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Série 34
PAC 11
Insertion prothétique — Conseils d’hygiène
Dr Berteretche
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INSERTION PROTHÉTIQUE — CONSEILS D’HYGIÈNE
I. Insertion prothétique
- Quand on ouvre le paquet livré par le coursier du labo contenant la prothèse: autrefois on recevait la prothèse
dans un sachet humide car les résine étaient moins stables qu’aujourd’hui. Cela ne se fait plus mais ça permettait
une certaine propreté.
- Lorsqu’on a un bon labo de prothèse, il nous envoie avec des modèles d’équilibration occlusale car quand le
labo polymérise la prothèse sur le modèle secondaire, il ne reste jamais intacte. A la moindre contre dépouille, le
plâtre casse. Or, il faut un modèle pour équilibrer sur l’articulateur. Le labo va mettre un silicone lourd et couler
un modèle d’équilibration occlusale. L’année prochaine à Rostchild, on sera amené à les faire nous même car
souvent les modèles secondaires sont fracturés et le labo n’envoie pas de modèle d’équilibrage.
- Recherche de rugosités, de bulles, d’épine irritatives qui pourraient faire mal au patient
- Les empreintes que l’on prend sont très précises donc parfois le moindre petit plis muqueux est
reproduit en détail sur l’intrados de la prothèse et en appuyant fort cela peut faire mal au patient.
Intrados - On cherche avec une sonde, la pulpe du doigt, ou une compresse en tissu (va s’accrocher dans les
rugosités). Puis on gomme avec une fraise résine ou une meule en caoutchouc. Normalement, on ne
retouche pas l’intrados d’une prothèse, c’est juste pour des micro-bulles/arêtes.
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Contrôles en présence du patient
- Le patient au moment de recevoir la prothèse est souvent un peu stressé, anxieux, ou très
impatient d’avoir ses prothèse.
- On insère d’abord la mandibule et on vérifie la stabilité (le plus important en PAC). On peut
demander au patient de lever la langue pour que ce soit plus simple mais en général à la
mandibule il n’y a pas trop de soucis.
- On vérfiie que quand on fait faire des « i » et des « o », la prothèse ne se décroche pas. Si le
patient est très tonique ça lui fera directement mal, on verifie bien les freins.
- Verifier aussi que quand on appui un peu fort il n’y a pas de zones douloureuses (micro-bulle dans
l’intrados peut faire mal car la muqueuse est très fine). Si le patient a mal et qu’on ne comprend
pas ou c’est, on peut mettre un peu de silicone pour repérer où la prothèse rentre en butée.
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II. Equilibration occlusale
(on voit rapidement cette partie car on reviendra dessus l’année prochaine en TP)
- Ensemble des moyens techniques et thérapeutiques contribuant à:
- Favoriser l’intégration bio-organique de la prothèse
- Restaurer les différentes fonctions physiologiques
Qu’est-ce que - Préserver l’intégrité tissulaire
l’équilibration - C’est à dire que quand le patient serre les dents, il faut que la prothèse soit stable, qu’elle
occlusale? s’intègre bien, qu’il y ai un schéma bilatéral d’équilibre (pas de bascule), que la prothèse
respecte de la dépressiilité tissulaire (torus).
- Une prothèse sur laquelle l’occlusion est mal adapté: mauvaise mastication, blessures,
inflammation, accentuation de la résorption (mauvaise répartition des charges).
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La prof a ensuite parlé plus en détail de l’équilibration mais a bien insisté sur le fait que nous
comprendrons mieux l’année prochaine quand nous le ferons en TP:
*** Schéma:
- La prof a fait un schéma pour expliquer comment la prothèse en résine doit exploiter tous les éléments
enregistrés et comment le joint sublingual peut disparaître au niveau de la prothèse définitive:
- Avec la pâte de Kerr on enregistre la zone sublinguale en dynamique et grâce au coffrage on la retrouve sur le
modèle secondaire.
- Mais à la sortie du moufle, la résine n’est pas « jolie » donc le prothésiste va gratter pour éliminer les bavures,
excès de résine. Il va ensuite polir et poncer pour qu’elle soit bien brillante. S’il ne fait pas attention il peut y avoir
une perte de tout une partie des information (partie en rouge sur le deuxième schéma). Le joint sublingual n’existe
alors plus.
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III. Conseils d’hygiène
• Même si l’on est avec des patients âgés et qui ont déjà eu des prothèse auparavant, il ne faut pas oublié de leur
donner des conseils d’hygiène (expliquer).
• Le patient ne doit pas revenir avec une prothèse pleine de tartre: si c’est le cas il faudra réexpliquer clairement.
• De même certains patients accro à l’hygiène reviennent avec des prothèse toute blanchâtres, décolorées. Ils
utilisent des produits d’entretien (acheté dans les magasins de bricolage) et font n’importe quoi…
• Il faut donner les bons conseils.
• En général, plus les prothèses sont anciennes plus elles sont sale et la plupart des patients diront quand même
qu’ils sont satisfait de l’hygiène de leur prothèse. Pourtant, une prothèse propre = une meilleur gustation.
Informations verbales:
- Une partie des informations seront données verbalement au patient et comme ce sont des patients âgés et qui
n’entendent pas très bien, il ne faut pas rentrer dans des détails techniques mais donner des explications simples,
claires, expliquées lentement et répétées. Il ne faut pas hésiter à répéter car parfois les patients diront qu’ils ont
compris alors que non.
- On peut éventuellement offrir une brosse à dent de prothèse: cela permet de montrer directement comment s’en
servir (ça améliore la compréhension et ça augmente la motivation du patient à reproduire ensuite lui même).
- On peut conseiller au patient lorsqu’il retire sa prothèse de remplir l’eau du lavabo au dessus duquel il la nettoie
ou de mettre une serviette en dessous pour éviter que la prothèse se fracture en cas de chute.
Conseils d’hygiène:
✴ Après chaque repas, nettoyer toutes les surfaces lisses de vos prothèses à l’aide d’une brosse pour prothèse, ou
d’une brosse à ongle, avec du savon de Marseille, sous l’eau du robinet. Ne pas utiliser de brosse à dent, ni de
dentifrice.
Brosser les muqueuses buccales et la langue avec une brosse à dent souple.
✴ La nuit, enlever vos prothèses le plus souvent possible (on ne dort pas avec ses chaussures).
✴ Respectez les rendez-vous de contrôle fixés par le praticien. Obligatoirement un rdv de contrôle à +J8 car
parfois le patient ne se rend pas compte lui même de ce qui ne va pas. Ensuite c’est au praticien de déterminer le
nombre de rdv suivant. Souvent on demande un 3e rdv pour contrôler l’occlusion en propulsion et en latéralité.
✴ Consulter dès qu’un problème survient. Souvent les patients ont peur de déranger, ou ont du mal à se déplacer
pour venir au cabinet, etc. Insister.
✴ Consulter au moins une fois par an.