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JOURNO ANAIS D1

journoanais@gmail.com
02/04/2019

PAC N°10

LE LABORATOIRE : POLYMÉRISATION ET
RÉPARATIONS
A.BRAUD
Le laboratoire

I. La polymérisation

A. Préalables

1) La finition des cires

Avant de passer à la polymérisation de la prothèse (transformation de la cire en


résine), on doit d’abord valider la prothèse. Cela passe par plusieurs points.

Tout d’abord la finition des cires doit répondre à 3objectifs :


 Objectif fonctionnel :
 Pour la phonation et les appuis linguaux : il faudra orienter les
volumes et les profils de la prothèse pour que le patient puisse
parler, et qu’il y ait une relation entre la prothèse et les
organes para-prothétiques
 Pour la déflection du bol alimentaire pour éviter que lors de la
mastication les aliments restent bloqués au niveau des joues
et des surfaces concaves.
 Objectif biomécanique :
 Par un bon état de surface qui permet de limiter la rétention
de plaque.
 Hygiène et nettoyage
 Rétention indirecte et stabilisation de la prothèse
 Résistance mécanique
 Objectif esthétique :
 Soutient labial et jugal
 Suture avec la gencive cervicale

Les surfaces polies stabilisatrices sont aussi à vérifier : (profils de l’extrados


prothétique)
 Au maxillaire :
 Les tubérosités : en vestibulaire sont planes et en linguale
convexe
 Au niveau des molaires : plutôt concaves en palatin
 Bosse canine : convexe en vestibulaire
 Région antérieure : légère concavité pour laisser libre jeu a la
musculature labiale
 Voute palatine : on retrouve le raphé médian qui est un peu
saillant, il faudra donc calibrer l’épaisseur de la prothèse à ce
niveau pour qu’elle soit assez homogène et éviter la
surépaisseur, elle doit avoir une épaisseur d’environ 1,5mm
On pourra aussi reformer une morphologie des papilles
palatines et du raphé, ce sera plus agréable pour le patient
puisqu’il reconnaitra des sensations qu’il avait avant.

 A la mandibule :
 Au niveau du trigone rétro-molaire : en vestibulaire, concave
ainsi, les structures jugales et labiales viennent se poser
dessus et stabiliser la prothèse. En lingual, verticale à
convexe pour ne pas gêner la base de la langue et optimiser
les surfaces d’appuis. 1à1,5mm d’épaisseur.
 Au niveau des molaires : concave en vestibulaire et plane en
lingual
 Canine : pas de bosse en vestibulaire car c’est un carrefour
musculaire entre les joues et les lèvres : le Modiolus . C’est
une région ou il peut y avoir plus de tensions et la prothèse
risque d’être déstabilisée. En lingual on parle du berceau
lingual qui est concave pour que la langue vienne s’étaler et
stabiliser la prothèse.
 Région antérieure : concave pour laisser travailler la sangle
labio-mentoniere
Une fois avoir vérifier les profils et la forme de la prothèse sur le modèle
secondaire, on doit vérifier que la base prothétique va bien jusqu’à la zone de
réflexion muqueuses enregistrée qui doit avoir une forme de S en lingual.

Enfin, il faudra aménager la gencive cervicale :


 Les embrasures : elles doivent être convexes dans les espaces inter
proximaux pour limiter la présence de contre-dépouille pour
répondre à l’objectif biomécanique de réduction de rétention de
plaque. Si l’aspect est concave les aliments stagneront.
 Festonnage gingivale : il s’agit du profil du pseudo sulcus recrée au
niveau de la base prothétique. On fera travailler notre spatule avec
un angle de 135° pour avoir à ce niveau un biseau ouvert à angle
externe. (On ne recréer pas un sulcus avec un profil naturel,
concave pour faciliter le nettoyage de la prothèse par le patient).
Cela nous amènera à modifier le profil cervical de la dent, pour
qu’il soit plus arrondi ou triangulaire pour répondre à l’objectif
esthétique.
 Ligne de finition vestibulaire : en antérieur, zénith du pseudo sulcus
, il doit y avoir une symétrie par rapport à l’axe sagittale médian
entre les secteurs 1 et 2. En postérieur , la cire ne doit pas
présenter de craquelures , puits , elle doit avoir une épaisseur et
une consistance homogène.
 Ligne de finition linguale : solution de continuité entre la cire et les
dents. La cire vient mourir jusqu’à 1/3 occlusal des dents il n’y a pas
de marche entre la base et les dents
2) Validation clinique du montage des dents

Après l’étape de finition réalisée on peut refaire un essayage avec le patient


pour valider l’esthétique au niveau cervicale.
On pourra vérifier que la prothèse soit bien stabilisée entre la langue qui vient
s’appuyer dessus d’une part et la joue de l’autre maintenue en équilibre sur le
trigone.

3) Conservation de la position du maxillaire : clef de montage maxillaire

Lors de la polymérisation le prothésiste va être obligé de désocler, retirer le


galet de montage, on perd donc tout rapport intermaxillaire (or on en aura
besoin après la polymérisation pour remonter les modèles sur l’articulateur).
Pour gagner du temps, on pourra figer le modèle maxillaire avec du plâtre et un
petit gobelet jetable. On renverse le gobelet jetable de telle manière a ce que
la partie supérieure de celui-ci soit adaptée sur un galet à la mandibule, puis on
remplit ce gobelet de plâtre snow-white jusqu’à ce qu’il effleure le rebord des
dents maxillaires, il faudra vérifier d’avoir l’empreintes des cuspides des dents
maxillaires dans le plâtre. Quand on récupèrera les maquettes polymérisées on
remontera le modèle maxillaire par rapport à ces indentations, cela évite de
devoir remonter avec l’arc faciale.
4) Le joint postérieur

 Les limites : on marquera sur le plâtre le joint postérieur, là où le


voile se mobilise, qui est la surface d’appui là, plus postérieur de la
prothèse.
Si on ne précise pas cette limite soit le prothésiste fera un joint qui
n’existe plus soit qui ira dans la gorge du patient et cela nous
rajoutera des réglages à faire lors de l’essayage de la prothèse en
bouche.
Il faudra donc bien analyser ce paramètre lors de l’examen clinique,
on pourra pour cela utiliser la technique de Masalva , où on analyse
lorsque le voile est au repos et là où il est en surpression et vient se
soulever , ainsi on pourra situer la limite sur le modèle en plâtre.
 Grattage du joint postérieur : la surface palatine présente des
zones de dépressibilités très variables comme le raphé médian ou
les zones de Schroeder. Chez certains patients on pourra retrouver
un enfoncement de quelques mm à ces niveaux. Cliniquement on
pourra les utiliser pour améliorer la stabilité de la prothèse
(cependant, chez les patients ayant un palais plat ces zones ne sont
pas dépressibles et si on demande à la prothèse de s’enfoncer on
perdra en stabilité et en rétention)
Pour cela on grattera le plâtre à ces endroits pour le faire
comprendre au prothésiste.

5) Scellement des maquettes


Après cette étape les maquettes restent sur les modèles et n’ont plus de
raisons d’être retirées. Le prothésiste va donc passer sa spatule très chaude sur
les modèles pour sceller les maquettes.

6) Feuille de laboratoire

Elle est très importante, on pourra préciser au prothésiste qu’il ne faudra plus
toucher aux finitions ni au joint postérieur (car soit il le fait systématiquement
et dans ce cas ça mènera à un échec soit si il ne le fait jamais on perdra en
rétention), que c’est normal d’avoir des reliefs sur certaines dents ou bien de
bien nous renvoyer les modèles après polymérisation pour l’équilibration des
modèles.

B. Mise en moufle et polymérisation

Qu’est-ce qu’un moufle ?


C’est un socle assez volumineux et lourd soit en fonte soit en bronze constitué
d’une partie inférieur, la partie et d’une contrepartie supérieur solidarisée par
des clavettes qui coulissent soit verticalement soit horizontalement.
Celui-ci-dessous sert à la technique de polymérisation par résine pressée pour
la mettre en forme là où la cire était placée.
Technique de résine pressée :

Etape 1 :
 Placer le modèle dans son moufle, contrôler la taille et
l’orientation
 Isoler le modèle avec de l’eau de soude et son moufle avec de
l’huile
 Placer le modèle et la maquette en cire dans le moufle rempli de
plâtre de paris, jusqu’au bord du coffrage.
Etape 2 :
 Isoler le modèle, la cire, le plâtre situés dans le moufle et la contre
partie
 Recouvrir les dents et les extrados prothétiques de plâtre plus
liquide ou de silicone
 Remplir la contrepartie de plâtre et fermer le moufle
Etape 3 :
 Ebouillantage : placer le moufle dans de l’eau à 100° pour ramollir
la cire de la base prothétique. Cela va créer une cavité à la place de
la future prothèse
 Eliminer la cire et nettoyer soigneusement les dents
 Réaliser des encoches pour assurer l’évacuation de la résine lors
de la pressée
 Isoler les deux parties
Etape 4 :
 Garnir le moufle et sa contrepartie de résine méthacrylate de
méthyle rose thermo polymérisable
 Fermer le moufle avec les clavettes et maintenir sous pression
constante (100bars) dans une presse. Ainsi les excès, les bulles
d’air seront évacuées et la résine sera projetée jusque dans les
anfractuosités.
 Thermo polymérisation initiée par élévation de la température (la
plupart du temps sous chaleur humide) . On place alors le moufle
dans une enceinte qui va réaliser une élévation progressive de la
température jusqu’à 74° pendant 9H si c’est un cycle long ( cela
demandera au prothésiste de s’organiser et donc ne pourra pas
faire la prothèse du jour pour le lendemain) ou jusqu’à 100°
pendant 45min si c’est un cycle court ( mais il y a un risque de
variations dimensionnelles de la résine et de diminution des
propriétés mécaniques par une élévation trop brutale de la
température).
Etape 5 :
 Refroidissement lent et progressif
 Trempage dans une solution aqueuse pendant 1-2jours pour
diminuer le relargage de monomères dans

Norme iso : le taux de monomères résiduelles pour les résines ne doit pas
dépasser 4,5% pour les résines auto-polymérisables et 2,2% pour les thermo-
polymérisables.

C. Grattage et polissage des prothèses

1) Grattage

Supprimer les excès et fusées de résines liées à la pressée pour ne pas blesser
le patient.

 Moyens :
 Pièce a main : fraise résine et bande de papier abrasif / lames de
bistouris pour dégager les collets
 Vitesse lente
 Ne doit en aucun cas modifier la forme des extrados
 Ne concerne ni les bords ni les intrados

2) Polissage des prothèses

Pour répondre à trois objectifs majeurs :


 Objectif esthétique :
Le plus important, il faut retrouver une illusion du naturel, une gencive
la plus proche de celle naturelle avec des propriétés optiques et
colorimétriques dépendantes du matériau utilisé
Par exemple il existe des résines plus ou moins saturées en rose, c’est
pourquoi il faudra donner un maximum de consignes au prothésiste pour
qu’il se rapproche le plus du naturel
Mais en voulant trop paraitre réaliste on peut arriver à faire des choses
aberrantes comme dans ce cas ci-dessous où l’on a voulu mimer les
capillaires sanguins, or en antérieur la gencive est tellement kératinisée
qu’on ne les voit jamais.
Il faudra éviter aussi un polissage excessif qui sera source de brillance
trop importante.

 Objectif fonctionnel :
C’est le rôle de l’extrados, des petites préformes dans la voûte palatine
et un état de surface lisse permettent la mastication, la phonation
(granite retro-lingual) et la déflection du bol alimentaire.
 Objectif biomécanique :
Les rugosités doivent être inférieurs à 0,2 microns (seuil de rétention de
plaque) pour éviter la rétention de plaque. L’aspect doit être
parfaitement polymérisé sans aspérités de surfaces visibles au niveau
macroscopiques.

 Moyens de polissage :
 Tour à polir : avec d’abord une ponce humidifiée ( très
agressive qui enlève les rugosités de surfaces , à vitesse
lente qui donne un aspect mate et de continuité), puis avec
une brosse douce puis du feutre
 Les mouvements doivent être croisés à faible pression afin
d’éviter les zones de dépolymérisation.
 Contrôles : de la ponce -> aspect mat et lisse
Du feutre -> aspect brillant et lisse
II. Les réparations

Quels incidents peuvent arriver ?

Il y a 4 types d’incidents prothétiques : fracture de la base, fracture d’une dent,


décollement d’une dent (qui peut être dû à une erreur du labo lors de la mise
des différents isolants ou problèmes de liaisons entre une dent en céramique
et une base en résine PMMA…) et autres. On remarque que cela arrive plus
fréquemment au maxillaire qu’à la mandibule.
On remarque aussi que cela arrive plus fréquemment sur une pac bi
maxillaire(maxillo-mandibulaire) que sur une uni maxillaire avec pour les
fractures de la base un taux 3 fois supérieur et pour le décollement des dents
2fois supérieur
Lorsqu’une unie maxillaire est opposée à une solution dento-portée ou
implanto-portée partielle mixte on augmente le risque d’incidents pour le
patient car les contraintes mécaniques sont beaucoup plus importantes
lorsqu’il reste des dents ou des implants. Il faudra donc prévenir le patient ou
trouver des astuces pour renforcer la prothèse dans ces cas.

A. Les préalables

1) Les indications d’une réparation

Elles reposent sur 3 critères :


 La responsabilité du praticien : qui suis-je par rapport à cette prothèse ?
est-ce mon travail ou celui d’un confrère ? le contexte de réalisation ? est
ce qu’elle répond à ce que moi j’entends d’une prothèse convenable ?
dois-je m’engager par rapport à cette prothèse ?
 Type de réparation : fracture de la base, fracture ou décollement d’une
dent
 Faisabilité de la réparation : état de la prothèse, fracture ?
Par exemple cette prothèse est vieille avec des signes blanchâtres
comme si qu’elle avait été brulées en surface, la fracture n’est pas nette
polluée par des résidus alimentaires. Est-ce rendre service au patient que
de la lui réparer ?
2) Recherche du facteur causal

La plupart du temps les patients répondront


1. En mangeant
2. Chute (soit du patient avec sa prothèse soit de la prothèse)
3. Autres chocs 5%
4. Autres 3%
Il faudra alors se demander si le problème vient du laboratoire parce qu’il a
isolé le pied d’une dent et donc il n’y a pas de liaisons chimiques , si cela est dû
à un traumatisme occlusale ( dans ce cas il faudra le régler en même temps que
la réparation) ou d’un choc exo buccale ( il faudra expliquer au patient que la
manipulation de la prothèse se fait au-dessus d’une surface molle et que le
nettoyage se fait au-dessus d’un lavabo rempli d’eau pour amortir les chocs en
cas de chutes , c’est de la prophylaxie)

3) Informations à transmettre au laboratoire


4) Désinfection des empreintes

Lorsque la prothèse arrive au laboratoire le prothésiste la désinfecte, ainsi que


le modèle et l’empreinte.
Pour ce qui est de l’empreinte à l’alginate après la prise on la passera sous l’eau
cela permet d’éliminer déjà 90% des bactéries.

B. Réparations

1) Fracture

 Etape 1 : collage des morceaux si coaptation parfaite avec de la colle


scialolacrylate pour réaliser un modèle sur lequel on va travailler pour
la réparation.
 Etape 2 : coulée du modèle
On utilise de la silicone de laboratoire et du plâtre. On garnit toutes
les crêtes et les zones de contre dépouille avec de la silicone pour
retirer la prothèse du modèle sans la casser. Puis, on réalise le socle
en plâtre.
Je fais ensuite une clef en silicone qui me permettra de repositionner
sur le modèle les deux fragments correctement.
 Etape 3 : élargissement du trait de fracture et réalisation d’un biseau
(je m’assure que malgré l’ouverture je puisse repositionner
parfaitement les deux morceaux)
 Etape 4 : réparation
On prépare de la résine auto-polymérisable (chémo polymérisable
cad réaction de prise entre les polymères et monomères)
On garnit le trait de fracture et le biseau pour que ce soit homogène
et esthétique au visuel.

 Etape 5 : polymérisation et polissage


On passe en cocotte pendant 15-20 min à 50°pour que cette élévation de
température accélère la prise de la résine qui passe d’un état fluide visqueux a
dur.
Puis grattage et polissage au niveau de la zone de la fracture avec du papier
abrasif, fraise abrasive et pièce à main pour la continuité de la base et des
rajouts

Attention : la résine utilisée pour la réparation n’a pas forcément les même
propriétés optiques que celle utilisée pour la base. Il faudra faire attention que
cela ne soit pas trop visible dans une zone esthétique.

2) Décollement d’une dent

Après avoir vérifié la faisabilité de la réparation et les critères préalables :


 Etape 1 : choix de la dent : référence de forme au niveau du bord
libre, dimensions mesio-distal selon la carte des formes et similaire à
la 11 dans notre exemple.
Il faudra aussi choisir la teinte
 Etape 2 : coulée du modèle (comme pour la fracture)
 Etape 3 : montage de la dent
On ouvre un peu le site où il y avait la dent avec une fraise boule en
vestibulaire et/ou lingualet on la repositionne dans de la cire
 Etape 4 : on réalise une clef en silicone sur le site de la dent
concernée pour que lors de l’étape suivante on puisse bien
repositionner la dent là où elle était dans la cire.
On prépare de la résine auto polymérisable que l’on place dans
l’espace laissé vide par la cire et va épouser l’empreinte du silicone en
vestibulaire. Puis on la met en cocotte 15-20min à 50°.

Si la dent est fracturée le processus sera le même il faudra juste penser a bien
retirer le pied de la dent encore dans la prothèse.

III. Duplication de la prothèse

A. Définition

Duplicata : reproduction de la prothèse (en résine colorée ou transparente)

Indications :
 Comme PEI : mise en conditions pré-prothétique
 Prothèse de secours : mise en condition post-prothétique
 Guide chirurgicale : traitement implantaire/ extractions terminales
et prothèse immédiate

Moyens :
 Moufle, résine thermo-polymérisable, dents prothétiques
 « duplicator », résine auto-polymérisable

B. Techniques

Utilisation du duplicator

 Etape 1 : « empreinte » de la prothèse


Travailler un matériau dans le socle soit de la silicone de laboratoire, soit
de l’alginate, soit du putty et light (ce sont des matériaux faciles et
surtout élastiques car beaucoup reliefs et on voudrait éviter de casser la
prothèse) dans lequel on place la surface d’appui de la prothèse
Apres la prise complète on isole la partie intérieur et les dents. On
positionne un deuxième matériau diffèrent du premier dans la
contrepartie pour éviter les liaisons chimiques entre les deux
Refermer les clavettes cela réalisera une pressée.
 Etape 2 : réalisation du duplicata
En ouvrant on retrouve le relief des dents et de la prothèse. On réalise
les dents avec de la résine auto-polymerisable puis on vérifie les
embrasures et on élimine les excès. Dans un second temps on fait pareil
pour la base.

 Etape 3 : grattage et polissage de la prothèse

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