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I. Introduction
II. Historique
Les classification sont venues au fur et à mesure, elles sont assez anciennes aujourd’hui.
De nombreuses classifications ont ainsi été proposées depuis plus d’un siècle, par d'illustres
chirurgiens-dentistes : Bonwill (1898), Kennedy (1923), … Cummer (1942), Mac Craken
Beckett (1953)
1. La classe 1
La classe I : Au maxillaire ou à la mandibulaire est une édentation bilatérale postérieure, en
général conservation des canines. Le palais est plus ou moins étendu selon le nombre de
dents absentes. L'appareil est posé à la fois sur la muqueuse et sur les dents → possibilité
d’un axe de rotation
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2. La classe 2
La classe II : édentation unilatérale postérieure. Elle représente la forme d’édentation la
plus difficile à restaurer.
Le porte à faux postérieur crée un axe de rotation passant par les dents limitant
l’édentement
3. La classe 3
La classe III : édentation unilatérale limitée antérieurement ET postérieurement par des
dents restantes = édentement dit “ encastré” (= manque des dents entre les dents) .Souvent
bien toléré par le patient. Le type de restauration dépend du nombre de dents manquantes
(ex: pas de bridge si il manque 4 dents).
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4. La classe 4
Le porte à faux antérieur crée un axe de rotation passant par les dents limitant l’édentement.
Problème d’esthétique dans ce cas avec une fausse gencives etc. Les dents ant sensibles à
la phonation etc donc on préfère dans ce cas de la prothèse fixée (souvent implants
rapidement avant que la crête se résorbe)
1. La classe 5
La classe 5 : est une édentation unilatérale de grande étendue, il ne reste pas plus de 2 ou
3 dents ! Centre de rotation avec l’appareil qui peut tourner autour, on peut mettre des
racines artificielles pour retomber dans une autre classe mieux maîtrisé. On est quasi dans
la prothèse totale → antichambre de la prothèse totale.
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2. La classe 6
La classe 6 est une édentation bilatérale de grande étendue, il ne reste pas plus de 2 ou 3
dents ! Et en général il n’y a plus les canines. Le mieux est de les retirer pour faire une PAT
qui permet un phénomène de ventouse avec le palais, si il reste une dent ou plus on perd
l’effet ventouse. Il est difficile de convaincre les personnes d’enlever leurs dernières dents,
or cela faciliterait la prise en charge pour un travail esthétique du dentiste.
C. Les subdivisions
Pour cet auteur, le numéro de la subdivision est déterminé par le nombre de segments
édentés venant s’ajouter à ceux conditionnant la classe de base.
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La classe 1, modification 2: est une édentation bilatérale postérieure, doublées de de
deux segments édentés antérieurs
IV. Conclusion
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PROTHÈSE AMOVIBLE - COURS 5
I. Les condition d’équilibre de la PAP
A. Introduction
La conception d’une prothèse devra tenter de réunir la majeure partie des qualités
suivantes:
Plus ou moins complexes ils apparaissent cependant comme la résultante de deux types de
mouvements :
- translation
- rotation
→ On devra alors travailler pour trouver une conception d’appareil qui lutteront contre ses
mouvement.
1. Mouvement de translation
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- les mouvements de translation peuvent être latéraux (horizontaux): vers
l'intérieur ou vers l’extérieur. Si la palais est creux celui ci s'opposera alors à ce
mouvement. Le risque de soliviation des dents restantes sera aussi moindre.
2. Mouvement de rotation
Les mouvements de rotation peuvent être sagittal , ils sont fréquents lors d’un
édentement terminal. En général la dent en s’enfonçant crée un mouvement de bascule sur
le dents sur laquelle elle s’appuie.
L’axe de rotation passe généralements par les dents les plus postérieures
Cas difficile à traiter → solution demander au patient de revenir régulièrement vérifier
l’occlusion.
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Les mouvements de rotation peuvent être dans le plan frontal
1. La sustentation
Comparaison avec la neige : Pour ne pas s’enfoncer, on peut tasser la neige, on peut damer
la neige. C’est pareil avec la muqueuse, il faut la travailler, sans trop solliciter les dents, car
sinon on ne maîtrisera pas la stabilité de l’appareil, et les dents vont partir. Le patient n’est
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pas content. De plus, c’est pas confortable pour lui, il va taper les dents du fond qui vont
s’enfoncer, et donc ne sera pas efficace et donc va taper sur les dents de devant. C’est pour
ça, que l’on conçoit un appareil relativement large, car plus stable (moins de risque
d’enfoncer avec des raquettes qu’en chaussure classique à la montagne).
→ Pour poids égal + l’appareil sera étendu, moins il s'enfonce. Quand il reste peu de dents,
il faut créer un appareil étendu pour résoudre ce phénomène
2. La stabilasition
C’est le deuxième élément très important de la triade de
Housset.
Définition : La stabilisation est constituée de l’ensemble
des éléments positifs qui tendent à s’opposer à tout
mouvement de translation horizontale à tout autre
mouvement de rotation.
3. La rétention
C’est celui que l’on retient le plus, Savoir si l'appareil tient (il faut que le patient puisse
l’enlever) ou ne tient pas. Éviter qu’il s’en aille mais il doit pouvoir s’enlever.
Définition : La rétention a pour objet de s’opposer à toute force ayant tendance à déloger la
prothèse des tissus de support dans le sens contraire à celui de l’insertion.
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Au maxillaire : beaucoup de possibilités de s’appuyer au maxillaire
+ Plus j’aurais des dents et plus elles seront réparti au maxillaire, plus il sera
facile d’empêcher des phénomènes de rétention
7 Frein
9 Zone de Décolletage
10 Papilles
5 Frein jugal ou latéral
11 Raphé médian
12 Zone de Schröeder
6 Jonction vélo-palatine
A la mandibule :
1 Point de contact
2 Crête
3 Tubérosité maxillaire
4 Triangle rétro-mandibulaire
13 Langue
9 Décolletage
14 Frein lingual
7 Frein
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Les zones d’appuis sont faibles à la mandibule, (rappel : on ne peut pas s’appuyer sur des
dents pointus, les incivises sont fragiles, il faut bien prendre en compte l’anatomie).
D. Notion de biomécanique
La force est une action mécanique qui peut être en mouvement modifier la vitesse ou la
trajectoire d’un objet. Elle présent 4 caractéristiques:
- son point d’application
- sa direction
- son sens
- son intensité (N)
Elle peut être de traction, de compression, de tension, de cisaillement, de flexion…
L’effet d’une force fait appel à la notion de moment d’une force qui est le produit du bras
levier par l’intensité de cette force . Ainsi un levier (corps rigide susceptible de tourner
autour d’un axe) est soumis à une force motrice et une force de résistance.
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II. Conclusion
Objectif de la conception du châssis : lutter contre ces mouvements de la selle qui nuise au
confort du patient et on tendance à solliciter le structures adjacentes (dents) et sous
jacentes (fibro-muqueux)
Un appuis dentaire créer un appareil plus stable qu’un appuis fibro muqueux
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