Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
N° de référence :…….. /…/2022
Spécialité :finance d’entreprise
Niveau :M1
AU SEIN DE LA CAAT
RAPPORT DE STAGE
LA COMPAGNIE ALGERINNE
DES ASSURANCES
amira BOUMELTA
sara ALLAS
Remerciements
1
Tout d'abord, nous tenons à remercier la compagnie algérien d'assurance, et surtout
HOUSSAM GUERDOUH de nous avoir fait confiance.
L'écoute et l'accompagnement que nous avons améliorés nous ont permis de trouver
rapidement une scène, afin d'améliorer notre projet professionnel. Nous pensons aussi à le
Président directeur général de la Compagnie algérienne des assurances (CAAT), M.
BENMICIA YOUCEF, qui a cru en nos possibilités et nous accueille en sa compagnie.
A ce titre, nous tenons à remercier tout particulièrement HOUSSAM GUERDOUH, qui nous
a soutenu, conseillé et surtout nous a transmis son expérience en assurance. ainsi que son
équipe.
Ce stage nous a permis d'affiner parcours certains pour notre construire projet d'orientation
professionnelle et est l'aboutissement de notre année d'étude.
2
TBLE DES MATIERES
Remeciemenets ………………………………………………… 2
Liste des taleaux et des figures……………………….……….. 4
Fiche d’identité d’enteprise…………………………………… 5
Introuction……………………………………………………… 6
Conclusion ……………………………………………………… 24
Liste des références……………………………………………… 25
Annexes…………………………………………………………... 26
3
Liste des taleaux et des figure
4
Fiche d’identité d’enteprise
N°téléfphone : 031-92-95-84
EMail : Caat301@yahoo.fr
5
INTRODUCTION
6
Section I : La présentation de la CAAT
Un peu d’histoire...
En avril 1985, à la faveur de la restructuration du secteur des assurances, est créée l’entreprise
publique spécialisée dans les assurances transports, la CAAT. Elle a commencé à exercer ses activités
dès le mois de janvier 1986, dans un contexte caractérisé par le monopole de l’Etat sur les opérations
d’assurances et la spécialisation des sociétés. Ainsi, la CAAT a été agréée pour pratiquer une activité
monobranche à savoir les assurances transports maritimes, aériens et terrestres.
Les objectifs assignés à l’Entreprise consistaient principalement à :
Après les changements intervenus dans le dispositif législatif et réglementaire, l’Entreprise a veillé
à maintenir sa position de leader sur le marché des risques transports, tout en investissant
progressivement les autres segments, notamment les risques industriels.
La refonte de l’organisation
L’extension du réseau commercial
L’intégration des intermédiaires d’assurances
Le renforcement du patrimoine immobilier
Le déploiement des technologies de l'information
L’amélioration et la valorisation des compétences
La poursuite du processus de réformes, confortée par la loi 06-04 du 20 février 2006 instaurant la
séparation des assurances de dommages des assurances de personnes, a introduit le changement de
statut de la CAAT en compagnie "d’assurance dommages toutes branches", conformément à l'arrêté
ministériel du 14 juillet 2011.
L'application de cette nouvelle législation a amené la CAAT à réagir sur deux axes :
La création d’une filiale spécialisée, dédiée aux assurances de personnes, dénommée Taamine Life
Algérie "TALA", en partenariat avec le Fonds National d’Investissement (FNI) et la Banque
Extérieure d’Algérie (BEA).
7
L’adaptation au nouveau statut d’entreprise d’assurance de dommages
Cette refonte structurelle retient, comme axe cardinal, la flexibilité de l’organisation de la CAAT,
pour mieux s’adapter aux mutations endogènes et exogènes. L’adaptation reste pour la CAAT une des
conditions primordiales pour assurer sa pérennité.
Il importe de souligner, en outre, que l’évolution de la CAAT coïncide avec les transformations
engagées par l’Etat. Les mesures édictées par les Pouvoirs publics ont stimulé davantage l'activité
assurantielle et ont offert, à l'Entreprise, la possibilité d’élargir sa gamme de produits et d'améliorer la
qualité de ses prestations.
La CAAT, déterminée à consolider ses positions, a pris des mesures par rapport à un marché de
plus en plus concurrentiel. Cette démarche est fondée sur une veille stratégique permettant la
définition et la quantification des objectifs à atteindre ainsi que la planification des actions à
entreprendre principalement dans le domaine commercial
Nos valeurs
Nos atouts…
Le niveau d'évolution de la production a, d'une manière générale, été équivalent, voire supérieur à
celui du marché. Cette dynamique a permis, à l’Entreprise, de réussir au terme de l'exercice 2003, à
prendre la deuxième position sur le marché des assurances avec un chiffre d'affaires de plus de 6
milliards de DA.
8
Figure1: représente Organigramme de la CAAT.
P.D.G
Secrétaire
General
Inspection Conseiller
Générale s
Inspections
Sécurité
Direction Audit
Préventive
D.IARD et CAT
NAT D.Com et
D.RH Agences
Marketing
D.Engineering
D.P.O et CG D.Formation
et Crédits
AGA
D.Moyens et
D.Transport D.Informatique
Patrimoine
Cellue juridique
D.Réassurance D.Pla
et contentieux
9
Section II : Les stratégies de la CAAT
La gouvernance de la compagnie :
10
Figure2 : Le structure du portofeuille de la CAAT 2020.
66%
6%
11
relations d’affaires durables.
12
Chapitre II : Droit d’assurances
Section I : Généralités sur le contrat d’assurance
Art. 619 du Code Civil stipule « L'assurance est un contrat par lequel
l'assureur s'oblige, moyennant des primes ou autres versements pécuniaires, à
fournir à l'assuré ou au tiers bénéficiaire au profit duquel l'assurance est
souscrite, une somme d'argent, une rente ou une autre prestation pécuniaire, en
cas de réalisation du risque prévu au contrat ».
Le contrat d’assurance est écrit. Il est rédigé en caractères apparents et
doit contenir obligatoirement, outre les signatures des parties, les mentions ci
après :
- Les noms et domiciles des parties contractantes,
- La chose ou la personne assurée,
- La nature des risques garantis,
- La date de souscription,
- La date d’effet et la durée du contrat,
- Le montant de la garantie,
- Le montant de la prime ou de la cotisation d’assurance.
2- Les éléments du contrat :
13
Il implique l’existence d’une législation particulière et une convention
déterminée précisant l’objet et les conditions générales du risque assuré,
permettant ainsi de le situer dans la classification du droit des contrats.
Le contrat nommé est celui qui est expressément consacré par le code civil
ou un texte particulier et qui fait l’objet d’une réglementation détaillée. Il est
impérativement réglementé par le législateur, contrairement au contrat innomé.
L’Art. 620 du Code Civil stipule « Le contrat d'assurance est régi, outre les
dispositions prévues par le présent code, par les lois spéciales ».
14
en contradiction avec les articles du code civil qui interprète le doute en faveur
de celui qui a contracté l’obligation (l’assureur).
-Rappel de l’échéance:
- Le règlement du sinistre:
15
136 du code civil)
- Causés par des biens ou animaux dont l’assuré est civilement responsable (Art
138 à140 du code civil). L’assureur est donc tenu d’exécuter la prestation
déterminée par le contrat d’assurance.
En outre, l’assureur est tenu de régler les sinistres dans le respect des
délais réglementaires à savoir 30 jours à partir du jour du dépôt par l’expert du
rapport d’expertise (Loi 06/04 modifiant et complétant l’ordonnance 95/07
relatives aux assurances).
En définitive, nous dirons qu’un bon assureur est avant tout un bon
régleur de sinistres
- La déclaration du risque:
Lors de la conclusion du contrat d’assurance, l’assuré est tenu de déclarer dans le questionnaire
toutes les circonstances
connues de lui, permettant à l’assureur d’apprécier les risques qu’il prend à sa
charge (Art 15 alinéa 01 de l’ordonnance).
La déclaration de l’assuré permet donc à l’assureur de former son opinion
sur le risque à garantir et de déterminer le coût à appliquer (tarif).
Il est aussi tenu de déclarer les circonstances nouvelles en cours de contrat
et toute aggravation pouvant affecter le risque assuré. « L’assuré doit par lettre
recommandée aviser l’assureur dans un délai de 07 jours à partir du moment où
il a eu connaissance » (Art 15 de l’ordonnance).
La déclaration d’une aggravation de risque impliquerait l’application d’un
taux additionnel de prime à l’assuré.
- Le paiement de la prime:
La prime est la cause de l’obligation de garantie qui pèse sur l’assureur.
La prime due est une somme monétaire que l’assuré est tenu de verser à l’assureur en contrepartie de
la garantie acquise (Art 619du code civil).
Le paiement de la prime ou cotisation doit se faire aux périodes convenues (Art 15 de l’ordonnance).
- Règlement de la surprime:
L’assuré est tenu en cas d’aggravation de risque
et dans un délai de 30 jours à partir de la proposition par l’assureur du nouveau
taux de prime de s’acquitter de la différence de prime réclamée par l’assureur
(Art 18 alinéa 03 de l’ordonnance).
- La déclaration du sinistre:
L’assuré est obligé de donner avis à l’assureurdés qu’il en a eu connaissance et au plus tard dans
le délai fixé par le contrat d’assurance, de tout sinistre de nature à entraîner la garantie de l’assureur
(Art15 alinéa 05 de l’ordonnance).
16
Section II : l’activité d’assurance dans le droit algérien
1 - La société d’assurances :
pour vol, pour abus de confiance, pour escroquerie ou pour délit puni par les lois
des peines de l'escroquerie, pour extorsion de fonds ou de valeurs, pour émission
de chèques sans provision, pour recel des choses obtenues à l'aide de ces délits
ou pour comportements déshonorant durant la guerre de libération.
1-2 Le retrait de l’agrément :
L’ordonnance n°95-07 du 25 janvier 1995 relative aux assurances modifiée
complétée par la loi n°06-04 du 20 février 2006 a précisé les motifs, les
procédures ainsi les recours dans le cas du retrait de l’agrément. - Les motifs du retrait :
Selon l’article 220, sauf les cas de:
17
Cessation d’activité.
Dissolution.
Dérèglement judiciaire.
Déclaration de faillite.
18
déterminent comme suit:
- La nature du risque;
-La probabilité de survenance du risque;
-Les frais de souscription et de gestion du risque;
- Tout autre élément technique de tarification propre à chaque opération
d'assurance.
Pour l’assurance de personnes :
Les tables de mortalité applicables ainsi que le taux minimum garanti aux
contrats, sont fixés par arrêté du ministre chargé des finances. [Article 232 bis]
Pour l’assurance obligatoire :
L’administration de contrôle fixe la tarification ou les paramètres y
afférents, sur proposition de l'organe spécialisé en matière de tarification et
après avis du conseil national des assurances. [Article 233]
Selon l’article 234, la tarification de tout projet d’assurance facultatif doit être
communiquée à l’administration de contrôle qui à tout moment peut les modifier
sur avis de l’organe spécialisé en matière de tarification.
Selon l’article 252 (modifié par l’art 53 L 06-04), sont considérés comme
intermédiaire d’assurance :
L’agent général d’assurance
Le courtier d’assurance.
Les sociétés d’assurances pouvant distribuer le produit d’assurance par
l’entremise des banques et des établissements financiers et assimilés et
autres réseau de distribution.
Pour présenter des opérations d’assurances, ces intermédiaires doivent justifier
de la possession d’une carte professionnelle délivrée respectivement par
l’association des sociétés d’assurances et par le ministre chargé des finances.
L’Article 253 stipule que l’agent général d’assurances est une personne
physique qui représente une ou plusieurs sociétés d’assurances, en vertu d’un
contrat de nomination portant son agrément en cette qualité.
L’agent général, en sa qualité de mandataire, met :
- D’une part, à la disposition du public sa compétence technique, en vue de
la recherche de la souscription du contrat d’assurance pour le compte de
son mondant.
- D’une part, à la disposition de la ou des sociétés qu’il représente, ses
services personnels et ceux de l’agence générale, pour les contrats dont la
gestion lui est confiée.
Conditions d’octroi d’agrément :
D’après le décret exécutif n°95-340 du 30/10/1995 fixant les conditions
d’octroi et de retrait d’agrément, de capacités professionnels, de distributions et
de contrôle des intermédiaires d’assurances (JO n°65 du 31/10/1995),l ’agent
général d’assurance est subordonné aux conditions suivantes :
- Avoir une bonne moralité.
- Etre âgé de plus de 25 ans.
- Etre de nationalité algérienne.
- Posséder les capacités professionnelles requises.
19
conformément à la réglementation en vigueur en la matière.
20
CHAPITRE III : Assurance de risques industiel
Section I : Assurance sur matériel industiel
Une assurance bris de machine vous permet de couvrir vos outils de production d’une destruction
éventuelle. Cette garantie peut réduire les pertes en cas de casse d’un outil de production due à des
problèmes d’exploitation ou à une erreur humaine.
La plupart du temps, le contrat d’assurance bris de machine prend en compte la totalité du
matériel de travail : le matériel électrique, le matériel informatique de même que les engins de
chantiers. Les machines deviennent de plus en plus perfectionnées, et donc de plus en plus chères. Les
risques de bris augmentent avec la fragilité, la complexité des machines. Une assurance bris de
machine peut éviter des difficultés financières à une entreprise confrontée à la destruction accidentelle
d’un de ses outils de production.
Les causes des dommages pris en compte par l’assurance bris de machine sont internes à la
machine : surtension ou chute de tension, grippage, échauffement anormal ou même erreur de
montage. Le dommage peut également être d’origine humaine : fausse manœuvre, erreur d’utilisation,
défaut d’entretien. Enfin, les dommages peuvent être causés par un élément extérieur à la machine :
choc, événement naturel etc.
21
Section II : étude de cas
PARTIE01: souscription
-Les biens : tous les biens meubles et immeubles sauf les biens exclue
PARTIE02 : L’indemnisation
- La date du sinistre .
- La date de déclaration .
- Date de visite .
- Dégâts occasionnés .
- Dommage corporel .
- La valeur de matériel .
22
Conclusion générale :
Ce présent rapport qui s’articule autour de trois principales parties, a permis d’un coté, de prendre
connaissance de l’assurance et d’autre coté, de passer en revue l’organisation et le fonctionnement de
la CAAT notamment grâce au stage pratique prévu à cet effet.
L’appréciation des résultats de notre stage, nous a permis de constater que la CAAT a pris une
place importante, au niveau du marché des assurances. Le législateur algérien, comme le tunisien,
montre le souci de protéger les intérêts des assurés tout en mettant le point sur les spécificités de
l’activité des compagnies d’assurances qui détiennent l’épargne public et veille à ce que ces
compagnie sont à tout moment en mesure d’honorer leurs engagements vis-à-vis l’assuré, la partie
faible du contrat d’assurance .
23
Lisete des référances
https://www.preventica.com
https://WWW.INRS.FR
https://legarrec.com
https://www.caat.dz
24