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Thème I: Le fonctionnement de l’organisme

Chapitre 1: Des aliments aux nutriments : la digestion


Situation initiale:
- S’informer sur la composition des aliments industriels à partir des informations nutritionnelles
fournies sur l’emballage/étiquettes des produits.
- Rappel pyramide alimentaire
I- Nature des molécules alimentaires:
Problématique : Quels sont les différents types de molécules présentes dans les aliments  ?
Activité 1: S’informer sur les différents types de molécules qu’un aliment peut contenir  : les constituants
des aliments
 Éléments du cours :
Les aliments sont des substances ingérées nécessaires au bon développement et fonctionnement de
l’organisme ; ils peuvent être mis en réserves ou participer aux mécanismes de réparation du corps.
Ils sont classés en deux catégories :
- Les substances inorganiques ou minérales : l’eau et les sels minéraux ;
- Les substances organiques (d’origine animale ou végétale) : les glucides, les lipides, les protides
et les vitamines.

a- Les glucides (=aliments énergétiques)


Les glucides sont les principaux fournisseurs d’énergie dans le corps. On les trouve dans les fruits, la
pomme de terre, les bonbons, le miel.

 Les fibres appartiennent à la famille des glucides  ; elles n’ont pas de valeur nutritive mais elles
facilitent le transit des aliments dans l’intestin.

b- Les protides (=aliments bâtisseurs)


Utilisés par le corps pour la croissance et le renouvellement des cellules, les protides, dits aliments
bâtisseurs ou constructeurs se trouvent en faible quantité dans les végétaux mais en plus grande
quantité dans les produits d’origine animale ex: haricot, viande, poisson, œuf ...
c- Les lipides : Aliments énergétiques
Aliments énergétiques par excellence, les lipides ou corps gras sont des substances complexes d’origine
animale ou végétale ex: noix, huile, beurre, matières grasses ...

En résumé :
Activité 2 : Réaliser des tests d’identification pour déterminer les substances nutritives présentes dans
un aliment.
Problématique : Comment peut-on identifier les composants de notre alimentation ?
L'alimentation est une composante importante de notre mode de vie. Le consommateur a conscience de
l'importance de l'alimentation pour sa santé et a compris qu'une alimentation saine et équilibrée le met à
l'abri de bien de plusieurs maladies.
Pour composer un régime alimentaire équilibré et varié, les spécialistes de la nutrition ont trouvé la solution
en se renseignant sur la composition des aliments.

On cherche à déterminer la composition de certains aliments en révélant les molécules nutritives qui les
composent.
Consigne : Déterminer, à partir des résultats expérimentaux, la nature des molécules nutritives que
renferme chacun des aliments testés. Vous complèterez pour cela le tableau des résultats fournis.
Molécules Test Résultat positif Résultat négatif

lipides -échantillon solide : Frotter Tache translucide permanente Aucune tache translucide n’est
l’échantillon sur du papier filtre due à la présence de la matière observée
-échantillon liquide : verser grasse dans l’aliment testé
quelques gouttes de l’échantillon
sur du papier filtre.
Glucides  Test de Fehling (solution bleue) Coloration rouge-brique due à la Coloration bleue inchangée de la
pour identifier les sucres formation d’un précipité liqueur de Fehling
réducteurs : caractérisant la présence d’un
-Verser 2 mL de liqueur de Fehling sucre réducteur (tous les sucres
dans un des tubes à essai simples et doubles à l’exception
-Ajouter un fragment (ou un petit du saccharose).
volume) de l’échantillon dans le
tube
-Chauffer le contenu du tube dans
un bain-marie
-Observer la coloration.
Test à l’eau iodée (brune) pour Coloration bleu foncé en présence Coloration brune (brun acajou)
identifier l’amidon : de l’amidon inchangé de l’eau iodée
Ajouter quelques gouttes d’eau
iodée sur l’échantillon.
Protides Test de Biuret (solution bleue) : Apparition d’une coloration Coloration bleue inchangée du
-Verser 1 mL d’une solution de violette en présence des sulfate de cuivre
soude à 20% dans un tube à essai protéines et des peptides
-Ajouter un fragment (ou un petit (révélant les liaisons entre les
volume) de l’échantillon dans le acides aminés)
tube.
-Ajouter quelques gouttes d’une
solution de sulfate de cuivre à 1%
dans le tube.
-Observer la coloration.
Test de coagulation : Coagulation de l’aliment (prise en Aucune coagulation n’est observée
-Verser l’aliment à tester dans un masse) vu qu’il renferme des
récipient. protéines.
-chauffer le contenu du récipient
dans un bain marie à une
température dépassant 700C
Tableau montrant les tests d’identification de certaines molécules nutritives et leur résultat positif
Compléter le tableau suivant à partir des résultats des manipulations :

*En chauffant l’œuf liquide, on a remarqué que la solution se prend en masse ou subit une
coagulation. Cela prouve que l’œuf contient des protéines

Annexe tests d’identification :

1- Mise en évidence de l’eau liquide dans le vivant, dans un aliment


2- Mise en évidence des ions chlorures
Nitrate d’argent

Morceau
de pain

3- Mise en évidence des sels de calcium


Oxalate d’ammonium

Morceau
de pain

Bilan activités 1 et 2 :
Les aliments consommés sont composés d’un ou de plusieurs aliments simples, d’origine animale ou végétale. Ils
contiennent presque tous de l’eau, des ions minéraux, des vitamines et au moins une des matières organiques
(contenant du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène sachant que les protides contiennent en plus de l’azote).
Les constituants des aliments peuvent être identifiés par des réactions chimiques spécifiques, vu que, à chaque
aliment correspond un réactif précis qui le met en évidence.
Les glucides, les lipides et les protides forment la matière organique.
- Les glucides ou sucres, on distingue les sucres complexes (ex. l’amidon mis en évidence par le test à l’eau
iodée) et les sucres simples ou réducteurs (ex. le glucose mis en évidence par le test de Fehling).
- Les protides (mis en évidence par le test de biuret ou de coagulation).
- Les lipides (laissent une tache translucide ou changement de la couleur jaune du Soudan III en couleur
rouge).
L’eau et les sels minéraux forment la matière minérale. Pour identifier :
- L’eau : après chauffage de l’aliment, de la vapeur d’eau se forme.
- Les sels minéraux :
- Les chlorures : formation d’un précipité blanc à froid suite au rajout de nitrate d’argent.
- Les sels de calcium : Formation d’un précipité blanc à froid suite au rajout de l’oxalate d’ammonium.
On distingue aussi :
- Les aliments bâtisseurs, riches en protides (d’origine animale comme les œufs, les poulets, les poissons…)
et en calcium, ils permettent la construction de l’organisme.
- Les aliments énergétiques, riches en glucides (comme le miel) et en lipides (comme le beurre), ils
permettent la production d’énergie.
- Les aliments fonctionnels, riches en eau, sels minéraux et vitamines (comme les fruits et les légumes), ils
favorisent le transit intestinal et assurent une hydratation et apportent des minéraux.

II- Les transformations des aliments


Constat : Les aliments que nous consommons subissent des transformations (mécaniques et chimiques)
lors de leur passage dans l’appareil digestif.
Dans un premier temps, on s’intéresse à la transformation chimique des aliments en précisant le rôle des
enzymes et leurs propriétés puis on comprendra comment la transformation mécanique facilite la
transformation chimique des aliments.
A- L’hydrolyse/la transformation chimique des aliments IN VITRO- Fonctions et propriétés d’une
enzyme 
1- La digestion de l’amidon
Problèmes (1) :
- En quoi consiste la transformation chimique de l’amidon ? Et quel en est le résultat ?
- Quel est le rôle des enzymes dans l’appareil digestif  ? Quelles sont les propriétés d’une enzyme  ?

Activité 3 : Réaliser une expérience pour mettre en évidence le rôle des enzymes .
 TP : Digestion in vitro de l’amidon.
Matériel : Amylase pancréatique, bain- marie, deux tubes à essai, empois d’amidon, eau iodée,
solution de Fehling, pince en bois.
Protocole :
Etape 1 de l’expérience : B
A
Mettre deux tubes nommés A et B contenant de l’empois d’amidon et
quelques gouttes d’eau iodée dans le bain-marie à 370C.
Observer les résultats obtenus.

Questions :
1- Quelle couleur donnera l’eau iodée dans les deux tubes ?
L’eau iodée donnera une couleur bleue foncée dans les deux tubes.
2- Quelle molécule a été mise en évidence par cette couleur obtenue ? 
La molécule mise en évidence par la couleur
bleue obtenue est l’amidon, présent dans les
deux tubes.
Etape 2 de l’expérience :
-Ajouter 5mL d’amylase pancréatique, une
enzyme du suc pancréatique, sur le contenu du
tube A.
-Attendre 10 minutes puis observer les
résultats

Définition : Une ENZYME est une


protéine fabriquée par l’organisme
qui accélère la vitesse d’une
réaction chimique.
 Résultats observés 10 minutes plus tard

Questions :
-Noter les résultats obtenus.
Dans le tube A, la couleur bleue foncée disparait alors que celle du tube B reste inchangée.
-Analyser les résultats obtenus dans l’étape 2 l’expérience. Donner la signification de ces résultats.
Analyser les résultats : La couleur bleue du contenu du tube A disparait en présence de l’amylase
pancréatique qui lui a été ajoutée alors qu’elle persiste dans le tube B en absence de cette même
enzyme.
Donner la signification de ces résultats : Ceci montre que le contenu du tube A ne renferme plus
d’amidon en présence de l’amylase pancréatique ; l’amidon étant toujours présent dans le tube B.

- Formulez une hypothèse expliquant les résultats obtenus.


Hypothèse : L’amidon se transforme en présence de l’amylase pancréatique OU On suppose que
l’amylase pancréatique est responsable de la transformation chimique de l’amidon.
Analyser les résultats obtenus :

Cas d’une expérience présentée sous forme de documents ou de schémas

 Relier les résultats expérimentaux aux conditions de l’expérience tout en mettant en évidence les
facteurs variables.
 Regrouper les cas qui ont donné le même résultat (s’il y a lieu).
 Comparer les différents résultats obtenus, en utilisant les termes tels que : alors que, mais,
cependant, de même…
N.B  : Dans votre réponse rédigée, il faut commencer par le résultat obtenu suite à l’expérience
puis préciser la condition qui lui est correspondante.

ATTENTION  :
- Ne pas revenir aux connaissances acquises.
- Se référer textuellement au document.

Donner la signification des résultats :


Indiquer ce que veut dire chacun des résultats expérimentaux sans expliquer le phénomène en
question ;
Termes utilisés pour introduire la signification : ceci montre que, ceci indique que, ceci signifie
que, ceci implique que, alors…
ATTENTION  :
- Ne pas expliquer le phénomène en question.
- Ne pas revenir aux connaissances acquises.

Etape 3 de l’expérience :
-Réaliser le test de Fehling sur le contenu du tube A afin de tester l’hypothèse déjà formulée.
-Observer les résultats obtenus.
Tube A : Tube B :

Questions :
6- Noter les résultats obtenus.
Dans le tube A la couleur observée est le rouge brique avec formation d’un précipité alors que celle du
tube B reste bleue donc inchangée.
7- Préciser le rôle du tube B dans cette expérience.
Le tube B est le tube témoin. Il permet de comparer les résultats avec les autres tubes et dans ce cas,
il permet de déterminer le rôle de l’amylase pancréatique dans la digestion de l’amidon.
8- Analyser les résultats obtenus dans l’étape 3 l’expérience. Donner la signification de ces résultats.
Un précipité rouge brique est observé dans le contenu du tube A où l’amidon n’existe plus (test à l’eau
iodée négatif) après avoir ajouté de l’amylase pancréatique alors que la couleur bleue de la liqueur de
fehling reste inchangée dans le tube B en absence de cette même enzyme. Ceci montre que le contenu
du tube A renferme un sucre réducteur à la place de l’amidon tandis que l’amdion du tube B est
toujours présent.

-Préciser si l’hypothèse formulée à la fin de l’étape 2 de l’expérience est validée.


1- On sait que l’amidon est un sucre complexe.
2- Or la couleur bleue foncée obtenue avec l’eau iodée qui a révélé la présence d’amidon dans le tube
A (étape1) a disparu après avoir ajouté de l’amylase pancréatique (étape2).
3- En plus, le contenu final du tube A montre une couleur (précipité) rouge brique avec la liqueur de
Fehling à chaud indiquant la présence d’un sucre réducteur.
4- Ceci s’explique par la décomposition de la molécule d’amidon en de petites molécules de sucres
réducteurs.
5- Donc l’amylase pancréatique a contribué à la simplification moléculaire de l’amidon ainsi l’hypothèse
formulée est validée.

On sait que l’amidon est un sucre complexe. Or la couleur bleue foncée obtenue avec l’eau iodée qui a
révélé la présence d’amidon dans le tube A (étape1) a disparu après avoir ajouté de l’amylase
pancréatique (étape2). En plus, le contenu final du tube A donne une couleur rouge brique avec la
liqueur de Fehling à chaud montrant la formation d’un sucre réducteur. Ceci s’explique par la
décomposition de la molécule d’amidon en de petites molécules de sucres réducteurs. Donc l’amylase
pancréatique a contribué à la digestion de l’amidon ainsi l’hypothèse formulée est validée.
 Résumé sous forme d’un tableau
Etapes de Etape 1 Etape 2 Etape 3 Conclusion
l’expérience (ajout de
l’amylase
Tubes et tests réalisés pancréatique)
Tube A Test à l’eau Positif Négatif L’amidon présent dasn
(+amylase iodée le tube A au début de
pancréatique) Test à la liqueur Positif l’expérience a été
de Fehling simplifié en un sucre
reducteur en présence
de l’amylase
pancréatique.
Tube B (sans Test à l’eau Positif Positif L’amidon présent dasn
amylase iodée le tube B au début de
pancréatique) Test à la liqueur Négatif l’experience reste
de Fehling intact en absence de
l’amylase pancréatique.

Schéma représentant la simplification moléculaire ou hydrolyse de l’amidon

Bilan : La digestion est une simplification moléculaire : la macromolécule d’amidon est transformée en
plusieurs molécules de glucose. Cette digestion se fait sous l’action de deux enzymes digestives :
l’amylase qui agit sur l’amidon pour le transformer en maltose et la maltase qui agit sur le maltose
pour le transformer en glucose. Cette décomposition se fait en présence d’eau, on l’appelle
« l’hydrolyse de l’amidon ».
 une premiere propriete de l’activite enzymatique pourrait etre deduite de cette experience : il
s’agit bien de la « specificite » c’est-a-dire chaque enzyme agit sur un substrat bien determine :
l’amylase agit sur l’amidon / la maltase agit sur le maltose…

2- La digestion des protides et des lipides.


Problématiques (2) :
En quoi consiste la transformation chimique des lipides et des protides ? Et quel en est le
résultat ?
 Exploitation des documents du livre (HABIB) P.14-15
Questions :
1- En utilisant les documents 1a et 1b, Compléter le tableau à double entrée fourni ci-dessous dans
lequel vous indiquerez les conditions expérimentales de la digestion in vitro des protéines, ainsi que
les résultats de cette digestion après 1 heure.

Tubes A B
Conditions et résultats
Contenu du tube Blanc d’œuf coagulé et haché + Blanc d’œuf coagulé et haché +
eau distillée pancréatine (contenant des
protéases) Conditions
Durée de l’expérience 1 heure 1 heure expérimentales
pH ou nature du milieu 8 (milieu basique) 8 (milieu basique) favorable à
Température 37˚C 37˚C l’activité de la
Résultats/ contenu du tube après Test de biuret + Test de biuret - pancréatine
1 heure Blanc d’œuf toujours présent Disparition du blanc d’œuf
Titre : Tableau comparatif du contenu, des conditions expérimentales et des résultats dans les
deux tubes utilisés
2- Interpréter les résultats obtenus.
Interpréter  : Analyser puis donner la signification des résultats.
Remarque  : les termes introduisant l'interprétation sont: ceci montre que, ceci indique que, ceci signifie que, ceci
implique que...
En début d’expérience, le test de biuret positif dans les deux tubes indique la présence de protéines. En fin
d’expérience, le blanc d’œuf est toujours présent dans le tube A en absence de la pancréatine vu que le
test de biuret est toujours positif.
Par contre, dans le tube B, placé dans les mêmes conditions, ce test devient négatif et le blanc d’œuf
disparait en présence de la pancréatine de commerce.
Cela signifie qu’une transformation chimique des protéines a eu lieu uniquement dans le tube B où se trouve
la pancréatine de commerce.
3- En tirer une conclusion.
On peut conclure que la pancréatine contient des
enzymes , des protéases, indispensable à la
transformation/hydrolyse chimique des protéines.

4- En utilisant les documents c et d, expliquer :


a- Comment peut-on distinguer une protéine des autres  ?
Une protéine diffère d’une autre par :
- le nombre total des acides aminés qui la constituent
- la nature et le nombre de chaque type d’acides aminés
- l’ordre d’enchaînement des acides aminés.

b- Comment Les protéases agissent sur les


protéines ?
La protéase P1 transforme la macromolécule de
protéine en peptides et la protéase P2 transforme
les peptides en acides aminés.

c- Pourquoi la digestion fait perdre aux protéines leur spécificité  ?


Suite à la digestion, la protéine est transformée en nutriments : les acides aminés. Alors, l’ordre
d’enchainement des acides aminés est perdu et par la suite la spécificité de la protéine est perdue aussi.

5- En utilisant le document e, montrer que la digestion des lipides est une simplification moléculaire.
Une macromolécule de lipide est transformée, en présence de l’eau et sous l’action d’une lipase, en molécules
plus petites d’acides gras et de glycérol. Alors, la digestion des lipides est une simplification moléculaire.

Bilan:
Les protéines sont des macromolécules constituées d’acides aminés. La simplification de ces
macromolécules, en présence d’enzymes spécifiques, aboutit d’abord à des peptides qui donnent par
la suite des acides aminés. Il existe 20 types d’acides aminés différents qui forment les
protéines. Celles-ci diffèrent par le nombre d’acides aminés, leur nature et l’ordre de leur
enchainement.
Les lipides subissent aussi des transformations chimiques sous l’action d’enzyme spécifique pour
donner des acides gras et du glycérol.
Activité 4 : s’informer sur les propriétés d’une enzyme à partir des documents.
BIO (=vivant)/CATALYSEUR (=accélerer la vitesse d’une reaction chimique de transformation)
Consigne : Analyser les documents fournis afin d’en déduire les propriétés des enzymes.
 Voir fiche correspondante
Activité 4 : Déterminer à partir de l’analyse des résultats expérimentaux les différentes propriétés
enzymatiques

Consigne : Analyser les différentes expériences et graphiques présentés dans les documents ci-dessous.
En tirer de chacune une propriété enzymatique.

1- Première propriété enzymatique :


2- Deuxième propriété enzymatique :

Doc. C : Graphique montrant la variation de la vitesse de réaction de digestion en présence de différentes


enzymes en fonction du PH du milieu

3- Troisième propriété enzymatique :

Doc d : Graphique montrant la variation de l’activité enzymatique en fonction du de la température


Doc e : Expérience testant l’activité enzymatique à des températures extrêmes (0˚C dans le tube C et
enzyme portée à ébullition dans le tube B)

Correction de l’activité 4

- Première propriété enzymatique :

Doc a et b de la fiche :

Le test de Fehling montre un précipité rouge brique avec l’empois d’amidon mélangé avec de la salive fraiche
dans le tube A dans un bain marie pendant une heure.

Le test de biuret montre une coloration violette avec l’albumine mélangée avec de la salive fraiche dans le
tube B placé dans les mêmes conditions que celles du tube A (température de 37°C et durée
d’une heure).

Ceci montre que l’amidon du tube A est transformé en présence de la salive en un sucre réducteur
alors que la protéine de l’albumine reste intacte en présence de la même enzyme.

Donc l’enzyme (amylase) présente dans la salive fraiche est spécifique de l’amidon et non pas des
protéines.

- Deuxième propriété enzymatique :

Doc c de la fiche :
L’activité enzymatique de la pepsine (enzyme gastrique) est faible à un pH= 1, elle augmente avec
l’augmentation du pH du milieu pour devenir optimale à un pH =2 mais elle diminue lorsque le pH continue à
augmenter pour devenir nulle lorsque le pH du milieu dépasse 4.

L’activité enzymatique de l’amylase salivaire (enzyme de la bouche) est faible à un pH= 5, elle augmente avec
l’augmentation du pH du milieu pour devenir optimale à un pH =6,9 mais elle diminue lorsque le pH continue à
augmenter pour devenir nulle lorsque le pH du milieu dépasse 9.

L’activité enzymatique de la trypsine (enzyme de l’intestin grêle) est faible à un pH= 6,5, elle augmente avec
l’augmentation du pH du milieu pour devenir optimale à un pH =8 mais elle diminuer lorsque le pH continue à
augmenter pour devenir nulle lorsque le pH du milieu dépasse 10.

Ceci montre que la pepsine est active dans un milieu acide et son activité est optimale à un pH= 2 ; l’amylase
salivaire est active dans un milieu neutre et son activité est optimale à un pH= 7. La trypsine est active dans
un milieu basique et son activité est optimale à un pH= 8.

Donc l’activité de chaque enzyme est optimale à un pH bien précis.

- Troisième propriété enzymatique :

1- Doc d de la fiche :

L’activité enzymatique est nulle à 00 C, elle augmente progressivement avec l’augmentation de la température
pour atteindre un maximum de 98% environ lorsque la température arrive à 400C. Mais lorsque la
température continue à augmenter en dépassant 40 0 C, l’activité enzymatique diminue rapidement pour
s’annuler à 600C.

Ceci montre que l’activité enzymatique est optimale à la température corporelle (environ 38 0C).

2- Doc e de la fiche

Le blanc d’œuf placé à 370C dans un milieu basique reste intact lorsqu’il est mélangé avec de la trypsine
préalablement bouillie, mais il est digéré lorsqu’il est mélangé avec de la trypsine normale. Ce blanc d’œuf
reste intact lorsqu’il est mélangé avec de la trypsine normale étant placé à 0 0C mais il subira une digestion
complète après avoir passé 1h à 370C.

Ceci montre que la trypsine était inactive à 0 0C, elle retrouve son activité à 370C et elle perd son activité
après ébullition.

Bilan :

 Une enzyme est un biocatalyseur, contenue dans les sucs digestifs sécrétés par les glandes digestives,
accélérant la vitesse de la réaction chimique/l’hydrolyse (en présence de l’eau) des molécules
alimentaires complexes afin de les transformer en nutriments.

Hydrolyse  : décomposition de grandes molécules en molécules plus simples en présence de l‘eau.


 Les produits de la digestion complète d’un aliment sont des molécules simples nommées nutriments.

 Les propriétés d’une enzyme sont :

1- Une enzyme est spécifique à un substrat (molécule alimentaire) ;

2- L’activité de chaque enzyme est optimale dans un milieu chimique qui lui convient.

3- L’activité enzymatique est optimale à la température corporelle (entre 36 et 40 0C).

Elle est inactive à 00C mais retrouve son activité en élevant la température pour atteindre celle du
corps. Une enzyme est détruite à une température qui dépasse 600C.

 Les enzymes agissent à des faibles doses et restent intactes durant toute la durée de la
transformation.

B- La transformation des aliments dans l’appareil digestif – Action mécanique et action chimique IN
VIVO
Problématique  : Quel est le rôle des différentes parties de l’appareil digestif  ?
1- Action mécanique des parties du tube digestif :
 Voir capsule vidéo dans le livre numérique p.18
 Exploiter le contenu du document 1 p.18 et les schémas explicatifs de la digestion mécanique : l’élève
devra remplir le schéma vierge fourni.
Consigne : A partir de l’exploitation de l’ensemble des ressources fournies, complétez le schéma en annexe
indiquant les différentes étapes de l’action mécanique qui a lieu le long de l’appareil digestif.

Ressource :
Document 1

Document 2 : P.18 – document 1


2- Action chimique des enzymes de l’appareil digestif 
 Voir le tableau de la digestion chimique et mécanique.

Bilan paragraphe III:


 L'appareil digestif est composé :
- du tube digestif dans lequel passent les aliments (bouche/cavité buccale, pharynx, œsophage, estomac,
intestin grêle ; gros intestin, anus).
- d’organes annexes et/ou de glandes digestives (glandes salivaires, le foie qui secrète la bile et le
pancréas qui secrète le suc pancréatique) ; ces organes annexes et/ou glandes digestives déversent leur
produits de sécrétion dans le tube digestif, ces produits étant les sucs digestifs ou encore la bile.
 La digestion ayant lieu dans notre corps, est assurée par deux actions:
- Une action mécanique : mastication dans la bouche, dégglutition le long du pharynx, progression ou
mouvements péristaltiques le long de l’œsophage, brassage et mouvements péristaltiques dans l’estomac,
mouvements péristaltiques des aliments dans les intestins .
- Une action chimique : transformation des aliments en nutriments grâce à des enzymes digestives
contenues dans les sucs digestifs sécrétés par les glandes digestives.
 L’action mécanique assurée par les organes du tube digestif (mastication, brassage…) facilite la
digestion chimique (l’hydrolyse accélérée par les enzymes).
 L’eau, les ions minéraux et les vitamines ne subissent pas de transformations chimiques. De même,
certaines molécules de grande taille, comme la cellulose, ne subissent pas de digestion par manque
d’enzymes.
 Les aliments non digérés progressent dans le gros intestin et forment les matières fécales.
III- Le devenir des nutriments - Absorption intestinale des nutriments.

Constat : Au terme de la digestion, l’intestin grêle contient divers nutriments qui devront être utilisés par
l’organisme. Il est donc nécessaire qu’ils traversent la paroi intestinale pour rejoindre le sang et la lymphe.
Problématique : Comment se fait le passage des nutriments dans le sang et la lymphe suite à la
digestion ?
Activité 5 : S’informer à partir des documents sur le devenir des nutriments dans l’intestin grêle.

Consigne : A partir des informations extraites des documents du livre des p 20 et 21, réaliser un schéma
fonctionnel illustrant le devenir les nutriments qui arrivent à l’intestin grêle.

1- Exploiter les documents a, b, c et d du livre p.20 et répondre à l’oral aux questions 1 - 2 et


travailler à fond la question 3 p.21 (à retenir la réponse)
Réponses aux questions de l’activité 5:
1-
(p.21 n :1-2 du livre)
Les différentes structures observées sont : les replis ou valvules, les villosités, les microvillosités, des
vaisseaux sanguins et lymphatiques.
Le trajet suivi par les nutriments depuis la lumière intestinale (l’intérieur de l’intestin grêle) jusqu’au sang
est : lumière intestinale- replis – Villosités /microvillosités - sang.
(p.21 n : 3)
Les propriétés/caractéristiques de la surface d’absorption intestinale sont:
- Une grande surface d’absorption (400 m2) assurée par la grande taille de l’intestin grêle, par le
grand nombre de valvules tapissées par des millions de villosités délimitées par des cellules
absorbantes munies de nombreuses microvillosités.
-Une fine/mince paroi d’absorption formée d’une seule couche de cellules absorbantes.
- une surface richement vascularisée par des vaisseaux sanguins et lymphatiques favorisant davantage
l’absorption des nutriments vers le sang et la lymphe.

2- Exploitation des documents e, f et g p.21 – Questions à travailler


1- Formulez une hypothèse quant à la baisse du pourcentage des aliments au niveau de l’intestin grêle.
2- Interprétez les résultats du document e.
3- Vérifier votre hypothèse à partir des résultats du document f et ceci en expliquant les variations
de la teneur en nutriments juste après la digestion.
4- En utilisant les données du tableau du document g, déduire le trajet suivi par chacun des
nutriments suite à l’absorption intestinale.
1- Hypothèse : On suppose que les aliments subissent une digestion en progressant le long de l’appareil
digestif et se transforment en nutriments.
2- Les pourcentages des glucides, des lipides et des protides restent constants 100% au niveau de
l’œsophage et de l’estomac jusqu’à une distance de 75 cm à partir de la bouche. Par contre, ces
pourcentages commencent à diminuer au niveau de l’intestin grêle pour s’annuler à une distance de 170
cm de la bouche pour les glucides, 220 cm pour les lipides et 270 cm pour les protides. Cela signifie que
les glucides disparaissent en premier de l’intestin grêle, ils sont suivis par les lipides et finalement par
les protides.
3- Juste après la digestion d’un repas, la teneur du sang en nutriments augmente de 1 à 1,8g/L pour le
glucose, de 0,5 à 15g/L pour les acides aminés et de 7 à 20g/L pour les lipides. Ceci s’explique par le fait
que les aliments ont été digérés, transformés en nutriments puis absorbés par le sang d’où
l’augmentation de la teneur dans le sang. Ce qui vérifie l’hypothèse déjà proposée en 1.
4- Suite à l’absorption, la concentration du sang augmente en eau, en ions minéraux, en glucose et en acides
aminés. Par contre, la concentration de la lymphe augmente en eau, en ions minéraux et en acides gras et
glycérol. Donc, l’eau et les ions minéraux passent dans les vaisseaux sanguins et lymphatiques, les acides
aminés et le glucose, dans les vaisseaux sanguins et les acides gras et glycérol, dans les vaisseaux
lymphatiques.
Bilan (activités 5 et 6):

 Au terme de la digestion, l’intestin grêle contient :


- De petites molécules n’ayant pas subi de digestion (eau, sels minéraux et vitamines) et des
nutriments (sucres simples, acides gras et glycérol, acides aminés).
- De grosses molécules non digérées (par manque d’enzymes) comme les fibres de cellulose d’origine
végétale.
 Les nutriments, par contre, quittent l’intestin grêle et passent dans les liquides interstitiels (sang et
lymphe). On appelle absorption intestinale, ce passage des nutriments du tube digestif vers le sang ou
la lymphe. * DIFFUSION
 La paroi de l’intestin grêle avec ses nombreux replis ou valvules couverts (es) de millions de villosités
constitue une surface d’échanges considérable de faible épaisseur, richement vascularisée favorisant ce
mécanisme d’absorption.
 A leur sortie de l’intestin grêle, le glucose et les acides aminés empruntent la voie sanguine, alors que les
acides gras et le glycérol empruntent la voie lymphatique. L’eau, les sels minéraux, les vitamines
empruntent les deux voies.
 Tous ces nutriments vont rejoindre par la suite la circulation sanguine pour être distribués à tout le
corps.
 Les aliments non digérés (excréments, déchets) progressent dans le gros intestin et forment les
matières fécales.
IV- Nutrition et interactions avec des micro-organismes.
Problématique : Comment des microorganismes peuvent-ils modifier la nutrition des êtres vivants  ?
Activité 7 : S’informer à partir des documents sur le rôle de certains microorganismes présents dans
l’organisme des êtres vivants dans la digestion de ces derniers.

1- Documents p 121/131. (manuel français Hatier)

Documents 4 et 5: Des termites, soumis à un traitement détruisant leurs microorganismes, meurent après avoir
maigri.

Si on réintroduit des microorganismes, le termite survit de façon normale. Les micro- organismes sont donc
indispensables à la nutrition du termite. On peut supposer qu’ils ont un rôle dans la digestion des végétaux
absorbés par le termite.

Document 6 : L’éleveur, en ajoutant des microorganismes, augmente l’efficacité de la digestion de la cellulose de
100 à 108 unités arbitraires. Cela permet donc de stimuler la nutrition des animaux.

2- Documents p 150-151. (manuel français Hatier)


Les racines du végétal portent des excroissances appelées nodosités (Doc. 1).
Dans une nodosité, on observe que les cellules végétales renferment de très nombreuses bactéries
Rhizobium (Doc. 2). Il existe donc une association entre ces bactéries et les cellules du végétal.
D’après le document 4, les lupins produisent plus de graines quand ils sont inoculés par les bactéries
Rhizobium que quand ils en sont dépourvus. On en déduit que ces bactéries stimulent la production de
matière organique par le lupin.
Comme les engrais azotés stimulent également la production de matière organique par le lupin, on peut
formuler l’hypothèse que les bactéries Rhizobium favorisent la nutrition minérale des plantes. Cela est
confirmé par le document 5 : les bactéries fournissent de la matière minérale à la plante qui, en retour,
favorise la croissance des bactéries en lui transférant la matière organique qu’elle produit. Dans cette
association, les bactéries et la plante trouvent un avantage mutuel, ce qui correspond à la définition de
symbiose.
Bilan :

Certains microorganismes peuvent faciliter la nutrition des animaux. Leur action passe par une
modification de l’apport en nutriments.

Chez certaines plantes, des bactéries s’associent aux racines, formant des nodosités. Les bactéries
assurent à la plante un meilleur approvisionnement en azote, et la plante fournit aux bactéries des
molécules organiques. Cela permet une meilleure croissance de la plante et un meilleur développement
des bactéries.

Cette association confère un avantage aux deux partenaires : c’est une symbiose.

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