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1992-04
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NF F 16-102
Avril 1992
modifications Par rapport à la précédente édition d´octobre 1988 la présente norme a évolué,
dans son ensemble, pour faciliter son application.La présente édition remplace l´édi-
tion d´octobre 1988.
corrections
éditée par le Bureau de Normalisation des Chemins de Fer (BNCF), 15 rue Traversière 75571 PARIS CEDEX 12 tél : (1) 40 19 15 03
diffusée par le BNCF et l´association française de normalisation (afnor), tour europe CEDEX 7 92049 Paris la défense tél : (1) 42 91 55 55
AVANT-PROPOS
Les orientations à prendre lors du choix des matériaux vis à vis de leur comportement au feu sont données
par la norme NF F 16-101 qui vise en priorité les produits de grandes dimensions entrant dans le garnissage
des matériels «voyageurs» et des cabines de conduite. Par extension, elle considère également les pièces de
faibles dimensions dont la répartition dans l´espace est assez diffuse. Aucune directive n´y est explicitée en
ce qui concerne les appareils des équipements électriques qui peuvent être montés en partie dans des salles
et compartiments recevant des voyageurs, mais principalement dans des locaux techniques sans qu´une cloi-
son pare-flamme et coupe-feu ne les sépare systématiquement.
Pour ces appareils, il a paru nécessaire de préciser les exigences exprimées par la norme NF F 16-101 et de
la compléter en donnant des orientations quant à l´exécution des contrôles à la fabrication. C´est le rôle de
la présente norme.
Cette norme a été élaborée parle groupe de travail GT CF 20 A «Généralités et essais» de la commission géné-
rale CG CF 20 «Normalisation du matériel roulant ferroviaire - Électrotechnique et électronique» sur la base
de la norme NF F 16-102 édition d´octobre 1988.
L´annexe A ne fait pas partie intégrante de la norme.
SOMMAIRE
Page
1 OBJET 3
2 DOMAINE D´APPLICATION 3
3 RÉFÉRENCES 3
4 VALIDITÉ 3
5 TERMINOLOGIE 3
5.1 Pièce 3
5.2 Appareil électrique 4
5.3 Équipement électrique 4
5.4 Catégories de matériels roulants 4
6 PRESCRIPTIONS 5
6.1 Installation à l´extérieur du véhicule 6
6.2 Installation à l´intérieur du véhicule 6
6.3 Matériaux utilisés à proximité des éléments non isolés de circuits électriques
à tension élevée 7
6.4 Installation en enceinte fermée 7
6.5 Surmoulage et imprégnation 7
7 CONTRÔLE 7
ANNEXE A - Liste des laboratoires reconnus par les réseaux ferroviaires clients 10
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}3} NF F 16-102
1 OBJET
La présente norme complète la norme NF F 16-101. Elle a pour objet d´en préciser l´application aux équipe-
ments électriques et plus particulièrement aux appareils.
Elle précise les exigences minimales auxquelles les différentes pièces des équipements électriques doivent satis-
faire selon leur localisation et leur masse et indique les contrôles correspondants auxquels leurs matériaux
doivent être soumis.
Compte tenu de la diversité des équipements et des appareillages auxquels la norme s´applique, elle doit être
considérée comme un document cadre, fixant les objectifs généraux à atteindre.
Toutefois, lorsque des situations, non prévues par la norme, se présentent, le client et le fournisseur doivent
statuer dans le même esprit et en harmonie avec les cas voisins mieux définis dans ce document.
La présente norme doit servir de guide lors de l´établissement des cahiers des charges et autres documents
de définition entre client, constructeur et fournisseurs quels qu´ils soient : réseau ferroviaire, équipementier,
sous-commandier ou sous-exécutant (voir norme NF F 01-310).
2 DOMAINE D´APPLICATION
La présente norme s´applique à toutes les pièces ou matériaux non métalliques entrant dans la constitution
des équipements électriques des matériels moteurs et remorqués transportant ou non des voyageurs.
Sont notamment exclus du domaine d´application :
- les appareils dont une partie intervient dans le garnissage (exemple : vasques de luminaires, etc) ;
- les équipements, les appareils, les conducteurs et câbles faisant l´objet de normes ferroviaires ; françaises
fixant spécifiquement les procédures d´essai ainsi que leurs sanctions en ce qui concerne leur compor-
tement au feu ;
- les matériaux réfractaires tels que les céramiques et produits réfractaires avec ou sans amiante.
3 RÉFÉRENCES
4 VALIDITÉ
La présente norme est applicable conjointement avec la norme NF F 16-101. Pour les marchés ne se référant
pas à cette dernière, la présente norme peut servir de guide, après accord entre les parties contractantes.
5 TERMINOLOGIE
Les divers essais normalisés et leur utilisation dans le cadre de la présente norme pour qualifier le comporte-
ment au feu de l´appareillage électrotechnique nécessitent de bien différencier les pièces (ou articles) (1), les
appareils, les équipements et les matériels roulants auxquels ils sont destinés. La terminologie, ainsi qu´elle
est définie et explicitée dans les paragraphes 5.1 à 5.3 ci-après, est utilisée dans l´ensemble du document.
5.1 Pièce
La pièce a un caractère passif et inerte et, au sens de la norme, il convient de la considérer comme étant :
- soit une quantité de matériau combustible unique «m», c´est-à-dire après exception de tout insert, arma-
ture, conducteur, etc. Tous les éléments inorganiques inclus dans les pièces considérées ne sont pas pris
en compte dans l´évaluation des masses; cette notion est étendue aux fibres incombustibles, tissées ou
non, si leur masse représente plus de 20% de la masse du matériau composite ou de la pièce composite
considérée.
(1) La norme NF F 16-101 fait état d´articles de faibles dimensions (paragraphe 7.2.2.2).
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- soit une quantité de matériau combustible unique «m» résultant du rassemblement de plusieurs éléments
constitués de ce même matériau qui sont juxtaposés dans un espace restreint, tels que les éléments iden-
tiques ou symétriques ou de formes différentes. Il faut considérer comme juxtaposés dans une, deux ou
trois directions selon leur nature les éléments dont les faces sont espacées de «H» mm au plus, mesuré
dans un plan horizontal, ou «V» mm au plus, mesuré dans un plan vertical (voir note ci-après).
La pièce combustible ainsi définie dans l´un ou l´autre des cas est soumise aux mêmes règles. Par simplifica-
tion elle est appelée pièce dans l´ensemble du document. Les différences de teinte ou de proportion de char-
ges inorganiques incluses dans les matériaux ne sont pas suffisantes pour considérer que des pièces sont de
matériaux différents lors de la détermination des masses.
(1) Les matériels ferroviaires à deux niveaux ne peuvent, en aucun cas, être classés dans cete catégorie
de matériel.
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}5} NF F 16-102
Compte tenu du caractère des préoccupations des exploitants de réseaux de transport ferroviaire, vis-à-vis
de la sécurité des personnes, la garantie du comportement au feu la meilleure - catégorie A1 - doit être
considérée comme un objectif. Toutefois, compte tenu de l´ensemble des autres fonctions qu´une pièce doit
assurer, des allégements de contrainte sont prévus - catégories A2 et B - lorsque la circulation des maté-
riels en tunnel est peu fréquente.
6 PRESCRIPTIONS
Les prescriptions déterminant l´exigence sont liées à trois facteurs principaux :
- la catégorie de matériel ;
- la localisation de l´appareillage ;
- la masse combustible.
Catégorie de matériel
La catégorie de matériel est prescrite par le document technique fonctionnel du matériel roulant considéré.
Il appartient à chaque concepteur quel qu´en soit le niveau dans l´élaboration d´un matériel roulant :
- soit de communiquer la catégorie de matériel et les conditions d´installation des équipements ou appareils,
lors de la prescription de l´application de la présente norme, à ses fournisseurs d´équipements ou d´appareils ;
- soit de prescrire l´exigence de comportement au feu résultant de l´application de la présente norme à ses
fournisseurs de pièces dans les documents qui définissent ces équipements, appareils ou pièces.
En outre, ces documents peuvent donner quelques précisions complémentaires relatives aux modalités d´ap-
plication de la norme.
À défaut des mentions nécessaires à la détermination des prescriptions de comportement au feu, le fournis-
seur doit, lorsqu´elle est prescrite, appliquer la norme en considérant qu´il s´agit d´un matériel de catégorie
A2 ou B et que l´installation ne sera faite ni dans un local voyageur, ni dans une cabine de conduite, ni dans
une enceinte métallique fermée de volume inférieur ou égal à 0,5 m3.
Il est admis, d´une manière générale, qu´un matériau peut satisfaire à une exigence de rang supérieur à celui
de l´exigence prescrite.
Seul le constructeur signataire d´un marché de matériel peut solliciter un arbitrage ou une approbation sur l´in-
terprétation de la norme ou une dérogation aux prescriptions en présentant un dossier justificatif. Une déroga-
tion n´est valable que dans le cadre du marché correspondant et éventuellement ses avenants et les reconduc-
tions du matériel, d´une disposition ou d´un équipement complet de ce marché.
Localisation de l´appareillage
Les localisations distinctes qui font l´objet des différentes prescriptions sont :
- les parties recevant des personnes, voyageurs ou personnel exploitant (cabinede conduite, local de service, etc) ;
- les locaux techniques séparés des cabines de conduite par une cloison ou des locaux pour voyageurs par
une cloison pare-flamme et coupe-feu ;
- l´extérieur des caisses des véhicules.
Masse combustible
La masse combustible détermine, par la quantité des matériaux, l´ampleur des risques qu´elle représente.
Aucune méthode n´a été établie à ce jour pour qualifier d´une manière globale un équipement ou un appareil
compte tenu de l´hétérogénéité des matériaux qui les composent. Ainsi seules les pièces les plus importantes
peuvent être considérées c´est-à-dire celles qui présentent sensiblement le maximum de risques :
- soit par la quantité de matériau combustible ;
- soit par leur exposition :
- les pièces des enveloppes des appareils et les boîtiers étant plus exposés que les pièces qui y sont
contenues ;
- les pièces susceptibles d´être exposées à l´arc dans les conditions normales de service étant plus
vulnérables.
- soit par la proximité d´éléments qu´un régime de défaut conduit à la destruction alors qu´aucune protection
n´est installée.
Selon ces considérations, c´est la masse des pièces combustibles qui est retenue comme élément déterminant
l´exigence de comportement au feu pour une catégorie de matériel donnée.
La densité de matériaux combustibles c´est-à-dire la quantité par unité de volume ne peut être estimée objecti-
vement lorsqu´on considère un appareil indépendamment de son installation. Toutefois, les définitions de pièce
et appareil tiennent compte de quantités de matériaux juxtaposés (voir paragraphes 5.1 et 5.2).
La détermination de la prescription tenant compte de la masse est faite selon le principe de base suivant.
La masse de la quantité de matériau combustible d´une pièce au sens du paragraphe 5.1 est appelée «m».
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Les prescriptions de comportement au feu d´une pièce sont définies par des tableaux d´exigences dont le
choix est fait en fonction de la catégorie du matériel, de la localisation de l´appareillage et de la masse com-
bustible «m» de la pièce selon les paragraphes 6.1 à 6.5.
Les prescriptions de comportement au feu d´un appareil et d´un équipement électriques ne concernent
que les pièces qui les composent, chacune d´elles étant affectée de ses propres prescriptions déterminées
comme ci-avant.
Aucune exigence n´est applicable aux pièces dont la masse «m» est inférieure à 10 g quelle que soit la catégo-
rie de matériel roulant.
Le comportement au feu ou l´exigence maximale, à laquelle une pièce satisfait, est déterminé par le clas-
sement de réaction au feu «I» et le classement fumée «F» définis dans la norme NF F 16-101.
Exigences
Les cinq exigences, numérotées de 0 à 4, sont explicitées dans le tableau 1.
TABLEAU 1
(1) Si le volume est inférieur ou égal à 0,5 m3, voir paragraphe 6.4.
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6.3 Matériaux utilisés à proximité des éléments non isolés de circuits électriques à
tension élevée
Les pièces soumises à l´action d´un arc de coupure de circuits de tension nominale supérieure à 500 V en
courant continu ou à 380 V en courant alternatif doivent satisfaire :
- à l´exigence 4 pour les matériels de catégorie A1 ;
- à l´exigence 3 pour les matériels des catégories A2 et B.
Les pièces concernées sont celles qui, au voisinage des contacts de coupure, sont soumises à l´action d´un
arc dont la durée d´exposition peut être importante (courant critique).
Ces mêmes exigences sont prescrites pour les pièces en contact avec les circuits électriques dont le dimen-
sionnement tient compte d´un régime intermittent ou d´une ventilation et que la protection totale contre une
alimentation permanente, ou non ventilée, accidentelle n´est pas assurée. L´exigence doit faire l´objet d´une
prescription écrite dans le document de définition de l´article.
7 CONTRÔLE
Lorsque les dimensions des appareils permettent le prélèvement des éprouvettes nécessaires, le comporte-
ment au feu est vérifié suivant les prescriptions de la norme NF F 16-101.
Les réseaux ferroviaires clients reconnaissent des laboratoires capables de réaliser les essais. Une liste en est
donnée, à titre indicatif, en annexe A.
Lorsque les dimensions des appareils ne permettent pas le prélèvement d´éprouvettes, aucun essai n´est exé-
cuté. Le choix et le contrôle sont alors effectués en fonction du classement du matériau indiqué sur la fiche
technique fournie par le fabricant de la matière. En cas de litige, un classement peut être exigé sur des éprou-
vettes fournies par le fabricant ou le transformateur de la matière ou prélevées sur des pièces de dimensions
plus grandes exécutées avec la même matière.
(1) Si l´armoire comporte une cloison pare-flamme et coupe-feu, les prescriptions du paragraphe 6.2.1
s´appliquent.
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Sur prescription particulière, un essai au fil incandescent peut en outre être effectué sur l´appareil. Dans ce
cas, le point d´application du fil incandescent doit être précisé.
Les éprouvettes nécessaires aux essais, permettant de déterminer les classements I et F, ont les caractéristi-
ques suivantes :
TABLEAU 2
Définition des éprouvettes
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TABLEAU 3
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NF F 16-102 } 10 }
ANNEXE A
(ne fait pas partie intégrante de la norme)
A.1 LISTE DES LABORATOIRES RECONNUS PAR LES RÉSEAUX FERROVIAIRES CLIENTS