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On peut maintenant se focaliser sur l’organisation des arcades directement en bouche. Cela permet
de repérer la position des dents sur les arcades par rapport à la courbe de Spee et ainsi voir s’il y a des
dents exposées, agressées ou des dystopies.
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
La position d’occlusion d’intercuspidie maximale est une position de référence càd que c’est une
position de relation entre l’arcade maxillaire et l’arcade mandibulaire, on va pouvoir l’utiliser comme
référence dans nos reconstructions lorsqu’il manque beaucoup de dents. Nous avons deux positions
de référence : l’OIM (l’occlusion d’intercuspidie maximale) et l’ORC (l’occlusion de relation centrée).
Quand il y a le mot occlusion on parle des relations entre les arcades, quand on dit juste « position
d’intercuspidie maximale » ou « relation centrée » on parle à ce moment-là de la position/relation
articulaire.
Définition OIM : c’est la position relative des arcades maxillaire et mandibulaire lorsqu’un maximum
de dents sont en contact entre le maxillaire et la mandibule.
Une OIM stable et correctement répartie sur les dents a différents rôles :
- Une stabilité de chaque organe dentaire (tripodisme) : les forces sont correctement réparties
lors de la mastication du fait de l’anatomie de la surface occlusale des dents (les cuspides
palatines des molaires maxillaires viennent s’engrainer dans les fosses centrales des molaires
mandibulaires). En effet cela permet de :
o Mieux répartir les forces
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
§ P = F/S, ainsi la pression unitaire exercée sur chaque dent diminue beaucoup
si l’occlusion est répartie sur toute l’arcade. Plus la surface de contact entre
les dents est grande, moins la pression sur chaque dent est élevée.
ð Une OIM bien stable répartie sur toutes les dents favorise la stabilité des arcades
- Une large répartition de contacts simultanés (ce qui diminue la pression : P = F/S).
- Une position mandibulaire unique, reproductible, stable (facilitation neuromusculaire).
- Une position stable, symétrique en déglutition.
- Une protection des A.T.M. en phase de crispation musculaire : si on a perdu toutes nos dents
postérieures on va avoir un bras de levier beaucoup plus important, ce qui va augmenter la
pression au niveau de l’articulation. Le fait d’avoir des molaires empêche le condyle de
s’enfoncer plus fort ce qui protège les ATM.
- Une protection des dents antérieures par les dents postérieures : concept de protection
mutuelle. Pour cela qu’on ne remet pas que des dents antérieures à un patient pour
l’esthétisme. La force appliquée sur les dents postérieures > dents antérieures. La force
maximale volontaire peut s’élever à 800-1000 N. C’est la nuit qu’il y a le plus de transmission
de force sur les dents car il y a une perte de contrôle, celle-ci peut monter jusqu’à 1200 N.
- On va demander au patient de rapidement claquer ses dents : les mouvements doivent être
réguliers en forme ainsi qu’en vitesse pour que l’OIM soit stable.
- Auscultation des contacts dentaires : un son mat, sourd et qui est toujours le même indique
une OIM unique et correctement répartie. Si ce n’est pas le cas (son plus aiguë), le patient
cherche sa position d’OIM.
- Palpation des dents : frémitus qui consiste à taper avec la pulpe des doigts dans la surface des
dents maxillaires et ainsi ressentir dans les doigts si le déplacement/raisonnement est
identique dans chaque dent.
- Palpation bilatérale des muscles élévateurs : la contraction des muscles en OIM doit être
symétrique et synchrone.
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
Question : « comment on exploite le résultat une fois qu’on a les tâches de couleur sur les dents »
Réponse : « on regarde qu’il y a bien des tâches partout sur notre arcade, il faut qu’un maximum de
dents se touchent. S’il n’y a qu’un seul point une seule dent supporte trop de pression, on peut essayer
de la meuler pour répartir les contacts sur toutes les dents. Cela se fait surtout sur des couronnes et
bridges très rare sur denture naturelle. »
- Surplomb : plus nous avons un surplomb important, moins en OIM nous auront de contacts
entre les blocs incisivo-canins.
- Recouvrement : plus nous avons un recouvrement important, plus nous auront de pression
entre nos arcades. Peut être intéressant car un recouvrement important permet de
caler/verrouiller l’occlusion mais cela augmente la pression.
- Alignement des points inter-incisifs : le défaut d’alignement est le même entre la position en
OIM et la position bouche ouvert, cela veut dire un glissement des dents sur la base osseuse
et qu’il n’y a pas de cohérence entre le milieu de l’arcade et le milieu de l’os maxillaire ou
mandibulaire. En général on a un décalage entre le frein de la lèvre et le milieu inter-incisive.
Si on a ce décalage en OIM et que lors de l’ouverture buccale nous n’avons plus le décalage,
cela veut dire qu’entre le passage d’une situation ou la mandibule est centrée au niveau
articulaire et l’OIM nous avons un glissement mandibulaire avec un décentrage articulaire. Il
va falloir regarder comment se passe le déplacement de la mandibule entre l’occlusion de
relation centrée et l’OIM. Il va falloir évaluer qu’elle est la valeur de ce glissement dans le plan
frontal et dans le plan sagittal et se poser la question dans le cas d’une restauration
prothétique de faire un choix entre OIM et ORC comme position de référence.
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
Question : « dans le cas où nous avons un décalage entre l’OIM et l’ORC c’est un problème
articulaire ? »
Réponse : « Ce n’est pas un problème, ça veut simplement dire qu’il n’y a pas de cohérence entre le
centrage articulaire et le centrage mandibulaire, c’est souvent lié à une dent qui n’est pas bien alignée
au plan d’occlusion. Si ce décalage est trop important cela pourra poser problème lorsque l’on a de la
prothèse à faire, mais on n’aura pas de gros problèmes articulaire ».
Relation centrée :
Lorsque que nous enregistrons la relation centrée, nous n’enregistrons pas l’occlusion de relation
centrée, car s’il y a le moindre contact dentaire nous avons un réflex qui fait que la mandibule va
vouloir venir en OIM.
ð Relation centrée (sans contact dentaire) ≠ occlusion de relation centrée (premier contact
dentaire).
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
Nous pouvons voir l’éminence temporale, le ménisque et le condyle, ici ce n’est pas physiologique car
l’animal n’est pas en vie. Lorsque c’est est en vie le ménisque est en contact avec la paroi et le condyle
est en contact et c’est centré. Lorsque le patient va ouvrir sa bouche moins d’1 cm, le condyle
mandibulaire va tourner sans descendre sur l’articulation : ça s’appelle une rotation pure : c’est une
rotation du condyle mandibulaire sans translation. Lorsque nous ouvrons notre bouche de plus d’1cm
à ce moment-là il y a des condyles qui descendent, qui glissent : rotation en translation. Lorsque que
nous recherchons la relation centrée, nous ne faisons pas ouvrir la bouche très grande au patient car
sinon le condyle descend et nous ne sommes plus en rotation pure.
La plus efficace est celle de Dawson : nous avons le patient qui est allongé sur le fauteuil, on se place
en arrière de sa tête, on vient coincer sa tête entre notre torse et notre et bras et nous plaçons nos
deux mains sur son menton, les doigts sont placés sous la branche montante avec l’auriculaire en
arrière et les pouces sur la symphyse. Puis nous venons faire un mouvement de bascule un peu comme
un « berceau ». Avec nos doigts nous devons placer la mandibule en haut et en avant, naturellement
nous sommes dans une position où la mandibule est centrée. Il faut demander au patient de se relâcher
complètement et de ne pas chercher à faire fonctionner ses muscles élévateurs.
ð La relation centrée est obtenue par une manipulation non forcée par le praticien, lorsque le
condyle est dans la position la plus haute et la plus antérieure.
L’autre technique est la manipulation uni-manuelle, notre pouce vient légèrement tirer la lèvre
inférieure vers le bas, nos autres doigts sont placés sous la mandibule et nous allons faire des petits
mouvements d’élévation et de fermeture de la mandibule en venant faire taper les canines
mandibulaires sur la pulpe de nos autres doigts qui sont placés sur les canines (pour pas que le patient
est d’information de contact).
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
Pour avoir une occlusion fonctionnelle, physiologiquement on trouve en moyenne 0,3 à 0,5 mm de
décalage dans le sens sagittal, et 0,1mm transversalement (très peu) entre l’OIM et l’ORC.
Lorsque que ce décalage est beaucoup plus important nous allons mettre en évidence des
prématurités ORC, ce sont des contacts prématurés sur le passage entre l’ORC et l’OIM. On peut voir
ici un contact prématuré entre l’appareil et la prémolaire.
Il est beaucoup plus simple d’observer l’ampleur de ces déplacements et glissements entre l’OIM et
l’ORC sur des moulages montés à l’articulateur dans une position de relation centrée. Car là nous allons
pouvoir voir précisément quels sont les parties anatomiques qui rentrent en contact et qui créent ces
interférences s’il y en a. Ensuite nous allons pouvoir décider du plan de traitement : ce que nous allons
meuler, extraire…
Ensuite pour ce paragraphe le prof passe toutes les prochaines diapos je vous les mets quand
même avec la description du preneur de l’année dernière :
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
On peut faire une analyse pré-prothétique par montage des empreintes sur l’articulateur avec l’arc
facial. Cela permet d’apprécier la situation réelle et de faire l’analyse occlusale pour prévoir un plan de
traitement.
Présence de prématurité due à l’égression de la 16. Les prématurités sont des contacts dento-dentaires
qui viennent perturber la réalisation correcte du mouvement d’ouverture vers la fermeture et l’OIM
ou dans les latéralités à droite ou à gauche.
Mécaniquement, pour ce patient, le passage de l’ORC à l’OIM se fera par dérapage des dents qui vont
grincer. Il y aura alors tout un tas de forces parasites de cisaillement qui ne seront pas dans l’axe de la
dent. Ces forces sont mal supportées par les dents fragiles ainsi que par les matériaux prothétiques. Il
faut alors limiter les forces de dérapage.
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
• Lorsqu’il manque une ou plusieurs molaires en OIM, les pressions sont très fortes et sont
exercées sur les dents antérieures. A contrario, lorsque toutes les dents postérieures sont
présentes et que le guide antérieur est correct, la pression se fait certes sur les molaires, mais
également sur dents antérieures. La protection mutuelle est un équilibre entre la présence des
dents antérieures et des dents postérieures.
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
Ce ne sont pas les mêmes forces en jeu dans ces deux types de mouvements, donc l’information est
complètement différente.
On fait de plus en plus de conception prothétique informatique CFAO, on réalise l’enregistrement des
empreintes avec des caméras optique qui enregistrent l’OIM. La machine conçoit la prothèse avec une
intégration de la morphologie idéale des dents et de l’occlusion qui permet d’être plus proche de la
réalité et de bien s’intégrer.
Il faut connaître quels sont les surfaces en contact lorsque nous sommes en
occlusion : les bords libres des incisives mandibulaires vont glisser sur les crêtes
marginales des faces palatines des incisives et canines maxillaires. On a un
contact punctiforme.
• Il y a une corrélation entre l’inclinaison des faces palatines des incisives supérieures et la pente
condylienne.
• On observe une combinaison de mouvement entre le guidage postérieur et le guidage antérieur.
• Cette surface de guidage permet la désocclusion immédiate des dents du secteur postérieur
(phénomène de Christensen).
ð La désoclusion dépend de l’orientation du plan d’occlusion
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
Ici le guide antérieur du patient est fonctionnel mais abîmé : lors d’un
mouvement de latéralité il y a un désengrènement des molaires.
B. Le guidage fonctionnel
Le guidage fonctionnel c’est le guidage des dents en mastication, lorsque nous observons des contacts
entre les dents et qu’on fait un mouvement de latéralité on aura une fonction canine et du coup lors
de ce mouvement c’est des muscles qui sont beaucoup moins puissants et qui vont créer beaucoup
moins de contact entre nos dents. Alors que quand on mouvement de mastication où l’on va grincer
des dents il y aura beaucoup plus de contacts.
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
Gauche : Traces du papier d’occlusion lors d’un mouvement de latéralité, il n’y a quasiment que la
canine qui guide
Droite : Traces du papier d’occlusion lors d’un mouvement de mastication, avec des contacts sur la
plupart des dents.
Pour analyser le guidage antérieur on regarde l’incision et la propulsion grâce à un papier d’occlusion.
Le recrutement musculaire est différent, autant que la surface et l’intensité des contacts. L’incision est
caractérisée par un mouvement rétro-ascendant, centripète des incisives mandibulaires.
Donc lorsque l’on veut vérifier si une dent est en sur-fonction où sous-fonction on a intérêt à utiliser
l’examen fonctionnel plutôt que l’examen des mouvements d’analyse.
X. Les parafonctions
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24/10/2023 8H-9H UE5 : Prothèse – Hoornaert MATAYRON Pierre
CONCLUSION
•Éléments d’appréciation de la fonctionnalité de l’occlusion :
◦ Claquement rapide des dents possible
◦ Pas de diastèmes ou dystopies évolutifs
◦ Pas de douleur articulaire ou dentaire lors de la fonction ◦ Harmonie des courbes occlusales
• Répartition des contacts en OIM, calage occlusal sur toutes les dents (1 dent / 2 dents)
• Centrage mandibulaire (glissement ORC → OIM inférieure à 1,5mm dans le plan sagittal et inférieur
à 0,5mm dans le plan frontal)
• Guidage mandibulaire incisif (surplomb, recouvrement)
• Guidage mandibulaire latéral
• Absence d’interférences occlusales déviant les mouvements d’analyse
• Harmonie de la dimension verticale d’occlusion (DVO)
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25/10/23 M.Serisier - ED: Premiers stades de l’odontogénèse Osmont Léa
Infos:Ce cours fait suite au cours sur les premiers stades de l'odontogenese vu en Do2 dans l'UE6. Apres
avoir vu les differents stades de formation d'une dents nous verrons a présent les dialogues présent entre
les differentes structures et le role jouer par chaqu'un des constituant dans la mise en place de l'organe
dentaire.
Objectifs pédagogiques:
-Savoir décrire les aspects moléculaires des premiers stades
-Expliquer les anomalies dentaires d’origine embryologique telles que les anomalies de nombre et de forme
-Mobiliser vos connaissances pour analyser des cas cliniques
-Échanger entre confrères
Plan
I– Généralités et rappels
II– Premier centre de signalisation :épithélium odontogène
III– Deuxième centre de signalisation :placodes dentaires
IV – Troisième centre de signalisation : nœuds d’émail primaire
V – Quatrième centre de signalisation :nœuds d’émail secondaire
I – Généralités et rappels
Une dent se forme grâce à une succession d’interactions (signaux moléculaires) entre les cellules
épithéliales (en bleu) et les cellules ectomésenchymateuses (en vert).
Il suffit qu’il y ait un petit problème de dialogue entre les deux types de cellules pour qu’il y ait une
anomalie dentaire.
Si un problème de dialogue se passe au stade d’initiation on aura des anomalies de nombre :
RAPPELS:
*La seule structure de la dent qui est d’origine épithéliale c’est l’émail, tout le reste est d’origine
ectomésenchymateuse.
*Les premiers stades de l’odontogenèse sont la formation du germe dentaire avant la formation des
éléments constitutifs de la dent et du parodonte.
*Les premiers stades de l'odontogénèse commencent au niveau de la bouche primitive. Elle est
recouverte d’un épithélium, lui-même séparé du mésenchyme par une membrane basale. Lorsque les
cellules des crêtes neurales du mésencéphale arrivent au niveau du mésenchyme, il se transforme en
ectomésenchyme. S’il n’y a pas de cellules des crêtes neurales, il n’y aura pas de dent.
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25/10/23 M.Serisier - ED: Premiers stades de l’odontogénèse Osmont Léa
*La lame dentaire primaire, en forme de fer à cheval, préfigure l’arcade dentaire sur laquelle va se former
les dents temporaires.
Il envoie des signaux à l’ectomésenchyme et lui permet de devenir odontogène à l’emplacement des
futures dents.
Au niveau de la bouche primitive, l’expression des gènes de l’épithélium odontogène est différente dans la
région molaire et dans la région incisive, ce qui détermine l’identité dentaire.
Dans la région molaire il y a l’expression du gène de régulation Pitx2, qui va inhiber l’expression de BMP4 et
favoriser la sécrétion de FGF8.
Au départ on a l’épithélium odontogène et le mésenchyme juste en dessous. Les cellules des crêtes
neurales mésencéphalique et rhombencéphalique vont migrer dans dans le mésenchyme, qui devient alors
l’ectomésenchyme.
L’ectomésenchyme est alors compétent pour comprendre les messages de l’épithélium odontogène. FGF8
et BMP4 vont induire l'expression de gènes à homeobox (Hox) dans l’ectomésenchyme, ce qui va
permettre la traduction de facteurs de transcriptions (Msx1, Msx2, Barx1, Pax9) qui vont entraîner la
prolifération de cellules dans le mésenchyme.
Cette prolifération des cellules entraîne une condensation ectomésenchymateuse à l’emplacement des
futures dents temporaires. L’ectomésenchyme est devenu odontogène.
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25/10/23 M.Serisier - ED: Premiers stades de l’odontogénèse Osmont Léa
Quelques expériences:
Le but de l'expérience est d'insérer des cellules des crêtes neurales et de l’épithélium odontogène dans la
chambre antérieure de l'œil d’une souris en cours de développement pour voir lesquelles sont
responsables du développement d’une dent.
Conclusion: Les cellules des crêtes neurales et l’épithélium odontogène sont importantes pour former
une dent.
Pour le savoir, les chercheurs ont alors fait varier la provenance de l’épithélium et des cellules des crêtes
neurales.
Conclusion: peu importe d’où viennent les cellules des crêtes neurales, une dent se forme, donc c’est
bien l'épithélium odontogène qui a un rôle inducteur pour former une dent et non l’inverse.
Quand l’épithélium odontogène a-t-il un rôle?
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25/10/23 M.Serisier - ED: Premiers stades de l’odontogénèse Osmont Léa
Les chercheurs ont pris une souris à un stade embryonnaire assez précoce. Il y a bien l’expression de Barx1
et Pax9 dans l’ectomésenchyme grâce à l’épithélium odontogène.
Au 10ème jour de développement embryonnaire, ils ont enlevé une portion de l’épithélium odontogène. Il
y a eu une diminution rapide de Barx1 et Pax9 dans l’ectomésenchyme. Ils ont rajouté une bandelette de
FGF8.
Résultat: toutes les cellules de l’ectomésenchyme se sont mises à exprimer de nouveau Barx1 et Pax9.
Même expérience sur des souris légèrement plus avancées dans le développement embryonnaire.
Résultat: Seules les cellules sous la bandelette se sont remises à exprimer Barx1 et Pax9. Les autres cellules
aux alentours n’étaient plus compétentes pour comprendre le message de l'épithélium odontogène.
Même expérience sur des souris à un stade encore plus avancé dans leurs développement.
Conclusion: Les cellules de l'ectomésenchyme ne sont compétentes pour comprendre les messages de
l’épithélium odontogène que pour un temps donné.
Pourquoi les oiseaux n’ont pas de dents?
Les chercheurs ont pris un embryon de souris et de poule et ils ont fait des animaux chimères.
Ils ont pris l’embryon de poule et ont enlevé le prosencéphale pour y ajouter les cellules des crêtes neurales
de la souris. Aucune poule n’a eu de dents.
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25/10/23 M.Serisier - ED: Premiers stades de l’odontogénèse Osmont Léa
Conclusion: la poule a bien l’épithélium odontogène mais pas les crêtes neurales.
SCHÉMA BILAN
Cas clinique:
Une jeune fille a un kyste contenant des molaires au niveau de l’ovaire. Comment expliquer ce
phénomène?
Des cellules des crêtes neurales mésencéphaliques ont-elles dû obligatoirement migrer dans le kyste?
Non, il faut des cellules de crêtes neurales pour former une dent mais pas forcément d’origine
mésencéphalique.
Citer des facteurs de croissance qui ont pu être sécrétés au niveau de ce tératome.
FGF8 car il y a des molaires.
Citer des facteurs de croissance qui n'ont pas pu etre sécrétés au niveau de ce
tératome. BMP4 car il n'y a pas d'incisives
Elles apparaissent sur la lame dentaire primaire à l’emplacement des futures dents temporaires.
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25/10/23 M.Serisier - ED: Premiers stades de l’odontogénèse Osmont Léa
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25/10/23 M.Serisier - ED: Premiers stades de l’odontogénèse Osmont Léa
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
L’ensemble de ces éléments vont nous permeCre d’établir un diagnos8c parodontal et ensuite la mise
en place d’une thérapeu8que.
A) Anamnèse :
Ensemble des renseignements fournis par le pa8ent lui-même ou son entourage, des8nés au médecin
ou au chirurgien-den8ste et concernant le début de sa maladie jusqu'à l'instant correspondant à
l'observa8on du médecin ou du chirurgien-den8ste.
1) Anamnèse générale :
Þ Mo;f de consulta;on : en paro certains pa8ents sont adressés par leur chirurgien-den8ste donc
c’est important de demander au pa8ent ce qu’on lui a dit car souvent ils ne savent pas exactement
pourquoi ils sont là. On va donc lui expliquer pourquoi on l’a adresser ici et reformuler avec des mots
simples car tout le monde ne sait pas ce qu’est une parodon8te. On va ensuite demander au pa8ent
si sa dent est douloureuse car on doit toujours gérer la par8e urgente en premier.
L’objec8f va donc être de déceler ses a=entes et ses doléances (caractères d’urgence ou non, l’urgence
prime sur tous les examens). Il faut se méfier des pa8ents qui viennent uniquement pour des critères
esthé8ques car leurs aCentes ne sont pas toujours réalisables.
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
Les ATCD médicaux sont importants car il y a des facteurs qui peuvent aggraver la maladie parodontale
et inversement la maladie va pouvoir aggraver d’autres maladies. Il faut donc s’intéresser :
§ Diabète
§ Maladies cardiovasculaires
§ Modifica8on hormonale :
- Grossesse
- Ménopause (car plus de risque d’inflamma8on parodontale)
§ Pathologies immunitaires :
- Pathologies inflammatoires comme la Polyarthrite rhumatoïde
- Pathologies immunodéficientes comme le VIH (car ils ont des Ct lourds et ils
ont une capacité à s’infecter plus vite)
§ Traitements médicamenteux :
- Ciclosporines
- Chimiothérapies (il en existe pleins de types donc on doit en avoir
connaissance pour pouvoir s’adapter en termes de précau8on).
Ex de la prof : un étudiant en clinique a expliqué à la prof que son pa6ent était diabé6que mais équilibré
donc pas de problème pour lui et il lui a fait un détartrage. Sauf qu’il a oublié de dire à la prof que le
pa6ent avait eu une greffe de rein…Dans ce cas le pa6ent aurait dû avoir une an6bioprophylaxie avant,
donc important de noter et transmeFre tous les ATCD à l’enseignant.
Þ ABtude par rapport au soin : poser toutes ses ques8ons va permeCre de voir quelle a`tude notre
pa8ent va avoir face au soin.
Þ Demande esthé;que : il faut se méfier des personnes avec une trop grande demande esthé8que
car on n’est pas des magiciens non plus.
Þ ATCD familiaux : Est-ce que d’autres personnes dans la famille ont perdues des dents à cause d’un
déchaussement ? Ce sont des éléments qui peuvent nous orienter vers une éventuelle parodon8te
agressive (on va perdre rapidement du 8ssu osseux et avec il y aura peu de plaque alors que quand
c’est chronique ça met plus de temps).
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
3) Antécédents dentaires :
On va demander au pa8ent si il a des douleurs, si il a sen8 un gonflement de sa gencive. Des sensibilités
thermiques peuvent apparaître chez des pa8ents quand ils ont déjà une maladie parodontale et même
après le soin car on va ouvrir les tubulis donc ils seront plus sensibles aux varia8ons de température.
On va évaluer les soins dentaires ou parodontaux précédents ainsi que la fréquence des visites de
maintenance.
On posera aussi des ques8ons sur les signes et symptômes de maladie parodontale que le pa8ent a
pu observer :
- Migra8ons dentaires
- Augmenta8on des mobilités
- Saignements gingivaux (si il se réveil et qu’il a son oreiller taché de sang dès le
ma8n c’est plutôt une maladie à un stade agressif alors que si c’est juste quand
il se brosse les dents alors on est à un stade moins agressif).
- Difficultés mas8catoires
4) Habitudes d’hygiène :
On s’intéresse aux habitudes d’hygiène de notre pa8ent, on veut connaître la fréquence et la durée du
brossage quo8dien ainsi que le matériel qu’il u8lise (brosse à dent manuelle ou électrique ?). Il faut
déterminer les connaissances du pa;ent à propos du brossage interdentaire (avec des brosseCes).
On va demander si il u8lise des agents chimiques tels que les bains de bouche et si oui à quelle
fréquence ? Avec quelle marque ?
Ex de la prof : un pa6ent prenait de l’Eludril tous les jours depuis 10 ans et avait donc toutes les dents
noires et aussi la langue tellement il était précau6onneux. Le pa6ent avait aussi une modifica6on du
goût à cause du BDB plusieurs fois par jour. Il ne faut pas juger mais corriger ses habitudes.
5) Tabagisme :
Il joue un rôle très important dans la maladie parodontale. Il faut savoir si le pa8ent fume ou a déjà
fumé. Si oui, à quelle fréquence ? A quelle durée ? Il faut également connaître le type de tabagisme
donc savoir si il fume des cigareCes avec ou sans filtres, la pipe ou la cigareCe électronique (avantage
car on peut contrôler le taux de nico8que afin d’arrêter ensuite).
A par8r du moment où il y a eu du tabac pendant quelques années on aura des effets au niveau
parodontal (comme du tartre sous gingival).
Ex de la prof : elle a demandé à un pa6ent quand est-ce qu’il a commencé à avoir des saignements et il
a répondu « quand j’ai arrêté de fumer et prit des nicoreFes ». La prof a essayé de déconstruire l’idée
que c’était les nicoreFes à l’origine du problème. Enfaite, ça s’est mis à saigner car lorsqu’il fumait avant
ça avait un effet vasoconstricteur alors que maintenant il n’y a plus cet effet. La maladie parodontale
était déjà présente et surement accentuée par le tabac mais il ne voyait pas les saignements à cause de
l’effet vasoconstricteur.
Rq : on est habilité à prescrire des subs6tuts nico6niques.
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
Donc de l’extérieur on peut déjà avoir une idée de ce que l’on va trouver en intra-buccal.
Cette photo a été prise après que la prof est réalisée la moitié
du traitement. On voit bien que la gencive au niveau de l’arcade
du bas est moins inflammée. Par contre on peut voir des petits
trous noirs qui apparaissent car la gencive va se repositionner
plus proche de tissu osseux quand elle cicatrise. C’est important
de prévenir le patient qu’après traitement les racines pourront
être plus visibles et les dents plus écartées.
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
Il faut aussi s’intéresser aux papilles, on regarde si elles sont bien insérées dans les embrasures
interdentaires. On regarde également la hauteur de la gencive attachée et kératinisée (c’est ce qui va
faire la résistance du tissu).
On peut évaluer la qualité du parodonte grâce à des indices tels que l’épaisseur du parodonte ou
encore la hauteur de gencive kératinisée.
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
Sur la dernière photo on a un 8ssu osseux très épais qui forme des exostoses.
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
Voici un exemple de classificaLon en foncLon du niveau de récession :
La prof n’est pas rentrée dans les détails car elle a dit qu’on reverrait ça plus tard.
On peut aussi regarder si il y a un frein qui ouvre le sulcus lorsque l’on 8re la lèvre. Si c’est le cas on va
avoir plus de bactérie dans le sulcus ce qui va créer une inflamma8on.
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
Ques6on : Est-ce qu’on anesthésie quand on fait le char6ng ? Non mais si le pa6ent à vraiment mal on
lui donne une pe6te pâte anesthésiante mais on ne fait pas de para-apicale pour ça c’est trop.
Relever l’indice de plaque lors du char8ng permet de savoir si le pa8ent contrôle bien sa plaque avant
de faire le traitement (c’est bien d’avoir un indice de plaque d’environ 20%).
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
On va pouvoir observer la mobilité dentaire, la prof est passée très vite la diapo mais je vous la met
quand même :
D) Examens complémentaires :
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
Quand on va prendre des radios avec un angulateur il faudra qu’on meCe un coton au-dessus de la
plaque. Sinon quand le pa8ent va venir serrer ses dents on aura toutes les forces musculaires qui vont
relever le plancher lingual et ça va faire mal. MeCre un coton permet de caler le film et de ne pas avoir
de contracture musculaire ce qui prendra la prise de radio confortable.
Conclusions :
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26/10/2023 UE1 EC1 : Hygiène et asepsie Lou OREGGIA
Dr RENARD
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UE 2 – ED Non obligatoire LT/ Dr Armengol Yohan Tamdem Foko
Préparation canalaire Arthur Parrot
26/10 16-18h
Le schéma de Kuttler
Kuttler est le premier auteur à étudier la région apicale, il constate que la portion apicale du canal est
constituée de 2 cônes : un cône cémentaire et un cône dentinaire.
Le cône cémentaire a une longueur allant de 500 à 800 μ et pouvant varier s’il y a présence d’une
pathologie péri-apicale qui peut être soit destructive (lors d’infection) ou bien constructive
(hypercémentose).
Sur le schéma on observe également le foramen apical, qui est l’axe de sortie du canal principal, celui-
ci n’est jamais situé au niveau de l’apex radiographique mais plutôt latéralement sur la paroi, il est
décentré.
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UE 2 – ED Non obligatoire LT/ Dr Armengol Yohan Tamdem Foko
Préparation canalaire Arthur Parrot
26/10 16-18h
Analyse de radios
On étudie les différentes radios et détermine si les LT sont correctes :
On est sur un 12 ayant subi un traumatisme, s’étant nécrosée et présentant une pathologie péri-
apicale. On observe une différence de radio clarté au bout de la racine témoignant d’une résorption
apicale radiculaire donc on a une partie de la racine qui est plus courte. On aperçoit également que la
constriction est en partie détruite et que l’on a un diamètre apical qui est très large donc pour avoir
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UE 2 – ED Non obligatoire LT/ Dr Armengol Yohan Tamdem Foko
Préparation canalaire Arthur Parrot
26/10 16-18h
une préparation qui est correcte sans dépasser on doit se situer en deçà,
soit à 1,5/2mm de l’apex radiographique comme sur cette radio (la LT
est donc correcte).
Le localisateur d’apex
Il permet de localiser apex électroniquement (on doit toujours localiser
l’apex électroniquement + radiologiquement). Le boitier permet de
mesurer l’impédance de notre canal (liée à la présence de dentine hyper-
minéralisée). L’impédance est donc variable tout au long du canal et
atteint sa plus haute valeur au niveau de la constriction apicale puis elle chute ce qui permet de
localiser l’apex. Les localisateurs sont plus fiables avec les limes de petit diamètre donc si possible lime
10/100 > 15/100.
Le Dr Armengol nous conseille de toujours l’utiliser en clinique or certains cas. Ex : dents temporaires
/ dents présentant des foramens apicaux trop ouverts.
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UE 2 – ED Non obligatoire LT/ Dr Armengol Yohan Tamdem Foko
Préparation canalaire Arthur Parrot
26/10 16-18h
• Détermination de la LT
• Préparation canalaire apicale
Lorsqu’on sera au CSD, il faudra bien vérifier la cavité d’accès car elle ne sera pas toujours effectuée
par nous-même dans des cas d’urgence ou bien lorsqu’on reprendra le patient d’une autre personne.
La première étape est l’estimation de notre LT à l’aide à radio pré-op en choisissant un repère
coronaire le plus simple / fiable possible. NE JAMAIS PRENDRE UN REPERE QUI EST EN DESSOUS D’UNE
CUSPIDE. Si on commence à pénétrer le canal on réalise la prépa entièrement, sinon on reporte le
RDV.
En principe en endo on va du plus simple au plus complexe (pour ne pas se décourager) et on peut ne
pas faire toutes les préparations lors de la même séance par contre, par principe, l’obturation des
canaux d’une même dent se fait lors d’une même séance.
Wooclap
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UE 2 – ED Non obligatoire LT/ Dr Armengol Yohan Tamdem Foko
Préparation canalaire Arthur Parrot
26/10 16-18h
V : Avec One flare / pour relocaliser orifices canalaires / pour faciliter passage des limes de
préparation apicale
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UE 2 – ED Non obligatoire LT/ Dr Armengol Yohan Tamdem Foko
Préparation canalaire Arthur Parrot
26/10 16-18h
V : Peut se faire manuellement et mécaniquement (oneG) et sécurise le canal --> il permet de sécuriser
le canal en créant un couloir accessible de l’entrée coronaire jusqu’à l’extrémité apicale pour une lime
manuelle.
F : se fait d’emblée dès la pénétration initiale (non il faut enlever les interférences canalaires)
V : S’effectue avec une alternance de limes K et H avec une irrigation entre chaque instrument
V : Peut être réalisée en l’absence d’instrumentation mécanique et s’arrête lorsqu’un stop apical ou
un cône d’arrêt est atteint.
V : 2%
Il faut donc pré-courber notre instrument sinon on ne va pas bien suivre la forme du canal.
La mise en forme aboutit à la formation d’un cône d’arrêt permettra la condensation et le compactage
de l’obturation sans risque de dépassement. Pour vérifier ce cône d’arrêt on passe une lime de
25/100e à la longueur de travail LT, on effectue une pression et on voit il s’enfonce plus loin que la LT
ou non. S'il reste bloqué on est bon !
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UE 2 – ED Non obligatoire LT/ Dr Armengol Yohan Tamdem Foko
Préparation canalaire Arthur Parrot
26/10 16-18h
Propriétés
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UE 2 – ED Non obligatoire LT/ Dr Armengol Yohan Tamdem Foko
Préparation canalaire Arthur Parrot
26/10 16-18h
V : Est liée à une faible force de rappel de l’instrument dans sa position d’origine
La section dissymétrique (triangulaire mais touche les parois que sur 2 arêtes sur les 3 présentes)
des instruments NiTi :
V : Diminue les contraintes sur l’instrument --> touche les parois que sur 2 parois donc moins de
contact donc moins de contraintes.
V : Augmente la souplesse de l’instrument --> une lame centrale qui est réduite donc instrument plus
souple.
F : Une pression légère à modérée (il en faut une comme lorsqu’un utilise un critérium)
V : Exploration (scouting) --> One flare --> One G (lime H10/15...) --> détermination LT --> TS1 -->
TS2.
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UE 2 – ED Non obligatoire LT/ Dr Armengol Yohan Tamdem Foko
Préparation canalaire Arthur Parrot
26/10 16-18h
F : Avec un CA bague bleu 300-400tr/min (double bague verte) --> couple insuffisant
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
(Cours important pour faire l'internat, mettre ce cours de côté si on a envie de faire l'internat.)
Objectif : on doit être capable plus tard lorsqu'on va lire un article de dire si l'étude est adaptée au sujet
traité.
I/ NOTION DE BIAIS :
Ce sont des erreurs systématiques dans l'estimation d'un paramètre (prévalence, incidence, risque
relatif -> rattaché au étude cohorte exposé/non exposé…). C'est différent des fluctuations aléatoires
d'échantillonnage qui représente un défaut de précision de l'estimation. Cette notion de biais est
approchée par l'intervalle de confiance.
Cela signifie qu'il y a toujours des erreurs lorsqu'on fait des estimations dans des études et on ne peut
pas les éviter. Pour que notre étude soit correcte, on va minimiser les biais.
Les différences des fluctuations aléatoires d'échantillonnages correspondent aux variations que l'on
peut avoir, cependant on peut réduire les fluctuations en augmentant le nombre d'inclus. Le biai c'est
une erreur dans la façon que l'on va construire l'enquête. La fluctuation c'est pas une erreure mais cela
dépend du tirage au sort, on espère que le résultat sera représentatif de notre population.
● Biais de sélection : ces biais affectent le processus de choix des sujets au sein de la population.
Ces biais entraînent une perte de représentativité et donc des erreurs d'estimations des
paramètres pour la population cible.
Exemple sur un groupe de 10 personnes (1 homme et 9 femmes), pour diminuer le biais
on va prendre des proportions, cependant on va avoir une perte d'information car on
va prendre une personne de façon systématique, ici l'homme.
Exemple: on veut montrer que le tabac est un facteur de risque du cancer. Si on choisit
de prendre des personnes qui fument énormément on va surement montrer quelque
chose à la fin. Mais si on prend des personnes avec des niveaux de consommation de
tabac différents, on va pouvoir montrer un résultat qui se rapproche davantage de la
réalité.
UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
-Perdus de vue dans l'enquête exposés/ non exposés (mauvaise estimation des
cas malades et non malades).
● Biais de confusion : erreur systématique dans l'estimation d'une mesure d'association entre le
facteur étudié et la maladie lié à un facteur de confusion. Il n'y a pas de lien flagrant mais on
retrouve cette erreur chez tout le monde.
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
Auparavant, on disait que les hommes avaient plus de cancer. A l'époque les hommes fumaient plus
que les femmes, cependant à l'heure actuelle ce n'est plus le cas (équitable). Donc, avant on disait que
le fait d'être un homme augmentait le risque de cancer, mais maintenant on a compris que c'était le
fait de fumer qui augmentait le risque.
Le vrai facteur de risque est le tabac, mais c'est aussi un facteur associé au genre.
Le genre pourrait être un facteur de risque, selon cette étude mais il faudrait avoir des hommes et des
femmes qui ne fument pas (ou qui fument de la même façon) pour savoir si le genre est un facteur de
risque).
Comment minimiser les biais ? : Pour diminuer les biais on peut faire de l'apparemment ou faire du
recueil standardisé. La construction du protocole est importante. Savoir ce qui pourrait annuler le
résultat de notre étude.
Population d'étude :
- travailler sur une liste exhaustive : difficulté de disponibilité des données en population
générale. Problème des non répondeurs (biais de sélection).
donc !Échantillonnage!
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
exemple : si on doit envoyer un courrier à chaque dentiste de France (45000) il y a
quelques problèmes pour avoir les bonnes adresses, le coût est très élevé. C'est pour
cela qu'on va échantillonner.
-inconvénients : le processus de sélection des individus doit être indépendant de toutes les
caractéristiques des individus, en cas de lien entre une particularité de l'unité d'échantillonnage
(=individu) et le processus de sélection, l'échantillon sera biaisé DONC on va avoir des biais de
sélections induit par le processus de sélection.
Ce sont des estimations car on va approcher du vrai résultat. On va mettre un intervalle de confiance à
cause de la fluctuation d'échantillonnage. Donc toujours présenter à un intervalle de confiance de 95%.
Méthode de sondage
Sondage aléatoire :
● TAS élémentaire avec remise : probabilité TAS dans base de sondage identique à chaque tirage
(n/N). Il y a un risque de toujours retirer la même donnée et donc de ne pas donner la variabilité
du groupe.
● TAS élémentaire sans remise : probabilité TAS dans base de sondage augmente à chaque tirage.
Négligeable si n<<<N
● TAS systématique : détermination d'un pas de sondage (N/n), TAS du premier individus entre 1
et N/n puis balayage de la base selon pas choisi
-> utilisé surtout lorsque base de sondage non disponible
exemple : 50 personnes dans un centre médical sur les 500 personnes. Prendre un
patient sur 10 qui vont rentrer dans le centre de soins pour avoir 50. Cependant, il y a
un risque au niveau du recueil des données. Pour savoir tous les combien on fait N/n
(ici 500/50 = 10). Puis pour savoir de combien on va commencer on va prendre un tirage
au sort entre 1 et le pas (ici entre 1 et 10).
● A plusieurs degrés: partition de la population source en groupe (=unité primaire) puis TAS
élémentaire d'UP et ensuite d'individus dans ces UP. Economie ++ / précision lié au nombre
d'UP et d'individus par UP / Pb effet grappe = ressemblance effet de regroupement.
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
Exemple : On va s'intéresser aux écoles de Nantes. On va dans un premier temps
découper la population de Nantes en quartier puis en écoles. Le problème c'est que la
population présente dans le même quartier va se ressembler = effet grappe.
● Sondage stratifié : division de la population en strate selon les classes à caractère particulier
dont dépend la variance de la variable étudiée. Variance intra strate homogène avec précision
augmenté dans chaque strate. Sélection des individus dans chaque strate élémentaire ou
systématique. Méthode assez simple à mettre en place.
-> exemple : on va définir les régions de la france selon la pratique qu'on a appris durant
les études. 1ère strate = région 2ème strate = le département. Ici la variabilité de la
pratique dépend de l'apprentissage qu'on approche par la région. La variance intra
strate, la précision correspond à l'approche départementale (= 2ème strate).
Sondage empirique :
Utilisé lorsqu'on a pas de base de données disponible. Sondage d'opinion, enquêtes consommation ou
comportement. (exemple : sondage dans la rue).
● Méthode des quotas : choix des individus dans la population source proportionnelle à ses
variables structurelles (age, sexe, CSP, profession, quartier habitation …)
Suppose que ces variables choisies soient les seules qui expliquent la variable d'étude SINON biais de
sélection lié à l'absence d'une variable explicative.
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
➢ Définition à apprendre
o Exemple
✓ Exercice
I. Notion d’échantillonnage
On a vu qu’il y a des variations d’échantillon et c’est pourquoi il faut prendre plutôt une grande
population afin d’être sûr qu’on a toute l’information nécessaire. Si on prend une ou deux personnes
on a le risque de se louper.
C’est pourquoi on utilise des calculs pour déterminer le nombre des personnes approprié par rapport
à notre objet de recherche. On fait cela à priori, avant de faire notre enquête.
• Avec :
- β = risque de ne pas mettre en évidence une différence qui existe (risque de
deuxième espèce) = risque de se tromper
- π = puissance d’une étude = risque à ne pas se tromper (on a suffisamment des
infos, donc, notre travail est assez fort pour pouvoir répondre à la question) = 90
% de manière générale
(ça peut changer si on étudie par exemple la possibilité d’un médicament à tuer on prendra bien sûr une
puissance plus haute afin qu’on soit sûr que le médicament ne tue personne )
• Et :
- β qui diminue lorsque l’effectif n augmente
• Donc :
- En théorie, plus le nombre d’individus est important plus la puissance augmente
• MAIS
- Tenir compte de l’importance de l’évènement à mettre en évidence dans la
population
o Ex : Efficacité d’un traitement faible nécessite nombre de sujets important pour diminuer β (on
a une petite différence c’est pourquoi il faut aller la chercher dans une grande population pour
être sûr de l’attraper et de la montrer)
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
Si l’effet est important c’est facile à mettre en évidence (on peut le démontrer même dans une plus
petite population) par contre si l’effet est petit c’est difficile à montrer parce que si on prend toujours
une petite population on ne pourrait pas être sûr qu’il sera présent dans cette dernière)
Le prof nous rappelle que cette formation est importante pour la préparation de l’internat. C’est
pourquoi il nous encourage à faire un Master 1 (qui était avant obligatoire mais maintenant est devenu
un ELC) afin d’acquérir un mode de réflexion complémentaire à notre pratique.
1. Justification de l’étude
• Définitions de la maladie et des facteurs de risques de celle-ci
o Ex : le prof nous a demandé à définir la natation afin de nous montrer que parfois on aura du
mal à définir un mot qu’on on sait tous ce que ça vaut dire
2. Objectifs
• Principal
- UNE question simple, claire et précise
• Secondaire
- Question(s) auxquelles il faut répondre pour arriver à l’objectif principal
- et/ou questions annexes
3. Population et méthode
• Schéma d’étude
- Justifier le choix du type d’enquête selon la maladie et l’exposition (identifier
l’étude)
Pour identifier les schémas d’étude et apprendre à les identifier il faut lire des articles. Le prof nous
encourage dès à présent à commencer à lire des articles en anglais.
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
recrutement de la population (où, quand, comment) ; NSN
• Recueil de l’information
- Définition de la maladie, des facteurs d’exposition étudiés et des facteurs de
confusion
- Présentation des modalités de recueil des données d’exposition et de la maladie
Si quelqu’un refait l’étude il va normalement retrouver les mêmes résultats et il va âtre capable de le
refaire de la même manière. C’est pourquoi il faut vraiment décrire TOUT.
5. Comité de suivi
• Responsables du suivi de l’étude
- Membres (investigateur principal et autres investigateurs, ARC…)
- Périodicité de réunion
- Rôles de chacun des membres
6. Aspects médico-légaux
• Identification des responsables
- Coordinateur/Investigateur principal, investigateur associé, moniteur d’étude,
responsable qualité, responsable d’analyse statistique
o Cas d’une recherche biomédicale = description des modalités de recueil du consentement écrit
des participants par un docteur après explication de l’étude et remise d’une note d’information
- Assurances
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
7. Calendrier de l’étude
• Dates prévisionnelles
- Début et fin d’étude
- Réunions entre les coordinateurs
- Demande auprès des organismes de validations du protocole
- Réunions du comité de suivi
- Contrôle et d’analyse des données
- Soumission d’article en vue de publication des résultats
8. Ressources nécessaires
• Moyens humains
- Personnel médical et paramédical (médecins, infirmières, …)
- Personnel en charge de l’encadrement de l’étude (ARC = attaché du recherche
clinique)
- Personnel en charge de l’analyse des données (biostatisticien)
- Personnel administratif (secrétaires…)
• Moyens matériels
- Fournitures et petits matériels (stylos, enveloppes, timbres, questionnaires,
copies de fiches d’acceptation de participation à l’étude, de consentement éclairé
et présentation de l’étude)
- Matériel médical (compresses, set et matériel d’examen…)
- Frais divers de fonctionnement
• Moyens financiers
- Analyses des coûts par services comptable pour prendre en considération les
différents postes budgétaires
- Moyens humains, matériels, des frais de déplacement et de représentation
(inscriptions aux congrès, billets de train et d’avion, repas, nuits d’hôtel,
rencontres du comité de suivi…) et frais de publication
9. Annexes au protocole
• Cahier d’observation des investigateurs
• Questionnaire(s)
• Lettre d’information des patients et formulaire de consentement
• Lettre d’engagement des investigateurs
1. Principe
➢ Savoir si après l’objectivation d’une association statistiquement
significative, celle-ci correspond à une relation causale
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
• Significativité de l’association
- Changement de fréquence de la maladie induit par le facteur d’exposition
démontre statistiquement
o S’il n’y a rien de significative soit on n’a pas pris une population assez grande soit la puissance n’est
pas assez grande.
• Force de l’association
- Quantifié par les mesures d’associations (risque relatif, odds ratio)
o Ex : Odds ratio à 4 = 4 fois plus de chance que qqch se passe
- Attention au biais
o Ex : si on prend que des grands fumeurs on va dire que le tabac est un fort risque à développer du
cancer avec un odds ratio est très important. Donc si on est fumeur → cancer. Mais en fait ce n’est
pas le cas, c’est le fait d’être grand fumeur qu’on est plus à risque à développer du cancer. C’est
pourquoi il fallait prendre des gens qui fument différente quantité du tabac.
CRITERE FORT
• Gradient biologique
- Relation type « dose-effet »
Elle n’existe quasiment jamais et il faut faire attention car elle est rarement linéaire
CRITERE FORT
• Spécificité de l’association
- Une cause conduit à un seul effet
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
- Facteur de risque présent uniquement chez mes malades pour une seule maladie
(rare)
CRITERE CRITICABLE
• Plausibilité biologique
- Cohérence de l’association avec les connaissances biologiques générales
- Mécanisme physiopathologique démontré
- Lié aux connaissances actuelles de la science (ça évalue forcément)
• Concordance expérimentale
- Existence de données expérimentales biologiques ou animales
- Données sur les effets de l’élimination d’une exposition délétère
Note : On a passé très rapidement sur les diapos qui qui suivent parce qu’il ne nous restait pas
suffisamment du temps, donc, il n’y a pas beaucoup des explications en plus de ce qui est écrit sur les
diapos. Mais pour l’examen le prof posera des question que sur ce qui est écrit sur ses diapos, donc pas
de panique ;)
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
- Mortalité proportionnelle
- Létalité
• Prévalence
➢ Proportion de malade présents dans la population, à un moment t (récents
et anciens confondus)
N.B. : On parle souvent à défaut du taux de prévalence alors qu’il s’agit par définition d’une proportion
Si la durée de la maladie dure plus longtemps, la prévalence ne va pas beaucoup changer, alors que si
c’est l’inverse ça va beaucoup changer.
✓ Exercice :
Parmi les 2000 patients ayant consultés au CSD de Montpellier pendant le mois
de mars 2020, on a diagnostiqué 800 cas de parodontites chroniques. Calculer la
prévalence de la parodontite chronique au CSD de Montpellier en mars 2016.
✓ Réponse :
n = 800 et N = 2000
La prévalence de la parodontite chronique chez les patients ayant consulté le CSD de Montpellier est de 40%
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
- « Suivi » évolution d’une maladie dans le temps afin d’objectiver les choses
• Incidences
- Incidence cumulée
➢ Nombre de nouveaux cas d’une maladie, qui surviennent dans une
population à risque pendant une période donnée
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
→ Suivi identique (critère de détection de la maladie, périodicité des suivi…)
BUTS :
1. La prévalence
• Mesurer des besoins de santé sur une longue durée (traitement, lits d’hôpitaux)
2. L’incidence
• Etablir la probabilité ou le risque associé à une maladie
=
• Identifier l’impact d’un facteur de risque ou l’effet d’un programme de prévention
La prévalence varie en fonction des nouveaux cas qui arrivent mais aussi en fonction des nouveaux cas
qui sortent.
o Ce qui s’est passé pendant le covid est qu’on avait une prévalence si forte qu’on n’arrivait pas
à absorber tous les malades, donc, on ne pouvait pas s’occuper des autres malades aussi →
saturation du système hospitalier
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UE 1 : Santé publique
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9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
➢ Nombre de décès survenue dans une population pendant une période donnée
- Mesure cumulative sur une population suivie pendant une période donnée
Se distingue de la mortalité brut par son numérateur seulement où figure les décès pour
une cause spécifique ou une classe d’âge spécifique.
N.B. : On peut combiner les taux spécifiques dus à une cause donnée et selon les classes d’âge
✓ Exemple :
✓ Réponse
Taux spécifique de mortalité par carcinome épidermoïde chez des patient atteint de cancer en 2004 en
France
• Mortalité proportionnelle
➢ Part des décès dus à une cause donnée sur l’ensemble de tous les décès observés
pendant une période donnée
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9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
• Létalité
➢ Part de décès dus à une maladie donnée parmi les malades atteints de cette maladie
✓ Exercice
✓ Réponse
Incidence
= Cas de carcinomes épidermoïdes / Population = 300 / 100 000 = 0,003 = 3 pour 1 000 habitants
Mortalité brute
= Nb total de décès/ Population = 1 000 / 100 000 = 0,01 = 10 pour 1 000 habitants
Mortalité Spé.
= Nb de décès liés aux carcinomes épidermoïdes/ Population = 30 / 100 000 = 0,0003 = 0,3 pour 1 000 habitants
Mortalité Prop.
Létalité
= Nb de décès lié aux carcinomes épidermoïdes / Cas de carcinomes épidermoïdes = 30 / 300 = 0,1 = 10%
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27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
• Rapport de dépendance
• Indice de vieillissement
• Taux de chômage
• Catégorie socio-professionnelle
• Taux de fécondité
➢
• Excédent naturel
➢ Naissance – décès
• Espérance de vie
➢ Age moyen de décès d’une génération fictive à la condition de mortalité
de l’année
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9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
V. Mesures du risque
• Risque absolu
➢ Probabilité de développer la maladie à un moment T ou une période Δt =
INCIDENCE
• Facteur de risque
➢ Un facteur F est un facteur de risque de la maladie M si l’exposition au
facteur F modifie la probabilité de survenue de la maladie M = Incidence
(exposé à F) ≠ Incidence (non exposé à F)
- Si la présence de F diminue l’incidence de la maladie M F est dit « facteur
protecteur »
• Risque relatif
➢ Mesure de l’association entre une maladie et un facteur de risque
=
Rapport entre le risque dans le groupe exposé et le risque dans le groupe
non exposé
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- Interprétation :
Il n’est que rarement possible d’étudier l’ensemble d’une population à risque d’une
maladie donnée .
✓ Exemple :
• Risque Attribuable
➢ Evaluation de l’impact quantitatif d’un facteur de risque dans la population
=
Différence entre le risque dans le groupe exposé et le risque dans le
groupe non exposé
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27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
Note : On n’a pas eu le temps de faire les exercices pendant le cours, donc, pas des explications
déso :(
✓ Exercice :
✓ Réponse :
• Spécificité = Proportion de sujet ayant un test négatif parmi les non malades
• VPN = Proportion de sujets non malades parmi ceux ayant un test négatif
VPN = P (M-/T-) = VN / T- = 260/305 =0,852≈85,2%
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
✓ Exercice :
✓ Réponse :
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UE 1 : Santé publique
27/10/2023 PAVAGEAU Lucie
9h30-11h30 PERNISHKA Denitsa
Petite photo des bénévoles pour la course octobre rose et de nos VP Santé Publique préférées <333
Petite exercice si tu as bien suivi les cours d’épidémio : Donne la définition de santé publique
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27/10/2023 11h30
Dr Renard UE0. Histophysiopathologie de l’organe dentaire PERRAUD Florine
Définition :
La maladie parodontale est une maladie inflammatoire d’origine infectieuse liée à un déséquilibre/
dysbiose de l’écosystème bactérien/microbiote buccal.
Cette maladie se manifeste par des atteintes des tissus de soutien de la dent : gencive, cément,
ligament parodontal (=ligament gingival + ligament alvéolo dentaire), l’os alvéolaire.
NB : la prof conseille de mettre à l’examen une petite introduction (3-4 lignes) de nos connaissance
générales sur la maladie parodontale → en gros la définition.
VI) Conclusion
1
I) Rappels sur les particularités topographiques de la muqueuse gingivale
Ces éléments sont à connaître par cœur, revoir les cours d’histologie de 2ème année.
La photo ci-dessus montre une coupe histologique décalcifiée colorée d’une dent in situ à l’état
physiologique au niveau de la région gingivo dentaire.
On peut y voir, matérialisé par des pointillés, la position initiale de l’émail avant traitement de
décalcification.
Le tissu conjonctif sous-jacent constitue l’attache conjonctive avec les groupes de fibres :
▪ Dento-gingivales, dento-périostées, alvéolo-gingivales et circulaires.
L’interface entre l’épithélium oral gingival (EOG) et le chorion est marqué par le présence de crêtes
épithéliales entre lesquelles sont imbriquées les papilles conjonctives.
L’épithélium oral sulculaire peut aussi présenter des crêtes épithéliales mais en moins grand nombre
que l’EOG. L’épithélium de jonction ne présente lui, pas de crête épithéliale.
2
II) Rappels sur la gencive cliniquement saine
A l’état sain, la muqueuse gingival présente un infiltrat inflammatoire permanent dans le tissu
conjonctif en regard de l’épithélium de jonction.
Des bactéries ou des produits bactériens sont en permanence présents dans le sulcus.
Cela induit l’attraction de cellules et molécules de l’inflammation dans l’épithélium sulculaire.
Des PMN, des Ig et des protéines du complément sont présents dans l’épithélium.
Dans le tissu conjonctif, des lymphocytes et des macrophages restent en position sentinelle. Tant que
l’équilibre entre la quantité de bactéries et les moyens de défenses est maintenu, la gencive reste
saine.
3
L’image montre un épithélium de jonction observé au MET (microscopie électronique à transmission).
On peut y voir des polymorphonucléaires neutrophiles PMN transiter entre les cellules épithéliales en
direction du sulcus où elles sont éliminées en même temps que la desquamation des cellules de
l’épithélium de jonction.
Le système immunitaire protège l’organisme des agents infectieux et des dommages qu’ils causent.
Les cellules immunitaires appartiennent à un système dont le rôle est de protéger l’organisme contre
les agents infectieux. La présence permanente de bactéries ou de débris bactériens dans le sulcus
justifie la présence de ces cellules même à l’état sain.
4
Ce schéma ci-dessus vous rappelle que le système immunitaire est subdivisé en deux parties
l’immunité innée et l’immunité adaptative.
L’immunité adaptative :
▪ Est activée à partir de 12h après le début de l’infection
▪ Soutien à la réponse innée
▪ Peut-être humorale par la sécrétion d’anticorps ou cellulaire par l’action des lymphocytes T
1) En général, lorsqu’un agent infectieux pénètre dans l’organisme, les cellules immunitaires
déjà présentes dans le tissu lésé reconnaissent les antigènes bactériens et s’activent de
manière non spécifique ce peut être des monocytes ou des mastocytes ou encore des PMN
(ce sont des cellules sentinelles).
2) Leur activation va induire la production de molécules de l’inflammation
3) Qui auront pour capacité de provoquer une augmentation du débit des vaisseaux sanguins
et une augmentation de leur perméabilité.
4) Cette perméabilité va permettre le passage de cellules sanguine de défense dans le tissu
lésé (PMN, macrophages…).
5
5) Ces cellules arrivent sur le site de l’infection pour éliminer les agents causaux et
6) entretiennent l’inflammation par la sécrétion de médiateurs de l’inflammations, tant
qu’elles sont activées par la présence des éléments pathogènes.
7) Une fois les pathogènes éliminés, l’inflammation s’arrête, les cellules de défenses meurent
ou secrètent des molécules favorisant la réparation tissulaire (7).
Lors d’une inflammation aigüe, la régénération complète du tissu lésé est possible.
▪ lorsque la cause est totalement supprimée,
▪ que la lésion était peu étendue,
▪ et que tous les débris cellulaires ont pu être éliminés.
L’agent causal est éliminé par reprise du brossage ou par la réalisation d’un détartrage, la
régénération ad integrum du tissu peut avoir lieu.
6
2ème situation : La cicatrisation par réparation → PARODONTITE TRAITEE
Dans le cas où les lésions sont plus envahissantes, après élimination de l’agent causal, les cellules ne
sont plus capables de régénérer tout le tissu lésé.
Dans ce cas une réparation tissulaire reste possible mais par un processus de cicatrisation.
En parodontologie, une cicatrisation a lieu après élimination des bactéries dans le cas d’une
parodontite.
La lésion est étendue au ligament alvéolo-dentaire et au tissu osseux.
La cicatrisation se réalisera via la formation d’un épithélium de jonction long.
Enfin, dans le cas où l’agent causal n’est pas éliminé, l’organisme met en place une inflammation
chronique.
Dans le cadre des tissus parodontaux, il peut s’agir d’un gingivite chronique/parodontite chronique.
L’expérimentation consistait en une accumulation de plaque bactérienne sur les dents des animaux
pendant 28 jours.
7
Ces observation ont permis à Page et Schroeder en 1976 d’établir un classification de l’évolution
histopathologique de la maladie parodontale.
Dans les 2 à 4 jours après un début d'accumulation de plaque bactérienne, le tissu conjonctif en
regard de l’épithélium oral sulculaire est caractérisé par l’apparition d’une vascularite exsudative
aiguë classique.
Vascularite exsudative aiguë : augmentation du débit vasculaire des vaisseaux sanguins et le passage
de cellules et de fluide plasmatique à travers la paroi de ces vaisseaux provoquant un léger œdème.
Cette réponse tissulaire comprend une perte de collagène périvasculaire. Elle est comparable à celle
provoquée dans la plupart des tissus soumis à une lésion aiguë et est une conséquence de la libération
de substances chimiotactiques et antigéniques par la plaque microbienne.
Sur la photo clinique ci-dessus, nous pouvons observer l’apparition d’une légère rougeur et d’un
œdème discret en distal et mésial de la dent 42.
8
Ce tableau reprend les éléments spécifiques de la lésions initiale. Une plaque bactérienne de 2 à 4
jours comprend majoritairement des bactéries Gram+.
Aucune atteinte du tissu osseux ne se produit et l’élimination de la plaque supprime totalement les
signes d’inflammation, la lésion est donc parfaitement réversible.
Ce schéma reprend d’un point de vue cellulaire et moléculaire les modifications qui ont lieu au cours
de la lésion initiale. Vous pouvez noter ici qu’il s’agit d’une réaction inflammatoire tout à fait typique
d’une réaction inflammatoire aigue.
Le problème de la maladie parodontale réside dans la persistance de l’agression par les agents
pathogènes. Cliniquement cela se traduit par un défaut de brossage, celui-ci peut être localisé ou
généralisé.
9
2) Lésion précoce : 5 à 7 jours d’accumulation de plaque
Le schéma ci-dessus montre l’augmentation de l’envahissement par les cellules de défenses en regard
de la zone d’agression.
10
11
Ce tableau récapitule les éléments tissulaires atteints lors de la lésion précoce.
Bactéries :
La plaque accumulée de 5 à 7 jours comporte encore des bactéries majoritairement Gram+.
Poche gingivale :
Le gonflement tissulaire observé induit le début de la formation d’une fausse poche ou poche
gingivale. Une fausse poche est une poche (sondage parodontal >3mm) limitée à la muqueuse
gingivale. Elle résulte d’un gonflement gingival gingivale sans déplacement de l’attache ni destruction
de l’os alvéolaire. Une fausse poche est réversible, après l’élimination de l’agent causal par reprise
du brossage ou détartrage elle disparait et la gencive revient à son état normal.
Tissu conjonctif :
Passage d’un plus grande quantité de protéines sériques (provenant du plasma sanguin) envahir le
tissu conjonctif. On observe aussi le passage de plus en plus de PMN.
Des cellules lymphoïdes majoritairement des lymphocytes T s’accumulent dans le tissu conjonctif.
Enfin, de nombreuses immunoglobulines et des protéines du complément forment un infiltrat
inflammatoire.
Les fibroblastes :
Secrètent moins de fibres et meurent par apoptose → perte du collagène structurelles
Cliniquement la gencive apparaît rouge et plus gonflée.
12
Sur ces photos de coupes histologiques de muqueuses gingivale :
▪ saine à gauche
▪ lésion établie à droite
Observations :
▪ Différences dans l’aspect de l’épithélium sulculaire avec la formation d’hyperacanthoses qui
s’étendent dans le tissu conjonctif.
▪ L’éclaircissement du tissu conjonctif lié à la disparition des fibres de collagène du tissu
conjonctif
▪ L’envahissement par le sérum provoquant un œdème localement
13
3) Lésion établie : 3 semaines après arrêt du brossage
La lésion établie se développe après 3 semaines d’accumulation de plaque. Cette lésion se distingue
par une accumulation de plasmocytes dans les tissus et le maintien de l’intégrité osseuse.
Ci-dessus deux photos cliniques où l’on peut observer chez le même patient :
o à gauche une forte accumulation de plaque bactérienne probablement datant de
plus de trois semaines
o à droite après la réalisation d’un détartrage et un enseignement des techniques
d’hygiène (encore très perfectible), il y a une nette amélioration de l’état gingival.
La gencive est redevenue de couleur rose pâle et le niveau gingival est presque initial.
Le sondage parodontal après cette intervention n’indiquait pas la présence de poche, ce qui fait
plaider pour un diagnostic de gingivite à l’état de lésion établie.
Nous ne vous demanderons pas d’être aussi précis en clinique, mais faire la différence entre une
gingivite et parodontite sera déjà très important, cette différence ne peut se faire qu’après détartrage
supra gingival et intra sulculaire et enseignement des techniques d’hygiène.
Ce n’est qu’à partir de là que vous prendrez votre sonde pour faire un sondage parodontal (sharting) et
établir le diagnostic de l’état parodontal.
14
Bactéries :
La plaque bactérienne au bout de 3 semaines est colonisée par des bactéries Gram+.
Mais aussi Gram - anaérobies, ce qui influera sur la réponse inflammatoire.
Epithélia :
L’épithélium oral gingival pourra lui aussi proliférer.
Les épithélia sulculaires poursuivent leur prolifération en direction latérale et apicale.
Les cellules de l’épithélium de jonction peuvent localement se détacher de la surface de l’émail.
Le sillon gingivo-dentaire :
S’approfondie et forme maintenant une poche gingivale. L’exsudat inflammatoire s’y libère.
Saignement :
La proximité créée entre le tissu conjonctif très vascularisé avec l’espace gingivo-dentaire par
l’amincissement localisé de l’épithélium sulculaire induit l’apparition de saignements spontanément
ou au contact.
15
Tissu de granulation :
Formation d’un mur de cellules inflammatoires qui s’étend de plus en plus dans le tissu conjonctif et
dont la destruction tissulaire s’étend aussi proportionnellement.
Cet ensemble forme le tissu de granulation.
Attache conjonctive :
Possible destruction locales et partielles de fibres de l’attache conjonctive.
La destruction tissulaire permet l’afflux de cellules de défenses sur le site de l’infection.
L’os alvéolaire :
Toujours intact ou très peu atteint.
Régénération :
Régénération complète des tissus encore possible après élimination des bactéries par reprise du
brossage et par détartrage supra gingival et sulculaire.
La coupe histologique ci-dessus et son grossissement à droite permet d’observer l’étalement des
lésions.
o La destruction des fibres du tissu conjonctif est plus étendue
o Présence de cellules immunitaire petites et rondes dans l’épithélium et le tissu
conjonctif
o Accentuation des hyperacanthoses et la perturbation épithéliale étendue à
l’épithélium oral gingival.
o L’attache conjonctive peut commencer à être détruite.
16
Un schéma pour expliquer la complexification de la réponse immunitaire et montrer la destruction
de l’épithélium et son envahissement pas les PMN, les immunoglobulines... Les cellules affluent sous
l’influence des médiateurs de l’inflammation par voie sanguine. Le nombre de vaisseaux sanguins
s’accroit pendant le processus d’inflammation chronique.
La poche gingivale :
17
Certains auteurs distinguent les poches gingivales des poches fausses poches et des parodontales.
o Poches gingivales et fausses poches liées à la gingivite
o Poche parodontale liée à la parodontite
Le détachement des cellules de l’épithélium de jonction et l'inflammation font partie des poches
gingivales et parodontales.
La lésion avancée peut persister longtemps ou évoluer vers la parodontite. Toutes les lésions dans la
cavité buccale ne vont pas évoluer en même temps. La plaque bactérienne évolue et est plus
concentrée en bactéries parodontopathogènes qui accentuent la destruction tissulaire qui impliquent
à ce stade le tissu osseux et le ligament alvéolo-dentaire.
Après reprise du brossage et détartrage supra-gingivale et sulculaire, la proche parodontale persiste
et elle est mesurée au cours du sharting parodontal = sondage parodontal, pour établir le diagnostic
de parodontite et définir son stade et son grade.
La photo ci-dessus montre la présence d’un poche parodontale sur une incisive supérieure droite.
18
Dans la lésion avancée ou parodontite, les caractéristiques tissulaires sont :
o la perte de l'os alvéolaire, du ligament parodontal
o la perturbation de l'architecture tissulaire avec l’apparition de zones de fibrose.
Le schéma ci-dessus montre l’étendue des lésions au cours de la parodontite.
19
Le tableau ci-dessus reprend les différents éléments de la lésion avancée.
L’épithélium de poche :
o continue sa prolifération en direction apicale
o formant cette fois un véritable épithélium de poche
Parfois des ulcération épithéliales peuvent apparaitre, le tissu conjonctif (ou ce qu’il en reste) se
retrouve en contact avec le milieu buccal ce qui favorise l’apparition de saignement spontanés ou
au contact, mais aussi de douleurs.
La poche parodontale :
20
a) Paroi molle ou gingivale
La présence de bactéries dans les parois de la poche parodontale a été observée aux microscopes
optique et électronique. Des bactéries sont retrouvées au sein des tissus parodontaux, entre les
cellules épithéliales et dans le tissu conjonctif. Il a aussi été mis en évidence que certaines bactéries
comme Actinobacillus actinomycetemcomitans et Porphyromonas gingivalis peuvent pénétrer dans
les cellules épithéliales, ce qui les protège des médiateurs de défense de l’hôte.
21
De nombreux leucocytes sont retrouvés entre les cellules épithéliales, majoritairement des
polynucléaires neutrophiles (PMN) attirés par chimiotactisme. Ceux-ci s’accumulent également dans
le tissu conjonctif, le long de l’épithélium de poche. Cette rangée de neutrophiles ainsi que
l’épaississement de l’épithélium représentent une tentative mécanique et biologique de protection
vis-à-vis des bactéries et de leurs toxines.
Le tissu conjonctif à proximité de l’épithélium de poche est très œdématié, avec une absence quasi
totale de fibres conjonctives (3). Il est envahi par un infiltrat dense composé principalement :
o de plasmocytes (≈ 50 %),
o de lymphocytes B (≈ 18%),
o de macrophages et polynucléaires neutrophiles (≤ 5 %).
Dans le tissu conjonctif, les vaisseaux sanguins augmentent en nombre, sont dilatés et engorgés de
cellules inflammatoires. Une néo-angiogenèse est observable principalement dans le tissu conjonctif
sous-épithélial. En clinique, lors du curetage gingival, ce tissu conjonctif infiltré de cellules
inflammatoires est désigné sous le terme de « tissu de granulation ».
Des fibres trans-septales (supra-crestales) restent le plus souvent observables quelle que soit la
progression de la lésion parodontale. Elles isoleraient l’infiltrat inflammatoire de l’os résiduel. Dans
certaines situation, tout ou une partie de ces fibres disparaissent et l’infiltrat inflammatoire entre
alors en contact direct avec l’os alvéolaire et ses espaces médullaires.
22
b) Paroi dure ou dentaire
Au fur et à mesure de la progression apicale de la perte d’attache, les fibres collagènes supra-crestales
d’ancrage sont progressivement détruites et le cément se trouve exposé au contenu de la poche.
23
La poche parodontale contient :
c) Extrémité apicale
24
Parallèlement, on peut observer une destruction des fibres de collagène de l’attache conjonctive par
les métalloprotéases matricielles libérées par les cellules inflammatoires et résidentes. On dit que
l’attache épithélioconjonctive migre en direction apicale, le long du cément radiculaire.
Os alvéolaire
La lésion intra-osseuse se définit plus simplement comme un défaut ayant une base située
apicalement au bord marginal de l’os alvéolaire.
Cette distinction entre lésion parodontale supra-osseuse et intra-osseuse est importante en termes de
pathogénie. Une étude rétrospective à 10 ans a clairement montré une association positive entre
l’identification radiographique de défaut intra-osseux et l’aggravation de la perte osseuse et dentaire.
Les lésions intra-osseuses étant le plus souvent associées aux poches les plus profondes, cela pourrait
expliquer l’augmentation de la perte osseuse et dentaire comparée à celle observée en cas de lésions
supra-osseuses.
25
La destruction osseuse n’est pas un phénomène continu mais intermittent du fait :
o des variations de la composition au sein du biofilm bactérien
o et des réactions inflammatoires et/ou immunitaires en réponse à ce biofilm.
La destruction peut être :
o lente = « à bas bruit »
o rapide = « burst »
L’existence d’épisodes aigus d’activité très destructeurs se surajoute à ce profil bas de destruction.
Ces bursts se caractérisent par l’apparition très localisée d’un grand nombre d’ostéoclastes associée
à la désorganisation des tissus parodontaux, comprenant l’apparition d’ulcérations épithéliales et
d’une infiltration dense de polynucléaires neutrophiles. Ces bursts sont suivis de phases de réparation
locale avec apposition d’un os immature dans la portion apicale de la lésion qui ne comble pas la
destruction.
26
V) Corrélation observations anatomopathologies/principales modifications
cliniques
VI) Conclusion
On peut retenir de ce cours l’importance d’un contrôle de plaque rigoureux et d’un détartrage bien
réalisé afin d’établir une diagnostic différentiel entre gingivite et parodontite.
Ce n’est qu’après ces étapes que le sharting sera réalisé afin de définir le stade et le grade de la
parodontite. Il est important de garder à l’esprit que ces lésions restent parfois localisées et que
différents stades de la maladie peuvent se retrouver à différents endroit de la cavité buccale.
Cet élément justifient d’établir un sondage sur 6 points autour de chaque dent.
Il ne faudra pas hésiter à légèrement déplacer la sonde à proximité du point de mesure pour être sûr
de ne pas passer à côté d’une lésion.
27
Preneur très long mais love <333
Bon couraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaage
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NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
Objectifs du cours :
Prérequis indispensable :
Cas clinique :
➔ On pense à une pulpite irréversible, catégorie III de Baume, car sa douleur est
continue, vive et persiste malgré les antalgiques.
NB : quand on fait un interrogatoire, on doit avoir un « pré-diagnostic » pour pouvoir faire les tests en
conséquence.
Traitement endodontique
1
NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
1. Rappels – Définition
Pourquoi ne peut-on pas tout faire avec les instruments ? A cause de la complexité du réseau
endocanalaire. Après une préparation correcte, il reste (en fonction des instruments) encore 37 à 79% des
surfaces qui ne sont pas préparées (= elles n’ont pas été touchées par des instruments).
C’est donc l’irrigation qui permet de nettoyer tous ces petits recoins et d’éliminer toutes les bactéries,
toxines, nutriments... Les instruments permettent donc d’élargir le canal de façon à ce que la solution
d’irrigation atteigne l’ensemble du réseau endodontique.
2
NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
Ceci car on peut dilacérer les tissus pulpaires, envoyer des débris au-delà du péri-apex, donc si on anesthésie
la prochaine fois, elle prendra moins bien. En clinique, on peut faire un seul canal dans la séance et laisser
l’autre pour le rendez-vous suivant. (explication pas à app)
3
NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
Sur DBSWIN, il y a une réglette qui permet de mesurer sur la radio la longueur approximative du canal, de la
dent…
Le degré de courbure correspond à l’angle compris entre l’axe général de la dent et la droite joignant le
foramen apical au début de la courbure. D’après cet angle, il existe 3 catégories de canaux :
Il faut savoir lire la cartographie du plancher pulpaire : chercher avec sonde de Rhein ou DG16 et surtout
bien regarder. Les aides visuelles peuvent aider à ce travail.
Cas clinique :
Mr D- 26 ans : Combien de canaux ? 4 DV, P, MV1 et MV2. En mettant de l’hypochlorite de sodium et avoir
séché, l’entrée d’un canal apparaît comme un point brillant
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NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
Une fois les canaux repérer, on explore le ou les canaux en y faisant pénétrer un instrument fin (MMC 8 ou
10, lime K08, 10), pour :
L’instrument se tient entre le pouce et l’index de manière à « sentir » avec la pulpe des doigts.
L’exploitation initiale ne se fait pas forcément jusqu’à la longueur supposée du canal, mais ≪jusqu’où
l’instrument veut bien aller ≫ avec un irrigant (NaOCl) et un lubrifiant – chélatant si nécessaire (EDTA gel).
⚠ Les axes des racines des molaires mandibulaires sont très souvent courbés.
6
NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
Les LIME K et MMC (=MicroMegaCathéthérisme) sont des instruments manuels en acier. Ils sont torsadés
(LIME K) ou usinés (MMC) et possèdent un carré pour les repérer sur les sets d’instruments. Ils ont une
section quadrangulaire : 64% de matière.
On distingue :
– Les MMC, de petite taille (existent en 6, 8, 10 et 15/100) et plus résistants que les LIME
K. Ils sont utilisés pour « déblayer le terrain ».
– Les LIME K sont plus utilisés lors de la préparation, elles sont plus larges.
Les LIME K sont des instruments de cathétérisme et de pénétration. Il faut les pré-courber avant la
pénétration dans un canal. Puis, effectuer des mouvements de reptation dans le canal en suivant la lumière
canalaire. Si cela bloque dans un coin, on tourne un peu et cela débloque les obstacles.
L’angle d’hélice = angle de coupe (angle entre l’axe général de l’instrument et la lame coupe) est de 40°
apportant ainsi une efficacité de coupe à l’instrument.
DYNAMIQUE INSTRUMENTALE :
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NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
– Élimination des instruments vrilles, plicaturés... Avant ou après travail, le montrer aux profs et le jeter : on
ne remet pas une lime usagée dans son set de limes ! Un instrument fracturé dans la dent peut se retirer :
sous microscope, on prend un autre petit instrument fin, et on passe à côté de la lumière canalaire si elle
n’est pas totalement obstruée, puis on élargit à côté pour augmenter le diamètre du canal, enfin on utilise
des limes ultrasonores pour que l’instrument remonte (By-Pass). Si la lumière est totalement obstruée, on
obture et on scelle l’instrument dedans, mais cela est une
faute opératoire et une perte de temps ainsi qu’une diminution des chances de survie du traitement. On
sonde doucement pour éviter cette situation
1.4 LA NORMALISATION
Mensuration :
– Longueur instrument : o 21 mm o 25 mm o 29 mm o 31 mm
– Partie active :
o Toujours 16 mm
06/100 : rose
08/100 : gris
10/100: violet
15/100 : blanc
20/100 : jaune
25/100 : rouge
30/100 : bleu
35/100 : vert
8
NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
40/100 : noir
45/100 : blanc
50/100 : jaune
55/100 : rouge
60/100 : bleu
70/100 : vert
80/100 : noir
90/100 :
blanc Etc....
Cette étape s’appelle le pré-flaring. Il est difficile de pénétrer directement dans le canal car au niveau
coronaire, il y a un petit rétrécissement qui engaine l’instrument. On prépare donc cette zone pour libérer
l’instrument et pouvoir apprécier tactilement l’anatomie dentaire et canalaire du niveau apical : on élimine
les interférences en évasant la partie coronaire du canal et la partie haute de l’instrument est libre pour
progresser en apical. Cela évite une double angulation de l’instrument qui ne pourrait alors rentrer dans le
canal.
1.5 Pourquoi ?
9
NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
- diamètre 25/100ème
- conicité 9%
- section triangulaire
- pointe inactive
- permettre une préparation apicale plus facile, plus rapide et plus sûre
Irriguer et passer la lime K10 de récapitulation à la LTe entre chaque passage du One Flare (évite la
formation de bouchons car le passage du One Flare entraîne la création de nombreux débris
dentinaires)
10
NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
- Quand ?
- Pourquoi ?
Pour éviter le blocage par des débris de coupe formant des bouchons, pour vérifier la vacuité
canalaire, mettre en suspension les débris dans la solution d’irrigation et faciliter leur
élimination.
- Comment ?
5. Cathétérisme initial
Afin de préparer le passage des instruments du traitement endodontique, on va venir mettre en forme la
cavité.
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NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
- Si canal difficile (canal étroit et/ou courbe) : lime K et H 8/100, puis 10/100, puis 15/100. Possibilité
d’utiliser de l’EDTA en gel pour faciliter la progression des instruments dans un canal difficile
(minéralisé).
– La lime K pénètre, la lime H élargit pour faciliter la pénétration de la lime K selon l’enchainement suivant :
• Lime K 8/100 (LTe) > irrigation > lime H 8/100 (LTe) > irrigation
• Lime K 10/100 (LTe) > irrigation > lime H 10/100 (LTe) > irrigation
• Lime K 15/100 (LTe) > irrigation > lime H 15/100 (LTe) > irrigation
Il faudra au moins aller jusqu’aux limes 25/100 (diamètre apical minimum de 25/100e) puis on
s’adaptera au canal pour savoir quand s’arrêter. Ceci est obligatoire car sinon le liquide de
désinfection ne pourra aller jusqu’en apical. Cela permet aussi de créer une butée en apical pour
pouvoir tasser plus tard nos matériaux d’obturation (diamètre > à la constriction apicale de 200/250
microns). En deça de ce diamètre, les cônes de gutta sont également très mous et donc très difficiles
à compacter. Le diamètre final pourra être estimé en fonction de l’anatomie des racines.
On passera l’irrigation et l’EDTA gel entre chaque instrument de petit diamètre, cela évitera la
formation de bouchons dentinaires et permettra l’élimination des déchets. L’EDTA ne s’utilise pas sur
des gros diamètres car de par son activité déminéralisante, il entraînera des risques de fausses routes
et donc d’erreurs iatrogènes. Il s’utilise seulement sur les canaux fins
Il s’agit d’instruments usinés avec une morphologie de vis à bois et une section en virgule : 40% de matière
par rapport à un cylindre plein). Le pas et la profondeur de coupe peuvent être variables. Ce sont des
instruments fragiles car ils présentent des points de rupture.
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NP Armengol TTI : Préparation canalaire & Instrumentation Fraslin/Gaultier/Getsova
Lime H : https://www.youtube.com/watch?v=sz_Cxkq8u6g
Instrument de cathétérisme mécanisé (=de pré-élargissement ou glide path) utilisé dans les canaux
étroits ou minéralisés, lors du cathétérisme initial, afin de sécuriser le passage des instruments suivants.
One G
- Exploration canalaire
– Limes K ø 06, 08 ou 10
- Cathétérisme : One G
«Le glide path endodontique est un petit tunnel depuis I'entree canalaire jusqu’à I'orifice physiologique. Son
diamètre minimal devra être de 10/100, découvert s'il existe ou réalisé s’il n’est pas présent »
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«La création d'un glide path avant l'introduction d'un instrument NiTi en rotation continue ou réciprocité est
la solution appropriée afin de mettre en forme le canal en toute sécurité”
Le but est de sécuriser le canal. On peut utiliser deux méthodes, chacune ayant ses avantages et
inconvénients :
– Flexibilité
– Centrage initial +++ des instruments de mise en forme en limitant risque de butée et
fausse route
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Le non-respect de cette limite par défaut ou excès amène à des échecs à ± long terme du traitement
endocanalaire.
Cela peut créer une LIPOE, un abcès, une inflammation...S’il n’y a pas assez d’obturation, on reprend le
traitement. S’il y a trop d’obturation, on ré-intervient par chirurgie endodontique selon la symptomatologie
et la radiographie. (pas sur le diapo mais intéressant)
On commence par faire une mise en forme canalaire, en éliminant les interférences coronaires et apicales
grâce à deux limes de mise en forme (en bas à droite).
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Ces limes sont de forme triangulaire dyssymétrique à la coupe. Cette forme permet plusieurs propriétés :
Résistance augmentée par réduction des points de contact sur les murs dentinaires
(réduction des contraintes sur la lime)
Efficacité de coupe
Après usinage, ces instruments passent par de l’électropolissage, ce qui va diminuer les irrégularités des
surface, les instruments auront moins tendance à avoirs des « cracks » et cela va augmenter leur résistance à
la fatigue cyclique.
Ils vont également subir un traitement thermomécanique qui va augmenter la résistance à la fatigue cyclique
(de 40%) et qui va augmenter leur flexibilité.
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Protocole 2 Shape
Re-introduire plus loin dans le canal jusqu’à I'obtention d'une nouvelle résistance.
Passage d’une lime K10 dite de perméabilité, à la LT + 0,5mm pour vérifier la perméabilité, entre
chaque passage d’instrument
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Mouvement de va et vient
Passage d’une lime K10 dite de perméabilité,à la LT+0,5mm pour vérifier la perméabilité, entre
chaque passage d’instrument
Jaugeage de la constriction apicale : obtention cone d’arrêt ? Avec lime K25/100ème (diamètre apical TS2)
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25 et 30/100e
La mise en forme aboutit à la formation d’un cône d’arrêt (stop apical). Elle permettra la condensation et le
compactage de l’obturation sans risque de dépassement.
Il est jaugé à l’aide d’une lime K du diamètre apical de préparation. On a 2 méthodes pour le valider:
▪ Si la lime s’enfonce (et donc que l’endo stop passe sous le repère coronaire) => le cône d’arrêt
n’est pas validé et il faut continuer à élargir la portion apicale pour finir de former le cône
d’arrêt.
▪ Si la lime reste bloquée => le cône d’arrêt est validé, et il est possible de passer à l’obturation. o
- 2ème méthode : l’endostop est placé de manière à reporter la LT+0,5mm sur la lime. La lime K25 est
introduite dans le canal, jusqu’à la LT ; l’endostop est alors 0,5mm au-dessus du repère coronaire.
Une pression axiale est alors appliquée à la lime :
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▪ Si la lime s’enfonce (et donc que l’endostop touche le repère coronaire) => le cône d’arrêt n’est
pas validé et il faut continuer à élargir la portion apicale pour finir de former le cône d’arrêt.
Lorsque le cône d’arrêt est validé on peut poursuivre avec l’obturation temporaire ou l’obturation terminale.
Voilà le diapo de la prof (résumé du protocole), il est super flou donc allez le voir sur madoc ;) sinon j’ai
trouvé celui en dessous sur internet qui y ressemble pas mal :
- Après la préparation apicale du canal, si le cône d’arrêt n’est pas obtenu à 35/100 dans un canal
droit, ou à 40/100 dans un canal courbé
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- La portion apicale doit donc être travaillée à l’aide de limes et racleurs de gros diamètre, en
préparation manuelle
• Passage d’un instrument de diamètre supérieur : Uniquement si l’instrument précédent passe librement
et sans contrainte dans le canal jusqu’à la LT
- Bien respecter la LT
- Ne pas oublier les endostops sur chaque instrument et conserver le même repère coronaire.
À savoir que plus la préparation apicale est importante en diamètre, moins le principe de Schilder (conserver
le foramen dans sa position initiale et le plus étroit possible) est respecté...
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8. Réussite de la préparation
e
1 condition majeure : asepsie
e
2 condition majeure : la conicité
e
3 condition majeure : volume et renouvellement solution NaOCl
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Bibliographie :
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_736791/traitement-endodontique
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● Exigences économiques
- Simplification des protocoles
- Atténuation des difficultés
- Sécurité et efficacité
● Nécessités ergonomiques
- Allègement du plateau technique
- Meilleure efficience
La rotation continue et les instruments en Ni-Ti sont nés pour répondre à̀ ces exigences et surmonter certains
obstacles et certaines limitations de l’instrumentation.
OBSTACLES
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– Travail en rotation
– Principe action-réaction
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– Alliage Ni-Ti
– Assistance mécanique
– Rotation à vitesse lente
– Normes ISO abandonnées
– Conicités variables
– Géométrie instrumentale sophistiquée
– Séquences simplifiées
Le Nickel-Titane
– 56% Nickel – 44% Titane
– 2 Propriétés Importantes :
o Mémoire de Forme
o Super élasticité
– Résistance à la fracture majorée
– Géométrie instrumentale procure une meilleure efficacité de coupe
A) Super-élasticité
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Réversibilité autorise des déformations temporaires d’environ 10% et permet aux instruments
Ni-Ti de retrouver sans dommage leur forme initiale
Acier Inoxydable : déformation permanente dès une déformation temporaire de 1%
B) Super-flexibilité
C. Efficacité de coupe
Les instruments manuels en Ni-Ti sont beaucoup moins efficaces que leurs homologues Aciers.
Néanmoins en Rotation Continue à̀ vitesse lente, l’efficacité de coupe est augmentée par la conicité
variable, améliorée par la rotation continue, et devient alors comparable à̀ celle des
instruments manuels mais les efforts nécessaires sont moindres.
D. Résistance à la fracture
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– Prudence +++ :
o Si courbure canalaire trop accentuée
o Si rayon de courbure très faible
– Si l’instrument a travaillé dans une courbure très prononcée : mieux vaut ne plus s’en servir.
– Mouvement axial :
o S’attarder dans un canal courbe, en profondeur, favorise la fracture
o Mouvement axial de 2 mm augmente la durée de vie de l’instrument de 2 à 3
fois
o Plus le canal présente une courbure sévère, plus le mouvement axial est
nécessaire
– Force apicale :
o Doit être modérée (150g)
o « Celle pour écrire avec un crayon de papier sans casser la mine »
– Mode ductile
– Si instrument présente le moindre défaut : le jeter
o Bien observer chaque instrument avant et après passage dans le
canal
o Utiliser la loupe
o Bien le nettoyer avec une compresse de NaOCl (qui n’altère pas les propriétés mécaniques des
instruments Ni-Ti)
– Se limiter à̀ 4 cycles de stérilisation !!!
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F. Conicité majorée
– Conicité́ ISO = 2%
– Quantec=2%3%4%5%6%
– Profile = 4% 6% :
○ Orifice Shaper = 5% à 8%
○ GTRotaryFiles=6%à12%
– HERO=2%4% 6%
– HERO Shaper = 4% 6%
– K3=4%6%8% 10%
– Pro Taper = 2% à 19%
– RevoS = 6%
– Irace=4et6%
– Etc....
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Éliminer précocement les interférences pariétales coronaires permettent de libérer la pointe instrumentale
en supprimant l’engrainement. Cela supprime les risques de refoulement des débris à l’apex (surpression
et effet piston), et favorise la pénétration de la solution d’irrigation plus en profondeur.
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Durée de préparation :
- Plus rapide que la préparation manuelle
- Est fonction du système utilisé
A. Radiographie Préopératoire
Bien étudier le cas et les difficultés opératoires. Il est souvent nécessaire de
prendre un second cliché avec une incidence différente pour les pluriradiculées.
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E. Élargissement du canal
Séquentiel en Crown-Down :
– Contraintes dentinaires initiales
– Portion coronaire
– Détermination Longueur de Travail
– Portion apicale
F. Lubrification – Irrigation
Important +++–
NaOCl entre chaque instrument et EDTA gel en début de cathétérisme si nécessaire
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V. Quels systèmes ?
Très nombreux sur le marché́ :
– La pointe
o Passive
o Augmentation du diamètre à la pointe
– La section
o Tri-radiaire
o Avec ou sans méplats
o Volume de l’âme centrale
– Le pas des spires
– La profondeur des goujures
– L’angle d’hélice
o Evacuation des débris
– Les conicités
– Les traitements avant et après usinage
o Traitements thermiques
o Electropolissage...
– Le mouvement
o Rotation continue
o Mouvement de Réciprocité
La mise en forme canalaire se fait avec le 2Shape. Ce sont 2 limes de mise en forme.
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Le but de cette dernière est d’éliminer les interférences au niveau coronaire, radiculaire et apicale.
Au niveau coronaire on utilise le One et au niveau radiculaire et apicale le One G en plus du 2Shape.
On fait l’évaluation de l’anatomie canalaire. Le but est de négocier et sécuriser le canal avec des
limes de petit diamètre qui requiert une sensibilité au toucher et de la patience. L'exploration
permet de confirmer si un espace canalaire existe et est suffisant pour permettre de passer en toute
sécurité un instrument rotatif .
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One Flare est un alliage T.Wire (+50% flexibilité/ EndoFlare) 9% 25/100. Il permet une suppression
des contraintes coronaires. Il diminue l’engrainement des instruments de mise en forme. Il permet
aussi une relocalisation des entrées canalaires ainsi qu’un recentrage efficace des limes de
cathétérisme et de mise en forme.
Le glide path endodontique est un petit tunnel depuis I’entrée canalaire jusqu’à l’orifice
physiologique. Son diamètre minimal devra être de 10/100, découvert s'il existe ou réalisé s'il n'est
pas présent. La création d'un glide path avant l'introduction d'un instrument NiTi en rotation
continue (a) ou réciprocité(b) est la solution appropriée afin de mettre en forme le canal en toute
sécurité.
– Lime manuelle K et H
8-10-15/100è
pré-élargissement o Flexibilité
o Centrage initial +++ des instruments de mise en forme en limitant le risque de butée et fausse route
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La lime NiTi de glide path est préconisée dans les anatomies canalaires complexes fines et
minéralisées. La lime de rotation crée un glide path afin de sécuriser le passage des limes NiTi
suivantes.
One G :
L’instrument One G a un pas différent entre chaque lame de coupe : cela limite un effet de vissage. Il
a une section dissymétrique : 3 arêtes de coupe sur 3 rayons différents. Sa pointe est non
travaillante. Cet instrument est à usage unique .
- Exploration canalaire
• Limes K ø 06, 08 ou 10
- Cathétérisme : One G
Lorsqu’on utilise l’instrument One G, on doit faire des mouvements lents de descente en progressions
multiples libres et sans pression.
https://www.youtube.com/watch?v=_KivzlOxnf4
On utilise le 2Shape :
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- Résistance augmentée par réduction des points de contact sur les murs dentinaires (réduction
des contraintes sur la lime)
- Efficacité de coup
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• L’augmentation de la flexibilité
Le TS2 a une arête décalée variable. Cela augmente sa flexibilité et laisse plus de place pour les débris.
Protocole 2Shape :
- Réintroduire plus loin dans le canal jusqu’à l’obtention d'une nouvelle résistance.
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- Introduction dans le canal jusqu’à la première résistance, petits mouvements de frottement si nécessaire.
- Mouvement de va et vient
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Protocole:
https://www.youtube.com/watch?v=8cgmJXJZ9Xs https://www.youtube.com/watch?v=6ZxeEOcw3ug
https://www.youtube.com/watch?v=aV69Lw4ez_8
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