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Cours de Finance Dx27entreprise PDF Free
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PLAN DU COURS
Partie 1 : Présentation des différents documents comptables : bilan et compte de
résultat
Partie 2 : Diagnostic financier
Analyse de la rentabilité
Politique financière et risque de défaillance
Partie 3 : décision d’investissement
Les paramètres financiers
Les critères de choix
Partie 1 : Présentation des différents documents comptables : bilan et
compte de résultat
Introduction
Quels documents comptables ?
Compte de résultat
Bilan
Annexe (pas important)
Tableau de flux de trésorerie
Tableau de variation des capitaux propres
Vous décidez de créer une entreprise :
Somme d’argent investie = somme des financements : éléments du patrimoine.
Exploitation = flux de liquidité (encaissements moins décaissements) qui constituent
l’élément de base de la création de valeur (= chiffre d’affaires).
-Les éléments du patrimoine sont recensés dans l’état financier appelé le bilan de
l’entreprise.
-Les flux de liquidités sont issus du compte de résultat.
Le compte de résultat
On a : charges, résultat, produits
CHARGES PRODUITS
Dépenses engagées pour assurer le Chiffre d’affaires générés
chiffre d’affaires Ventes de produits finis
Achats de matières premières ou de Ventes de marchandises
marchandises Prestations de service…
Achats de fournitures
Energie
Salaires et charges sociales…
Un exemple simple :
CHARGES PRODUITS
Achats de marchandises 700 Ventes de marchandises de produits
Salaires et traitements 250 finis 1100
Charges financières 80
Bénéfice net 70
Le Bénéfice net n’est pas un flux de liquidités, c’est le cas si toutes les
charges et produits sont décaissées / encaissés.
Le compte de résultat comprend les flux qui modifient positivement ou négativement
la richesse de l’entreprise. Il mesure la performance de l’entreprise.
Le Bénéfice de l’année N est réparti d’une part en dividende (rémunération
des actionnaires) et d’autre part en réserve (ce qui n’est pas distribué et
réinvesti dans l’entreprise)
Chaque année, les compteurs sont remis à zéro
Bénéfice année N
Que fait une entreprise de ses bénéfices, ou de la richesse générée par son activité ?
Bénéfice année N :
Rémunération des actionnaires sous forme de dividendes
Ce qui n’est pas distribué est réinvesti dans l’entreprise, en réserves
En résumé : deux états financiers
Le bilan : photographie instantanée du patrimoine de l’entreprise (actif = emplois et
passif = ressources)
Compte de résultat : document à durée de vie limitée qui rassemble les charges et
les produits de la vie courante. (Il détermine chaque année le bénéfice)
Passif = ensemble des ressources mise à la disposition de l’entreprise
Actif = il y a eu des dépenses engagées
Le bilan
Charges Produits
Charges Produits
Investissement 100
Amortissement 20
Bilan 2
Bilan 5
b. Provisions
Bilan et provision
Actifs Passifs
Achat : 400 CA : 1000
+ charges : 300
IS : 100
Bénéfice : 200
Compte de résultat
Charges Produits
Bilan
Actif Passif
Introduction
Pour qui ?
En interne : l’équipe de direction, les propriétaires, les salariés
En externe : les banques, les clients et fournisseurs, les concurrents
Le compte de résultat décrit le fonctionnement de l’entreprise dans ses activités
quotidiennes et met en évidence les variables fondamentales de la rentabilité.
Structure du compte de résultat : classement des charges et des produits en trois
blocs :
- Exploitation
- Financier
- Exceptionnel
I. Analyse de la rentabilité.
Deux approches :
- L’approche en termes de soldes intermédiaires de gestion (objectif = identifier
les responsabilités dans la formation du résultat)
- La détermination de la capacité d’autofinancement CAF (ressource dégagée au
cours de l’exercice par l’ensemble des opérations de gestion)
Excédent brut d’exploitation : (E.B.E) : l’EBE est ce qui reste de la valeur ajoutée
après règlement des impôts, taxes et versements assimilés et des charges de
personnel. L’EBE est la ressource qu’obtient l’entreprise du seul fait de ses opérations
d’exploitation. Brut car mesuré avant prise en compte de la politique financière
( avant intérêts ), d’investissement ( avant dotations ) et fiscale ( avant IS ).
Différence entre les produits d’exploitation encaissables (encaissés ou qui vont l ’
être), et les charges d’exploitation décaissables (décaissées ou qui vont l ’ être).
Résultat de l’exercice : revenu qui revient aux associés. C’est à partir du résultat de
l’exercice qu’est calculée la rentabilité des capitaux propres.
Cas pratique :
Entreprise de distribution.
On va calculer les SIG en pourcentage du CA.
Calculs SIG :
SIG n°1 MC : Vente marchandise – achat de marchandises . Marge de
commercialisation 40% supérieure à la moyenne donc satisfaisant si j’achète à
100euros je revends 140 euros (marge de 40%). Due à la capacité des commerciaux
à faire des ventes, due au comportement du responsable des achats.
Soit on vend plus chère que nos concurrent et/ou on achète moins chère.
SIG n°2 Production : Production qui ne comprend que des produits = 80.
Marge brute = production – achat MP et approvisionnement . Il faut toujours
la calculer pour une entreprise de production car elle apprécie l’incidence des
consommation de MP sur la rentabilité responsable achat MP et hommes de la
production.
SIG n°3 Valeur ajoutée : On s’arrête aux charges externes toutes les factures que
reçoit une entreprise (loyer, téléphone, énergie, entretient, pub) sauf celle liées aux
achat de marchandise et de MP (fournisseur principaux) Toutes prestations
réalisées avec des tiers sont des charges externes.
MC + production – (achat MP et appro + autres achats et charges
externes).
VA= richesse économique potentielle car tous les produits et toutes les charges
incluent sont encaissables et décaissables.
Interprétation 315 : C’est ce qui reste à l’entreprise de son chiffre d’affaire ou de sa
production une fois qu’elle a payé toutes ses factures. Cela va donc servir à payer les
salariés.
Au-dessus de la norme sectorielle mais ce n’est pas bon. Chaque SIG doit s’interprété
par rapport au précédent. Pour la MC écart favorable de 5points. Si nos charges
externes étaient à l’identiques de celle de la concurrence proportionnellement à
l’activité nous devrions encore avoir un écart de 5% nos charges externes sont
plus élevées que celles de la concurrence dégradation de la VA.
Certaines dépenses peuvent justifier tout ça :
- Grosse dépenses de communication.
- Loyer chère car lieu prestigieux…
SIG n°5 RE : Aucune erreur possible car il agrège l’ensemble des produits et des
charges d’exploitation. Le RE permet d’apprécier l’incidence de l’investissement à
travers les amortissements sur la rentabilité.
RE= EBE - DAP
Attention interprétation plus compliquée.
Ici RE = Ecart de 3 points. RE plus élevé que celui de la concurrence qui ne
s’explique pas par le EBE cela signifie que nos amortissements sont plus faibles et
donc les investissements plus anciens voire complètement amortit et que le matériel
de production est plus vieillissant il faut à nouveau investir.
Si RE très faible, amortissement très élevé et train d’avance par rapport à la
concurrence.
SIG n°6 RCAI (résultat courant avant impôts) : on prend tous les produits et toutes
les charges.
RCAI = Résultat d’exploitation – charges d’intérêt. Il permet d’apprécier
l’incidence du financement. Pas d’écart donc nos charges d’intérêts sont plus élevées
que le concurrence (avant on avait un écart favorable, maintenant plus d’écart).
Cette charges plus élevé impacte le bénéfice de façon défavorable sauf que le
financement par dette peut agir sur la rentabilité des actionnaires de façon positive.
Donc la diagnostic de la politique financière doit être approfondie (voir plus tard).
SIG n°8 Bénéfice net : RCAI +/- Résultat exceptionnel – Impôt sur les
société.
Inversement, plus elle est faible, plus les difficultés de l’entreprise risquent
d’augmenter. Une CAF négative traduit une situation extrêmement critique.
21/01/20
B) Effet de levier.
L’effet levier consiste à étudier l’incidence favorable ou défavorable du financement
par endettement sur la rentabilité des actionnaires mode de financement par
dette.
Deux entreprises du même secteur d’activité A et B qui génère chacune 50 000 euros
de bénéfice, sont-elles identiquement rentables. A finance 300 000 euros
d’investissement et B 400 000 pour le même bénéfice, A est plus rentable.
Actionnaires et créanciers.
Les actionnaire (6 parts du gâteau) prenant plus de risque ils exigent une rentabilité
supérieure à celle des créanciers, elle s’élève en moyenne à 10%.
La rentabilité des actionnaires porte plusieurs noms : rentabilité financière, rentabilité
des capitaux propres et sur les marchés ROE : Return On Equity.
La rentabilité économique.
La rentabilité financière (rentabilité des actionnaires)
Les capitaux investit sont dans le bilan, et les revenus sont issus du compte de
résultat. Rentabilité financière (revenu) = Bénéfice net / Capitaux propres
Elle est calculée net d’impôt.
Quelle variables ont une incidence sur la rentabilité financière, de quoi est-elle
fonction ? De ce que je verse aux créanciers.
Elle est fonction du montant de la dette (qui se trouve dans le bilan) qui représente
le capital restant dû (D) mais aussi du taux d’intérêt (i). La rentabilité financière est
également fonction de la taille du gâteau qui est la rentabilité économique (R éco)
(= flux de liquidité sur le schéma).
R éco = Résultat d’exploitation net d’impôt / (Capitaux investis + dettes
du bilan)
Résultat d’exploitation net d’impôt = Res expl avant impôt * 1 – (t% IS)
Avec la dette la rentabilité financière augmente mais plus la dette augmente plus le
bénéfice net diminue comment est-ce possible ? Car si on privilégie la dette aux
actionnaires le dénominateur chute plus fortement que le dénominateur car le
montant des capitaux propres sera plus élevé que les bénéfices.
Illustration rentabilité fi et rentabilité économique sur des entreprises identiques
financée différemment.
Est-ce que le recours à la dette financière a une influence sur la rentabilité financière
? Dans quels cas ? Une influence positive ou négative ?
FORMALISATION
A, actif économique et Re, rentabilité
économique C, les capitaux propres et Rc,
rentabilité des capitaux propres D, les dettes
et i, le coût des dettes
On peut écrire :
A * Reco = C * RFi + D * i
RFi = ( A * Reco – D * i ) / C
RFi = ( ( C + D ) * Reco – D * i ) / C
La dette engage dans la durée, on rembourse la dette grâce aux flux de liquidité
sécrété par l’activité. Je couvre la dette grâce à la rentabilité économique. La CAF
permet de rembourser le capital emprunté.
Exemple :
Actif Passif
Actif immo Capitaux propres
Immo corporelle 20 Capitaux propres 25
Immo incorporelle1,5
Immo fin 7
= 65,5 = 65,5
Dette (fournisseur) sur immo : acquisition d’éléments d’actifs (matériel informatique,
mobilier…) pour lesquels notre fournisseurs accorde un délai de paiement. Cette
dette a un caractère ponctuel de part la nature de l’opération à savoir que ces achats
sont occasionnels par opposition à la dette fournisseur qui renvoie aux achat de
M1ère et de marchandise qui eux sont continus dans les temps.
La politique financière.
Actif Passif
Emplois stables (ES) Ressources stable (RS)
600 720
Actif d’exploitation (AE) Dettes d’exploitation (DE)
430 380
Trésorerie active (TA) Trésorerie passive (TP)
180 110
Être en bonne santé : BFR financé par une ressource de haut de bilan, tant que c’est
le cas la trésorerie sera positive. Derrière le BFR se cache le cycle d’exploitation,
donc le cycle d’exploitation et celui d’investissement doivent être financé par des
ressources stables.
04.02
Ricard Danone Casino BIC
BFR 4 000 100 - 4000 219
BIC :
FR 555 : Financement de haut de bilan satisfaisant. Les investissements sont
financés par des ressources stables et il en reste un excédent de 555.
BFR positif de 219 L’activité nécessite des dépenses engagée à hauteur de 219.
Dépenses engagée car actif d’exploitation > passif d’exploitation, on sait que passif =
ressources et actifs= utilisation de ces ressources (dépenses engagées) ; financé
intégralement par du haut de bilan (RS) puisque nous disposions de 555 et il reste
de fait encore un excédent de 336 qui peut se trouver qu’en trésorerie positive.
Activité et investissement financé par ressources stables. L’excédent de RS (336)
vient de la rentabilité de l’activité cet excédent se retrouve en trésorerie.
Ricard :
FR : Excèdent de 2 400 après investissement.
BFR 4 000 financé une partie par le haut de bilan (2 400) Les -1 600 viennent de la
trésorerie négative problème financiers.
Danone :
BFR : 100 Se rajoute aux 1 400 manquant encore 100 il faut donc une ressource de
1 500. Or il reste qu’une ressource de bas de bilan : 1 500 mauvaise posture.
FR : - 1400 une partie des investissement n’a pas été financé par du haut de bilan
(1 400).
Les ressources stables sont passées sous les emplois stables, pourquoi ? Car dans les
capitaux propres on trouve le capital social, les réserves et le bénéfice de l’année.
Donc si capitaux propres ont diminué c’est à cause des pertes d’années en années,
on manque de trésorerie. On consomme plus de cash que ce qu’on produit.
Casino :
FR : - 1 700 donc pas tout financé par RS
BFR négatif – 4 000 : dette d’exploitation > actif d’exploitation. Donc le cycle
d’exploitation de Casino dégage une ressource d’exploitation qui à financé les
investissements. Il reste encore un excédent de (4 00 – 1 700 = 2 300) qui se
retrouve en trésorerie positive tout va bien pour casino.
Trésorerie positive car casino vend au comptant (payé direct)
Les différents cycle d’exploitations ne suivent pas (achat de matières première dès le
recouvrement des ventes) mais se superposent
Besoin de financement continue (permanent) dans l’entreprise.
FR > BFR T > 0 : les deux besoins auxquels est confronté une entreprise dans
sa vie (investissement et activité) doivent être financés par des ressources de haut
de bilan (stables).
FR : Ressource stable qui nous reste une fois qu’on a financé les investissements
ressource résiduel qui permet de financer le BFR. Si après le financement du BFR il
reste de la ressource stable elle va en trésorerie, c’est la rentabilité.
11/02/20
Exemple :
FR= 100 BFR =400 donc T = -300
On se penche en premier sur le BFR car c’est plus facile d’agir sur un paramètre lié à
l’activité.
Pour réduire la créance client on réduit le délai de la créance : au lieu de nous payer
à 60 jours on veut être payé à 60, on peut aussi ne pas vendre mais c’est absurde.
Et pour le stock au lieu d’avoir 30 jours de stock on passe à 10.
Pour augmenter la dette fournisseur il faut augmenter les délai.
Peut-on modifier, renégocier les délais ? Il faut comparer les délais avec la norme
sectorielle pour savoir s’il se situe à un niveau normal ou trop élevé.
FR = RS – ES
RS (capital social, réserves, dettes financières)
ES : investissement
3 types de ressources :
- Endettement : recours aux actionnaire ou aux créanciers.
- Capitaux propres (capital social, réserve) investis par les actionnaires.
- Désinvestissement
Si la capacité d’emprunt est saturée, l’entreprise n’a pas d’autres choix que de se
tourner vers ses actionnaires.
Commentaire
Le bilan fonctionnel est utilisé en vue de déterminer les composantes de la politique
financière
-le FR
-BFR
-T
T= Trésorerie actif - trésorerie Passif
Relation d’équilibre
FR=BFR+T
Le fond de roulement positif veux dire que les investissements sont financés par des
ressources stables et qu’on a un excédent de ressource de 120 après avoir financé
des investissements.
Le fond de roulement est la ressource stable qui reste une fois qu’on a financé les
investissements.
Actif dépense qui ont été engagées, ce BFR s’il est positif implique les dépenses
engagés dans le cycle d’exploitation à hauteur de 50 ont été financé par une
ressource stable notamment celle qui nous reste après avoir financé les
investissements le FR
Il nous reste encore un excédent de ressource de 70 et cet excédent de ressource in
fine ne peut que se retrouver en trésorerie.
Commentaire : Les ressources stables financent l’ES, normal il est supérieur et par
ailleurs il reste encore une ressource = un surplus de RS. Et si le RS ne suffit plus on
va toucher à la trésorerie passif à travers le concours bancaire courant = on fera des
découverts bancaires pour pouvoir investir et couvrir l’ES. Ce qui revient à dire qu’on
investit à travers les découverts.
Les 250 de fonds de roulement représente ce qui nous reste des RS une fois qu’on
aura financier nos investissements ; définition du FB. L’excédent de RS va se trouver
en trésorerie de façon positive car c’est un surplus.
BFR = 130 = positif, on remarque A.E > DE ; sachant que l’actif correspond aux
dépenses et le passif à la rentrée d’argent. On remarque qu’on a dépensé jusqu’à
130 ; l’entreprise a beaucoup dépensé et cette dépense dite besoin de fonds de
roulement a été financé par le FR car dans le FR il y restait 205 donc si les
investissements sont financés par le haut bilan c’est-à-dire FR positif ou RS et que le
BFR est financé par ce haut bilan (disponibilité/RS) c’est que la trésorerie va bien (est
en bonne santé). Donc l’activité doit être forcément par le haut du bilan.
Trésorerie net = +120, cela vaut dire que l’activité de l’entreprise va bien.
On a 3 calculs du FR, BFR et TN on peut affirmer que FR = BFR + TN. Cette équation
est vérifiée parce que l’actif est toujours égal au passif.
Dans ce cas précis l’actif est égal au passif 1210=1210
Être en bonne santé signifie que le fameux BFR doit être financé par une ressource
de haut bilan et que tat que c’est le cas la trésorerie sera positif et que cette
entreprise est en bonne santé financière. Derrière le BFR se cache le cycle
d’exploitation ce qui veux dire le cycle d’exploitation mais aussi le cycle
d’investissement doit être financer par des ressources stables.
Ce qui signifie que les deux seuls besoins auxquels l’entreprise est confrontée sont
les investissements et le BFR doivent être financés par du haut de bilan c’est-à-dire
des ressources stables et que si ce n’est pas le cas la trésorerie serait négative.
Avec une trésorerie négative on est confronté à une entreprise en difficulté.
Conséquences ?
Acquisition d’immobilisation Fr en diminution
Augmentation du capital FR en diminution
Diminution des stocks BFR en diminution
Remboursement des emprunts FR en diminution
Hausse des dettes fournisseurs BFR en diminution
Diminution des créances clients BFR en diminution
Obtention d’un emprunt long terme FR en augmentation
Mise au rebut d’une immobilisation FR en augmentation
AE 211 000 DE
200 000
Stocks 100 000 Dettes Financières
Créances clients 83 000 Dettes fiscales et s 110 000
Autres actifs 10 000 Autres dettes 28 000
EENE 15 000
Compte de régul 3 000
AHE 12 000
TA 27 200
Les deux grandes décisions qui ont conditionné toute la fin, on a un regard vers
l’actif des décisions d’investissement et quand on a un regard tourner vers le passive
on a des décisions de financement.
Pourquoi investir ?
- Maintenir en l’état l’outil productif : investissements de remplacement.
Matériel déjà amorti ou obsolescence du matériel ; évolution technologique.
- Se moderniser : améliorer fortement la productivité pour rester compétitif sur
un marché concurrentiel.
- Se développer : investissement de croissance : interne ou externe (on fera la
croissance interne c’est-à-dire développer mon activité, rester sur notre cœur
de métier, développer notre part de marché, produire plus et donc développer
notre outil de production interne) et la croissance externe (le rachat des
sociétés fusions et acquisitions ; intégration verticale et horizontale)
- Améliorer les conditions de travail (salle de sport, cantines, crèche).
Investissements sociaux : objectif gain de productivité.
Année 1 2 3 4 5
CA lié au nouveau 200 300 450 600 1000
produit
Au terme de cette période, les équipements pourraient être revendus 100 K€.
L’EBE est égal à 30% du chiffre d'affaires, le taux d'imposition des
bénéfices est de 34%, le BFR représente 20% du chiffre d’affaires hors
taxes, les sommes investies en BFR sont entièrement récupérées à la fin
du projet. Le taux de rendement requis sur le projet est de 7%. Construisez
le tableau de flux liés au projet. Le BFR est financé en début de période.
Année 0 1 2 3 4 5
CA 200 300 450 600 1 000
EBE (30% du CA) 60 90 135 180 300
Dotations aux 100 100 100 100 100
amortissements
(500/5)
=RE (60-100) - 40 - 10 35 80 200
-Impôt sur les - 13, 6 - 3, 4 11, 9 27, 2 68
bénéfices
(34%*RE)
Résultat Net -26,4 -6,6 23,1 52,8 132
théorique (-40)-(-
13,6)
CAF = RN + 73,6 93,4 123,1 152,8 232
Dotations = EBE
– impôt
BFR 20% du CA 40 60 90 120 200
Variation BFR 40 20 30 30 80 -200
(BFR t+1 – BFR t)
Flux d’activité Fa -40 53,6 63,4 93,1 72,8 432,0
(= CAF –
Variation du BFR)
Flux -500
d’investissement
Fi
Flux de 66 =
désinvestissement 100*(1-
Fd 34%)
Flux net de - 53,6 63,4 93,1 72,8 498,0
liquidité = Fa 540,0
+Fi + Fd
Illustration :
Nous avons par ailleurs que :
- Kc = cout des fonds propres, KC est de 13,5%
- Kd = cout de la dette, est de 9%
Et que le projet ne modifie pas le risque global e de l’entreprise ni la structure
financière.
- Le CMPC = k
= 13,5% * (100/150) + 9% * (50*150)
= 12%
Détermination de la VAN du projet :
5000
VAN = ∑ [ (1,12) +5000/ ( 1,12 ) 2 ¿ +5000 /( 1,12 ) 3]−10 000 ¿
= + 2009, la VAN est égale à 2009 donc nous pouvons dire que le projet est rentable
La VAN c’est la richesse nous reste en t0.
Elle a pour objectif d’opérer des classements c’est-à-dire des choix. Donc il est
pertinent, on ne peut pas la remettre en cause.
Impact du projet sur le bilan de l’entreprise
Cours d’un titre : valeur des capitaux propres / quantité des actions
Cours du titre avant le projet = 500 (100 000 K€ / 200 000 titres)
Cours après acceptation du projet : (100 000 + 6 667 + 2009) / (200 000 +
13 334) 13 334 = 6 667 K€ /500
Le TIR pas à l’examen.
Lorsque les critères sont contradictoires c’est la VAN qu’il faut prendre qui est
supérieur aux autres.
Le TRI est un critère surévalué.
Le délai de récupération (DR)
- Le DR du capital investi représente le nombre de périodes nécessaires pour
récupérer le capital investi.
- Il s’exprime généralement en années et mois.