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Paul SEGURA 09/01/2023 24 pages

ODF J. GAUBERT Cours 1

LES MOULAGES EN ODF


Table des matières
I. DÉFINITIONS ................................................................................................... 2
II. RÉALISATION ................................................................................................... 4
A. Le temps clinique ................................................................................................................................. 4
1. Qualité du modèle ............................................................................................................................... 4
2. Matériel................................................................................................................................................ 4
3. La prise d’empreinte ............................................................................................................................ 6
4. Le conditionnement /L’envoi au prothésiste ....................................................................................... 8
B. Le temps de laboratoire ..................................................................................................................... 10
1. Qualité du modèle ............................................................................................................................. 10
2. Le matériel nécessaire ....................................................................................................................... 11
3. La coulée ............................................................................................................................................ 11
4. Le protocole de taille des moulages : taille type dîtes « Américaine » ............................................. 12
5. Finitions, identification et stockage ................................................................................................... 15

III. EXPLOITATION .............................................................................................. 16


A. Le temps diagnostic ........................................................................................................................... 16
1. Analyse des arcades séparées............................................................................................................ 16
2. Analyse arcades en occlusion ............................................................................................................ 17
3. Montage sur articulateur ...................................................................................................................... 17
4. Les occlusogrammes .......................................................................................................................... 18
5. Evaluation des résultats : Elément fondamental médico-légal ......................................................... 22
6. Temps de stockage/ Aide juridique ................................................................................................... 22
7. Particularités des empreintes et moulages numériques ................................................................... 23

Conclusion : ......................................................................................................... 24

Les moulages en ODF ont un rôle médical, esthétique mais aussi de présentation.
I. DÉFINITIONS
Les moulages en ODF reproduisent en positif les informations enregistrées lors de l’empreinte d’une
arcade et de ses organes périphériques.
Ce sont des répliques fidèles en plâtre dur de l’anatomie intra buccale du patient.

Il faut avoir toutes les dents des arcades et qu’elles ne soient pas déformées (dans leurs ensembles, toutes
les dents, résistant).

Il faut un Plâtre dur parce qu’on va le manipuler, donc il faut que ce soit résistant et pour ne pas avoir trop
de variation d’humidité (et une usure moindre). Mais aussi une finition fine et un aspect brillant. Nous
devrons présenter le moulage au patient.

La particularité en ODF, c’est qu’on va avoir besoin de la définition des tissus périphériques : tous les
tissus parodontaux jusqu’à la limite de réflexion muqueuse, et notamment de l’emplacement des
freins.

Ce sont des répliques fidèles (sensée être réalisée SANS déformation) en plâtre dur de l’anatomie
intra buccale du patient, durable dans le temps sans usure, facile à manipuler. Il doit être en plâtre
dur pour ne pas qu’il s’effrite lors de la manipulation ou qu’il s’use lors du stockage. (il peut y avoir
un phénomène de tirage qui déforme le résultat quand on retire l’empreinte, il faut faire attention).

Il faut que ce soit fidèle dans le positionnement, la hauteur…

Les moulages (sont obligatoire lors du diagnostic, médico-légal) en ODF font partie de l'examen de
base. Les radios et les photos (examen complémentaire).

Il faut qu’il y ait un temps déterminé entre le temps de la prise d’empreinte et le temps de coulée
car s’il y a des déformations parce que notre alginate s’est rétracté, ça marche moins bien. En
orthodontie, on prend les empreintes à l’alginate, donc on les coule sur place de façon à limiter un
maximum la perte d’information dû à la rétraction d’alginate. Au bout de 15 – 30 min c’est bon 😊
mais 1h après il commence à avoir des rétractions ☹ !!

Ça dépend aussi de la température de la pièce, de l’humidité, de la chaleur, des pattes. Au jourd’hui


on a des alginates avec du silicone qui permet d’augmenter la durée de traitement la patte.

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Les moulages en ODF font parti de l’examen orthodontique de BASE.

La base c’est :

- L’examen CLINQUE - Les MOULAGES


- L’examen COMPLEMENTAIRE - Les RADIO
- Les PHOTOS

Les examens complémentaires sont en complément de l’examen clinque ça ne veut pas dire qu’ils sont
secondaires, ils sont tout aussi important que l’examen clinique. En ODF, les moulages sont OBLIGATOIRES !
Ils rentrent dans l’obligation des éléments à réaliser lors du diagnostic. On ne peut pas faire un diagnostic
sans moulage.

Il y a 3 temps dans la réalisation des moulages :


• un temps clinique (temps pendant lequel on fait l’empreinte)
• un temps de laboratoire (temps assez long pendant lequel on prépare l’empreinte, finitions
importantes : fabrication des moulages)
• un temps diagnostique (examen complémentaire)

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II. RÉALISATION

A. Le temps clinique
Le temps clinique regroupe :
- Les qualités d’une empreinte en ODF
- Le matériel
- La prise
- Le mordu = prise d’occlusion
- Le conditionnement

1. Qualité du modèle
Ils doivent obéir aux termes généraux de qualités d’une empreinte.

Nous devons impérativement avoir l’empreinte de :


• Tout le vestibule : observer et décrire toutes les inclinaisons des rebords alvéolaires, fond des
sillons et des freins, architecture en balcon : toutes les anatomies alvéolaires…
• Tout le palais (pas le voile du palais) : importantes sur les empreintes avec des patients avec des
cavités buccale étroite et palais profonds.
• Toutes les dents même les plus postérieures (difficultés en ODF avec des patients souvent
Jeunes avec des problèmes nauséeux d’origine sensoriel et psychologique)
• Toutes les faces linguales des dents

• Les insertions des freins

On doit avoir une définition parfaite de l’arcade dentaire.

2. Matériel
Hydro colloïde irréversible (alginate spécial à prise RAPIDE+++, facile à travailler et à
désinsérer du modèle/patient).

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En ODF, on prend rarement des empreintes à base de silicone.

TOUJOURS des ALGINATES à PRISE RAPIDE +++

Tout compris, on a 60s pour spatuler et mettre en bouche l’alginate.


Il existe aussi des alginates mélangés avec des silicones avec une prise très rapide et qui ont
pour avantage de ne pas se déformer pendant 24-72h.
La prise d’empreinte est plus difficile car les alginates avec du silicone sont très sensibles au
dosage, à la température de l’eau (elle doit être froide : 10° (frigo)) sinon la pâte fera sa prise
avant d’avoir été insérée en bouche.
Avantage : on va pouvoir transférer nos empreintes au laboratoire et elles pourront être
coulées avec une absence de déformation due au laps de temps qui s’écoule entre les deux
étapes.
Objectif : passer le moins de temps possible dans la bouche du patient, on perd un petit peu
en définition d’empreinte mais on gagne largement en impact psychique du patient.

PE rigide perforé et le plus enveloppant possible (plus souvent en plastique, ou métal, de petite
taille, perforé).
On le choisit non pas en fonction de la taille mais en fonction de la couverture qu’il offre sur
l’ensemble de la cavité buccale.

Les PE en plastiques sont de petites tailles, très anatomiques par rapport au PE en métal standard.
Ils ont une hauteur et une forme plus élaborées pour prendre la partie vestibulaire mais
l’inconvénient est la diminution d’adhérence par rapport au PE en métal.

On peut faire des empreintes avec :

- PE en métal : il faut avoir de petites tailles


- PE en plastique : l’avantage est psychologique. Sur un enfant, le contact du métal froid dans la
bouche est assez dissuasif. Le plastique associé aux couleurs est quand même
beaucoup plus acceptable (pour les enfants).

Cire pour réaliser la prise de l’occlusion : le mordu.

On utilise une cire ramollie à chaud, dans un bol d’eau tiède avant de la mettre dans la bouche du
patient et sur laquelle il va mordre en OIM. (référence de la mise en occlusion du moulage)

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C’est une cire qui ressemble à la cire rose mais qui est à peine plus rigide puisqu’elle conserve sa
forme à température ambiante.

Spatulateur à alginate sous vide (spatulation parfaite sans bulles de plâtre


et sans grumeaux). Ça dure 12-15 secondes et ensuite on a 30 secondes
pour faire la mise en bouche.
Un bol et une spatule suffise mais en ODF on fait beaucoup d’empreinte
donc c’est mieux un spatulateur, c’est plus régulier et plus rapide.
C’est un malaxeur sous vide, un système avec un entrainement rotatif dés-
axé qui fait le vide.

« Si vous ne voulez pas avoir une assistante qui ressemble à Schwarzenegger dans quelques années, il vaut
mieux investir dans un spatulateur XD si non si elle n’est pas Schwarzenegger, elle vas avoir de l’arthrose
dans le bras car c’est assez physique »

Bombe à hydrater l’empreinte (car parfois on ne les coule pas de suite) (personne
l’utilise, mais ça fait bien) Généralement on passe l’empreinte à l’eau et on
l’enveloppe dans une serviette HUMIDE.

Bombe à désinfecter l’empreinte il faut se conformer à la législation ambiante, ça évolue.


Nettoyer et désinfecter les empreintes avant qu’elles aillent au laboratoire c’est fondamental
puisqu’elles peuvent être contaminées. Il faut être au point, fonctionnel et ne pas découvrir
les notices d’utilisation le jour où on fait l’empreinte. (rincer a l’eau de façon très abondante)

Tout ce matériel sera préparé avant le temps clinique, propre, fonctionnel et disposé sur un champ
opératoire, pas forcément stérile mais propre lui aussi afin de garantir une certaine hygiène,
d’entretenir une certaine confiance et faciliter le nettoyage et la désinfection à posteriori.

3. La prise d’empreinte
Le patient arrive au fauteuil avec les explications classiques de tranquillisation psychologique, puis
on va faire :

1) Essayage du PE et adaptation à la psychologie infantile/psychomotricité


L’acte d’orthodontie avec la prise d’empreinte est très invasif au niveau de la physiologie
oro-faciale et de la maturité fonctionnelle. On peut prendre des séances complètes pour
leur montrer les PE, leur faire essayer. Cette intrusion dans le moi fonctionnel est très
sérieuse, va catégoriser le praticien par rapport à l’enfant et définir sa disponibilité de
coopération. Attention à ne pas traumatiser les enfants. Le praticien doit faire les
empreintes et ne les délèguent pas à des assistantes.

Ne pas dire à l’enfant « AH ça fait pas mal ! » là c’est mort, le mot « mal » doit être BANNI !
mais plutôt dire « ça va un peu gêner, un peu désagréable… »

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2) Coffrage du PE si nécessaire et la protection des bords (en fonction de leur âge, pour les
cas compliqués : trauma ou gros désagréments dentaire, coffrage utile pour fente
palatine)

3) Spatulation (dans un bol ou avec un spatulateur solide sans apport d’air (pas de bulles).
Bien veiller au Respect des températures : le potentiel de rétraction sur ces PE en
plastiques peu perforé est considérable. Si la T° n’est pas suffisamment froide, la
rétraction peut aller jusqu’à presque 1 mm. (ni trop chaud ni trop froid).

Si on veut une belle empreinte, il faut travailler avec de l’eau à température ambiante,
elle va prendre très vite mais si on veut qu’elle prenne plus lentement, il faut la faire
travailler avec de l’eau froide. Normalement, c’est un mélange des 2 qu’on utilise, pour
que ca ne soit pas trop froid pour le patient et si c’est trop chaud on n’aura pas le temps
de le mettre complétement en bouche que ca va prendre.

Attention au temps de spatulation et au temps pour la mise en bouche. Il est conseillé de faire le
calme avant afin d’être le + efficace possible. Tout cela se fait avec beaucoup de tranquillité, aucun
stress dans l’ambiance du cabinet c’est très important surtout avec les jeunes patients. On peut faire
des essayages à froid, on fait le temps clinique sans avoir à faire de prise d’empreinte.

4) Ganissage du PE et coordination des gestes


- 30 secondes de spatulation + 45-70 secondes de prise en bouche (temps de mis en place de
l’alginate dans le PE compris)
- Avec un spatulateur mécaniques : le temps de spatulation est abaissé à 15-20 secondes. On a 20
secondes pour placer l’alginate dans le PE.
Le travail avec l’assistante doit être coordonné. Si on rate une étape, on recommence.

5) Insertion à la mandibule puis au maxillaire avec ses spécificités


Souvent on met beaucoup trop de pâte et glisse dans le fond de la gorge et provoque réflexes
nauséeux. Au palais, on arrête donc l’empreinte, juste en arrière des dernières dents et on
bascule le PE vers l’avant pour faire fuser la pâte. (Prendre en compte l'axe d’insertion qu’on a
vu au moment de l’essayage, et bien conserver la langue au palais !)

6) Rinçage systématique de façon longue et efficace, rinçage abondant. (Élimination salive


et autres) et désinfection (pour éviter de provoquer des infections aux personnels qui le
manipulent)

Le mordu

= intermédiaire incontournable entre le praticien et son prothésiste.

Enregistrement de l’OIM

Permet de positionner le maxillaire et la mandibule entre eux.

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Il faut faire la prise d’occlusion qui permet de vérifier l’occlusion du patient en intercuspidie
maximale. On enregistre la cire d’occlusion en OIM.

La cire d’occlusion est l’intermédiaire incontournable entre le praticien et son prothésiste qui doit
tailler les moulages grâce aux cires d’occlusion. Elle enregistre l’OIM et permet de positionner le
maxillaire et la mandibule entre eux.

Cet enregistrement est acté sur le plan international. Tous les moulages orthodontiques sont
standardisés de la même façon.

La cire d’occlusion va aussi permettre d’avoir une bonne taille des moulages car d’un point de vue
médico- légal, la taille doit se faire en occlusion. L’occlusion doit se retrouver facilement et le
meilleur moyen pour cela c’est de lui donner cet enregistrement de l’occlusion.

4. Le conditionnement /L’envoi au prothésiste


Les moulages du maxillaire, de la mandibule et la cire d’occlusion=
mordu sont mis dans un sac plastique étanche avec un système de
contrôle d’humidité (on va entourer les moulages d’une serviette
imbibée d’humidité légèrement ou avec un spray avec un système
pour rectifier l’humidité (eau + sel), avec système de désinfection
aussi et important).

Fiches de prothèses qui vont avoir deux faces (une pour les
moulages et une pour les appareillages réalisés au labo)

Envoi chez le prothésiste :


-Max Mand et cire d’occlusion dans un sac plastique étanche

On emballe les moulages et on y joint une FICHE agrafée


OBLIGATOIRE : (traçabilité, médicolégal, numéroté)
• Nom, prénom et date de naissance du patient
• Identification du cabinet (qui a fait quoi ? : permet d’éviter les échanges)
• Date de la prise d’empreinte obligatoire
• Type de taille des moulages
• Date de livraison souhaitée (entre 1 semaine et un mois)

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NB : Vérifier que ça ne soit pas cassées, rien de spécifique à noté la dessus.

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B. Le temps de laboratoire
Le laboratoire réceptionne les moulages, il détermine la qualité de ce qu’on envoie.
Il travaille, dans un premier temps, en observant puis si c’est nécessaire il arrangera l’empreinte
(bulles au palais ou sur une dent manquante, imperfections comblées avec de la cire) et enfin si c’est
faisable il se lance dans la coulée et taille le plâtre.

Temps de laboratoire :
- Les qualités d’un modèle
- Le matériel
- La coulée
- La taille Américaine
- Finitions Identification et stockage

1. Qualité du modèle

Gauche : modèle mal fait Droite : modèle présentable, objectif à avoir

o Il doit être présentable aux parents et aux patients, c’est l’image de marque du cabinet :
propre, dé bullé, finition polie (meule grain fin) et brillante (coton, peau de chamois, pâte
spéciale)
C’est le modèle qui va nous permettre de faire comprendre au patient notre plan de
traitement et si c’est laid notre patient va se braquer et risque de ne pas revenir.

o Il doit être taillé en OIM et non en propulsion ou en latéralité. C’est à vérifier aussi quand on
reçoit les modèles.

o Il doit représenter toutes les dents présentes, les freins, le palais, le vestibule (le plus haut
possible, c’est-à-dire jusqu’à la ligne de réflexion muqueuse)

Il doit être présentable aux contrôles de la SECU : taillé en occlusion.


La référence, c’est que lorsque l’on pose les modèles sur leurs faces postérieures sur une table
et bien les dents doivent être en occlusion, en OIM. La partie postérieure doit être en occlusion.
Il y a des normes à respecter sinon le modèle peut être refusé lors d’un contrôle et si c’est le
cas notre plan de traitement sera lui aussi refusé par la sécurité sociale.

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2. Le matériel nécessaire
Il doit être réalisé en plâtre spécifique orthodontique extra dur, blanc.
C’est un plâtre à prise rapide, le défaut qu’il présente est que quoi qu’il arrive
il va faire sa prise, donc à ne surtout pas le jeter dans les lavabos pour éviter
de boucher les canalisations ! Ce n’est pas un plâtre de prothèse, ça n’a rien
à voir en termes de finitions, d’objectif, de rétraction, de cohésion.

Spatulateur de plâtre sous vide pour éviter les bulles d’air et pouvoir faire des moulages en
quantité (but : plâtre poli et lisse)

Vibreur pour couler le plâtre

Socles préformés type Colombia pour faciliter la maitrise des hauteurs des
socles qui en ODF doivent être hautes. Ce sont des moules en caoutchouc
préformés avec une certaine hauteur qu’on remplit de plâtre et dans lequel
on pose ensuite le moulage. La coulée se fera dans ces moules.

Taille plâtre WEBER : avec 2 disques dont 1 gros grains qui coupe du plâtre
à vitesse grand V et dont 1 grains fins, diamantée pour les finitions.
Il y a un angulateur, c’est un plateau sur lequel on va pouvoir anguler les
modèles pour avoir une taille parfaite et symétrique. (spécifique à ODF).

Matériel de finition (sonde, couteau à plâtre, polissage…)

3. La coulée
Retouche de l’empreinte si nécessaire (bulles par exemple)
S’il n’est pas possible de refaire l’empreinte lorsqu’il y a des imperfections
(réflexes nauséeux, patients difficiles, le laboratoire sera obligé de retoucher
l’empreinte en reconstituant l’anatomie avec de la cire.

Rinçage/séchage
Spatulation sous vide (assez rapide, 15 à 20s, coute cher et fait du bruit)
Apport du plâtre (en postérieur d’abord) et sur vibreur qui permet la répartition du
plâtre dans l’empreinte (sous plastique -> reste propre)
Remplissage des socles avec du plâtre un petit peu plus dur sur la partie supérieure
du porte empreinte pour rigidifier le plâtre pour pas qu’il coule lorsqu’on va
retourner le porte empreinte.
Il faut avoir le coup de main pour éviter que l’empreinte ne coule dans le plâtre du
socle. (On ne fait pas de petit patté comme en TP, là on utilise un socle)

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Positionnement des moulages Max Mand (arcades coulées) dans leur socle respectif en
gardant le plan d’occlusion parallèle à la base
du socle.

Finitions, lissage de l’empreinte et du socle à


l’aide d’un couteau à plâtre. On enlève les
excès.

Prise du plâtre « immergé dans de l’eau ».


La particularité du plâtre orthodontique est qu’il prend même s’il est immergé dans l’eau. Le
plâtre utilisé fait sa prise systématiquement, donc dans l’eau aussi, et il nécessite un bac de
récupération de plâtre spécifique pour éviter de boucher les canalisations et un nettoyage
rapide et soigneux des outils utilisés pour couler le plâtre, bols, évier.
Si on n’a pas les moyens d’avoir un bac de récupération (Récupérateur), on peut utiliser un seau
avec un peu d’eau. Il faut vraiment le récupérer, et nettoyer soigneusement ses outils
rapidement.

Démoulage avec précaution en évitant de casser les dents… sinon on recommence !

Il faut couper les excédents qui dépassent des perforations, ensuite à l’aide d’une spatule on
défait délicatement le PE.

Généralement, on s’y prend en deux fois : on coule les arcades dentaires puis on les positionne
sur le socle préformé. C’est très pratique, mais l’inconvénient c’est qu’on va avoir une limite
entre les deux sortes de plâtre qui auront une spatulation et un taux d’humidité forcément
différents et on verra une limite. Ce qu’on fait c’est qu’on coule les arcades dentaires en
premier, on finit cette coulée avec un plâtre un tout petit peu plus épais (moins d’eau) ; ça fait
un tampon et on retourne le PE sur le socle qu’on a fait en parallèle et avec un petit peu de
pratique on arrive à faire des moulages sans difficulté.

4. Le protocole de taille des moulages : taille type dîtes « Américaine »

Utilisé pour le diagnostic, évolution du cas du patient.

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Le principe de la taille Américaine c’est de prendre des repères sur les modèles en plâtre, de tailler jusqu’au
repère et de fil en aiguille, on va obtenir quelque chose de correcte.

La première des choses que l’on va faire c’est de définir les hauteurs grâce à un système de repérage qui
est le Trusquin.

Réalisation :

Le modèle est standardisé à 70 mm de haut avec le plan d’occlusion qui est au milieu.
1/3 du volume occupait par les socles.

1. La base mandibulaire est taillée parallèle au plan occlusal (socle 1/3, arcade 2/3)
On utilise un trusquin (crayon monté sur un morceau de bois) pour avoir 70 mm en
hauteur.
On fait d’abord le bord postérieur, puis latéraux puis antérieur. Au taille plâtre, il faut bien
prendre en compte l’axe des dents latérales au risque d’obtenir des modèles disgracieux.

2. La base maxillaire est taillée parallèle à la base mandibulaire


On a donc le haut et le bas du modèle qui sont parallèle au plan d’occlusion.

3. Faces latérales mandibulaires coupées à 45° du bord postérieur. (grâce à l’angulateur du


taille plâtre) Généralement on laisse, quelques mm en arrière de la dent la plus
postérieure. Les arcades maxillaires et mandibulaires n’ont pas forcément la même
dimension, les dents peuvent avoir un décalage donc il faut faire attention quand on
coupe la partie postérieure d’une arcade de ne pas être trop juste pour éviter de couper
une dent sur l’arcade. Sur le taille plâtre, les angulateurs permettent de faire glisser le
modèle et réaliser des angulations à 2-3 degrés près pour avoir des modèles équivalents.

4. Biseautage des angles postérieurs (pour des raisons esthétiques, de fragilité et


d’encombrement)

5. Arrondir la face frontale (antérieure) du modèle mandibulaire.

6. Faces latérales maxillaires coupées à 65° du bord postérieur.

7. Biseautage des angles postérieurs parallèle à ceux du modèle mandibulaire

8. Face frontale max à 25° des bords latéraux


Pour des raisons pratiques, il faut que l’arrête médiane du socle maxillaire soit bien dans
l’axe du moulage et donc du raphé médian. C’est important pour le rendu visuel à
montrer au patient.

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!

Etapes :
A- trusquin: permet de positionner un crayon à une hauteur bien déterminée.
B- Tailler la partie postérieure et symétriser.
La face postérieure plate est importante car lorsqu’on positionne le modèle sur la table
sur sa face postérieure, il doit rester stable.
C- //
D- On avait taillé la partie supérieure. Tailler la partie supérieure pour arriver au 7 cm= la
norme de réalisation.
E- Tailler les bords latéraux
F- Tailler le bord antérieur
G- Biseautage des angles postérieurs
H- Tailler les faces latérales

Moulage SECU= pas un modèle de présentation (modèle brute avec les faces postérieurs
réalisées, l’occlusion lorsqu’il est sur sa face postérieure et la partie antérieure plus ou moins
arrondi, propre mais pas terminé). C’est un moulage pour un contrôle de sécurité sociale, de
rapport entre praticiens, mais qui ne sera pas un modèle de présentation (sans les finitions). Ce
sera simplement un modèle de base brut.

NB : Image vu en cours mais le Prof n’a donné aucune explication (j’ai laissé celle de l’année dernière)

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5. Finitions, identification et stockage
Les finitions sont compliquées à faire et se font à la loupe.

1) Avivage des collets (on les retouche avec la sonde en enlevant les microbilles qui se
forment avec la salive)

2) Toilette des moulages à la loupe (on enlève les petites bulles) Les bulles sont dû à la salive !

3) Polissage à la pierre d’Arkansas (avant on utilisait du papier de verre, mais plus trop
d’actualité car ça use énormément)

4) Séchage au four des modèles (beaucoup plus rapide qu’à l’air libre : plusieurs semaines)

5) Lustrage : on les plonge dans un bain savonneux (1h), puis on le laisse sécher à l’air libre,
et on lustre le modèle avec une peau de chamois.

6) Étiquetage +++avec identification du cabinet, date des empreintes, nom/prénom/date de


naissance du patient. Tout est informatisé, et imprimé.
(Important car il va falloir les classer : par ordre alphabétique ou par année !)

7) Stockage dans des boites en carton spécifiques. (6 modèles par boîte généralement :
modèle initiaux, ré-évaluation et modèle terminaux ou 1er – 2ème phases thérapeutiques
et finitions)
Après on leur attribue un numéro précédé par l’année « 22001 » (numéro d’année +
centaine) ou par ordre alphabétique
Le souci c’est que le moulage peut moisir dans la boîte, s’il n’est pas totalement sec, il peut
mettre 1 mois à perdre toute son eau. Il faut les laisser sécher à l’air libre plusieurs
semaines. C’est important.

On a nos modèles qui sont beaux et on va pouvoir les observer : on fait un travail d’anatomie
donc on regarde les dents, la forme d’arcade… Après on va faire des mensurations.

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III. EXPLOITATION
A. Le temps diagnostic
On y retrouve des aides au diagnostic dont :
- L’analyse arcades séparées
- L’analyse arcades en occlusion
- Montage sur articulateur
- Les occlusogrammes

1. Analyse des arcades séparées


1. Bilan des dents évoluées (on compte systématiquement les dents, on les mesure et on vérifie
qu’elles sont à leur place et si ce sont des lactéales ou permanentes)
2. Forme d’arcade, longueur, largeur (on peut les mesurer aussi si nécessaire, certains auteurs ont
développé des chartes qui nous permettent de vérifier les largeurs, les longueurs, les formes
d’arcade et elles nous permettent d’intervenir à un certain niveau dans les diagnostics)
3. Etude de la symétrie (ST SAP) de l’ensemble des dents (sens transversal et Sagital)
4. Etude des malpositions (on les note et on les qualifie pour établir notre bilan)
5. Rapport des incisives maxillaires par rapport au plan d’occlusion (quand on met le moulage sur
la table, il faut que les dents touchent le plan d’occlusion)
6. Étude de la courbe de Spee fondamentale en ODF à droite et à gauche et on les mesure et on en
fait la moyenne : que à la mandibule ! (la quantifier et la mesurer)
7. Inclinaison des procès alvéolaires (torque)
8. Hauteur du palais
9. Calcul de l’espace disponible et nécessaire (on calcule l’encombrement dentaire DDM du patient
c'est-à-dire la différence entre l’espace disponible sur l’arcade et l’espace nécessaire pour loger
toutes les dents) entres les premières molaires permanentes. On ne rentre pas dans les détails.
Il est plus courant d’avoir à la fois une arcade étroite avec un palais haut et une langue large. Si
on a un encombrement dentaire, des dents se chevauchent donc soient elles partent vers l’avant
car elles n’avaient pas de place soit parce qu’il y a une différence entre l’espace disponible et
l’espace nécessaire sur l’arcade. Ça se mesure avec un pied à coulisse…

L’espace disponible et nécessaire permet de faire la différence entre ce que l’on appelle
« encombrement » et la valeur mesurée qui est la DDM = Dysarmonie Dento Maxillaire.
DDM = valeur mesurée de l’encombrement. L’encombrement est une valeur clinque que
l’on va associer à un chevauchement dentaire.

On est à la mandibule et on calcule les mensurations des dents pour calculer l’éventuel
encombrement. Le calcul de l’encombrement en orthodontie c’est une mesure qu’on appelle la
DPM. On calcule la longueur entre l’espace disponible et l’espace nécessaire entre les dents de 6
ans, entres les premières molaires permanentes.
Il faut mesurer la forme d’arcade du patient, trouver sa correspondance avec sa forme d’arcade
théorique et puis par la suite mesurer chaque dent individuellement et voir ce qui me manque, ce
que j’ai en excès, ou en défaut de place.
On peut faire le même calcul au maxillaire, mais généralement on n’a pas trop de soucis.

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Les charges de calculs sont établies par rapport à la zone mandibulaire qui est la zone de référence.
Lorsque les arcades sont en occlusion, on va étudier l’occlusion dans le sens antéro-postérieur (les
Classe I, II, III) et donc les rapports qu’il existe entre les dents. On vérifie la correspondance entre
ce qu’on voit en occlusion et ce qu’on voit sur les arcades séparément. On peut mesurer, vérifier,
quantifier le degré de rotation ou leur degré de déplacement dans les 3 sens de l’espace.
On ne doit pas se concentrer sur un petit défaut dentaire, il faut avoir une vue de l’ensemble de la
bouche.
Tous ces éléments sont à noter sur le bilan pour évaluer le manque de place éventuel puisque la
première des choses que font les dents quand il manque de la place c’est se courber donc la courbe
de Spee fait partie des éléments caractéristiques du manque de place chez l’enfant bien sûr, chez
l’adulte c’est autre chose.

2. Analyse arcades en occlusion


Dans les 3 sens de l’espace :
- Dans le sens antéro-postérieur (sagittal) (c’est la même analyse que lors de l’examen
clinique : décalage, manque de symétrie…)
- Dans le sens vertical
- Dans le sens transversal

Dans les 3 sens de l’espace, on va pouvoir étudier les rapports qui existe entre les dents du haut et
les dents du bas. Là on est sur des moulages donc on étudie des rapports dentaires. Les rapports
squelettiques nous seront donnés par l’examen clinque, par l’examen des photos et par l’examen
des radios.

Un BILAN orthodontique comprend :

- Un bilan ESTHETIQUE
- Un bilan FONCTIONNEL
- Un bilan ANATOMIQUE
- Un bilan DENTAIRE

NB : On ne parle plus de de sens mais de DIMENSION. C’est-à-dire dans les 3 plans de l’espace.

3. Montage sur articulateur


Le montage en articulateur se fait plus rarement avec l’avancée
de la technologie, surtout utilisé dans les cas chirurgicaux.
Il n’est pas systématique, de façon classique, on va monter sur
articulateur tous les cas suivants :

- Dans le cas d’agénésies

- Pour tous les patients atteints de troubles ATM (on aura un bilan un peu plus accentué par
rapport au fonctionnement articulaire, on a les radios, on a une idée de ce qu’on doit attendre mais on fait
quand même la mise en simulateur pour étudier ce qu’il se passe) se fait plus trop

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- Dans les cas de dissymétrie (la plupart des praticiens font une dissymétrie dans le sens
transversal, c’est fréquent et normal, tout le monde a une dissymétrie donc ce n’est pas forcément
nécessaire de monter sur articulateur… Mais si un client arrive avec une dissymétrie flagrante, il faut se
poser des questions et la question des dissymétries de rotation transversale, il y a aussi des différences de
hauteur droite/gauche, c’est une vision en 3D qui n’est pas beaucoup développée mais qu’il faut prendre
en compte. On insiste de plus en plus pour que les praticiens fassent de + en + avec la téléradiographie de
profil, une téléradiographie de face, afin de voir sur la radio une vue dans les 3 sens de l’espace. C’est très
important de caler notre modèle dans les 3 sens de l’espace et les radiographies nous y aident.

- Dans les cas ortho-chirurgie (systématique)

On peut monter les moulages sur un articulateur, et c’est plus compliqué en orthodontie qu’en
prothèse car on veut avoir plus de précision sur les anomalies articulaires et un articulateur n’est
jamais totalement stable.

4. Les occlusogrammes
Ils permettent de déterminer la forme d’arcade individuelle du patient à partir du dessin du modèle
sur un transparent. Voir comment on veut déplacer les dents

On va dessiner sur le transparent, l'arcade du patient. L'intérêt du dispositif, c'est de savoir


comment on va travailler sur l’arcade du patient. En orthodonthie, le patient a une certaine arcade
alvéolo- dentaire, une certaine forme qui physiologique qui dépend de différents facteurs. On ne
modifie pas une forme d’arcade en fin de période de croissance pour éviter les récidives. Avec les
occlusogrammes, on peut réaliser des arcs individualisés à la forme d’arcade du patient pour avoir
des traitements individualisés à la forme d’arcade du patient.

Aide au traitement :

-Réalisatison d’appareillage
-Collage indirect
-Évaluation des résultats
-Aide juridique
-Set Up dentaire et chirurgical : simulation des résultats pouvant être obtenus
- Archivage

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Réalisation d’appareillages : (Il a donné les noms de chaque image sans trop d’explications) -
de tous les appareillages amovibles (monobloc)

Plaque palatine avec verin au milieu pour réaliser une expansion


orthopédique

Quad Hélix : ressort pour expansion transversale dans des cas


d’occlusion inversion ou étroitesse des arcades

Monobloc : activateur individualisé avec l’occlusion du patient :


double gouttière pour que les dents puissent s’engrainer dans les
3 sens de l’espace pour que la croissance mandibulaire puisse
s’adapter au positionnement maxillaire

Pendulum qui prend appui sur le palais avec une pastille en résine
(qui s’appui des prémolaires avec des cales occlusales pour
surélever l’occlusion
Objectifs : distaler les 1ère molaires définitives qui peuvent être en
mésio-positions. Mais attention les récidives arrivent très vite.

Set up : dentaire et chirurgical

Simulation des résultats pouvant être obtenus :


- Tous les compromis thérapeutiques
- Pour les cas chirurgicaux

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Le prothésiste découpe toutes les dents et les remonte sur de la cire avec des arcades
développées théoriquement parfaites. Mais ce n’est qu’une simulation. En effet, les dents ont été
coupées à la scie donc il y a une perte de dimension transversale. La simulation est faite sur un
modèle, or on traite des patients avec des physiologies fonctionnelles très individuelles. Et il n'est
pas sûr du tout que ce que l'on a objectivé sur le modèle, soit ceux que vous obteniez en bouche.
En plus de ça, le prothésiste va parfois avoir à déplacer des dents dans des zones qui
parodontalement ne peuvent pas exprimer ses déplacements ou pour lesquels les déplacements
pourraient être dangereux (perte osseuse ou défenestration…).

Collage indirect : avantage : beaucoup plus rapide pour le patient

1) Etapes de laboratoire = positionnement des attaches sur le modèle en plâtre sans


aucune gène

2) Gouttière de positionnement

3) Collage en bouche de toute l’arcade (d’un seul coup)

En technique vestibulaire, on fait peu de collage indirect.

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5. Evaluation des résultats : Elément fondamental médico-légal

C’est l’état occlusal de départ :

-Communication avec le patient et l’entourage (important s’il ne coopère pas)


-Communication avec le dentiste conseil
- Communication avec le correspondant (personne qui a envoyé le patient)
- Communication avec les parents (problèmes comportementaux/ de maturation → consultations
psychologiques)

Preuve initiale qui permet d’évaluer l’effet et thérapeutique et les éventuelles complications.
Cet élément est indispensable mais n’est pas suffisant aujourd’hui. Il faut d’autres documents.

6. Temps de stockage/ Aide juridique

La loi : les moulages doivent être stockés pendant 30 ans à compter de la majorité du patient.
Il est obligatoire pour le praticien de conserver une décharge de remise !
Légalement, les empreintes doivent être stockées dans le cabinet.

NB : en neurologie c’est 70 ans

Conséquence : il est préférable de restituer les documents (moulages, radios) sous décharge de
responsabilité signés par le responsable administratif du patient. C’est cette feuille de papier qu’il
faut alors conserver pendant la durée légale. On peut le stocker sous forme informatisée.

Conseil médico-légal : Photographie des moulages et double des radiographies et analyses, scan du suivi
clinique et surtout des photographies et des discussions avec les parents conservés sur disque dur avec
transfert sur des supports plus récents au cours de l’évolution des technologies (c’est l’aspect dynamique
de l’archivage).

NB : Décharge de remise au patient (pour se protéger, médico-légal)

Penser que tout les 5 à 10 ans il faut tout retransférer sur des supports de stockage récent car les
anciens peuvent tomber en panne.

Les cabinets généralement on un stockage externalisé, c’es à dire qu’il y a une entreprise distincte
qui est responsable du stockage du dossier des patients. Tous les soirs, il y a une sauvegarde sur
place dans le cabinet et une sauvegarde à distance sur un serveur. Il y a 2 ans un centre de serveur à
cramé et les gens qui été chez eux ont perdu leur dossier, ça peut arriver.

Pour un cabinet d’ortho, la partie gestion, stockage des moulages et la partie fichier dossier, papier,
représente pratiquement 1 J de travail d’assistante / semaine ce qui est énorme.

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7. Particularités des empreintes et moulages numériques
Chaque labo travail avec un logiciel qui lui est spécifique.
La présentation est effectuée avec un logiciel de traitement d’image.

Faisceau LASER qui


mesure la distance.

Le principe de base consister à numériser les empreintes d’alginate ou de silicones pour obtenir une
empreinte en 3D.

Il est possible de numériser les empreintes faites à l’alginates et aux silicones, ce qui permet d’utiliser
pleinement l’outil informatique pour faire les mesures et les simulations sur des moulages virtuels en 3D.

Maintenant, on fait de manière quasiment exclusive directement des empreintes optiques


avec des caméras optiques (10-20 000€). Dans ces cas, la création de modèles présentables
se fait par un travail sur informatique.

Dans tous les cas, les caractéristiques des moulages correspondent aux critères définis pour les
moulages en plâtre. Le socle du moulage sera fait ultérieurement.

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Ces empreintes optiques remplacent les moulages en plâtres. On doit les fournir au patient
fin de traitement, aux instances administratives (sécurité sociale, dentiste conseil, dentiste
des mutuelles…)

Les fichiers de numérisation 3D (extension .stl) sont utilisés par des imprimantes 3D pour reproduire
des moulages en matériau synthétique qui permet un travail de laboratoire.

L’archivage est important +++

Les fichiers .stl (fichier photos 3D) sont volumineux et nécessitent un stockage spécifique et
sécurisé. Normalement, les données cliniques des patients doivent être stockées au Cabinet par le
praticien responsable des actes. Sur la durée il est souvent préférable de conserver les copies
d’écran des moulages dans un format informatique commun.

Archivage :
- Photo des moulages conservée sur disque dur
- Moulage remis au patient
- Courrier daté et signé MANUELEMENT par le patient faisant état de la remise
- Plan de conservation dans le temps : aspect dynamique de l’archivage (stockage et
sauvegarde informatique régulière)
- Stockage et sauvegarde informatique régulier
- Conservation des dossiers complets avec des courriers correspondants Cela représente un

coût non négligeable qu’il faut prendre en compte.

Conclusion :
L’examen se présentera sous forme de QCM « simple », uniquement sur ce qui a été dit en cours.

Le prof a vraiment allégé le cours (j’ai quand même décidé de laisser en gris ce que je trouvais
important, pour une meilleure compréhension).

Normalement il devrait mettre des supports (aide-mémoire) sur Amétice.

L’examen portera essentiellement sur ce qui a été dit en cours et pas forcément sur l’aide-
mémoire.

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