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Prothèse complète
I. Introduc>on..................................................................................................................................... 2
II. Les empreintes en prothèses complète .......................................................................................... 4
III. Réten>on, stabilisa>on, sustenta>on .......................................................................................... 5
A. La réten>on ................................................................................................................................. 5
B. Stabilisa>on et sustenta>on ........................................................................................................ 5
IV. Les zones d’appuis ........................................................................................................................... 6
1) Inspecter visuellement. ............................................................................................................... 6
2) Inspecter à la palpa>on : ............................................................................................................. 7
V. Matériels et méthodes .................................................................................................................... 7
A. Empreintes primaires .................................................................................................................. 7
B. Les zones d’appui....................................................................................................................... 10
C. Les matériaux ............................................................................................................................ 11
D. Méthode pour empreinte primaire ........................................................................................... 11
E. Empreintes non compressives ................................................................................................... 16
a. Matériaux et porte empreinte ............................................................................................... 16
b. Prépara>on du plâtre ............................................................................................................ 16
c. Empreinte au plâtre .............................................................................................................. 17
F. Méthode de la double empreinte ............................................................................................. 17
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I. Introduc>on
On va s’occuper de la prothèse en général, les cours magistraux et les travaux pra9ques concerneront
la prothèse complète. Les cours seront faits avec un décalage d’une semaine avant les TP. On aura un
examen en fin de semestre uniquement au sujet de la prothèse complète, sous forme écrite.
Les den>stes ne peuvent échapper à l’extrac>on, et à la prothèse complète dont il est primordial
d’apprendre et de comprendre. On va voir comment réaliser une prothèse.
Il ne faut ome^re de donner des informa>ons aux pa>ents, par exemple que le manque de salive
peut abou>r au détachement de la prothèse, qui peuvent entrainer des problèmes rela>onnels entre
le den>ste et le pa>ent.
La prothèse complète a évolué au cours des années, la préven>on s’est installée et plus de personnes
prennent soin de leurs dents et de leur gencive. On a moins de prothèses chez les personnes jeunes
mais un pourcentage important quand même chez les personnes âgées.
- Ils ont des problèmes pécuniaires : les prothèses peuvent couter entre 3000 et 4000 euros.
- Ils ont des problèmes de déplacement aussi pour venir aux séances.
- Souvent ils sont en édentement total. Cela pose des problèmes esthé>ques car cela
transforme le visage, des problèmes psychologiques.
- Ils rencontrent des difficultés de mas>ca>on, qui entrainent la dénutri>on, ce qui entraine
des maladies …
- Ils ont des problèmes rela>onnels : l’édentement restreint les rencontres familiales et
amicales.
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Sur la première image, la personne est édentée. Avec la vieillesse et la perte des dents, il y a une
résorp>on osseuse et alvéolaire secondaire importante.
Les rôles essen>els de la prothèse sont la mas>ca>on et l’esthé>sme. On va contre carrer ces méfaits
de l’âge au niveau des dents et au niveau de la fausse gencive.
Sur la seconde image, elle est appareillée. Toutes les accentua>ons des sillons et des rides sont
diminuées. La confiance en soi est rehaussée (la pa>ente se maquille de nouveau).
Ce^e image montre un pa>ent trompeur, il n’a pas le faciès écrasé, il n’a pas le profil de l’édentement
complet. En clinique on s’aperçoit qu’il n’a plus les dents postérieures mais qu’il a conservé la
dimension ver>cale.
Dimension ver>cale de repos : Hauteur (nez-menton) que l’on a lorsqu’on est au repos, on est en
désocclusion, les dents ne se touchent pas.
Dimension ver>cale d’occlusion : hauteur (nez-menton) lorsque que l’on serre les dents
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On doit recons>tuer les dents, le massif facial esthé>quement.
- Prothèse primaire
- Prothèse secondaire
La 1ere séance concernera les devis, ce que le pa>ent veut, le faire payer. Le second rendez-vous
perme^ra de faire une empreinte primaire qui perme^ra de faire un porte empreinte individuel (PEI),
qui perme^ra de prendre l’empreinte secondaire.
A retenir
Les empreintes primaires concernent les >ssus non mobilisables, fixes, ou surface primaire de la
prothèse. Cela concerne le palais, les crêtes …
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III. Réten>on, stabilisa>on, sustenta>on
A. La réten>on
Les ennemis :
B. Stabilisa>on et sustenta>on
Il faut bien placer la prothèse dans la cavité buccale afin qu’elle soit la moins sollicitée possible. Par
exemple une couronne se place entre dents proximales et dents antagonistes, il n’y a aucune raison
de se tromper sur l’emplacement de ce^e dent. Mais ici en prothèse complète, il n’y a aucune dent,
où allons-nous posi>onner notre prothèse ? On n’a plus aucun repère.
Il faut que le pa>ent puisse manger et que ce soit esthé>que. On va posi>onner la prothèse sur le
peu d’os qu’il reste.
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Il faut connaitre ce schéma.
1. crête maxillaire ; 2. tubérosités (en forme de cônes, fin des crêtes) ; 3. raphé médian ; 4. post dam ;
5. zones de Schröder ; 6. zones de réflexions muqueuses (inser>ons musculaires et ligamentaires) ; 7.
poches d’Eisenring ; sur ces images on ne voit pas bien le frein médian de la lèvre supérieure
1) Inspecter visuellement.
A l’inspec>on visuelle au maxillaire, on voit des crêtes importantes qui vont pouvoir assurer une
réten>on et une sustenta>on. On remarque une résorp>on postérieure différente de l’antérieure. On
remarque les inser>ons de freins ligamentaires, qui relient la crête de la lèvre à la joue. Il faut faire
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aDen9on aux inser9ons qui peuvent être très hautes et qui commencent au niveau de la crête et où il
faut intervenir chirurgicalement.
En 4 sur le schéma se situe, la zone post dam qui est la limite entre palais dur et voile du palais.
Lorsqu’on dit « aaah » : le voile du palais vibre, lorsque la prothèse va déborder au niveau du voile du
palais, on aura un passage d’air, donc la prothèse ne va pas tenir. (Pour reconnaitre là où se situe la
limite au niveau du voile du palais : La muqueuse est beaucoup plus blanche que le palais dur.)
2) Inspecter à la palpa>on :
- Les zones d’appuis primaires : peu dépressives, très stables : les crêtes, le palais
- Les zones d’appuis secondaires : incertaines : soit dures, soit molles ou dépressives
- Les zones ter>aires : de réflexion, à enregistrer grâce à des empreintes secondaires
V. Matériels et méthodes
Il existe également les portes-empreintes de CERPAC (les 2 du haut sur l’image) non perforés qui sont
u>lisés pour les empreintes primaires au plâtre.
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Ce^e fois c’est la face extérieure qui va se me^re sur la face intérieure du porte empreinte car ce
qu’on veut c’est une empreinte qui n’est pas de perfora>on et on veut savoir l’épaisseur du matériau
qu’on va me^re à l’intérieur.
Pareil pour le bas. La face extérieure du compas se pose sur la face intérieure des éminences
piriformes (par>es sur crêtes mandibulaires). On va choisir l’écartement de notre porte empreinte
individuel. On va l’essayer en bouche et le porte empreinte doit englober la totalité des crêtes, il ne
doit pas gêner au niveau de la langue et du ves>bule.
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Une fois choisi le porte empreinte, la qualité sera dans le centrage, le matériau doit être
uniformément répar2 et tenu par le matériel (enfoncement).
On veut une épaisseur similaire d’alginate sur toute la surface d’appui et une épaisseur normale en
hauteur et largeur au niveau du ves>bule.
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B. Les zones d’appui
La zone appui primaire s’arrête au niveau antérieur ici car il y a une résorp>on antérieure plus
accentuée donc moins d’os et plus de crêtes flo^antes c’est-à-dire >ssus mobiles et mous.
L’accéléra>on de la résorp>on antérieure est due aussi au fait que les pa>ents édentés propulsent la
mandibule et machent sur la crête de devant lorsqu’ils sont édentés lors de la mas>ca>on.
La zone d’appui secondaire est peu stable avec une résorp>on importante. La crête bouge dans tous
les sens lorsqu’on la touche : crêtes dépressives ou molle. Lorsqu’on va exercer une pression dessus,
on va la déplacer et cela entraine un choix de matériau différent pour prendre l’empreinte.
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C. Les matériaux
Pour u>liser l’alginate, il y a des bols alginate. Il est très facile à u>liser mais a 2 défauts : le temps de
prise est modifié en fonc>on de la température de l’eau, il faut qu’elle soit à 21°. L’alginate est un
mélange et il y a une différence de matériau qui se produit du fait du tassement, il faut beaucoup le
remuer pour avoir des empreintes op>males. Il y a une façon de malaxer par>culière.
L’école parisienne u>lise le plâtre : moins compressif que l’alginate et donc évite de comprimer les
>ssus mous.
Les empreintes compressives appuient sur la crête et pendant la prise, le liquide inters>>el dans la
crête va se diffuser dans le reste de la muqueuse. Lors du retrait de l’empreinte, le liquide va revenir à
l’état ini>al. La prothèse sera alors moins stable, elle va être rejetée. C’est l’intérêt d’u>liser une
empreinte non compressive comme le plâtre.
Nous ne l’u>lisons pas car elles sont délicates à u>liser, elle se cassent.
Il faut d’abord malaxer alginate, en mouvement de rota>on, puis faire de grand mouvement en
apla>ssant l’alginate au bol, de façon dynamique et rapide. Puis, il faut charger le porte empreinte
avec ou sans butée.
a. Au maxillaire
Astuce de Mr.Tosello mais à ne pas faire avec Mr.Preckel car il n’aime pas : pour le maxillaire,
préformer la gouwère au niveau de la crête supérieure.
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On met le porte-empreinte par une inser>on postéro-antérieur afin que l’alginate ne coule pas dans
la gorge du pa>ent et pour ne pas l’étouffer. Si le palais est très profond, il faut prendre de l’alginate
sur le doigt et l’insérer au fond du palais pour éviter les bulles. Pendant la prise, on se place derrière
le pa>ent à 12h, en tenant légèrement le porte empreinte au niveau des premières molaires. La >ge
du porte-empreinte doit être médiale et sagi^ale. On dégage les joues et les lèvres (et on élève la
lèvre supérieure). Une fois la prise effectuée, désinser>on du porte-empreinte en plaçant les 2 index
au niveau du ves>bule sur les 6 et les 7.
On analyse notre empreinte. Il faut voir apparaitre le fond du ves>bule, le post dam, les tubérosités,
les zones hyperplasiques, les inser>ons et les poches d’EISENRING. L’épaisseur d’alginate doit être
équivalente partout, mat et uniforme.
POST DAM
- La région postdamique (la prothèse doit arriver exactement à ce^e limite, si elle est trop courte →
déchaussement de la prothèse quand le pa>ent parlera puisque le voile du palais sera mobilisé ou
bien laissera passer de l’air entre le palais et le dos de la prothèse, annulant ainsi la réten>on)
- La crête
- Le fond du ves>bule
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Le centrage est important, si le porte empreinte est mal centré, la hauteur de matériau sera
importante (l’alginate ici). Des pressions vont s’exercer, le matériau va faire une transla>on, ce qui
provoquer un gros passage d’air. Il est donc important que chaque coin de matériau soit soutenu par
du matériel en l’occurrence le porte empreinte et d’où intérêt des butées de cire.
Mais il y a 3 défauts :
Elle est tout de même conservable car on a des limites et tous les éléments prothé>ques. Cependant,
ce n’est pas une bonne empreinte et les butées de cires nous perme^rons de ne pas avoir ces
défauts.
- Réten>on et sustenta>on
- Bien adapter pour qu’il y ait l’effet plaque de verre avec la salive qui reste
La prothèse maxillaire >ent grâce au POSTDAM et aux poches d’EISENRING (qui se trouvent derrière
les tubérosités du haut, au niveau postérieur (POSTDAM), derrière la dernière dent).
b. A la mandibule
Astuce toujours à ne pas faire en TP : Préfigurer un boudin afin de chasser les éléments
périprothé>que lors de l’inser>on.
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A la mandibule, la sustenta2on et réten2on ne va se faire que sur les crêtes si elles existent, si elles
ne sont pas molles ou néga>ves.
Tracés de SCHREINEMACKERS : Il faut voir apparaitre les crêtes, le frein médian de la langue, les
éminences piriformes, les zones du génio-glosse et du mylo-hyoïdien (qui est toujours en lame de
couteau et moins arrondi que le GG avec un changement de direc>on), le fond du ves>bule et les
inser>ons.
Trait violet n°1 : génio-glosse → bien arrondi et part du milieu du frein de la langue
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Trait bleu n°2 : mylo-hyoïdien → en lame de couteau On dis>ngue la sépara>on entre ces 2 muscles.
On ob>ent une très belle empreinte car elle est bien centrée avec un bon état de surface (pas de
bulles, pas de manques) et on aperçoit tous les éléments anatomiques cités précédemment : on voit
bien la délimita>on entre le mylo-hyoïdien et le génio-glosse → changement direc>onnel
Car à l’inverse du haut, l’état de surface est diminué en raison de l’absence de palais
- Les crêtes
- Bien adapter pour qu’il y ait l’effet plaque de verre avec la salive qui reste
Noté dans le ronéo de l’année dernière : La prothèse mandibulaire 9ent grâce au génio-glosse et au
mylo-hyoïdien (qui se trouvent derrière les tubérosités).
L’empreinte primaire est la plus importante, elle enregistre les >ssus fixes. On a pris les limites, elle
est là jusqu’au bout, il ne faut pas se tromper au risque de tout recommencer.
Pour reprendre, la première séance concerne les devis, les prescrip>ons, la deuxième séance
concerne l’empreinte primaire, le prothésiste va réaliser le porte empreinte individuel. Suite à cela
l’empreinte secondaire va être réalisée, elle est très longue. Le prothésiste va faire le maitre modèle
suite à ce^e empreinte, il aura des bourrelets d’occlusion. On va étudier la dimension ver>cale, la
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rela>on centrée, la rela>on intermaxillaire. On va ensuite faire le montage des dents, des fausses
gencives, un essayage, meulage d’équilibra>on, mise en bouche.
Le prothésiste aura les tracés qui va lui donner les limites de la coulée du porte empreinte individuel.
d. Prépara>on du plâtre
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e. Empreinte au plâtre
Lorsque le palais est très profond, il faut me^re de l’alginate au fond avec les doigts.
- Empreinte à l’alginate
- Réalisa>on de dégagement
- Confec>on liquide du même matériau
- Sur empreinte
On crée des évents sur la crête et sur les côtés pour pouvoir
chasser l’alginate.
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On a réussi à avoir un état de surface lisse,
les tubérosités sont marquées.
Le principal problème des empreintes est le reflexe nauséeux, surtout pour les empreintes primaires.
Pour les éviter :
Grâce à l’empreinte le prothésiste va nous rendre un porte empreinte individuel, il va faire des
bourrelets qui va nous perme^re de prendre des empreintes secondaires.
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