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LA CHIRURGIE D’ASSAINISSEMENT
PARODONTAL
Note : on a demandé plusieurs fois le diapo à la prof, mais toujours pas mis en ligne. Quand ça le sera, n’hésitez pas à
aller voir pour les illustrations
L’assainissement parodontal par voie chirurgicale fait obligatoirement suite à la phase étiologique
initiale (réévaluation du traitement initial lorsque le résultat n’est pas satisfaisant : réduction des
poches par rapport au charting initial (>6mm),persistance de zones de maladie active..). On ne fait
jamais une chirurgie d’assainissement en première intention. Elle est donc réalisée en seconde
intention, après une diminution de la charge bactérienne parodontale par un traitement étiologique.
On ne commence pas par la chirurgie pour deux raisons. La première est qu’il faut toujours essayer
de traiter les tissus en non-chirurgical (préserver les tissus) et deuxièmement, car le ttt initial permet
d’apprécier la réponse tissulaire et de réduire l’inflammation tissulaire pour avoir, éventuellement,
une meilleure réponse à la chirurgie.
I - Les objectifs :
• Nettoyage et surfaçage radiculaire = débridement des lésions
• Réduction ou suppression des zones de rétention de plaque (on va profiter de soulever
un lambeau, et donc d’avoir accès au sous-gingival, pour éventuellement faire une
coronoplastie et/ou une plastie du rebord osseux. On pourra également supprimer des
facteurs locaux aggravants comme les perles d’émail (ou autre projection d’émail)
• Suppression de l’inflammation
• Régénération des tissus parodontaux (très bonne cicatrisation, avec un biomatériau de
substitution par exemple)
• Reconstitution d’une morphologie fonctionnelle du parodonte
Les objectifs de la chirurgie d’assainissement sont exactement les mêmes que ceux du traitement
initial non-chirurgical. La seule différence est quand on a eu un échec ou une réponse insuffisante
dans la stabilisation des tissus en traitement non-chirurgical, on souhaite se donner un meilleur
abord au fond des lésions.
Grâce à des incisions, le décollement gingival permet le débridement, à ciel ouvert, des lésions. La
gencive est repositionnée et maintenue par des sutures.
Par extension, on va pouvoir être amené à faire des repositionnements différents de la gencive, à
ce moment-là, on est dans un contexte de lambeau repositionné apicalement (si on veut faire un
débridement coronaire par exemple) ou coronairement (si on veut faire de la régénération tissulaire
(dit greffon conjonctif enfoui, ou autre…))
L’objectif de ce traitement est d’accéder largement aux racines des dents et à l’os qui les entoure afin de les nettoyer de façon plus profonde. Lors d’une
chirurgie parodontale d’assainissement, nous avons une vision directe des zones que nous assainissons, contrairement aux surfaçages dans lesquels le
nettoyage des racines se fait seulement grâce au sens tactile.
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L’élongation coronaire est une intervention chirurgicale qui permet d’augmenter la partie visible de la dent.
La chirurgie parodontale peut être nécessaire au niveau de certains sites de la cavité buccale où
persistent des poches résiduelles mais aussi pour améliorer le contexte parodontal en faisant
de l’ostéoplastie, des élongations coronaires etc.
La chirurgie va permettre un accès au parodonte profond via un décollement gingival pour réaliser
un débridement avec une bonne visibilité. Ce décollement gingival doit être propre, sans déchirer le
parodonte.
Rappel
La gencive comprend 2 zones topographiques :
- Gencive libre : parodonte marginale (flottante, discontinue aux surfaces dentaires via le sillon gingivo-dentaire)
- Gencive attachée = adhérente au périoste
On est sur du décollement de lambeau quand on parle de lambeau d’épaisseur totale. L’incision va
être intra-sulculaire ou paramarginale, et elle va bien au contact osseux. C’est la totalité de la
muqueuse alvéolaire que l’on va décoller.
Intérêt : Ceci va nous permettre d’avoir accès aux défauts osseux, aux
poches supérieures ou égales à 6 ou 7 mm (dans la littérature, on
retrouve 5mm mais la prof a bien dit 6/7). Globalement, avec les inserts
H3, H4.. qui sont plus fins que les curettes manuelles, on peut atteindre
6mm dans les poches sans risque de léser la face interne de la
muqueuse. Au-delà, ça devient compliqué donc il vaut mieux faire un
lambeau. L’intérêt de faire un lambeau d’épaisseur totale est également
d’avoir accès aux lésions apicales.
A - Indications
• Chirurgie de débridement (lésions infra osseuses essentiellement) : lever le lambeau, le
décoller à souhait en fonction de la profondeur de la lésion pour avoir une bonne visibilité de
la lésion. Ne pas aller au-delà de la ligne muco-gingivale (sauf si nécessaire, par ex. lésions
apicales)). On veut avoir la visibilité parfaite de tous les défauts osseux !
• Chirurgie implantaire : techniques d’incision identiques (si on est sur une zone édentée, on
fera l’incision sur la crête. Ou pas car en parodontologie, il vaut mieux décaler en palatin ou
en lingual pour que les sutures ne se trouvent pas sur la crête, surtout si on veut une
régénération en parallèle. On aura également une meilleure herméticité du site.
B- Les incisions
• Décontamination : péri- et intra-buccale (bétadine et bain de bouche)
• Anesthésie : pas de rappel intra-papillaire (jamais) puisque même si le lambeau est pédiculé,
la vascularisation des tissus risque d’être mise à mal. Si on a injecté de la solution
anesthésiante au niveau de la papille, on favorise le risque de nécrose de la papille.
Anesthésie para-apicale, vestibulaire ou lingual/palatin (On place l’aiguille une dent
adjacente à la limite du lambeau et centrée en vestibulaire et palatin). Rester à distance des
zones à instrumenter pour éviter les gonflements qui pourraient entraver la réussite de
l’assainissement.
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• Incision :
On utilise une lame 15 ou 15C (plus petite pour avoir un geste plus fin)
(rarement la lame 11)
Ne pas lever la lame une fois insérée : le tracé est continu. Cela permet
de faciliter la suture. Si le tracé ne suit pas correctement la dent,
inévitablement la cicatrisation sera perturbée. La qualité de la
cicatrisation dépend ici de l’incision et de la suture.
Bien tenir la lame bistouri comme un stylo, avec des points d’appui. Et
bien respecter les papilles pour une meilleure cicatrisation.
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Intérêt : donne une meilleure visibilité, le lambeau est moins étendu. Plus on va
étendre horizontalement le lambeau, plus on augmente la laxité
Attention au foramen mentonnier (et tous les risques anatomiques pour éviter des
paresthésies au patient)
Situation de la décharge par rapport à la papille : Il faut bien éviter de faire la décharge au plein
milieu de la papille, le risque de rétraction est trop élevé,
avec perte de la gencive péri-dentaire.
Lorsqu’on fait une chirurgie d’assainissement, on aura forcément un retrait gingival qu’on ne pourra
jamais éviter (il faudra prévenir le patient). Si en plus, on provoque des récessions gingivales, la
perte coronaire sera très importante. Le patient ne va pas être content, il faut faire attention quand
on est en secteur antérieur et également quand la situation clinique présente des couronnes. Il y a
un risque de découvrir la jonction dento-prothétique et donc il y aura une conséquence au niveau
de l'esthétique.
C - Le décollement
Le décollement est proportionnel à la profondeur des lésions, doit être
fait en épaisseur totale. Il permet l’accès et une bonne visibilité des
lésions et il doit être réalisé avec un décolleur au contact osseux (vu que
l’incision s’est faite au jusqu’au contact osseux).
NB : s’il y a des difficultés pour décoller le lambeau → Ré-inciser avec la lame pour ne pas déchirer
et risquer ensuite d'avoir des difficultés lors du repositionnement du lambeau (difficile de réaliser des
sutures propres). On suit le feston gingival lentement sans se précipiter.
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On recherche une cicatrisation de première intention (conjonctif contre conjonctif, epithélium contre
épithélium – cicatrisation rapide)
On peut avoir à réaliser des ostéoplasties si certaines zones osseuses sont trop anfractueuses.
On utilise des fraises à os ou une râpe pour régulariser le contour osseux, diminuer la profondeur
d’un défaut osseux, pour remanier la crête alvéolaire par exemple afin d’avoir un feston gingival qui
suit le rebord osseux propre, esthétique et fonctionnel. Utilisation de biomatériaux pour combler et
réaménager le tissu.
Nous faisons forcément des sutures discontinues car il y a les dents qui
s’interposent. Nous pouvons faire de la suture continue que sur des crêtes édentées
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Le point en O, c’est le nœud simple. Le point en 8 évite une éversion du sommet
papillaire qui pourrait se produire pour les points en O, on créerait une sorte de
petite collerette, rétentrice de plaque donc point en 8 privilégié.
Dans une zone édentée: Faire des points en O ou un surjet (si on utilise une
manière de suture continue)
Dans une zone inter-dentaire avec des papilles à repositionner : Points en 8
pour éviter l’éversion du sommet papillaire (et pour passer sous le point de
contact).
Les fils utilisés sont des fils monofilament car il y a moins de rétention de plaque
(qu’avec des fils tressés), ils sont résorbables. En chirurgie d’assainissement, on
utilise du 4.0 (en postérieur) ou 5.0 (en antérieur, plus fin donc cicatrisation au
niveau du point d’impact plus esthétique). Le 3.0 n’est pas utilisé car trop gros.
En chirurgie muco-gingivale, on utilise 6.0 ou 7.0, cela oblige à travailler avec
des loupes.
Les fils, même s’ils sont résorbables, sont retirés à 8 jours (en chir muco, on les laisse 10 à 15 jours).
En muco, on utilise du non résorbable pour maintenir un greffon comme ça, on ne prend pas le
risque que le fils se résorbe trop vite vu que c’est patient-dépendant. La résorption est liée au
processus enzymatique. On les enlève à cause de la rétention de plaque même si ils vont finir par
se résorber par lui-même. On estime qu’à 8/10 jours, la coaptation des lambeaux est faite.
On prescrit une brosse chirurgicale au patient, une 6/100ème mais pas de brossette interdentaire !
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A - Lambeau intrasulculaire (le plus classique)
1 - Technique
• Incisions intra-sulculaires simples, au contact osseux, continues, en suivant le feston gingival
• Décollement en épaisseur totale en vestibulaire et palatin/lingual
• Débridement de la lésion (bien tout nettoyer)
• Repositionnement et maintien du lambeau par sutures
1. Technique
● Décontamination et anesthésie
● Incision horizontale (elle est oblique plutôt, mais on dit horizontale car comparée aux deux
autres, elle n’est pas en direction apicale) qui réunit les deux premières incisions. Cette
incision permet de ne pas déchirer les tissus. Il
y a l’élimination de la collerette de gencive.
● Débridement
● Repositionnement et Sutures en 8
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moins apical et ne doit pas être juxta-osseux. On doit conserver les deux mm au-delà de la crête
osseuse.
Il faut bien tout mesurer en pré-op. Si on a besoin de 2mm d’élongation coronaire, on se rend compte
que si on élimine notre collerette de gencive et qu’elle se reposition en juxta-osseux, il faudra
adjoindre une ostéoplastie afin de retrouver ses 2mm d’espace biologique.
2. Indications
• En cas d’hypertrophie gingivale : pour enlever l’excès de tissu.
• Elongation coronaire : si la gencive est épaisse, charnue et que la hauteur de gencive
est largement supérieure à ce qu’il restera après l’élimination d’une collerette de gencive.
Il faut avoir un sillon profond de 4mm ou plus, qui permettra de conserver un espace
biologique de 2mm après élimination de la collerette de gencive.
• En cas de poches très profondes (7 - 8 mm) : on veut réduire la profondeur de poche
chirurgicalement. On préfère se retrouver avec un allongement coronaire; Il y a un risque
important de récidives en l’absence de chirurgie car il restera des poches résiduelles
assez profondes.
Cela a des inconvénients. La racine est à nu et le patient se retrouve avec le “syndrôme des dents
longues”, ce qui provoque des sensibilités dentinaires si les dents sont vitales.
Les indications de cette technique sont donc limitées et elle peut provoquer des effets secondaires.
Il faut donc être sûr de son choix.
1 - Technique
● Décontamination et Anesthésie
NB:
Ce ne sont pas les sutures qui tractent le lambeau, le lambeau doit se mettre naturellement à sa
place en fin d’intervention. /!\TRACTION = NÉCROSE
2. Technique
Lambeau MIXTE
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a) Décontamination et Anesthésie
c) Incisions de décharge
Attention, à ce stade, il faut avoir préparé sa provisoire, car il faut la poser immédiatement, pour
obliger la gencive à cicatriser autour. On utilise n’importe quel ciment, mais on revoit le patient 2/3
jours aprèsIl faut aussi faire attention à la mobilité, car est ce qu’on pourra refaire une couronne ?
est-ce que la hauteur de la racine dans l’os et la hauteur de la couronne est suffisante ?
Tout ça permet de faire le choix thérapeutique, et de savoir quelle technique on peut utiliser et
proposer au patient.
3. Indication
Elongation coronaire sur une dent avec une lésion limitée, avec une longueur radiculaire pour
réaliser une prothèse.
Lésion carieuse sous gingivale
Suite à une fracture, pour sauver la racine et s’en servir comme pilier, pour éviter la pose d’un implant
chez un sujet jeune.
Risques :
• Si on augmente trop la hauteur coronaire, on peut inverser le rapport couronne
clinique/racine clinique, et la restauration ne tiendra pas.
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• Si on augmente trop le positionnement apical de la gencive, on perd la régularité des festons
gingivaux et ce sera inesthétique.
IV - Quelques notions
A - L’espace biologique
L'ensemble attache épithélio-conjonctive/sillon gingivo-dentaire définit la zone
de respect de l'espace biologique que toute reconstitution doit respecter sous
peine de provoquer une atteinte parodontale. L'espace biologique est le maillon
critique de l'interface parodonte/prothèse. C'est pourquoi il est important
d'anticiper pour choisir le type de chirurgie adéquate. Il fait environ 2mm. (Entre
1,19 et 2,88mm)
B - L’élongation coronaire
Objectifs : respect ou rétablissement de l’espace biologique, correction de l'asymétrie du sourire
1 - Indications
• Éruption incomplète ou hypertrophie
gingivale
• Dent pilier trop courte pour une
rétention suffisante de la prothèse ou
de la restauration = dent abrasée ou
lésions carieuse
• Fracture sous-gingivale
NB:
Hyperplasie: augmentation du nombre et du
volume des cellules → risque de néoplasie nouveau tissu, donc risque tumeur
Hypertrophie: le volume cellulaire ou intercellulaire est augmenté
Pour une fracture ou une lésion carieuse sous gingivale→ ostéotomie partielle = seulement
dans la zone où on a besoin d’une élongation coronaire.
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2 - Gingivectomie/Ostéotomie
Si la gencive est fine, le lambeau est repositionné apicalement. Pour
permettre le respect de l’espace biologique, il peut être nécessaire de faire
une ostéotomie.
A. Technique
a) Désinfection
b) Anesthésie
c) Incision para-marginale (sondage)
d) Incision intra-sulculaire
e) Incision de décharge
f) Décollement
g) Ostéotomie
h) Préparation coronaire
i) Repositionnement du lambeau avec maintien en position
apicale par des sutures périostes horizontales + sutures en O
j) Suture
/!\ Attention:
Avant ostéotomie, il faut avoir prévu en amont la provisoire : il faut la positionner pour que les
tissus cicatrisent et se réparent avec le respect de la provisoire, qui préfigure la future prothèse.
Sinon la gencive risque de trop sertir la préparation coronaire, car il n’y aura pas eu de guide de
cicatrisation. Cela préfigure la zone esthétique que l’on veut obtenir.
On le fait pour aménager les tissus, donc en contexte clinique peu favorable, sur une gencive très
fine. Il y a donc un risque important de perforer le lambeau : utiliser des micro-lames, travailler avec
des loupes et sutures avec fil 6.0 ou 7.0.
Objectif:
NB: Lorsque l'on fait des greffes gingivales c’est qu’on manque de gencive, mais attention aux
gencives fines car il y a un risque de perforation avec des lambeaux d'épaisseur partielle.
● Manche de bistouri
atraumatiques ● Porte aiguille de
Castroviejo
● papillotome
● précelle à oeillet (avec
● Décolleur de Molt des trous pour passer le fil de
V - Cicatrisation parodontale
A - Cicatrisation de première intention
Situation idéale, recherchée lors d'une intervention chirurgicale. Elle
permet le retour d'un tissus intégralement fonctionnel. Elle nécessite
un affrontement correct des berges qui est réalisé par les sutures.
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C - Cicatrisation parodontale
Parodonte = entité biologique complexe
Quand on arrive avec nos curettes, on veut vider cette poche pour enlever tous
les débris, et donc qu’on se retrouve avec les 4 compartiments tissulaires à meme
de retravailler ensemble.
Mais est-ce possible ? En fait, c’est du tissu cicatriciel qui se reforme, qui n’a pas les memes
fonctions que le tissu d’origine. Il faut des cellules conjonctives (fibroblastes, cellules de
Langerhans), et il faut des cellules qui synthétisent le ligament (seul compartiment à posséder des
cellules multi voire totipotentes, des précurseurs, qui sont capables de néo-cémentoblastes, de néo-
ostéoclastes, etc. ➔ tous les élements nécessaires à la formations de tissus dentaires).
Sauf que quand je vais recoapter mon lambeau et mon épithélium, ce sont les cellules épithéliales
qui ont un grand pouvoir de migration, qui vont venir coloniser et créer un long épithélium de
jonction
RTG : régénération tissulaire guidée, permet d’éviter la migration des cellules épithéliales. On met
une membrane, mais ça coute très cher et c’est très technique donc on ne le fait pas à chaque fois.
Réparation = ensemble des processus biologiques qui restituent la continuité tissulaire sans
la fonction ni l'architecture
c) Ankylose (les cellules osseuses colonisent prématurément le site), le ligament n'a pas le
temps de se reconstituer ➔ on n’aime pas du tout ce genre de souci.
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On recherche maintenant à favoriser la régénération
Les fibres et les cellules multipotentes du LAD peuvent se différencier en néo cémentoblastes, néo
ostéoblaste, néo fibroblastes, cela permet d'obtenir une organisation des tissus proche de ce que
cela était avant. Cela à été étendu à la régénération osseuse guidée (ROG) ou l'on y adjoint des
biomatériaux de substitution osseuse. Ces membranes (résorbantes ou non, en Téflon, renforcées
avec du titane etc.) sont extrêmement difficiles à manipuler
Elle est recherchée dans les thérapeutiques parodontales régénératrices. Nécessite des surfaces
saines et un contact intime entre la racine et le lambeau ou le greffon.
La chirurgie parodontale permet vraiment d’aller au-delà des processus naturels de cicatrisation.
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