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La dysharmonie
ODF dentomaxillaire – RENAUDIN 28/09 Zoé SIBIRIL 12
l’encombrement
PLAN :
I. Introduction
II. Rôle des prothèses provisoires
III. Techniques de réalisation
IV. La prothèse provisoire de 2ème génération
V. Scellement
VI. Matériaux
VII. Conclusion
I. INTRODUCTION :
C’est une prothèse intermédiaire, utilisée par le patient jusqu’à ce la prothèse d’usage,
terme préféré à prothèse définitive, soit prête.
- prothèse temporaire,
- prothèse transitoire,
- prothèse d’attente.
On les retrouve dans les prothèses fixées, unitaires ou plurales (bridge provisoire), prothèses
implanto-portées, prothèses provisoires avec tenon ou sans…
- Coût raisonnable : cela n’a pas de sens si elle est plus chère que la couronne d’usage.
- Esthétique : surtout à la demande des patients (mais ce sera moins esthétique car
elle ne seront pas de couleur blanche et à cause de l’étendue des teintes)
- Copie des éléments définitifs : doit ressembler le plus possible au élément définitif.
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A. Rôle protecteur :
Que la dent soit pulpée (en particulier) ou dépulpée, la prothèse provisoire va la protéger :
- Protège contre les chocs thermiques et biochimiques : si la dent est vivante, on va avoir
des douleurs intolérables si la dent est exposée au chaud/froid.
- Suppression de certains processus douloureux : par exemple pour une fêlure, le fait qu’une
couronne ceinture la dent atténue la douleur due à la fêlure.
- Protection mécanique : la dent préparée est moins solide, on a donc un risque de fracture.
La prothèse provisoire assure l’intégrité du parodonte sain car après la préparation, on n’a
plus de points de contact entre les dents, ce qui peut provoquer des bourrages alimentaires
pouvant entraîner une inflammation gingivale, qui peut conduire à une résorption osseuse.
Elle peut également recréer des conditions favorables à la guérison : la reconstitution des
bombés et points de contact empêche le bol alimentaire d’aller directement sur le
parodonte (papille ou gencive).
Lorsque le parodonte est sain, il n’y a pas de saignement, ce qui facilite l’empreinte.
La couronne provisoire grâce à sa forme ronde et polie va protéger la langue et les joues de
blessures liées aux dents délabrées ou préparées qui peuvent être coupantes ou irritantes.
Les angles vifs présents sur une dent abîmée, vont blesser la langue et la joue qui vont
frotter dessus. Quant à la dent préparée, une sous occlusion fera que le patient aura
tendance à se mordre la joue.
- la migration des organes dentaires : car il n’y a plus de contact avec les autres dents,
que ce soit vers le haut, les côtés la dent va migrer.
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Leur dépose permet un accès plus aisé aux zones chirurgicales (Par exemple, si on doit
surfacer une face distale d’une dent, ce sera plus facile à faire si on peut retirer la prothèse
provisoire ainsi nous aurons accès directement à la face distale). Ensuite, nous donnerons
une forme adaptée à la couronne provisoire qui permettra de faciliter la cicatrisation post
opératoire.
Points de contact et embrasures ça va être très important pour pouvoir recréer des papilles
ou pour éviter le bourrage alimentaire.
F. Rétablissement de l’esthétique
- En urgence : dent visible fracturée, on lui rend son esthétisme grâce à une prothèse
provisoire en une séance.
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A. Prothèse provisoire de 1 génération
Nous allons voir les techniques de réalisation des couronnes provisoires de 1er génération et
de 2eme génération. Généralement la couronne provisoire de 2ème génération suit après la
couronne provisoire de 1er génération.
Différence entre les deux : couronne provisoire de 2eme générations passe par une
empreinte de la dent préparée.
On met une masse de résine autour de la préparation en la maintenant plus ou moins bien
avec ces doigts, puis avec des instruments rotatifs, on va la rebaser une ou plusieurs fois et
on refait la limite et les contours pour adapter la prothèse.
- En polycarbonates, pour les dents antérieures. Ce sont des moules que l’on remplira de
résine avant de la mettre en bouche.
Avantage : la surface vestibulaire sera très lisse, plus esthétique (couleur blanche).
Inconvénient : n’existe qu’en une seule teinte.
Intérêt : ces dents ont un dégradé de multiples teintes, très esthétique, très lisse et naturel.
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Le modèle d’étude est envoyé au laboratoire, puis le prothésiste fait une préparation de la
dent « à minima » (plus petite que celle qu’on fera après). C’est-à-dire une mise en dépouille
sur le modèle en plâtre, moins importante que la préparation qui sera faite en cabinet, puis
envoie une coque provisoire dont la teinte peut être choisie. Comme on prépare la dent plus
que le prothésiste, il suffit ensuite de rebaser cette coque.
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L’ancienne couronne ou bridge est bien adaptée, on a juste à la rebaser avec de la résine ou
les modifier un peu. L’intérêt ici est que l’ancienne couronne est solide et bien adaptée.
On vient de voir 8 techniques différentes pour réaliser des couronnes provisoires de 1er
génération, quand vous serez en clinique et que vous allez devoir réaliser des couronnes
provisoires, il faudra vous demander quelle est la meilleure technique la mieux adaptée en
fonction de ce que vous recherchez.
Les prothèses de 1ère génération sont faites en première intention, on ne fait pas
d’empreinte de la préparation. Elle peut être faite par le chirurgien-dentiste ou bien le
prothésiste.
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Pour les prothèses de la 2 génération, on fait appel à une empreinte de dent préparée et
donc a un temps opératoire, elle suit la prothèse de 1er génération, généralement c’est
quand on doit garder une prothèse en bouche pendant un certain temps. On réalise une
empreinte de la préparation, puis la prothèse est faite au laboratoire (résine plus résistante
car cuite, plus de teinte). Indiquée pour les cas complexes.
Ces prothèses de 2ème génération sont particulièrement indiquées pour les bridges
provisoires de longue durée lorsque des réévaluations successives sont envisagées. On peut
les utiliser dans les cas de restaurations globales effectuées par cadran ou espacées dans le
temps.
Exemple avec le cas d’un Inlay core : on prévoit directement sur l’inlay core une provisoire
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de 2 génération.
Il existe aussi des systèmes de CFAO « chair side » à partir d’une caméra optique puis
impression 3D (ou machine-outil qui usine la prothèse provisoire).
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V. Scellement
- Avec eugénol : meilleure résistance aux reprises carieuses (c’est intéressant quand on
laisse longtemps les provisoires en place) mais l’eugénol inhibe la prise de résine, cela
inhibe donc le rebasage ou le collage.
Les couronnes provisoires ne sont pas très étanches, le ciment ne l’est pas trop non plus,
donc si on laisse les provisoires plusieurs mois en bouche on doit régulièrement les
désceller/resceller pour changer le ciment et éviter que ça ne s’infiltre. À refaire tous les 2
mois.
VI. Matériaux
Qualités requises :
- Esthétique
- Teinte stable
- Absence d’irritation ou minime envers le parodonte ou la pulpe
- Résistance un minimum aux contraintes mécaniques et à l’usure
- Compatibilité avec d’autres matériaux
- Faible conductivité thermique (si le matériau conduit la chaleur cela peut agresser la
pulpe)
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VII. Conclusion
Les couronnes provisoires ont un rôle très important, elles vont permettent de :
Elles peuvent rester de 1 à 2 semaines jusqu’à plusieurs mois. Il faudra donc veiller à utiliser
la technique la plus adaptée en fonction du temps en bouche : si elle reste plus longtemps, il
faudra plutôt utiliser la 2de génération.
Fin.
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26/09 8h-9h UE5 Pr.BODIC Roy Charlotte
I. Introduction
II. Les restaurations céramiques
A. Notion sur les céramiques
B. Les céramiques stratifiées
C. Indications des couronnes céramiques
D. Contre-indications des couronnes céramiques
E. Les teintiers spécifiques
F. Les principes de préparations
III. Cas cliniques
A. Mise en place
B. Comportement des colles
C. L’épaisseur du joint
D. Photopolymérisation
E. Restaurations céramiques
F. Exemple de collage de la céramique feldspathique
I. Introduction
Les couronnes tout céramique = céramo-céramique (CCC) sont des couronnes qui doivent être collées sur la
dent, et non pas scellées comme les CCM.
On a aujourd’hui la possibilité de réaliser des couronnes céramo-céramiques, il faut avoir une connaissance
minimum des matériaux car il existe plusieurs céramiques, qui n’ont pas les mêmes caractéristiques, les
mêmes résistances et pas la même manière d’être mise en place.
Petit coup de gueule du prof : La sécurité sociale aujourd’hui (pour les dents postérieures) référence la couronne
en métal remboursée à 100%. Ces couronnes sont presque toutes à base de cobalt ou de chrome (reconnus
comme promoteurs de cancer) MAIS la sécurité sociale nous oblige à mettre les couronnes en métal sur le devis
même si on veut faire une CCC.
Pour lui la couronne en métal est dépassée, on ne devrait plus en faire. Le métal en bouche donne des
microcourants, des allergies … La céramique permet de répondre à toutes les situations.
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Le gradient thérapeutique (ou de mutilation) va guider notre façon de traiter une dent : le but étant de se
demander quel traitement est le moins mutilant pour la dent ?
L’orthodontie est favorisé, permet de décaler les dents sans les délabrer.
Les couronnes périphériques sont les éléments prothétiques les plus délabrant que l’on peut réaliser sur
une dent. C’est plus de 70% de délabrement de la dent.
Il est tout à fait possible d’associer, par exemple, une couronne et de l’orthodontie. Ainsi on peut
préalablement redresser une dent versée (et donc recréer un environnement favorable, et diminuer les
forces obliques), ce qui permet de faire un délabrement moins important lorsque l’on va préparer la dent
pour faire la couronne.
Les intérêts de ces CCC sont l’esthétique, l’absence de corrosion, l’absence de bi-métallisme et l’absence
d’allergie (à la céramique mais pas à la colle que l’on va mettre pour fixer)
• Pour réaliser une couronne il n’y a pas qu’une seule céramique, mais DES céramiques. Il faudra
connaître les matériaux car chaque céramique a son propre protocole de collage. La fragilité des
céramiques est liée à leur proportion de cristaux, et à la présence de défauts et de porosité.
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• On peut avoir des céramiques montées manuellement, couche par couche (comme un composite
pour restaurer une dent), mais elles ne devront être utilisées que sur un support (support en métal
pour les CCM, en zircone pour les CCC…) car elles sont très fragiles.
• Les céramiques pressées sont fabriquées comme celles en métal : la couronne en cire est fabriquée
sur le modèle, la cire est versée dans un revêtement qui est ensuite chauffé pour brûler la cire. Il
restera l’empreinte de la couronne à réaliser : un petit cylindre de céramique sera chauffé puis
pressé dans le revêtement et la couronne pressée sera créée.
• L’usinage : un bloc de céramique est mis dans une machine à outils qui va l’usiner, il faut passer par
des FAO. Il est possible de réaliser des vitrocéramiques en pressé et en usiné.
Figure 1 : Cette image présente un cas où au préalable le dentiste avait décidé d’utiliser
de l’orthodontie pour rétablir l’axe des dents (la molaire était mésialée).
Dans un second temps, un bridge sera réalisé pour remplacer la 46.
On distingue :
• La chappe céramique zircone : il y aura une couche de zircone à la base et par-dessus laquelle le
prothésiste rajoute de la céramique esthétique.
• La chappe céramique usinée ou pressée (par une machine à outils) par-dessus laquelle le
prothésiste rajoute de la céramique esthétique.
• La cut-back : céramique usée à la fraise dans certaines zones, sur lesquelles on rajoute de la
céramique esthétique.
• La céramique monolithique : un seul bloc de céramique qui est usiné, et qui donnera la couronne.
Figure 2 :
- A gauche : On a une CCC avec chappe zircone(blanc nacré) sur laquelle on a
monté une céramique esthétique . Elle est beaucoup plus lumineuse (la lumière
va la traverser).
- A droite : CCM avec chappe en métal. Avec de la céramique qui est montée
couche par couche sur le métal.
Figure 3 :
- A gauche : Céramique monolithique en zircone (toute la dent est en
zircone).- A droite : CCC avec chappe zircone, la céramique colorée au niveau
du collet est plus foncée car une dent n’est jamais monochrome. C’est une
couronne monolithique (Plein de possibilité avec les céramiques )
connaître matériaux +++ pour la durabilité de la couronne.
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Les céramiques sont constituées d’une phase vitreuse et d’une phase
cristalline.
• Plus la phase cristalline est importante, plus la résistance mécanique
est importante et moins la céramique est esthétique.
• Plus il y a de phase vitreuse et plus la céramique collera bien.
• Plus elle a des propriétés esthétiques, plus elle est translucide,
moins elle est résistante.
Figure 4 : Inlay core avec tenon sur lequel on a pressé de la céramique pour ne pas
voir la couleur du métal à travers la couronne
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F. Les principes de préparation
La prothèse fixée nécessite des limites de préparation arrondies sans angles vifs, sinon le risque de rupture
ou de fêlures (de la céramique) est trop important pour assurer un soin durable dans le temps.
Ici dans l’exemple du milieu, la préparation est en forme de rectangle, elle présente donc des angles, cela
créer « l’effet coin », ce qui signifie que les forces ne sont plus réparties sur la dent mais uniquement sur les
angles : la couronne peut se briser. Il faut donc éviter les angles, les plats et opter pour des préparations
arrondies (ex du Pont du Gard) pour avoir une répartition des forces sur toute la dent.
La limite cervicale doit être supra ou juxta-gingivale. En effet pour coller il faut poser une digue, or en intra-
sulculaire, il sera impossible de poser une digue étanche.
La ligne de finition doit suivre une courbe harmonieuse et éviter les encoches en V.
On réalisera un épaulement à 90° à angle interne arrondi, ou un congé large (pour les céramiques pressées
et usinées) dont la largeur devra être au minimum de 0.8mm (dans les zones où aucune force ne s’exerce,
par exemple en inter-proximal), ou au mieux de 1mm à 1.5mm en vestibulaire (2mm serait parfait).
Il ne faudra jamais avoir de congé fin ou d’épaulement à angle droit (toujours de manière à répartir les
forces).
Sur une dent antérieure, il faudra enlever les angles pour que la céramique absorber les contraintes et
limiter les risques de fracture.
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Pour finir les préparations, il existe des fraises montées sur ultrasons « perfect
margin », elles vibrent mais ne tournent pas. Cela permet de mieux polir, casser les
angles, et surtout de ne pas faire saigner la gencive en cas de contact.
Les inconvénients de cet outil sont : son prix (très cher) et sa durée d’utilisation
(seulement 7-10 utilisations).
La sécurité sociale est resté basé sur la préparation de la couronne en métal, alors que l’on met 4x plus de
temps à réaliser une couronne céramique, bien adapté au patient. Pourtant le remboursement est le même.
Cas n°1 : Couronne céramique feldspathique renforcée avec une chappe en Emax
stratifiée (céramique renforcée, noyau dur) . Cela prend beaucoup plus de temps
de coller (45min) que de sceller (10min), mais c’est beaucoup plus esthétique et
durable.
Dans la littérature, une couronne scellée et une couronne coulée ont à peu prés la
même duré de vie. Mais lorsque l’on a un échec avec une couronne scellée, on a
une dent fracturée donc une dent à extraire.
Cas n°3 : Le patient voulait les 4 incisives maxillaires de la couleur des incisives mandibulaires. Les facettes
sont compromises car il y a trop à restaurer. Réalisation de faux moignons avec tenons fibré et composite.
Préparation d’un épaulement à angle interne arrondie pour réaliser une CCC, empreinte classique double
mélange.
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Photo 4 : le ciment du scellement provisoire qui déborde.
L’eugénol est un élément qui gêne le collage. Il empêche la
prise de résine des collages. Si on utilise un ciment de
scellement provisoire qui contient de l’eugénol ça va polluer
la surface de la dent, Il faut donc des ciments de scellement
provisoire sans eugénol. ++
Voici le résultat avant/après, aujourd’hui le Pr Bodic n’est pas satisfaisant du résultat. Au niveau de la forme
des dents qui ne correspondent pas à la forme initiale et au niveau de l’état de surface qui est poly-miroir
(problème de lumière)
Bilan : La gencive adore la céramique : on constate, quelques semaines après la pose des couronnes
définitives, que la gencive retrouve son aspect peau d’orange. Les céramiques entraînent donc peu
d’inflammation gingivale (ce qui n’est pas le cas des CCM).
Cas n°4 : Autre cas clinique avec une dent délabrée mais vivante, avec un Amalgame qui a cassé, mais dent
non cariée. On n’est pas obligé de dévitaliser, on peut faire une couronne céramique collée. Cela demande
une surveillance dans le temps, ce sont des patients que vous allez revoir.
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Idem mais avec un tenon dans la dent : dans ce cas c’est une endocouronne. La dent a été dépulpée et la
chambre pulpaire a été comblée par du composite. Une partie de la céramique vient dans la chambre
pulpaire. Au niveau de la préparation, on garde un maximum de hauteur de la dent. Puis on vient coller une
céramique sur cette ensemble, c’est moins délabrant.
A. Mise en place
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Conditionnement d’une dent=
-préparation périphérique relativement délabrante
-composite qui remplace une partie du moignons abîmé
- tenon collé dans les racines (moins de risque de fracture)
Quand on monte des faux moignons on pose une digue sinon le collage ne sera pas bon. Que ce soit avec ou
sans tenon.
On protège la dent voisine avec du teflon, qui est hydrophobe.
Les colles ont une capacité de déformation réversible permettant une répartition des contraintes sur
l’ensemble dent-restauration (comportement viscoélastique). Un bon collage permet de renforcer la dent
restante et l’élément prothétiques.
Ceci permet de dissiper toutes les contraintes, qu’elles soient thermiques (coef de dilatation thermique),
physiques (retrait de polymérisation), ou mécaniques (liées à la fonction).
Le collage, quand il est bien réalisé, est beaucoup plus performant que le scellement.
C. L’épaisseur du joint
L’épaisseur du joint de collage dépend de la viscosité du matériau (taux de charge, taille et forme des
charges, température de mise en place).
La qualité du joint est moins bonne pour une épaisseur inférieur à 100 microns idéale 50 microns
Pour les matériaux contenant plus de 76% de charge en masse, l’insertion ultrasonore est indispensable.
En résumé, plus l’adaptation sur le support est bonne, plus le collage est de bonne qualité.
D. Photopolymérisation
Au-delà de 1mm d’épaisseur de céramique l’énergie lumineuse transmise est trop faible, donc la colle sera
moins résistante. Avec de la Zircone, la lumière ne traverse pas du tout, quelque soit l’épaisseur.
Avec une céramique feldspathique la lumière traverse très bien. Il est important de savoir jusqu’où on peut
aller au niveau de l’épaisseur pour avoir une colle entièrement photopolymérisable.
Il faudra utiliser des colles duales : on va induire la polymérisation par la photopolymérisation puis la
polymérisation continue par la chémopolymérisation ; mais le taux de conversion sera plus faible.
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Plus l’intensité est importante, plus la rétraction de la colle est importante.
E. Restaurations céramiques
Je laisse de l’année dernière= Absence de répartition des volumes, sillons profonds, céramique non soutenue
(céramique en surplomb au niveau des points de contact), refroidissement trop rapide de la céramique =
FRACTURE
- Mordançage à l’acide fluorhydrique (acide très toxique au niveau cardiaque et neurologique donc jamais
mis en bouche, différent d’un mordançage pour composite) : selon la marque de la céramique, son mode de
fabrication… de 20 sec à 3min.
- Rinçage
- Ultrasons avec eau distillée 3’
- Silane : 1 seule couche la plus fine possible, séchée avec de l’air chaud (réchauffeurs, sèche-cheveux, sous
lampe photopolymérisable, four à raclette…).
Conclusion = Les CCC permettent d’avoir des résultats esthétiques très satisfaisant avec un collage durable
dans le temps. La couronne en métal est dépassé, elle ne doit plus être une référence.
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UE 5 Pr Y. Amouriq Salameh Alexandre
27/09/23 8h-9h
Occlusion et Prothèse Fixée
Avant-propos : Dans ce cours, il y a des images des années passé pour aider à la compréhension de certaines notions.
Au sein de ce cours nous allons nous intéresser à l'occlusion appliquée à la prothèse fixée. Ce cours
s’applique donc aux couronnes que l’on pourrait réaliser l’année prochaine en clinique
Sommaire :
I. Introduction
II. Rapports statiques et dynamiques
III. Techniques d’empreinte et enregistrement de l’occlusion
IV. Equilibration occlusale
V. Conclusion
I. Introduction
Quand on fait une reconstitution en prothèse fixée, il faut à chaque fois savoir quelle position choisir. Il
existe 2 positions :
- La plus simple, notamment utilisée lors des travaux pratiques : OIM = Occlusion en
Intercuspidation Maximale. C’est la position dans laquelle les dents du patient s'engrènent le plus,
c'est celle utilisée en TP pour le montage des dents sur modèle. Tout le monde a une OIM, après,
généralement, cette occlusion ne coïncide pas tout à fait avec la relation centrée
- La seconde : la Relation Centrée (ou RC). Sa définition est assez complexe et a été agrémentée de
plusieurs notions avec le temps. C’est initialement la position de référence la plus haute et la plus
rétruse des condyles. Cette position est non forcée et représente centrage musculaire et articulaire
de façon stable. Ce qui définit la RC c'est la notion de reproductibilité +++ . Une RC est invariable
chez un patient. La RC n’exclut pas la possibilité de contact dento-dentaires, bien que cela soit
rarement le cas. Chez un patient « normal », la RC ne coïncide pas avec l'OIM. Cependant, elles
peuvent coïncider dans 10% des cas. Généralement, la RC est un petit peu en arrière de l'OIM et le
chemin entre l'OIM et la RC correspond au “Long Centric”. Il y a une différence de 1mm à 1,5 mm
en arrière.
Bilan : Quand on a plus d'OIM exploitables (si elle est considérée comme fausse ou mauvaise), on va
monter nos prothèses en RC. Etant donné que cette position est reproductible, elle est indépendante des
dents. Elle s'enregistre donc sans contact dento-dentaire !
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UE 5 Pr Y. Amouriq Salameh Alexandre
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II. Rapports statiques et dynamiques
A. Intérêt d’une analyse pré-prothétique
Quand on fait une prothèse fixée, elle doit s'insérer cliniquement dans la cavité buccale du patient
et doit s'intégrer au niveau de l'occlusion. Elle est de deux ordres :
- Statique : contact au repos
- Dynamique : mouvements excentrés de la mandibule comme la propulsion, la diduction ou la
latéralité Gauche ou Droite. Ces mouvements sont dits excentrés et prennent pour origine le
centre. Lors de la mastication, on fait exactement l'inverse : on va de l'extérieur à l'intérieur.
Exemple : Pour couper un fil avec ses dents, on fait une incision. On part du bout à bout incisif, on
fait frotter les incisives mandibulaires contre les faces palatines des maxillaires pour arriver à la fin
en OIM. Alors que pour la propulsion, on part du centre et on va vers le bout à bout incisif. La
mastication correspond à l'inverse de la diduction. La latéralité droite permet la mastication du
côté droit. Un mouvement de mastication ou d'incision n'ont pas les mêmes contacts que ceux de
propulsion et de latéralité. Il faudra donc observer les deux cas de figures.
Bilan : Pour une bonne insertion de la prothèse, il va falloir commencer par l'analyse pré-prothétique, où l
'on regarde les rapports statiques et dynamiques du patient. Cette analyse va d'un simple coup d'œil
(restauration unitaire sur un cas simple et opérateur expérimenté) jusqu'à l'analyse fine des modèles
montés sur articulateur (modèle complexe ou manque d'expérience).
- Courbe de Wilson : courbe que forme les dents dans le plan frontal. Si on prend les 6
mandibulaires, elles sont inclinées légèrement en lingual, on a donc une courbe d’occlusion. Les
cuspides ne sont donc pas à plat. Les cuspides linguales sont plus basses que les vestibulaires.
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UE 5 Pr Y. Amouriq Salameh Alexandre
27/09/23 8h-9h
- Courbe de Spee (ou Von Spee): dans le sens sagittal. C'est la courbe dans le sens sagittal des dents,
sur le bloc canine jusqu’aux molaires avec une courbe qui descend et qui remonte.
Bilan : Les prothèses vont devoir restaurer ces courbes. Dans beaucoup de cas, la dent antagoniste n'est
plus dans la bonne position (égression dentaire). Il faudra donc corriger les dents antagonistes +++
Impact : S'il manque une dent (ex : 36), il n'y a pas trop de phénomènes d'extrusion ou alors elle sera limitée
parce que la dent antagoniste était en contact avec 2 dents de l’arcade concernée (la 26 étant également en
contact avec la 37). Il peut y avoir cependant une version. Mais si les dents ne sont pas en contact,
l'extrusion peut être majorée. Cela peut se produire si l’on perd une 7 mandibulaire (dans un cas sans 8), la 7
maxillaire sera plus extrusée.
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UE 5 Pr Y. Amouriq Salameh Alexandre
27/09/23 8h-9h
- Pour le groupe incisivo-canin : les incisives
maxillaires recouvrent environ un tiers de leurs
homologues mandibulaires (normocclusion).
On peut parfois avoir des variations de
recouvrement et de surplomb :
- Absence de recouvrement : on peut avoir
une position en bout à bout lors de la
fermeture de la cavité buccale voir une
béance. On parle d’infraclusion
- Surplus de recouvrement : on parler de supraclusion
- Le surplomb incisif est trop important : on est en surplomb excessif
- Le surplomb incisif est négatif (les dents mandibulaires sont en avant des maxillaires) : on
est en inversé d'articulé
Autre chose important à regarder au niveau des incisives : le type de fonction, lors de la latéralité.
La fonction (ou protection) canine se manifeste, lors de la mastication, par le premier contact au niveau de
la canine, en entraînant une désocclusion molaire. On considère que la canine protège les autres dents car
elle empêche les autres dents de se frotter les unes sur les autres. Mais on peut avoir une fonction dite de
groupe : la canine n’est plus la seule ou la première dent à entrer en contact, elle est rejointe par des
prémolaires et même parfois des molaires.
Bilan : C'est important de le savoir parce que la couronne doit s’adapter à ce schéma. L’analyse
de ce rapport se fait par le coup d'œil ou via une analyse plus fine sur un articulateur.
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UE 5 Pr Y. Amouriq Salameh Alexandre
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A. Programmation de l’articulateur
Ensuite on fait un Montage sur articulateur, en se demandant si on monte les prothèses en OIM ou en RC.
Quelle est la meilleure position ?
- Lorsque c’est simple c-a-d : absence de pathologies Neuro-Musculo-Articulaires avec une arcade
saine : montage en OIM
- Lorsque c’est plus compliqué c-a-d : si délabrement dentaire important, si on remplace beaucoup
de dent, ou cas complexe, on estime que les usures dentaires ont modifié l'OIM que le patient
présente par rapport à celle qu’il présentait à l’origine. On réalise donc les restaurations en RC, et
par des meulages ou autres, via des couronnes provisoires, on va lui créer une nouvelle OIM
correspondant à la RC. Il y aura donc tout un travail pré-prothétique pour faire coïncider la RC avec
la nouvelle OIM.
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- RC : PAS DE CONTACT DENTO-DENTAIRE ! Cire non perforée de 2 épaisseurs (ce qui
correspond à 2 mm d’épaisseur). On manipule le patient pour créer des
indentations sur les cires sans les perforer, qu’on utilisera pour monter les modèles
en articulateur. Cette épaisseur implique donc une ouverture de 2mm. Pourquoi ce
n'est pas gênant ? On monte les modèles avec 2 mm d'ouverture, et on va fermer
pour obtenir les contacts dento-dentaires en relation centrée. Ce n'est pas gênant
parce que quand on ouvre la bouche, la mandibule descend en faisant un
mouvement de roto-translation (elle fait une rotation suivie d’une descente avec
une translation axiale). Sur les 5 premiers mm d'ouverture, la mandibule est en
rotation pure, et après ces 5 mm elle descend vers l'avant. En faisant ouvrir de 2
mm la bouche du patient, on est en rotation pure, on pourra donc mettre une tige
incisive (conf photo) de l'articulateur à +2 mm, et quand on retire la cire, on sera à 0
mm, les modèles seront parallèles.
Pour trouver la RC, on peut manipuler le patient avec diverses techniques, comme la Bi-manuelle de
Dawson ou la Mono-manuelle de Slavicek. On manipule le patient pour trouver cette position.
Tous ces paramètres ont des conséquences sur la façon dont on va enregistrer l’occlusion :
- Sur un élément unitaire encastré dans un cas de
normocclusion, on fait une empreinte sectorielle,
puisqu’elle permet l’enregistrement le plus précis. En
effet, moins on met de dent en occlusion, plus on diminue
le risque de désajustement via des bulles. Une empreinte
sectorielle pour des secteurs postérieurs ne fonctionne
que quand il y a une fonction canine. Il peut se faire avec
du silicone. Non dit mais présent sur le diapo : il faudra
contrôler l’occlusion controlatérale et faire un montage
sur occluseur (une sorte de demi-articulateur)
- Dans certains cas, il faudra une empreinte globale (de toute l'arcade), lorsqu'il n'y a pas de fonction
canine, ou qu’il manque une dent antérieure. L’empreinte globale présente un avantage notoire.
Pour le prothésiste, on a le modèle de la dent symétrique qu'il peut « copier ». Mais si on fait une
empreinte sectorielle, on peut aussi envoyer l'empreinte réalisée pour
le modèle d'étude (qui est globale), afin que le prothésiste ait une
base lors de la réalisation de la couronne.
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UE 5 Pr Y. Amouriq Salameh Alexandre
27/09/23 8h-9h
- Pour la canine, c'est plus dur. Si on a une fonction de groupe, il faut l'inclure dans le groupe
de dents impliquées, c'est simple. Mais si on a seulement une fonction canine, il n’y a pas
d’autres dents pour aider à l’estimation de la fonction. On risque donc de la sous-évaluer
avec une dent trop inclinée ou de la sur-évaluer avec une dent trop droite. Il faudra donc
soit une tentative validée soit une empreinte de la dent avant préparation. Sinon le
prothésiste fait une fonction canine ex nihilo (avec des résultats variables), ou il peut faire
une fonction de groupe (peu souhaitables).
Astuce : quand la provisoire se décolle en fonction canine= fonction canine trop marquée, dent
trop droite.
Il faut retenir qu’elle se fait 2 fois : sur la prothèse essayée en bouche avant le
scellement, et une fois scellée.
En prothèse fixée, on utilise du papier à articuler de 40µm (existe aussi en 100µm ou 200µm). Ce sont des
papiers encreurs. Pour les utiliser, on sèche les dents du patient, et on fait claquer les dents sur le papier.
Cela représente un mouvement de “tap tap clair”. Histoire que ce soit plus clair pour ceux qui n’ont pas pu
assister à la démonstration du Professeur Amouriq, le preneur de l’année dernière a fait une vidéo qui
l’explique : https://youtu.be/YGeuizW2MT0. Crédits de la vidéo originelle: Papiers à articuler Bausch avec
nuance progressive de couleur, 200µ.
A. Dent Pluri-cuspidée
Ce contrôle doit être fait avant et après scellement ! Le ciment utilisé pouvant légèrement modifier les
points d’occlusion et de latéralité.
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UE 5 Pr Y. Amouriq Salameh
27/09/23 8h-9h Alexandre
B. Groupe Incisivo-Canin
V. Conclusion
La prise en compte de l’occlusion est très importante pour nos prothèses. Elle améliore la
pérennité de la reconstitution, et pour le patient cela évite l’instauration d’une pathologie occlusale ou
neuro-musculo-articulaire.
Il faut bien penser que l’analyse pré-prothétique est un préalable indispensable pour toute prothèse. Elle
peut aller d’un coup d'œil à un montage sur articulateur, en fonction de la complexité du cas.
LA GRANDE RÈGLE : une prothèse ne doit en aucun cas cautionner une situation de déséquilibre. Il faut
rétablir les paramètres d’occlusion avant de réaliser la couronne !
Flavie SALMON Complications des avulsions UE3 - HASCOET
I - Introduction
La consultation pré opératoire est primordiale : on prépare le patient à l'intervention, on prend nos
dispositions pour identifier le risque de complications chirurgicales et prévenir au mieux. Informer
le patient des complications possibles est une obligation légale.
II - Complication per-opératoire
1) Liées à l'anesthésie locale et/ou locorégionale
- Liés au stress, la peur de l’aiguille est très présente : malaise vagal, crise d’angoisse avec
hyperventilation
- Des allergies aux molécules anesthésiques, c’est très rare.
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Flavie SALMON Complications des avulsions UE3 - HASCOET
- Injections intra vasculaires qui peuvent conduire à une tachycardie, céphalée violente.
• Le bris d’aiguille (rare) : il ne faut pas plier l’aiguille, il faut vérifier l’intégrité de l’aiguille et retirer
le fragment en cas de bris.
• Douleur : si on injecte trop vite ou si la solution anesthésique est trop froide, ça peut aller
jusqu’au risque de nécrose.
- Les échecs d’anesthésie : Quand l’anesthésie ne prend pas cela peut être liée :
3) Complication vasculaire
Ces accidents peuvent être liés au patient ayant un risque hémorragique (origine systémique ou
médicamenteuse).
Ce risque peut être lié à l’acte qu’on réalise, soit on a blessé un vaisseau au moment du lambeau,
du geste osseux ou erreur chirurgicale (mauvais point d’appui, section d’un paquet vasculo-
nerveux).
- Au niveau veineux, on a un saignement en nappe, il est plus facile à gérer, il faut utiliser une
compresse.
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Flavie SALMON Complications des avulsions UE3 - HASCOET
- Au niveau artériel, on a un saignement pulsatile, en jet, plus difficile à gérer. Il faut compresser
en utilisant une éponge hémostatique. On peut aussi faire de l'électro-coagulation ou faire une
suture.
Colles biologiques (colle de fibrine Tissucol®) qui sont des produits dérivés du sang assez rare.
Colles synthétiques (cyanoacrylate Dermabond®) que l’on utilise plus fréquemment car la
traçabilité est moins contraignante.
Acide tranexamique en bain de bouche passif, sous forme d’ampoule. (Il s’agit d’un produit à
base de vitamine K donc pour les patients qui sont sous anti-vitamine K, il faut l'appliquer de
manière localisé ou sur une compresse).
4) Complications nerveuses
Si on extrait la dent avec le NAI qui passe au milieu, on s’expose à la lésion de ce nerf. Les
sections du nerf mentonnier sont souvent dues à la réalisation d’un lambeau dans ce secteur au
niveau de l’incision ou par traumatisme lié à l’écarteur. A la mandibule, la lésion du nerf lingual
survient lors de l’extraction de DDS ; pour prévenir cette lésion, il suffit de décaler l’incision.
- dans les voies aériennes (=inhalation) = dans ce cas, il y aura des signes respiratoires, ce qui
est plus dangereux. Dans les deux cas, il faudra envoyer le patient faire des radios.
- dans les espaces cellulo-graisseux, il faut repérer l’élément et le retirer
• Concernant le traumatisme des dents voisines : on peut les fracturer, les fraiser ou projeter
des éléments. Il faut contrôler la force et ne pas trop mobiliser/solliciter les dents voisines. Plus
classiquement, on peut dé-sceller une couronne = fracture ou perte d’une obturation coronaire,
il ne faut pas appuyer ses instruments sur la couronne.
6) Complications osseuses
Les complications peuvent survenir au niveau de la dent à extraire qui peut se fracturer, il y a
alors un affaissement osseux car la régénération est compliquée, ce qui sera défavorable pour la
pose d’implant. La prévention est d’exercer des forces contrôlées et parfois un petit geste pour
sortir la dent.
7) Complications sinusiennes
Pour cela, il faut pincer le nez du patient et le faire souffler par le nez :
elle permet de voir des petites bulles de sang dans l’alvéole ou de la
buée sur le miroir, ce qui montre qu’il y a communication entre le sinus
et la cavité orale.
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Flavie SALMON Complications des avulsions UE3 - HASCOET
- Si la CBS est petite alors on fait juste un point de suture. Lorsqu’elle est étendue, la première
chose à faire est de placer une éponge hémostatique dans l’alvéole et de faire des sutures. On
prescrit des antibiotiques de manière systématique parce que le sinus est initialement
aseptique.
- On donne des conseils spécifiques dont : éviter une surpression (ne pas retenir son
éternuement, ne pas prendre l’avion, pas de plongée...) et revoir impérativement le patient à 1
semaine.
- On regarde comment s’est refermée la CBS : si c’est bien clos, pas de souci, mais si elle
persiste, il faudra refermer par des techniques chirurgicales sur un sinus non infecté : lambeau
déplacé coronairement de type Wassmund-Rehrmann-Schuchart.
• Projection sinusienne :
Il s’agit de la projection de dents dans le sinus (typiquement la dent de sagesse). Il faut alors
localiser radiologiquement la dent. Si elle n’est pas à proximité de l’alvéole et selon sa localisation
une endoscopie nasale peut être envisagée. Cela peut aussi se faire sous anesthésie
locorégionale dans le tubercule maxillaire, sinon il faut adresser le patient chez un ORL pour qu’il
puisse la retirer via le sinus.
8) Suites postopératoires
Ce sont les conséquences normales de l’intervention et variables selon les individus ; il faut
informer le patient des suites opératoires normales et des conseils postopératoires (prévenir les
complications possibles).
1- Douleur modérée cédant aux antalgiques de palier 1 ou 2 (la douleur est généralement la plus
importante après l’intervention et diminue de jour en jour).
2- Œdème Prévention de l’œdème avec une poche de glace (cryothérapie), +/- corticoïdes (=anti-
inflammatoire).
3- LOB (=limitation d'ouverture buccale) -> Alimentation molle, +/- physiothérapie (=rééducation
avec des mouvements d’ouverture et fermeture de la bouche)
4- Saignement léger de quelques heures -> Ne pas cracher, pas de bains de bouche ni de
liquides chauds pendant 48h, appliquer une compression locale.
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Infection :
o Locale : Cellulite post-extractionnelle dont cellulite du 21e jour.
o À distance : infection focale, abcès cérébral ou orbitaire, endocardite infectieuse.
3) Complications vasculaires
• Veineuse : Ecchymose
• Artérielle : Hématome expansif du plancher de la bouche dû à une lésion de l’artère
submentale.
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4) Complications nerveuses :
- Paresthésie : perception anormale et incomplète de sensations (il sent un peu mais pas
complètement)
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Flavie SALMON Complications des avulsions UE3 - HASCOET
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27/09/2023 UE3 EC1.2 Dr Hascoet Jeanne Schroeder
D. Complica,ons nerveuses
Il faut déterminer la typographie (où? quel nerf est lésé?) et son type (paresthésie, dysesthésie...). Il
est important d’informer le pa?ent et prescrire des AIS (an?-inflammatoire stéroïdien) : 1mg/kg
pendant au moins 5 jours (cor?coïdes), discuter de la vitaminothérapie, puis faire un suivi. Les
cor?coïdes sont intéressants pour favoriser la reconstruc?on du nerf et éviter l’œdème.
E. Complica,ons dentaires :
Dents adjacentes :
● Hyperesthésie dentaire (typiquement c’est lié à une récession gingivale, on a une
zone de cément exposée très sensible au chaud et au froid.
● Pulpite ou nécrose pulpaire
● Desmodon9te
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F. Complica,ons osseuses :
NB : Bien différencier les deux alvéolites car les traitements sont différents.
Cicatrisation saine
Alvéolite sèche
Alvéolite suppurée
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à Ostéite = ça se propage à l’os de manière plus globale, aOeinte l’os basal, terme plus générique,
processus bcq plus large, mais peut arriver au détour d’une infec9on, changer an9bio, faire des
prélèvements.
- Rares
- An?biothérapie au long cours (2-3 semaines) et curetage soigneux de la zone si l’os est nécrosé.
à Kyste résiduel = quand on a mal cureté et que de l’os se reforme à cause du 9ssu de
granula9on
G. Complica,ons sinusiennes :
à CBS résiduelle (faire un lambeau pala?n par rota?on) = soit on gère directement, soit plus tard
mais le même type de chirurgugie.
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Conclusion
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Plan
I- Indica\ons d’avulsion
II- Consulta\on préopératoire
1-Interrogatoire médical
2- Examen clinique
3- Bilan radiographique
4- Evalua\on de la difficulté opératoire
5- Evalue la difficulté
6- Evalue les risques opératoires
7- Explique le gestes
8- AL ou AG
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9- Signature du consentement
10- Prémédica\ons
III- Avulsion des dents de sagesse retenues ou incluses
1- Prépara\on du plateau technique
2- Anesthésie
3- Temps muqueux
4- Temps osseux
5- Temps dentaire
6- Cas par\culier du germe dentaire
7- Cas par\culier de la coronectomie
8- Temps alvéolaire
9- Temps post-opératoire
IV- Complica\ons
A. Épidémiologie
Environ 24,4 % des troisièmes molaires sont retenues, la plupart sont au niveau de la mandibule (57,58
%). La posiMon mésio-angulaire de la dent est la plus fréquente (41,17%), puis c’est la posiMon verMcale
(plutôt droite). (25,55%)
Les tableaux ne sont pas à apprendre, c’est plus pour avoir un ordre d’idée de comment les troisièmes
molaires peuvent être posi\onnées…
B. Anatomie
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Elle n’a pas parlé de ce tableau mais il est sur le diapo donc je le mets dans le doute…
L’avulsion des 3es molaires est recommandée en présence d’un symptôme et/ou d’une pathologie liés
à ceWe dent (grade C).
En l’absence de symptômes, chez un sujet sain de plus de 30 ans, l’avulsion systémaMque d’une 3e
molaire n’est pas recommandée. Un suivi et une surveillance clinique et radiographique (rétro-
alvéolaire ou panoramique dentaire) sont indispensables pour dépister toute évoluMon pathologique
(grade C).
En présence d’un risque local de pathologie parodontale sur la M2, la possibilité d’avulsion de M3
asymptomaMque doit être analysée (grade C).
L’avulsion d’une 3e molaire n’est pas recommandée pour prévenir l’encombrement antérieur.
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Une 3e molaire, qui ne présente pas de pathologie apparente, ne doit pas forcément être considérée
comme « asymptomaMque », et mérite, de ce fait, une analyse approfondie (avis d’experts). Une fois
l’indicaMon d’avulsion posée, il est nécessaire d’étudier tous les facteurs de risque liés à l’intervenMon,
afin de déterminer le rapport bénéfice/risque (voir chapitre 4. ComplicaMons et gesMon des risques).
L’inclusion et/ou l’ectopie ne sont pas des critères dans la décision thérapeuMque. Seuls les caractères
« symptomaMque » et/ou « pathologique » de la 3e molaire sont retenus comme critères dans la
décision thérapeuMque (avis d’experts).
Donc il faut une indicaMon pour reMrer les dents de sagesse à un paMent.
Elle précise, suite à la ques\on d’un élève, qu’un ortho peut demander à faire re\rer les dents de
sagesse s’il veut faire reculer les molaires et que les germes des DDS le gêne DONC ce n’est pas parce
qu’il y a un chevauchement en antérieur ou un manque de place qu’on les re\re à un ado.
*IndicaMon à l’avulsion
• Si la dent est asymptoma3que l’indica-on peut être posé en cas de risque de complica3ons
futures
○ Indica-on orthodon-que (pour faire du recul)
○ Lésion de la dent adjacente (risque carieux pour la 7 et même la 8)
○ Prothé-que : si pas dans le plan d’occlusion, gène
○ Risque locorégional : transplanta-on d’organe
■ Exemple : un enfant chez qui on veut faire une transplanta-on d’une 18 au
niveau de la 16.
Certes, ça fait mal quand ça pousse, mais s’il y a de la place sur l’arcade : pas de risque, pas d’indica-on
à les re-rer.
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Rappel :
- Asymptoma\que = pas de symptômes
- Symptoma\que = le pa\ent ressent quelque chose
- Lésion ostéoly\que ou ostéocondensante = lésion radiculaire ou lésion kys\que
Nuage de mots fait par la prof pour ceux qui ont une mémoire visuelle :
Le tableau est « hyper bien fais » et « hyper logique » selon la prof et elle précise que si on a des
ques\ons sur des termes, il ne faut pas hésiter à demander aux profs en EDs, voir page 6 :
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D. Défini5ons
*Germe dentaire : stade primi3f d’une dent, depuis le stade de bourgeon jusqu’à la matura3on
complète de la couronne, c’est-à-dire avant le début de l’édifica3on radiculaire. (=dent non formée)
*Dent enclavée (ou retenue) : dent dont l’érup3on s’arrête du fait d’un obstacle. La plupart du temps,
c'est la 2e molaire qui cons\tue l’obstacle. (=dent à moi-é sur l’arcade mais qui n’a pas fait sa bonne
érup-on car elle est bloquée quelque part)
*Dent incluse : dent mature qui n’a pas fait son érup3on après la date physiologique et dont le sac
péri-coronaire ne présente pas de communica3on avec la cavité buccale. Une dent incluse est plus
ou moins recouverte de -ssu osseux ; elle est complètement recouverte de muqueuse buccale. (=
toujours dans l’os, complètement incluse)
*Dent sous muqueuse : Une dent est sous muqueuse lorsqu’en fin de progression intra-osseuse, elle
ne bénéficie plus d’une couverture osseuse, mais reste séparée de la cavité buccale (sep3que) par la
muqueuse. A l’examen clinique, la couronne n’est pas visible, mais peut être palpable sous la
muqueuse, en arrière de la 2e molaire.
*Dent en désinclusion : Une dent est en désinclusion lorsque, préalablement incluse puis
sousmuqueuse, elle ne bénéficie de couverture osseuse, ni muco-périostée sus-jacente. A l’examen
clinique endobuccal, une par-e de la couronne est visible et palpable en arrière de la 2e molaire.
Les dents de sagesse présentent beaucoup de posi-ons et de formes différentes, ce qui influence notre
prise en charge.
On explique les suites et les risques au pa-ent avant la chirurgie, comme ça il sait à quoi s’akendre. Si
on lui dit après la chirurgie, il est stressé, fa-gué, donc moins à l’écoute.
A. Interrogatoire médical
- ATCD
- Histoire de la maladie
- Symptomatologie des dents de sagesse (douleur, surinfec-on, traitements...) (réf au tableau,
par exemple un premier accident d’évolu-on d’une DDS, càd elle sort et pe-te infec-on autour, la
première fois on n’enlève pas la dent d’emblée. Peut-être qu’elle est en train de sor-r, d’évoluer ? Par
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contre, si ça se répète, ça va devenir une indica-on à re-rer la dent. Donc c’est important quand on
voit notre pa-ent de lui demander s’il a déjà eu mal, combien de fois, …)
B. Examen clinique
- Absence ou posi3on anormale de la dent sur l’arcade : est-ce qu’on voit les dents sur l’arcade
? Est-ce qu’elles sont en posi\on normale ?
- Forme de l’arcade (cf schéma arcade maxillaire : selon les pa-ents, nous n’avons
pas tous la même forme d’arcade. Certains ont des arcades très ouvertes qui
partent vers l’extérieur donc c’est plus facile de re-rer la DDS car elle n’est pas
cachée par la molaire précédente avec accès facile. D’autres ont eu arcade assez
fermée, et là s’est plus compliqué car la DDS est cachée par la molaire
précédente. Une dent très ves-bulée a probablement très peu d’os, or une dent qui a une
posi-on pala-ne est beaucoup plus entourée d’os donc c’est plus difficile de la faire sor-r. )
- Symptomatologie (douleur, tuméfac-on, infec-on, limite d’ouverture buccale, névralgie si
proximité avec le NAI, douleur en lien avec le nerf…)
- Ouverture buccale, laxité des joues, fragilité labiale (on regarde si les instruments rentrent
facilement)
- Aspect des 3ssus mous (inflamma-on, qualité…) notamment en regard de la dent qui nous
intéresse
- Fonc3ons et parafonc3ons
Les dents fonc\onnent par couple : si la 38 est douloureuse, on s’intéresse également à la 28 en regard.
Les dents se sou\ennent les unes des autres. Si on re\re la 38, la 28 va s’égresser, peut entraîner des
morsures de la joue, peut générer des gênes dans le schéma d’occlusion, des gênes à la mas\ca\on. Si
le pa\ent ne veut pas qu’on touche à sa 28, il faut tout de même le prévenir qu’il y a une indica\on
d’enlever la 28 (pour toutes ces raisons).
En général, au maxillaire la DDS à une posi\on exo par rapport à l’arcade. Chez certains pa\ents, les
DDS pourront être plutôt en endo. Ce cas de figure rajoute une difficulté à l’interven\on : la 7 va nous
gêner pour accéder à la 8 puisqu’on aura aucune visibilité, le lambeau (en ves\bulaire) sera d’autant
plus compliqué.
C. Examen radiologique
Objec-fs :
- Affirmer l’inclusion
- Pathologie associée à la dent incluse (résorp-on, lésion carieuse, lésion kys-que, retard
érup-on)
- Posi3on et orienta3on de la dent (ça indique sur comment on va la re-rer)
- Morphologie de la dent (courbure ? une dent monoradiculée sort bcq plus facilement)
- Rapports anatomiques avec les dents voisines (avec le sinus max, le canal du nerf alvéolaire
inférieur)
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Il est peu irradiant et coûte peu cher. Il permet d’avoir une vue d’ensemble pour iden-fier l’inclusion,
sa profondeur, le nombre de dent, l’axe de la dent, l’élabora-on radiculaire, la fermeture apicale, le
volume de la dent, sa forme générale et s’il y a une lésion ostéoly-que associée.
Recommanda-ons HAS :
Mais lors de la luxa-on, la dent peut comprimer le nerf ce qui entraîne parfois une baisse de la
sensibilité transitoire. Tant que le nerf n’est pas lésé par un instrument, le nerf récupérera.
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D. Poser l’indica5on
à cf tableau page 6
Au contraire, au maxillaire comme la cor-cale est beaucoup moins dense, c’est elle qui aura
tendance à casser. Ce n’est pas très grave puisqu’il s’agit des DDS, on n’a pas besoin de conserver le
volume osseux. Au maxillaire l’accessibilité cons-tue la première difficulté, on fait beaucoup de
mouvement à l’aveugle, ce qui augmente les risques de projec-on.
Il existe des classifica-ons (qui ne sont pas à savoir par coeur) qui mekent en lumière des critères de
difficulté notamment : +++
• Le niveau d’inclusion
• La posi3on de la dent par rapport à la branche montante de la
mandibule.
L’échelle de Pederson reprend ce qu’on a vu avec en plus la no-on d’inclinaison. L’inclinaison de la dent
est aussi un facteur de difficulté puisqu’elle réduit le diamètre qu’on a pour la faire sor-r. Plus la dent
est inclinée, plus elle est compliquée à sor3r.
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Une DDS à l’état de germe, où il n’y a pas de racine, pas d’apex sera plus facile
à re-rer qu’une DDS qui est déjà formée et qui a fait son érup-on.
Plus un pa-ent est âgé, plus ça peut être compliqué puisqu’il faut libérer de la
place pour qu’elle sorte. De plus, la dent peut s’être ankylosée étant donné
qu’elle n’est pas s-mulée, et le sac folliculaire sera plus étroit que chez un
pa-ent jeune.
On se demande « Quels risques vais-je prendre ? », pour pouvoir les expliquer au pa-ent.
Ø Au maxillaire
Les difficultés peuvent être d’ordre :
• Cavitaire : sinus, fosses nasales (projec-on, communica-on)
• Vasculaire (artère maxillaire)
• Osseux (fracture tubérositaire)
• Lésion de la 7
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• Le sinus maxillaire : Les germes dentaires sont assez hauts, en proximité avec le sinus, puis
descendent au niveau de la cavité buccale. En fonc-on du stade d’érup-on et de la présence
d’un germe surnuméraire il peut y avoir un risque au niveau du sinus maxillaire.
• La fosse ptérygo-maxillaire : Lorsqu’on re-re la DDS on risque de luxer la dent dans la fosse.
• Le canal grand pala-n : Il faut que la dent ait une posi-on très très pala-ne pour qu’il y ait un
risque.
Ø À la mandibule
Les difficultés peuvent être liées à :
• Nerf alvéolaire inférieur
• Projec-on dans les -ssus cellulo-graisseux
• Fracture au niveau de l’angle goniaque
• Nerf lingual
• Paquet vasculaire alvéolaire inférieur
• Lésion de la 7
• Le canal alvéolaire inférieur où passe le nerf. Le risque dépend de sa proximité avec les apex.
• L’épaisseur de la table osseuse interne.
• L’angle goniaque : si la dent est encore très basse dans son évolu-on, on doit fraiser de l’os, ce
qui entraîne un risque de fracture.
Il y a également des risques instrumentaux : bris d’instrument, inhala-on, risque muqueux (brûlure,
é-rement), osseux… Au niveau des commissures, il est fréquent qu’on -re trop dessus ce qui peut
entraîner des lésions. De plus, si on posi-onne la pièce à main le long de la lèvre, son échauffement va
provoquer la brûlure de la lèvre.
Par-cularité de l’avulsion des DDS : on u-lise la pièce à main avec des fraises plus conséquentes. Les
conséquences pourront être plus graves.
Il peut aussi y avoir des risques au niveau médical : risque hémorragique et infec-eux.
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La dent
- A quel point elle est incluse ?
- Ou elle est posi-onnée dans la branche montante de la mandibule ?
- Comment elle est incluse dans la branche montante ?
- Comment elle est incluse en hauteur ?
- Oblique ou distale ?
- Distale ou horizontale (difficile à re-rer) ?
- Droite ou mésiale ? facile
Les racines
- Sont-elles édifiées ? (+ elles sont fines et longues, plus il y a de risque que ça casse)
- Quelles formes ?
- Quelle forme : cônes, fusionnées, crochets ?
G. Explica5on du geste
Donc, on
• Explique les complica3ons per opératoire
• Explique les suites classiques
• Donne les conseils post opératoires habituels (alimenta-on molle, froide, poche de glace,
limiter les sports de chocs pour protéger le caillot de sang pendant 2 semaines et sur une dent
normale éviter pendant 5-6), et le tabac
• Explique les complica3ons post-opératoire
à Délivrer une informa3on claire et COMPRISE par le pa3ent : il doit être en capacité de reformuler
ce que nous lui avons dit
Il faut être sûr que le pa-ent a bien compris ce dont on l’informe. On demande au pa-ent de
verbaliser ce qu’il a compris : « qu’avez-vous compris ? ». Si avec ses mots, l’explica-on est claire, c’est
qu’il a compris.
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- Montrer la localisa-on et expliquer le rôle des structures nobles et leurs proximités sur la radio
(OPT, CBCT) (canal mandibulaire, sinus, autres proximité comme racines dentaires)
On informe le pa-ent de façon claire sur ce qu’il va se passer : les risques, les suites classiques et les
complica-ons.
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C’était sur son diapo donc je le mets dans le doute mais je pense c’est juste à lire :
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Si le contact avec le nerf est fugace, l’anesthésie locale a un intérêt puisque le pa-ent peut nous
indiquer lorsqu’on s’approche trop du nerf. Si le contact avec le nerf est important, on ne pourra pas
cureter car le pa-ent aura trop mal.
Penser aussi aux prémédica-ons séda-ves et/ou à la SIV. Ex : un pa-ent anxieux, qui ne sait pas
comment gérer les choses, on peut lui proposer d’abord une prémédica-on et on voit si ça ne se passe
pas bien, on passe en AG.
I. Signature du consentement
J. Prémédica5ons
Prescrip-on en lien avec les recommanda-ons de l’AFSSAPS 2011 (Pas interrogé dessus, plutôt à \tre
informa\f).
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Ceve par\e qui suit est présente sur le diaporama. Elle n’en a pas parlé mais elle a dit qu’il fallait le
lire et qu’elle n’interrogera pas dessus (j’ai laissé le preneur de l’année dernière et j’ai modifié selon le
diapo ce qu’elle a rajouté).
2. Anesthésie
- AG
- AL ou AL
Ø au maxillaire : PA ou rétro-tubérositaire
Ø à la mandibule : bloc du NAI à l’épine de Spix + compléter en ves-bulaire (n. buccal)
3. Temps muqueux
à Incision au maxillaire
Cela va aussi dépendre de notre habilité, si on a besoin de voir plus grand, on fait un lambeau, le but est
d’être à l’aise.
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Mais on ne fait pas de décharge au niveau du foramen mentonnier à cause du nerf mentonnier. On peut
décoller dans la zone avant ou après le foramen.
Aken-on au niveau de la DDS du haut, il ne faut pas inciser le buccinateur sinon exposi-on du corps
adipeux de la joue qui va gêner l’endroit où on va travailler. A l’inverse, si on fait une communica-on
bucco-sinusienne importante sur les autres molaires, on va parfois chercher le corps adipeux pour
l’u-liser.
Quand on fraise les DDS, on fraise très en ves-bulaire car les DDS sont plus ves-bulées, on ne fraise donc
pas en occlusal pour faire un trou. Une fois qu’une par-e est libérée, on va u-liser le syndesmotome
faucille et la dent va alors sor-r.
à Incision à la mandibule
(Presque la même chose qu’au maxillaire)
Ce qui est très important quand on va faire notre décharge, c’est d’inciser sur la branche montante ou
l’angle parce que la mandibule n’est pas toute droite et elle part en exo. Pour cela, on peut palper la
mandibule. Si on se trompe d’endroit et qu’on n’est pas bien à 45°, il y a un risque hémorragique. Il faut
vraiment par-r au niveau de la joue quand c’est antérieur, ensuite on décolle, on fait notre lambeau, puis
on l’écarte avec notre écarteur.
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4. Temps osseux
- Ostectomie à la fraise boule à os sur PM (pièce à main)
- Dégager la ligne de plus grand contour (environ 2 mm au-delà) pour lever l’obstacle à l’avulsion;
permet l’avulsion sans forcer (risque de fracture dentaire ou osseuse), on fraise plutôt en
ves-bulaire.
- Bien garder la fraise au contact dentaire, étant donné que le but est de fraiser et de voir notre
dent.
- Fraiser de façon con-nue en queue d’arronde entre l’os et la dent (un peu compliqué au départ),
pour cela, on se place contre la dent et on descend.
Maintenant qu’on a notre dent, on veut la séparer, un germe à la mandibule doit être séparé en 4, cela
permet de moins fraiser d’os. Un germe, c’est quelque chose de rond qui roule.
Une fois qu’on a libéré le germe, il y a un trou que l’on va rincer et on va alors replacer notre lambeau.
5. Temps dentaire
§ Avulsion de la dent
- Selon degré d’évolu-on, forme très ronde => le germe « tourne » dans l’alvéole
Le germe a une forme très ronde, afin de l’avulser, on va le sec-onner dans un sens et dans l’autre (quatre
quarts), on commence par faire deux gros fragments et ensuite on va les séparer. Idéalement, pour les
DDS, il est plus facile dès les enlever quand environ 2/3 des racines sont formées, elles ne seront alors
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plus des germes, donc elles ne rouleront plus, mais elles ont un -ssu large, elles flokent dans l’alvéole
donc la dent sort très facilement une fois qu’on a enlevé la contrainte mécanique. Au minimum, pour
enlever une dent, il faut que la couronne soit minéralisée. Si l’enfant est trop jeune, alors la mandibule
sera très basse et les DDS très postérieures, on aura besoin de fraiser beaucoup d’os pour la trouver, la
bouche sera étroite, ce n’est donc pas idéal, le seul cas où elles seront enlevées pour ce pa-ent, c’est en
cas d’indica-on ortho.
o Ne doit pas être une solu3on « par défaut » choisie en cours d’interven3on (parce qu’on
o Surveillance ++ à long terme car parfois complica-ons post op ; nécessité de suivi des racine
laissées en place (érup-on : 2,6% environ, dans les 6-12 mois possible)
La coronectomie, c’est le fait de ne pas forcément pouvoir enlever les racines parce qu’elles sont trop au
contact des nerfs, mais si on a un problème sur la couronne, on coupera à ce niveau la dans le but qu’il y
ait une fermeture osseuse et muqueuse. La dent ne sera plus en contact avec la bouche. Ceci est réservé
aux dents qui ont un risque anatomique, mais où il n’y a pas de parodon-te ou d’akeinte pulpaire,
autrement il y aurait une contamina-on bactérienne.
C’est une solu-on par défaut : soit ça fonc-onne bien, soit ça pose problème et dans ce cas, il faudra tout
enlever. Il y a des règles de bonne conduite qui doivent être suivies, la surveillance doit se faire à long
terme parce qu’il peut y avoir des complica-ons plus tard.
8. Temps alvéolaire
- Révision et parage alvéolaire (pince gouge, cureke)
- A_en3on à bien enlever tout le sac péricoronaire ; risque d’infec-on ultérieure (cellulite « du
21e jour »)
- Élimina3on des débris osseux et dentaires, épines osseuses, état de la cor3cale
- +/- rinçage an3sep3que
- Hémostase
- Suture
9. Post opératoire
- Redonner les conseils post op
- Réexplique l’ordonnance post op si besoin
- Surveillance immédiate de l’hémostase et à long terme de l’absence de complica3ons et de la
bonne cicatrisa3on
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Ça ne s’arrête plus :
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D’un pa-ent à l’autre, on ne va pas avoir les mêmes dents, certaines dents sont toutes seules, bien
cariées, avec trois racines et sur arcade, mais ce n’est pas parce qu’elle est sur arcade que ce sera plus
simple à re-rer.
Une dent sur arcade d’un pa-ent de 40 ans sera plus dure à re-rer qu’une dent sous muqueuse d’un
pa-ent de 16 ans.
Quand une dent a 1 à 2/3 de racine
formée, on lève le lambeau, on fait
l’alvéolectomie, on la coupe en deux, on
enlève le gros fragment, puis on enlève
le deuxième fragment et c’est terminé.
*Prescrip3ons et surveillance
- Redonne les conseils post op
- Réexplique l’ordonnance post op si besoin
- Surveillance
A long terme : de l’absence de complica-ons et de la bonne cicatrisa-on. Le premier signe que ça cicatrise
bien, c’est de demander au pa-ent s’il va bien, le pa-ent dira qu’il va bien, qu’il n’a pas mal, excep-on
faite dans le cas de nécrose osseuse. Le but est de savoir si la douleur a diminué par rapport au jour de
la chirurgie, même si un pa-ent a mal, mais moins que le jour j, alors il est sur la bonne voie de guérison.
Il faut avoir une vision ciné-que de la douleur du pa-ent.
*Prescrip3ons
- An-obioprophylaxie
- AIS, le but va être de limiter l’œdème et de limiter l’inflamma-on, autrement il y a un risque pour
le nerf.
- Anxioly-que éventuellement en préopératoire, surtout si anesthésie locale
- Antalgiques (palier 1 ou 2), pour les DDS, il vaut mieux du palier 2, pour les germes ou dents
semiincluses, il faut aussi du palier 2 pendant au moins 3 jours : il faut alors prévenir le pa-ent
des effets secondaires de ces antalgiques de palier 2 ; il n’aura pas le droit de conduire, il ne
pourra pas forcément travailler les jours suivants. En général, on fait un arrêt de travail (il faut
connaître son travail afin de lui fournir un arrêt de travail adéquat).
On va aussi dire aux pa-ents les recommanda-ons habituelles, c'est-à-dire l’alimenta3on : rester plutôt
sur une texture purée (viande mixée) que quelque chose de trop lisse/liquide parce qu’il peut y avoir un
risque sur le microbiote intes-nal, manger froid : la glace est préconisée, il faut mekre une poche de
froid en extérieur pendant 48h, les manœuvres trauma3ques, le sport : pas de sports collec-fs, pas de
course à pied pendant deux semaines car il ne faut pas de chocs, pour les adultes, c’est plutôt le coté oral
qui leur pose problème : ils ne peuvent pas faire de présenta-on à un congrès car il y a des difficultés
d’élocu-on suite à l’opéra-on, le tabac : il y a de nombreux effets néfastes sur la cicatrisa-on, la nico-ne
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est le principal problème puisque c’est vasoconstrictant et il y a un effet de chaleur (surtout avec le
vapotage), le pa-ent doit comprendre les tenants et abou-ssants de cet arrêt du tabac. Pour aider le
pa-ent dans son arrêt du tabac, on peut lui donner des patchs ou lui conseiller d’aller voir un tabacologue.
*Prescrip3ons médicamenteuse
- Premizolone c’est 1 mg/kg pendant 3 jours à commencer dès le ma-n de l’interven-on (on prend
les AIS le ma-n car ce sont cor-coïdes qui vont réveiller).
- Amoxicilline
La prof a envoyé un mail qui concerne le cours donc je vous mets ce qu’elle a envoyé :
- Est ce qu'on peut avoir de la nourriture qui remonte dans le sinus quand on a une CBS ? Cela va
dépendre de la taille, mais généralement les CBS sont trop petites pour que le bol alimentaire remonte,
le patient décrit plutôt des passages liquidiens lorsqu'il boit. Bien lui faire comprendre qu'il ne faut pas
qu'il entretienne la communication en essayant de faire passer le liquide dans le sinus!
- Pourquoi l'alveolite sèche est douloureuse ? Le caillot sanguin isole les terminaison nerveuses osseuses
des stimuli buccaux, si le caillot s'en va l'os est à nu et donc les terminaisons réagissent à tous les stimuli,
cela induit de fortes douleurs, comme la cicatrisation va être retardée, la douleur bien qu'elle va
s'estomper va durer jusqu'à une quinzaine de jour potentiellement
Elle précise qu’il faut lui écrire sur cet adresse mail : Emilie.Hascoet@univ-nantes.fr.
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LA DYSHARMONIE DENTO-ALVÉOLAIRE
NB : le cours était illustré par beaucoup de photos cliniques, on n’avait pas le droit de les prendre en photo et le prof n’a pas
voulu me donner son pdf… Attendez-vous à devoir décrire une DDA par rapport à un photo lors de l’exam ☺
I - DÉFINITION :
Plus simplement ; c’est une absence d’harmonie entre la taille des bases osseuses (arcades) et des dents. Le signe
le plus manifeste est l’encombrement des arcades dentaires (chevauchements, rotations)
II- LOCALISATION :
On distingue 3 localisations :
- DDA à localisation antérieure concerne le secteur incisivo-canins
- DDA à localisation latérale/ moyenne concerne les prémolaires et la 1ère molaire
- DDA à localisation postérieure concerne la 2ème molaire et 3ème molaire (fréquent)
Formes Cliniques :
• Rotation mésio-vestibulaire ou disto-palatin(=lingual) : la face mésiale est vestibulé et, de fait, la face
distale est orienté vers le palais.
• Rotation mésio-palatine ou disto-vestibulaire : la face mésiale de la dent est tourné vers le palais et donc,
de fait, la face distale est orienté vers le vestibule.
Ce que vous voyez en bleu de part et d’autre des molaires, c’est des
séparateurs, c’est mit en place entre 2j et 1 semaine avant de poser
des bagues. Cela permet de desserrer le point de contact des dents
pour faciliter la mise en place des bagues.
Nb : j’ai rajouté entièrement cette page, les photos ne viennent pas de son cours c’est uniquement pour illustrer ses
propos dis à l’oral (il a dit que c’était important).
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III- ÉTIOPATHOGÉNIE :
Hypothèses :
Il y aurait une indépendance phylogénétique et embryologique entre la denture et les bases osseuses.
La denture étant issue des crêtes neurales, elle n’a pas la même origine embryologique que les bases osseuses,
pour certains auteurs cela permettrait de comprendre l’incoordination entre la dimension des mâchoires et la
dimension des dents. (mais cela n’a jamais été démontré)
L’hérédité croisée, le patient serait né avec les dents de sa mère et les bases osseuse de son père ou vice versa.
Donc l’absence de coordination entre les deux engendrerait une dysharmonie dento-alvéolaire. (toujours pas de
fondement scientifique)
L’origine ethnique ou familiale, parfois on a des DDA en commun au sein d’une famille.
Chez les personnes mélanodermes dans certains cas on a une compensation de la
dysharmonie dento-alvéolaire par version antérieure des dents antérieures, les normes
d’inclinaisons des incisives sont plus vestibulées : c’est la biproalvéolie. C’est un signe
de manque de place.
On a aussi beaucoup de DDA dans la population asiatique (très sujette au classe III)
À partir de ces étiopathogénies, on a distingué 3 types d’encombrements :
1. Encombrement Primaire
Celui qui est héréditaire, d’origine génétique. C’est un manque d’harmonie entre les dents et les
maxillaires qu’on peut déceler dès la petite enfance lorsqu’il n’y a pas de diastème entre les
dents temporaires. (diastème de Bogue)
2. Encombrement secondaire :
Il est acquis et coïncide souvent avec l’évolution des canines (rappel : ce sont les dernières dents a
évolués au maxillaire à la fin de la denture mixte) et plus tardivement des deuxièmes molaires
permanentes. (Évolue vers 13/14 ans et souffre d’un manque de place)
Cela peut être dû à la poussée mésialante de l’arcade dentaire ou à la perte prématurés des dents
temporaires (carie, trauma, agénésie). En gros tu perds la dent temporaire prématurément, l’autre à
coté se met en position mésiale et ça diminue la place pour les dents qui doivent remplacer la dent
temporaire.
La denture est harmonieuse si et seulement si il y a un équilibre qui se crée entre les forces
centrifuges et centripètes, les dents doivent se trouver dans une zone d’équilibre (zone 0 de
DANGY).
Si on a une prédominance des forces centripète (comprime les arcades dentaires) on va avoir un
encombrement par manque de place
Si la langue prédomine avec des forces centrifuge on va avoir des espaces inter-dentaires.
Cet équilibre va varier tout au long de la vie ; tous les déficit ventilatoires (ex : ventiler + par la bouche
que par le nez) vont entrainer une modification du fonctionnement musculaire péri-orale et donc
prédominance des forces centripète et apparition d’encombrement.
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3. Encombrement tertiaire :
Plus fréquent chez les hommes que chez les femmes et se met en place tardivement.
Correspond à la phase d’éruption actives des 3èmes molaires, liés à la croissance terminale de la
mandibule et au redressement des incisives en fin de croissance.
Le maxillaire arrête sa croissance 2 ans avant la mandibule, mais la mandibule continue sa croissance vers
l’avant, donc on a une linguoversion des incisives inférieures, ça va réduire la longueur de l’arcade et
favorise un chevauchement des incisives mandibulaires.
L’encombrement tertiaire a longtemps été mis sur le dos de la poussée des dents de sagesse, l’extraction
préventive de ces dernières pour prévenir l’éventuel encombrement en fin de croissance n’est plus pratiqué.
Des études ont démontré le même taux d’encombrement dentaire chez des populations avec et sans dents
de sagesse.
On peut avoir des signes faciaux si l’encombrement est associé à d’autres malocclusion (biprotusion faciale
ou biproalvéolie (les dents antérieures vont pousser les lèvres vers l’avant).
V- EXAMEN ENDOBUCCAL
Les signes qui peuvent alerter :
A. Denture temporaire
- Absence de diastème simien et de Bogue (si il n ‘y a pas de diastème les dents permanentes ne
pourront pas s’aligner lors de leur éruption car elles sont plus larges → entraine une DDA)
- Rotations de certaines dents
- Vestibulo ou linguopositions
- Caries non soignées (un des rôles de la denture temporaire est de maintenir la place pour la denture
définitive. Une carie qui réduit les dimensions d’une dent temporaire va alors réduire la place pour la
future dent permanente favorise le développement DDA)
B. Denture Mixte :
Rappel : Mise en place des incisives permanentes et des 1ere molaires permanentes avec persistance des
canines temporaires et des 1ere et 2eme molaires temporaires
1. A la mandibule :
• Au niveau incisif :
- Rhizalyse prématurée des incisives latérales temporaires par les incisives centrales adultes. L’incisive
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centrale de par sa taille et sa forme en pelle peut faire tomber les deux incisives.
- Evolution des incisives latérales en linguo-position ou en vestibulo-version
- Vestibulocclusion localisée d’une incisive centrale
- Retard d’évolution (connaitre l’âge d’éruption des dents pour ça ;)
- Type 1 : Les canines temporaires persistent, ce qui peut créer un encombrement incisif et une récession
gingivale fréquente de l’incisive centrale inférieure la plus vestibulaire.
- Type 2 : Expulsion unilatérale d’une canine temporaire pouvant créer une déviation du milieu inter incisif
du côté où la canine temporaire est tombée, ce qui crée un encombrement incisif réduit.
- Type 3 : Expulsion spontanée des deux canines temporaires par les quatre incisives permanentes, pas
d’encombrement incisif mais l’espace est réduit voir supprimé pour les canines définitives.
2. Au maxillaire :
• Au niveau incisif :
- Malpositions des incisives latérales dit « en éventail » : Les germes des canines vont faire pression sur les
faces latérales des racines des incisives latérales, ça fait pencher les incisives latérales vers l’extérieur en
distale NB : Dans les traitements orthodontiques, il ne faut pas se précipiter en repositionnant les incisives
latérales trop tôt car sinon leur racine risque d’être endommagé par la canine sus-jacente.
→ Antérieurement :
• Au niveau incisif
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→ Latéralement :
→ Postérieurement :
- Enclavée sous la 2ème molaire temporaire ( il y a une faute sur le diapo du prof, c’est bien sous la molaire et non la
prémolaire )
- Rhizalyse de la racine distale de la deuxième molaire temporaire
- Rotation mésio-vestibulaire de la première molaire permanente
A. Radiographie panoramique
On recherche le signe de Quintero (entouré en blanc sur la radio), c’est la disto-version des incisives latérales
supérieures avec pression des germes canins sur les racines des incisives latérales.
Ça permet aussi de mettre en évidence des prémolaires incluses, de visualiser la version en mésiale ou
distale des germes des 2èmes molaires inférieurs et permet aussi de diagnostiquer la résorption
prématurée totale ou partielle de deux dents temporaires par des définitives
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Le signe de Netter (flèche blanche sur la radio) correspond à la superposition de la canine avec l’apex de
l’incisive inférieure, cette superposition est très proche de la symphyse, c’est un signe qui traduit en général
un encombrement.
Cette radio permet d’évaluer la place disponible pour les 2eme et 3eme molaires permanentes.
On peut mesurer la distance entre la face distale de la première molaire et le bord antérieure de la mandibule
pour savoir si la dent de sagesse pourra faire éruption correctement.
C’est une radio qui est beaucoup plus pertinente pour évaluer l’axe de la 2M / DDS et la place qu’il y a en
postérieur, alors que sur une panoramique l’image est déformée.
Il existe différentes techniques pour quantifier la DDA : l’indice de Nance, l’indice de Pont, la méthode d’Izard
et le P14 + P10 de Château.
A. Indice de Nance
Il mesure l’encombrement clinique à la mandibule sur les 10 dents antérieures. On ne mesure pas les
molaires.
On mesure sur l’arcade mandibulaire car les possibilités de gain de place sont réduites comparer aux
maxillaires (au maxillaire on sait repousser les molaires en arrière alors qu’à la mandibule on est nul)
On fait les mesures sur des moulages avec des fils de laiton (mtn on fait informatiquement).
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Pour le mesurer :
1. prendre un fil de laiton (matériau souple)
2. le mettre à la forme de l’arcade dentaire
3. le couper en mésiale de 36 et 46
4. le remettre à plat (= le remettre droit)
5. le mesurer ➔ le résultat nous donne l’espace disponible.
Pour le mesurer :
1. prendre un compas pointe sèche
2. mesurer les dimensions mésio-distales des 10 dents qui sont antérieures à
36 et 46 (incisives, canines, prémolaires)
3. Ne pas mesurer 36 et 46
4. Faire le total ➔ le résultat nous donne l’espace nécessaire.
La différence entre l’espace disponible (ED) et l’espace nécessaire (EN) donne un chiffre.
→ négatif = encombrement, manque de place
→ positif = excès de place
La DDA peut être associée à toute formes de malocclusion dans toutes les dimensions de l’espace.
A. La Biproalvéolie
C’est une inclinaison vestibulaire des incisives supérieures et inférieures qui leur permet de s’aligner. On croit
que les dents sont alignées mais PAS DU TOUT. Elles sont alignées seulement par inclinaison. Ça masque le
manque de place.
B. La Dysharmonie Dento-Dentaire
C’est une disproportion entre la taille des dents au seins d’une même arcade, mesurée par l’indice de Bolton.
Ex : incisive latérale supérieure qui sont toute petite « en grain de riz », cela crée des espaces mais ce n’est
pas un problème de dysharmonie dento-alvéolaire, juste les dents n’ont pas la bonne taille.
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C. La DDM transitoire
Il n’a rien dit.
X- ÉVOLUTION
- Expansions d’arcade pour faire de la place, augmenter le périmètre en élargissant et en avançant les dents (soit
augmentation transversale ou antérieure)
- Réduction du volume dentaire « stripping » on enlève une couche d’émail sur les faces latérales des dents (on peut
gagner jusque 0,5 mm par dent)
- Récupération de place « Way space » quand la 75 et 85 vont tomber, les 35 et 45 sont plus petites. On
peut récupérer cet espace en bloquant les molaires avec un arc lingual pour qu’elles n’avancent pas et
ainsi récupérer de la place pour les dents antérieures.
- Extraction canine temporaire en denture mixte, mais c’est un alignement provisoire, le problème de place
est repoussé à l’évolution des canines définitives. En plus si on extrait qu’une seule canine, risque de
décaler le milieu inter incisif inférieur du côté de l’extraction.
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8h-9h UE0-EC1
- Expansion orthopédique du maxillaire et/ou mandibulaire (disjonction), on ouvre la suture maxillaire pour créer
de la place
- Extraction de prémolaire, récupérer et gérer l’espace pour aligner les dents antérieures sans les avancer
- Extraction d’une incisive mandibulaire, utilisé chez l’adulte, ça ne se remarque pas et ça permet
d’extraire qu’une seule dent.
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Dr GASCHET Joelle UE0 Noa MOREAU
Suite et rappel de la semaine dernière : On avait abordé les caractéristiques générales de cette
immunité adaptative. On avait aussi vu les LB (structure du récepteur de la reconnaissance de
l’antigène). Aujourd’hui on quitte les LB et on passe aux LT.
C. Les lymphocytes T
1- La structure du TCR
TCR = récepteur qui permet aux LT de reconnaitre de façon spécifique les antigènes. Ce récepteur est
présenté par la majeure partie des LT. Ce récepteur est formé d’une chaîne alpha et d’une chaine beta.
Donc ces LT qui participent à l’immunité adaptative on les appelle les LT alpha beta.
Il y a d’autre types de LT :
- Les NK font partie des lymphocytes mais ne sont pas des lymphocytes T parce qu’ils
n’expriment pas de récepteurs. On les a vu lors de l’immunité innée. Les NK. On retrouve chez
les LT des caractéristiques qui font penser aux NK mais la grosse différence c’est que ces NK
sont incapable de reconnaitre spécifiquement un antigène car ils ne possèdent pas ce
récepteur. Les cellules NK n’ont pas de TCR et n’expriment pas le CD3.
Il est formé de l’association d’un chaîne alpha et d’une chaîne beta. Sur ces 2 chaînes on retrouve des
briques, qui identifient des domaines particuliers selon la séquence en AA de pleins de récepteurs et
de LT différents.
On a remarqué que ces récepteurs comportent des domaines dont la séquences en AA était assez
partagé au sein des LT d’un individu et même au sein de l’espèce humaine. Ce sont donc des domaines
constants, il n’y a pas une grande diversité pour ces chaînes. Pour chacune des chaîne on a identifié
un domaine constant C (Calpaha et Cbeta)
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Dr GASCHET Joelle UE0 Noa MOREAU
On trouve aussi des domaines variables, car là la séquences en AA est très variables. On a un domaine
variable sur chaque chaîne (Valpha et Vbeta).
Si on met les 2 chaînes ensembles, c’est l’association des 2 domaines variable qui forment le domaine
de reconnaissance de l’antigène. C’est cette variabilité des domaines qui va offrir un grand panel de
spécificité à tous nos LT. La spécificité de nos cellules T pour la reconnaissance des différents types
d’antigènes repose sur la diversité de ces domaines variables. C’est grâce à cette diversité qu’on va
générer entre 10 puissance 10 et 10 puissance 12 récepteurs différents, donc c’est une extrême
variabilité. Il n’y a pas 2 LT qui se ressemblent.
La variabilité n’est pas répartie sur tout le domaine, on la retrouve juste dans les zones en rouge (sur
le schéma du haut) qui sont vraiment les zones qui va interagir avec les antigènes, donc c’est là où on
a besoin du plus de diversité pour reconnaitre le plus d’antigènes différents.
Les 2 chaînes comportant une partie qui est transmembranaire (ancrée dans la membrane du LT) et le
récepteur en surface est super stable parce qu’il y a un pont disulfure qui maintient les 2 chaînes
associées. Ces chaînes ont un grand domaine extra cellulaire mais à l’intérieur du LT il n’y que quelques
AA, donc elles ne permettent pas de faire passer un signal dans le LT si on veut l’activer quand il y a
reconnaissance d’un antigène. C’est pour ça que sur les LT ce récepteur n’est jamais tout, il est
forcément associé au complexe CD3.
Le TCR, n’est jamais tout seul à la surface du LT. Il va toujours être associé avec un complexe CD3, qui
lui va envoyer des signaux d’activations à l’intérieur du LT si jamais il y a reconnaissance d’un
déterminant antigénique. Ce complexe CD3 est donc en étroite relation et collaboration avec le TCR.
Composition du CD3 :
Ces chaînes sont toujours organisé comme ça. Gamme et delta ne s’associent qu’avec epsilon et zeta
ne s’associe qu’avec zeta.
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Dr GASCHET Joelle UE0 Noa MOREAU
- Gamma, delta et epsilon ont, dans la partie transmembranaire, un domaine ITAMs (en jaune)
pour Immuno Thyrosine Activation Motif (motif d’activation de récepteur immunitaire). C’est
via ces motifs ITAMs que lorsque notre TCR reconnait spécifiquement un antigène, le signal
d’activation va être envoyé au LT, jusqu’au noyau pour commencer la transcription de
nouveaux gènes pour permettre au LT de répondre à cette activation.
- Zeta a une structure totalement différente, il n’y a pas de partie extracellulaire (2 ou 3 AA), il
y a un grand domaine intra cellulaire. Au niveau de zeta on a 3 domaines d’activation. C’est
une chaine très importante dans l’ampleur du signal d’activation qui va être transmis dans la
cellule.
- Les 2 chaînes zeta sont associés par une structure covalente (pont disulfure)
- Pas de liaison covalente entre les autres chaînes ni entre le TCR et le complexe CD3 donc les
domaines du CD3 s’arrangent en spatiale autour du TCR par comme sur le schéma
À chaque fois que notre LT s’active spécifiquement, c’est l’ensemble de ces domaines qui vont
permettre l’activation.
Parce que toute l’activation va passer par la phosphorylation de la tyrosine qu’il y a dans les domaines
ITAMs. De façon générale, au sein de nos cellules, les phénomènes d’activation passent par des
mécanismes de phosphorylation (surtout celle de la tyrosine). Au contraire, quand un mécanisme
s’étaient c’est associé à des enzymes qui vont déphosphoryler ces domaines qui servent à l’activation.
S’il n’y a pas de CD3 il n’y a aucune fonctionnalité possible pour les LT car ils peuvent reconnaitre un
antigène mais ne peuvent pas s’activer (maladie : mutation qui touche le complexe CD3 = pas
d’immunité adaptative liée au LT).
Quand notre TCR arrive en surface de notre LT c’est le CD3 qui se structure à l’intérieure de la cellule
qui prend le TCR et qui l’emmène en surface.
Au niveau phénotypique, si on veut analyser des LT, c’est difficile de pouvoir analyser leur TCR car ces
TCR varient d’une cellule à l’autre. Cependant si on prend un Ac qui reconnait le CD3 on pourra
identifier toutes les populations lymphocytaires car elles vont toutes l’exprimer (le CD3). Dons c’est un
marqueur phénotypique commun de l’ensemble des LT alpha beta.
Nos LT alpha beta, en plus de ces 2 structures vont aussi exprimer un corécepteur.
En plus du CD3 le TCR va aussi toujours être exprimé avec un corécepteur. Sur nos lymphocytes T alpha
béta on peut avoir un seul corécepteur mais il existe deux types de corécepteurs chez les mammifères
: CD4/CD8.
Les lymphocytes T une fois qu’ils ont fini leur maturation, cad à la sortie du thymus, ils n’exprimeront
qu’un seul de ces deux corécepteurs. C’est dans le thymus que ce choix entre CD4 et CD8 va être fait.
On va alors identifier 2 classes de lymphocytes T alpha beta qui vont avoir des fonctions totalement
différentes et qui vont aussi être activée de façon différente.
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Dr GASCHET Joelle UE0 Noa MOREAU
Ce corécepteur va avoir une importance énorme car c’est le corécepteur qui va déterminer la
fonctionnalité du LT. C’est ce corécepteur qui va diriger la façon dont le LT peut reconnaitre l’antigène.
Le récepteur est l’outil d’ancrage du LT sur ces fameuses molécules qui vont lui présenter des peptides
antigéniques (partie D à suivre).
On a vu que les LB reconnaissent l’antigène tel quel. Au contraire, les LT si on les met en face d’un
pathogène ils sont incapables de faire quoi que ce soit. Ils ont besoin qu’on leur digère le pathogène
et qu’on leur présente les morceaux du pathogène dans des molécules bien particulières qui sont les
molécules de CMH.
Schéma 2 : Le corécepteur CD8 ne peut pas s’accrocher sur n’importe quelles molécules du CMH, il ne
reste en contact qu’avec des molécules de CMH de classe 1. Cela veut donc dire que lorsqu’un LT alpha
bêta est aussi CD8 positif, il ne peut venir s’activer que vis à vis de peptides présentés comme des
molécules de CMH de classe 1. Le mode de réponse les LT CD8 vis-à-vis d’u pathogène ça sera de faire
de la cytotoxicité. Le récepteur CD8 va servir comme un bras et c’est ce bras qui va lui permettre
d’attraper la molécule de CMH, de se fixer et ensuite de pouvoir coller son TCR sur cette partie de la
molécule de CMH e classe 1 pour aller voir ce qu’il y a un l’intérieur de cette poche (où il y a les
morceaux dérivés de pathogène).
Schéma 3 : Au contraire le CD4 n’interagit pas du tout avec les molécules de classe 1 du CMH, il
n’interagit qu’avec les molécules de classe 2 du CMH. Cela veut donc dire que lorsqu’un LT alpha bêta
est aussi CD4 positif il ne viendra s’activer que vis à vis de peptides présenter dans ces molécules de
classe 2 du CMH.
Au-delà du type de molécules sur lesquels ces lymphocytes vont venir reconnaitre les peptides on verra
plus tard dans les cours qu’un lymphocyte T CD8 ne fonctionne pas de la même manière qu’un LT CD4.
Maintenant on va voir la cellule qui exprime la molécule de CMH de classe I ou de classe II avec des
antigènes dérivés de pathogènes.
Ce sont elles qui activent les LT, c’est presque leur unique fonction. Ce sont :
- Les cellules dendritiques* (cellules les plus efficaces pour activer les LT)
- Les macrophages*
*Ces 2 cellules ont les a déjà vu dans la phagocytose, elles ont donc une double fonction. Elles viennent
de l’immunité innée, elles sont en permanence dès qu’un pathogène nous infecte, elles commencent
par le boulotter (le détruire) et une partie d’entre elles, en plus de le détruire va s’en servir pour
produire des purées d’antigène et aller activer derrière les LT.
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Dr GASCHET Joelle UE0 Noa MOREAU
- Un lymphocytes B**
**Il peut s’activer directement en contact du pathogène et internaliser sont BCR et son morceau de
pathogène, il digère tout ça, il génère des morceaux d’antigène qu’il peut réexprimer en surface dans
des molécules de CMH. Dans les organes lymphoïdes les LT sont toujours à proximité des LB. Donc s’il
y en a un qui s’activent, il peut essayer d’activer les LT qui sont autour.
Pour les LB c’est simple car les ils sont situés aux mêmes endroits dans les organes lymphoïdes
secondaires.
Mais c’est plus compliqué pour les cellules dendritiques et les macrophages car elles circulent dans les
tissus en essayant de repérer s’il n’y pas un antigène qui arrive. Pour activer un LT il faut sortir du site
de l’infection pour aller jusqu’au organes lymphoïdes secondaires.
Schéma :
- On est ici au niveau de la peau, on a une infection, brèche dans la peau, la pathogène rentre
et tombe face à des cellules dendritiques. Ces dernières en fonction des tissus où on les analyse
elles portent différent nom ; dans la peau ce sont les cellules de Langerhans.
- Cette dernière phagocyte des pathogènes, et une fois qu’elle aura digérée tout cela elle va
quitter le site, elle saute dans un vaisseau et se laisser emmener par le flux, qui va forcément
l’emmener à un moment donné dans un organe lymphoïde secondaire (sang : rate ;
lymphatique : ganglion lymphatique).
- Au niveau du ganglion, la cellule exprime des molécules d’adhérence, s’arrête et avec ses
grands prolongements elle va présenter toutes ces molécules de CMH à tous les LT CD4 et CD8
qui sont là en attente.
- Sur chaque cellule il y a une dizaine de LT qui viennent se coller et il y en a 1 ou 2 qui vont
avoir un TCR spécifique de ce que cette cellule présente dans ses molécules de CMH et donc
ces LT s’activent.
- L’étape d’après c’est les LT qui quittent le ganglion et qui se laissent porter jusqu’au site de
l’infection.
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Dr GASCHET Joelle UE0 Noa MOREAU
On est dans un organe lymphoïde secondaire. Les LB sont près les LT. Les pathogènes circulent
jusqu’aux organes lymphoïdes secondaires. Les LB a un BCR spécifique d’antigène et quand il s’active
il y a une internalisation du complexe BCR/antigène. Derrière, cette vésicule d’internalisation est
dégradée dans le lysosome ce qui permet de générer des tout petit morceau d’antigène qui von être
chargée dans les molécules du CMH de notre LB qui va ensuite les réexprimer en surface.
Maintenant on va voir ce qui se passe après cette activation. En fonction du type cellulaire, on va avoir
différentes immunités qui vont être générées. On est toujours dans l’IA mais en fonction L qui
intervient on va avoir soit le développement de l’immunité humorale soit d’une immunité cellulaire.
Que notre pathogène entraîne une immunité humorale et/ou cellulaire, dans tous les cas l’activation
de ces L va entraîner la génération de L mémoire ‘une fois qu’on voit un pathogène on ne l’oubliera
plus jamais).
Un LB lorsqu’il s'active, son étape ultime, finale d’activation c’est la production des anticorps, qui sont
des molécules solubles et qui vont circuler dans tous les liquides de l’organisme. Donc l’activation d’un
LB, entraine l’activation de l’immunité humorale (humeur = liquides tels qu’on les nommait autrefois).
Cependant, pour en arriver à la production d’Ac, ça va prendre du temps.
Là on va vu pour l’instant que la première étape qui est celle de la reconnaissance d’un antigène. Ça
déjà pris du temps car il a fallu que le pathogène arrive aux organes lymphoïdes secondaires, donc on
est déjà en décalé de 24/48h après le début de l’infection.
Maintenant, le LB qui s’est activé il faut qu’il agisse. Mais il est tout seul car parmi tous les LB il n’y en
a qu’un ou quelques-uns qui vont s’activer, donc ils ne feront pas le poids par rapport à l’infection.
Donc avant d’aller sur le site de l’infection il va falloir qu’à partir de ce petit lymphocyte on construise
une armée. Donc pendant 24/48h, ce L qui s’est activé il va se diviser de façon anarchique (entre 4 et
5/24h) et toutes les cellules qui génèrent vont aussi se diviser. Ce n’est pas aussi rapide qu’une bactérie
mais c’est plus rapide et plus agressif qu’une cellule cancéreuse. Donc c’est violent et couteux en
énergie. Les cellules filles sont exactement identiques au L de départ (même récepteur et toutes
spécifique du même antigène) = armée de cellules à plusieurs millions, qui vont pouvoir réponse à
l’infection.
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Dr GASCHET Joelle UE0 Noa MOREAU
A ce stade on a beaucoup de cellules mais elles ne sont pas capables d’agir. Donc une fois qu’on a eu
l’expansion clonale il faut maintenant encore 24/48h pour que ces cellules se différencient en cellule
effectrice. Et c’est elle qui est capable de répondre à l’infection.
Pour un LB l’étape de différenciation, ça doit l’amener à une cellule qui produit des Ac c’est-à-dire un
plamsocyte qui est beaucoup plus gros que le LB, surtout la taille du cytoplasme pour avoir la place de
produire toutes les protéines et les Ac.
Au moment où le LB n’est pas encore activé il a besoin d’avoir son récepteur BCR en surface. Sur un
plasmocyte il n’y a plus ou quasi plus de BCR car cette molécule ne sera plus produite sous forme de
BCR mais sous forme d’Ac qui seront s’écrêter à l’extérieur.
Différence Ac/BCR : L’absence d’un petit domaine qui fait que la molécule est ancrée dans la
membrane, donc l’Ac peut être sécréter.
Notre organisme fonctionne à l’économie, il essaie d’être le plus efficace en consommant le minimum
d’énergie. Donc ça ne sert à rien de reproduire plus de molécules en surface qui ne servent à rien donc
on les expulse à l’extérieur.
Les Ac passent dans la lymphe le sang et tous les liquides extracellulaires pour rejoindre le site de
l’infection. Tout cela prend 4 à 6 jours, cela explique pourquoi il y a toujours un décalage entre
l’activation de l’II et l’activation de l’IA après l’infection.
- La neutralisation
o Ces Ac vont empêcher le pathogène d’atteindre et de se fixer sur les récepteurs
exprimés par les cellules de notre organisme
o Ex des toxines : les pathogènes produisent des exotoxines et pleins de cellules de notre
organisme qui sont capable de fixer ces toxines (= effets délétèrent), donc si on a des
Ac produit contre ces toxines, s’ils sont en quantité suffisantes ils vont être capable de
neutraliser dans l’espace extracellulaire ces toxines et ça les empêche d’atteindre la
surface de nos cellules
o Ces complexes Ac/antigènes ils ne restent pas dans notre organisme, il faut que tout
cela soit nettoyer donc ces complexes IMNUN (= Ac fixé sur un antigène) vont être
détruit pas phagocytose.
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Dr GASCHET Joelle UE0 Noa MOREAU
- L’opsonisation
o On l’a déjà vu, les Ac se fixent et recouvrent le pathogène ce qui facilite la phagocytose,
car sur les phagocytes il y a des récepteurs qui permettent de reconnaitre le fragment
FC (cf. les autres cours) de nos Ac.
- L’activation du complément
o Quand notre Ac se fixent sur un pathogène, cela génère un complexe IMNUN et tous
les complexes IMNUN correspondent à une voie d’activation du système du
complément. Et dans ces cas-là, l’activation du complément va aboutir à la formation
des complexes d’attaque membranaires qui permettent la destruction du pathogène.
Il n’y a jamais un mécanisme qui fonctionne tout seul. Même si le complément est activé ça n’empêche
pas le pathogène opsonisé de se faire phagocyter. Entre l’action du complément ou de la phagocytose
il a très peu de chance d’échapper à la destruction.
Elle correspond à l’activation des LT. Car quand un LT est activé c’est lui qui va répondre directement
contre la pathogène, donc c’est bien la cellule qui intervient.
Elle reprend le même cycle d’activation que l’immunité humorale. On a toujours la première étape de
reconnaissance de l’antigène basée sur la spécificité des TCR de nos lymphocytes. Au milieu de tous
les LT naïfs il n’y en a qu’un ou quelques-uns qui vont être activé.
Si peu, ils ne peuvent pas faire grand-chose. On a donc une expansion clonale histoire de produire
une population importante de LT capable de reconnaitre le pathogène et encore une fois on a encore
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Dr GASCHET Joelle UE0 Noa MOREAU
24h pour que les LT se différencient cellules effectrices et c’est seulement elle qui sera capable de
répondre aux pathogènes.
Si, par exemple, à l’étape de reconnaissance spécifique de l’antigène, c’est un LT CD8 naïf qui a un
récepteur spécifique d’un antigène présenté dans une molécule de classe I du CMH par les cellules
présentatrices d’antigène. Notre LT n’est plus naïf, il va s’expandre de façon clonale afin de donner des
millions de cellules filles. À la fin de l’expansion clonal, la différenciation va permettre à ces cellules
maintenant des LT effectrice = LT CD8+ cytotoxique ou CTL, car la finalité de l’activation d’un LT CD8
c’est de devenir une cellule effectrice cytotoxique. Si on nous parle d’un LT CD8+ on ne peut pas savoir
si c’est un naïf ou activé différencié. Si on nous parle d’un LT cytotoxique on parle forcément du LT prêt
à agir et qui a fait toute l’étape d’activation et de différenciation.
Le terme de cytotoxicité fait référence à ce qu’on a vu avec les cellules NK, c’est le même mécanisme.
Question : Qu’est-ce qui est spécifiquement produit par un LT CD8+ cytotoxique qui pourrait servir de
marqueur d’activation ? Qu’est-ce qu’on a vu comme molécule qui signe la cytotoxique ?
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Dr GASCHET Joelle UE0 Noa MOREAU
Nos LT cytotoxique agissent vis-à-vis de toutes les cellules infectées Ils agissent par reconnaissance du
complexe CMH/antigène. Il ne peut s’attaquer qu’aux cellules de notre organisme infectées par un
pathogène. Et quand il va arriver sur les cellules infectées qui expriment les molécules CMH il va
trouver des antigènes dérivés du pathogène qui infecte cette cellule et c’est pour ça qu’il va être
cytotoxique en libérant ces molécules granzyme B et la perforine.
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29/09/2023 14h-15h30 UE ODF : ED - Âge dentaire – Dr. Prudhomme BARRE Emelyne
La taille et le poids ne sont pas toujours des indicateurs suffisants pour être sûr de l’âge de l’enfant car
certains peuvent être en retard, en avance au niveau de la croissance. Et en plus de ces variations
normales, il peut y avoir des variations pathologiques.
Donc au-delà du fait que l’on peut obtenir l’âge dentaire d’un enfant par la maturation osseuse ou
sexuelle, on peut le faire avec des radiographies. On va alors avoir deux possibilités pour l’évaluer :
a) Évaluation quantitative :
Elle se fait par radiographie avec un examen clinique où on va regarder les dents arrivées en bouche
ou non pour déterminer l’âge dentaire clinique. Elle est donc basée sur les chronologies d’éruption et
donc l’observation directe que l’on va pouvoir faire en bouche chez l’enfant. On regarde les dents et on
se réfère aux tableaux pour déterminer l’âge. (Les âges d’éruptions dentaires sont à savoir).
Ex : si on voit qu’il y a les premières molaires permanentes, aussi appelées les dents de six ans, l’enfant
a 6 ans.
b) Evaluation qualitative
Quand on veut être plus précis pour tout un tas de raisons, pour pouvoir prendre une décision
thérapeutique mais aussi pour tout ce qui va être identification médicaux-légal, c’est-à-dire pour
évaluer précisément l’âge d’un enfant quand on le retrouve et qu’on a plus qu’une partie de la
mandibule.
On parle alors d’âge dentaire radiographique qui sera plus basé sur les chronologies de minéralisation
que l’on va pouvoir observer à la radio. C’est cette technique que l’on doit maîtriser ++ à la fin de cet
ED.
On a une chronologie d’éruption qui est à peu près la même pour tous. En denture
temporaire, on a donc presque toujours cet ordre :
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29/09/2023 14h-15h30 UE ODF : ED - Âge dentaire – Dr. Prudhomme BARRE Emelyne
le coca aura le plus agit et probablement aussi au niveau des premières molaires mais on aura une
protection qui sera faite au niveau des dents du bas. Par contre, vu les délais d’AG qui peuvent aller
de 6 mois à un an, il faut bien supposer que si les deuxièmes molaires ont eu le temps de sortir avant
qu’on ait pu traiter et si les parents n’ont pas corrigé les habitudes de vie néfastes de l’enfant, il faut
prévenir les parents que l’on aura sans-doute aussi à les traiter parce qu’elles seront du coup arrivées
dans des conditions problématiques.
Cela devient un peu plus complexe quand on arrive aux âges dentaires avec des dents permanentes.
Il faut savoir qu’après 3 ans et l’établissement de la denture temporaire, on a trois ans où l’enfant sera
avec ses 20 dents temporaires de façon stable et il ne se passera rien. Ensuite, on a l’arrivée des
première molaires permanentes et des 8 incisives permanentes qui peuvent se faire à partir de 5 ans
chez l’enfant avec les incisives centrales mandibulaires.
Une fois que l’on a ça, on parlera de la denture adolescente puisqu’on a l’arrivée des 4 canines et des
prémolaires. Là, on a plein de schémas d’évolutions qui sont possibles. D’abord les premières
prémolaires ou alors les canines en premier et parfois mais c’est plus rare, les deuxièmes prémolaires
qui font leur apparition en premier.
Ces différentes possibilités influencent notamment sur les traitements orthodontiques. Mais tout cela
se met quand même à peu près en place en même temps.
La séquence d’éruption permanente la plus fréquente est : 1e prémolaire → canine → 2e prémolaire
On arrive donc à une denture adolescente stable avec 24 dents permanentes jusqu’à l’évolution des
dents de sagesse si elles se font et que l’orthodontiste n’a pas choisi de les enlever toutes.
On retrouve là aussi l’âge dentaire clinique et l’âge dentaire radiographique avec les deux types
d’évaluation :
On peut alors utiliser la formule de Château qui avait pour but à l’origine de donner tout le temps l’âge
de l’enfant :
𝑁
𝐴 = +5
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2
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La formule est donnée pour illustrer mais elle n’est absolument pas à apprendre
Au final, on s’est rendu compte que cette formule ne marchait qu’entre 6 et 12 ans donc cette formule
est loin d’être précise même si elle est très simple et qu’on tombe souvent proche de l’âge réel de
l’enfant.
Le problème c’est que, même si c’est simple, en fonction des différents problèmes d’anomalies
d’éruption, à cause d’un obstacle (une dent surnuméraire…) ou parce que l’enfant est couvert de caries
et qu’on lui a donc extrait pleins de dents et que les autres sont donc arrivées très tôt, globalement,
pleins de choses vont venir perturber cette méthode et cela manque donc de précision. C’est pour cela
qu’aujourd’hui, on utilise plus des évaluations qualitatives. Toute méthode quantitative est peu précise.
Cela permet encore une fois d’avoir les stades de minéralisation qui sont beaucoup plus précis au
niveau de l’analyse.
➔ Le but de l’ED est, à partir de ces deux tableaux, de pouvoir dire que pour certaines dents la
minéralisation de la couronne a commencé et donc que si telle dent (ex : 2e molaire temporaire)
est sortie, alors l’enfant aura minimum tel âge (ici 3 ans du coup). A l’inverse, si telle dent n’a
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pas fait son éruption (ex : 1e molaire permanente), alors l’enfant aura en dessous de tel âge (ici
en dessous de 7 ans).
➔ Avec ce tableau, on prend ainsi différents critères pour resserrer au fur et à mesure une
différence d’indice et pouvoir donner l’âge radiographique le plus précis possible.
c) Evaluation encore plus précise (pour notre culture générale, pas à apprendre)
Il existe des choses dans le domaine de l’odontologie légale qui permettent de donner un âge dentaire
encore plus précis que juste l’approximation par rapport à ces critères observationnels. C’est ce que
l’on appelle les stades de minéralisation de dents permanentes, par Nolla (1960 – le plus célèbre, il
est basé sur le niveau de minéralisation des couronnes et des racines. Parfois compliqué à cause du
manque de visibilité sur les radios) et par Demirjian (a essayé de faire encore plus précis sans que
l’observation soit plus compliquée).
Ils vont faire au trier de minéralisation près une évaluation de différentes dents qui sont dessinées sous
forme de schémas et qui vont leur permettre de faire quelque chose de très précis. De tout cela aboutit
une formule.
Ex : on prend une moitié de mandibule, on applique la formule ce qui donne un score sur 100 qui donne
un âge extrêmement précis.
Ce sont des méthodes très intéressantes, très précises mais que l’on ne va pas utiliser en
pratique courante
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Indice le plus fiable : les 1ères molaires permanentes (surtout au niveau mandibulaire car
beaucoup plus observables qu’au maxillaire). Prendre 2 ou 3 indices sur la pano, puis ensuite en
faire la synthèse pour pouvoir déterminer l’âge dentaire radiographique.
➔ En général, prendre trois facteurs en compte pour avoir l’âge le plus précis possible. En prendre
plus s’ils ne concordent pas. Ex : l’un donne 10 ans et l’autre 6 ans, c’est bizarre.
Restaurations (radio-opaques en blanc – quand c’est très blanc, c’est souvent des amalgames), caries,
agénésies...
V. Analyses de cas
Cas n°1 :
Stade de denture : Ce sont des dents temporaires, donc denture temporaire stable.
On voit les premières molaires temporaires mais elles ne dépassent même pas le niveau osseux donc
elles ne sont pas encore sorties. On est en denture mixte dès que la molaire apparaît en bouche.
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Les incisives :
- On pourrait avoir l’impression que les racines ont commencé à se résorber mais en fait il y a
une superposition des dents permanentes avec les racines car à la mandibule, les dents
permanentes se situent en lingual des dents temporaires. Donc si résorption il y a, elle est en
lingual de la racine (donc non visible à la radio) et elle est minime.
On pouvait dire à l’observation un âge de 5 ans bien que son âge réel fût de 4 ans et 6 mois.
Particularités :
➔ Agénésie des 35 et 45. En réalité, on ne peut pas déclarer d’agénésie à ce stade. Il faut attendre
1 ou 2 ans après l’âge d’apparition de la dent normalement prévu pour affirmer de façon
certaines l’agénésie (en gros, on ne peut rien dire avant 5 ans). Cependant, ici, sur le maxillaire
on les voit donc c’est fort probable et on peut déjà prévenir les parents que cela risque d’arriver.
➔ Restaurations de la 55 et de la 65 avec des reprises de carie dessous (Attention, en 55, cela
peut aussi être que l’on n’a pas fini de cureter ou bien un flou dans la radio à cause de
l’amalgame → c’est difficile à dire)
Cas n°2 :
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29/09/2023 14h-15h30 UE ODF : ED - Âge dentaire – Dr. Prudhomme BARRE Emelyne
Particularité :
- Le maxillaire est en retard par rapport à la mandibule ou bien la mandibule est en avance par
rapport au maxillaire. En général, une arcade en avance, c’est plutôt rare donc on va plutôt
considérer que l’une est en retard et que l’autre est fiable pour déterminer l’âge dentaire
radiographique. Par contre, dans ce cas, il faut chercher à comprendre pourquoi on a ce retard.
On voit ici qu’il y a en fait un encombrement au maxillaire responsable du retard.
- Il y a une perte de substance sur la 36 → ce n’est pas une carie car ce n’est pas bien arrondi et
ce n’est pas noir. Il s’agit en fait d’un défaut de l’émail (un hypo minéralisation).
- Il y a un amalgame en 75 mais la dent est en exfoliation donc on s’en fiche un peu
- Aspect d’une carie sur la 46 en mésiale → c’est un artéfact de la radiographie, la couronne
étant entière avec un émail parfaitement continu au-dessus de la zone radio claire qui est donc
inaccessible, ce n’est pas une carie
Cas n°3 :
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- La couronne est inachevée, la minéralisation n’est pas tout-à-fait finie → l’enfant a donc aux
alentours de 7-7,5 ans mais moins de 8 ans
Les incisives latérales mandibulaires temporaires
- Pas encore exfoliées → l’enfant a moins de 8 ans
Particularité :
- Perte de substance sur la 72 → elle est en fin de vie donc très usée
- Encombrement car :
- Une dent surnuméraire riziforme (pas une temporaire car trop grosse ; en forme de grain de
riz, on appelle cela un mésiodens) au maxillaire entre les deux incisives centrales → cela a
provoqué la rotation des incisives maxillaires dont on voit le cingulum à la radio. Pour
s’apercevoir de la dent surnuméraire, quand c’est aussi brouillon que ça avec des
superpositions, il faut commencer par compter le nombre de dents en commençant par les
molaires.
Ce genre de cas (n°3) ne peut pas tomber à l’examen, c’est trop compliqué. Plus quand on arrivera en
5e année.
Et enfin, des petites dents dessinées à la tablette pendant l’ED pour la fin :