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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique


Ecole supérieur de la comptabilité et de la finance - canstantine

N° de référence :…….. /…/2022

Département du second cycle

Spécialité :finance d’entreprise
Niveau :M1

ASSURANCE DES RISQUES INDUSTRIELS

AU SEIN DE LA CAAT

RAPPORT DE STAGE

LA COMPAGNIE ALGERINNE
DES ASSURANCES
amira BOUMELTA
sara ALLAS

Année universitaire : 2021 /2022

Remerciements

1
Tout d'abord, nous tenons à remercier la compagnie algérien d'assurance, et surtout
HOUSSAM GUERDOUH de nous avoir fait confiance.

L'écoute et l'accompagnement que nous avons améliorés nous ont permis de trouver
rapidement une scène, afin d'améliorer notre projet professionnel. Nous pensons aussi à le
Président directeur général de la Compagnie algérienne des assurances (CAAT), M.
BENMICIA YOUCEF, qui a cru en nos possibilités et nous accueille en sa compagnie.

A ce titre, nous tenons à remercier tout particulièrement HOUSSAM GUERDOUH, qui nous
a soutenu, conseillé et surtout nous a transmis son expérience en assurance. ainsi que son
équipe.

Ce stage nous a permis d'affiner parcours certains pour notre construire projet d'orientation
professionnelle et est l'aboutissement de notre année d'étude.

Nous adressons également nos remerciements aux professeurs de l'Ecole Supérieure de


Comptabilité et de Finance.

2
TBLE DES MATIERES

Remeciemenets ………………………………………………… 2
Liste des taleaux et des figures……………………….……….. 4
Fiche d’identité d’enteprise…………………………………… 5
Introuction……………………………………………………… 6

CHAPITRE I : La découverte de la CAAT…………………........ 7


Section I : La présentation de la CAAT.
Section II : les stratégie de la CAAT.

CHAPITRE II : Droit des assurances ………………………….. 14


Section I : génétrélités sur le cantrat d’assurance.
Section II :L’activité d’assurance dans le droit algerien.  

CHAPITRE II : Assurance de risques industiel……………………… 22


Section I : Assurance sur matériel industiel .
Section II : (etude de cas).

Conclusion ……………………………………………………… 24
Liste des références……………………………………………… 25
Annexes…………………………………………………………... 26

3
Liste des taleaux et des figure

 Figure1 : représente organigramme de la CAAT.


 Figure2 : représente le structure du portofeuille de la CAAT.
 Tableau 1 : les conditiond d’octroi de crédit.

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Fiche d’identité d’enteprise

Denomination La compagnie algirienne des assurance(caat)

Forme Juriique : EPE/SPA

Type d’établissement : Société civile / société commerciel

Adresse : Cité les mimosas route de setif-constantine,algérie

N°téléfphone : 031-92-95-84

Nateur de l’activité : Spécialisée dans le secteur d’assurance

Le directeur d’agence BENKHABCHECHE MOHAMED FETHI

EMail : Caat301@yahoo.fr

Capital social (en 2020) 20 000 000 milliers de DA

Capitaux propres ( en2020) 27 444 970 milliers de DA

Résultat net (en 2020) 2 797 829 milliers de DA

5
INTRODUCTION

Face aux divers risques omniprésents dans la vie économique et sociale,


l’assurance s’est diversifiée de façon à pouvoir offrir une plus large couverture
possible et de développer au mieux son rôle dans la plus grande transparence et
dans le respect des règles qui lui sont prescrites.
L’assurance a pour rôle essentiel: la protection des personnes et des
patrimoines, elle permet aussi de réduire l’incertitude en permettant aux agents
économiques de transférer leurs risques sur l’assureur, et donc investir et
entreprendre. Grace à l’épargne qu’elle draine l’assurance finance aussi
l’économie et la croissance.

La CAAT joue un rôle très important dans l’économie nationale, vu la


dimension des capitaux qu’elle reçoit de ses clients. Elle contribue au
développement de l’économie par son rôle de préservateur du patrimoine
national (public et privé), et d’un autre côté elle finance différents projets de
développement.

Le but de notre stage pratique - d’une durée de deux mois au sein de la


CAAT- est de concrétiser les connaissances acquises durant le premier semestre
à travers la mise en pratique des modules de spécialité prodigué durant ce
semestre
Nous avons développé selon des normes méthodologiques trios chapitres :

Premier chapitre « présentation et stratégie de la CAAT» ;


Deuxième chapitre « droit des assurances » ;
Troisième chapitre « assurance de risques industiel » ;

CHAPITRE I : La découverte de la CAAT

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Section I : La présentation de la CAAT

 Un peu d’histoire...

En avril 1985, à la faveur de la restructuration du secteur des assurances, est créée l’entreprise
publique spécialisée dans les assurances transports, la CAAT. Elle a commencé à exercer ses activités
dès le mois de janvier 1986, dans un contexte caractérisé par le monopole de l’Etat sur les opérations
d’assurances et la spécialisation des sociétés. Ainsi, la CAAT a été agréée pour pratiquer une activité
monobranche à savoir les assurances transports maritimes, aériens et terrestres.
 Les objectifs assignés à l’Entreprise consistaient principalement à :

 Couvrir efficacement les risques relevant de son champ d’activité;


 Drainer l’épargne pour contribuer au financement de l’économie nationale ;
 Générer de l’emploi. Avec l’avènement des réformes et notamment le passage à l’autonomie de
gestion, la CAAT fut transformée en Entreprise Publique Economique/ Société par Actions
(EPE/SPA) en octobre 1989. L’Entreprise connaîtra, également, deux autres importantes mutations :
 La levée de la spécialisation qui a permis de commercialiser l’ensemble des branches d’assurance;
 La fin du monopole de l’Etat sur les opérations d’assurance et de réassurance, consacrée par
l’Ordonnance 95-07 du 25 janvier 1995.
 De la mutation statutaire à l’adaptation à l’environnement

Après les changements intervenus dans le dispositif législatif et réglementaire, l’Entreprise a veillé
à maintenir sa position de leader sur le marché des risques transports, tout en investissant
progressivement les autres segments, notamment les risques industriels.

La CAAT a ainsi adopté une stratégie privilégiant la sensibilisation de la clientèle, en mettant en


avant la prévention des risques et la qualité de ses prestations. Parallèlement, des mesures ont été
prises pour :

 La refonte de l’organisation
 L’extension du réseau commercial
 L’intégration des intermédiaires d’assurances
 Le renforcement du patrimoine immobilier
 Le déploiement des technologies de l'information
 L’amélioration et la valorisation des compétences

La réalisation de ces objectifs majeurs a nécessité la mobilisation de ressources et de moyens


conséquents.

La poursuite du processus de réformes, confortée par la loi 06-04 du 20 février 2006 instaurant la
séparation des assurances de dommages des assurances de personnes, a introduit le changement de
statut de la CAAT en compagnie "d’assurance dommages toutes branches", conformément à l'arrêté
ministériel du 14 juillet 2011.

L'application de cette nouvelle législation a amené la CAAT à réagir sur deux axes :

La création d’une filiale spécialisée, dédiée aux assurances de personnes, dénommée Taamine Life
Algérie "TALA", en partenariat avec le Fonds National d’Investissement (FNI) et la Banque
Extérieure d’Algérie (BEA).

La restructuration de son organisation. Aussi, il était devenu indispensable d’élaborer et de mettre


en place une organisation en adéquation avec les objectifs de l’Entreprise, à savoir :

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L’adaptation au nouveau statut d’entreprise d’assurance de dommages

L’amélioration de la gestionL’amélioration de la gestion

L’accompagnement du développement de l’Entreprise.

Cette refonte structurelle retient, comme axe cardinal, la flexibilité de l’organisation de la CAAT,
pour mieux s’adapter aux mutations endogènes et exogènes. L’adaptation reste pour la CAAT une des
conditions primordiales pour assurer sa pérennité.

Il importe de souligner, en outre, que l’évolution de la CAAT coïncide avec les transformations
engagées par l’Etat. Les mesures édictées par les Pouvoirs publics ont stimulé davantage l'activité
assurantielle et ont offert, à l'Entreprise, la possibilité d’élargir sa gamme de produits et d'améliorer la
qualité de ses prestations.

La CAAT, déterminée à consolider ses positions, a pris des mesures par rapport à un marché de
plus en plus concurrentiel. Cette démarche est fondée sur une veille stratégique permettant la
définition et la quantification des objectifs à atteindre ainsi que la planification des actions à
entreprendre principalement dans le domaine commercial

Nos valeurs

Protection du patrimoine national ;


Engagement envers les assurés
Respect de l'éthique professionnelle

Nos atouts…

La croissance et le développement soutenus ont progressivement positionné la CAAT comme l’un


des principaux acteurs du marché algérien des assurances.

Le niveau d'évolution de la production a, d'une manière générale, été équivalent, voire supérieur à
celui du marché. Cette dynamique a permis, à l’Entreprise, de réussir au terme de l'exercice 2003, à
prendre la deuxième position sur le marché des assurances avec un chiffre d'affaires de plus de 6
milliards de DA.

Forte de sa nouvelle dimension, la CAAT :

 S’adapte et se structure en fonction de son développement et de l’accroissement de sa part de marché ;


 Conjugue les apports d'un personnel expérimenté et ceux d'une relève qualifiée;
S’implante sur l’ensemble du territoire national en mettant en place un réseau mixte et proche de
la clientèle (Agences directes et AGA);
 Capitalise une expérience avérée dans la gestion des risques d’entreprise ;
 innove avec le lancement des packs en direction des particuliers et des professions libérales et
l’élaboration de produits spécifiques répondant aux besoins des grands comptes.
La CAAT se distingue aussi par :

 Un capital social en augmentation


 Des marges d'assurance conséquentes
 Des marges de solvabilité supérieures aux normes réglementaires
 Des résultats comptables bénéficiaires.

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Figure1: représente Organigramme de la CAAT.

P.D.G

Secrétaire
General

Inspection Conseiller
Générale s

Inspections

Sécurité
Direction Audit
Préventive

Cadre digeant Cadre digeant


Gadre dirigeant
Déveleppemen Administaratio Succursales
Technique
t n

D.IARD et CAT
NAT D.Com et
D.RH Agences
Marketing

D.Engineering
D.P.O et CG D.Formation
et Crédits
AGA

D.Automobile D.Réseau D.FC

D.Moyens et
D.Transport D.Informatique
Patrimoine

Cellue juridique
D.Réassurance D.Pla
et contentieux

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Section II : Les stratégies de la CAAT

La gouvernance de la compagnie :

La première action a concernée la gouvernance de la compagnie, à ce titre


plusieurs comités ont été mis en place:
 Le comité d’audit : il est chargé de l’examen des structures
administratives, techniques et comptables.
 Le comité de stratégie : il a pour mission principale de proposer les axes
stratégiques de fonctionnement et de développement de la compagnie.
 Le comité de placements : il a pour mission d’arrêter la stratégie de
placement de la compagnie et de suivre et d’apprécier régulièrement cette
activité.
 Le conseil de coordination de l’entreprise : il est chargé d’assurer la
coordination et le suivi des activités de l’entreprise, ainsi que les axes
stratégiques arrêtés.
Le portefeuille de la compagnie :

La stratégie de la CAAT en matière de gestion du portefeuille consiste en


premier à lieu à accroitre sa position de leader dans les grands risques
industriels, et les risques de transport, une position qu’elle a hérité du temps de
la spécialisation des compagnies d’assurance. D Dans l’optique d’une meilleure
maitrise de ces risques, la direction des grands risques a été scindée en deux: les
grands risques constructions et exploitation.
La CAAT a opté aussi pour le développement des autres branches, afin de
profiter pleinement du nouveaux plan d’investissement publics 2010/2014 de
l’ordre de 280 milliards$.

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Figure2 : Le structure du portofeuille de la CAAT 2020.

structure du portefeuille 2020

ass, risques industriels


28% ass, crédit
ass,transports
ass, agricole
ass, automobile

66%
6%

Les autres axes stratégique de la CAAT  :

Comme toute entreprise qui cherche à avoir de bon résultats et d’atteindre le


sommet dans ses activités la CAAT a comme objectif de:
 Maitriser l’évolution de la structure du portefeuille (marketing orienté)
vers les besoins du marché en termes d’assurance.
 L’amélioration du service vente (cadence de règlement plus élevés,
prestation de qualité).
 Recherches de nouvelles formes d’indemnisations (assurance d e
personnes et automobiles).

 Mener une politique, axée sur le renforcement et la promotion des


compétences. L’ouverture des centres de formation et la mise en œuvre
des différents programmes répondant clairement à cette préoccupation.
 L’amélioration du système d’information qui exige un suivi et une mis à
jour permanente.
 Innover dans le domaine de l’expertise par l’agrément d’experts
Indépendants.
 L’objectif fondamental de l’entreprise est la prise en charge et la
satisfaction des besoins de ses clients afin de pérenniser leur fidélité et
mériter leur confiance ces valeurs essentielles constituent le socle des

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relations d’affaires durables.

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Chapitre II : Droit d’assurances
Section I : Généralités sur le contrat d’assurance

Le droit algérien des assurances est régi par l’ordonnance nº 95/07 du 25


Janvier 1995 et complétée par la loi nº 06-04, du 20 Février 2006, que par
l’ordonnance nº 75-58 du 26 Septembre 1975 portant code civil.
L’opération d’assurance étant contractuelle, l’on ne peut la comprendre
sans avoir défini au préalable le contrat d’assurance.
De ce fait le présent chapitre a pour le droit des assurances dont on va
présenter dans la première section les généralités du contrat d’assurance, quant
à la deuxième section elle sera consacrée à l’activité d’assurance dans le droit
algérien.

1_ Définition du contrat d’assurance :

Art. 619 du Code Civil stipule « L'assurance est un contrat par lequel
l'assureur s'oblige, moyennant des primes ou autres versements pécuniaires, à
fournir à l'assuré ou au tiers bénéficiaire au profit duquel l'assurance est
souscrite, une somme d'argent, une rente ou une autre prestation pécuniaire, en
cas de réalisation du risque prévu au contrat ».
Le contrat d’assurance est écrit. Il est rédigé en caractères apparents et
doit contenir obligatoirement, outre les signatures des parties, les mentions ci
après :
- Les noms et domiciles des parties contractantes,
- La chose ou la personne assurée,
- La nature des risques garantis,
- La date de souscription,
- La date d’effet et la durée du contrat,
- Le montant de la garantie,
- Le montant de la prime ou de la cotisation d’assurance.
2- Les éléments du contrat :

La définition fait apparaître les trois éléments de l’assurance à savoir : le


risque, la prime et la prestation de l’assurance, mais il s’en dégage aussi l’aspect
technique de l’assurance.
 le risque : il se définit comme étant un événement incertain, futur et ne
dépendant pas exclusivement de la volonté de l’assuré, ou un événement
certain mais dont la date de survenance est inconnue.
 la prime : c’est la somme payée par l’assuré en contrepartie de la garantie
d’un risque.
 la prestation de l’assureur : est la contrepartie de la prime, elle intervient
lorsque le sinistre se produit. Il est très important de signaler que :
En matière d’assurance de dommage : elle tend à indemniser l’assuré du
préjudice à lui causé par le sinistre, cette indemnité ne saurait en aucun
cas dépasser le montant du préjudice, c’est le principe indemnitaire.
En matière d’assurance de personne : ce principe n’intervient pas et
l’assureur devra, en cas de sinistre payer la somme prévue au contrat.
3_ Caractères généraux :
Le contrat d’assurance est différent des autres contrats civils et commerciaux
eu égard à ses caractères spécifiques:

- C’est un contrat « nommé » :

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Il implique l’existence d’une législation particulière et une convention
déterminée précisant l’objet et les conditions générales du risque assuré,
permettant ainsi de le situer dans la classification du droit des contrats.
Le contrat nommé est celui qui est expressément consacré par le code civil
ou un texte particulier et qui fait l’objet d’une réglementation détaillée. Il est
impérativement réglementé par le législateur, contrairement au contrat innomé.
L’Art. 620 du Code Civil stipule « Le contrat d'assurance est régi, outre les
dispositions prévues par le présent code, par les lois spéciales ».

- C’est un contrat « consensuel » :

Le consentement des deux parties Assureur / Assuré (ou souscripteur) est


nécessaire pour la formation et la validité du contrat d’assurance. Dés qu’il y a
accord des parties, le contrat est formé.

- C’est un contrat synallagmatique (ou bilatéral) :

Assureurs et assurés s’engagent mutuellement à honorer leurs engagements nés


du contrat:
 L’assuré est tenu à une déclaration correcte et au paiement de la prime,
L’assureur à couvrir le risque prévu au contrat d’assurance.
Le contrat synallagmatique est en somme celui qui fait naître, à la charge des
parties, des obligations réciproques et interdépendantes.

- C’est un contrat aléatoire :

L’incertitude dans la réalisation du risque est plus qu’indispensable, un


risque déjà réalisé au moment de la formation du contrat d’assurance rend celui- ci nul et de non
effet. La prestation de l’assureur est donc absolument rattachée à un événement incertain. C’est là tout
l’esprit de l’assurance

- C’est un contrat à titre onéreux :

Un contrat d’assurance n’est jamais gratuit, une contrepartie du risque pris


par l’assureur est toujours prévue pour la validité du contrat d’assurance. Cette
contrepartie est déterminée par la prime ou cotisation versée par l’assuré.

- C’est un contrat successif :

Le contrat d’assurance s’échelonne toujours dans le temps et plus


précisément dans le futur qui comporte le caractère aléatoire. C’est un contrat
dans lequel l’exécution des prestations s’étend dans le temps. A la différence du
contrat à exécution instantanée ou effectuée en un temps trop court.

- C’est un contrat d’adhésion :

Le contrat d’assurance est un contrat élaboré, rédigé et imprimé par


l’assureur.
L’assuré qui n’a pas discuté des conditions générales, se contente souvent de
remplir les imprimés.
Cette situation avait donné lieu à de nombreux abus avant la promulgation de
la Loi de 1930, notamment par la pratique des clauses de déchéance insérées en
petits caractères peu lisibles. Cependant, les juges de fond continuent à
interpréter en faveur de l’assuré les clauses équivoques, ambiguës ou obscures,

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en contradiction avec les articles du code civil qui interprète le doute en faveur
de celui qui a contracté l’obligation (l’assureur).

- C’est un contrat de bonne foi :

La confiance mutuelle entre les deux parties caractérise le contrat


d’assurance: la loyauté de l’assuré à maintenir l’équité des relations
contractuelles et l’obligation faite à l’assureur de se fier aux déclarations de
l’assuré, sans pouvoir les vérifier lors de la souscription du contrat.
D’ailleurs, un assuré dont la mauvaise foi est prouvée, est sanctionné avec
une sévérité toute particulière, notamment par l’application de la nullité de son
contrat ou d’une déchéance.

4 -Les parties du contrat et ses obligations :

 Les parties du contrat :


Le contrat intéresse les parties suivantes :
 L’assureur : c’est la partie qui s’engage à exécuter une prestation à
l’assuré en cas de réalisation tion du risque faisant l’objet du contrat.Il peut être
une entreprise commerciale ou une société mutuelle ou d’ commerciale ou
une société mutuelle ou d’intermédiaires d’assurance (agents généreux ou
courtiers).
 le souscripteur : c’est la partie au nom de laquelle la police est signée et
qui s’engage au paiement des primes, c’est le plus souvent l’assuré lui-même
qui souscrire pour son propre compte.
 l’assuré : personne dont la vie, les actes ou les biens sont garantis par un
contrat d’assurance ou une personne dont les biens sont indemnisés, dont la
responsabilité est couvert, qui reçoit une indemnité en cas d’incapacité.
 Les obligations des parties :
 Les obligations de l’assureur :

-Rappel de l’échéance:

L’assureur est tenu de rappeler à l’assuré, l’échéance


de la prime au moins un (01) mois à l’avance, en lui indiquant la somme à payer
et le délai de règlement (Art 16 de l’ordonnance).

- La mise en demeure du souscripteur:

A défaut du paiement de la prime


dans les 15 jours, l’assureur doit par lettre recommandée simple, mettre en
demeure le souscripteur d’avoir à payer la prime dans les 30 jours suivants (Art
16 alinéa 3 de l’ordonnance).

- Le règlement du sinistre:

Lorsqu’au moment de la conclusion du contrat


d’assurance, l’éventualité de réalisation du risque était aléatoire, l’obligation de
l’assureur était alors «conditionnelle ». Elle devient certaine par la réalisation du
sinistre.
En assurances de dommages, l’assureur doit répondre des pertes et
dommages résultant :
- De cas fortuits
- De la faute non intentionnelle de l’assuré
- Causés par les personnes dont l’assuré est civilement responsable (Art 124 à

15
136 du code civil)
- Causés par des biens ou animaux dont l’assuré est civilement responsable (Art
138 à140 du code civil). L’assureur est donc tenu d’exécuter la prestation
déterminée par le contrat d’assurance.

En outre, l’assureur est tenu de régler les sinistres dans le respect des
délais réglementaires à savoir 30 jours à partir du jour du dépôt par l’expert du
rapport d’expertise (Loi 06/04 modifiant et complétant l’ordonnance 95/07
relatives aux assurances).
En définitive, nous dirons qu’un bon assureur est avant tout un bon
régleur de sinistres

 Les obligations de l’assuré :

- La déclaration du risque:
Lors de la conclusion du contrat d’assurance, l’assuré est tenu de déclarer dans le questionnaire
toutes les circonstances
connues de lui, permettant à l’assureur d’apprécier les risques qu’il prend à sa
charge (Art 15 alinéa 01 de l’ordonnance).
La déclaration de l’assuré permet donc à l’assureur de former son opinion
sur le risque à garantir et de déterminer le coût à appliquer (tarif).
Il est aussi tenu de déclarer les circonstances nouvelles en cours de contrat
et toute aggravation pouvant affecter le risque assuré. « L’assuré doit par lettre
recommandée aviser l’assureur dans un délai de 07 jours à partir du moment où
il a eu connaissance » (Art 15 de l’ordonnance).
La déclaration d’une aggravation de risque impliquerait l’application d’un
taux additionnel de prime à l’assuré.

- Mesures de prévention des risques:


L’assuré est tenu d’observer les obligations édictées par la législation en vigueur notamment en
matièr d’hygiène et de sécurité, de prévenir les dommages et d’en limiter l’étendue
(Art 15 alinéa 04 de l’ordonnance).

- Le paiement de la prime:
La prime est la cause de l’obligation de garantie qui pèse sur l’assureur.
La prime due est une somme monétaire que l’assuré est tenu de verser à l’assureur en contrepartie de
la garantie acquise (Art 619du code civil).
Le paiement de la prime ou cotisation doit se faire aux périodes convenues (Art 15 de l’ordonnance).

- Règlement de la surprime:
L’assuré est tenu en cas d’aggravation de risque
et dans un délai de 30 jours à partir de la proposition par l’assureur du nouveau
taux de prime de s’acquitter de la différence de prime réclamée par l’assureur
(Art 18 alinéa 03 de l’ordonnance).
- La déclaration du sinistre:
L’assuré est obligé de donner avis à l’assureurdés qu’il en a eu connaissance et au plus tard dans
le délai fixé par le contrat d’assurance, de tout sinistre de nature à entraîner la garantie de l’assureur
(Art15 alinéa 05 de l’ordonnance).

Les délais différents selon la nature du sinistre:


- Tous dommages : 07 Jours.
- Vol : 03 Jours ouvrables.
- Grêle : 04 Jours.
- Mortalité d’animaux : 24 Heures.

16
Section II : l’activité d’assurance dans le droit algérien

1 - La société d’assurances :

L’ordonnance n°95/07 du 25 janvier 1995 relative aux assurances modifiée


complétée par la loi n°06/04 du 20 février 2006 a réglementé : la constitution, le
fonctionnement et le contrôle des sociétés d’assurances ainsi la tarification des
risques à couvrir.
1-1 La constitution de la société d’assurances :
- Le statut :
Selon l’article 215, les sociétés d’assurances ou de réassurances doivent être de
droit algérien et constituées sous l'une des formes ci-après :
Société par actions , Société à forme mutuelle.
- Le capital minimum :
Le capital social ou le fonds d’établissement minimum soit fixé en fonction de
la nature des branches d’assurances pour lesquelles il est demandé un agrément :
 Un milliard de dinars pour les entreprises exerçant l’assurance de
personnes,
 Deux milliards de dinars pour les entreprises exerçant l’assurance des
dommages,
 Cinq milliards de dinars pour l’activité de la réassurance.

Ce capital social soit libéré totalement et en numéraire à la souscription


[disposition de l’article 216 de l’ordonnance 95-07 modifiée et complétée].
Toute prise de participation dans le capital social d’une société d’assurance et/ou
de réassurance dépassant la proportion de 20% du capital social est soumise à
l’autorisation préalable de la commission de supervision des assurances.
[Art. 228 bis. (Ajouté par l’art. 42L 06-04)].
Le taux maximum de participation d’une banque ou d’un établissement financier
dans le capital social d’une société d’assurance et/ou de réassurance est fixé à
quinze pour cent (15%) du capital social de la société d’assurance et/ou de
réassurance. Arrêté du 13 Safar 1429 correspondant au 20 février 2008,
[J.O. n° 17 du 30 Mars 2008].
Selon l’article 16, Pour les succursales d’assurance étrangères, un dépôt de
garantie est exigé couvrant un minimum de capital exigé selon le cas.

- les administrateurs et aux dirigeants des sociétés d’assurances :

L’article 217, précise que ne peuvent à un titre quelconque fonder,


administrer ou diriger, les sociétés d'assurance et/ou de réassurance, les
personnes qui ont fait l'objet d'une condamnation pour délit de droit commun

pour vol, pour abus de confiance, pour escroquerie ou pour délit puni par les lois
des peines de l'escroquerie, pour extorsion de fonds ou de valeurs, pour émission
de chèques sans provision, pour recel des choses obtenues à l'aide de ces délits
ou pour comportements déshonorant durant la guerre de libération.
1-2 Le retrait de l’agrément :
L’ordonnance n°95-07 du 25 janvier 1995 relative aux assurances modifiée
complétée par la loi n°06-04 du 20 février 2006 a précisé les motifs, les
procédures ainsi les recours dans le cas du retrait de l’agrément. - Les motifs du retrait :
Selon l’article 220, sauf les cas de:

17
Cessation d’activité.
Dissolution.
Dérèglement judiciaire.
Déclaration de faillite.

-Les motifs du retrait de l’agrément sont:


 Non-conformité de fonctionnement de la société à la législation ou à la
réglementation en vigueur.
 Insuffisance de la situation financière de la société pour honorer ses
engagements.
 Pratique de majoration, ou de réduction de manière délibérée dans les
tarifs communiqués à l’administration de contrôle.
 Non activité pendant une année à compter de la date de notification de
l’agrément.
-Les procédures :
Selon l’article 221, Le retrait d'agrément partiel ou total est prononcé après
mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception.
Cette mise en demeure doit préciser à la société les manquements relevés à son
encontre et lui demander de présenter par écrit à l'administration de contrôle ses
observations dans un délai maximum d'un (1) mois, à compter de la réception de
la mise en demeure.
Le retrait partiel ou total de l'agrément est prononcé par arrêté du ministre
chargé des finances, après avis du conseil national des assurances.
- Le recours :
Selon l’Article 222, le retrait partiel ou total de l’agrément peut faire l’objet
d’un recours par la société concernée, auprès du Conseil d’Etat, conformément à
la législation en vigueur.

1-3. Le contrôle et le fonctionnement de l’entreprise d’assurance :


- Le contrôle des entreprises d’assurances :
Selon l’article 209, le contrôle de l’Etat sur l’activité d’assurance et de
réassurance est exercé par la commission de supervision des assurances susvisée
et a pour objet de:
- protéger les intérêts des assurés et bénéficiaires de contrat d'assurance, en
veillant à la régularité des opérations d'assurance ainsi qu'à la solvabilité des
sociétés d'assurance.
- promouvoir et développer le marché national des assurances, en vue de son
intégration dans l'activité économique et sociale.
- Le fonctionnement des entreprises d’assurances :
Les entreprises d’assurances doivent :
− représenter leurs engagements (les réserves, les provisions techniques, les
dettes techniques) par des placements équivalent (bons, dépôts et prêts, valeurs
mobilières et titres assimilés, actifs immobiliers et autres). [Article 224]
− tenir des livres et registres dont la liste et les formes sont définies par arrêté
du ministre chargé des finances. [Article 225]
− transmettre les états financiers dont la liste et les formes sont fixées par arrêté
du ministre chargé des finances au plus tard le 30 Juin de chaque année.
[article226]
− Publier annuellement les bilans, et comptes de résultats au plus tard soixante
(60) jours après leur adoption par l’organe gestionnaire de la société, dans, au
moins, deux quotidiens nationaux, dont l’un en langue arabe.
1-4. La tarification des risques :
Selon l’article 231, la tarification est assurée par un organe spécialisé qui est
institué au près du ministre chargé des finances.
Selon l’article 232, Les éléments constitutifs de tarification des risques se

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déterminent comme suit:
- La nature du risque;
-La probabilité de survenance du risque;
-Les frais de souscription et de gestion du risque;
- Tout autre élément technique de tarification propre à chaque opération
d'assurance.
Pour l’assurance de personnes :
Les tables de mortalité applicables ainsi que le taux minimum garanti aux
contrats, sont fixés par arrêté du ministre chargé des finances. [Article 232 bis]
Pour l’assurance obligatoire :
L’administration de contrôle fixe la tarification ou les paramètres y
afférents, sur proposition de l'organe spécialisé en matière de tarification et
après avis du conseil national des assurances. [Article 233]
Selon l’article 234, la tarification de tout projet d’assurance facultatif doit être
communiquée à l’administration de contrôle qui à tout moment peut les modifier
sur avis de l’organe spécialisé en matière de tarification.

2- L’activité d’intermédiaires en assurance :

Selon l’article 252 (modifié par l’art 53 L 06-04), sont considérés comme
intermédiaire d’assurance :
 L’agent général d’assurance
 Le courtier d’assurance.
Les sociétés d’assurances pouvant distribuer le produit d’assurance par
l’entremise des banques et des établissements financiers et assimilés et
autres réseau de distribution.
Pour présenter des opérations d’assurances, ces intermédiaires doivent justifier
de la possession d’une carte professionnelle délivrée respectivement par
l’association des sociétés d’assurances et par le ministre chargé des finances.

2 -1 L’agent général d’assurance :

L’Article 253 stipule que l’agent général d’assurances est une personne
physique qui représente une ou plusieurs sociétés d’assurances, en vertu d’un
contrat de nomination portant son agrément en cette qualité.
L’agent général, en sa qualité de mandataire, met :
- D’une part, à la disposition du public sa compétence technique, en vue de
la recherche de la souscription du contrat d’assurance pour le compte de
son mondant.
- D’une part, à la disposition de la ou des sociétés qu’il représente, ses
services personnels et ceux de l’agence générale, pour les contrats dont la
gestion lui est confiée.
Conditions d’octroi d’agrément :
D’après le décret exécutif n°95-340 du 30/10/1995 fixant les conditions
d’octroi et de retrait d’agrément, de capacités professionnels, de distributions et
de contrôle des intermédiaires d’assurances (JO n°65 du 31/10/1995),l ’agent
général d’assurance est subordonné aux conditions suivantes :
- Avoir une bonne moralité.
- Etre âgé de plus de 25 ans.
- Etre de nationalité algérienne.
- Posséder les capacités professionnelles requises.

Après l’examen de l’agrément par les services compétents de la société


d'assurance concernée ce dernier est délivré par la signature du contrat de
nomination entre l'agent général d'assurance et la société d'assurance concernée,

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conformément à la réglementation en vigueur en la matière.

Selon l’article 267, la société d'assurance mandante est civilement responsable


dans les termes de l'article 136 du code civil, du dommage causé par la faute,
l'imprudence ou La négligence de ses mandataires, lesquels sont considérés pour
l'application du présent article comme les préposés, nonobstant toute convention
contraire.
2 -2 Le courtier d’assurance :
Selon l’article 258, Le courtier d'assurance est une personne physique ou
morale qui fait profession à son compte de s'entremettre entre les preneurs
d'assurance et les sociétés d'assurance, en vue de faire souscrire un contrat
d'assurance. Le courtier est le mandataire de l'assuré et est responsable envers
lui.
- Conditions d’octroi d’agrément Selon le décret exécutif n° 95/340 :

Personnes physiques Personnes morales

Avoir une bonne moralité. Avoir une bonne moralité.


Etre âgé de 25 ans au moins. Etre de nationalité algérienne.
Etre de nationalité algérienne. Etre résident en Algérie.
Posséder une capacité. Disposer de capacités financières
Professionnelles. Suffisantes.
Disposer d'une garantie. Disposer pour chacun des associés
financière fixée à 1.500.000 DA. des garanties financières.

TABLEAU N°1 : les conditions d’octroi de crédit

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CHAPITRE III : Assurance de risques industiel
Section I : Assurance sur matériel industiel

1-assurance brids de machine :

Une assurance bris de machine vous permet de couvrir vos outils de production d’une destruction
éventuelle. Cette garantie peut réduire les pertes en cas de casse d’un outil de production due à des
problèmes d’exploitation ou à une erreur humaine.
La plupart du temps,  le contrat d’assurance bris de machine prend en compte la totalité du
matériel de travail : le matériel électrique, le matériel informatique de même que les engins de
chantiers. Les machines deviennent de plus en plus perfectionnées, et donc de plus en plus chères. Les
risques de bris augmentent avec la fragilité, la complexité des machines. Une assurance bris de
machine peut éviter des difficultés financières à une entreprise confrontée à la destruction accidentelle
d’un de ses outils de production.

2- les bases fonctionnent une assurance brids machine :


La machine est garantie pendant son fonctionnement, pendant son temps de repos, et dans le cadre
des opérations d’entretien classiques. L’assurance assure la couverture des risques techniques dans le
cadre de l’enceinte du lieu d’exploitation. L’assurance bris de machine concerne essentiellement le
dommage matériel avec bris et détérioration. Le dommage matériel doit être « soudain et fortuit » et
perturber l’activité de la société.

Les causes des dommages pris en compte par l’assurance bris de machine sont internes à la
machine : surtension ou chute de tension, grippage, échauffement anormal ou même erreur de
montage. Le dommage peut également être d’origine humaine : fausse manœuvre, erreur d’utilisation,
défaut d’entretien. Enfin, les dommages peuvent être causés par un élément extérieur à la machine :
choc, événement naturel etc.

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Section II : étude de cas

PARTIE01: souscription

1- les éléments de cantrat :

-L’assureur : la compagnie algérienne des assurances (CAAT)

-L’assurée : les cimenteries Z

-Les biens : tous les biens meubles et immeubles sauf les biens exclue

-La branche d’assurance : (tous risque sauf ,birds machine…)

-Le capitale assurée : X

-La date de la souscription

-limite de garantie et la franchise  

- la prime versé par l’assurée

PARTIE02 : L’indemnisation

- La date du sinistre .

- La date de déclaration .

- Date de notre désignation .

- Date de visite .

- Nature des dommages .

- Dégâts occasionnés .

- Les causes du sinistre .

- Dommage corporel .

- La valeur de matériel .

Autorisation de règlement (Le montant du préjudice est indemnisé selon rapport


d’expertise).

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Conclusion générale :

Ce présent rapport qui s’articule autour de trois principales parties, a permis d’un coté, de prendre
connaissance de l’assurance et d’autre coté, de passer en revue l’organisation et le fonctionnement de
la CAAT notamment grâce au stage pratique prévu à cet effet.

L’appréciation des résultats de notre stage, nous a permis de constater que la CAAT a pris une
place importante, au niveau du marché des assurances. Le législateur algérien, comme le tunisien,
montre le souci de protéger les intérêts des assurés tout en mettant le point sur les spécificités de
l’activité des compagnies d’assurances qui détiennent l’épargne public et veille à ce que ces
compagnie sont à tout moment en mesure d’honorer leurs engagements vis-à-vis l’assuré, la partie
faible du contrat d’assurance .

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Lisete des référances
https://www.preventica.com
https://WWW.INRS.FR
https://legarrec.com
https://www.caat.dz

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