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Émile Zola, Germinal, 1885.

Problématique : comment Zola utilise-t-il les personnages des deux chevaux pour illustrer l'horreur
de la mine ?

I/ Les chevaux : deux personnages bouleversants.


A) Des animaux personnifiés
L'auteur confère aux animaux des émotions et caractéristiques humaines : « l'air bonhomme » (l.4),
« d'une grande malignité » (l.6), « mélancolie » (l.10), etc.

B) La mélancolie du grand air


Avec le personnage de Bataille, Zola décrit en creux la noirceur de la mine. Bataille se souvient du
grand air, du moulin où il est né, avec mélancolie.

C) La frayeur et l'incompréhension
Le personnage de Trompette, cheval plus jeune, illustre non seulement la mélancolie, mais la peur
panique de ce nouvel environnement infernal qu'il ne connaît pas et ne comprend pas

II/ Une progressive descente en enfer.

A) Un mouvement descendant
Le texte n'est pas statique, mais il mime le mouvement descendant de Trompette : on commence
par le grand air, puis le puits, puis le fond de la mine.

B) Un effet de zoom
Zola « zoom » sur la descente aux enfers de Trompette : sa descente est ralentie, ce qui augmente
son émotion, et permet au lecteur de saisir d'autant mieux sa terreur.

C) Une condamnation à mort


Les chevaux sont bel et bien en enfer : la seule manière dont ils pourront sortir de la mine, c'est
mort (l.41 : « la mélancolie de ce prisonnier de plus qui ne remonterait que mort »)

Conclusion : dans son texte, Zola utilise les chevaux pour exprimer, à travers les yeux de ceux qui
ne peuvent pas comprendre, l'absurdité et l'horreur des mines.

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