologie 9


Question 36 - Identifiez les structures sur la figure suivante :

A. La structure 1 est l’artère pulmonaire


B. La structure 4 est l’artère pulmonaire gauche
C. La structure 3 est le tronc pulmonaire
D. La structure 5 est la bronche souche droite
E. La structure 2 est l’oreillette droite

Question 37 - En ce qui concerne la vitesse de propagation de l’onde de pression dans le


système à haute pression, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :

A. Elle est plus lente chez le sujet âgé présentant une rigidité artérielle
B. Elle est beaucoup plus lente pour l’onde réfléchie sur les sites de réflexion (bifurcations
artérielles et artérioles) que pour l’onde incidente.
C. Elle provoque l’amplification de l’onde de pression en distalité chez le sujet jeune
D. Elle est « relativement » lente, 5-7 m/s, chez le sujet jeune non-hypertendu
E. Elle provoque l’amplification de l’onde de pression dans l’aorte, en cas de rigidité
artérielle

Sujet UE6 - Cardiologie 10


Question 38 - Concernant le tracé suivant, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).

A. L’onde P correspond à la dépolarisation atriale


B. La durée physiologique de l’intervalle PR est comprise entre 120 et 200 ms
C. Le complexe QRS correspond à la dépolarisation ventriculaire
D. Le segment ST est iso-électrique
E. L’onde U correspond à la repolarisation atriale

Question 39 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant ces


propositions de légendes d’un schéma d’une unité microcirculatoire commune ?

A. B = anastomose artérioveineuse
B. C = sphincter pré-capillaire
C. E = veinule efférente
D. D = artériole afférente
E. A = métartériole

Sujet UE6 - Cardiologie 11


Question 40 - Les Héparines de bas poids moléculaire (HBPM) se différencient des
Héparines non fractionnées (HNF) par laquelle (lesquelles) des propositions suivantes ?

A. Leur activité anti-coagulante est plus prédictible


B. Le contrôle de leur effet anticoagulant s’effectue par le temps de céphaline activé,
comme avec les Héparines non fractionnées
C. Leur demi-vie d’élimination plasmatique est plus longue
D. La variabilité inter-individuelle de l’effet anticoagulant est plus faible
E. Elles s’administrent par voie sous cutanée et non par voie intraveineuse

Question 41 - Parmi les propositions suivantes concernant les complications de


l’athérosclérose, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. L’embolie pulmonaire est une complication de l’athérosclérose


B. La dissection aortique fait partie des complications de l’athérosclérose
C. Une nécrose des cardiomyocytes est observée dans l’ischémie aigue du myocarde
D. L’embolie de cholestérol est responsable de manifestations ischémiques à distance de
la plaque d’athérosclérose
E. La localisation la plus fréquente de l’anévrisme athéroscléreux est l’aorte ascendante

Question 42 - À propos des paramètres de transfert dans la circulation systémique,


indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :

A. La vitesse d’écoulement est la plus faible au niveau des capillaires


B. La pression la plus élevée de la circulation se situe à la racine de l’aorte
C. Le volume sanguin réside principalement au niveau des capillaires
D. Le débit cardiaque équivaut à la moitié de tous les débits périphériques
E. La surface d’échange est la plus grande au niveau des capillaires

Question 43 - A propos de l’anatomie cardiaque :

A. Les artères coronaires irriguent le myocarde


B. La valve pulmonaire comporte 2 valvules
C. La valve tricuspide est située entre l’atrium gauche et le ventricule gauche
D. L’appareil sous valvulaire mitral est constitué de cordages musculaires
E. Le réseau de Purkinje est composé de 3 branches

Question 44 - Concernant les propriétés des anticoagulants anti-vitamine K (AVK) et des


anticoagulants à action directe (AAD), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
?
A. L’effet des AVK peut être modulé par l’apport alimentaire en vitamine K ce qui n’est
pas le cas avec les AAD
B. Le contrôle de l’activité anticoagulante des AVK et des AAD se fait par la mesure du
temps de céphaline activé
C. Les AVK comme les AAD sont bien absorbés après administration orale
D. La warfarine (coumadine) est l’AVK le plus utilisé dans le monde
E. Les AVK et les AAD peuvent induire une thrombopénie immuno-allergique
Sujet UE6 - Cardiologie 12
Question 45 - Concernant le travail du ventricule gauche, quelle(s) est/sont la ou les
proposition(s) exacte(s) ?

A. La pression télédiastolique du ventricule gauche augmente en cas d’obstacle à l’éjection


(ex: rétrécissement valvulaire aortique)
B. Lorsque la précharge diminue, le volume d’éjection systolique du ventricule gauche
diminue
C. La pression développée par le ventricule gauche augmente si l’inotropisme augmente
D. Le diastasis correspond au remplissage rapide du ventricule en diastole
E. Le remplissage du ventricule gauche est un phénomène passif qui ne consomme pas
d’énergie

Question 46 - Parmi les propositions suivantes concernant le remodelage cardiaque


pathologique, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Il est associé à une fibrose


B. Il s’agit d’un mécanisme d’adaptation qui vise à diminuer la contrainte pariétale et à
maintenir le débit cardiaque
C. Il est associé à une augmentation du nombre de cardiomyocytes
D. Le rétrécissement aortique est responsable d’une hypertrophie excentrique
E. Il est associé à une hyperplasie des cardiomyocytes

Question 47 - Concernant l’origine de l’HTA essentielle, quelle(s) proposition(s) parmi les


suivante(s) est (sont) exacte(s) ?

A. Le remodelage des grosses artères explique l’augmentation des résistances


périphériques
B. Les résistances périphériques sont augmentées de façon réversible dès le début de
l’HTA
C. La rétention hydrosodée joue un rôle essentiel
D. Le système nerveux autonome régule la pression artérielle à moyen terme
E. L’hypertonie sympathique est tardive

Question 48 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le tube


cardiaque primitif de l’embryon ?

A. Il se présente initialement sous la forme d’un tube rectiligne, impair, médian et


symétrique
B. Le sinus veineux est situé à son extrémité crâniale
C. Le pôle artériel est situé à son extrémité caudale
D. Il se forme à partir du plexus cardiaque primitif en fer à cheval, à la suite de la
délimitation de l’embryon pendant la quatrième semaine du développement
E. Il occupe une position dorsale par rapport à la partie crâniale de l’intestin primitif

Sujet UE6 - Cardiologie 13


Question 49 - Concernant les pressions physiologiques de la circulation systémique,
Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).

A. La pression aortique en systole est de l’ordre de 70mmHg


B. La pression télédiastolique de l’oreillette gauche augmente en raison de la contraction
atriale
C. La pression télédiastolique de l’oreillette gauche est de l’ordre de 5 à 10mmHg
D. La pression du ventricule gauche en protodiastole est de l’ordre de 0mmHg
E. En diastole, la pression du ventricule gauche est égale à la pression aortique

Question 50 - Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les)


caractéristique(s) typique(s) d’un souffle de rétrécissement aortique ?

A. Diastolique
B. Systolique
C. L’abolition du deuxième bruit (B2) est un signe de sévérité
D. Rude et râpeux
E. Deuxième bruit (B2) systématiquement aboli

Question 51 - Concernant les étiologies potentielles des œdèmes, Indiquez la (les)


proposition(s) exacte(s).

A. Une pression efficace de filtration de l’eau positive sur la plus grande partie du capillaire
B. Une diminution de la pression oncotique plasmatique
C. Un déséquilibre des pressions mécaniques et oncotiques au niveau du capillaire
systémique
D. Une diminution de la pression dynamique au pôle veinulaire du capillaire
E. Une augmentation de la pression oncotique interstitielle

Question 52 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les capillaires
sanguins ?

A. Les capillaires sinusoïdes sont particulièrement développés dans des organes où existent
d’importants échanges liquidiens
B. Ils sont toujours fenêtrés
C. L’endothelium est prismatique simple, à plateau strié
D. La paroi des capillaires continus peut contenir des péricytes
E. Ils se définissent comme des vaisseaux dont la paroi est suffisamment fine pour
permettre des échanges entre le sang circulant et les tissus périphériques

Sujet UE6 - Cardiologie 14


Question 53 - Concernant la mesure clinique de la pression artérielle (correctement
mesurée, par mesures répétées, exprimée ci-dessus en mm Hg), d’après les définitions de
la Société Européenne d’Hypertension, quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ?

A. Une pression artérielle à 142/79 définit une HTA grade 2


B. Une pression artérielle mesurée à 182/112 définit une HTA grade 2
C. Une pression artérielle à 134/93 définit une définit une HTA grade 1
D. Le seuil permettant de définir une HTA est de 140/90
E. Une pression artérielle à 162/105 définit une HTA grade 2

Question 54 - Parmi les propositions suivantes concernant la réponse physiologique


attendue en cas de baisse de la pression artérielle, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s)
:

A. La résistance systémique totale tend à s’élever


B. La fréquence cardiaque s’élève
C. La pression artérielle tend à se corriger
D. Le débit cardiaque tend à s’abaisser
E. L’inotropisme cardiaque s’élève

Question 55 - Parmi les propositions suivantes concernant les souffles cardiaques,


indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :

A. L’abolition du deuxième bruit (B2) est un signe de sévérité en cas de rétrécissement


aortique
B. Le souffle d’insuffisance aortique est diastolique
C. L’échocardiographie-doppler (ultrasons) est la modalité d’exploration en 1ère intention
D. Ils sont systématiquement en lien avec une valvulopathie
E. Le souffle d’insuffisance mitrale est systolique

Question 56 - Parmi les propositions suivantes concernant les signes cliniques vasculaires,
indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :

A. La palpation d’un frémissement ou thrill sur un trajet veineux fait évoquer une phlébite
superficielle
B. Le pouls tibial postérieur se palpe en arrière de la malléole latérale
C. La palpation d’une peau fibreuse, difficile à pincer ou plisser, à la base des orteils, et
une déformation cubique des orteils font évoquer un lymphœdème
D. Le pouls poplité se palpe en arrière du genou, doigts en crochet en empaumant le genou
E. Une pâleur du pied avec fissurations talonnières, déshabitation des pulpes des orteils,
un retard de recoloration cutanée à la pression font évoquer une ischémie chronique

Sujet UE6 - Cardiologie 15


Question 57 - Concernant les effets de l’entrainement musculaire en endurance, Indiquez
la (les) proposition(s) exacte(s).

A. Il permet de développer le réseau capillaire des muscles entrainés


B. Il permet de diminuer la différence artério-veineuse à l’effort
C. Il ne modifie pas le volume d’éjection systolique
D. Il permet d’augmenter la fréquence cardiaque maximale
E. Il permet d’augmenter les capacités d’extraction périphérique de l’oxygène

Question 58 - Parmi les propositions suivantes concernant les changements de structure


des petites artères (et artérioles) périphériques au cours de l’hypertension, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Les résistances sont inversement proportionnelles à la puissance 6 du rayon


B. Le remodelage est défini par la réorganisation de la paroi artérielle autour d’un plus
petit diamètre
C. Le remodelage « eutrophique » est défini par une simple réorganisation, sans
hypertrophie
D. Dans l’HTA essentielle, le remodelage est le plus souvent eutrophique (plus petit
diamètre)
E. L’étude des artérioles est bien adapté aux études de grands groupes de patients

Question 59 - Concernant le mécanisme d’action des statines, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?

A. Diminution de l’absorption intestinale du cholestérol


B. Agonistes des récepteurs nucléaires du type PPARα
C. Inhibiteurs compétitifs de l’HMG-CoA réductase
D. Réduction de la concentration du cholestérol libre intracellulaire
E. Inhibition de la dégradation du récepteur LDL hépatique

Question 60 - Parmi les propositions suivantes, indiquez laquelle (lesquelles) est (sont) un
(des) effet(s) indésirable(s) des statines.

A. Infections des hautes voies respiratoires (rhinopharyngites)


B. Augmentation des ALT
C. Myalgies
D. Augmentation des CPK
E. Troubles digestifs

Sujet UE6 - Cardiologie 16


UE 7 – Pneumologie
Session 1 – Janvier 2021

Question 1 - Concernant la théophylline, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?

A. Elle a un index thérapeutique large


B. Elle a des effets indésirables cardiovasculaires
C. C’est un alcaloïde proche de la caféine
D. Elle a un effet analeptique respiratoire
E. Son utilisation a décliné

Question 2 - Parmi les propositions suivantes concernant la mise en place de la ramification


bronchique, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :

A. La progression de l’épithélium bronchique est inhibée par Shh


B. Elle se déroule en 2 étapes seulement
C. Elle implique l’expression de FGF-10
D. La deuxième étape correspond à la croissance en longueur du bourgeon bronchique
E. Elle débute au stade canaliculaire

Question 3 - A propos de la mise en place de la ventilation pulmonaire à la naissance, quelle(s)


est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? ?

A. La première inspiration demande au nouveau-né un travail des muscles inspiratoires très


important
B. A la première expiration, le nouveau-né expire un peu plus d'air qu'il n'en a inspiré car le
volume résiduel se constitue
C. La première expiration est passive chez le nouveau-né
D. Le cri du nouveau-né témoigne que la ventilation pulmonaire a commencé
E. Le surfactant diminue le travail que les muscles inspiratoires doivent développer à la première
inspiration

Question 4 - Concernant l’anatomie pathologique pulmonaire non tumorale, laquelle (lesquelles)


de ces propositions est (sont) exacte(s) ?

A. La fibrose pulmonaire idiopathique est un exemple de fibrose mutilante


B. Le bacille de Koch (Mycobacterium tuberculosis) est visible sur la coloration de Ziehl
C. La présence de nodules avec nécrose blanchâtre caséeuse à l’examen macroscopique d’un
poumon est évocatrice d’une tuberculose
D. Dans une pneumonie bactérienne à pneumocoque on observe une alvéolite fibrino-leucocytaire
E. On observe souvent une hyperplasie du muscle lisse sur la biopsie bronchique d’un patient
asthmatique

Sujet UE7 - Pneumologie 1


Question 5 - Concernant les avantages de la voie inhalée par rapport à la voie orale, laquelle
(lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. La voie inhalée facilite l’administration des médicaments anti-asthmatiques


B. La voie inhalée limite les effets indésirables systémiques
C. La voie inhalée augmente la concentration bronchiolaire en principe actif
D. La voie inhalée limite les effets indésirables locaux des médicaments anti-asthmatiques
E. Environ 90% de la dose inhalée est déglutie

Question 6 - A propos de la fibroscopie bronchique, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Cet examen permet la réalisation de biopsies de l’épithélium bronchique


B. Cet examen doit être réalisé sous anesthésie générale
C. Cet examen peut être réalisé sous anesthésie locale
D. Cet examen permet la réalisation de biopsies d’adénopathies médiastinales
E. Cet examen permet la réalisation d’un lavage broncho alvéolaire

Question 7 - Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) caractérise(nt) une détresse
respiratoire aiguë sévère chez un adulte de 25 ans ?

A. Difficulté d’élocution
B. Hypercapnie
C. SpO2 = 88% en air ambiant
D. Fréquence respiratoire = 17.min
E. Alcalose

Question 8 - Parmi les propositions suivantes concernant la formation de la trachée et des


bronches, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :

A. L’ébauche respiratoire se divise en bourgeons broncho-pulmonaires asymétriques


B. Elle débute au stade dit embryonnaire
C. Le septum oesotrachéal est d’origine ectoblastique
D. Le tube trachéo-laryngal se sépare de l’intestin postérieur par la mise ne place du septum
oesotrachéal
E. La différenciation de la trachée met notamment en jeu les facteurs Nkx2 et BMP4

Question 9 - Parmi les propositions suivantes concernant le stade de développement alvéolaire,


indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :

A. La septation est caractérisée par une diminution de la quantité de fibres élastiques


B. Les pneumocytes de type 1 apparaissent en fin d’alvéolisation
C. La formation des alvéoles est processus continu qui commence en périphérie
D. La formation des alvéoles pulmonaires est terminée à la naissance
E. L’alvéolisation est notamment régulée par le facteur FGF7

Sujet UE7 - Pneumologie 2


Question 10 - A propos de la paroi thoracique, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes
est (sont) exacte(s) ?

A. L’orifice supérieur du thorax est délimité latéralement par la première paire de côtes
B. Les côtes 11 et 12 sont flottantes
C. Les muscles intercostaux n’ont pas de rôle dans la respiration
D. Le centre tendineux du diaphragme possède 3 orifices
E. Le manubrium sternal se projette de T2 à T10

Question 11 - Concernant le rôle du pathologiste en pathologie pulmonaire

A. Le pathologiste peut poser un diagnostic de tuberculose


B. Le pathologiste peut s’aider de colorations spéciales
C. Le pathologiste rédige un compte-rendu pour chaque prélèvement analysé
D. La fixation en formol d’une biopsie dure 5 à 10 minutes
E. Le diagnostic posé par le pathologiste n’influence jamais le choix du traitement d’un cancer

Question 12 - Concernant l’anatomie pathologique en cancérologie pulmonaire, laquelle


(lesquelles) de ces propositions est (sont) exacte(s) ?

A. L’examen macroscopique d’une pièce de pneumonectomie permet de sélectionner les zones à


analyser en microscopie
B. L’adénocarcinome se développe à partir d’un épithélium glandulaire
C. Le pathologiste est impliqué dans la recherche de biomarqueurs tissulaires par
immunohistochimie
D. Le carcinome à petites cellules est le plus fréquent des cancers du poumon
E. Le pathologiste doit établir le pTNM sur la pièce de résection d’un cancer pulmonaire

Question 13 - A propos des mécanismes d'hypoxémie, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ? ?

A. Le shunt est une cause d'hypoxémie


B. L'anémie (baisse de la concentration en hémoglobine) est une cause d'hypoxémie
C. Le trouble de diffusion à travers la membrane alvéolo-capillaire est une cause d'hypoxémie
D. L'hyperventilation est une cause d'hypoxéme
E. L'effet shunt est une cause d'hypoxémie

Question 14 - Concernant les signes biologiques de l’insuffisance respiratoire aiguë, laquelle


(lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. La PaO2 peut être normale dans une insuffisance respiratoire aiguë


B. L’insuffisance respiratoire aiguë par effet shunt n’est pas caractérisée par l’association d’une
hypoxémie et d’une hypocapnie
C. L’insuffisance respiratoire aiguë par hypoventilation alvéolaire n’est pas caractérisée par
l’association d’une hypoxémie et d’une hypercapnie
D. L’acidose respiratoire n’est pas une conséquence de l’hypoxémie
E. L’acidose métabolique est une conséquence de l’hypercapnie

Sujet UE7 - Pneumologie 3


Question 15 - Parmi les médicaments suivants, lequel (lesquels) est (sont) indiqué(s) dans
l’asthme modéré intermittent ?

A. Montelukast
B. Corticoïdes per os
C. Béta2 mimétiques inhalés longue durée d’action
D. Béta2 mimétiques inhalés courte durée d’action
E. Anticholinergiques

Question 16 - Concernant l’anatomie pathologique pulmonaire, laquelle (lesquelles) de ces


propositions est (sont) exacte(s) ?

A. La fixation au formol évite la dégradation des tissus prélevés


B. Le pathologiste peut faire un diagnostic de tuberculose à partir d’une biopsie pulmonaire
C. L’immunohistochimie est utile pour déterminer l’expression de biomarqueurs tumoraux
D. Le pathologiste peut faire un diagnostic de cancer à partir d’un prélèvement de liquide pleural
E. L’examen microscopique précède l’examen macroscopique

Question 17 - Indiquez, parmi les propositions suivantes concernant les pressions partielles des
gaz dans le système respiratoire, celle(s) qui est (sont) exacte(s).

A. La pression partielle alvéolaire en oxygène d’un sujet respirant de l’oxygène pur (FIO2 =
100%) est de l’ordre de 660 mmHg
B. La pression partielle en oxygène du gaz alvéolaire (PAO2) est de l’ordre de 100 mmHg en air
ambiant
C. La limite inférieure de la normale de pression partielle artérielle en oxygène (PaO2) à 75 ans
est de l’ordre de 70 mmHg en air ambiant (avec une PaCO2 normale)
D. La pression partielle en gaz carbonique du gaz alvéolaire (PACO2) est de l’ordre de 40 mmHg
en air ambiant
E. La pression partielle en oxygène de l’air inspiré et réchauffé par les voies aériennes supérieures
est de l’ordre de 100 mmHg en air ambiant

Question 18 - A propos du transport de l'oxygène dans le sang, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ? ?

A. L'oxygène est transporté dans le sang en majeure partie sous forme liée à l'hémoglobine
B. La quantité d'oxygène fixée à l'hémoglobine est moins importante en milieu acide (pH = 7,2)
qu'en milieu neutre (pH = 7,4)
C. La quantité d'oxygène liée à l'hémoglobine dépend de la pression partielle en oxygène
D. L'oxygène est transporté dans le sang sous forme de bicarbonates
E. En cas de baisse de la concentration en hémoglobine (anémie), la pression partielle en oxygène
dans le sang diminue.

Sujet UE7 - Pneumologie 4


Question 19 - Indiquez, parmi les propositions suivantes concernant le transfert alvéolo-
capillaire des gaz dans le système respiratoire, celle(s) qui est (sont) exacte(s).

A. Il s’agit d’un transfert car implique une étape de diffusion puis de réaction avec le sang pour
l’oxygène
B. L’étape de diffusion est proportionnelle à l’épaisseur de la membrane alvéolo-capillaire
C. L’étape de réaction est proportionnelle au volume de sang des capillaires pulmonaires
D. La conductance pour le CO2 est 20 fois supérieure à celle de l’O2
E. L’étape de diffusion est inversement proportionnelle la surface alvéolaire

Question 20 - Concernant le syndrome alvéolaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)


exacte(s) ?

A. Les opacités sont confluentes


B. L'évolution est lente
C. Absence de bronchogramme aérien
D. Les contours sont nets
E. Les opacités sont systématisées

Question 21 - Concernant les bronchites et pneumonies, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?

A. Devant une opacité pulmonaire radiologique, le caractère alvéolaire permet de confirmer sa


nature infectieuse
B. Les bronchites du sujet sain sont le plus souvent d’origine virale
C. Les râles crépitants sont des râles inspiratoires
D. Le prélèvement microbiologique par fibroscopie n’est pas la règle devant une suspicion
pneumonie nosocomiale chez un adulte
E. La constatation d’un bronchogramme aérien ne traduit pas la nature alvéolaire d’une opacité
radiologique

Question 22 - Concernant les épanchements pleuraux aériques et liquidiens, quelle(s) est (sont)
la (les) proposition(s) exacte(s) ?

A. En cas de pneumothorax complet, on observe en général un refoulement du médiastin vers le


côté opposé à l’épanchement
B. La cirrhose du foie est une cause habituelle d’épanchement liquidien transsudatif
C. Les signes cliniques du pneumothorax sont spécifiques
D. Le syndrome clinique « épanchement pleural aérique » est caractérisé par une matité à la
percussion, une diminution des vibrations vocales et une diminution du murmure vésiculaire
E. Un pneumothorax doit être drainé dans tous les cas

Sujet UE7 - Pneumologie 5


Question 23 - Indiquez, parmi les propositions suivantes concernant les Explorations
Fonctionnelles Respiratoires (EFR), celle(s) qui est (sont) exacte(s).

A. Un trouble ventilatoire obstructif ou syndrome obstructif est défini par un rapport VEMS
(volume expiré maximal de la première seconde)/ CV (capacité vitale) < 5ème percentile ou
Limite Inférieure de la Norme
B. Une myopathie peut donner un trouble restrictif
C. Un trouble ventilatoire restrictif est défini par une CPT (Capacité Pulmonaire Totale) < 5ème
percentile ou Limite Inférieure de la Norme
D. Une distension thoracique peut exister en cas d’obstruction bronchique (distension dynamique)
E. Une fibrose pulmonaire peut donner un trouble restrictif

Question 24 - Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s), concernant l’exploration fonctionnelle


respiratoire d’une pathologie bronchique conduisant à une réduction importante de calibre
bronchique :

A. La résistance des voies aériennes est diminuée


B. Il existe une diminution (< 5ème percentile ou LIN) du rapport Volume Expiré Maximal en 1
seconde / Capacité Vitale
C. Les débits expiratoires, comme le débit expiratoire de pointe (DEP) sont diminués
D. Les volumes pulmonaires statiques sont diminués
E. Il peut exister une distension dynamique associée

Question 25 - A propos de la circulation pulmonaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)


exacte(s) ? ?

A. Il existe une distribution inégale de débit sanguin dans le poumon


B. C'est une circulation à faible débit
C. C'est une circulation à haute résistance
D. C'est une circulation à faible pression
E. Des phénomènes de recrutement et de distension permettent de faire baisser les résistances
vasculaires pulmonaires

Question 26 - Concernant l’atélectasie complète du lobe supérieur droit sur la radiographie


thoracique de face, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

A. Ascension de la petite fissure


B. L’opacité est triangulaire à sommet hilaire
C. La limite inférieure est floue
D. Ascension de la coupole diaphragmatique gauche
E. Pincement des espaces intercostaux supérieurs droits

Sujet UE7 - Pneumologie 6


Question 27 - Concernant les épanchements pleuraux liquidiens, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?

A. Une pleurésie purulente est en général secondaire à une pneumonie infectieuse sous-jacente
B. Un taux de protides pleuraux/taux de protides sanguins < 0.5 est en faveur d’un exsudat
C. Il y a, de façon physiologique, une production de liquide pleural, principalement par la plèvre
pariétale
D. Le syndrome clinique « épanchement pleural liquidien » est caractérisé par une matité à la
percussion, par une augmentation des vibrations vocales et par une diminution du murmure
vésiculaire
E. Un épanchement pleural doit se ponctionner au bord supérieur de la côte inférieure

Question 28 - Concernant l’échographie thoracique, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)


exacte(s) ?

A. Elle peut identifier la présence de liquide dans la plèvre


B. Elle permet l’analyse du parenchyme pulmonaire
C. Elle repose sur l’utilisation des ultrasons
D. Une structure très réfléchissante est hypoéchogène
E. Elle permet de visualiser les structures en mouvement

Question 29 - A propos des rapports ventilation-perfusion, quelle(s) est (sont) la (les)


proposition(s) exacte(s) ? ?

A. Un effet espace mort dans un territoire entraîne une augmentation du rapport ventilation-
perfusion dans ce territoire
B. En cas de shunt dans un territoire, le rapport ventilation-perfusion est égal à zéro dans ce
territoire
C. En cas d'espace mort dans un territoire, le rapport ventilation-perfusion tend vers l'infini dans
ce territoire
D. Un effet shunt dans un territoire entraîne une augmentation du rapport ventilation-perfusion
dans ce territoire
E. Les inégalités régionales des rapports ventilation-perfusion entraînent des différences
régionales dans les échanges gazeux

Question 30 - Parmi les propositions suivantes concernant l’histologie de la trachée, indiquez la


(les) proposition(s) exacte(s) :

A. L’épithélium trachéal possède des cellules neuroendocrines


B. Les anneaux de cartilage hyalin sont ouverts au niveau dorsal
C. Sous le cartilage, on observe un muscle circulaire : le muscle de Reissessen
D. Son chorion est riche en fibres élastiques
E. Le muscle trachéal est de type squelettique

Sujet UE7 - Pneumologie 7


Question 31 - A propos de la clairance mucociliaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ? ?

A. Des anomalies de la clairance mucocilaire sont la cause de maladies bronchiques


B. Les cils battent dans le liquide périciliaire
C. Ce n'est pas un moyen de défense de l'appareil respiratoire contre le milieu extérieur
D. Le mucus est capable de capter les aérocontaminants et d'être transporté par le battement
ciliaire
E. La toux joue un rôle capital dans la clairance mucociliaire

Question 32 - A propos du poumon droit, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?

A. Sur sa face costale, on retrouve l’empreinte de l’aorte thoracique descendante


B. Les veines pulmonaires sont en avant et en bas du hile
C. La grande scissure est horizontale
D. Au niveau du hile, l’artère pulmonaire est en avant de la bronche
E. Le lobe supérieur comprend cinq segments

Question 33 - A propos de la plèvre, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?

A. Les hiles pulmonaires sont fixés au diaphragme par le ligament triangulaire


B. Le dôme pleural contient un récessus pleural
C. La plèvre secrète et réabsorbe 300ml de liquide pleural quotidiennement
D. La plèvre pariétale recouvre la face hilaire du poumon
E. La plèvre pariétale recouvre le diaphragme

Question 34 - Indiquez, parmi les propositions suivantes concernant les Explorations


Fonctionnelles Respiratoires (EFR), celle(s) qui est (sont) exacte(s).

A. L’appareil de mesure des EFR calcule des valeurs théoriques ou prédites (norme) pour le sujet
réalisant l’EFR
B. Pour calculer ces valeurs théoriques il est nécessaire de renseigner le poids du sujet
C. La distension thoracique est définie par une diminution des volumes statiques
D. L’utilisation du 5ème percentile de la valeur théorique (Limite Inférieure de la Normale : LIN)
permet de dire si la grandeur mesurée (volume, débit) est potentiellement abaissée
E. Le trouble ventilatoire obstructif est défini par un rapport VEMS (volume expiré maximal au
cours de la première seconde) / CV (capacité vitale) < au 5ème percentile (LIN)

Sujet UE7 - Pneumologie 8


Question 35 - A propos des nerfs du médiastin, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes
est (sont) exacte(s) ?

A. A gauche, le nerf laryngé récurrent nait au-dessus du niveau de la crosse aortique


B. Les nerfs pneumogastriques sont satellites de l’œsophage au niveau de l’orifice supérieur du
thorax
C. Le nerf phrénique est situé dans le médiastin postérieur
D. Le nerf phrénique innerve l’œsophage
E. Le nerf laryngé récurrent nait du nerf pneumogastrique

Question 36 - A propos du contrôle de la ventilation, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)


exacte(s) ? ?

A. Les muscles respiratoires n'ont pas une activité pace-maker


B. Les chémorécepteurs périphériques sont seuls sensibles aux variations de la pression partielle
en O2 dans le sang artériel
C. Les chémorécepteurs centraux ne sont pas sensibles aux variations de la pression partielle en
O2 dans le sang artériel
D. Les variables régulées sont les contractions des muscles respiratoires
E. Les variables régulées sont les pressions partielles en O2 et en CO2 dans le sang artériel

Question 37 - A propos de la trachée, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?

A. Elle est située dans le médiastin moyen


B. Elle est se bifurque à hauteur de la 3ème vertèbre thoracique
C. Elle est en avant de l’œsophage
D. Elle fait suite au pharynx à hauteur de C6
E. Sa bifurcation est au même niveau que la crosse de l’aorte

Question 38 - A propos des échanges fœto-placentaires en oxygène, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ? ?

A. La concentration en hémoglobine dans le sang fœtal est la même que celle observée dans le
sang maternel
B. L'hémoglobine fœtale est différente de celle observée chez l'adulte
C. L'hémoglobine fœtale a une plus grande affinité pour l'oxygène que l'hémoglobine adulte
D. Les différences de pression en oxygène de part et d'autre de la barrière placentaire influencent
les échanges fœto-placentaires en oxygène
E. L'oxygène franchit la barrière placentaire par diffusion simple

Sujet UE7 - Pneumologie 9


Question 39 - Parmi les propositions suivantes concernant l’auscultation pulmonaire, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Un tympanisme est perçu en cas d’épanchement pleural liquidien


B. Des crépitants sont entendus en cas d’insuffisance cardiaque gauche
C. Les vibrations vocales sont augmentées en cas de syndrome de condensation
D. Les vibrations vocales sont augmentées en cas d’épanchement pleural
E. Le murmure vésiculaire est aboli en cas d’embolie pulmonaire

Question 40 - Parmi les signes suivants, lequel (lesquels) est (sont) un (des) signe(s) de gravité
d’une toux aiguë ou chronique chez l’adulte ?

A. Dysphonie
B. Expectorations sales
C. Modification d’une toux chez un fumeur
D. Absence de fièvre
E. Hémoptysie

Question 41 - Parmi les propositions suivantes concernant l’épithélium alvéolaire, indiquez la


(les) proposition(s) exacte(s) :

A. Les pneumocytes de types 2 couvrent 40% de la surface alvéolaire


B. Les pneumocytes de type 2 interviennent dans la formation du surfactant pulmonaire
C. Les cytosomes sont retrouvés dans le cytoplasme des pneumocytes de types 2
D. Les pneumocytes de type 1 sont appelés également pneumocytes granuleux
E. Il est de type prismatique pseudo-stratifié

Question 42 - Parmi les structures suivantes, quelle(s) sont celles qui correspondent à de
l’épithélium malpighien non kératinisé, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :

A. L’épithélium des fausses cordes vocales


B. L’épithélium trachéal
C. L’épithélium de l’oro-pharynx
D. L’épithélium de la muqueuse vestibulaire
E. La face linguale de l’épiglotte

Sujet UE7 - Pneumologie 10


Question 43 - Indiquez, parmi les propositions suivantes concernant la compliance pulmonaire,
celle(s) qui est (sont) exacte(s).

A. Elle est en partie liée au surfactant lorsque le poumon est gonflé avec de l’air
VRAI-
B. Elle est principalement liée à la matrice extracellulaire du parenchyme pulmonaire lorsque le
poumon est gonflé avec du sérum physiologique
VRAI-
C. La Capacité Résiduelle Fonctionnelle est une mesure indirecte de la compliance pulmonaire si
la compliance de paroi est normale
VRAI-
D. La tension superficielle est diminuée par le surfactant
VRAI-
E. Elle est du même ordre de grandeur que la compliance de la paroi thoraco-abdominale
VRAI-

Question 44 - A propos des vaisseaux du médiastin, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Les veines pulmonaires vascularisent les bronches


B. Le tronc de l’artère pulmonaire est un rapport inférieur de la crosse aortique
C. L’artère pulmonaire droite est plus verticale que la gauche
D. L’artère pulmonaire droite passe en arrière de la veine cave inférieure
E. L’artère pulmonaire gauche est sus-bronchique

Question 45 - Concernant la radiographie standard du thorax, quelle(s) est (sont) la (les)


proposition(s) exacte(s) ?

A. Elle détecte mal les petits nodules pulmonaires


B. Elle est plus irradiante que le scanner thoracique
C. Elle permet de détecter des masses médiastinales
D. Elle peut identifier la présence d’air dans la plèvre
E. Elle permet de distinguer tonalité hydrique et calcique

Question 46 - Parmi les classes pharmacologiques suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont)
indiquée(s) dans le traitement de l’asthme ?

A. Antiangiogéniques
B. Antileukotriènes
C. Cromones
D. Glycocorticoides
E. Beta-bloquants

Sujet UE7 - Pneumologie 11


Question 47 - Concernant les signes cliniques de l’insuffisance respiratoire aiguë, laquelle
(lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. L’orthopnée évoque une insuffisance ventriculaire gauche


B. La confusion mentale est un signe d’hypercapnie aiguë
C. La respiration paradoxale est un signe de fatigue diaphragmatique
D. L’hypertension artérielle est un signe d’hypoxémie aiguë
E. La prédominance inspiratoire de la dyspnée exclut une pathologie laryngée

Question 48 - A propos d’une vidéo-thoracoscopie, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Cet examen permet la réalisation d’un lavage broncho alvéolaire


B. Cet examen permet la réalisation de biopsies pleurales
C. Il s’agit d’un examen médical réalisé au chevet du patient
D. Cet examen permet l’exploration de la cavité pleurale
E. Il s’agit d’une intervention chirurgicale réalisée au bloc opératoire

Question 49 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)
concernant le salbutamol (beta2-mimetique) ?

A. Elle est prescrite en traitement de fond de l’asthme


B. Elle a une activité bronchodilatatrice et anti-inflammatoire
C. C’est un bêta2-mimétique de courte durée d’action
D. Elle a un effet relaxant sur le muscle utérin
E. Elle peut être administrée par voie injectable

Question 50 - Indiquez, parmi les propositions suivantes concernant la partie résistive du


système respiratoire, celle(s) qui est (sont) exacte(s).

A. La résistance des voies aériennes dépend notamment des modalités d’écoulement dans ces
voies (régime turbulent versus laminaire)
VRAI-
B. La résistance des voies aériennes dépend notamment du calibre de ces voies
VRAI-
C. Débit expiratoire forcé et résistance des voies aériennes sont deux grandeurs liées
VRAI-
D. Les voies aériennes périphériques représentent la majeure partie de la résistance des voies
aériennes inférieures
FAUX-
E. Le nez est un compartiment doté d’une faible résistance à l’écoulement gazeux par rapport aux
voies aériennes inférieures
FAUX-

Sujet UE7 - Pneumologie 12


UE 8 – Psychologie médicale
Session 1 – Juin 2021

DP1 - Ce DP comprend 3 questions

Vous venez de passer l’internat, vous êtes jeune médecin généraliste, et vous faites votre premier stage
chez le praticien. Vous recevez un patient monsieur B, âgé de 55 ans adressé pour suspicion de diabète
de type 2.
Au cours de la consultation, vous lui annoncez qu’il est bien atteint d’un diabète de type 2. A cette
annonce, le patient semble très inquiet, anxieux, se renferme, et ne dit plus un mot.

Question 1 - Parmi les propositions suivantes, quelles sont les réactions suivantes compatibles
avec une empathie clinique envers un patient exprimant son inquiétude suite à l’annonce d’un
diabète de type 2

A. Il y a des traitements efficaces contre le diabète


B. Vous n’avez pas de raison d’être inquiet
C. Vous avez raison d’être inquiet, le diabète peut avoir des conséquences graves
D. Je vois que vous êtes inquiet. Expliquez-moi ce qui vous inquiète
E. Je vais vous inscrire au groupe d’éducation thérapeutique

Question 2 - Vous expliquez au patient ce qu’est le diabète, la physiopathologie, les axes de prise en
charge. Le patient en pleurs vous explique qu’il n’arrive pas à réaliser ce qu’il lui arrive, qu’il n’a
jamais été malade de sa vie et qu’il n’a rien compris à ce que vous lui avez expliqué sur la pathologie
diabétique. Il vous dit qu’il sait juste qu’un ami à lui est atteint aussi de diabète, et que c’est une
pathologie très grave car son ami présenterait de nombreuses complications de son diabète, nécessitant
des hospitalisations à répétitions.

Vous voyez que le patient est choqué par cette annonce diagnostique. C’est le moment de vous montrer
empathique.

Quels éléments définissent l’empathie clinique ?

A. Partager les émotions du patient


B. Identifier et comprendre les émotions du patient
C. Renforcer les émotions du patient
D. Agir en fonction des émotions du patients
E. Communiquer cette compréhension

Question 3 - Comment dans ce contexte de réaction émotionnelle intense vécu parle patient,
adaptez-vous votre langage pour favoriser l’empathie médicale ?

A. Garder un langage médical et utiliser essentiellement des termes médicaux


B. Demander au patient ce qu’il a compris
C. Laisser des temps de silence / pause pour laisser le patient exprimer ses émotions
D. Reconnaitre les émotions, surtout si émotions fortes comme pleurs, tristesse, etc.
E. Refuser tout partage d’émotions a l’aide d’une communication verbal et non verbal pour
conserver un registre émotionnel adapté

Sujet UE8 - Psychologie 1


La partie questions isolées comprend 3 QCM

Question 1 – Le modèle de Lazarus et Folkman :

A. Décrit l’ajustement à la maladie


B. Décrit l’ajustement au stress
C. Est l’unique modélisation de l’ajustement psychologique
D. N’est plus utilisé aujourd’hui car il y a des modèles plus récents et mieux conçus
E. Est uniquement utilisé dans la recherche en psychologie de la santé

Question 2 - L’évitement : [Une ou plusieurs proposition(s) exacte(s)]

A. Est un mécanisme amoureux décrit par Freud


B. Est un mécanisme de défense souvent utilisé pour faire face à la maladie somatique
C. Est un mécanisme d’ajustement conscient
D. N’est pas efficace
E. Est un mécanisme lié au rêve

Question 3 - Les modèles de changement de comportement : [Une ou plusieurs proposition(s)


exacte(s)]

A. Sont tous issus du modèle transthéorique de changement de Prochaska et Di Clemente


B. Décrivent les raisons pour lesquelles il peut être difficile de changer
C. Décrivent sur quoi on peut agir pour aider un individu à changer
D. Montrent qu’une bonne information sur une situation suffit pour permettre au sujet de changer
E. Montrent que les facteurs motivationnels ne sont qu’internes au sujet et jamais externes

Sujet UE8 - Psychologie 2


DP2 - Ce Dossier Progressif comprend 3 questions

Mme B, 75 ans, se présente à votre cabinet de médecine générale pour le renouvellement de son
ordonnance et le bilan annuel de son diabète de type 2. En tant que médecin traitant, vous la suivez
depuis plus de 10 ans, son diabète est bien équilibré et l’hémoglobine glyquée est à 6,8%. Ses autres
antécédents sont une hypertension artérielle bien contrôlée, une insuffisance rénale chronique de stade
IIIA et un surpoids avec un IMC à 29.

Question 1 - Pendant un temps de silence où vous êtes en train de recopier son ordonnance
habituelle, la patiente vous demande : "Et vous, vous en pensez quoi du vaccin contre la COVID,
Docteur ?"Quelle(s) est(sont) la (les) réponse(s) qui vous semble(nt) la (les) plus appropriée(s) à
cette demande ?

A. Vous lui dites qu’il faut absolument qu’elle se fasse vacciner et que c’est de sa responsabilité
pour que la société puisse collectivement sortir de cette pandémie.
B. Vous lui dites que vous vous êtes fait vacciner vous-même et que vous allez tenter de récupérer
des doses supplémentaires pour vacciner vos enfants, votre femme et vos amis dès que possible.
C. Vous lui demandez ce qu’elle en pense et ce qu’elle a entendu comme information sur cette
vaccination.
D. Vous lui dites que vous n’avez pas le temps de parler de ça pendant cette consultation qui
n’était pas prévue pour ça et qu’il faudra prendre un autre rendez-vous si elle veut en discuter.
E. Vous lui dites qu’en raison de son âge et de ses antécédents, elle peut être vaccinée dès
maintenant et que le vaccin a montré un réel bénéfice sur les formes graves.

Question 2 - La patiente vous dit qu’elle a fait des recherches sur internet et qu’elle a lu des
informations sur le site « Doctibobo » qui lui font craindre cette vaccination. En particulier, elle
vous dit qu’elle a peur des vaccins qui utilisent « une nouvelle technologie avec l’ARN » qui
pourrait modifier la génétique. Quelle(s) est(sont) la (les) réponse(s) qui vous semble(nt) la (les)
plus appropriée(s) à cette demande ?

A. Vous lui imprimez l’article du New England Journal of Medicine comparant les chiffres sur
l’efficacité vaccinale et la tolérance d'un vaccin à ARN entre le groupe actif et le groupe
placebo.
B. Vous tournez votre écran d’ordinateur vers elle et lui montrez une infographie qui illustre le
bénéfice de la vaccination sur la mortalité et le faible risque d’effets indésirables graves.
C. Vous lui dites que vous comprenez sa crainte quant à certaines informations peu fiables qu’on
peut lire en ligne sur les vaccins et vous lui proposez de lui expliquer brièvement le
fonctionnement des vaccins à ARN.
D. Vous lui dites que le site « Doctibobo » doit être un site conspirationniste et qu’il ne faut jamais
chercher des informations en ligne quand on n’est pas un professionnel de santé.
E. Vous arrêtez de discuter car il est certain que la patiente ne pourra jamais être convaincue et
que vous êtes en train de perdre votre temps.

Sujet UE8 - Psychologie 3


Question 3 -La patiente semble rassurée par vos réponses mais elle vous dit qu’elle va y réfléchir
avant de prendre la décision de se faire vacciner.
Que pouvez-vous faire pour l'accompagner dans cette décision ?

A. Vous l’invitez à reprendre rendez-vous si elle souhaite en rediscuter avec vous.


B. Vous l’invitez à poursuivre ses propres recherches sur internet.
C. Vous lui dites que de toute façon vous ne pourrez pas lui proposer de la vacciner car vous
n’avez pas reçu de doses. Vous lui dites de prendre RDV sur le site « Doctofree »
D. Vous lui donnez votre numéro de téléphone portable personnel pour en rediscuter.
E. Vous lui donnez l’adresse email du cabinet médical si elle a des questions en précisant que
vous ne répondez pas en dehors des heures ouvrables et qu’elle ne doit pas être utilisée pour
les urgences.

DP3 - Ce Dossier Progressif comprend 3 questions

Madame D a 45 ans et elle vient d’apprendre il y a quelques jours qu’elle a un cancer du sein. Elle
vient vous voir car vous êtes son médecin traitant et elle se dit désespérée et certaine de mourir de sa
maladie.

Question 1 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Vous lui dites qu’elle peut se rassurer car on ne meurt que très rarement d’un cancer du sein
aujourd’hui
B. Vous explorez pourquoi elle pense cela, si elle a des antécédents de cancer dans sa famille par
exemple
C. Vous l’écoutez et ne dites rien comme si vous étiez psychanalyste
D. Vous lui proposez un anxiolytique
E. Vous lui répondez qu’on meurt tous un jour et que le cancer du sein n’est pas ce qu’il y a de
pire

Question 2 - Vous la rencontrez à nouveau 15 jours plus tard, elle doit se faire opérer la semaine
suivante d’une mastectomie et se dit très angoissée par cette intervention qui affecte son image
corporelle. Elle craint de ne plus pouvoir se regarder.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Vous lui dites que c’est mieux de perdre un sein que de perdre la vie
B. Vous lui dites que sa réaction par rapport à la mastectomie et son image du corps est normale
et adaptative
C. Vous lui conseillez de trouver des distractions pour moins y penser et que cela peut en partie
aider
D. Vous lui conseillez de voir un collègue psychiatre car selon vous elle est déprimée car cela fait
15 jours qu’elle va mal
E. Vous la rassurez en lui disant que le sein ne représente pas la féminité

Sujet UE8 - Psychologie 4


Question 3 -Vous la rencontrez de nouveau après l’intervention, elle dit aller mieux et s’inquiète
pour la reconstruction mammaire prévue après ses traitements car l’oncologue lui a dit qu’il
faudrait qu’elle perde du poids et elle dit ne jamais avoir réussi à maigrir depuis la naissance de
ses enfants où elle a pris 20 kgs.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. Vous la contre-indiquez pour une reconstruction mammaire


B. Vous lui dites qu’elle doit pouvoir perdre du poids avec un régime équilibré et de l’exercice
comme tout un chacun, il suffit de se motiver
C. Vous entendez ses difficultés et inquiétudes, et l’encouragez à se renseigner sur les bonnes
nutritionnistes près de chez elle pour être accompagnée
D. Vous lui demandez quelles étaient ses motivations les fois précédentes où elle a tenté de perdre
du poids et les bénéfices qu’elle en percevait
E. Vous lui demandez si elle a vu votre collègue psychiatre pour en parler avec lui car elle a peut-
être un trouble du comportement alimentaire

Sujet UE8 - Psychologie 5


UE 9 – Pharmacologie
Session 1 – Juin 2021

Question 1 - Concernant les vaccins inactivés, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?

A. Ils nécessitent généralement 1 injection


B. Ils incluent des adjuvants dans leur composition
C. Ils peuvent être à l’origine de réactions allergiques
D. Ils ne sont pas contre-indiqués chez les patients avec déficit immunitaire
E. Ils sont très immunogènes

Question 2 - Concernant les voies dopaminergiques du système nerveux central, laquelle


(lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. La voie méso-limbo-corticale est impliquée dans les psychoses


B. La voie méso-limbo-corticale joue un rôle régulateur clé dans les fonctions cognitives
supérieures
C. La voie nigro-striée joue un rôle régulateur clé dans le circuit de la récompense
D. La voie tubéro-infundibulaire joue un rôle régulateur clé dans la sécrétion de la vasopressine
E. La voie nigro-striée joue un rôle régulateur clé dans la motricité

Question 3 - Concernant le complexe hypothalamo-hypophysaire, laquelle (lesquelles) des


propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Les hormones sont des substances circulantes à durée d’action longue et à distance du lieu de
sécrétion
B. Les hormones sécrétées par la neurohypophyse sont la vasopressine et l’ocytocine
C. Des axones hypothalamiques relâchent leurs hormones directement dans le réseau capillaire de
l’adénohypophyse
D. Toutes les hormones sont secrétées de manière continue dans la journée
E. La GnRH stimule la sécrétion hypophysaire de la FSH et la LH

Question 4 - Concernant la pharmacogénétique, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes


est (sont) exacte(s) ?

A. Le génotypage peut révéler des statuts de métaboliseur lent intermédiaire ou rapide


B. C’est l’étude de l’action exercée par les médicaments sur l'organisme
C. C’est l’étude du devenir des médicaments dans l’organisme
D. Les polymorphismes génétiques sont essentiellement dus à des mutations inactivatrices des
délétions ou des amplifications de gènes
E. C’est l’étude des variations de la réponse aux médicaments reliées à des modifications de
séquence de l’ADN

Sujet UE9 - Pharmacologie 1


Question 5 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) correspond(ent) aux effets
pharmacologiques par stimulation du récepteur adrénergique alpha1 au niveau du muscle lisse
?

A. Bronchodilatation
B. Vasoconstriction
C. Sécrétion des glandes sudorales
D. Diminution des contractions utérines
E. Mydriase

Question 6 - Les douleurs par excès de nociception :

A. Peuvent être dues à un dysfonctionnement du système nerveux central


B. Peuvent être dues à une réaction inflammatoire
C. Sont souvent liées à des troubles de nature psychoaffective
D. Sont le plus souvent aiguës
E. Peuvent être dues à une atteinte ou d’une agression tissulaire.

Question 7 - Les récepteurs adrénergiques β2 (beta2) se trouvent au niveau duquel ou desquels


des organes suivants ?

A. Utérus
B. Muscle lisse bronchique
C. Œil
D. Pancréas
E. Cœur

Question 8 - A propos du ritonavir, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?

A. Il est utilisé comme "booster" dans certaines combinaisons thérapeutiques d'antirétroviraux


B. Il s'agit d'un inducteur enzymatique de l’UGT1A1
C. Il peut être à l’origine de lipodystrophies chez les patients traités
D. Il s’agit d’une pro-drogue nécessitant une tri-phosphorylation
E. Il s'agit d'un inhibiteur de la protéase virale

Question 9 - Concernant le rôle du système rénine –angiotensine – aldostérone (SRAA), laquelle


(lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. La régulation de la pression artérielle à court et long terme


B. La régulation des résistances périphériques
C. La régulation de la fonction digestive
D. La régulation de la fonction respiratoire
E. Le maintien de l’homéostasie hydrosodée

Sujet UE9 - Pharmacologie 2


Question 10 - Concernant les médicaments antifoliques type méthotrexate, laquelle (lesquelles)
des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Ils sont également appelés agents alkylants


B. Ce sont des analogues de l’acide folique
C. Ils inhibent la calcineurine activée
D. Ils sont utilisés dans le traitement de certaines infections sévères
E. Ils inhibent le cycle cellulaire des lymphocytes T

Question 11 - Concernant la sérotonine, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?

A. Dans le cerveau elle est libérée principalement par les noyaux du Raphé
B. Elle est retrouvée en faible quantité dans les cellules cardiaques
C. Elle est dégradée par une monoamine oxydase
D. Elle n’a aucune fonction pour les plaquettes
E. Elle est aussi appelée 5-hydroxy-tryptamine abrégé 5-HT

Question 12 - Concernant les récepteurs de l’histamine, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Récepteurs tyrosine-kinases
B. Récepteurs intracellulaires
C. Récepteurs couplés aux protéines G
D. Récepteurs à 7 domaines transmembranaires
E. Récepteurs à activité guanylyl cyclase

Question 13 - Concernant les dispositifs transdermiques médicamenteux, laquelle (lesquelles)


des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Ils sont utilisés plutôt avec des substances actives à faibles doses
B. La cinétique de libération à partir du dispositif dépend de la perméabilité de la peau
C. L’effet de premier passage hépatique est évité
D. Ils peuvent délivrer la substance active pendant plusieurs jours
E. La dose de principe actif et la surface d’application sont bien déterminées

Question 14 - Concernant les glucocorticoïdes de synthèse, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Ils peuvent induire une insuffisance surrénalienne en cas de traitement prolongé


B. Ils sont moins actifs que le cortisol
C. Ils sont indiqués dans le traitement de l’hypercortisolisme par rétrocontrôle négatif
D. Ils sont indiqués dans certaines réactions allergiques
E. Leur administration est limitée à la voie orale

Sujet UE9 - Pharmacologie 3


Question 15 - Parmi ces médicaments, lequel (lesquelles) est (sont) un (des) antifongique(s)
azolé(s) ?

A. Voriconazole
B. Itraconazole
C. Pantoprazole
D. Caspofunazole
E. Isavuconazole

Question 16 - Concernant les pénicillines, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?

A. Ce sont des inhibiteurs enzymatiques


B. Ils comportent un risque de manifestations allergiques
C. Ils sont administrés uniquement par voie parentérale
D. Ce sont des antibiotiques concentration-dépendants
E. Ils inhibent la synthèse de la paroi bactérienne

Question 17 - Les récepteurs nicotiniques se trouvent sur :

A. Les neurones postganglionnaires du système nerveux autonome


B. La plaque motrice
C. Les cellules myocardiques
D. Toutes les glandes exocrines
E. Les cellules préganglionnaires du système nerveux sympathique

Question 18 - Concernant les antibiotiques à activité temps-dépendants, laquelle (lesquelles) des


propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Leur posologie est adaptée selon le dosage de leur concentration maximale après administration
B. Leur activité est lié au temps passé avec une concentration supérieure à la CMI (concentration
minimale inhibitrice) de la bactérie
C. Ils incluent les aminosides
D. Ils sont administrés généralement en 1 injection par jour
E. Ils incluent les pénicillines

Question 19 - Parmi les virus suivants, lequel (lesquels) bénéficie (nt) d’un traitement antiviral
spécifique disponible actuellement ?

A. Virus de l’hépatite C
B. Parvovirus B19
C. Virus varicelle-zona
D. Virus d’Epstein-Barr
E. Virus de l'immunodéficience humaine

Sujet UE9 - Pharmacologie 4


Question 20 - Concernant l’atropine, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?

A. Elle est utilisée dans le traitement des pédiculoses du cuir chevelu


B. C’est un antagoniste des récepteurs muscariniques
C. Elle provoque une diminution de la contraction des muscles lisses intestinaux
D. C’est un alcaloïde présent dans certains champignons
E. Elle est un antidote des intoxications aux anticholinestérasiques.

Question 21 - Concernant les thérapies ciblées, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes
est (sont) exacte(s) ?

A. Leurs profils de sécurité est meilleur que celui des médicaments cytotoxiques
B. Elles incluent des anticorps monoclonaux ciblant des facteurs de croissance
C. Elles ont une action anti-inflammatoire prédominante
D. Elles ciblent des anomalies moléculaires retrouvées dans les cellules malignes et saines
E. Elles ciblent tous les récepteurs membranaires à tyrosine kinase

Question 22 - Concernant la dopamine et ses récepteurs, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. La dopamine est une molécule qui ne passe pas la barrière hémato-encéphalique


B. La concentration de dopamine synaptique est régulée par son transporteur spécifique
C. La dopamine joue un rôle important dans le circuit de la récompense
D. La dopamine joue un rôle important dans l'inhibition des vomissements
E. Les récepteurs dopaminergiques sont stimulés par les antipsychotiques

Question 23 - Parmi les classes médicamenteuses suivantes, laquelle (lesquelles) cible(nt) les
récepteurs du GABA ?

A. Les hypnotiques
B. Les morphiniques
C. Les antidépresseurs
D. Les anxiolytiques
E. Les antiparkinsoniens

Question 24 - Parmi les substances suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) administrée (s) par
voie inhalée ?

A. Des glucocorticoïdes
B. Des anticorps monoclonaux anti-VEGF
C. Des anti-histaminiques
D. Des agonistes beta 2 adrénergiques
E. Des anticholinergiques

Sujet UE9 - Pharmacologie 5


Question 25 - Concernant le traitement par metformine, laquelle (lesquelles) des propositions
suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. La metformine est administrée par voie parentérale


B. L’hypoglycémie est l’effet indésirable le plus fréquent lors d’un traitement par metformine
C. L’acidose lactique est une complication rare mais sévère du traitement par metformine
D. La metformine favorise la perte de poids chez le sujet diabétique
E. La metformine diminue la production hépatique de glucose

Question 26 - Concernant les médicaments cytotoxiques, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Les alcaloïdes de la pervenche sont des antimitotiques


B. Les vinca-alcaloides sont des inhibiteurs du protéasome
C. Les taxanes inhibent la transcription de l'ADN en s’intercalant entre 2 brins d’ADN
D. Les agents alkylants sont des anticancéreux qui agissent au niveau de l’ADN cellulaire
E. Les médicaments cytotoxiques induisent la mort cellulaire

Question 27 - Concernant le récepteur AT1 (AT1R), laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. La plupart des effets attribués à l’AngII (angiotensine II) sont induits par liaison avec AT1R
B. AT1R est un récepteur intracellulaire
C. AT1R est activé chroniquement dans plusieurs maladies cardiovasculaires
D. Les effets de l’activation d’AT1R et d’AT2R sont similaires
E. L’activation d’AT1R induit vasoconstriction des cellules musculaires lisses via l’augmentation
de calcium cytosolique

Question 28 - Parmi les classes d’antidiabétiques suivantes, laquelle ou lesquelles stimule(nt) la


sécrétion d’insuline ?

A. Les inhibiteurs SGLT2


B. Les sulfamides hypoglycémiants
C. Les glinides
D. La metformine
E. Les incrétinomimétiques

Question 29 - Concernant les cytochromes P450, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes
est (sont) exacte(s) ?

A. Il existe deux isoformes différents


B. Le principal cytochrome impliqué dans le métabolisme des médicaments est le CYP3A4
C. Leur expression est variable en fonction de l’âge
D. Leur activité n’est pas modifiée par la prise de médicaments
E. Ils apparaissent chez l’enfant après 2 ans

Sujet UE9 - Pharmacologie 6


Question 30 - Concernant les récepteurs des neurotransmetteurs GABA et Glutamate, laquelle
(lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Les récepteurs du Glutamate sont membranaires


B. Les hypnotiques entraînent une activation du récepteur GABA-A
C. L'inhibition du récepteur GABA-A est utilisée pour traiter les addictions
D. Le ciblage thérapeutique du récepteur GABA-A est utilisé pour traiter les convulsions
E. Le récepteur GABA-A est un récepteur intracellulaire

Sujet UE9 - Pharmacologie 7


UE 10 – Digestif
Session 1 – Juin 2021

Sémiologie

Question 1 - Quelle(s) est (sont) la (les) manifestation(s) possible(s) d’un saignement digestif
d’origine intestinale ?

A. Épistaxis
B. Méléna
C. Anémie
D. Métrorragies
E. Stéatorrhée

Question 2 - Parmi les signes cliniques suivants, lequel(s) évoque(nt) une colique hépatique ?

A. Fièvre a 39°C
B. Ictère avec selles foncées et urines décolorées
C. Douleur soulagée par la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons
D. Douleur abdominale inférieure à 6 heures
E. Douleur en hypochondre droit à irradiation scapulaire droite

Question 3 - Une diarrhée aigüe :

A. S’accompagne nécessairement de fièvre


B. Est qualifiée de cholériforme en cas d’émission de sang et de glaires
C. Est le plus souvent d’origine virale ou médicamenteuse
D. Doit être systématiquement explorée par une coproculture dans le but d’identifier le virus
E. Dure moins de 2 semaines

Question 4 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles sont) exacte(s) ?

A. La colite à Clostridium difficile est une cause de diarrhée aigue


B. Au cours d’une diarrhée chronique on observe un poids de selles inférieur à 200g/j
C. Le fécalogramme est une exploration fonctionnelle pour étudier les mécanismes de la diarrhée
D. Le fécalogramme est un examen morphologique de l’intestin grêle
E. Une diarrhée aigüe est par une diarrhée évoluant moins de 2 semaines

Question 5 - Une douleur d’ulcère gastrique:

A. Est rythmée par la prise alimentaire


B. S’accompagne souvent de fièvre du fait de l’infection a Hélicobacter Pylori
C. Est soulagée par la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens
D. Est augmentée par la prise d’inhibiteurs de la pompe a proton
E. Est de localisation épigastrique

Sujet UE10 - Digestif 1


Question 6 - Quelle(s) est (sont) la (les) perturbation(s) biologique(s) témoignant d’une
insuffisance hépatocellulaire ?

A. Baisse du TP
B. Baisse de la bilirubine conjuguée
C. Baisse de l’albumine
D. Augmentation des ALAT
E. Augmentation de la GGT

Question 7 - Quelle est (quelles sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

A. Le trou osmotique est élevé en cas de diarrhée osmotique


B. La clairance de l’alpha1-antitrypsine est diminuée en cas d’entéropathie exsudative
C. Une stéatorrhée augmentée témoigne d’une maldigestion et/ou d’une malabsorption des
graisses
D. En cas de diarrhée sécrétoire il existe une perte fécale importante de sodium et de potassium
E. Le fécalogramme permet de mesurer l’osmolarité fécale

Question 8 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

A. Une cholestase est définie par une élévation isolée de la GGT


B. Une élévation isolée de la PAL peut être observée au cours d’une lyse osseuse
C. Une cholestase peut donner un prurit
D. Une élévation isolée de la GGT peut être observée de manière physiologique au cours de la
grossesse
E. La migration d’un calcul dans la voie biliaire principale est une cause de cholestase

Question 9 - Parmi les mécanismes suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être à l’origine d’un
syndrome occlusif ?

A. Obstruction
B. Pullulation
C. Strangulation
D. Fonctionnel
E. Volvulus

Question 10 - Parmi les signes cliniques suivants, lequel (lesquels) est (sont) un (des) signe(s) de
malabsorption ?

A. Amaigrissement et tétanie
B. Diarrhée sécrétoire
C. Anémie
D. Diarrhée graisseuse
E. Surcharge en fer

Sujet UE10 - Digestif 2


Question 11 - Parmi les causes suivantes, la/lesquelles peut (peuvent) être à l’origine d’un
syndrome occlusif colique ?

A. Iléus biliaire
B. Volvulus
C. Cancer
D. Sigmoidite
E. Bride

Question 12 - Parmi les causes suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être à l’origine d’un
syndrome occlusif grêlique ?

A. Iléus biliaire
B. Maladie de Crohn
C. Bride
D. Cancer
E. Pullulation

Question 13 - Parmi les signes cliniques suivants, lequel (lesquels) oriente(nt) vers un syndrome
occlusif par strangulation

A. Douleur tardive
B. Début brutal
C. Fièvre
D. Persistance des gaz
E. Rectorragies

Question 14 - La douleur de pancréatite aigüe :

A. Est soulagée par les vomissements


B. Est de localisation épigastrique à irradiation postérieure
C. Est caractérisée par une agitation du patient
D. Est intense
E. Est soulagée par la position en chien de fusil

Question 15 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) au sujet de l’angiocholite ?

A. L’angiocholite est une infection des voies biliaires


B. La triade Douleur – Fièvre – Ictère doit faire suspecter une angiocholite
C. On recherche une dilatation des voies biliaires à l’échographie lorsqu’on suspecte une
angiocholite
D. Les calculs cholédociens sont la principale cause d’angiocholite
E. On observe un ictère à bilirubine non conjuguée au cours de l’angiocholite

Sujet UE10 - Digestif 3


Question 16 - La constipation :

A. Peut être liée à une dyschésie


B. Se corrige le plus souvent avec une meilleure hygiène alimentaire et la consommation de fibres
C. S’explore en première intention par un temps de transit aux granules
D. Son apparition impose la réalisation d’une coloscopie chez les patients à partir de 50 ans
E. Ne survient que chez les personnes âgées

Question 17 - Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) d’une douleur biliaire ?

A. Douleur d’apparition brutale


B. La douleur cède brutalement après libération des voies biliaires
C. Douleur de faible intensité
D. L’intensité de la douleur est constante
E. La douleur se localise en épigastre et hypochondre droit

Question 18 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) au sujet de l’ictère ?

A. Une élévation de la bilirubine libre ne donne pas d’ictère


B. Lors d’un ictère à bilirubine conjuguée les urines sont foncées
C. Un cancer de la tête du pancréas peut donner un ictère
D. L’examen complémentaire de première intention devant un ictère cholestatique est une
échographie abdominale
E. On peut avoir un ictère cholestatique sans dilatation des voies biliaires

Question 19 - Parmi les signes cliniques suivants, lequel (lesquelles) oriente(nt) vers un syndrome
occlusif par obstruction ?

A. Vomissements bilieux
B. Début progressif
C. Persistance des gaz
D. Douleur précoce
E. Présence d’une défense abdominale précoce

Question 20 - Quelle(s) exploration(s) permet(tent) l’investigation d’un saignement digestif


d’origine intestinale ?

A. Fécalogramme
B. Fibroscopie oesogastroduodénale
C. Vidéocapsule endoscopique
D. CholangioIRM
E. Iléocoloscopie

Sujet UE10 - Digestif 4


Anatomie – Imagerie

Question 1 - Quelle(s) est (sont) la (les) principale(s) indication(s) de l’IRM dans la prise en
charge des pathologies digestives?

A. Bilan d’extension local du cancer de l’œsophage


B. Bilan d’extension local du cancer de l’estomac
C. Bilan d’extension local du cancer du colon gauche
D. Fistules ano-périnéales
E. Bilan d’extension local du cancer du rectum

Question 2 - Parmi les examens d’imagerie suivants explorant le tube digestif, lequel (lesquels)
nécessite(nt) l’ingestion orale de produit de contraste positif ?

A. Entéroscanner
B. Coloscanner
C. Abdomen sans préparation
D. Coloscopie virtuelle
E. Transit oesophagien

Question 3 - Le canal hépatique commun :

A. Est un lieu de stockage de la bile entre les repas


B. Reçoit le conduit pancréatique principal
C. Fait partie de la voie biliaire principale
D. Est un élément du pédicule hépatique
E. Prend naissance sous le hile du foie à partir des canaux droit et gauche

Question 4 - Le 4ème duodénum :

A. Entre en rapport avec la veine mésentérique inférieure (caudale)


B. Est globalement horizontal
C. Est vascularisé par les artères duodénopancréatiques
D. N’entre pas en rapport avec le pancréas
E. Est entièrement sous méso-colique

Question 5 - L’œsophage abdominal :

A. Est recouvert de séreuse


B. N’entre pas en rapport avec le nerf vague droit
C. N’entre pas en rapport avec le lobe gauche du foie
D. Est séparé du fundus gastrique par l’incisure cardiale
E. Traverse le diaphragme dans une fronde musculaire

Sujet UE10 - Digestif 5


Question 6 - Quelle(s) est (sont), parmi les propositions suivantes, celle(s) qui s’applique(nt) à la
coloscopie virtuelle ?

A. Nécessite le remplissage du colon par de l’eau


B. Est réalisé sous sédation ou anesthésie générale
C. Est un examen irradiant
D. Examen utilisé dans le dépistage des polypes coliques
E. Nécessite une préparation colique avant l’examen

Question 7 - Quelle(s) est (sont) la (les) limite(s) de l’échographie pour l’exploration du tube
digestif ?

A. Imagerie Doppler impossible


B. Le gaz digestif perturbe l’analyse
C. Grossesse
D. Coût élevé
E. Absorption des ultrasons en profondeur

Question 8 - Quel(s) examen(s) est (sont) adapté(s) à la recherche de fistule digestive post-
opératoire ?

A. Echographie abdominale avec injection de contraste


B. Cliché de radiographie avec opacification digestive par un produit de contraste positif
C. Entéroscanner à l’eau
D. Scanner avec opacification digestive par un produit de contraste positif
E. IRM abdominale sans injection de contraste
Question 9 - Le 2ème duodénum :

A. Est entièrement sous méso-colique


B. Entre en rapport avec l’artère mésentérique supérieure (crâniale)
C. Est globalement horizontal
D. Entre en rapport avec la tête pancréatique
E. Entre en rapport avec la veine porte

Question 10 - Le côlon transverse :

A. Est vascularisé par l’artère mésentérique inférieure (caudale)


B. Est un segment colique fixe
C. Ne comporte pas de méso
D. Est vascularisé par l’artère mésentérique supérieure (crâniale)
E. A une vascularisation artérielle systématisée en arcades

Sujet UE10 - Digestif 6


Histo – Embryo – Anatomopathologie

Question 1 - Parmi les cellules hépatiques suivantes laquelle (lesquelles) est (sont) des cellules
épithéliales parenchymateuses ?

A. Cellules endothéliales
B. Cellules étoilées du foie
C. Hépatocytes
D. Cellules biliaires
E. Cellules de Kupffer

Question 2 - Le potentiel de transformation d’un adénome du colon ne dépend pas:

A. De sa durée d’évolution
B. De son degré de dysplasie
C. De sa localisation
D. De sa composante villeuse
E. De sa taille

Question 3 - Parmi les items suivants concernant l’aspect histologique des gastrites chroniques
auto-immunes le(les)quel(s) est (sont) exact(s) ?

A. Une métaplasie intestinale peut s’observer


B. Les Helicobacter Pylori sont présents dans le mucus des glandes
C. L’inflammation est antrale alors que le fundus est normal
D. Le cancer gastrique est une complication possible
E. La muqueuse gastrique contient un infiltrat inflammatoire

Question 4 - Parmi les items suivants, le(les)quel(s) est (sont) une (des) complication(s) des
gastrites chroniques à Helicobacter Pylori?

A. Le cancer duodénal
B. L’ulcère duodénal
C. La dysplasie gastrique qui se développe sur la métaplasie intestinale
D. Le lymphome gastrique
E. Le sarcome gastrique

Question 5 - Quel(s) aspect(s) histologique(s) peut (peuvent) être observé(s) dans les gastrites
chroniques ?

A. La présence d’Helicobacter Pylori


B. Une atrophie de la musculeuse
C. Un infiltrat inflammatoire de la muqueuse
D. Une inflammation antrale et fundique
E. Une dysplasie

Sujet UE10 - Digestif 7


Question 6 - Concernant les adénomes du colon quelle(s) affirmation(s) est (sont) exacte(s) ?

A. Leurs transformations s’effectuent dans un délai d’un an


B. Ils sont à l’origine de 60 à 80% des cancers du côlon
C. Ce sont des lésions rarement observées après 65 ans
D. Ils sont rarement observés dans la polypose adénomateuse familiale
E. L’exérèse endoscopique des adénomes prévient la survenue du cancer colique

Question 7 - Parmi les propositions suivantes concernant l’adénome du colon laquelle


(lesquelles) est (sont) exactes ?

A. Il évolue systématiquement en un adénocarcinome


B. Il correspond à une prolifération de glandes
C. Il peut s’accompagner de métastase
D. Il se développe à partir de la musculeuse du colon
E. Il forme le plus souvent une formation circonscrite dans la lumière colique

Question 8 - Parmi les items suivants lequel (lesquels) peut (peuvent) correspondre à la cirrhose
hépatique ?

A. Favorise le développement des métastases hépatiques


B. Présence de nodules parenchymateux hépatocytaires sans fibrose
C. Il existe plusieurs causes de cirrhose
D. Favorise le développement du carcinome hépatocellulaire
E. Présence de nodules parenchymateux hépatocytaires délimités par des bandes de fibrose

Question 9 - Parmi les items suivants concernant les biopsies digestives, le(les)quel(s) est (sont)
exact(s) ?

A. Ce sont des prélèvements superficiels


B. Dans l’estomac normal les biopsies fundiques ont le même aspect que celui des biopsies
antrales
C. Elles permettent d’identifier une atrophie muqueuse
D. Les biopsies étagées sont localisées à un étage de l’organe
E. Les biopsies gastriques peuvent permettre de visualiser Helicobacter Pylori

Question 10 - Parmi les items suivants concernant les colites chroniques, le(les)quel(s) est (sont)
exact(s) ?

A. Il existe une altération des glandes de la muqueuse colique qui sont remaniées
B. Il est possible de faire le diagnostic de rectocolite hémorragique sur des biopsies rectales
C. La rectocolite hémorragique donne des lésions inflammatoires pouvant comporter des
granulomes épithélioïdes
D. Lors des poussées l’inflammation est active et associe des polynucléaires neutrophiles
E. Un cancer colique peut s’observer après de nombreuses années d’évolution

Sujet UE10 - Digestif 8


Pharmacologie
Question 1 - Quel (quels) est (sont) la (les) principal (aux) effet(s) pharmacologique(s) des
médicaments anti-sécrétoires ?

A. Agoniste beta-adrénergique
B. Blocage de la pompe à proton
C. Anticholinergique
D. Antagoniste dopaminergique D2
E. Antagoniste histaminergique H2

Question 2 - Concernant le traitement de la constipation:

A. L’huile de paraffine est un laxatif lubrifiant


B. Les laxatifs osmotiques peuvent être utilisés
C. Les mucilages sont des laxatifs de lest
D. Les laxatifs stimulants peuvent induire des désordres hydro-électrolytiques
E. Un régime riche en fibres est déconseillé

Question 3 - Concernant les laxatifs et leurs mécanismes d’action:

A. Les laxatifs stimulants augmentent la motricité colique et les sécrétions d’eau et d’électrolytes
B. Les laxatifs osmotiques augmentent l'hydratation des selles par appel d'eau dans la lumière
colique
C. Les laxatifs lubrifiants augmentent l'hydratation des selles
D. Les fibres alimentaires augmentent le volume fécal par leur effet hydrophile
E. Les laxatifs osmotiques ne peuvent pas être utilisés chez la femme enceinte

Question 4 - Parmi les médicaments suivants, lesquels sont des inhibiteurs de la pompe à protons
(IPP) ?

A. Ranitidine
B. Pantoprazole
C. Famotidine
D. Omeprazole
E. Voriconazole

Question 5 - Concernant le mécanisme d’action des antiémétiques:

A. Ils peuvent agir en tant qu’antagoniste des récepteurs H1 de l’Histamine


B. Ils peuvent agir en tant qu’antagoniste sur des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine
C. Ils peuvent agir en tant qu’antagoniste sur des récepteur D2 la Dopamine
D. Ils peuvent agir en tant qu’agoniste sur des récepteurs NK1 de la substance P
E. Ils peuvent agir en tant qu’agoniste sur des récepteurs H1 de l’Histamine

Sujet UE10 - Digestif 9


Question rédactionnelle de sémiologie digestive I

Une hématémèse: comment la reconnaître, quels sont les 1ers gestes (aux urgences et dans les 24h) et
le 1er temps de la démarche diagnostique?

Question rédactionnelle de sémiologie digestive II

Quels sont les symptômes (et leur mécanisme principal) possibles permettant la découverte d’un
adénocarcinome du pancréas?

Question rédactionnelle de physiologie

Citer les grandes étapes de la digestion et de l’absorption intestinale du saccharose

Vous disposez d’un médicament inhibant spécifiquement le transporteur SGLT1.

Quel est l’effet attendu de ce médicament sur la digestion, l’absorption intestinale du glucose et la
glycémie post-prandiale chez un sujet normal (par rapport à ce qui était observé chez ce même sujet
avant qu’il ne prenne ce médicament)?

Quel est le principal effet indésirable intestinal attendu de ce traitement ? Pourquoi ?

Sujet UE10 - Digestif 10


UE 10 – Endocrino Diabéto Nutrition
Session 1 – Juin 2021

Diabétologie

Question 1 - Parmi les molécules suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être utilisée(s)
par les hématies (globules rouges) pour leurs besoins énergétiques ?

A. Acide lactique
B. Acétoacétate
C. Glucose
D. Acide palmitique
E. Glycérol

Question 2 - Parmi les circonstances suivantes, laquelle ou lesquelles peut (peuvent) accélérer
l'évolution d'une rétinopathie diabétique et justifier une surveillance renforcée ?

A. Puberté
B. Grossesse
C. Equilibration rapide de la glycémie
D. Accident vasculaire cérébral ischémique
E. Syndrome fébrile

Question 3 - Concernant l'atteinte rénale du diabète, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s)?

A. Elle survient 5 à 10 ans après le début du diabète


B. Elle est favorisée par une hypertension artérielle associée
C. Elle a un mécanisme auto-immun
D. Elle nécessite une ponction biopsie rénale systématique
E. Elle se caractérise par une hématurie

Question 4 - Concernant les traitements par agonistes, laquelle (lesquelles) des propositions
suivantes est (sont) exacte(s)?

A. Ces traitements miment les effets des hormones naturelles


B. Un agoniste peut être l’hormone naturelle elle-même
C. Les agonistes ont la propriété d'activer un récepteur
D. Certains agonistes bloquent l'action de l'hormone naturelle par un mécanisme de compétition
vis à vis du récepteur
E. Les agonistes modifient l’affinité du récepteur pour son ligand naturel

Question 5 - Concernant les statines, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?

A. Elles inhibent l’enzyme l'HMG-CoA réductase


B. Elles font augmenter la concentration de cholestérol intra-hépatocytaire
C. Elles augmentent l’expression des récepteurs aux HDL hépatiques
D. Elles favorisent la diminution de la concentration plasmatique des LDL
E. Les principaux effets secondaires sont digestifs (ballonnement et constipation)

Sujet UE11 - EDN 1


Question 6 - Concernant les sulfamides hypoglycémiants, laquelle (lesquelles) des propositions
suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Sont des antagonistes de l’insuline


B. Modifient la sensibilité à l’insuline
C. Stimulent la sécrétion d’insuline
D. Peuvent provoquer des hypoglycémies
E. Agissent sur la cellule beta des ilots de Langherans

Question 7 - Parmi les propositions suivantes, la/lesquelles caractérise(nt) l’action de l’insuline?

A. Favorise la captation de glucose par le cerveau


B. Favorise la captation de glucose par les hématies (globules rouges)
C. Réduit la libération de glucose par le foie
D. Réduit la libération de glucose par le rein
E. Favorise la synthèse des corps cétoniques (bêta-hydroxybutyrate acétoacétate)

Question 8 - Quel est (sont) le(s) site(s) de stockage de l’énergie sous forme de glycogène sous
l’effet de l’insuline ?

A. Cerveau
B. Foie
C. Muscle
D. Tissu adipeux
E. Intestin grêle

Question 9 - Quel(s) est (sont) le(s) critère(s) diagnostique(s) du diabète ?

A. Deux glycémies veineuses à jeun ≥ 1,26 g/l


B. Une glycémie capillaire ≥ 2,00 g/l
C. Une HbA1c ≥ 7%
D. Une insulinémie effondrée
E. Une glycémie supérieure à 2 g/l 2h après une charge de 75 g de glucose

Question 10 - Quel(s) est (sont) le(s) symptôme(s) qui peut (peuvent) être associé(s) à une
hyperglycémie à plus de 2 g/l ?

A. Polyurie
B. Bradycardie
C. Polydipsie
D. Constipation
E. Amaigrissement

Question 11 - Parmi ces critères quel(s) est (sont) celui (ceux) en faveur d’un diabète de type 2 ?

A. Antécédents familiaux de diabète de type 2


B. Indice de masse corporelle > 25 kg/m2
C. Age < 35 ans
D. Découverte fortuite
E. Acidocétose

Sujet UE11 - EDN 2


Question 12 - Quel(s) est (sont) le(s) déterminant(s) à l’origine du diabète de type 2?

A. Déficit d’insulinosécrétion
B. Excès de production du cortisol
C. Insulinorésistance
D. Destruction complète des cellules béta du pancréas
E. Inflammation de bas grade

Question 13 - La physiopathologie de la rétinopathie diabétique met en œuvre :

A. Une augmentation du stress oxydant


B. Une production excessive d'espèces réactives de l'oxygène
C. Une hyperperméabilité capillaire
D. Une production de VEGF (Vascular Endothelial Frowth Factor)
E. Une atrophie maculaire

Question 14 - Parmi les événements ou anomalies suivants associés au diabète, lequel ou lesquels
peut (peuvent) compromettre l'acuité visuelle ?

A. Décollement de rétine
B. Glaucome
C. Micro anévrismes bilatéraux
D. Oedème maculaire
E. Hémorragie intravitréenne

Question 15 – QROC

Comment s’appelle la famille des hormones sécrétées par l’intestin qui stimulent la sécrétion
d’insuline après le repas (vous répondrez par un seul mot, en minuscule et sans ponctuation)

Question 16 – QROC

Quelle classe thérapeutique du diabète de type 2 agit sur la sensibilité à l’insuline? (vous répondrez
par un seul mot, en minuscule et sans ponctuation)

Sujet UE11 - EDN 3


Endocrinologie

Question 1 - Concernant la synthèse des stéroïdes, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes
est (sont) exacte(s)?

A. Les stéroïdes sont synthétisés par le placenta, les gonades, les surrénales et la peau des organes
génitaux
B. La testostérone est métabolisée en œstradiol par l’aromatase
C. La première étape de la biosynthèse des stéroïdes fait intervenir l’enzyme STAR
D. Le cortisol peut être synthétisé dans la surrénale et les gonades
E. La testostérone est produite par la surrénale chez la fille

Question 2 - L’ophtalmopathie de la maladie de Basedow peut se manifester ou se compliquer


par :

A. Une baisse de l’acuité visuelle


B. Une cataracte
C. Une diplopie
D. Un décollement de rétine
E. Une asynergie oculo-palpébrale

Question 3 - Parmi les hormones suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui contrôle(nt) la synthèse
du cortisol ?

A. T3
B. ACTH
C. CRH
D. TRH
E. DHEA

Question 4 - Au cours d’un syndrome de Cushing on peut retrouver :

A. Prise de poids
B. Diabète sucré
C. Hypertension artérielle
D. Ostéoporose
E. Amyotrophie

Question 5 - Au cours d’une insuffisance surrénale primaire on peut retrouver :

A. Mélanodermie
B. Hypertension artérielle
C. Nausées
D. Hypokaliémie
E. Hypoglycémie

Sujet UE11 - EDN 4


Question 6 - Le phéochromocytome peut entraîner :

A. Malaise hypoglycémique
B. Hypertension artérielle
C. Palpitations
D. Sueurs
E. Bradycardie

Question 7 - A propos de l’axe gonadotrope, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?

A. Un déficit gonadotrope peut être éliminé si LH et FSH plasmatiques sont normales


B. La somatostatine est un régulateur de la sécrétion de FSH et LH
C. La GHRH est un régulateur de la sécrétion de FSH et LH
D. L’axe peut être considéré fonctionnel sans aucun dosage chez une jeune femme présentant des
règles spontanées régulières
E. Un dopage par injections répétées d’androgènes non dosables par un immunodosage induira
une diminution du taux de testostérone

Question 8 - A propos de l’hypophyse, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s) ?

A. La dopamine hypothalamique est un régulateur négatif de la sécrétion de prolactine


B. Un réseau capillaire particulier appelé système porte hépatique vascularise l’hypophyse
C. Il y a des terminaisons nerveuses de neurones hypothalamiques dans l’hypophyse
D. L’hypophyse sécrète des hormones stéroïdes
E. L’hypophyse se situe dans la selle turcique.

Question 9 - A propos de l’axe thyréotrope, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?

A. L’hyperthyroïdie est fréquemment liée à une maladie de l'hypophyse


B. Le TRH contrôle la synthèse des hormones thyroïdiennes par l'activation de son récepteur
exprimé dans les thyrocytes
C. En première intention si on suspecte une pathologie hypophysaire l’exploration se limite à
doser la TSH
D. La TSH est basse en cas d’hyperthyroidie périphérique
E. Au cours d’une hyperthyroïde une TSH normale élimine une origine hypophysaire.

Question 10 - A propos de l’axe somatotrope, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?

A. Une hyperactivation de l’axe somatotrope est responsable du syndrome aménorrhée-


galactorrhée chez la femme
B. L’IGF2 est l’hormone effectrice essentielle
C. La sécrétion de la GH est pulsatile
D. L'axe somatotrope est essentiel pour la croissance post-natale
E. Les cellules sécrétant la GH sont régulées par la dopamine

Sujet UE11 - EDN 5


Question 11 - Parmi les items suivants, quel est celui (quels sont ceux) qui influence(nt) l’âge de
la ménopause ?

A. L’âge des premières règles


B. L’origine ethnique
C. Le tabagisme
D. L’alcool
E. Les facteurs génétiques

Question 12 - Concernant les estrogènes, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s)?

A. Les estrogènes sont sécrétés par les cellules de la thèque interne du follicule ovarien
B. L’aromatisation des androgènes a lieu dans les cellules de la granulosa du follicule ovarien
C. Les follicules secrètent une quantité croissante d’estrogènes atteignant un pic en milieu de
cycle menstruel
D. Les oestrogènes exercent un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de FSH
E. Le pic ovulatoire de LH est favorisé par le rétrocontrôle positif des estrogènes sur l’axe
hypothalamo-hypophysaire

Question 13 - Chez une jeune patiente de 17 ans qui souffre d’une absence de règles, quel(s)
argument(s) sémiologique(s) vous oriente(nt) vers une absence de perforation de l’hymen ?

A. Aménorrhée primaire
B. Douleurs cycliques
C. Bouffées de chaleur
D. Stade de Tanner S1P1
E. Sécheresse vaginale

Question 14 - Concernant la croissance d’un enfant, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. La croissance fœtale est en règle 50 cm


B. Le croissance pubertaire est d'environ 25 cm
C. La croissance prépubertaire est d'environ 110 cm
D. Le croissance prépubertaire est d'environ 95 cm
E. La différence de la taille finale entre les femmes et les hommes dépend essentiellement de la
croissance pendant la puberté

Question 15 - Concernant les facteurs impliqués dans le contrôle de la croissance des enfants,
laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Les facteurs génétiques ne déterminent pas la croissance pendant l'enfance


B. Les facteurs nutritionnels ont un rôle important dans la croissance post-natale
C. Le cartilage de croissance ne participe pas au contrôle de la croissance
D. Les facteurs endocriniens jouent un rôle important dans la croissance post-natale
E. Les facteurs énergétiques jouent un rôle dans la croissance post-natale

Sujet UE11 - EDN 6


Question 16 - Concernant les androgènes, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?

A. Les androgènes sont synthétisés dans les cellules de la réticulée de la surrénale et les cellules
de Leydig
B. Les androgènes surrénaliens et testiculaires agissent par l’intermédiaire de 2 récepteurs
différents
C. La synthèse des androgènes surrénaliens est augmentée en cas de déficit en 21-Hydroxylase
D. L’ACTH est un peptide hypophysaire qui contrôle essentiellement la synthèse de la
testostérone
E. La LH contrôle la synthèse de la testostérone par les cellules de la thèque interne de l’ovaire

Question 17 - Concernant l’exploration hormonale, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Le dosage de l’activité biologique d’une hormone est la méthode la plus souvent utilisée en
première intention
B. Le dosage hormonal permet d’évaluer l’activité d’une glande endocrine
C. L’intervalle de référence d’un dosage hormonal dépend de la méthode utilisée
D. La LH plasmatique chez la femme doit être interprétée en fonction de la phase du cycle ovarien
E. Le test par la dexamethasone est un moyen d’explorer l’hyperactivité hypophysaire ou
surrénalienne de l’axe corticotrope.

Question 18 - Concernant la sémiologie de l’hyperthyroïdie, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Une tachycardie sinusale doit faire rechercher une hyperthyroïdie


B. Une gynécomastie peut s’observer
C. Une diarrhée motrice doit faire rechercher une hyperthyroïdie
D. Elle est liée à une diminution du métabolisme
E. Une anorexie est classiquement présente

Question 19 - Concernant l’hyperaldostéronisme primaire, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s)?

A. L’aldostérone est sécrétée en réponse à une hypokaliémie


B. Une hypokaliémie est en faveur d'un hyperaldostéronisme primaire
C. L’aldostérone est synthétisée par les cellules de la medullo-surrénale
D. L'hyeraldostéronisme primaire est associé à une augmentation de la pression artérielle
E. La rénine est augmentée dans l'hyperaldostéronisme primaire

Question 20 - Concernant les adénomes hypophysaires, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s)?

A. La maladie de Cushing est due à un adénome corticotrope


B. Une cécité monoculaire traduit une atteinte d’un sinus caverneux
C. Une quadranopsie binasale traduit une atteinte du chiasma
D. Une augmentation de pointure peut être en rapport avec un excès de GH
E. Une gynécomastie doit faire évoquer un adénome gonadotrope

Sujet UE11 - EDN 7


Question 21 - Concernant les signes potentiels d’hypothyroïdie, laquelle (lesquelles) des
propositions suivantes est (sont) exacte(s)?

A. Hyperpilosité des sourcils


B. Constipation
C. Carotinodermie
D. Arythmie complète par fibrillation auriculaire
E. Moiteur des extrémités

Question 22 - Concernant les manifestations orientant plus spécifiquement vers une maladie de
Basedow en cas d’hyperthyroïdie, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont)
exacte(s)?

A. Palpitations
B. Thrill
C. Chemosis
D. Hyperphagie
E. Myxoedeme pré-tibial

Question 23 - Camille, 4 ans 2 mois, consulte pour retard statural. Elle mesure 85 cm (- 4,5 DS).
C’est la seule enfant de la fratrie. Son père mesure 1 m 68, sa mère 1 m 59. Elle n’a pas d’ATCD
en dehors d’un accident de voiture à l’âge de 3 ans avec perte de connaissance initiale. Elle n’a
pas de signe fonctionnel. Son examen clinique est négatif.

Quelle est sa taille cible ?

A. 1m57
B. 1m59
C. 1m63 et demi
D. 1m62
E. 1m55

Question 24 - Quel est la taille la plus proche de la moyenne à 4 ans ?

A. 70 cm
B. 85 cm
C. 100 cm
D. 115 cm
E. 125 cm

Question 25 – QROC

Quel est le nom propre du signe ou de la manœuvre permettant de mettre en évidence une compression
vasculaire en cas de goitre important ? (vous répondrez par un seul mot, en minuscule et sans
ponctuation)

Sujet UE11 - EDN 8


Question 26 – QROC

Quel est le délai minimal, en mois, d’absence de règles définissant la ménopause chez une femme âgée
de plus de 50 ans?

(vous répondrez par un seul nombre, en minuscule et sans ponctuation)

Question 27 – QROC

Dans un contexte d’hypoestrogénie chez la femme, quel est le symptôme clinique permettant de
distinguer son origine centrale ou périphérique?

(vous répondrez par 2 mots, en minuscule et sans ponctuation)

Sujet UE11 - EDN 9


Nutrition

Question 1 - Concernant les macronutriments, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes


est (sont) exacte(s)?

A. Les acides gras existent sous forme saturée uniquement


B. Les glucides, les lipides et les oligoéléments sont les principales classes de macronutriments
C. Les lipides constituent une réserve énergétique mobilisable
D. Aucun acide aminé n’est synthétisé par l’organisme
E. Les lipides sont retrouvés principalement dans l’organisme sous forme d’alcool d’acides gras

Question 2 - Selon les recommandations de la Haute autorité de santé de 2019, quel(s) est (sont)
le (les) critère(s) phénotypique(s) d'une dénutrition modérée de l’adulte ?

A. Une perte de poids de 5% en 1 mois


B. Une perte de poids de 10% en 1 mois
C. Une perte de poids de 15% en 1 mois
D. Une réduction de la fonction musculaire
E. Un indice de masse corporelle < 17 kg/m²

Question 3 - Mme B. 40 ans consulte car elle souhaite perdre du poids. Elle est suivie pour un
cancer gynécologique et doit avoir une chirurgie dans les prochains jours. Elle pèse 70 kg et
mesure 1 m 50 (IMC = 31 kg/m²). Son poids de forme il y a 2 mois était de 85 kg. Comment
pouvez qualifier son état nutritionnel ?

A. Surpoids
B. Obésité grade I
C. Etat nutritionnel normal
D. Dénutrition modérée
E. Dénutrition sévère

Question 4 - Concernant la dénutrition du sujet entre 18 et 70 ans, laquelle (lesquelles) des


propositions suivantes est (sont) exacte(s)?

A. Le diagnostic de dénutrition repose sur la présence d’au moins un critère phénotypique et au


moins un critère étiologique
B. Une perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids
habituel avant le début de la maladie est un critère phénotypique en faveur du diagnostic de
dénutrition
C. IMC < 22 kg/m² est un critère phénotypique en faveur du diagnostic de dénutrition
D. Une réduction de la prise alimentaire ≥ 50 % pendant plus d’1 semaine est un critère étiologique
en faveur du diagnostic de dénutrition
E. Une absorption réduite est un critère étiologique en faveur du diagnostic de dénutrition

Sujet UE11 - EDN 10


Question 5 - Parmi les examens paracliniques suivant, lequel (lesquels) permet(tent) d’évaluer
la fonction musculaire ?

A. L’impédancemétrie bioélectrique
B. L’absorptiométrie bi-énergétique
C. La calorimétrie
D. Le PET-scanner
E. Le dynamomètre (Handgrip)

Question 6 - Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A. La ferritine est un des acteurs moléculaires cibles de l’action de l’hepcidine


B. L’absorption digestive du fer est régulée
C. La quantité de fer recyclée par destruction des globules rouges est aisément modulable
D. L’excrétion urinaire du fer est régulée
E. L’hepcidine est le principal acteur systémique de la régulation du métabolisme du fer

Question 7 - Concernant les vitamines et oligoéléments, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s)?

A. Les oligoéléments jouent un rôle important dans le stress oxydatif


B. Des vitamines jouent un rôle de structure dans les oligoéléments
C. Ils sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme
D. Le Zinc est un oligoélément
E. Le calciférol est une vitamine

Question 8 - Concernant le système IRE-IRP, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s)?

A. L’aopIRP libre peut se fixer à l’ADN


B. C’est un système de régulation post transcriptionel
C. En 3’ la fixation sur une IRE favorise la traduction
D. La ferritine présente une IRE en 3’
E. La stabilisation des ARNm favorise la traduction

Question 9 - Parmi les peptides suivant, lequel (lesquels) entraine(nt) un sentiment de satiété ?

A. La dopamine
B. La leptine
C. La vasopressine
D. La ghréline
E. L’insuline

Question 10 - Lors de l’adaptation au jeûne prolongé :

A. La consommation musculaire de glucose augmente


B. Le cerveau utilise majoritairement les corps cétoniques
C. La néoglucogenèse rénale à partir de la glutamine augmente
D. L’insuline augmente
E. La dépense énergétique augmente

Sujet UE11 - EDN 11


Question 11 - Concernant les transporteurs intestinaux du glucose, laquelle (lesquelles) des
propositions suivantes est (sont) exacte(s)?

A. Le glucose est transporté de la lumière intestinale vers les entérocytes via le co-transporteur
Na+/glucose SGLT1
B. Le co-transporteur Na+/glucose SGLT1 est un transporteur de grande capacité et faible affinité
C. Les mutations du SGLT1 peuvent être responsables de malabsorption du glucose létales en
quelques semaines
D. Le transporteur à diffusion facilitée GLUT2 transporte le glucose des entérocytes vers le sang
E. Le transporteur GLUT2 n’est jamais saturé dans les conditions physiologiques

Question 12 - Quel(s) est (sont) le (les) site(s) préférentiel(s) de la mesure du pli cutané ?

A. Tricipital
B. Bicipital
C. Sous scapulaire
D. Supra iliaque
E. Quadricipital

Question 13 - Selon la classification du DSM V, quel(s) est (sont) le (les) critère(s) diagnostique(s)
de l'anorexie mentale ?

A. Une restriction des apports énergétiques


B. Une aménorrhée
C. Un comportement compensatoire inapproprié
D. Une dysmorphophobie
E. Une perte de poids de plus de 15%

Question 14 – QROC

Citer une vitamine hydrosoluble ?

Question 15 - QROC

Citer une forme de fer très bien absorbée au niveau digestif

Question 16 - QROC

Citer le principal noyau cérébral impliqué dans la régulation homéostatique de la prise alimentaire

Question 17 - QROC

Quelle vitamine, en cas de carence, peut être responsable d'une encéphalopathie de Gayet Wernicke ?

Sujet UE11 - EDN 12


UE 12 – Gynécologie
Session 1 – Juin 2021

Sémiologie

Question 1 - Concernant la durée du cycle menstruel, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Une pollakiménorrhée correspond à des cycles courts < 20 jours


B. Une spanioménorrhée à des cycles > 45 jours
C. Une anisoménorrhée correspond à des cycles irréguliers
D. La durée moyenne d'un cycle menstruel est de 28 jours
E. L’aménorrhée définit l’absence de règles

Question 2 - Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) du col utérin à rechercher à l'examen
clinique lors du toucher vaginal ?

A. Position
B. Consistance
C. Longueur
D. Ouverture
E. Mobilité

Question 3 - Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) des leucorrhées physiologiques ?

A. Non malodorantes
B. Avec des polynucléaires au prélèvement vaginal
C. Associées à un prurit
D. Verdâtres
E. Grumeleuses

Question 4 - Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) cliniques d'un nodule évocateur d'une
tumeur bénigne du sein ?

A. Lisse
B. Régulier
C. Mobile
D. Mal limité
E. Douloureux

Question 5 - Quel(s) élément(s), parmi les suivants, est (sont) utilisé(s) pour calculer le score
d’Apgar (méthode d’évaluation de l’adaptation à la vie extra-utérine) ?

A. La fréquence cardiaque
B. Le tirage inter-costal
C. Le tonus
D. Le geignement
E. La fréquence respiratoire

Sujet UE12 - Gynéco 1


Question 6 - A quoi correspond la première phase du travail ?

A. La perte des eaux


B. L’engagement de la présentation fœtale
C. Des contractions utérines associées à des modifications cervicales
D. Des contractions utérines sans modifications cervicales
E. La délivrance

Question 7 - A partir de quel seuil une protéinurie est considérée comme anormale pendant la
grossesse ?

A. 30mg/24h
B. 0,1 g/24h
C. 0,3 g/24h
D. 1 g/24h
E. 3 g/24h

Question 8 - La prématurité se définit comme une naissance à un terme inférieur à

A. 40 SA
B. 38 SA
C. 37 SA
D. 36 SA
E. 34 SA

Question 9 - Indiquez les 2 shunts physiologiques existant dans la circulation fœtale : (1 seule
proposiition exacte)

A. Le canal artériel et le canal d’Arantius


B. Le canal artériel et le foramen oval
C. Le canal artériel et la communication inter-atriale
D. Le foramen oval et le canal d’Arantius
E. Le canal atrio-ventriculaire et le foramen oval

Question 10 – QROC

Donner une formule possible du syndrome de Klinefelter

Question 11 - QROC

Quelle étape de l’accouchement le signe de Farabeuf permet-elle d’explorer ?

Sujet UE12 - Gynéco 2


Physiologie

Question 1 - Concernant le cycle menstruel, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est
(sont) exacte(s) ?

A. Un cycle menstruel commence au 1er jour des règles et se termine au 1er jour des règles
suivantes
B. La durée moyenne du cycle menstruel est de 50 jours
C. Le cycle menstruel est composé de la phase folliculaire et de la phase lutéale
D. Le cycle menstruel débute dès la vie fœtale
E. Le cycle menstruel s’arrête lors de la ménopause

Question 2 - Concernant le couple ovaires-endomètre, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s)?

A. L’œstradiol permet la maturation de l’endomètre pendant la phase lutéale


B. Les menstruations correspondent à une desquamation de l’endomètre sous l’effet de la chute
des hormones en fin de cycle menstruel
C. La progestérone est sécrétée par le corps jaune
D. La fenêtre d’implantation se situe vers le 28ème jour du cycle
E. L’endomètre est prolifératif pendant la phase folliculaire du cycle menstruel

Question 3 - Concernant l’impact de la ménopause sur la santé, laquelle (lesquelles) des


propositions suivantes est (sont) exacte(s)?

A. La carence oestrogénique au moment de la ménopause est responsable d’une perte accélérée


de la minéralisation osseuse
B. Le remodelage osseux est diminué lors de la ménopause
C. L’utérus diminue de taille après la ménopause, secondairement à l’arrêt de la sécrétion des
œstrogènes
D. Il y a une augmentation du risque cardiovasculaire après la ménopause
E. Il y a une diminution de la pression artérielle après la ménopause

Question 4 - Concernant la physiologie du rapport sexuel, laquelle (lesquelles) des propositions


suivantes est (sont) exacte(s)?

A. L’innervation sensitive des organes génitaux externes est assurée entre autres par le nerf
pudendal
B. La turgescence clitoridienne et l’érection sont secondaires à une activation du système
parasympathique
C. L’érection est permise grâce à la libération de NO (oxyde nitrique) à la terminaison des nerfs
caverneux
D. L’orgasme correspond à des contractions volontaires des muscles lisses périnéaux
E. Chez l’homme, l’orgasme est suivi d’une période réfractaire pendant laquelle la stimulation
sexuelle est inefficace

Sujet UE12 - Gynéco 3


Question 5 - Quelle(s) est (sont) l’(les) hormone(s) impliquée(s) dans lactation ?

A. Ostrogènes
B. Progestérone
C. Prolactine
D. Ocytocine
E. TSH

Question 6 - Concernant les caractéristiques du col utérin, laquelle (lesquelles) des propositions
suivantes est (sont) exacte(s) ?

A. Il est riche en cellules musculaires lisses


B. Il existe un gradient avec plus de cellules musculaire au niveau de l’orifice interne qu’au
niveau de l’orifice externe
C. La concentration en collagène est plus importante à l’orifice interne qu’à l’orifice externe
D. Il est constitué majoritairement de tissu conjonctif
E. Les protéoglycanes ont un rôle essentiel dans la stabilité de la trame collagénique

Question 7 - Quel est le principal composant du lait maternel ?

A. Eau
B. Protéines
C. Lipides
D. Sels minéraux
E. Oligo-éléments

Sujet UE12 - Gynéco 4


Anatomie et imagerie

Question 1 - Parmi les propositions suivantes, quel(s) est (sont) le (les) renseignement(s)
indispensable(s) à recueillir avant de réaliser une imagerie gynécologique ?

A. Le contexte clinique
B. L’âge de la patiente
C. La date des dernières règles
D. Les antécédents cardiaques
E. Le statut hormonal : puberté, ménopause, contraception

Question 2 - A propos de l’échographie prénatale, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)


exacte(s) ?

A. Les échographies sont obligatoires


B. Le corps médical informe de l’existence de l’examen et c’est la mère qui le demande
C. La corrélation entre un signe échographique et la probabilité d’une maladie fœtale justifie sa
recherche
D. L’échographie du premier trimestre permet de mieux connaitre la date de début de grossesse
E. A l’échographie de dépistage, toutes les malformations connues doivent être recherchées

Question 3 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) à propos de l’imagerie des voies
génitales masculines ?

A. L’échographie des bourses peut confirmer l’absence de canal déférent


B. L’échographie du carrefour urogénital est nécessaire pour confirmer une agénésie vésiculo-
déférentielle
C. En cas d’agénésie déférentielle unilatérale, il faut faire une échographie rénale
D. Le scanner abdomino-pelvien sans injection permet de localiser les testicules cryptorchides
E. L’IRM ne permet pas de confirmer une agénésie vésiculo-déférentielle

Question 4 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) à propos de l’imagerie des
testicules ?

A. L’IRM testiculaire est l’examen de référence pour le cancer du testicule


B. L’échographie testiculaire permet de distinguer les tumeurs bénignes des tumeurs malignes
C. Devant une grosse bourse à l’examen clinique, l’échographie des bourses permet de confirmer
la présence d’une hydrocèle
D. Les micro-calcifications grade 3 et 4 sont associées à une fréquence plus élevée de tumeurs
testiculaires
E. En cas d’azoospermie sécrétoire, l’échographie du carrefour urogénital n’est pas nécessaire

Sujet UE12 - Gynéco 5


Question 5 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le sein ?

A. N’existe pas chez le sujet masculin


B. Possède un drainage lymphatique vers les chaînes thoraciques latérales
C. Est solidaire du muscle petit pectoral
D. Est solidaire de l’aponévrose clavi-pectoro-axillaire
E. Est d’origine épiblastique

Question 6 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le conduit déférent ?

A. Il fait suite à la queue de l’épididyme


B. Il entre en rapport avec la tête de l’épididyme
C. Il traverse le canal inguinal en dedans des vaisseaux spermatiques
D. Il se termine dans l’utricule prostatique
E. Il est palpable devant la lame quadrilatère du pubis

Question 7 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) à propos du muscle obturateur
interne ?

A. Il tapisse la face endopelvienne du cadre obturateur


B. Il quitte le petit bassin par le foramen obturé
C. Il est un muscle rotateur latéral de hanche
D. Il donne insertion par son fascia de recouvrement au muscle pubo-rectal
E. Il se réfléchit à angle aigu sur la petite incisure ischiatique

Question 8 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le vagin ?

A. Il est tapissé d’un épithélium malpighien non kératinisé


B. Il est un conduit aplati sagittalement
C. Il s’implante sur le col utérin avec une ligne elliptique
D. Il est orienté en bas et en avant
E. Il se termine dans le vestibule

Question 9 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) à propos du col de l’utérus ?

A. Il est composé de fibres musculaires lisses


B. Il présente une forme de cône à base crâniale
C. Il contient le sphincter lisse de l’urètre
D. Il est accessible à l’examen clinique par le toucher rectal
E. Il représente un carrefour uro-génital

Sujet UE12 - Gynéco 6


Question 10- QROC

Sur cette coupe sagittale de l’utérus par voie vaginale, la cavité utérine est-elle vide ?

Question 11- QROC

En France, quel est le nombre d’échographies prénatales recommandées par le consensus professionnel
pour chaque grossesse ?

Sujet UE12 - Gynéco 7


Question 12- QROC

Sur cette vue endopelvienne, à quoi correspond la structure désignée par une flèche ?

Sujet UE12 - Gynéco 8


Question 13- QROC

Sur cette vue caudale du périnée masculin, comment s’appelle la structure légendée « 2 » ?

Sujet UE12 - Gynéco 9


Question 14- QROC

Quelle structure quitte le pelvis par l’espace légendé « 2 » ?

Sujet UE12 - Gynéco 10


Histologie – Embryologie - Anatomopathologie

Question 1 - La qualité ovocytaire est essentielle pour la fertilité des femmes

A. L’ovocyte doit compléter sa première division de méiose au moment de l’ovulation


B. L’ovocyte doit soutenir le développement embryonnaire avant son implantation dans l’utérus
C. L’activation du zygote lors de la fécondation repose sur les mitochondries de l’ovocyte et celles
apportées par le spermatozoïde
D. La chute du nombre des ovocytes primordiaux est régulière mais pas leur qualité
E. La qualité ovocytaire est altérée par la fumée de cigarette

Question 2 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la glande mammaire
chez la femme ?

A. Chaque corps mammaire comporte une centaine de lobes distincts


B. Chaque corps mammaire comporte une importante composante musculaire striée
C. Chaque lobe correspond à une glande exocrine lobulée
D. Les canaux galactophores s’abouchent au niveau du mamelon
E. Le revêtement épithélial des canaux galactophores est d’origine entoblastique

Question 3 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la glande mammaire
chez la femme en période dite d’ « activité génitale » en dehors de la grossesse ?

A. Le tissu conjonctif séparant les grains ou tissu palléal est un tissu conjonctif à prédominance
cellulaire bien vascularisé
B. La lumière des grains ou acini mammaires est bordée par un revêtement épithelial à double
assise
C. Les cellules épithéliales bordant la lumière des grains ou acini sont séparées du tissu palléal
par une basale
D. Sous l’effet des oestrogènes en première phase du cycle les cellules épithéliales des unités
sécrétrices mammaires commencent à présenter un début d’activité sécrétoire
E. Sous l’effet de la progestérone en seconde phase du cycle le tissu palléal devient oedémateux
et infiltré de quelques cellules inflammatoires réactionnelles

Question 4 - Quel(s) paramètre(s) permet(tent) d’évaluer la croissance fœtale au cours de la


grossesse ?

A. Le poids de la mère
B. La longueur crânio-caudale au premier trimestre
C. La mesure de la hauteur utérine
D. La quantité de liquide amniotique
E. Le taux d'HCG

Sujet UE12 - Gynéco 11


Question 5 - Parmi les molécules et agents suivants indiquez celui (ceux) qui ne traverse(nt) pas
la barrière placentaire ?

A. IgG
B. IgM
C. Alcool
D. Glucose
E. Virus de la Rubéole

Question 6 - Lors de la fécondation l’ovocyte est en métaphase deux Quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s)?

A. Il n’a pas encore finit sa méiose


B. En métaphase 2 il présente 2 globules polaires
C. Les deux globules polaires sont de composition identique
D. Le contenu chromosomique du GP1 et de l’ovocyte en métaphase 2 est complémentaire
E. La rupture des liaisons entre les cellules de la corona radiata et l’ovocyte sous l’influence du
pic de LH permet la reprise de la méiose

Question 7 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant l’implantation du


blastocyste dans la cavité utérine

A. Il y a effraction de l’épithélium de la muqueuse


B. L’embryon s’applique par son pole anti-embryonnaire à la muqueuse
C. Le LIF est un élément essentiel de la régulation de l’implantation
D. Le liquide séminal du conjoint permet une adaptation immunologique de l’endomètre à la
nidation de l’embryon
E. La biogénèse mitochondriale reprend dans l’embryon implanté

Question 8 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les cellules de Sertoli
?

A. Elles présentent des limites bien visibles en microscopie optique


B. Elles reposent sur la lame basale des tubes séminifères
C. Elles s’étendent sur toute la hauteur de l’épithélium séminifère
D. Elles sont haploïdes
E. Elles établissent entre elles des jonctions serrées à l’origine de la barrière hémato-testiculaire

Question 9 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le testicule ?

A. Il est entouré d’un repli péritonéal appelé l’albuginée


B. Son parenchyme est segmenté en lobules par des cloisons conjonctives
C. Les tubes séminifères sont le siège de la synthèse de la testostérone
D. Un tube séminifère peut mesurer jusqu’à 1 mètre
E. Sa température physiologique de fonctionnement est 37°C

Sujet UE12 - Gynéco 12


Question 10 - Concernant les glandes annexes de l’appareil génital masculin, quelle(s)
proposition(s) est (sont) exacte(s) ?

A. La prostate est constituée de glandes tubulo-alvéolaires ramifiées et d’une capsule riche en


fibres musculaires
B. La vésicule séminale est un réservoir de spermatozoïdes
C. La vésicule séminale est un organe dont la paroi est dépourvue de tissu musculaire
D. Les sécrétions prostatiques sont riches en phosphatase acide
E. Les sécrétions de la vésicule séminale constituent environ 20% du volume de l’éjaculat

Question 11 - Chez le fœtus de sexe masculin (caryotype 46XY), la testostérone :

A. Provient principalement des glandes surrénales


B. Est sécrétée par les cellules de Leydig du testicule fœtal
C. Est sécrétée par les spermatogonies
D. Induit le développement et la différenciation des canaux mésonéphrotiques (canaux de Wolf)
E. Est nécessaire à la seconde phase (phase inguino-scrotale) de la migration des testicules

Question 12 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les canaux para-
mésonéphrotiques (canaux de Muller) chez un fœtus de sexe féminin (caryotype 46XX) ?

A. Ils se développent à partir de l’épithélium coelomique


B. Ils se ferment dans leur partie crâniale
C. Ils s’ouvrent à leur extrémité caudale dans le sinus uro-génital
D. Ils sont à l’origine des trompes
E. Ils sont à l’origine de l’utérus

Question 13 - Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) à propos de la différenciation


de la gonade indifférenciée en testicule ?

A. Elle dépend de l’imprégnation androgénique du fœtus


B. Elle débute à la 7ème semaine du développement
C. Elle dépend entre autres de la présence du gène SRY (situé normalement sur le chromosome
Y)
D. Elle est fonction du nombre de chromosomes X
E. Elle est parfois observée chez des individus de caryotype 46XX

Question 14 - Parmi les virus suivants lequel peut être responsable d'une anémie fœtale parfois
fatale ?

A. Rubéole
B. Parvovirus
C. HIV
D. VZV
E. Grippe

Sujet UE12 - Gynéco 13


Pharmacologie

Question 1 - Parmi les propositions ci-dessous, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? Les anti-
inflammatoires non stéroïdiens pris en cours de grossesse sont des médicaments :

A. Responsables de malformation congénitale dans l’espèce humaine


B. Responsables de toxicité ante- et périnatale
C. Contre-indiqués à partir du second trimestre de grossesse
D. Qui peuvent être remplacés par le paracétamol en cas de douleur quel que soit le terme
E. Dont les complications observées sont liées à un effet de classe

Question 2 - Concernant les contraceptifs oraux combinés (COC), laquelle ou lesquelles de ces
propositions est (sont) exacte(s) ?

A. Ils ne sont pas métabolisés par les cytochromes P450 3A4


B. Leur génération est déterminée par le progestatif utilisé
C. Leurs métabolites sont réabsorbés au niveau digestif par la bile
D. Le risque de grossesse est augmenté en présence d’un inhibiteur enzymatique
E. Les COC font l’objet de nombreuses interactions médicamenteuses

Question 3 - Concernant les hormones oestroprogestatives, laquelle ou lesquelles de ces


propositions est (sont) exacte(s) ?

A. Ce sont des hormones dérivées de l’aldostérone


B. Elles diffusent, de façon passive, au travers de membrane plasmique
C. La forme libre est active
D. Elles se fixent sur un récepteur intracytoplasmique pour former un complexe hormone-
récepteur
E. Elles se fixent au domaine HRE (Hormone responsive element) de l’ADN après translocation
nucléaire

Question 4 - Parmi les propositions suivantes, laquelle est exacte ? La période à risque de
malformation congénitale en cas d’exposition médicamenteuse en cours de grossesse couvre :

A. Les 10 premiers jours


B. Uniquement le premier trimestre
C. Uniquement le deuxième trimestre
D. Les deux premiers trimestres de grossesse
E. Toute la grossesse

Sujet UE12 - Gynéco 14


UE 13 – Immunologie
Session 1 – Juin 2021

Immunologie générale

Question 1 - Concernant la localisation des cellules immunitaires dans la lymphe et les ganglions
lymphatiques, laquelle ou lesquelles de ces propositions est (sont) exacte(s) ?

A. Les cellules dendritiques qui ont capté des antigènes et reçu des signaux de danger rejoignent
les ganglions via les vaisseaux lymphatiques efférents
B. Les lymphocytes T et B naïfs se trouvent dans des zones distinctes des ganglions en attendant
de rencontrer leur antigène spécifique
C. Les lymphocytes T et B naïfs circulent dans la lymphe mais pas dans le sang
D. L'expression du récepteur de chimiokine CCR7 par les lymphocytes T naïfs et par les cellules
dendritiques matures les guide vers la zone T des ganglions
E. Les follicules lymphoïdes des ganglions sont composés majoritairement de lymphocytes B

Question 2 - Concernant l’activé du complément, laquelle ou lesquelles de ces propositions est


(sont) exacte(s) ?

A. La voie classique du Complément peut être activée par les IgM toutes les IgG mais pas par les
IgA
B. La C3 convertase classique peut être formée par une activation de la voie classique ou par une
activation de la voie des lectines
C. L'amplification de la voie alterne permet l'opsonisation d'un pathogène ce qui va favoriser la
phagocytose
D. Le facteur H est une protéine membranaire importante pour la régulation de la voie
d'amplification de la voie alterne
E. Les récepteurs C5aR et C3aR permettent la phagocytose

Question 3 - À propos des récepteurs de la famille Toll (TLR), laquelle ou lesquelles de ces
propositions est (sont) exacte(s) ?

A. Certains TLR sont capables d'activer la voie alterne du complément


B. Certains TLR sont localisés à la surface de la membrane plasmique où ils détectent des
composants des parois bactériennes
C. Certains TLR sont localisés dans les endosomes où ils détectent des acides nucléiques viraux
D. Les TLR de surface provoquent souvent l'activation cellulaire par l'intermédiaire du facteur de
transcription NF-κB
E. Certains TLR peuvent activer la synthèse d'IFN de type I par l'intermédiaire des facteurs de
transcription IRF (Interferon-Regulatory Factor)

Sujet UE13 - Immunologie 1


Question 4 - Concernant les cellules NK, laquelle ou lesquelles de ces propositions est (sont)
exacte(s) ?

A. Elles se différencient à partir d'un progéniteur lymphoïde commun (CLP) dans la moelle
osseuse
B. On ne les trouve que dans le compartiment sanguin
C. Elles expriment de façon clonale un récepteur de l'antigène de spécificité unique
D. Elles interviennent dans l'élimination des cellules transformées ou infectées par des virus
E. Elles sont majoritairement à activité cytotoxique

Question 5 - Concernant les molécules HLA de classe I, laquelle ou lesquelles de ces propositions
est (sont) exacte(s) ?

A. Présentent des peptides composés de 12 à 15 acides aminés


B. Présentent des peptides aux lymphocytes T CD4
C. Sont composées de quatre domaines globulaires
D. Elles peuvent s’associer à une molécule chaperonne
E. Exposent des résidus polymorphiques sur des hélices alpha flanquant leur sillon

Question 6 - Concernant la protéolyse des antigènes, laquelle ou lesquelles de ces propositions


est (sont) exacte(s) ?

A. Elle a lieu principalement dans les lysosomes et le cytosol


B. Elle implique les cathepsines situées dans le cytosol
C. La protéolyse cytosolique dégrade uniquement les protéines vieillissantes
D. La protéolyse cytosolique repose principalement sur le protéasome
E. Les sites actifs du protéasome sont séquestrés dans sa cavité interne

Question 7 - Concernant la voie de présentation croisée des antigènes, laquelle ou lesquelles de


ces propositions est (sont) exacte(s) ?

A. C'est une caractéristique spécifique des cellules dendritiques et des lymphocytes B


B. Elle permet la présentation sur le CMH de classe II de peptides issus de protéines virales
traduites dans le cytosol "
C. Elle permet la présentation sur le CMH de classe I de peptides prélevés à l'extérieur de la cellule
par phagocytose "
D. Elle permet aux cellules dendritiques d'activer des LT CD4+ naïfs pour stimuler leur
différenciation en LT cytotoxiques "
E. Elle peut s'effectuer notamment grâce à la fusion des endosomes avec le réticulum
endoplasmique

Question 8 - Une cellule dendritique conventionnelle activée se distingue d’une cellule


dendritique non activée par :

A. Sa plus forte capacité à présenter les antigènes exogènes aux lymphocytes T par les molécules
HLA de classe I et de classe II
B. Sa plus forte capacité à détecter et internaliser les antigènes exogènes
C. Une réduction de l’expression des molécules points de contrôle immunologique
D. Une plus forte capacité à produire des cytokines pro-inflammatoires
E. Une augmentation de l’expression en surface du récepteur de chimiokine CCR7

Sujet UE13 - Immunologie 2


Question 9 - Concernant le récepteur à l’antigène du lymphocyte T (TCR), laquelle ou lesquelles
de ces propositions est (sont) exacte(s) ?

A. Est élaboré au stade de thymocyte dans la moelle osseuse


B. Est testé lors des sélections négative et positive dans le thymus
C. Doit être capable de se lier (à la fois) aux molécules du CMH-I et du CMH-II pour être
sélectionné
D. Ne doit reconnaitre aucun peptide du soi
E. Chaque chaine du TCR peut lier une molécule du CMH différente

Question 10 - Concernant la recombinaison (ou réarrangement) V(D), laquelle ou lesquelles de


ces propositions est (sont) exacte(s) ?

A. Elle nécessite l'action de l'endonucléase Rag1/Rag2 qui clive l'ADN génomique au niveau des
séquences RSS
B. Elle met en jeu des cassures double-brin dans l'ADN
C. Elle se produit dans les précurseurs des lymphocytes T au sein du thymus
D. La région variable de chaîne α de TCR est assemblée par réarrangement génomique d'un
segment V de plusieurs segments D et d'un segment J
E. Des nucléotides peuvent être ajoutés ou délétés au hasard au niveau des jonctions entre
segments V D et J

Question 11 - Concernant les lymphocytes B, laquelle ou lesquelles de ces propositions est (sont)
exacte(s) ?

A. Ils constituent la population majeure des lymphocytes circulants


B. Leur sélection négative se produit au niveau du thymus
C. Ils expriment un récepteur dont la structure est de type immunoglobuline
D. Chaque lymphocyte produit est spécifique à un antigène donné
E. Un lymphocyte B mature est capable de sécréter des anticorps

Question 12 - Quelle(s) cellule(s) peut (peuvent) acquérir une mémoire ?

A. Les cellules dendritiques


B. Les lymphocytes NK
C. Les lymphocytes T CD8+
D. Les lymphocytes B
E. Les lymphocytes T CD4+

Question 13 - Concernant les différents isotypes, laquelle ou lesquelles de ces propositions est
(sont) exacte(s) ?

A. Les IgE activent très efficacement le complément


B. Les IgA protègent la surface des muqueuses
C. Les IgG activent l'ADCC par les NK
D. Lors d'une réponse primaire les IgD sont le premier isotype sécrété en grande quantité
E. Les IgG sont l'isotype majoritaire dans le lait maternel humain

Sujet UE13 - Immunologie 3


Question 14 - Les réponses immunitaires contre les virus font essentiellement appel à :

A. L’activation du système du complément


B. L’afflux de polynucléaires neutrophiles au site de l’infection
C. Aux lymphocytes T CD4 Th1
D. Aux lymphocytes T CD8 cytotoxiques
E. Aux cellules NK

Question 15 - Concernant la réponse T mémoire, laquelle ou lesquelles de ces propositions est


(sont) exacte(s) ?

A. Les lymphocytes T mémoires répondent de manière plus rapide à une ré-exposition antigénique
qu’un lymphocyte T naïf
B. Tous les lymphocytes T mémoires circulent dans l’organisme
C. Les lymphocytes T centraux mémoires se trouvent principalement dans les ganglions
lymphatiques
D. Les lymphocytes T mémoires sont générés à l’issue de la phase de contraction
E. Les lymphocytes T mémoires sont des lymphocytes T CD8+ mais pas CD4+

Question 16 - Le phénomène de tolérance centrale des lymphocytes T :

A. Se produit au niveau des ganglions lymphatiques


B. Nécessite la présentation des auto-antigènes du soi par les cellules épithéliales médullaires
thymiques
C. Fait appel au phénomène du « receptor Editing »
D. Concerne les lymphocytes T double positifs CD4+CD8+
E. Conduit à l’élimination des lymphocytes T n’ayant pas reconnu les antigènes du soi

Question 17 - Les Lymphocytes T de type Th2 :

A. Sont produits au cours de la phase de sensibilisation allergique


B. Favorisent la production d’IgE
C. Produisent de l’IFNg
D. Produisent de l’IL-4
E. Sont activés par des cellules dendritiques présentant l’allergène

Question 18 - Concernant l’étape de costimulation lymphocytaire laquelle ou lesquelles de ces


propositions sont vraies ?

A. Passe par des recrutements de kinases et permettent de moduler les voies de signalisation du
TCR
B. Une activation optimale du lymphocyte T naïf nécessite une reconnaissance du CMH-peptide
par un TCR et un second signal délivré par CD28
C. CTLA-4 constitue un second signal d’activation
D. CD28 intervient dans l’activation des lymphocytes mémoires
E. PD-1 et ICOS sont des molécules de costimulation activatrices

Sujet UE13 - Immunologie 4


Question 19 – QROC

Quel nouveau traitement en Immuno-cancérologie permet de rediriger la spécificité antigénique des


lymphocytes T ?

Question 20 – QROC

Quelle population immunitaire est à la fois impliquée dans l’immunité innée et dans la mise en place
de l’immunité adaptative ?

Sujet UE13 - Immunologie 5


Immunopathologie

Question 1 - Au cours d'une infection par une bactérie extracellulaire les polynucléaires
neutrophiles :

A. Affluent très rapidement sur le site de l'infection


B. Sont attirés par des chimiokines telles que l'IL-2
C. Produisent des formes réactives de l'oxygène
D. Ont des molécules prêtes à l'emploi stockées en intracellulaire
E. Peuvent induire des lésions tissulaires

Question 2 - Une maladie auto-immune peut résulter :

A. De la stimulation du système immunitaire par un virus ayant un épitope croisé avec un auto-
antigène
B. Du démasquage d'épitopes cryptiques à la surface d'un auto-antigène
C. De la rupture de tolérance de lymphocyte B auto-réactifs
D. De la rupture de tolérance de lymphocytes T auto-réactifs
E. De l'hyperproduction d’auto-anticorps naturels

Question 3 - Concernant l’immunité chez le sujet âgé, laquelle ou lesquelles de ces propositions
est (sont) exacte(s) ?

A. La sécrétion de cytokines après stimulation des récepteurs Toll Like (TLR) est comparable au
sujet jeune
B. Les lymphocytes T très différenciés s’accumulent avec l’âge
C. L’immuno-sénescence survient brutalement après 40 ans de façon homogène d’un individu à
l’autre
D. Il existe une involution thymique et une diminution du pool de lymphocytes T naïfs
E. La cytotoxicité des lymphocytes T CD8 est comparable après stimulation quel que soit l’âge

Question 4 - Concernant le concept d’immuno-surveillance en Cancérologie, laquelle ou


lesquelles de ces propositions est (sont) exacte(s) ?

A. Est associé à la reconnaissance et la destruction précoce de cellules tumorales


B. Exerce une pression de sélection qui favorise l’émergence de cellules tumorales résistantes
C. Est porté exclusivement par les lymphocytes T
D. Va se traduire par un accroissement du risque de cancer en situation d’immunodépression
E. L’échappement tumoral à la reconnaissance par le système immunitaire n’est pas réversible

Question 5 - Concernant les vaccins à ARNm, laquelle ou lesquelles de ces propositions est (sont)
exacte(s) ?

A. Peuvent s’intégrer à l’ADN


B. Ont une demi-vie longue dans l’organisme
C. Nécessitent l’emploi d’un adjuvant
D. Induisent des anticorps
E. Sont produits rapidement

Sujet UE13 - Immunologie 6


Question 6 - Parmi les molécules suivantes, laquelle (lesquelles) inhibe(nt) la synthèse de novo
des bases puriques ou pyrimidiques ?

A. Tacrolimus
B. Ciclosporine
C. Acide mycophénolique
D. Cyclophosphamide
E. Méthotrexate

Question 7 - Concernant les immunothérapies bloquant les checkpoints inhibiteurs, laquelle ou


lesquelles de ces propositions est (sont) exacte(s) ?

A. Elles vont cibler les molécules CTLA-4 ou PD-1


B. Elles ont été validées en pratique clinique dans plusieurs types de cancers
C. Une forte infiltration immunitaires T CD8 + au site tumoral pourrait être un biomarqueur
prédictif de réponse au traitement
D. Elles peuvent induire des effets secondaires auto-immuns
E. Elles ont un effet bénéfique transitoire avec un échappement tumoral rapide

Question 8 – QROC

Citer deux organes lymphoïdes primaires

Sujet UE13 - Immunologie 7


Questions d’entrainement additionnelles – cours J Lehmann-Che

QRM1 Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles est ou sont
exacte(s):
A. L’entrée principale du cycle de Krebs se fait au niveau de l’α cétoglutarate.
B. Le cycle de Krebs constitue une voie commune d’oxydation des molécules
énergétiques d’origine glucidique, protéique ou lipidique.
C. Le cycle de Krebs se déroule dans la matrice mitochondriale.
D. Le cycle de Krebs peut avoir lieu en absence d’oxygène.
E. Le cycle de Krebs génère directement 1 équivalent ATP lors du clivage de la liaison
thioester du succinyl-CoA.

QRM2 Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles est ou sont
exacte(s):
A. L’entrée principale dans le cycle de Krebs est l’acétyl-CoA, dont l’origine majoritaire
est la glycolyse.
B. L’entrée dans le cycle de Krebs peut se faire, à partir des acides aminés
C. La réaction catalysée par l’α cétoglutarate deshydrogénase est une réaction
d’oxydation-réduction dont l’un des couples redox est le FAD+/FADH2
D. Le cycle de Krebs, couplé à la chaine respiratoire, permet la récupération d’énergie au
cours de l’anabolisme des moléculaires complexes.
E. La réaction catalysée par la pyruvate carboxylase est importante pour assurer le
fonctionnement du cycle de Krebs en cas d’afflux d’acétyl-CoA

QRM3 : Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles est ou sont
exacte(s) ?
A. La chaîne respiratoire se situe dans la membrane externe de la mitochondrie.
B. La chaîne respiratoire est composée de 5 complexes protéiques comprenant 1 ou
plusieurs centres d’oxydo-réduction.
C. La chaîne respiratoire est le siège de transferts d’électrons de haute énergie jusqu’à
l’accepteur final O2.
D. La chaîne respiratoire assure la création d’une force électromotrice par transfert
d’électrons pour constituer un gradient de protons, transformé en potentiel de
phosphorylation au niveau de l’ATP synthase.
E. Dans la chaîne respiratoire, le transfert des électrons a lieu du donneur d’électrons
ayant le pouvoir oxydant le plus fort à l’accepteur d’électrons ayant le pouvoir réducteur
le plus fort.

QRM4 Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles est ou sont
exacte(s) ?
A. Le pyruvate est transformé en acétyl-CoA par la pyruvate deshydrogénase pour
entrer dans le cycle de Krebs.
B. La transformation du pyruvate en acétyl-CoA à lieu dans le cytosol.
C. La transformation du pyruvate en acétyl-CoA nécessite l’intervention d’un gros
complexe enzymatique faisant intervenir 3 enzymes et de nombreux coenzymes
D. Le pyruvate est transformé en lactate par la lactate deshydrogénase, pour assurer la
régénération d’un pool de NAD+ en cas d’anaérobie.
E. Le pyruvate est le substrat de la pyruvate carboxylase dans la néoglucogenèse.

QRM5 : Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles est ou sont
exacte(s) ?
A. Le glycérol peut rejoindre la néoglucogenèse au niveau de la dihydroacétone
phosphate (DHAP).
B. La néoglucogenèse se déroule uniquement dans le cytosol.
C. La néoglucogenèse et la glycolyse subissent une régulation réciproque pour
coordonner leurs fonctionnements.
D. les acides gras contribuent à la reformation de glucose par la néoglucogenèse
E. Dans la néoglucogenèse, les réactions catalysées par la pyruvate carboxylase et la
phosphoénol pyruvate carboxykinase sont nécessaires pour transformer le pyruvate en
phosphoénolpyruvate (PEP).

QRM6 : Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles est ou sont
exacte(s) ?
A. Le glycogène est présent sous formes de granules dans le cytosol des cellules du foie
et des muscles.
B. L’adrénaline déclenche une signalisation intra-cellulaire conduisant à la
phosphorylation et activation de la glycogène phosphorylase.
C. L’insuline déclenche une cascade de signalisation intra cellulaire conduisant à la
phosphorylation et à l’inactivation de la glycogène synthase.
D. Dans la glycogénolyse, la glycogène phosphorylase cataltse le clivage de la liaison
alpha-1-4 entre 2 glucoses et libérer un glucose-1-phosphate par addition
d’orthophosphate (Pi)
E. Dans la glycogénogenèse, le glucose-1 phosphate est le substrat de la glycogène
synthase.

QRM7 : l’exploration d’une dyslipoprotéinémie est basée sur un examen de
biologique, donner les propositions exactes:
A. cet examen est l’EAL : l’Exploration d’une Anomalie Lipidique
B. cet examen doit impérativement être prescrit en précisant que le patient doit être à
jeun au moment du prélèvement
C. cet examen comprend l’aspect du sérum, le dosage des triglycérides, le dosage du
cholestérol-HDL et du cholestérol-LDL.
D. cet examen signe une hypertriglycéridémie sévère si l’aspect du sérum est lactescent
E. cet examen doit donner lieu à des explorations complémentaires pour affiner le
diagnostic du type de dyslipidémie

QRM8 : Indiquez la ou les proposition(s) exacte(s) concernant le cholestérol :
A. le cholestérol estérifié est une molécule très hydrophile
B. le cholestérol est synthétisé majoritairement par les hépatocytes
C. le cholestérol est dégradé puis éliminé dans les urines
D. le cholestérol est à l’origine des vitamines liposolubles comme la vitamine A
E. l’équilibre entre les entrées (synthèse endogène, apport exogène) et les sorties
(utilisation, élimination) de cholestérol est normalement contrôlé pour couvrir les
strictes besoins et éviter l’accumulation de cholestérol dans l’organisme

QRM9 : Concernant les lipoprotéines LDL, indiquez les propositions exactes :
A. C’est un édifice moléculaire dynamique, non covalent constitué de lipides et
d’apoprotéines .
B. les LDL sont responsables du transport du cholestérol depuis la périphérie vers le
foie
C. les LDL contiennent l’apoprotéine de structure ApoA , essentielle à leur métabolisme
D. l’excès de LDL oxydés dans la circulation sanguine participe au phénomène
d’athérosclérose
E. dans une exploration d’une anomalie lipidique (EAL), le LDL-cholestérol est
systématiquement dosé

QRM10 : Un jeune adulte de 20 ans se présente aux urgences avec un tableau
clinique d’infarctus du myocarde (IFM). Lors de l’interrogatoire, il rapporte, dans
sa famille, plusieurs cas d’IFM à un âge très jeune avec hypercholestérolémie
majeure. L’EAL du patient révèle un sérum clair et une hypercholestérolémie
sévère. Compte tenu de ce contexte:
A. Il s’agit probablement d’une hypercholestérolémie pure, vous complétez l’EAL par un
dosage d’ApoB
B. vous prenez en charge l’urgence de l’IFM puis , à la sortie de l’hôpital, vous demandez
à votre patient de restreindre sa consommation de lipides (mesures diététiques) et de
revenir dans 3 mois
C. compte tenu du caractère familial de l’anomalie lipidique, vous faites l’hypothèse
d’une hypercholestérolémie familiale et procédez à une analyse moléculaire du gène
codant la lipoprotéine lipase LPL
D. compte tenu du caractère familial de l’anomalie lipidique, vous faites l’hypothèse
d’une hypercholestérolémie familiale et procédez à une analyse moléculaire du gène
codant le récepteur des LDL. En absence de détection de mutation, vous abandonnez
votre hypothèse diagnostique
E. compte tenu du caractère familial de l’anomalie lipidique, vous faites l’hypothèse
d’une hypercholestérolémie familiale et procédez à une analyse moléculaire du gène
codant le récepteur des LDL. En absence de détection de mutation, le généticien propose
l’analyse du gène codant l’apoB100, cela vous semble pertinent.


propositions exactes :
QRM1 : B,C,E
QRM2 : B, E
QRM3 : C, D,
QRM4 : A, C,D,E
QRM5 : A,C,E
QRM6 : A, B, D
QRM7: A, B, D,E
QRM8: B, E
QRM9: A, D
QRM10 : A,E




Correction argumentée des cas cliniques –
BCBGM DFGSM2 évaluation janvier 2020

Avant propos, quelques conseils généraux


-prenez le temps le lire l’énoncé, idéalement soulignez les termes importants (c’est possible
sur SIDES)
- dites vous que s’il y a 1 tableau, 1 figure dans l’énoncé, c’est qu’il est utile à la réponse
attendue ... donc, exploitez tout !
- prenez le temps de la réflexion en vous demandant « qu’est ce que cette question apporte à
l’ensemble du cas clinique ? ». Un cas clinique constitue un tout où les questions ont une
logique (parfois même la question n vous réoriente dans votre réponse à la n-1… c’est une
chance, dans les années ultérieures, lors de cas cliniques progressifs, vous ne pourrez pas
revenir en arrière!)
-relisez vous ! Qu’il s’agisse de phrases (QROL) ou d’items courts (QROC), les termes en
médecine et en biologie ont un sens, attention à utiliser le terme qui convient. Attention à
l’écriture intuitive sur tablettes.. elle transforme parfois des mots en d’autres (ex : tubuline est
très souvent devenue tubulure..)

Correction expliquée, Cas clinique 1 :


Madame M, 42 ans, vient vous consulter pour des myalgies. Elle s’est récemment mise au
jogging et vous rapporte qu’une course soutenue de quelques minutes lui déclenche de
violentes douleurs musculaires, une fatigue intense et un essoufflement l’obligeant à arrêter
sa course. Ces symptômes disparaissent assez rapidement au repos.
A l’interrogatoire, Mme M ne se plaint de rien d’autre en particulier. Elle se souvient
toutefois avoir eu des épisodes de crampes musculaires dans l’enfance, lors d’efforts
soudains.

1/ Indiquez quelles sont les sources de glucose dont dispose le muscle pour générer de l’ATP
et soutenir la contraction musculaire à l’état nourri et au cours du jeûne court et prolongé ?

La question concerne uniquement la source de Glc du muscle dans différentes situations


physiologiques.
-A l’état nourri : le muscle utilise le Glc alimentaire
-En période de jeûne court (pas ou peu de Glc directement disponible), le muscle libère du
Glc à partir des réserves de glycogène (intérêt du glycogène)
-En période de jeûne prolongé, le muscle ne dispose plus de réserves de glycogène et assure la
production de Glc-6P par néoglucogenèse.

2/ Indiquez quelle autre source énergétique, le muscle peut utiliser et comment ?

En dehors du Glc, le muscle dispose également :


-des acides gras (lipides) apportés par le sang, avec génération d’acétyl-CoA rentrant dans le
cycle de Krebs et la phosphorylation oxydative pour générer de l’ATP.
-de acides aminés (protéines) dans la génération d’acétyl-CoA
Rem : Etait accepté (mais pas le total des points), le recours à la créatine phosphate, qui
récupère de l’ATP de façon très fugace

1
Après un certain nombre d’investigations biologiques et cliniques, vous en venez à suspecter
une glycogénose (ou glycogen storage disease, GSD) chez votre patiente. Cette pathologie
regroupe des affections héréditaires très hétérogènes qui sont toutes caractérisées par une
accumulation de glycogène intracellulaire.

3/ Indiquez quels sont les 2 organes qui vont être prioritairement touchés en cas de
glycogénose et quel est le rôle du glycogène dans ces 2 organes?

Les 2 organes qui comportent du glycogène sont :


Foie : le glycogène du foie sert de réserve de glucose pour le maintien de la glycémie entre les
repas. Après un jeûne de 12 à 18 heures, le glycogène du foie est presque épuisé.
Muscle : le glycogène du muscle sert de réserve de glucose pour soutenir le besoin en ATP du
muscle, utilisation à usage personnel.

4/ En vous aidant de vos connaissances sur le métabolisme du glycogène, complétez les 4


champs vides du schéma métabolique ci-dessous et proposez 2 défauts d’enzymes pouvant
conduire à l’accumulation de glycogène dans le muscle et justifiez ?

Légende : les flèches fines indiquent une cascade de régulation, + signifie activation,
les flèches épaisses (bleues) indiquent les réactions métaboliques catalysées par les différentes
enzymes 2, 3 et 4 à identifier.

Question de cours avec noms d’enzymes mais nous avons accepté des appellations
approchantes
Enzyme 1 : phosphorylase kinase, (cascade de régulation de la glycogénolyse avec enzyme 1
qui active la glycogène phosphorylase, il y avait un + et un P indiqué… répondre « kinase »
était facile)
Enzyme 2 : glycogène phosphorylase (enzyme clé de la glycogénolyse, active sous forme
phosphorylée .. aurait pu aider à nommer « kinase » l’enzyme 1)
Enzyme 3 : enzyme débranchante ou α1-6 glucosidase
Enzyme 4 : phosphoglucomutase ou mutase

Tout déficit enzymatique qui bloque la dégradation du glycogène peut conduire à une
accumulation de glycogène et donc à une glycogénose (ou plus rarement la synthèse, réponse

2
non attendue) :
Vous pouviez répondre 2 enzymes au choix parmi :
- défaut sur la glycogène phosphorylase musculaire : pas de libération de Glc 1P
- défaut de la phosphorylase kinase musculaire : pas d’activation de la glycogène
phosphorylase
- défaut en enzyme débranchante : pas de libération de Glc par débranchement des
ramifications du Glycogène (liaison α 1-6)
- défaut d’enzyme mutase : pas de passage de Glc 1P au Glc 6P, carrefour métabolique crucial
pour le catabolisme et la récupération d’énergie à partir du glycogène.

Vous conseillez à votre patiente de questionner sa famille sur des atteintes similaires et
proposez une analyse génétique à la recherche de l’anomalie moléculaire expliquant sa
pathologie. Vous la dirigez vers une consultation de génétique spécialisée.
Il s’avère que Mme M est porteuse d’une altération pathogène de l’enzyme 2 du schéma ci
dessus, dont la forme musculaire est codée par le gène PYGM.
Le séquençage du gène PYGM conduit à identifier l’altération c.148C>T, p.R50X (ou
p.Arg50*) à l’état homozygote.

5/ Définissez cette variation nucléotidique du gène PYGM et expliquez sa conséquence


protéique sur l’enzyme 2 musculaire.

Il s’agit d’une variation non sens.


Substitution nucléotidique de Cytosine en Thymine (transition) de PYGM (forme musculaire
du gène ) en position 148 sur le cDNA conduisant au remplacement de l’Arginine en position
50 de la protéine par un codon stop.
La conséquence est une absence de protéine par NMD ou synthèse d’une protéine tronquée
probablement non fonctionnelle (les 2 propositions sont acceptées).
L’impact est donc musculaire.

Mme M a 4 enfants, 2 filles et 2 garçons. Ni son mari, sportif, ni les 2 filles et son fils ainé ne
présentent ses symptômes. Seul le plus jeune fils, 7 ans, rapporte de légères douleurs
musculaires lorsqu’il joue dans la cour avec ses copains.
L’étude génétique du gène PYGM dans la famille de Mme M donne les résultats suivants :

p.W798R/ WT p.R50X/ p.R50X

p.R50X/WT p.R50X/WT p.W798R/p.R50X p.R50X/WT

6/ Quel est le mode de transmission de cette pathologie ?


Madame M est symptomatique et homozygote pour le variant p.R50X.
Son fils ainé et ses 2 filles ont un allèle p.R50X (hétérozygote), mais ne sont pas malades.
Son mari porte un autre variant p.W798R (hétérozygote), sans être malade.
Le plus jeune fils, présente 2 variants p.R50X/p.W798R (hétérozygote composite) et est
symptomatique.
Le mode de transmission est autosomique récessif.

3
7/ Il n’y a actuellement pas de traitement spécifique de cette maladie rare.
Quels conseils diététiques faut-il donner à ces patients pour les aider à réorienter leur
métabolisme et permettre des efforts musculaires ?

Il faut faire basculer le muscle vers l’utilisation d’autres sources énergétiques que le Glc issu
du glycogène : glucose sanguin, ac gras sanguins qui sont très énergétiques (plus que le Glc
à nbr de carbones équivalents) donc manger avant l’effort physique.

8/ Si les examens complémentaires (qu’on ne vous a pas exposés) n’avaient pas orienté vers
une anomalie du métabolisme du glycogène dans le muscle, proposez 2 autres voies
métaboliques, responsables du catabolisme terminal, dont l’altération aurait pu expliquer
l’incapacité de votre patiente à effectuer de la contraction musculaire par manque de
production d’ATP ?

Il fallait citer (sans détailler le nom des enzymes), les étapes terminales qui assurent la plus
importante production d’ATP dans les cellules:
- anomalies du cycle de Krebs, défauts sur les enzymes du Krebs
- anomalies de la chaîne respiratoire (bonus si indication d’anomalies de l’ADN
mitochondrial)

Correction expliquée, Cas clinique 2 :

Un nouveau-né est admis dans le service de réanimation néonatale présente une glycémie à
41,8 mmol/L (Valeur usuelle : 1,7-8,8mM).
L’insulinémie est de 0,5 UI/mL (Valeurs usuelle : 2-13 UI/mL) à 2 jours de vie. Le diagnostic
de diabète néonatal est posé. Une étude génétique est réalisée.
Un variant dans le gène de l’insuline INS est identifié chez le patient. Les caractéristiques du
variant sont présentées dans le tableau ci-dessous. Ce variant n’est pas retrouvé chez ses
parents.
Pour rappel, l’insuline est le résultat des étapes suivantes : Pré-pro-insuline à Pro- insuline
à Insuline

Annotations
Ecart
Fréquence Fréquence
physico-
Variant du variant
allélique du Exon / Conservation Conservation chimique
Gène dans la
(protéine) variant dans Intron nucléotidique acide aminé entre les
population
l’échantillon acides
générale
aminés
Très Très Très
INS p.Cys96Tyr 50% Exon 0%
conservé conservé important

1/ A l’aide des informations données ci dessus et de vos connaissances, indiquez 3 arguments


en faveur d’un effet pathogène de ce variant.
Surligné en jaune, les éléments importants de l’énoncé
Ce qu’il fallait repérer :

4
Le nouveau-né présente un phénotype sévère : hyperglycémie (>4x la normale) et une
insulinémie basse (<4x la normale) à la naissance.
Vous pouviez indiquez 3 arguments non redondants parmi les suivants en réponse à la
question :
-Le variant concerne un gène (l’insuline INS) codant une protéine indispensable dans la
régulation de la glycémie
-Le variant est un faux sens conduisant à un changement d’acide aminé (et donc forcément
dans une région codante du gène)
-Le variant impacte une position nucléotidique (le c. n’est pas précisé) et une position
protéique (p.Cys96) très conservée au cours de l’évolution. L’acide aminé Cys joue donc un
rôle important dans la fonction de la protéine insuline.
- le variant conduit à la substitution de la Cys par une Tyrosine, 2 acides aminés qui ont des
propriétés physicochimiques très différentes (en bonus, vous pouviez préciser que la Cys
permet la formation de pont disulfures, importants dans les structures des protéines, ce que la
tyrosine de permet pas …).
-Le variant n’est pas présent chez les parents de l’enfant, c’est un variant de novo, à l’état
hétérozygote (fréquence allélique 50% donc 1 allèle sur les 2 présente la variation).
-Le variant est absent de la population générale, ce n’est donc pas un polymorphisme.

Le laboratoire décide de réaliser une étude fonctionnelle de ce variant. Un modèle cellulaire


de cellules pancréatique β est transfecté avec un plasmide contenant soit la séquence sauvage
du gène de l’insuline, soit la séquence mutée. Les résultats suivants sont obtenus :
A. Cellules B. Surnageant de culture cellulaire

Insuline Insuline

Tubuline

Rouge Ponceau

2. Concernant les résultats des expériences présentées ci-dessus, indiquez la ou les réponse(s)
exacte(s).

Une technique de Northern blot a été utilisée


è FAUX. ce sont des Western blot : analyses de la protéine qui s’exprime après transfection
des plasmides exprimant une insuline normale (sauvage) ou mutée dans les cellules
transfectées ou le surnageant de culture de ces cellules
Le blot de la figure A permet de mettre en évidence les protéines insuline et tubuline à l’aide
de sondes spécifiques.
è FAUX. les protéines ne sont pas révélées à l’aide de sondes mais à l’aide d’anticorps
spécifiques qui reconnaissent des motifs protéiques spécifiques (protéine =antigène contre
lequel est dirigé l’anticorps) . Les sondes sont utilisées avec les acides nucléiques dans les
techniques dites de biologie moléculaire.

5
Un témoin de charge permet de quantifier la quantité d’extrait déposée
è VRAI. Pour pouvoir comparer l’expression de l’insuline entre cellules transfectées, il faut
s’assurer qu’il a été déposé la même quantité de matériel cellulaire. En témoin de charge, on
utilise des protéines dont l’expression est ubiquitaire dans toutes les cellules de type tubuline,
actine ..etc (protéines du cytosquelette dont toutes les cellules ont besoin et expriment donc de
façon équivalente).
Le rouge ponceau (figure B) permet de colorer toutes les protéines des extraits
è VRAI. Colorant qui assure la coloration de toutes les protéines présentes sur la
membrane de western blot, permet de vérifier l'uniformité du transfert de protéines et
d'effectuer une normalisation ultérieure de la protéine cible avec la quantité réelle de protéines
présentes dans chaque condition expérimentale
Une électrophorèse des protéines permet la séparation des protéines avant l’étape de transfert
et de révélation
è VRAI. Revenez aux bases de la technique de western blot

3 En vous aidant des résultats des expériences présentées ci-dessus, quelle semble être la
conséquence de la mutation de l’insuline étudiée ici et pourquoi ?
Expliquez l’utilisation de la tubuline et du rouge ponceau en A et B ?
Pour vous aider, voici un rappel de la structure de l’insuline

Ce qu’il fallait repérer :


Fig A : l’insuline est détectée, que la cellule soit transfectée avec le plasmide de l’insuline
normale ou mutée. La synthèse de l’insuline est équivalente pour les 2 formes de l’insuline,
par comparaison à l’expression de la tubuline, témoin d’un dépôt d’extrait cellulaire
équivalent dans les 2 conditions.
Fig B : l’analyse du surnageant de culture des 2 conditions montre, malgré une quantité totale
équivalente de protéines visualisé au rouge Ponceau, qu’on ne retrouve pas l’insuline mutante
dans le surnageant.
Ccl : le variant de l’insuline n’impacte pas la synthèse de la protéine (sans conséquence sur sa
quantité intra cellulaire) mais empêche sa sécrétion dans le milieu extérieur.
A l’aide du schéma de l’insuline, on peut émettre l’hypothèse que le remplacement de la Cys
en 96 par une tyrosine, empêche la formation du pont disulfure habituel entre les Cys31 et

6
Cys 96 , qui aide à relier les chaînes A et B de l’insuline. Cette modification de structure est
susceptible d’impacter fortement la conformation de l’insuline mature, qui n’est plus sécrétée
et ne peux donc plus jouer son rôle hypoglycémiant (patient avec hypoinsulinémie et forte
hyperglycémie).
La tubuline est utilisé en tant que protéine, témoin de charge des extraits protéiques des
cellules transfectées, déposés sur le gel de migration du western blot. Une expression
équivalente de tubuline entre les 2 conditions, permet de comparer les niveaux expression
d’insuline WT/muté, puisque la même quantité d’extraits de cellules a été
déposé/transféré/détecté.
Pour l’analyse des surnageants, la tubuline, protéine non sécrétée, ne peut pas être utilisée. On
utilise ici, un colorant aspécifique qui colore toutes les protéines présentes sur la membrane.
En effet, pour pouvoir affirmer que l’insuline mutante est bien absente des surnageants de
cellules, il faut s’assurer qu’on a bien déposé une même quantité de fractions de surnageant
dans les 2 conditions (insuline normale et mutante) et montrer que c’est spécifiquement
l’insuline mutante qui n’est pas sécrétée.

4. Concernant le variant de l’insuline p.Cys96Tyr, retrouvé chez ce patient, indiquez la ou les


réponse(s) exacte(s).
Le variant peut impacter le repliement de la protéine
è VRAI, Vous l’avez déduit de votre raisonnement à la question 3… rupture du pont
disulfure
V. le variant peut impacter la formation de liaisons covalentes
è VRAI, Vous l’avez déduit de votre raisonnement sur la perte d’une Cys impliquée dans la
formation des ponts disulfures, qui sont des liaisons covalentes
Le variant peut favoriser la formation d’un nouveau pont disulfure en position 96
è FAUX. Au contraire, le remplacement de la Cys par une Tyr empêche la formation du
pont S-S en 96
Le variant peut supprimer une glycosylation sur la protéine
è FAUX. La Cys n’est pas un acide aminé subissant des glycosylations
La sécrétion de l'insuline pourrait être dépendante de sa structure bi- ou tridimensionnelle
è VRAI, Vous l’avez déduit de votre raisonnement à la question 3… insuline mutante non
secrétée, avec structure tridimensionnelle modifiée par perte d’un pont S-S

5/ Il s’avère qu’effectivement cette mutation de l’insuline impacte le bon fonctionnement de


la protéine. Sur le schéma suivant, reprenant l’action de l’insuline sur les principales voies
métaboliques hépatiques à l’état nourri, complétez le nom des 5 différentes voies
métaboliques représentées en indiquant uniquement le sens favorisé par l’insuline
A noter, volontairement, toutes les étapes métaboliques n’ont pas été représentées. Les noms
d’enzymes n’ont pas été précisées et le sens des flèches est « neutre » .

L’insuline est une hormone (pas un(e) enzyme !) hypoglycémiante qui va favoriser
l’utilisation ou la mise en réserve du glucose. Son action favorise, en général, les
anabolismes. Il n’y avait pas besoin de connaître en détail les enzymes impliquées ou les
métabolites, uniquement les grandes voies métaboliques, dans le sens favorisé par l’insuline
(voir flèches bleues du schéma)
Voie 1 : glycogénogenèse (mise en réserve du Glc sous forme de glycogène)
Voie 2 : glycolyse (utilisation du Glc)

7
Voie 3 : cycle de Krebs (utilisation terminale du Glc)
Voie 4 : synthèse d’ac gras/lipogenèse (stimule la conversion de l’excès de Glc en ac gras)
Voie 5 : synthèse acides aminés /protéique
Glycogène

Voie 1 ? Alimentation

Glc 6P Glucose

Voie 2 ?
Pyruvate
Ac gras

Voie 4 ?
Acétyl CoA
Cholestérol

Voie 3 ? Aa non essentiels


Voie 5 ?

Chaîne respiratoire

6. A propos de la signalisation cellulaire de l’insuline, quelle(s) proposition(s) est/sont


exacte(s) questions de cours (H Cavé, Cycle 5 séminaire 13)

Le récepteur à l’insuline est un récepteur tyrosine kinase


è VRAI,
L’insuline active l’entrée du glucose principalement par le transporteur GLUT1
è FAUX. (GLUT 4)
La signalisation intra-cellulaire de l’insuline active la protéine kinase PI3K
è VRAI,
La signalisation intra-cellulaire de l’insuline active les protéines PKB/AKT
è VRAI,
L’insuline active mTOR
è VRAI,

8
7/ Contrairement au cas de ce nouveau né, si on se place dans le contexte d’une forme de
diabète de type 1 multifactorielle, quel type de variant a été génétiquement associé à cette
pathologie ? Où est-il situé ? Comment agit-il ?

Ce qu’il fallait repérer : Au contraire du cas du nouveau-né qui présente un diabète de type 1
monogénique , lié à son défaut de sécrétion d’insuline (variant faux sens INS ), la question
était sur le diabète multifactoriel (cours C Vandiedonck, cycle 3, séminaire 8)

Réponse attendue
è Présence d’une variation du nombre de tandem repeats VNTR (variable number of tandem
repeats), dans le promoteur du gène de l’INS (modifications non codantes) qui prédispose à
une diminution de l’expression de l’insuline dans le thymus, d’où une rupture de tolérance
immunitaire centrale et un risque accru de diabète de type 1 (OR = 2).

8 / Quel est le facteur génétique majeur de prédisposition au diabète de type 1 ?

Dans la continuité de question sur le diabète multifactoriel :


Les gènes HLA de classe II sont fortement associés au diabète de type 1.
Spécifiquement, les allèles DR3/DR4 au locus HLA-DRB1.

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