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FINANCE D’ENTREPRISE

Vernimmen P. « finance d’entreprise » Dalloz 2018


Finance ?
La finance d’entreprise a un lien avec toutes les décisions qui ont un impact sur la
santé financière de l’entreprise.

PLAN DU COURS
Partie 1 : Présentation des différents documents comptables : bilan et compte de
résultat
Partie 2 : Diagnostic financier
 Analyse de la rentabilité
 Politique financière et risque de défaillance
Partie 3 : décision d’investissement
 Les paramètres financiers
 Les critères de choix
Partie 1 : Présentation des différents documents comptables : bilan et
compte de résultat
Introduction
Quels documents comptables ?
 Compte de résultat
 Bilan
 Annexe (pas important)
 Tableau de flux de trésorerie
 Tableau de variation des capitaux propres
Vous décidez de créer une entreprise :
Somme d’argent investie = somme des financements : éléments du patrimoine.
Exploitation = flux de liquidité (encaissements moins décaissements) qui constituent
l’élément de base de la création de valeur (= chiffre d’affaires).
-Les éléments du patrimoine sont recensés dans l’état financier appelé le bilan de
l’entreprise.
-Les flux de liquidités sont issus du compte de résultat.
Le compte de résultat
On a : charges, résultat, produits

CHARGES PRODUITS
Dépenses engagées pour assurer le Chiffre d’affaires générés
chiffre d’affaires Ventes de produits finis
Achats de matières premières ou de Ventes de marchandises
marchandises Prestations de service…
Achats de fournitures
Energie
Salaires et charges sociales…

Un exemple simple :

CHARGES PRODUITS
Achats de marchandises 700 Ventes de marchandises de produits
Salaires et traitements 250 finis 1100
Charges financières 80

Bénéfice net 70

Le Bénéfice net n’est pas un flux de liquidités, c’est le cas si toutes les
charges et produits sont décaissées / encaissés.
Le compte de résultat comprend les flux qui modifient positivement ou négativement
la richesse de l’entreprise. Il mesure la performance de l’entreprise.
Le Bénéfice de l’année N est réparti d’une part en dividende (rémunération
des actionnaires) et d’autre part en réserve (ce qui n’est pas distribué et
réinvesti dans l’entreprise)
Chaque année, les compteurs sont remis à zéro
 Bénéfice année N
Que fait une entreprise de ses bénéfices, ou de la richesse générée par son activité ?
Bénéfice année N :
 Rémunération des actionnaires sous forme de dividendes
 Ce qui n’est pas distribué est réinvesti dans l’entreprise, en réserves
En résumé : deux états financiers
Le bilan : photographie instantanée du patrimoine de l’entreprise (actif = emplois et
passif = ressources)
Compte de résultat : document à durée de vie limitée qui rassemble les charges et
les produits de la vie courante. (Il détermine chaque année le bénéfice)
Passif = ensemble des ressources mise à la disposition de l’entreprise
Actif = il y a eu des dépenses engagées
Le bilan

PATRIMOINE = Actif FINANCEMENT DU PATRIMOINE =


Passif
 Investissement  Capital social
 Stocks  Résultat
 Sommes dues par les clients à  Dettes financières (emprunts)
l’entreprise  Sommes dues par l’entreprise à
 Caisse ses fournisseurs
 Disponibilités (compte bancaire  Découvert bancaire (concours
dont le solde est positif) bancaires courants)

La dette financière est rémunérée contrairement à la dette fournisseur.


L’utilisation des ressources se situe à l’actif, une ressource non utilisé se retrouve à
l’actif mais en bas du bilan notamment en trésorerie en disponibilité.
Le bilan comprend les liquidités substitués en actif immobilisé et en actif circulant et
les exigibilités substitués en capitaux propres.
Exemple : PIERRAFEU (à reprendre)
La famille PIERRAFEU envisage de créer une SARL le 02 MAI N. l’objet
social serait la réparation et l’entretien de voitures. Les PIERRAFEU ont
rassemblé 250 000 pour créer la société. Ils envisagent d’acheter une
grue : valeur 25 000 payée par chèque. Les réparations prévues en Mai
(CA) seraient de 20 000 et nécessiteraient des achats de pièces détachées
pour 4 000 qui seraient intégralement consommés.
Le chiffre d’affaires est payé comptant et les pièces détachées sont
achetées à crédit chez BARNEY.
Les PIERRAFEU ne sont pas soumis à la TVA.
Présenter le compte de résultat et le bilan.
TVA collectée = passif et TVA déductible = Actif

Charges Produits Actifs Passifs


Pièces détachées CA = 20 000 Immobilisation = Capital social =
= 4 000 25 000 250 000
Banque = 250 000 Bénéfice = 16 000
Banque = - 25 000 Dettes fournisseurs
Bénéfice net : = + = 4 000
16 000 (20 000 – 20 000
4 000)
245 00
0
= 270 000
= 270 000 (250 000 + 16 000
(245 000 + + 4 000)
25 000)
Les passifs ne sont que du virtuel
Le compte de résultat :
- Les soldes : valeur ajoutée (VA), Excédent Brut d’Exploitation (EBE), Résultat
d’Exploitation (RE), Résultat Net (RN).
NB
Un excédent de ressource non utilisé ne peut provenir que de la rentabilité étant la
sécrétion de la création de richesse qui se détermine grâce au compte de résultat.
La seule origine de la trésorerie c’est de la rentabilité c’est-à-dire la
richesse créée par l’activité.
« Attention aucune notion de trésorerie dans le compte de résultat ».
Synthèse

Compte de résultat Bilan


Unité de temps Un an De la création à
aujourd’hui
Structure du document Déséquilibré Équilibré
Objectif du document Activité et rentabilité Patrimoine et financement
Notion de trésorerie Aucune A l’actif=Tréso supérieur à
0
Au passif = découvert

-Structure du compte de résultat

Charges Produits

Charges d’exploitation Produits d’exploitation


Charges financières Produits financiers
Charges exceptionnelles Produits exceptionnels
Impôts sur les bénéfices Solde débiteur=perte
Solde créditeur=bénéfice
-Principe comptable (principe de la partie double)
 Distinction encaissable et encaissé (et décaissable et décaissé) :
produits et charges sont enregistrés dans le compte de résultat quand
l’échange (de biens ou de services) a eu lieu, mais il n’y a pas eu
nécessairement de flux de liquidité (vente à crédit par exemple)
 Distinction encaissable / décaissable et calculé  : tous les produits
(charges) ne donnent pas lieu à un encaissement (décaissement)

 Dotations et Reprises ; Amortissements et Provisions


a. amortissement= perte de valeur irréversible d’un investissement
b. provision= perte de valeur réversible d’un élément de l’actif ou
intégration d’un risque éventuel au passif (les titres de participations)
a. Amortissement
Outil de création d’un amortissement = DAP= dotation aux amortissements
Les investissements n’apparaissent pas directement dans le compte de résultat
(emploi de fond non détruis par l’exploitation)
Leur valeur peut pourtant être modifies
- A la hausse principe de prudence
- A la baisse (usure/obsolescence) : cette dépréciation se traduit
comptablement par des dotations aux amortissements qui sont les charges
dites calculées inscrite au compte de résultat
Amortissement et compte de résultat
Exemple
Un investissement d’une valeur de 100 se déprécie de 20 par an pendant 5 ans.
Compte de résultat des années 1,2,3,4 ou 5
Bilan 1

Charges Produits
Investissement 100
Amortissement 20

Bilan 2

Patrimoine Financement du patrimoine


Investissement 100
Amortissement 40

Bilan 5

Patrimoine Financement du patrimoine


Investissement 100
Amortissement 100

b. Provisions

 Outil de création de la provision = DAP = Dotation aux provisions


 Outil d’annulation de la provision = RAP = Reprise sur provisions
Provision et compte de résultat
Charges Produits
DAP = si l’on crée une provision RAP = si l’on modifie une provision

Bilan et provision

Patrimoine Financement du patrimoine


Investissement ou Provision pour risque et charges
Stocks ou Provisions réglementées
Créances ou
Valeurs mobilières de placement (VMP)
ou
- Provision
Exemple de calcul IS  :
Actifs Passifs
Achat : 400 CA : 1000
IS = 200
Bénéfice = 400

Résultat avant IS = 600


Donc IS = 1/3 * 600 = 200

Actifs Passifs
Achat : 400 CA : 1000
+ charges : 300
IS : 100
Bénéfice : 200

Résultat avant IS = 300 donc  IS =


1/3 *300 = 100

Pour trouver le bénéfice net : 1000 (CA) – (700 + 100) = 200

Si IS diminue charges*1/3 = 300 * 1/3 = 100


Si bénéfice net diminue charges*2/3 = 300*2/3 = 200

Thème 4 : Etablir le compte de résultat et le bilan de cette entreprise

Intitulé des comptes Solde


Stock de marchandise 2000
Emprunt 24000
Matériel de bureau 20000
Amortissement du matériel informatique 1000
Amortissement du matériel de bureau 100
Capital 50000
Dotations aux amortissements 300
Dettes fournisseurs 2000
Créances clients 5000
Personnel, rémunération due 1020
Organismes sociaux 540
Publicité 200
Provisions pour les clients douteux 500
Banque(positive) 14300
Caisse 1000
Achat de marchandise 6000
Achat d’emballage 2000
Loyer versés 2400
Assurances 800
Charges de personnel 1200
Charges social patronales 360
Impôts et taxe 1100
Dotations aux provisions 500
Vente de marchandise 8000
Matériel informatique 30000

Compte de résultat
Charges Produits

Intitulé Montan Intitulé Montant


t
Achat de march 6000 Ventes de m/se 8000
Achat d’emballage 2000
Publicité 200
Assurances 800
Loyers versés 2400
Charges de pers 1200
Charges sociales p 360
Impôts et taxes 1100
Dotations aux amt 300
Dotations aux prov 500 Solde débiteur -6860

Bilan
Actif Passif

Intitulé Brut Amort Net Intitulé


Provis
Matériel de bureau 20000 100 19900 Capital 50000
Matériel 30000 1000 29000 Résultat (6860)
informatique Emprunts 24000
Stock de m/se 2000 2000 Dettes f/sseurs 2000
Créances clients 5000 500 4500 Pers, remu, due 1020
Banque 14300 14300 Organismes scix 540
Caisse 100 1000
Tot
aux 70700 Totaux 70700
PARTIE 2 : Analyse de le rentabilité
Le compte de résultat rassemble toutes les opérations de l’activité quotidienne donc
l’objectif est de déterminé la rentabilité.
Un excédent de ressources non utilisé ne peut provenir que de la rentabilité, la
rentabilité étant la réaction de richesse due à l’activité qui se mesure à partir du
compte de résultat.
La trésorerie c’est de la rentabilité.

Introduction

Le diagnostic financier aide à la prise de décision et améliorer la gestion de


l’entreprise grâce à des comparaisons dans le temps et/ou dans l’espace.
2 étapes :
- Etude la rentabilité : Variable nécessaire à la croissance de l’entreprise
(document utilisé : le compte de résultat)
- Etude de la solvabilité : facteur nécessaire à la pérennité de l’entreprise
(document utilisé : le bilan)

 Pour qui ?
En interne : l’équipe de direction, les propriétaires, les salariés
En externe : les banques, les clients et fournisseurs, les concurrents
Le compte de résultat décrit le fonctionnement de l’entreprise dans ses activités
quotidiennes et met en évidence les variables fondamentales de la rentabilité.
Structure du compte de résultat : classement des charges et des produits en trois
blocs :
- Exploitation
- Financier
- Exceptionnel
I. Analyse de la rentabilité.

Deux approches :
- L’approche en termes de soldes intermédiaires de gestion (objectif = identifier
les responsabilités dans la formation du résultat)
- La détermination de la capacité d’autofinancement CAF (ressource dégagée au
cours de l’exercice par l’ensemble des opérations de gestion)

A) Les soldes intermédiaires de gestion (SIG).

Définition : Indicateurs qui expliquent comment le résultat se crée au fur et à mesure


de la prise en compte des différents produits et des charges. Chaque solde nous
éclaire sur une des facettes du management et permet de dégager des
responsabilités dans la formation du résultat (politique commerciale,
d’approvisionnement, consommations en provenance des tiers, gestion du personnel,
politique de financement…).
Comment expliquer une perte/un excédent suite au compte de résultat.
Le résultat = somme produit – charges.
On va calculer des résultats intermédiaires (8 calculs) pour reconstituer le bénéfice
ou la perte.
On considère les produit et les charges les uns après les autres.
Premier SIG = Premier produit – première charge.
Le dernier SIG aura pris en considération tous les produits et toutes les charges c’est
donc forcément le résultat de l’exercice.

Détail du calcul des SIG :


Définitions :
Marge commerciale : témoigne de la politique commerciale de l’entreprise.

Production : représente l’activité de production.

Valeur ajoutée : richesse créée par l’entreprise du fait de ses opérations


d’exploitation ; supplément de valeur donné par l’entreprise, dans son activité, aux
biens et aux services en provenance de tiers.

Excédent brut d’exploitation : (E.B.E) : l’EBE est ce qui reste de la valeur ajoutée
après règlement des impôts, taxes et versements assimilés et des charges de
personnel. L’EBE est la ressource qu’obtient l’entreprise du seul fait de ses opérations
d’exploitation. Brut car mesuré avant prise en compte de la politique financière
( avant intérêts ), d’investissement ( avant dotations ) et fiscale ( avant IS ).
Différence entre les produits d’exploitation encaissables (encaissés ou qui vont l ’
être), et les charges d’exploitation décaissables (décaissées ou qui vont l ’ être).

Résultat d’exploitation : tient compte de la politique d’investissement de la firme ;


somme des produits d’exploitation – somme des charges d’exploitation ; indicateur
de l’activité principale de l’entreprise
Résultat courant avant impôt : mesure la performance de l’activité économique et
financière de l’entreprise ; tient compte de la politique financière de la firme.

Résultat de l’exercice : revenu qui revient aux associés. C’est à partir du résultat de
l’exercice qu’est calculée la rentabilité des capitaux propres.
Cas pratique :

Entreprise de distribution.
On va calculer les SIG en pourcentage du CA.
Calculs SIG :
SIG n°1 MC : Vente marchandise – achat de marchandises . Marge de
commercialisation 40% supérieure à la moyenne donc satisfaisant si j’achète à
100euros je revends 140 euros (marge de 40%). Due à la capacité des commerciaux
à faire des ventes, due au comportement du responsable des achats.
Soit on vend plus chère que nos concurrent et/ou on achète moins chère.

SIG n°2 Production : Production qui ne comprend que des produits = 80.
Marge brute = production – achat MP et approvisionnement . Il faut toujours
la calculer pour une entreprise de production car elle apprécie l’incidence des
consommation de MP sur la rentabilité  responsable achat MP et hommes de la
production.

SIG n°3 Valeur ajoutée : On s’arrête aux charges externes  toutes les factures que
reçoit une entreprise (loyer, téléphone, énergie, entretient, pub) sauf celle liées aux
achat de marchandise et de MP (fournisseur principaux)  Toutes prestations
réalisées avec des tiers sont des charges externes.
MC + production – (achat MP et appro + autres achats et charges
externes).
VA= richesse économique potentielle car tous les produits et toutes les charges
incluent sont encaissables et décaissables.
Interprétation 315 : C’est ce qui reste à l’entreprise de son chiffre d’affaire ou de sa
production une fois qu’elle a payé toutes ses factures. Cela va donc servir à payer les
salariés.
Au-dessus de la norme sectorielle mais ce n’est pas bon. Chaque SIG doit s’interprété
par rapport au précédent. Pour la MC écart favorable de 5points. Si nos charges
externes étaient à l’identiques de celle de la concurrence proportionnellement à
l’activité nous devrions encore avoir un écart de 5%  nos charges externes sont
plus élevées que celles de la concurrence  dégradation de la VA.
Certaines dépenses peuvent justifier tout ça :
- Grosse dépenses de communication.
- Loyer chère car lieu prestigieux…

SIG n°4 EBE : VA – (Impôts et taxe + salaires et traitements)


On s’arrête sous les charges de personnel.
EBE ce qui reste de la VA une fois qu’on a payé les salariés. EBE = richesse
monétaire, indicateur le plus important pour comparer des entreprises quant à leur
performance économique.
EBE permet de rémunérer les créanciers et les actionnaires.
EBE négatif il n’a pas permis de rémunérer les salariés, ou trouver ‘argent pour
rémunérer les salariés ? dans les excédent de réserve qui se trouvent en trésorerie.
Interprétation : nos charges de personnel sont par rapport à la norme sectorielle et
proportionnellement à l’activité plus faibles (EBE plus important). Masse salariale :
notion d’effectif et de salaire. Donc ici les salaires sont plus faibles mais les salariés
ne sont pas satisfaits et vont aller voir ailleurs.
Si salaire identique cela veut dire que cela vient de l’effectif qui est plus faible on est
donc plus performant.

SIG n°5 RE : Aucune erreur possible car il agrège l’ensemble des produits et des
charges d’exploitation. Le RE permet d’apprécier l’incidence de l’investissement à
travers les amortissements sur la rentabilité.
RE= EBE - DAP
Attention interprétation plus compliquée.
Ici RE = Ecart de 3 points. RE plus élevé que celui de la concurrence qui ne
s’explique pas par le EBE cela signifie que nos amortissements sont plus faibles et
donc les investissements plus anciens voire complètement amortit et que le matériel
de production est plus vieillissant  il faut à nouveau investir.
Si RE très faible, amortissement très élevé et train d’avance par rapport à la
concurrence.

SIG n°6 RCAI (résultat courant avant impôts) : on prend tous les produits et toutes
les charges.
RCAI = Résultat d’exploitation – charges d’intérêt. Il permet d’apprécier
l’incidence du financement. Pas d’écart donc nos charges d’intérêts sont plus élevées
que le concurrence (avant on avait un écart favorable, maintenant plus d’écart).
Cette charges plus élevé impacte le bénéfice de façon défavorable sauf que le
financement par dette peut agir sur la rentabilité des actionnaires de façon positive.
Donc la diagnostic de la politique financière doit être approfondie (voir plus tard).

SIG n°7 Résultat exceptionnel

SIG n°8 Bénéfice net : RCAI +/- Résultat exceptionnel – Impôt sur les
société.

Conclusion SIG : Management efficace pour MC performance affiché vis-à-vis de la


concurrence, efficace aussi pour l’EBE.
On n’est pas efficace sur la VA et le RCAI.

II. La capacité d’autofinancement

La capacité d’autofinancement (CAF) représente le surplus monétaire potentiel que


l’entreprise obtient de l’ensemble de ses opérations, que celles-ci revêtent un
caractère normal (exploitation) ou inhabituel (autres opérations).
CAF = Produits encaissables – Charges décaissables

Mesure de l’autofinancement potentiel dégagé par l’activité ordinaire de l’entreprise


Activité ordinaire : donc on ne tient pas compte des cessions (dans les produits
exceptionnels).
Résultat Net

– reprises (exploitation, financier, exceptionnel)

- produits des cessions des éléments d’actif (PCEA)

+ DAP (exploitation, financier, exceptionnel)

+ valeur comptable des éléments d’actifs cédés

 La CAF permet le financement des investissements et/ou le remboursement des


emprunts, mais elle accroît également le potentiel d’endettement.

Inversement, plus elle est faible, plus les difficultés de l’entreprise risquent
d’augmenter. Une CAF négative traduit une situation extrêmement critique.
21/01/20

B) Effet de levier.
L’effet levier consiste à étudier l’incidence favorable ou défavorable du financement
par endettement sur la rentabilité des actionnaires  mode de financement par
dette.

Deux entreprises du même secteur d’activité A et B qui génère chacune 50 000 euros
de bénéfice, sont-elles identiquement rentables. A finance 300 000 euros
d’investissement et B 400 000 pour le même bénéfice, A est plus rentable.

Analyse de la rentabilité par :


- Le compte de résultat
- La structure de l’entreprise : efficacité des moyens mis en œuvre
. Efficacité des capitaux employés (actif)
. Efficacité des ressources apportées (passif)

Taux de rentabilité = revenu / capitaux engagés.

Deux types d’investisseur :

Actionnaires et créanciers.

Cela veut dire que l’entreprise est


confrontée à deux types de besoins :
BFR et finance.
On génère un gâteau de 10 parts. A qui
profite la richesse sécrété par
l’activité ? Les actionnaires et les
créanciers. Les créanciers sont
rémunérés les premiers.

Si l’entreprise emprunte 1 million


d’euros à 1% la rémunération de la
banque sera de 10 000 (4part de
gâteau). Donc la rémunération des
créancier est le montant du taux.

Les actionnaire (6 parts du gâteau) prenant plus de risque ils exigent une rentabilité
supérieure à celle des créanciers, elle s’élève en moyenne à 10%.
La rentabilité des actionnaires porte plusieurs noms : rentabilité financière, rentabilité
des capitaux propres et sur les marchés ROE : Return On Equity.

 La rentabilité économique.
 La rentabilité financière (rentabilité des actionnaires)

Les capitaux investit sont dans le bilan, et les revenus sont issus du compte de
résultat. Rentabilité financière (revenu) = Bénéfice net / Capitaux propres
Elle est calculée net d’impôt.

Quelle variables ont une incidence sur la rentabilité financière, de quoi est-elle
fonction ? De ce que je verse aux créanciers.
Elle est fonction du montant de la dette (qui se trouve dans le bilan) qui représente
le capital restant dû (D) mais aussi du taux d’intérêt (i). La rentabilité financière est
également fonction de la taille du gâteau qui est la rentabilité économique (R éco)
(= flux de liquidité sur le schéma).
R éco = Résultat d’exploitation net d’impôt / (Capitaux investis + dettes
du bilan)

Résultat d’exploitation net d’impôt = Res expl avant impôt * 1 – (t% IS)

Si entreprise non endetté la rentabilité financière sera de 10% (intégralité du gâteau)


= R d’exploitation net d’impôt.

Si rentabilité financière > rentabilité économique  Effet de levier positif 


Si rentabilité financière < rentabilité économique  effet de levier négatif : effet de
massue

Avec la dette la rentabilité financière augmente mais plus la dette augmente plus le
bénéfice net diminue comment est-ce possible ? Car si on privilégie la dette aux
actionnaires le dénominateur chute plus fortement que le dénominateur car le
montant des capitaux propres sera plus élevé que les bénéfices.
Illustration rentabilité fi et rentabilité économique sur des entreprises identiques
financée différemment.

Les 3 entreprises ont une rentabilité


économique de 10% (10/100), elle est
donc forcément indépendante du
financement.

Effet de levier positif avec phénomène


d’amplification. Plus la dette augmente
plus le Rfi augmente.

Exemple 3  : Taux à 15%


Entreprise C : 15% / 80 : charge d’intérêt de
12. On a un gâteau de 10 parts mais on en
doit 12.

Perte de -2 / 20 = Rfi -10%.

 Effet de levier négatif.

Effet de levier est fonction de la Rfi et du taux d’intérêt (coût de la dette).

L’effet de levier explique le taux de rentabilité des capitaux propres en fonction du


taux de rentabilité de l’actif économique et du coût de la dette.

Est-ce que le recours à la dette financière a une influence sur la rentabilité financière
? Dans quels cas ? Une influence positive ou négative ?

FORMALISATION
A, actif économique et Re, rentabilité
économique C, les capitaux propres et Rc,
rentabilité des capitaux propres D, les dettes
et i, le coût des dettes

On peut écrire :
A * Reco = C * RFi + D * i
 RFi = ( A * Reco – D * i ) / C
 RFi = ( ( C + D ) * Reco – D * i ) / C

La dette engage dans la durée, on rembourse la dette grâce aux flux de liquidité
sécrété par l’activité. Je couvre la dette grâce à la rentabilité économique. La CAF
permet de rembourser le capital emprunté.

La limite de l’effet de levier tient au


fait que la dette nus engage dans la
durée, qui elle est remboursée (cf
CAF) grâce à la rentabilité
économique qui elle est fonction
des parts de marché qui évolue au
grés de l’évolution du CA.

A ce moment l’effet de levier positif


à l’instant t peut devenir un effet de
massue si l’activité subit un
retournement de tendance
dégradent d’autant la Rfi que la
dette est élevée.
Attention au financement par dette car ce qui est vrai aujourd’hui ne l’est pas
forcément demain.
Plus le risque économique (risque lié à l’évolution du CA : volatilité du CA) est
important plus la dette fera peser un risque important.
Financement par dette plus simple si risque économique faible.
28.01

Voir exemple slide ametice.

II) Politique financière et risque de défaillance.

Rappel : le bilan. Emprunt = rémunération.

Dettes d’exploitation : somme due par


l’entreprise aux fournisseurs. Il y a aussi
les dettes fiscale et sociales : impôts,
charges sociales.
On trouve au bilan l’ensemble des actifs de l’entreprise et l’ensemble de ses moyens
de financement ; le bilan est le résultat de l’accumulation de flux.

Titre de participation = parts de société que


l’entreprise a racheté dans un objectif de
croissance externe : racheter des entreprises 
investissement.

Exemple :
Actif Passif
Actif immo Capitaux propres
Immo corporelle 20 Capitaux propres 25
Immo incorporelle1,5
Immo fin 7

Actif circulant Dettes


Stock Emprunt 15
Créances clients 20 CBC : 5,5
Disponibilité Dettes fournisseurs 20

= 65,5 = 65,5

Concours bancaire courant = emprunt


Ici c’est un bilan avant affectation.

Capital 200 : Les actionnaires ont apporté 200.

Réserves 1 720 : C’est la partie des bénéfices qui a


été réinvestit depuis la création de l’entreprise.

Total capitaux propres 2 000 : les actionnaires ont


investi 200 (capital) et aujourd’hui ils possèdent
2 000.

Provision pour risque et charges : risque probable


dont la réalisation est incertaine (exemple procès en
cours).

Les dettes financières se trouvent dans emprunts et


autres emprunt = 1 600

Les dettes d’exploitation sont fournisseur et dettes


fiscales.

Valeur brut immo = prix d’acquisition

Réserve > Capital : entreprise ancienne. Elle a fait beaucoup de bénéfice.


Disponibilité : si proche de 0 alors argent déjà réinvestit soit dans les investissement
soit dans les BFR. Une trésorerie proche de 0 n’est pas un mauvais signe.
Il faut regarder la dette financière pour savoir si l’entreprise à une capacité
d’emprunt. Dans l’exemple elle peut emprunter jusqu’à 2 000 : le montant des fonds
propres.
X montant capiatux propres, y montant de la dette, capacité d’emprunt = x – y =
400.
L’entreprise va bien car beaucoup de création de valeur, activité bénéficiaire
( résultat exercice 80), elle a une capacité d’emprunt.
Etude de la solvabilité : Le bilan.

L’analyse des grandes masses du bilan va ous permettre d’apprecier la politique


financière de l’entreprise et l’existence éventuelle d’un risque de défaillance.
Deux type d’erreurs :
- Management
- Financement
Si défaillance sans erreur : Risque de défaillance.

Pour se faire deux étapes :

A) Le bilan fonctionnel et la relation fondamentale de la politique


financière.

1. La logique du bilan fonctionnel ou économique.

Met en évidence les 3 cycles économiques qui régissent la vie de l’entreprise.


- Le cycle des investissement (emploi stable  actif immo)
- Le cycle d’exploitation (actifs circulants et dettes d’exploitation)
- Le cycle du financement (ressources durables ou stable et ressources
instables).
Ressources stables : financement par le haut : capitaux propres, dettes
financières.
Ressources instables : financement par le bas : trésorerie actif, banque,
caisse, VMP.
Trésorerie passif : ne pas oublier les CBC (facilité de caisse)
2. Retraitent à effectuer et construction du bilan fonctionnel.
 

 
Dette (fournisseur) sur immo : acquisition d’éléments d’actifs (matériel informatique,
mobilier…) pour lesquels notre fournisseurs accorde un délai de paiement. Cette
dette a un caractère ponctuel de part la nature de l’opération à savoir que ces achats
sont occasionnels par opposition à la dette fournisseur qui renvoie aux achat de
M1ère et de marchandise qui eux sont continus dans les temps.

Le but du bilan fonctionnel est de déterminer les composantes de la politique


financière qui sont :
- Le FR
- Le BFR
- La trésorerie

La politique financière.

Actif Passif
Emplois stables (ES) Ressources stable (RS)
600 720
Actif d’exploitation (AE) Dettes d’exploitation (DE)
430 380
Trésorerie active (TA) Trésorerie passive (TP)
180 110

FR = RS – ES = 120 positif  investissement financé par les ressources stables.


Excédent de RS de 120 après avoir financé les investissements. Si je mets de côté
l’exploitation cela veut dire que les investissement sont financé par les ressources de
bas de bilan : la trésorerie passive (ressources)  financement par découvert
bancaire or ce n’est pas consevable. Le fond de roulement doit donc être positif.
FR = haut de bilan car RS et ES en haut du bilan.

Fond de roulement (FR) : ressources stables qui rstent une fois


qu’on a financé les investissement.

Si la partie relative à l’exploitation n’existait pas l’excèdent de ressources stables


serait en trésorerie nette positive (+120 sur le compte bancaire).

BFR = AE – DE = 50  Actif (utilisation faites des ressources = dépenses


engagées) passif (ensemble des ressources). BFR positif : les dépenses engagée à
hauteur de 50.
Comment le BFR est financé ? Par une ressource de haut de bilan (ressource stable)
et notamment celle qui nous reste après avoir financé les investissement : Le FR.
Il reste encore un excédent de ressources stables de 70 (120-50) qui se retrouve en
trésorerie.

TN = TA – TP = 70 = trésorerie nette  entreprise en bonne santé.

FR = BFR + TN Equation démontrée  bilan équilibré  Total actif :


1210Total passif : 1210

Être en bonne santé : BFR financé par une ressource de haut de bilan, tant que c’est
le cas la trésorerie sera positive. Derrière le BFR se cache le cycle d’exploitation,
donc le cycle d’exploitation et celui d’investissement doivent être financé par des
ressources stables.

Si BFR pas financé par ressource de haut de bilan : Trésorerie négative.


Acquisition immo  augmentation ES.
Diminution stock = diminution AE
Remboursement emprunt  baisse RS
Diminution créance  baisse actifs  baisse BFR.
Nouvel emprunt : nouvelle ressources
Mise au rebut : élément d’actif qui sort du patrimoine  baisse emploi stable.
Avances versées : actif
Avances perçue : passif
TVA collecté : passif

Pour savoir si un poste est à l’actif ou au passif :


- Passif : ressources
- Actif : dépenses engagées.

Entreprise en bonne santé : investissement et BF financé par les ressources de haut


de bilan.
BFR : besoin lié à l’activité financé par haut de bilan plus précisément le fond de
roulement.

Ressource de haut de bilan : ressources stable : capitaux propres


Ressources de bas de bilan : CBC (concours bancaires courants)

04.02
Ricard Danone Casino BIC
BFR 4 000 100 - 4000 219

TN (TA – TP) = (400 - 1 500 2 300 336


Trésorerie -2 000) =
-1 600
FR = BFR + TN = 2 400 - 1 400 - 1 700 555
Capitaux propres
+ dettes fi – Actif
immo

 BIC :
FR 555 : Financement de haut de bilan satisfaisant. Les investissements sont
financés par des ressources stables et il en reste un excédent de 555.
BFR positif de 219  L’activité nécessite des dépenses engagée à hauteur de 219.
Dépenses engagée car actif d’exploitation > passif d’exploitation, on sait que passif =
ressources et actifs= utilisation de ces ressources (dépenses engagées) ; financé
intégralement par du haut de bilan (RS) puisque nous disposions de 555 et il reste
de fait encore un excédent de 336 qui peut se trouver qu’en trésorerie positive.
Activité et investissement financé par ressources stables. L’excédent de RS (336)
vient de la rentabilité de l’activité cet excédent se retrouve en trésorerie.

 Ricard :
FR : Excèdent de 2 400 après investissement.
BFR 4 000 financé une partie par le haut de bilan (2 400) Les -1 600 viennent de la
trésorerie négative  problème financiers.
 Danone :
BFR : 100 Se rajoute aux 1 400 manquant encore 100 il faut donc une ressource de
1 500. Or il reste qu’une ressource de bas de bilan : 1 500  mauvaise posture.
FR : - 1400 une partie des investissement n’a pas été financé par du haut de bilan
(1 400).
Les ressources stables sont passées sous les emplois stables, pourquoi ? Car dans les
capitaux propres on trouve le capital social, les réserves et le bénéfice de l’année.
Donc si capitaux propres ont diminué c’est à cause des pertes d’années en années,
on manque de trésorerie. On consomme plus de cash que ce qu’on produit.

 Casino :
FR : - 1 700 donc pas tout financé par RS
BFR négatif – 4 000 : dette d’exploitation > actif d’exploitation. Donc le cycle
d’exploitation de Casino dégage une ressource d’exploitation qui à financé les
investissements. Il reste encore un excédent de (4 00 – 1 700 = 2 300) qui se
retrouve en trésorerie positive  tout va bien pour casino.
Trésorerie positive car casino vend au comptant (payé direct)

FR négatif concevable si trésorerie positive

Si baisse BFR de Ricard à 2 000 la trésorerie passera à + 400. Si on ne peut pas


baisser le BFR pour assainir la trésorerie il faut augmenter le FR. Si FR = 4 100 la
trésorerie passera à 100 et le problème est résolut 

Comment expliquer les problèmes de BFR, FR et trésorerie ?


Quand trésorerie négative on doit se demander ce qui peut expliquer cela.
Notamment si BFR trop élevé et qu’on peut le diminuer c’est que l’entreprise à
commit des erreurs de management au niveau des éléments constitutifs du BFR. Si
en revanche FR insuffisant et qu’on peut l’augmenter cela signifie que l’entreprise a
fait des erreurs au niveau du financement.
Si on n’a pas commis ce type d’erreur : BFR niveau normal contenu du volume
d’activité et FR normal (pas d’erreur de financement) cela veut dire que la trésorerie
négative va se poursuivre, elle est structurelle et elle ne peut que se dégrader 
Défaillance  activité pas rentable.
B) Besoin de financement du cycle d’exploitation et risque de
défaillance.

Pour comprendre l’équilibre en matière de trésorerie du cycle d’exploitation, on fait


intervenir la notion de temps.

Exemple : l’entreprise Papric fabrique un produit à partir d’une matière première. Le


délai de fabrication est de 5 semaines en moyenne et le stock de produits finis
s’écoule en 2 semaines. Les fournisseurs accordent un délai de crédit de 6 semaines
et l’entreprise à ses clients un délai de crédit de 7 semaines.

L’existence d’un décalage entre les encaissements et les décaissements fait


apparaître le besoin de financement du cycle d’exploitation, exprimé ici en semaine
soit :

Encaisse le fruit des ventes en t14.

Premier décaissement t6 et premier encaissement


t14  8 semaines s’écoulent donc 8 semaines à
financer. Autre manière de calculer : voir ci-
dessous).

A quoi cela correspond en euros ? voir bilan diapo


25.

En t1 les achat se renouvelle  décaissement en


t8 qui donneront lieu a des encaissement en t15
puis t2  t9  t16

 Cycle d’exploitation permanent.


Slide 25 :

-BFR négatif : avantage stratégique : volume de


créance petits, stock identique, et volume de dette
important.

Peu de créance = cours délai de paiement pour les


clients ou l’entreprise ne vend pas du tout.

Peu de stock : fonctionnement en flux tendue : délai


de rotation des stock court.

Dette fournisseur (ressources) importante : montant


de la dette fonction du délai que nous accordent les
fournisseurs. Dans ce ca le délai est important

 BFR négatif : encaissement préalable aux

BFR positif : décaissement avant encaissement.


BFR lié au décalage entre les encaussement et décaissement associé au cycle
d’activité.
Les différents cycles d’exploitation ne se
superposent pas (achat de matière
première dès le recouvrement des ventes)
mais se suivent

 Cas d’un BFR positif donc à financer

Quelle est la nature de ce besoins ? Quelles ressources doit financer ce besoin


généré par le cycle d’exploitation ?
Pas la CBC car c’est une ressource instable et couteuse qui dégrade la rentabilité par
intermédiaire des charges financières.
Donc il faut un financement par le haut  ressource stable  le FR.

Les différents cycle d’exploitations ne suivent pas (achat de matières première dès le
recouvrement des ventes) mais se superposent
 Besoin de financement continue (permanent) dans l’entreprise.

Quand investissement et activité financé par


ressources de haut de bilan  trésorerie
positive. Si ce n’est pas la cas trésorerie
négative et entreprise en difficulté.

Pour améliorer la rentabilité il faut utiliser les


SIG :

- Soit on a git sur la structure des coûts


- Soit sur l’activité (parts de marché).
Si trésorerie négative il faut que la trésorerie soit structurellement négative et pas
conjoncturellement car elle éprouverai toujours un besoin de cash important, typique
des entreprises qui ont une activité saisonnière.

La trésorerie ne doit pad dépasser la moitier du BFRe :


Exemple :
FR= 100 BFR =400 donc T = -300

FR > BFR  T > 0 : les deux besoins auxquels est confronté une entreprise dans
sa vie (investissement et activité) doivent être financés par des ressources de haut
de bilan (stables).

FR : Ressource stable qui nous reste une fois qu’on a financé les investissements 
ressource résiduel qui permet de financer le BFR. Si après le financement du BFR il
reste de la ressource stable elle va en trésorerie, c’est la rentabilité.
11/02/20

L’importance du BFR d cycle d’exploitation et le risque de défaillance

Avant d’évoquer le risque de défaillance la trésorerie doit être très négative.

Exemple :
FR= 100 BFR =400 donc T = -300

On se penche en premier sur le BFR car c’est plus facile d’agir sur un paramètre lié à
l’activité.

 Qu’est ce qui fait évoluer le BFR ?

BFR = stocks + créance – dette fournisseur.


Diminuer le BFR revient à diminuer les stock et la créance et/ou augmenter la dette
fournisseur.

Pour réduire la créance client on réduit le délai de la créance : au lieu de nous payer
à 60 jours on veut être payé à 60, on peut aussi ne pas vendre mais c’est absurde.
Et pour le stock au lieu d’avoir 30 jours de stock on passe à 10.
Pour augmenter la dette fournisseur il faut augmenter les délai.
 Peut-on modifier, renégocier les délais ? Il faut comparer les délais avec la norme
sectorielle pour savoir s’il se situe à un niveau normal ou trop élevé.

 Renégocier la créance client :


Si je réduis de moitié le délai je réduis de moitié le volume de la créance et donc le
BFR. Si je demande d’être payé en 30 jours :
- Je suis sur un marché banalisé (les concurrents vendent les mêmes), les
clients iront voir les concurrents car ils ont plus de délais pour payer.
- Je suis sur un marché ou le produit proposé présente des différenciation, le
négociation des délais est possible car le client n’a pas d’autres choix.

 Renégocier les fournisseurs : nous sommes à 30 jours le concurrents aussi


mais on souhaiterait augmenter le délai : plus facile de négocier car nous
sommes les clients donc s’ils ne veulent pas perdre de part des marché les
fournisseurs doivent accepter.

 Diminuer les stock : On a de compte à rendre à personne donc on peut agir


sas difficultés.
Temps d’écoulement = ratios de rotation des postes : mesure dynamique du BFR.

Temps d’écoulement = (montant moyen du poste/ flux annuel du poste) *


360

TE stock de marchandise : (stock de marchandise / CAMV) * 360


Avec CAMV coût d’achat des marchandise vendue = achats + variation des stock.

TE stock de matière première : (stock matière première / consommation de


matière première) * 360.
Consommation de matière première = achat de matière première + variation de
stock.

TE stock produits finis = (Stock PF / coût de production des PF vendus) * 360


Avec cout de production des PF vendus : consommation de matière premières +
charges de production - production stockée.
Charges de production toujours données dans l’énoncé. La production stockée se
trouve dans le compte de résultat sous la production vendue.

TE crédit client : (créance client / CA TTC) * 360

TE crédit fournisseur : (dettes fournisseurs / achats TTC) * 360

Ces temps d’écoulement sont à comparer aux normes sectorielles.


Si on peut ajuster les délais cela signifie qu’on peut diminuer le BFR et qu’on aura
commis des erreurs de management.

Mangement renvoie à gestion stock, relation commerciale et à la gestion des


approvisionnement. Si on peut ajuster les délais il faudra recalculer le BFR ajusté
compte tenu des nouveaux niveaux de stock créance et/ou dette fournisseur puis on
regarde la trésorerie qui en découle pour savoir si c’est suffisant ou pas.

Si BFR ne peut être ajusté à la baisse (TE = à ceux de la norme sectoriel)  Le FR


est insuffisant.
 Quand FR insuffisant (baisse du BFR insuffisante ou impossible)

FR = RS – ES
RS (capital social, réserves, dettes financières)
ES : investissement

3 types de ressources :
- Endettement : recours aux actionnaire ou aux créanciers.
- Capitaux propres (capital social, réserve) investis par les actionnaires.
- Désinvestissement

 Augmentation FR par endettement (augmentation dette financière).


Une entreprise peut s’endetter jusqu’à hauteur des capitaux propres.
Autonomie financière = dettes financières / capitaux propres  doit être
</= 1
Si capitaux propres = 10M et la dette fi 4M, on a une capacité d’emprunt de 6M
Dans ce cas l’erreur est qu’on a financé le crédit par le bas de bilan (CBC),
ressources instable, coûteuse, qui dégrade la rentabilité  erreur de financement.
Dans ce cas on va restructurer le financement, consolider le FR ce qui revient à
transformer une ressource précaire et couteuse en une ressource stable et beaucoup
moins couteuse ce qui améliorera la rentabilité.

Tant qu’on peut s’endetter le choix du financement peut se poser entre :


- Une augmentation de capitale
- Emprunt auprès d’une banque

Si la capacité d’emprunt est saturée, l’entreprise n’a pas d’autres choix que de se
tourner vers ses actionnaires.

 Augmentation FR par augmentation du capital.


Comment expliquer que l’on ai plus de cash et qu’on soit endetté au maximum ?
L’activité n’est pas rentable, il ne faut donc pas que les investisseurs apportent des
capitaux car entreprise déficitaire.

 Dernière ressource possible : désinvestissement (vente matériel de production).


 La stratégie de l’entreprise doit être remise en cause : risque de défaillance.

Risque de défaillance : pas d’erreur de management car on ne peut pas diminuer


le BFR et pas d’erreur de financement car on ne peut pas augmenter le FR.
Risque : fournisseur non payé qui fait un constat d’huissier  tribunal de commerce,
information publique  spirale de baisse d’activité de par la méfiance généralisée 
le tribunal désigne un administrateur provisoire qui à 6 mois pour établir un plan de
redressement puis prendre une décision (liquidation, cession donc cherche un
repreneur, redressement réussit).

Commentaire
Le bilan fonctionnel est utilisé en vue de déterminer les composantes de la politique
financière
-le FR
-BFR
-T
T= Trésorerie actif - trésorerie Passif
Relation d’équilibre
FR=BFR+T
Le fond de roulement positif veux dire que les investissements sont financés par des
ressources stables et qu’on a un excédent de ressource de 120 après avoir financé
des investissements.
Le fond de roulement est la ressource stable qui reste une fois qu’on a financé les
investissements.
Actif dépense qui ont été engagées, ce BFR s’il est positif implique les dépenses
engagés dans le cycle d’exploitation à hauteur de 50 ont été financé par une
ressource stable notamment celle qui nous reste après avoir financé les
investissements le FR
Il nous reste encore un excédent de ressource de 70 et cet excédent de ressource in
fine ne peut que se retrouver en trésorerie.
Commentaire : Les ressources stables financent l’ES, normal il est supérieur et par
ailleurs il reste encore une ressource = un surplus de RS. Et si le RS ne suffit plus on
va toucher à la trésorerie passif à travers le concours bancaire courant = on fera des
découverts bancaires pour pouvoir investir et couvrir l’ES. Ce qui revient à dire qu’on
investit à travers les découverts.
Les 250 de fonds de roulement représente ce qui nous reste des RS une fois qu’on
aura financier nos investissements ; définition du FB. L’excédent de RS va se trouver
en trésorerie de façon positive car c’est un surplus.
BFR = 130 = positif, on remarque A.E > DE ; sachant que l’actif correspond aux
dépenses et le passif à la rentrée d’argent. On remarque qu’on a dépensé jusqu’à
130 ; l’entreprise a beaucoup dépensé et cette dépense dite besoin de fonds de
roulement a été financé par le FR car dans le FR il y restait 205 donc si les
investissements sont financés par le haut bilan c’est-à-dire FR positif ou RS et que le
BFR est financé par ce haut bilan (disponibilité/RS) c’est que la trésorerie va bien (est
en bonne santé). Donc l’activité doit être forcément par le haut du bilan.
Trésorerie net = +120, cela vaut dire que l’activité de l’entreprise va bien.
On a 3 calculs du FR, BFR et TN on peut affirmer que FR = BFR + TN. Cette équation
est vérifiée parce que l’actif est toujours égal au passif.
Dans ce cas précis l’actif est égal au passif 1210=1210
Être en bonne santé signifie que le fameux BFR doit être financé par une ressource
de haut bilan et que tat que c’est le cas la trésorerie sera positif et que cette
entreprise est en bonne santé financière. Derrière le BFR se cache le cycle
d’exploitation ce qui veux dire le cycle d’exploitation mais aussi le cycle
d’investissement doit être financer par des ressources stables.
Ce qui signifie que les deux seuls besoins auxquels l’entreprise est confrontée sont
les investissements et le BFR doivent être financés par du haut de bilan c’est-à-dire
des ressources stables et que si ce n’est pas le cas la trésorerie serait négative.
Avec une trésorerie négative on est confronté à une entreprise en difficulté.

Conséquences ?
Acquisition d’immobilisation Fr en diminution
Augmentation du capital FR en diminution
Diminution des stocks BFR en diminution
Remboursement des emprunts FR en diminution
Hausse des dettes fournisseurs BFR en diminution
Diminution des créances clients BFR en diminution
Obtention d’un emprunt long terme FR en augmentation
Mise au rebut d’une immobilisation FR en augmentation

Autonomie financement = dettes financières / capitaux propres <1


Si on peut emprunter c’est qu’en réalité on a commis une erreur de financement, il
nous manquer une ressource stable et cette dette va combler notre trésorerie
négative. Cela revient à procéder à restructuration de financement c’est-à-dire
transformer le CBC par une dette sur 5 ans qui est un financement stable et surtout
qui présente l’avantage d’être moins couteux et cela à un double effet sur la
rentabilité lorsque les charges financières seront moindres.
La capacité d’emprunt est saturée, dette 1 000 000 d’euros (endetter au maximum)
donc on n’a pas le choix de se tourner vers les actionnaires. D’où vient la trésorerie
= elle vient de la rentabilité : c’est que l’activité n’est pas rentable, mon activité
consomme plus de trésorerie qu’elle a secrété. Et si l’activité n’est pas rentable on va
continuer l’activité et donc on va pouvoir survivre. Quand : lorsqu4on ne peut pas
diminuer le BFR il y a défaillance et quand on ne peut pas augmenter le FR en raison
d’une capacité d’emprunt saturé.
Une ressource non utilisé, il faut regarder la trésorerie.
Exemple :
FR = Ressources durables – Emplois stables
= 1900 -1400 = 500
BFR = Actif exploitation – Dettes exploitation
= 1500 -300 = 1200
T = trésorerie actif – trésorerie passif
=
Y=(113846-10872)
Z=45j
X*306/y=z
= x= y*z/360
Delai stock : ou bfr ajusté

TD SUR LE BILAN FONCTIONNEL


CAS VALCADE

Emplois stables = actif Ressources stables = passif


Immobilisations bruts 405 000 Capitaux propres 290 000
Amort Et provis 82 000
Dettes financières 53 200-
18200
ES 405 000 RS
407 000

AE 211 000 DE
200 000
Stocks 100 000 Dettes Financières
Créances clients 83 000 Dettes fiscales et s 110 000
Autres actifs 10 000 Autres dettes 28 000
EENE 15 000
Compte de régul 3 000

AHE 12 000

TA 27 200

Valeurs Mobilières 3 000


Disponibilités 24 200

FR 2000 financement de l’entreprise est satisfaisant ; les investissements sont


financés par des ressources stables et on a un excédent de ressource stable de 2000.
On a une tréso négative en N-1 contrairement en N ou nous avons une trésorerie
positive.
Ce besoin va être financé par du haut de bilan à hauteur de 2000
Le fond de roulement augmentation de capital augmentation de dettes. Les délais
clients qui
Le bfr evolue proportionnellement par l’activité
Si le CA augmente de 10% le BFR augmentera de 10%, s’il a tant progresser le BFR
cela est lié à l’activité mais aussi au temps d’écoulement, on a été confronté à cela
en BFRHE positif est constituté d’une créance HE ; Ce besoin il a été financé par le
FR et il nous reste un excédent de 8200 qu’il nous reste en trésorerie. Cela va se
traduit par une tréso qui passera à 17200
A contrario du BFRE constant pas permanent
Si la tréso augmente cela veux dire que le BFRHE aura un impact positif.
PARTIE 2 : LA DECISION D’INVESTISSEMENT
1. L’estimation des flux et paramètres financiers du projet

Les deux grandes décisions qui ont conditionné toute la fin, on a un regard vers
l’actif des décisions d’investissement et quand on a un regard tourner vers le passive
on a des décisions de financement.
Pourquoi investir ?
- Maintenir en l’état l’outil productif : investissements de remplacement.
Matériel déjà amorti ou obsolescence du matériel ; évolution technologique.
- Se moderniser : améliorer fortement la productivité pour rester compétitif sur
un marché concurrentiel.
- Se développer : investissement de croissance : interne ou externe (on fera la
croissance interne c’est-à-dire développer mon activité, rester sur notre cœur
de métier, développer notre part de marché, produire plus et donc développer
notre outil de production interne) et la croissance externe (le rachat des
sociétés fusions et acquisitions ; intégration verticale et horizontale)
- Améliorer les conditions de travail (salle de sport, cantines, crèche).
Investissements sociaux : objectif gain de productivité.

Quels types d’actif ?


- Actifs réels : immobilisations corporelles et incorporelles (on oublie les actifs
financiers)
- Actifs financiers : titres de dettes (créances) : certificats de trésorerie,
obligations. Titre de capital : actions ordinaires, obligations convertibles en
action (titres hybrides)
Les étapes
-construire un programme d’investissement
-sélectionner rationnellement ceux à réaliser
-déterminer la procédure opérationnelle d’engagement des dépenses
-pilotage et contrôle budgétaire, analyse des écarts et actions correctives : la
démarche est prévisionnelle
Logique Générale
Investissement : investir en To, c’est dépenser une certaine somme en To contre une
promesse de revenu future qui eux sont entacher d’incertitude.
L’investissement crée de la valeur à condition que celle-ci rapporte plus de ce qu’il a
coûté.
1.1. L’horizon prévisionnel réaliste : on va faire des prévisions sur 5
ans maximum.
Durée de vie économique du projet : hôtellerie : 20 à 25 ans ; sidérurgie plus de
25 ans
Plus il est lointain plus il est difficile

1.2. Les flux d’exploitation


D’où on a trois types de flux
Investissement : C’est décaisser contre un revenu future.
 Flux d’activité : vont apparaitre à partir de l’année 1
 Flux d’investissement : intervient en T 0,
 Flux de désinvestissement : interviendra en dernière année
 Flux de net de liquidité : c’est la somme de tous les flux, c’est le
cash-flow
a) Le flux d’investissement Fi : prix d’achat ; frais d’installations, frais de
formation du personnel, frais de transport, frais d’acheminement, coût
d’opportunité, brevets, marques, licences, coût des matériaux, frais notarié,
frais accessoires de droits de douanes si le matériel est importé.
b) Flux d’activité Fa : pour déterminer les flux prévisionnels générés par
l’exploitation, on construit des comptes prévisionnels simplifiés ie bilan,
compte de résultat pour chaque année du projet. C’est le risque. Quelle est
l’excédent monétaire qui reste dans l’entreprise, c’est la CAF (différence entre
les produits encaissables et les charges décaissables). Mais on sait que la caf
c’est du cash et que le BFR va évoluer et donc la variation du BFR sera
déduite de la CAF. Fa = CAF – variation du BFR (la CAF c’est la richesse
secréter = (produire quelque chose) par l’activité).
c) Flux de désinvestissement Fd : on suppose qu’à la fin de la durée de vie
du projet, on arrête l’exploitation de l’investissement. La valeur résiduelle
comprend alors :
- La valeur de revente de l’investissement nette d’impôt,
- La récupération du BFR.
On fait l’hypothèse qu’au bout des 5 ans on désinvestir c’est-à-dire qu’on vend notre
matériel, nos machines. Ce flux intégrera le flux de vente de la machine (ce qu’il faut
c’est se dire combien j’encaisse et combien je décaisse) il faut savoir que sur cette
plus-value on payera l’impôt et il faut prendre le prix de vente net d’impôt et ensuite
la récupération du BFR qui apparait dans le bilan nous avons les stocks les créances
et la dette fournisseurs, si on cesse notre activité qu’est-ce qu’on peut faire ? La
récupération du BFR est bien un flux positif, on va le récupérer mais ce qu’on
récupère c’est la somme de tous les BFR ;
L’EBE c’est du cash, l’amortissement n’est pas décaissé et donc l’impôt va intervenir
dans nos flux de décaissement.
1.3. Les free cash flows (FCF)
- Dans le cas où des investissements supplémentaires sont envisagés au cours
de la période étudiée :
- FCF = résultat exploitation net IS + DAP – variation BFR – Investissement =
Fa – investissement
- EBE – IS –variation BFR – Investissement = Fa – Investissement
- Et encore : EBE net d’IS + économie d’IS sur DAP – variation du BFR- les
investissements=Fa -Investissements
Exercice : La société Thalgo envisage de lancer un nouveau produit. Ce projet
nécessiterait un investissement de 500 K€, qui serait amortissable sur 5 ans en
linéaire. Les prévisions de chiffre d’affaires liées à ce projet (en K€) pour les 5
prochaines années, sont les suivantes :

Année 1 2 3 4 5
CA lié au nouveau 200 300 450 600 1000
produit
Au terme de cette période, les équipements pourraient être revendus 100 K€.
L’EBE est égal à 30% du chiffre d'affaires, le taux d'imposition des
bénéfices est de 34%, le BFR représente 20% du chiffre d’affaires hors
taxes, les sommes investies en BFR sont entièrement récupérées à la fin
du projet. Le taux de rendement requis sur le projet est de 7%. Construisez
le tableau de flux liés au projet. Le BFR est financé en début de période.

Année 0 1 2 3 4 5
CA 200 300 450 600 1 000
EBE (30% du CA) 60 90 135 180 300
Dotations aux 100  100  100 100 100
amortissements
(500/5)
=RE (60-100) - 40 - 10 35 80 200
-Impôt sur les - 13, 6 - 3, 4 11, 9 27, 2 68
bénéfices
(34%*RE)
Résultat Net -26,4 -6,6 23,1 52,8 132
théorique (-40)-(-
13,6)
CAF = RN + 73,6 93,4 123,1 152,8 232
Dotations = EBE
– impôt
BFR 20% du CA 40 60 90 120 200
Variation BFR 40 20 30 30 80 -200
(BFR t+1 – BFR t)
Flux d’activité Fa -40 53,6 63,4 93,1 72,8 432,0
(= CAF –
Variation du BFR)
Flux -500
d’investissement
Fi
Flux de 66 =
désinvestissement 100*(1-
Fd 34%)
Flux net de - 53,6 63,4 93,1 72,8 498,0
liquidité = Fa 540,0
+Fi + Fd

Plus-value d’IS = +/-V= PV – VNC (brut-amorts)


= 100 - 0 = +100  IS = 34% * 100 = 34
= 100-34 = 66
Commentaire : si nos investisseurs exigent 7%, il faut que la rentabilité
soit supérieure à 7% pour adapter le projet.
2. La création de valeur, condition d’acceptation d’un projet  : les
critères de choix
Un projet d’investissement n’est rentable que si les revenus (cash floxs) qu’il génère
permettent de :…
Définition de la VAN: La VAN représente le surplus monétaire dégagé par
un projet d’investissement une fois remboursé et rémunéré l’ensemble des
capitaux investis.
Désignons par :
- Fi, le flux d’investissement
- FNLt, le flux net de liquidité généré par le projet à l’issue de la période t
- K, le coût du capital
n
VAN = Fi + somme des cash flows investis FNLt/ (1+k)t : VAN =Fi+ ∑ FNLt / ( 1+ K ) t
t =1

Illustration :
Nous avons par ailleurs que :
- Kc = cout des fonds propres, KC est de 13,5%
- Kd = cout de la dette, est de 9%
Et que le projet ne modifie pas le risque global e de l’entreprise ni la structure
financière.
- Le CMPC = k
= 13,5% * (100/150) + 9% * (50*150)
= 12%
Détermination de la VAN du projet :
5000
VAN = ∑ [ (1,12) +5000/ ( 1,12 ) 2 ¿ +5000 /( 1,12 ) 3]−10 000 ¿
= + 2009, la VAN est égale à 2009 donc nous pouvons dire que le projet est rentable
La VAN c’est la richesse nous reste en t0.
Elle a pour objectif d’opérer des classements c’est-à-dire des choix. Donc il est
pertinent, on ne peut pas la remettre en cause.
Impact du projet sur le bilan de l’entreprise
Cours d’un titre : valeur des capitaux propres / quantité des actions
Cours du titre avant le projet = 500 (100 000 K€ / 200 000 titres)
Cours après acceptation du projet : (100 000 + 6 667 + 2009) / (200 000 +
13 334) 13 334 = 6 667 K€ /500
Le TIR pas à l’examen.
Lorsque les critères sont contradictoires c’est la VAN qu’il faut prendre qui est
supérieur aux autres.
Le TRI est un critère surévalué.
Le délai de récupération (DR)
- Le DR du capital investi représente le nombre de périodes nécessaires pour
récupérer le capital investi.
- Il s’exprime généralement en années et mois.

(Difficulté analyse du diag : commis des erreurs de management = au niveau du


BFR, et en 2ème une erreur de financement : le bfr doit être financé par le haut du
bilan
Pour le contrôle continue
Question sous forme de QCM
Question sous forme de vrai ou faux
Question sur les temps d’écoulement

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